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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeLun 15 Fév - 9:05

Les ministres du Commerce extérieur des pays membres de l'Accord d'Agadir en conclave à Rabat

Les ministres du Commerce extérieur des pays membres de l'Accord d'Agadir (Egypte, Jordanie, Tunisie et Maroc) se réuniront les 17 et 18 février à Rabat. Cette réunion, organisée par le ministère du Commerce extérieur en collaboration avec l'Unité technique de l'Accord d'Agadir, sera précédée d'une réunion préparatoire (16 février) au niveau des hauts fonctionnaires. A l'ordre du jour de cette réunion, figurent l'examen du bilan de la coopération commerciale bilatérale après environ trois ans de l'entrée en vigueur de l'Accord et des moyens de renforcer la complémentarité et l'intégration régionales entre les pays signataires et de drainer davantage d'investissements étrangers, outre les volets institutionnels relatifs à l'Accord et l'adhésion de nouveaux pays arabes de l'espace méditerranéen à cet Accord, indique dimanche un communiqué du ministère du Commerce extérieur. La deuxième journée de cette réunion ministérielle connaîtra la participation de chefs d'Unions et d'organismes professionnels, en plus de représentants des ambassades de Tunisie, d'Egypte, de Jordanie et de la délégation de l'Union européenne (UE) accréditées au Maroc. L'Accord d'Agadir, initiative de SM le Roi Mohammed VI, représente une contribution aux efforts déployés pour l'instauration d'un marché arabe commun. Signé le 25 février 2004 à Rabat par le Maroc, la Tunisie, l'Egypte et la Jordanie et entré en vigueur le 27 mars 2007, cet Accord vise à favoriser un marché de plus de 120 millions de consommateurs pouvant constituer une cible pour l'attraction des investissements européens. Il constitue également un outil pour la concrétisation d'une complémentarité arabe régionale et un moyen de nature à faciliter l'intégration des quatre pays signataires dans l'espace méditerranéen.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeVen 12 Fév - 9:04

Matières premières: Des performances en demi-teinte

Faut-il crier victoire, sous prétexte que le mois de janvier 2010 a vu la configuration des différents indicateurs évoluer? Les analystes se veulent prudents. «D’autant plus que la santé industrielle a manifesté des signes de faiblesse, notamment avec la contraction des cours du pétrole, du cuivre et du fret», souligne Thiery Arnault, expert en stratégie dans les placements en matières premières. «Toutefois, il se pourrait qu’il ne s’agisse que de faiblesse passagère», ajoute l’expert. Comme d’autres spécialistes, il craint qu’à long terme -une fois les festivités liées au Nouvel An chinois terminées- la reprise de la construction favorise la remontée des cours des matières premières et du fret. Données que la direction des études financières et des prévisions (DEFP) n’a apparemment pas prises en compte dans sa dernière analyse de conjoncture pour les perspectives des matières premières cette année. Tant il est vrai qu’après une forte hausse en 2009, les cours des matières premières ont enregistré une correction baissière au tout début de cette année. En conséquence d’une hausse du dollar, d’un retour de l’aversion au risque des investisseurs, ainsi que des inquiétudes sur les perspectives de la demande de la Chine et des Etats-Unis. Ainsi, les prix du pétrole ont franchi le seuil de 80 dollars le baril début 2010. Explications: une vague de froid dans l’hémisphère nord et une forte demande chinoise, avant que le prix du baril ne recule de 13% à 70 dollars début février. Parallèlement, après avoir atteint les plus hauts niveaux de plus d’un an début janvier dernier, les prix des métaux de base ont marqué un net recul. Les experts attribuent cette contreperformance à la montée continue des stocks et des anticipations d’un ralentissement des importations de la Chine. Aussi, les cours de l’or se sont établis à 1.058 dollars l’once début février, en baisse de 13% depuis leur record historique atteint début décembre 2009 (1.213 dollars). Ces cours sont affectés par un fort rebond du dollar et des prises de bénéfices. La meilleure note est à mettre à l’actif des phosphates. En janvier dernier, les prix du brut ont bondi de 8% à 98 dollars la tonne. De même, les cours des engrais phosphatés ont augmenté. Le DAP (di amonium phosphate) a pris 19%, le TSP (triple super phosphate) a augmenté de 28% et les cours de l’ure ont pris 6% par rapport au mois de décembre, alors que les prix du chlorure de potassium ont reculé de 11% sur la même période. Par ailleurs, les prix des céréales et des graines oléagineuses ont fortement décéléré, marquant un net repli en janvier dernier, du fait notamment de la révision à la hausse des estimations des récoltes américaines. Quant aux cours du sucre, ils ont poursuivi leur flambée en janvier, du fait d’un important déficit de l’offre mondiale. En 2009, nos importations énergétiques et alimentaires ont reculé de 25,4 et 24,6% respectivement par rapport à 2008, du fait notamment des cours mondiaux relativement bas. Sur la même année, les exportations de phosphates et dérivés ont atteint 18,8 milliards de DH, en hausse de 6% par rapport à 2006, considérée une année normale en termes d’évolution des cours. Quelles répercussions sur la balance commerciale? La note de conjoncture de la DEFP relève en effet qu’en 2009, les importations énergétiques ont baissé de 25,4% en glissement annuel, suite au repli des cours mondiaux des matières premières sur la même période. Ainsi, la facture pétrolière a diminué de 44% par rapport à 2008. Elle s’est établie à 17,2 milliards de DH, en conséquence du repli de 13% du volume importé et de 36% du cours moyen de la tonne. De même, «les importations en gasoil et fuel ont reculé de 12% pour s’établir à 15,6 milliards de DH, sous l’effet combiné d’une baisse du cours moyen de 64% et d’un rebond du volume importé de 146%». Selon les perspectives retenues par la DEFP, la facture céréalière devrait s’atténuer, suite à des cours internationaux relativement bas et une campagne agricole nationale qui s’annonce prometteuse. Quant aux importations de sucre, elles pourraient s’alourdir en raison de la flambée persistante des cours mondiaux.

