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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeVen 6 Aoû 2010 - 9:00

CREDITS A L’ECONOMIE : Accroissement de 13,6% à MAD 645,9 Md à fin juin 2010 comparativement à une année auparavant

Fait : Publication des statistiques de BANK AL MAGHRIB à fin juin 2010.

Analyse : Selon BANK AL MAGHRIB, les crédits à l’économie marquent à fin juin 2010 uneprogression de 13,6% à MAD 645,9 Md comparativement à une année auparavant. Cette évolution est attribuable à l’évolution positive des crédits immobiliers, des crédits à l’équipement et des crédits à la consommation, lesquels affichent des progressions respectives de 11% à MAD 183 Md (dont MAD 117,2 Md de crédits à l’habitat et MAD 65,3 Md de crédits promoteurs), de 23,9% à MAD 130,4 Md et de 16,4% à MAD 31,7 Md.
Pour leur part, et en dépit de la dégradation des conditions de marché, les créances en souffrance limitent leur hausse à 6,9% pour s’établir à MAD 31,6 Md, fixant un taux de contentieux de 4,9% (contre 5,2% à fin 2009).

Conclusion : En dépit d’un contexte de crise économique marqué par une montée des risques, les crédits bancaires poursuivent leur développement au titre du premier semestre 2010, tout en affichant un niveau de contentieux contenu.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 8:54

Investissements et prêts privés étrangers: Tendance fébrile des recettes / Le Matin 05/08/2010

Plombées par le retard accusé par la reprise de l'économie mondiale, les recettes des investissements directs étrangers se situent toujours dans une phase conjoncturelle défavorable. Malgré des tentatives de redressement opérées au premier trimestre 2010, ces mêmes ressources continuent d'afficher un profil bas. A fin juin dernier, les investissements et prêts privés étrangers se sont chiffrés à 10,8 MMDH, en dépréciation de 18,6% par rapport à la même période une année auparavant. Comparativement à la moyenne des premiers semestres des années 2005 à 2009, qui ont atteint 16,5 MMDH, ces recettes auraient ainsi enregistré une baisse de 34,4%. Selon l'Office des changes, la ventilation des investissements et prêts privés étrangers font apparaître une prédominance des investissements directs avec 78,7%, suivis des investissements de portefeuille avec 12,4*% et des prêts privés étrangers avec 8,9%. En dépit de ce reflux, le Royaume figure parmi les pays d'Afrique qui intéressent le plus les investisseurs.

Le Maroc arrive pour l'année 2010, dans le peloton de tête des IDE en Afrique, selon le 20e rapport de la CNUCED sur l'investissement dans le monde. La dernière édition du classement «African countries of the future» classe le Maroc comme troisième destination la plus attractive des IDE en Afrique pour 2009-2010, derrière l'Afrique du Sud et l'Egypte. Les investissements au Maroc concernent les télécoms, l'industrie, l'immobilier et le tourisme. Mais avec la crise financière internationale, ces deux pays se sont montrés plus frileux cette année tout comme les autres investisseurs étrangers. En 2009, les IDE au Maroc ont chuté de 27 %, à 20 MMDH. En 2009, les flux vers l'Afrique du Nord ont eux aussi diminué, bien que les secteurs, plus diversifiés de cette sous-région, aient reçu des investissements étrangers et que les programmes de privatisation aient été poursuivis.

Afin de remédier à cette chute des investissements, l'Agence marocaine de développement des investissements a lancé, le 21 juin 2010, une campagne de communication dans la presse et à la télévision en France et en Espagne afin de courtiser les investisseurs français et espagnols. Les perspectives d'attrait de nouveaux IDE par le Maroc restent liées à l'évolution de l'activité économique et financière au niveau mondial. Si à court terme les conséquences de la crise devraient tirer à la baisse les IDE dans le monde, à moyen terme les perspectives des IDE sont plus difficiles à apprécier, étant donné l'existence de facteurs positifs qui pourraient accélérer la reprise de l'investissement. C'est le cas notamment des opportunités d´investissement provenant du faible prix des actifs et de la restructuration de l´industrie, des ressources financières importantes des pays pétroliers et certains pays émergents ainsi que de l´essor de certains secteurs, comme l'environnement et les énergies renouvelables. Malgré un contexte externe assez perturbé, notamment sur les flux d'IDE, le Maroc pourrait attirer de nouveaux projets. L'engagement des pouvoirs publics, l'amélioration continue du climat des affaires et l'accélération des réformes institutionnelles et sectorielles contribuent à améliorer l'attractivité du Maroc au niveau international.