Céréales: Repli des importations
La facture alimentaire, elle aussi, s’est fortement allégée. C’est dû notamment au repli des importations des céréales et des produits oléagineux. En effet, les achats de blé ont diminué de 56%, à 5,4 milliards de DH, suite à la baisse du volume importé de 42% et du prix moyen de 24%. Les importations de maïs ont également baissé de 30%, suite au repli de 30% du prix moyen de la tonne importée.

L'Economiste 11/02/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeVen 12 Fév - 8:59

Investissement: La commission interministérielle approuve des projets à 31 MMDH

Malgré la frilosité qui s'est emparée du tissu économique, l'investissement national n'aura pas trop pâti de la crise. En 2009, ce dernier a atteint 20 milliards de DH, soit une hausse de 44% par rapport à 2008. Faut-il aussi reconnaître que la débandade financière mondiale n'a pas que des effets indésirables. Le Maroc pourrait toujours profiter des délocalisations. S'y ajoute le fait que le climat des affaires dans le pays est plus ou moins propice à la création de nouveaux projets. Sans perdre de vue cet engagement des pouvoirs publics pour plus d'ouverture combinée à l'accélération des réformes institutionnelles et sectorielles qui contribuent à améliorer l'attractivité du Maroc. Justement, le plan d'action de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) fait de 2010 l'année de l'ouverture par excellence. Il s'agit, notamment, d'un déploiement sur d'autres marchés, arabes et asiatiques. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Car pour sa première réunion en 2010, la commission interministérielle des investissements a approuvé, mercredi dernier, 25 projets et 17 avenants de conventions d'investissements, d'un montant global estimé à 31,7 milliards de DH. Voilà qui fera tourner la turbine de l'économie à une vitesse honorable et fournir pas moins de 14.000 postes d'emploi. Les secteurs concernés sont ceux de l'industrie, l'agroalimentaire, l'énergie, le transport urbain, les infrastructures de transport, les télécommunications, l'immobilier, la distribution et le tourisme. Il s'agit de ces mêmes secteurs où la reprise est la plus rapide. Les régions d'accueil sont Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, Chaouia-Ouardigha, Marrakech-Tensift-El Haouz, Oued Eddahab-Lagouira, Tanger-Tétouan et le Grand Casablanca. Le Premier ministre Abbas El Fassi qui a présidé ladite commission a rappelé à cet égard l'intérêt qui a été accordé au secteur privé, la mise en place d'un cadre législatif adéquat et des motivations fiscales importantes. Sans oublier le lancement de projets et programmes intégrés dans plusieurs secteurs. A titre d'exemple, le contrat-programme public-privé 2009-2015 relatif au Pacte national pour l'Emergence industrielle a eu pour objectif de développer le secteur industriel et l'investissement au Maroc grâce à un partenariat tripartite impliquant gouvernement, patronat et banques. Fort d'un budget de 12,4 milliards DH, ce contrat-programme fait la part belle à la formation et aux RH en leur allouant 34 % de cette manne financière. Quant à l'incitation à l'investissement, presque un quart de cette enveloppe y a été consacré. Pour Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, le niveau des investissements engagés au Maroc en 2009 est encourageant avant de préciser que les investissements étrangers y ont atteint 8,6 milliards de DH. Tandis que les investissements réalisés dans le cadre d'un partenariat entre Marocains et étrangers ont totalisé 16,6 milliards de DH. En effet, durant l'année dernière, la commission des investissements a approuvé 56 projets d'un montant de 45 milliards de DH, en hausse de 20% par rapport à 2008, pour la création de 20.000 emplois. En 2010, c'est le tourisme qui occupe la première place avec 12,5 milliards de DH, suivi du transport et infrastructures (10 MMDH), des télécommunications (3,6 MMDH) et de l'industrie et commerce (3,5 MMDH). Concernant la répartition régionale de ces investissements, Chami a indiqué que la région du Grand-Casablanca arrive en tête avec 9 MMDH, suivie par Marrakech-Tensift-El Haouz et Tanger-Tétouan (5 MMDH) et Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (3,3 MMD).