Repli des avoirs extérieurs nets
A l'issue du premier semestre, les avoirs extérieurs nets se sont établis à 172,9 MMDH, en repli de 10,3%. Ce recul s'explique principalement par la régression de 47,3% des avoirs extérieurs nets des autres institutions de dépôt, combinée à la baisse de 6,9% des avoirs extérieurs nets de Bank Al Maghrib. Au cours de la période allant du 22 au 27 juillet 2010, les avoirs extérieurs nets de Bank Al Maghrib ont augmenté de 1,8 MMDH 1,1%. L'encours de ces avoirs, chiffré à 164,8 MMDH, ressort en baisse de 6,6% par rapport à fin décembre 2009. A fin mai 2010, les réserves de change de Bank Al Maghrib ont représenté 6 mois et demi d'importations de biens et services. Les transferts effectués par les MRE, d'un montant de 20,3 MMDH, ont progressé de 11%. Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint quelque 46,18 MMDH en hausse de 6,1%, alors que les dépenses se sont élevées à 29,8 MMDH en hausse de 18,3%. Les recettes voyages ont atteint à fin juin 2010 quelque 22,7 MMDH, contre 20,6 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 10%.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 8:53

EMPLOI : Quasi-stagnation du taux de chômage

Fait : Publication des statistiques du HCP.

Analyse : Selon le HCP, le taux de chômage s’établit, au terme du deuxième trimestre 2010 à 8,2% au niveau national (12,7% en milieu urbain et 3,3% en milieu rural) contre 8,0% à pareille période de l’année 2009.
Entre le T2 2009 et la même période de 2010, 140 000 postes d’emploi ont été créés suite à la création de 92 000 postes en milieu urbain et de 48 000 postes en milieu rural. Par secteur, le secteur du BTP enregistre la plus importante hausse, soit +11,4% pour 109 000 nouveaux postes. Les secteurs de l’Industrie et des Services affichent, pour leur part, 28 000 (+2,2%) et 92 000 (+2,4%) nouveaux postes respectivement. En revanche, le secteur de l’Agriculture, Forêt & Pêche a connu une perte de 83 000 postes d’emploi (soit -1,9%).

Conclusion : Quasi-stabilisation du taux de chômage au terme du second semestre 2010, attestant des efforts déployés par le Gouvernement pour le maintien de l’emploi dans un contexte économique plutôt fébrile.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 18:13

INVESTISSEMENTS ET PRETS PRIVES ETRANGERS / AVOIRS EXTERIEURS : Baisses à fin juin 2010

Fait : Statistiques de l’Office des Changes à fin juin 2010.

Analyse : Selon l’Office des Changes, les investissements et prêts privés étrangers s’établissent à MAD 10,8 Md à fin juin 2010, en dépréciation de 18,6% par rapport à la même période une année auparavant. Comparativement à la moyenne des premiers semestres des années 2005 à 2009, qui se monte à MAD 16,5 Md, ces recettes enregistrent une diminution de 34,4%.
La ventilation des investissements et prêts privés étrangers laisse apparaître une prédominance des investissements directs avec 78,7%, suivis des investissements de portefeuille avec 12,4*% et des prêts privés étrangers avec 8,9%. Pour leur part, les avoirs extérieurs nets s’établissent au terme du premier semestre 2010 à MAD 172,9 Md, en repli de 10,3%. Ce recul s’explique principalement par la régression de 47,3% des avoirs extérieurs nets des autres institutions de dépôt, combinée à la baisse de 6,9% des avoirs extérieurs nets de Bank Al Maghrib.

Conclusion : Impactés par la baisse des IDE et la persistance du déficit de la Balance Commerciale, les avoirs extérieurs du Maroc ressortent en baisse au terme du premier semestre 2010 dans un contexte international toujours fébrile.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 8:46

L'économie marocaine peut mettre à profit la reprise à l'échelle internationale / Le Matin 02/08/2010

Au plan international, un mouvement de reprise semble certes s'amorcer. Il n'empêche, bien des interrogations persistent sur la pérennité de ce mouvement. Certains aléas liés à la montée du chômage demeurent d'actualité en dépit des mesures adoptées par certains pays en faveur du marché du travail. Les répercussions importantes de la crise financière sur l'activité et l'emploi ont conduit les pouvoirs publics à opter pour une politique fortement contracyclique. Les actions budgétaires entreprises dans ce sens ont porté sur le soutien au pouvoir d'achat et le réaménagement de la fiscalité. Les dernières déclarations gouvernementales sont faites sur un ton rassurant quant à la veille observée pour maintenir le pouvoir d'achat hors d'atteinte des écornifleurs de la spéculation.

Les mesures, bien que perfectibles, considérées comme efficaces, se résument dans la maintenance, grâce aux subventions de la caisse de compensation, des niveaux des prix des produits de base subventionnés, en dépit des augmentations que ceux-ci peuvent subir sur les marchés internationaux. Le gouvernement fait état également des mesures coercitives de contrôle des prix et des dispositions législatives de pilotage, de la liberté des prix et de la concurrence, pour préserver le pouvoir d'achat. En plus des mesures d'urgence visant le soutien des activités sectorielles les plus exposées, la démarche aura été relayée par des actions de politique monétaire plus accommodantes. Depuis son lancement par S.M. le Roi en 2005, le chantier de règne, qu'est l'Initiative nationale pour le développement humain, s'octroie une place de politique privilégiée qui cristallise tous les espoirs de faire du développement local un pilier de l'amélioration des conditions de vie des populations. Cet objectif serait le concours des effets induits par des projets à grande diversification et à forte mobilisation de fonds d'investissement.

Ce qui est de nature à la fois d'assurer un développement harmonieux de toutes les régions du Royaume, mais aussi de garantir une vie décente aux populations vulnérables. En parallèle, le Royaume, sous la conduite éclairée du Souverain, maintient le cap stratégique des grands chantiers structurants. Ces derniers sont régulièrement lancés dans des secteurs couvrant la quasi-totalité des activités formant nomenclature de l'activité socio-économique du Royaume.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 8:37

BALANCE COMMERCIALE: Accroissement de 1,7 points du taux de couverture à 45,9% à fin juin 2010

Fait : Statistiques de l’Office des Changes à fin juin 2010.

Analyse : Au terme du premier semestre 2010, les exportations de marchandises, exprimées en FOB, s’établissent à MAD 66,7 Md, en progression de 16,5% comparativement à la même période une année auparavant. Cette évolution est redevable à la bonification de 78,4% à MAD 15,6 Md des exportations de phosphates et dérivés. Les exportations hors phosphates et dérivés s’améliorent, pour leur part, de 5,3% à MAD 51,0 Md.
De leur côté, les importations de marchandises, exprimées en CAF, se montent à MAD 145,2 Md, en accroissement de 12,3% à fin juin 2010. Par catégorie, les importations de pétrole s’apprécient de 71,2% à MAD 11,9 Md tandis que les importations hors pétrole limitent leur progression à 8,9% pour atteindre MAD 133,2 Md. La Balance Commerciale creuse, ainsi, son déficit à MAD –78,5 Md contre MAD -72,1. En revanche, le taux de couverture s’améliore de 1,7 points à 45,9%.

Conclusion : En dépit d l’alourdissement du déficit de la Balance Commerciale, le taux de couverture ressort en amélioration grâce à l’augmentation considérable des exportations de phosphates et dérivés dans le sillage de la reprise progressive de l’économie mondiale.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeMar 20 Juil 2010 - 8:47

Prévisions économiques : Le gouvernement ne prépare pas un plan d'austérité / Le Matin 19/07/2010

Le ministère de l'Economie et des finances tient un discours rassurant en dépit des critiques formulées de part et d'autre sur les prévisions annoncées pour 2010 et l'an prochain. N'empêche, l'optimisme est allié à la vigilance. Pour le budget 2011, le choix est presque arrêté. Il n'est nullement question de toucher à l'investissement public ou aux engagements fiscaux du gouvernement à l'horizon 2012. L'idée est de chercher des marges de manœuvres pour investir davantage.

Il ne s'agit pas d'un plan d'austérité en vue, tient à souligner le directeur des études et des prévisions financières au ministère de l'Economie et des Finances Mohamed Chafiki. Il sera plutôt procédé à la mise en place de quelques mesures pour la rationalisation des « dépenses improductives » de l'administration, souligne notre interlocuteur. Et de préciser que plusieurs volets seront concernés : le parc automobile, la facture de téléphone, les frais de déplacements… Mais il n'en demeure pas moins que les grands caps sont maintenus. Le gouvernement s'assigne, en fait, pour objectif de poursuivre en 2011 la modernisation lancée dans un certain nombre de secteurs dont l'agriculture, l'industrie, les services, les grandes infrastructures… Et ce, en tant que meilleure réponse contre l'instabilité de la conjoncture internationale. La vigilance reste de mise dans un contexte où le Maroc connaît plus que jamais la juste mesure de ses fragilités, notamment au niveau de l'offre exportable et le déficit de la balance commerciale qui a été amoindri par les capacités d'exportation des services. Notre pays doit moderniser son offre et régler les problématiques de productivité.

La diversification des marchés s'impose. Des potentiels commencent à émerger vers l'Afrique. D'ailleurs, le Maroc gagnerait beaucoup en se tournant vers les pays de ce continent qui ne sont pas tellement touchés par la crise. Il faudra gérer aussi la période de transition et augmenter les parts de marché sur l'Europe qui s'avèrent très réduites et sont essentiellement concentrées sur deux pays. Jusque-là les prévisions du ministère de l'Economie et des finances en période de crise ont attesté de leur véracité malgré la multitude des chiffres opposés annoncés par d'autres organismes nationaux. «Il s'agit d'un réflexe de responsabilité. Pour un ministère de l'Economie et des finances, faire des prévisions très basses peut heurter le bon sens économique », tient à souligner M. Chafiki. Plusieurs facteurs sont tenus en compte avant l'élaboration des projets de loi de finances. Le gouvernement se base essentiellement sur les données objectives de l'économie marocaine qui est tirée par la demande intérieure. Sur les trois dernières années, le Maroc a pu doubler l'enveloppe des investissements publics. Ce qui a eu des retombées positives sur le dynamisme économique et les investissements privés.