Le Matin 12/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeVen 12 Fév - 8:56

M. Chami : Le capital investissement a un rôle fondamental dans le développement économique

Le capital investissement peut jouer un rôle fondamental dans le développement économique, a fait savoir, mercredi à Casablanca, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, M. Reda Chami. L'Etat prendra toutes les dispositions pour promouvoir davantage ce secteur, a-t-il affirmé à l'ouverture de la "Journée du Capital investissement", organisée par l'Association marocaine des investisseurs en capital (AMICA). Le ministre a par la suite présenté les grandes lignes du Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) et la panoplie de mesures qu'il comporte en vue notamment d'accompagner les Petites et moyennes entreprises (PME) dans leur développement. Ces mesures sont destinées à remédier à certaines difficultés que connaît le tissu des PME notamment la sous-capitalisation, la promotion des compétences ou encore le renforcement des moyens de financement, a-t-il précisé. M. Chami a, dans ce sens, rappelé la mise en place par l'Etat de deux fonds publics-privés orientés vers le capital risque, le capital développement et le capital transmission pour un budget total de plus de 1 milliard de dhs sur une période s'étalant de 2009 à 2015. Ces fonds qui seront gérés par des opérateurs professionnels, lesquels seront sélectionnés fin mai, auront pour mission de financer les PME domiciliées au Maroc et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 100 millions de dhs, a-t-il expliqué, ajoutant que l'apport maximal de l'Etat a été fixé à 175 millions de dhs. Afin d'encourager l'investissement dans ces fonds, l'Etat a mis en place plusieurs mesures incitatives notamment la restitution d'une partie de ses gains à l'actionnariat privé et en entourant ces fonds de toutes les garanties nécessaires, a fait savoir M. Chami, formulant l'espoir de voir le capital investissement s'engager dans cette entreprise. Auparavant, le président de l'AMICA, M. Omar Chikhaoui, a rappelé que le capital investissement a bénéficié, en dix ans, à près de 100 entreprises pour un montant de 2 milliards de dhs, ajoutant que les entreprises détenues ou financées par le capital investissement ont augmenté leur chiffre d'affaires de près de 30 pc et leur effectif de 17 pc. A fin 2008, le Maroc compte 17 sociétés intervenant dans le secteur. Les travaux de cette journée seront marqués par la présentation de l'étude statistique du capital investissement au Maroc et du Benchmarking réglementaire, outre l'organisation de deux panels de discussion sur "Le capital investissement, un secteur créateur de richesse, de croissance et d'emploi" et "Quel environnement réglementaire pour un développement optimal du capital investissement". L'AMICA a été créée en 2000 avec pour vocation de fédérer, représenter et promouvoir la profession auprès des investisseurs, des pouvoirs publics et des entrepreneurs.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeJeu 11 Fév - 8:55

Reconversion du port de Tanger: Perspectives prometteuses au tourisme de croisière

Le projet de reconversion du port de Tanger devra permettre à la ville du Détroit de se positionner en tant que destination phare du tourisme de croisière à l'échelle internationale, un secteur à forte valeur ajoutée qui connaît un grand essor. C'est ainsi que la société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger-ville, dont le PDG, Abdelouafi Laftit, qui vient d'être nommé par S.M. le Roi Mohammed VI, veillera à l'application des Hautes directives royales visant à donner une nouvelle vie à cette infrastructure portuaire. Le port Tanger-ville se distingue par sa position stratégique sur le détroit de Gibraltar, qui constitue un passage incontournable pour les lignes de croisières opérant entre la Méditerranée et l'océan Atlantique, enregistrant près de 16 % du trafic des bateaux touristiques dans le monde. Grâce au projet de reconversion du port Tanger-ville, le Maroc franchit un pas important vers le développement d'un produit touristique à forte valeur ajoutée, qui vient s'ajouter aux différents projets structurants dans le domaine touristique lancés ces dernières années. Selon une monographie de l'Union régionale du nord de la Confédération générale des entreprises du Maroc, le tourisme de croisière connaît déjà une forte impulsion ces dernières années au niveau de Tanger, le nombre de visiteurs ayant emprunté ce genre de voyages organisés étant passé de 21.000 touristes en 2001 à plus de 70.000 en 2007. Mais les ambitions du Maroc sont beaucoup plus grandes. Tanger est appelée à devenir, plus qu'un simple port d'escale, une véritable tête de ligne pour des croisières à destination d'autres ports d'un côté et de l'autre du Détroit, afin de contribuer à la réalisation de l'objectif consistant à attirer 1,25 million de visiteurs à l'horizon 2015. Un défi à portée de main, selon le directeur du Centre régional du tourisme de Tanger-Tétouan, Moustapha Boucetta, qu'une fois reconverti, le port aura un rôle de locomotive pour le tourisme dans la région. La nouvelle orientation du port de Tanger-ville contribuera à coup sûr à l'enrichissement de l'offre touristique dans la région du Nord, qui dispose déjà de grands projets touristiques, tels la station balnéaire «Lixus» près de Larache, réalisée dans le cadre du plan Azur, ainsi que les projets de grands complexes touristiques menés notamment par Emaar (Emirats Arabes Unis) et Diar (Qatar), sans oublier la station Tamuda Bay, située entre Mdiq et Fnidek. Le port de Tanger-ville permettra de soutenir cette dynamique du secteur touristique dans la région, en drainant un nombre important de croisiéristes, mais également en offrant des infrastructures touristiques et de loisirs de grande qualité et situées idéalement sur la baie de Tanger Selon Ahmed El Atmani, directeur régional de l'Agence nationale des ports, qui participe au capital de la Société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger-ville, ce grand projet prévoit la création d'une zone pour les activités touristiques et de loisirs sur une superficie de 60 ha, comprenant hôtels de luxe, centres commerciaux et installations sportives. La zone environnante du port n'est pas en reste de cette dynamique de développement. Des programmes de mise à niveau urbaine ont été menés ou sont en cours de réalisation afin de garantir une meilleure intégration du port dans son milieu naturel et urbain. La médina de Tanger, située en amont du port, bénéficie d'un programme visant la restauration et la mise à niveau de ses monuments et de ses quartiers. S'étalant sur la période 2009-2013, ce programme est doté d'une enveloppe de 130 millions de DH.