En outre, il s'avère de la plus haute importance de raisonner en termes d'impact sur la valeur ajoutée. Selon les données du ministère de l'Economie et des Finances, les secteurs qui ont accusé une baisse en 2009 ne représentent que 6 % de la valeur ajoutée. Ceux qui ont affiché une décélération dans le rythme de croissance représentent pratiquement 66 %. Les secteurs qui ont connu une croissance importante sont de l'ordre de 28 %. Il est à signaler que la valeur ajoutée de la production céréalière sur laquelle repose bon nombre d'analyses tourne autour d'une moyenne de 29 % à 30 % de l'ensemble du secteur. 70 % de la valeur ajoutée de l'agriculture sont représentés par le reste des cultures et de l'élevage.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeMar 20 Juil 2010 - 8:45

La Bancarisation de l'économie marocaine: le chantier ne fait que commencer / Le Matin 19/07/2010

Reflétant le degré de pénétration du système bancaire dans une économie donnée, le taux de bancarisation est un indicateur de mesure du niveau de développement de l'offre des services financiers, et un levier de développement socio-économique indispensable. Il renseigne, comme il dépend du niveau d'instruction d'un pays, de la confiance en l'économie et du degré d'ouverture des mentalités au changement. Au Maroc, ce taux a certes connu une évolution importante eu égard à la conscience prise ces dernières décennies par les pouvoirs publics et les opérateurs financiers œuvrant dans le sens d'une large ouverture du secteur bancaire pour plus de proximité, et pour une meilleure concertation et conformité des pratiques bancaires aux nouvelles normes internationales en la matière. Ce taux a atteint en 2007, 40% grâce notamment à :

- l'accélération de l'implantation bancaire permettant au Maroc de disposer d'un guichet bancaire pour 7.300 habitants ;

- aux efforts d'ordre législatif et réglementaire entrepris ces dernières années par le gouvernement marocain, visant notamment la sensibilisation des populations concernées et des opérateurs financiers aux nouvelles exigences de développement économique et social ;

Dans le même sens, et selon l'index d'inclusion financière (IFI) élaboré par le Conseil pour la recherche en relations économiques internationale qui permet de mesurer le niveau de bancarisation d'une économie, le Maroc a été classé 37e parmi 100 pays retenus en 2008. Il a été classé premier en Afrique et reste toujours considéré comme pays à faible taux d'inclusion financière.
Ce constat est la preuve que le terrain est encore fertile, et qu'il reste beaucoup à faire pour gérer le contexte après crise dans les meilleures conditions d'efficience économique et financière.

Certes, dans le cadre de la stratégie d'inclusion financière menée par le Maroc, on assiste à un renforcement du processus de bancarisation qui selon le Gouverneur de Bank Al Maghrib devrait atteindre les objectifs fixés à fin 2010, soit 50% (y compris Barid Al Maghrib).

Cette tendance sera appelée à persister surtout avec la poursuite des efforts d'amélioration des relations des banques avec leur clientèle notamment avec :
- la définition réglementaire en 2010 des services bancaires gratuits de base ;
- la mise en place d'un indice de prix des services bancaires ;
- l'envoi annuellement à la clientèle d'un relevé de l'ensemble des commissions prélevées ;
- l'exigence de transparence bancaire au niveau des conditions appliquées à la clientèle ;
- la facilité d'accès aux services financiers à une large frange de la population ;
- la mise en place en 2009 d'un dispositif de médiation bancaire destiné à faciliter le règlement à l'amiable des litiges qui surviennent entre les banques et leurs clients dans le cadre de leurs relations d'affaires.

Ces mesures ont été dictées par souci d'efficience du système financier qui ne cessera pas d'être renforcée grâce aux textes de loi adoptés récemment (texte relatif au marché à terme, texte relatif à l'encadrement de programmes de rachat en bourse, texte fixant la nouvelle structure de l'actionnariat de la société gestionnaire de la Bourse de Casablanca et le nouveau texte sur la titrisation).
Par ailleurs, Bank Al Maghrib envisage de réviser son Statut et Loi bancaire, notamment afin d'être dotée d'un mandat en matière de stabilité financière et de renforcer les dispositifs de prévention et de gestion des crises systémiques.

Ces mesures témoignent d'une volonté récurrente et itérative des pouvoirs publics de doter le Maroc d'un dispositif financier moderne et modulable qui allie l'exigence de développement en parfaite adéquation avec les standards et normes internationales à la réalité socio-économique et culturelle locale. Ces efforts ont été couplés avec une volonté de la majorité des grandes banques nationales (Attijariwafa bank, Groupe BP, BMCE bank, SGMB et Barid Al Maghrib etc.) d'élargir leurs réseaux bancaires qui s'est traduite et se traduira davantage par plus de proximité bancaire, plus de concurrence afin de mieux servir l'économie.

Cette évolution impose aux banques le renforcement de leurs compétences et l'adoption de meilleures pratiques en conformité avec les meilleurs standards internationaux. Pour cela, les banques seront amenées à investir sur tous les aspects du métier bancaire (développement de l'offre commerciale, recrutement et formation des salariés, industrialisation de la banque, gestion de la rentabilité du réseau d'agences, pilotage des réseaux dans une vision Groupe, optimisation de la distribution, etc.).

Telle est l'image du futur d'un système bancaire moderne organisé et performant, image qui ne peut être concrétisée et développée que s'il y a une prise de conscience générale non seulement de la part des banquiers, mais aussi des citoyens qui seront à leur tour amenés à revoir leur mode de pensée et à changer leur mentalité afin de s'insérer dans un Maroc moderne, participatif, transparent et doté d'une capacité d'anticipation sur le futur, et où l'informel et l'analphabétisme (freins majeurs à la bancarisation) ne trouve plus leur raison d'être.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 9:25

Conjoncture: Redressement des activités non-agricoles / Le Matin 16/07/2010

La croissance de l'économie nationale en 2010 sera largement conditionnée du côté de l'offre par les résultats positifs de la campagne agricole ainsi que par les performances assez différenciées des activités industrielles, commerciales et de services. Elle sera aussi conditionnée du côté de la demande par le comportement de consommation et d'investissement ainsi que par le programme de politique économique dans ses volets budgétaire, monétaire et financier. Cette perspective globale recouvre cependant des configurations très contrastées entre les secteurs d'activités. Alors que le secteur agricole devrait accuser un net repli par rapport au résultat exceptionnel de l'exercice précédent, les activités secondaires et de services devraient marquer un redressement appréciable de la production et des débouchés. Selon le HCP, la sortie de l'économie marocaine de sa phase de ralentissement conjoncturel se confirme de plus en plus en ce début d'année. Le redressement des activités non-agricoles s'est poursuivi au premier trimestre 2010, avec une croissance de 5,6%, en variation annuelle, après 5,4%, réalisée un trimestre auparavant.

La reprise des activités non-agricoles s'est poursuivie au début de 2010, dans un environnement international de plus en plus favorable. Forte au cours du premier trimestre, en raison de l'effet de base, elle devrait se poursuivre à un rythme moins vif au cours des deuxième et troisième trimestres 2010. « L'activité reposerait, essentiellement, sur le redressement des branches secondaires, notamment les mines ». Selon la note de conjoncture du HCP de ce mois de juillet, l'affermissement conjoncturel des activités minières, à l'oeuvre depuis le deuxième trimestre 2009, se poursuit et ne semble pas manifester des signes d'essoufflement sur le très court terme. La valeur ajoutée du secteur a progressé, au premier trimestre 2010, de 22,8%, en variation trimestrielle, après 22,3% un trimestre auparavant. Cette performance a été impulsée par une demande extérieure en nette expansion, comme en témoigne, d'ailleurs, le relèvement de 12% des volumes expédiés en phosphate brut.

Au deuxième trimestre 2010, les perspectives de croissance du secteur sont toujours orientées à la hausse : les anticipations des entreprises minières concernant la production, corrigées des effets de la saison, dépassent leur niveau moyen des cinq dernières années d'environ 17 points. Cet optimisme, appuyé par les perspectives d'un renforcement probable de l'utilisation mondiale des fertilisants, laisse augurer une poursuite de la dynamique du secteur au cours des deuxième et troisième trimestres 2010. L'activité énergétique s'est, également, accélérée au premier trimestre 2010.

La relance a concerné, essentiellement, la branche électrique, dont la production a progressé de 4,2%, en variation trimestrielle, après 2,9% un trimestre plus tôt. Ce renforcement tient à une amélioration de 8,9% des activités des centrales thermiques à base de carburants. Les unités à base de charbon ont, à l'inverse, réduit leur production de 4,2%, dans un contexte de renchérissement des coûts des matières premières. Au deuxième trimestre 2010, l'effet combiné du renforcement de la production du gasoil 50 ppm et la poursuite de la dynamique des activités des centrales thermiques et hydrauliques devraient maintenir une croissance soutenue de la production énergétique. La valeur ajoutée industrielle, hors raffinage, a progressé, au premier trimestre 2010, de 2,2%, en variation annelle, après avoir crû de 3,6%, un trimestre auparavant. Si l'on exclut les industries chimiques et parachimiques, dont l'activité a été plus dynamique, favorisant une élévation de leur contribution à la croissance du secteur à environ 1 point, les performances des autres industries sont restées en dessous de leurs rythmes tendanciels.