MAP 11/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeJeu 11 Fév - 8:54

Conjoncture: L'économie nationale se rattrape

C'est ce qui ressort des prévisions de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) qui estime que les données conjoncturelles disponibles attestent la poursuite de l'atténuation du rythme de baisse des activités touchées par la crise (OCP, industrie, tourisme et transferts des MRE). Ce qui permet aux analystes de cette direction de prévoir un maintien de la cadence haussière de l'activité économique au quatrième trimestre 2009. Par conséquent, en dernière analyse, on est en droit, selon eux, de tabler sur la réalisation d'un taux de croissance de 5,3% en 2009. Concrètement, cette prévision s'appuie sur plusieurs indicateurs. Il s'agit en premier lieu de l'impact positif des précipitations abondantes qui se sont traduites par une récolte record de 102 millions de quintaux de céréales, sois le double de la production de l'année précédente. La valeur ajoutée agricole s'en trouve raffermie de 26,9% à fin septembre 2009 par rapport à la même période de l'année 2008. A fin décembre dernier, le volume collecté des céréales a atteint près de 24,3 millions de quintaux composé à hauteur de 98,5% de blé tendre, en progression de 110,7% par rapport au volume collecté à la même période de l'année précédente. Conséquence directe de cette récolte, le volume importé de céréales à fin 2009 a enregistré un repli de 29,4% pour s'établir à 4,3 millions de tonnes contre 6,1 millions de tonnes un an auparavant. Le secteur de la pêche a également contribué à cette dynamique économique. En fait, à fin septembre 2009, le volume des captures de la flotte de la pêche côtière et artisanale a progressé de 11% en glissement annuel. Ce qui a dopé la valeur ajoutée de l'activité de la pêche qui s'est améliorée en terme réel de 9% au terme des trois premiers trimestres de 2009 par rapport à la même période de 2008. Cette tendance haussière s'est poursuivie au quatrième trimestre 2009. En effet, le volume des débarquements de la pêche côtière et artisanale a enregistré une croissance de 18% en glissement annuel pour clôturer l'année sur une progression de 13,2% par rapport à 2008. Certes les activités autres que le secteur primaire n'ont pas progressé au même rythme que celui-ci. Toutefois, les analystes estiment que ces activités n'ont pas démérité vu le contexte difficile marqué par la crise dans lequel elles ont évolué. Ainsi, selon la dernière note de conjoncture de la DPEF, l'activité hors primaire a clôturé le troisième trimestre sur une croissance de 2,5% en glissement annuel après une hausse de 2% au deuxième trimestre. Cette évolution a résulté notamment, explique-t-on, de la bonne tenue des activités financières, des postes et télécommunications et de la branche électricité et eau. Même les activités touchées par la crise dont notamment l'industrie et le tourisme ont réduit leurs pertes dans les derniers mois de l'année écoulée, ce qui leur permet de contribuer à la montée du rythme de progression de l'activité hors primaire. Ainsi, au cours du troisième trimestre 2009, l'indice de la production industrielle a enregistré un léger repli, en glissement annuel, de 0,3% après une baisse de 1% au deuxième trimestre et de 1,6% au premier trimestre. Cette évolution provient en grande partie de la reprise, au troisième trimestre 2009, de la production des industries destinées à l'export.

Baisse de la production industrielle
Au terme des trois premiers trimestres de l'année 2009, la production industrielle, approchée par l'indice de la production industrielle, s'est repliée de 1% en glissement annuel contre une hausse de 4,3% un an auparavant. Cette baise a résulté du fléchissement accusé essentiellement par les indices de production des industries de la cokéfaction et du raffinage, de celles des machines et équipements, de celles du cuir, articles de voyage et chaussures, de celles du textile, de celles de l'automobile et de celles de l'habillement et fourrures respectivement de 18,9%, 12%, 4,4%, 1,1%, 0,4% et 0,2% par rapport à fin septembre 2008.

Le Matin 11/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeMer 10 Fév - 9:34

Conjoncture économique: Croissance molle sur fond d'essoufflement

Même si elle serait d'une assez bonne facture, l'économie nationale pourrait présenter quelques signes d'essoufflement. Les ondes de chocs et les effets persistants de facteurs défavorables liés à la décroissance des économies des pays développés et au rétrécissement des débouchés externes gêneraient les possibilités d'éclaircies pour des pans entiers de l'économie. Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), le rythme d'évolution de l'économie nationale s'est assagi au troisième trimestre 2009, après des signes de relance au deuxième trimestre.