D'après la dernière enquête de conjoncture industrielle, l'indicateur du climat des affaires du secteur, en quasi stagnation par rapport au quatrième trimestre 2009, se situe toujours en dessous de sa moyenne de longue période. Au deuxième trimestre 2010, la valeur ajoutée industrielle se serait, quelque peu, renforcée, en ligne avec des anticipations mieux orientées des entreprises, notamment en ce qui concerne l'évolution de leurs ventes extérieures. Pour leur part, et après s'être redressées à fin 2009, les activités de construction ont connu une décélération au début de 2010. Le ralentissement de l'activité a été particulièrement visible au niveau de l'utilisation des facteurs de production, comme l'atteste la régression des ventes de ciment de 2%, en variation au premier trimestre. L'emploi offert par le secteur a été également réduit de 1,7% au cours de la même période. Au deuxième trimestre 2010, les activités de construction se seraient accélérées, favorisant une hausse de leur valeur ajoutée de 5,1%, en comparaison avec le trimestre qui précède. Cette reprise a été confirmée par les anticipations des professionnels, faisant état d'une amélioration de l'activité tant dans le bâtiment que dans les travaux publics.

Les activités primaires reculent
La valeur ajoutée agricole a continué de décroître au deuxième trimestre de 2010, avec une baisse estimée à 7,1%, en variation annuelle, après une diminution de 8,6% au premier trimestre. Les faibles performances des cultures destinées à l'exportation et le recul des récoltes céréalières et des légumineuses, en comparaison avec la campagne exceptionnelle de 2009, auraient bridé la dynamique de la production végétale, soustrayant près de 8,7 points à sa croissance annuelle. Seules les récoltes des cultures printanières, notamment le maïs et le tournesol, semblent afficher une nette augmentation, les pluies du début de printemps faisant atténuer les incertitudes sur la réalisation de leurs semis. La production animale aurait, pour sa part, évolué à un rythme modéré (4,5%, en variation annuelle). L'effet conjugué de l'amélioration des pâturages et de la détente des prix des aliments de bétail pourrait favoriser un comportement de reconstitution des stocks des éleveurs et induire une réduction des abattages. L'activité de la pêche a continué sur sa relance, entamée au premier trimestre 2009. En variation trimestrielle, l'indice de volume des débarquements côtiers s'est accru de 5,1%, au premier trimestre 2010, profitant d'une amélioration quasi générale de toutes les variétés. Cette performance a profité à l'ensemble des destinations locales, notamment la congélation et les industries de conserve.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeJeu 15 Juil 2010 - 19:47

PROJET DE LOI DE FINANCES 2011 : Des mesures de rigueur en vue

Fait : Tenue de la réunion du Ministre des Finances avec la Commission des Finances et du Développement Economique à la chambre des représentants.

Analyse : Lors de la réunion tenue avec la Commission des Finances et du Développement Economique à la chambre des représentants, le Ministre de l’Economie et des Finances a annoncé certaines mesures de rigueur devant être adoptées dans le cadre du Projet de Loi de Finances -PLF- 2011 portant sur :

La réduction des dépenses de l’administration et des établissements publics, établissant le déficit budgétaire à 3,5% du PIB ;
La maitrise de la masse salariale ;
Le maintien du taux d’inflation à près de 2% ;
Et, la fixation des dépenses de compensation à 2% du PIB.
L’élaboration du Budget de la Loi de Finances devrait également retenir un prix du baril de pétrole à MAD 80.
Par ailleurs, le PLF 2011 devrait se fixer comme principaux objectifs :

L’accélération du rythme de croissance de l’économie marocaine à travers la poursuite des efforts d’investissement du secteur public et des réformes structurelles ;
La facilitation des investissements privés notamment ceux en provenance de l’étranger ;
Le soutien des secteurs sociaux et le renfoncement de la politique de solidarité sociale pour une meilleure répartition des fruits de la croissance à l’échelle territoriale ;
Et, la protection des équilibres de base afin de garantir les conditions adéquates pour le financement de l’économie.
Notons que l’exécution de la loi de Finances, au terme des quatre premiers mois de 2010, s’est soldée par un déficit budgétaire de MAD 12,5 Md, contre un excédent de MAD 7,9 Md à fin avril 2009. Compte tenu de la réduction du stock des arriérés de paiement de M MAD 775 par rapport à décembre 2009, le Trésor a dégagé un besoin de financement de MAD 13,3 Md, contre un excédent de MAD 5,1 Md au cours de la même période de 2009.