Faisant état de la situation des principaux indicateurs économiques observés au cours du troisième trimestre, estimés pour le quatrième trimestre 2009, et relatant les prévisions pour le premier trimestre 2010, le HCP indique que les faibles performances du secteur secondaire ont continué de fragiliser la croissance économique hors agriculture. Cette dernière s'est établie à 2,6%, en rythme annuel, contre 4,3% une année plus tôt. L'essentiel de cette hausse est attribuable aux services publics, dont la contribution à la croissance économique globale s'est élevée à 0,5 point. Au quatrième trimestre 2009, les activités non agricoles auraient affiché une croissance modérée (+3%), pilotée par l'amélioration de la valeur ajoutée du secteur tertiaire, notamment celle du tourisme et celle des transports. Le repli des activités secondaires, initié à fin 2008, se serait progressivement atténué à fin 2009, compte tenu d'un environnement relativement international plus porteur. L'activité industrielle a enregistré une faible croissance au troisième trimestre 2009 (+0,4%, en variation annuelle). Cette légère amélioration tient aux industries alimentaires qui ont poursuivi leur mouvement ascendant, entamé au deuxième trimestre 2009, et, dans une moindre mesure, à celles du textile et du cuir. A l'inverse, l'activité des autres branches est restée atone, pâtissant d'une demande extérieure peu dynamique, comme en témoigne la baisse de 36,8%, en glissement annuel, des exportations de biens d'équipement. Au quatrième trimestre 2009, l'industrie aurait évolué à un rythme relativement soutenu, mais en deçà des performances moyennes. Les chefs d'entreprises tablent sur une légère amélioration de la production et des ventes, tout en prévoyant une baisse des prix des produits finis. Les signes annonciateurs d'une sortie du ralentissement conjoncturel de l'activité minière, enclenché à la mi-2008, se multiplient depuis la fin du deuxième trimestre 2009. Le redressement de la production des minerais non métalliques, appuyé par une relance de la demande locale des industries de transformation de phosphate, a favorisé, au troisième trimestre 2009, un relèvement de la valeur ajoutée minière de 9,3%, en variation trimestrielle. Néanmoins, cette reprise s'accompagne, encore, d'une amélioration timide de la demande extérieure concernant les produits miniers bruts. En effet, bien que les exportations de phosphate brut soient en hausse de 6,3%, au cours de la même période, elles se situent toujours en dessous de leur niveau moyen des cinq dernières années. Cette tendance se serait poursuivie au quatrième trimestre 2009 en ligne avec le démarrage encore frileux de la demande internationale de fertilisants. Le ralentissement de l'activité de la construction, plus prononcé depuis le début de l'année 2009, s'est accentué au troisième trimestre (-0,1%, en variation annuelle, après 1% au trimestre précédent). Les ventes de ciment se sont infléchies de 0,8% et le rythme de progression des crédits immobiliers a continué à se réduire (+14,5%, à fin septembre 2009, en variation annuelle, soit le taux le plus bas depuis 2004). Les anticipations des entreprises du secteur sont toujours orientées à la baisse, compte tenu de la poursuite du repli de leurs carnets de commandes. L'activité énergétique a, pour sa part, légèrement progressé au troisième trimestre 2009, en phase avec les faibles performances des activités industrielles et de la construction. Depuis fin 2007, sa production n'a pas cessé de décélérer, subissant de plein fouet les fluctuations des prix des matières premières. Il en a résulté une progression des importations des produits énergétiques finis, comme en témoigne, d'ailleurs, le relèvement respectif de 8,7 et 26,7%, en variations trimestrielles, des volumes importés d'électricité et du gasoil et fuel. Au quatrième trimestre 2009, les opérateurs du secteur ont commencé à montrer davantage d'optimisme, notamment au niveau des activités de raffinage, avec un accroissement plus soutenu de la production de gasoil. Toutefois, la valeur ajoutée énergétique, pénalisée par les faibles performances de la production électrique, tarde à marquer des évolutions relativement soutenues. L'activité touristique nationale n'a pas pu conserver, au troisième trimestre 2009, l'évolution positive enregistrée au deuxième trimestre. En effet, tous les indicateurs, corrigés des effets saisonniers, se sont inscrits en baisse suite aux faibles résultats affichés au mois d'août.

Décélération de l'investissement
Le ralentissement de l'investissement productif, attendu après une nette décélération de l'activité industrielle, s'est accentué au cours de la deuxième moitié de 2009. Pâtissant d'une demande extérieure moins vigoureuse, les entreprises du secteur ont fortement réduit leur effort d'équipement, comme en témoigne, d'ailleurs, le recul des approvisionnements en biens d'équipement industriel importés (-15,5% au troisième trimestre 2009, en glissement annuel). De son côté, l'investissement en construction, en décélération depuis la mi-2008, continue de subir de plein fouet la chute des IDE adressés à l'immobilier, ainsi que l'atonie du logement social. Au terme des neuf premiers mois de 2009, la hausse des crédits immobiliers s'est limitée à 14,5%, en glissement annuel, contre 19,4%, à fin juin 2009.

Le Matin 10/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeMer 10 Fév - 9:33

Zone Portuaire: Le renouveau de la ville du Détroit en chantier...

Le projet de qualification de la zone portuaire de Tanger qui sera porté par Abdelouafi Laftit PDG de la société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger Ville, est « primordial pour le devenir de la ville, tant sur le plan urbanistique que touristique ».

L'agence MAP ne s'y est pas trompée quand elle ajoute « cette société a pour ambition de redonner à la cité du Détroit sa place historique au sein des plus grandes cités méditerranéennes et de faire du port de Tanger ville l'un des premiers ports de plaisance et de croisière en Méditerranée». Dans deux ou trois ans Tanger et sa région, tel un papillon sorti de sa chrysalide, renouera avec sa vocation historique et géographique, et deviendra à l'instar de Barcelone ou de Marseille une grande cité méditerranéenne faisant la fierté de la rive sud. A l'heure des grands débats sur la régionalisation, ce grand chantier structurant pour l'avenir du Maroc, on pourra ainsi mesurer le chemin immense, parcouru en une décennie par cette région qui sera érigée en exemple. Grâce à une détermination sans faille du plus haut de l'Etat, à force de volonté, de travaux titanesques, cette région jadis marquée par une profonde léthargie et un fort désamour est devenue une vitrine. Il y a à peine une décennie, Tanger et sa région se conjuguait au passé nostalgique et à la misère marqués par le trafic de drogue, les bidonvilles de Beni Makada et par les pateras qui ont mené des milliers de jeunes vers la mort. Demain, le flux de l'immigration se fera sans doute dans l'autre sens et les jeunes n'auront plus besoin de se glisser sous les camions en partance pour une Europe qui les rejette.. Alors même que leur terre comme l'écrit le poète Boubker el kouche « située au carrefour où la Méditerranée s'unit à l'Atlantique, Tanger a accueilli une multitude de peuples: Phéniciens, Carthaginois, Romains, Espagnols, Arabes, Portugais, Anglais, Français, Italiens, Allemands... En 1492, elle a été une terre d'asile pour les Arabes et les juifs chassés d'Espagne par les Rois catholiques. Quand l'Europe était secouée par les fascismes, elle a été un havre de paix pour bon nombre d'intellectuels, de milliardaires et de courtisanes. Cette cité de rêves a inspiré une multitude d'artistes occidentaux et notamment Alfred Dehodencq, Henri Regnault, Benjamin Constant, Albert Marquet, Cécile Beaton, Claudio Bravo... Elle a inspiré deux géants de la peinture: Eugène Delacroix et Henri Matisse ». Aujourd'hui ce sont les romanciers, les peintres de tous horizons qui s'y installent mais pas seulement. Les opérateurs, les hommes d'affaires, les industriels de Renault, de sociétés aéronautiques, de Yazaki de Fagor s'y suivent prospectant une région qui réunit les avantages des coûts et de logistique L a région est désormais présente dans les sites mondiaux. A coups d'autoroutes, de projets grandioses comme celui de Tanger Med, le plus grand port d'Afrique qui a repositionné le Maroc en Méditerranée, mais aussi du TGV qui mettra Tanger à 2heures de Casablanca, du viaduc, c'est en effet, tout le Nord qui renoue avec sa vocation géographique, celle d'un carrefour stratégique en Afrique, l'Europe, l'Asie et l‘Amérique, celle de la plateforme industrielle ou les projets d'automobiles, d'électronique de textile et d'offshoring foisonnent. Des milliers d'hectares sont en voie d'urbanisation avec la création de nouvelles villes, de nouveaux centres urbains avec leurs bibliothèques, avec des centres de recherche, comme le dernier en date, l'Institut national de la recherche halieutique. Au cœur de la ville, la baie de Tanger avec ses sites magnifiques et avec l'une des plus belles plages du Royaume qui pendant longtemps a accueilli un paquebot en provenance de New York. Paul et Janes Bowles, Truman Capote Jakc Kerouac Bill Burrought Tenesse William et bien sûr Paul Bowles l'avaient tous emprunté. Certains était venus pour un été, il sont restés toute une vie… Aujourd'hui il s'agit en réhabilitant le vieux port, de moderniser et redonner vie au cœur de la ville, de faire revivre la corniche à coups d'infrastructures, d'hôtels, de commerces de services de loisirs, tout en gardant l'âme de la ville et les nombreux lieux de mémoire. Tout cela induit beaucoup d'investissements, de capitaux, d'autorisations. L'un des gages de confiance pour le bon déroulement de ce projet, c'est le choix du PDG de la société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger. Un homme d'une intégrité sans faille, d'une compétence reconnu par tous, il est polytechnicien et lauréat de l'Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris, extrêmement discret, et déjà amèrement regretté par les habitants de Nador.

Le Matin 10/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeMar 9 Fév - 9:31

Zone MENA: Échappatoire chancelante

L'économie mondiale sort aujourd'hui de la crise et les taux de croissance du PIB commencent à remonter. Le dernier rapport de la Banque mondiale signale toutefois que la croissance pourrait ralentir au cours des prochains mois de l'année, du fait que la croissance ne sera plus stimulée par les plans de relance, et qu'il faudra des années pour que l'emploi retrouve son niveau d'avant la crise et que la capacité industrielle disponible soit réintégrée.