Conclusion : Après plusieurs années de politique budgétaire davantage expansionniste que d’habitude, le Gouvernement semble vouloir revenir vers une meilleure maîtrise des dépenses, afin de ne pas mettre en branle les équilibres macroéconomiques dûment rétablis vers la fin des années 90

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeLun 12 Juil 2010 - 10:33

Centre Marocain de Conjoncture: Un taux de croissance de 4,5% pour 2011 / Le Matin 12/07/2010

Le pessimisme du Centre Marocain de Conjoncture (CMC) laisse place à un optimisme mesuré. Si pour 2010, il ne table que sur un taux de croissance de 2,8%, pour 2011, il prévoit une augmentation du produit intérieur brut de 4,5%, en termes réels. Mais avant d'avancer ce chiffre, les analystes du centre tiennent à tirer l'attention sur au moins une chose : « Les principaux contours de l'économie marocaine pour l'année 2011 demeurent encore difficile à prévoir et à cerner avec une marge d'erreur acceptable». Ce n'est pas pour autant qu'ils ne se livrent pas à leur exercice annuel d'anticipations. Datées d'avril 2010 et révélées la semaine précédente, ces anticipations sont « fondées sur une grille d'hypothèses moyennement optimistes, présumant une rupture avec la profonde sérieuse tendance récessive provoquée par la crise ».

La première hypothèse, qualifiée de centrale par le CMC, est «la mise en application de l'initiative volontariste annoncée par le gouvernement pour soutenir l'activité économique et venir en appui et accompagner le secteur privé». Deuxième hypothèse : poursuite de la réalisation des importants chantiers lancés au cours de ces dernières années, dont « l'exécution aura sans nul doute des retombées bénéfiques sur la croissance de l'exercice 2011 ». Troisième hypothèse : «application flexible et accommodante des plans d'austérité échafaudés par les pays développés au début du deuxième trimestre 2011, pour ne pas pénaliser outre mesure le redressement de la conjoncture et le relèvement espéré de la croissance mondiale en 2011».

Opérant dans ces conditions, les secteurs d'activités contribueraient de façon dynamique à la croissance de l'économie nationale. Le secteur agricole est le premier à être mis en exergue par le CMC. Il se trouve qu'il est en train de changer de structure : certaines activités comme l'arboriculture, le maraichage, l'élevage deviennent plus prépondérantes et font diminuer le poids de la céréaliculture. Conséquence : « l'évolution tendancielle de la valeur ajoutée agricole serait de moins en moins erratique et subirait moins la loi des aléas climatiques », croit-on auprès du CMC. Le taux de croissance du secteur agricole pour 2011 serait de 3,5% en termes réels.

Pour les autres secteurs, leurs contributions «seraient d'une assez bonne facture». À commencer par les industries manufacturières, les projections réalisées par le centre font ressortir une tendance légèrement favorable avec une évolution de leur valeur ajoutée de l'ordre de 3,7%. Dans ce cadre, le secteur des bâtiments et travaux publics sort du lot. Il « devrait connaître une accélération plus vive, soit environ 7,6% ». Les multiples chantiers d'infrastructures publiques lancés par les pouvoirs publics sont pour beaucoup de chose. Le secteur des transports et communication devrait aussi, mais dans une moindre mesure, faire preuve d'un dynamisme appréciable. La progression de sa valeur ajoutée en volume s'établirait à 5,8%.

Du côté de la demande globale, ses composantes auraient des comportements appréciables et présenteraient, pour certaines d'entre elles, des évolutions prononcées. La formation brute de capital fixe continuerait sur sa lancée et devrait enregistrer en valeurs nominales un accroissement d'environ 11%. La consommation privée devrait croitre à un rythme soutenu (8,3%) dégageant ainsi une nette amélioration du niveau de vie de l'ordre de 3,5%. Quant à la demande extérieure, elle serait tirée vers le haut par la reprise de la croissance prévu pour l'économie mondiale. L'évolution des exportations de biens et services en valeurs courantes serait de l'ordre de 8,6%.

Croissance en 2010
2010 ne sera pas l'année de l'après crise pour l'économie mondiale. Et ne le sera pas non plus pour l'économie nationale. Dans ses dernières prévisions, le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) table sur un taux de croissance du produit intérieur brut de l'ordre de 2,8% en termes réels, contre 4,9% en 2009. Les facteurs explicatifs sont de différentes natures, mais quatre d'entre eux conditionnent le plus cette décélération. L'effet décalé de la crise mondiale est le premier facteur mis en exergue par le président du CMC, Habib El Malki. Le deuxième facteur à trait à la crise budgétaire et monétaire qui secoue particulièrement des pays européens. «Elle viendrait s'ajouter au catalogue d'incertitudes et de freins qui empêcheraient l'activité économique nationale, du moins pour l'exercice en cours, de retrouver le chemin d'une forte et prometteuse relance». Les deux derniers facteurs cités par H. El Malki sont de nature endogène. Il s'agit d'abord des dégâts causés par les intempéries, notamment durant le mois de février. La campagne agricole n'est pas pour arranger les choses. Elle sera moins bonne comparativement à celle de l'année dernière.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 14 Icon_minitimeLun 12 Juil 2010 - 10:32

Commerce des services: Les recettes voyages en hausse de 10,2% / Le Matin 12/07/2010