Le PIB mondial, qui a diminué de 2,2% en 2009, devrait augmenter de 2,7% en 2010 et de 3,2% en 2011. Le volume du commerce mondial, qui a connu une baisse de 14,4% en 2009, devrait augmenter de 4,3 et 6,2% cette année et en 2011, selon le rapport. Les pays en développement devraient connaître une reprise relativement vigoureuse, avec une augmentation de 5,2% de la croissance du PIB en 2010 et de 5,8% en 2011, contre 1,2% en 2009. Les pays riches, dont le PIB a baissé de 3,3% en 2009, devraient voir leur taux de croissance progresser plus modestement, avec une augmentation prévue de 1,8 et 2,3% en 2010 et 2011. Les effets de la crise dans le monde en développement ont été divers. Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont échappé aux pires effets de la crise. Selon la Banque mondiale, les changements subits qui ont affecté le contexte international ont eu des conséquences néfastes pour les pays en développement de la région Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, mais également contrastées parmi ses pays exportateurs et importateurs de pétrole. La reprise a été hésitante, compte tenu des incertitudes pesant sur la situation financière de plusieurs économies du Conseil de coopération du Golfe, et les pays exportateurs de pétrole ont, quant à eux, vu leur taux de croissance pratiquement amputé de moitié, pour tomber de 2,9% en 2008 à 1,6% en 2009.

Le coût des capitaux
Le rapport estime que des conditions financières internationales très détendues de 2003 à 2007 ont contribué à l'essor qu'a connu, juste avant la crise, le monde en développement, en termes de financement et de croissance. Bénéficiant de capitaux peu chers, les pays en développement ont pu préserver une croissance élevée sans générer une inflation significative. Ces conditions ne pouvaient cependant se maintenir sur le long terme, explique le rapport, et il n'est ni souhaitable ni envisageable de les recréer après la crise. Le coût des capitaux internationaux sera par conséquent plus élevé et les taux d'investissement plus bas au cours des prochaines années que durant la période d'expansion qui a précédé la crise.

Le Matin 09/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeMar 9 Fév - 9:30

PME: Le MICNT se mobilise en régions

En termes de bilan des actions d'appui aux petites et moyennes entreprises (PME) de la région Doukkala-Abda, 33 entreprises ont bénéficié de 41 actions pour un budget de 3,5 MDH : 12% seulement des unités industrielles de la région. C'est peu !

Ce constat, Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, met l'accent sur la nécessité de soutenir, de qualifier et de promouvoir les PME en vue de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans le tissu économique national.

Dysfonctionnements
Les PME, plus 95% des entreprises nationales, pâtissent de la faiblesse des transactions, sont en déphasage par rapport à la dynamique du marché, ont une capacité d'investissement réduite et souffrent de problèmes liés à la bonne gestion et à la maîtrise des nouvelles techniques, a soutenu Chami lors du lancement des travaux des Journées régionales de l'Industrie, vendredi à El Jadida, sous le thème "Compétitivité des PME". Et de préciser que plus de 90% des PME accusent un chiffre d'affaires ne dépassant pas les 50 millions DH. Le tissu de PME est fragile, fragmenté et globalement figé. En vue de pallier ses dysfonctionnements, le gouvernement, en partenariat avec les banques et le secteur privé, a consacré une enveloppe de 2 milliards DH destinée à la mise en œuvre d'un plan d'action visant à renforcer la compétitivité des PME et à assurer leur accompagnement à chaque stade de leur cycle de vie. Par ailleurs, les chantiers initiés par le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) ambitionnent de répondre aux défis de l'entrepreneuriat au Maroc, à travers le soutien des porteurs de projets et des entrepreneurs qui désirent restructurer leurs entreprises, indique le ministre.

Plateformes de rating
Les fonds publics-privés, les programmes "Imtyaz" et "Moussanada", ou encore les plateformes de rating (6 plateformes conventionnées dont 3 opérationnelles), viennent appuyer les entreprises ayant des dysfonctionnements dans leur gestion ou production. L'Etat s'est engagé aussi, conformément au Pacte, à créer quatre cités de PME : elles pourront être déployées au niveau des 16 P2I prévues dans le PNEI comme dans les zones résultantes de la régionalisation du modèle Technopark de Casablanca, un projet lancé dans le cadre de Maroc Numeric 2013. Il est à rappeler que le PNEI s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie dédiée à la modernisation de l'économie marocaine et s'affirme comme une mesure phare pour l'ensemble des investisseurs et acteurs économiques, en apportant la visibilité nécessaire sur ce que sera l'industrie marocaine de demain. Le pacte englobe 111 mesures autour de 3 axes majeurs: Métiers mondiaux du Maroc (MMM), compétitivité des entreprises, gouvernance et exécution. A noter que 12,4 MMDH de fonds sont dédiés à la réalisation des différentes mesures du Pacte, dont 34 % alloués à la formation et aux ressources humaines et 24 % à l'incitation à l'investissement.

Investissements industriels
Avec seulement 4% des établissements industriels, la région Doukkala-Abda se positionne en deuxième place dans l'industrie nationale. C'est le secteur des industries chimiques et parachimiques qui y prédomine dans la majorité des indicateurs économiques. Le climat des affaires est plutôt bon. L'attractivité de la région aux investissements industriels ne cesse de s'accroître, à l'instar de la nouvelle unité du groupe Carbone Lorraine, spécialisée dans les applications du graphite pour les composants électriques et les matériaux de haute technologie, et du nouveau terminal de stockage de gaz liquéfiés (propane et butane) de la filiale gazière d'Akwa, Afriquia Gaz.

Le Matin 09/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeMar 9 Fév - 9:27

Régionalisation avancée: Pour une nouvelle génération des réformes institutionnelles

Le chantier de la régionalisation élargie inaugure une nouvelle génération des réformes institutionnelles qui marqueront la deuxième décennie de la nouvelle ère, a souligné Mohamed Cheikh Biadillah, Secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM). Intervenant lors d'une journée d'étude sur “La solidarité entre les régions et la gestion des ressources”, organisée, dimanche à Errachidia, M. Biadillah a indiqué que ce nouveau chantier exprime la volonté de changement au niveau des modes de gestion de notre espace développemental.

Il s'est également attardé sur la proposition marocaine d'autonomie “qui permettra à nos provinces du sud de jouir d'autonomie, proposition audacieuse de la part du Maroc et qualifiée de sérieuse et crédible de la part de la communauté internationale”. Rappelant le cadre participatif de cette journée d'étude, le secrétaire général du PAM a énuméré certains principes régissant ce chantier, notamment la proximité, la bonne gouvernance, ainsi qu'un découpage administratif riche d'un esprit de lutte contre l'exclusion, la pauvreté, la fragilité et mettant l'élément humain au centre de toutes les politiques sociale, économique et culturelle. M. Biadillah a également mis le doigt sur certaines contraintes entravant l'action régionale, notamment les textes de loi comprenant un dysfonctionnement essentiel entre les représentants de l'Etat et les autorités élues et le découpage administratif basé sur le souci sécuritaire. De son côté, le secrétaire général régional Meknès Tafilalt, Mustapha Merizak a souligné que le changement escompté n'est aucunement technique ni administratif, mais plutôt une option décisive, à même d'améliorer et de moderniser les structures de l'Etat et la mise sur pied d'oeuvre d'un développement intégré. Il a, par la suite exposé les différentes interrogations qui feront l'objet du débat entre les militants du PAM, dont la philosophie de solidarité interrégionale, l'économie régionale et solidaire, les principes juridiques favorisant la solidarité interrégionale, l'objectif étant, selon lui, de consolider le projet de société démocratique et moderne. Cette journée d'étude, qui s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres organisées par le PAM aux niveaux de dix régions, a connu la présence de potentialités académiques polydisciplinaires, dont les universitaires et chercheurs Abdeljalil Baddou, Abdelfettah Ezzine, Abdelkader Echarba, Saidia Berrbila, Omar Chiban et d'autres acteurs politiques et associatifs. Le débat a également porté sur la notion de spécificité en matière de régionalisation, l'harmonisation régionale, les expériences internationales, notamment celles de l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne.

Rencontre sur le projet d'autonomie et la régionalisation avancée
L'Organisation de la jeunesse et l'avenir (OJA) et la jeunesse du Parti de la justice et du développement ont organisé, samedi à Rabat, une rencontre sous le thème : «L'autonomie au Sahara marocain et la régionalisation avancée». Cette rencontre, qui a été animée par le professeur universitaire Mohamed Darif et l'expert en économie Khaled Ben Ali, vise à sensibiliser les jeunes à l'importance du débat sur les perspectives de la régionalisation avancée, que le Maroc compte mettre en œuvre, et laquelle est fondée sur un nouveau concept de gouvernance territoriale qui entre dans le cadre des principes de solidarité entre les régions et de l'unité du pays. S'exprimant à cette occasion, le président de l'OJA, Abdelhamid Assassi, a indiqué que cette rencontre a pour objectif d'enrichir le débat national sur ce nouveau chantier, dans la perspective d'élaborer un modèle de régionalisation avancée propre au Maroc. Il a par ailleurs salué le contenu du discours de S.M. le Roi du 3 janvier dernier qui constitue une grande avancée dans le processus d'édification démocratique, de la consolidation de la décentralisation au Maroc et de la promotion du développement intégré. De son côté, le professeur Darif a estimé que le projet de régionalisation élargie donnera une nouvelle impulsion au développement régional et consolidera la démocratie locale.

MAP 09/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 25 Icon_minitimeLun 8 Fév - 8:56

Sept entreprises marocaines au "TOP 10 des annonceurs plurimédias dans le Maghreb"

Sept entreprises marocaines, dont 4 occupent la tête du classement, figurent au "TOP 10 des annonceurs plurimédias dans le Maghreb" publié, samedi, dans la dernière édition du magazine international +Jeune Afrique+. Le marché publicitaire marocain est "le plus développé" de la région maghrébine avec 398,1 millions d'euros, soit "plus du triple de l'Algérie" où le budget des annonceurs ne dépasse guère les 3,40 euros par habitant. Par contre, les annonceurs marocains consacrent un budget de 12,70 euros par habitant et leurs homologues tunisiens 7,10 euros, précise l'hebdomadaire. Les Télécoms trustent le TOP 10 au Maghreb. Six des huit opérateurs de la région y figurent, dont -et c'est une première- une société tunisienne, ajoute +Jeune Afrique+. Cet essor du marché publicitaire marocain est le résultat de plusieurs circonstances. En effet, "au Maroc, la publicité a pu mûrir grâce à la présence ancienne de nombreuses multinationales et à un secteur audiovisuel libéralisé", fait observer +Jeune Afrique+.

Jeune Afrique

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