Par rapport à la moyenne des cinq premiers mois des années 2005 à 2009, soit 17,79 MMDH, ces recettes sont en hausse de 3,3% ou +591,3 MDH, selon les derniers indicateurs des échanges extérieurs, fournis par l'Office des Changes. Les dépenses voyages se sont accrues de 6,8% ou +199,2 MDH (3,14 MMDH contre 2,94 MMDH). Ce qui s'est traduit par un excédent de la balance voyages de l'ordre de 15,23 MMDH contre +13,73 MMDH à fin mai 2009. Il est à noter que l'activité touristique a bien repris au cours du mois de mai dernier, après avoir marqué le pas durant le mois d'avril. Selon les derniers chiffres fournis par le département du Tourisme et l'Observatoire du secteur, les nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés ont enregistré une hausse à deux chiffres (+12% par rapport à mai 2009), au cours du mois de mai 2010, avec une contribution égale des touristes non-résidents (+13% de nuitées) et des résidents (+12%). De même, le flux des arrivées des touristes aux postes frontières a progressé de 15 % (+13% pour les touristes étrangers et +18% pour les MRE). Cette reprise a bénéficié à presque toutes les villes marocaines, à l'exception des villes de Tétouan et de Ouarzazate qui ont connu des baisses respectives de 7% et 6%.

Cette performance est due notamment aux marchés français (+6%), britannique (+42%), russe (+55%) et hollandais (+32%). L'activité des centres d'appels s'est également bien comportée, générant des recettes en hausse de 24% ou +304,7 MDH, atteignant 1,57 MMDH, contre 1,27 MMDH à fin mai 2009. Les dépenses ont augmenté, quant à elles, de 91,8% ou +31,2 MDH (65,2 MDH contre 34 MDH).

De même, les recettes au titre des services de communication se sont améliorées de 7,4% ou +151,6 MDH (2.2 MMDH contre 2,05 MMDH). Les dépenses ont progressé de 63% ou +99,4 MDH (257,1 MDH contre 157,7 MDH). Par contre, les recettes générées par les services de transport ont accusé une baisse de 2,5% ou -183,4 MDH (7,29 MMDH contre 7,47 MMDH à fin mai 2009). Les dépenses ont progressé de 16,7% ou +1,22 MMDH (8,61 MMDH contre 7,38 MMDH). Ainsi, à fin mai, le commerce des services du Maroc avec le reste du monde dégage un excédent de 14,55 MMDH contre +16,06 MMDH à fin mai 2009. Les recettes ont progressé de 4,6% ou +1,66 MMDH, s'établissant à 37,5 MMDH contre 35,83 MMDH. Les dépenses se sont accrues de 16% ou +3,16 MMDH. Au même titre que les services, les exportations des biens ont progressé. Elles se sont élevées à 53,1 MMDH contre 47,26 MMDH à fin mai 2009, en accroissement de 12,4% ou +5,83 MMDH, alors que les importations ont atteint 117,68 MMDH, contre 106,43 MMDH à fin mai 2009, s'inscrivant en hausse de 10,6% ou +11,25 MMDH. Ce qui s'est traduit par un déficit de 64,58 MMDH et un taux de couverture de 45,1%. Si on rassemble les deux, on trouve que la balance des biens et services laisse apparaître un déficit de 41,19 MMDH et un taux de couverture de 68,7%, au titre des cinq premiers mois de l'année 2010.

Ainsi, les importations au titre des biens et services ont porté sur 131,8 MMDH au lieu de 118,22 MMDH, une année plus tôt, en hausse de 11,5% ou +13,57 MMDH. Les approvisionnements en biens se ont accrus de 10,6% ou +10,41 MMDH (108,86 MMDH contre 98,44 MMDH à fin mai 2009) et les importations de services de 16% ou +3,16 MMDH (22,94 MMDH contre 19,77 MMDH). Pour les exportations de biens et services, elles ont évolué de 9% ou +7.5 MMDH (90,6 MMDH contre 83,1 MMDH à fin mai 2009). Et ce sont les biens qui ont le plus dopé les exportations, avec une progression de 12,4% ou +5,83 MMDH (53,1 MMDH contre 47,26 MMDH), alors que les exportations de services n'ont évolué que de 4,6% ou +1,66 MMDH (37,5 MMDH contre 35,83 MMDH).

Échanges de marchandises par pays

A fin mai 2010, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger se sont chiffrés à 170,79 MMDH contre 153,7 MMDH un an auparavant, en progression de 11,1% ou +17,09 MMDH. L'Europe, avec 102,02 MMDH, participe pour 59,7% dans le total des échanges, suivie de l'Asie (37,52 MMDH ou 22%), de l'Amérique (18,69 MMDH ou 10,9%), de l'Afrique (11,91 MMDH ou 7%) et de l'Océanie (645,9 MDH ou 0,4%). La France occupe le premier rang avec 29,97 MMDH ou 17,5% du total des transactions commerciales du Maroc avec l'étranger : premier client avec 11,69 MMDH ou 22% et premier fournisseur avec 18,28 MMDH ou 15,5%.

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