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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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DaRk-H




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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 27 Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 9:12

OMC: Pour la conclusion du Cycle de Doha

«Le commerce constitue un important vecteur de sortie de crise». Plaidant pour une ouverture effective et mutuellement avantageuse des économies, Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur, estime qu'il est temps de passer à un stade plus avancé dans la libéralisation du commerce mondial pour développer les échanges, et ce en traduisant les engagements politiques des uns et des autres en « actions concrètes permettant de conclure les travaux du Cycle de Doha ». Selon l'OMC, une conclusion du Cycle de Doha apporterait pourtant un «paquet de relance» mondiale qui ne coûterait pas un centime aux budgets publiques déjà sous pression, alors que le commerce mondial devrait baisser cette année de plus de 10%. Les gains d'un accord sur les dossiers agricoles et industriels pourraient atteindre, selon l'OMC, plus de 150 milliards de dollars par an. Lors de la conférence ministérielle de l'OMC tenue en début de semaine à Genève, M.Maâzouz a indiqué que la sortie de la crise est un chemin qui ne peut être pris que dans le cadre d'actions collectives à mener aux niveaux régional et international. De la sorte, l'on parviendra à consolider l'ouverture et la prévisibilité du système commercial multilatéral sur des bases non discriminatoires et transparentes de façon à consacrer un ‘'Traitement spécial et différencié'' en faveur des pays du Sud et notamment ceux d'Afrique, et renforcer ainsi leur intégration à l'économie mondiale. Faisant remarquer «la haute importance» des discussions portant sur la libéralisation du commerce des produits et des services ainsi que les avantages de la facilitation des échanges, le ministre a fait valoir que d'autres thématiques méritent également d'être prises en considération, citant en particulier la protection des indications géographiques, les questions du coton et de la banane et les subventions aux pêcheries. Pour ce dernier secteur, il est nécessaire de garantir une exploitation durable des ressources halieutiques, tout en introduisant des flexibilités au profit de la pêche artisanale dans le cadre d'un traitement spécial et différencié, avec pour objectif de tenir compte du rôle que cette activité joue en matière de lutte contre la pauvreté et la promotion de la sécurité alimentaire, notamment dans les régions qui en dépendent. Le Maroc estime que le rôle de l'OMC peut prendre davantage d'importance, non seulement en tant que forum de négociations mais également en tant que garant de la mise en oeuvre des accords commerciaux conclus. Qui plus est, l'organisation est aussi appelée à consolider ses programmes d'assistance technique à travers l'initiative de l'aide pour le commerce, notamment sous forme d'appui aux stratégies nationales de développement économique et social par le commerce. Les pays émergents et en développement, devenus ces dernières années les meilleurs avocats de la libéralisation des échanges après s'en être beaucoup méfiés, entendent néanmoins aller de l'avant. Echaudés par la paralysie des négociations sur le cycle de libéralisation des échanges, vingt-deux d'entre eux, dont le Maroc, ont ainsi signé un accord de libéralisation de leur commerce. Ils se sont engagés à réduire d'au moins 20% de leurs lignes tarifaires. Ils acceptent de prendre des engagements sur au moins 70% de leurs lignes tarifaires passibles de droits de douane. Ils proposeront, au plus tard fin mai 2010, leurs offres sous forme de listes préliminaires de concessions tarifaires et notifieront d'ici fin septembre leurs listes finalisées. Cet accord, qui n'est pas compris dans le Cycle de Doha entamé en 2001 au Qatar et qui piétine depuis en raison des oppositions Nord-Sud, illustre l'essor des relations bilatérales et régionales pour pallier l'absence d'un document multilatéral. De fait, les Accords commerciaux régionaux (ACR) sont devenus ces dernières années un élément dominant du système commercial multilatéral, reconnaît l'OMC. Le gendarme du commerce mondial relève ainsi qu'entre juin et octobre, pas moins de 10 nouveaux accords commerciaux régionaux lui ont été notifiés. Au total, il existe actuellement, selon l'OMC, «près de 400 accords (de ce type) qu'il est prévu d'appliquer d'ici 2010». Parmi ces accords régionaux, 90% sont des Accords de libre-échange (ALE) et des accords de portée partielle, tandis que les unions douanières ne comptent que pour 10%. Pour le cas du Royaume, un important maillage d'accords de libre-échange a été développé, visant aussi bien à approfondir l'ancrage du Maroc à son voisinage immédiat qu'à renforcer ses liens économiques avec les deux principales locomotives de l'économie mondiale.

Le Maroc signe l'''EnACT''

Le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, a signé avec Patricia Francis, directrice du Centre du commerce international (CCI) un accord de coopération pour la mise en oeuvre au Maroc du programme de renforcement des capacités commerciales des pays arabes (EnACT). EnACT» , rappelle l'agence MAP, est un programme régional d'assistance technique, financé par l'Agence gouvernementale canadienne de développement international (ACDI) et mis en oeuvre par le CCI, agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et des Nations unies. Le budget global du programme est doté de 8, 44 millions de dollars, dont une enveloppe allouée au Maroc qui s'élève à 1,6 millions. Au Maroc, l'»EnACT» soutient les actions des plans de développement sectoriel du gouvernement et des intervenants dans le domaine du secteur du commerce extérieur notamment pour le développement des exportations, la promotion de l'investissement et de la compétitivité des entreprises exportatrices, favorisant l'emploi des jeunes. L'«EnACT» sera, d'autre part, un complément des programmes de renforcement des capacités commerciales des partenaires du Maroc pour ce qui est de l'intégration régionale avec les autres membres de ce groupement. Il a, par ailleurs, pour stratégie d'harmoniser les démarches d'intégration de ces pays dans le système commercial (SCM) et de promouvoir l'échéance d'expériences dans les secteurs de développement du commerce extérieur.

Le Matin 04/12/2009
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DaRk-H




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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 27 Icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 10:12

Journées économiques de Chaouia-Ouardigha: Partenariats pour des projets porteurs

En marge de la 4e édition des journées économiques organisées cette année à Settat, par le Centre régional d'investissement, sous le thème : «Les pôles de compétitivité au service de la dynamique territoriale», deux conventions de coopération entre la Région Chaouia-Ouardigha et la Région Champagne-Ardennes et une autre entre l'Université Hassan 1er de Settat et la Chambre française de commerce et d'industrie au Maroc. La première consiste en la mise en œuvre d'une coopération dans les domaines de l'agriculture, de l'environnement, du territoire, du tourisme, de l'enseignement supérieur, de la recherche et des nouvelles technologies, du développement économique, social, culturel et sportif ainsi que de la coopération institutionnelle. Quant à la deuxième convention, elle vise notamment la collaboration en matière d'élaboration et de mise en œuvre de modules et de filières de formation et l'accompagnement des porteurs de projets candidats à la «filière» Innovation Entreprendre Maroc (FIEM)», l'organisation de séminaires, colloques, concours, congrès et ateliers dans des domaines d'intérêts communs et l'échange naturel d'expertise, de documentation et d'information. Cette édition qui s'est caractérisée par la présente d'une forte délégation française de la Région Champagne-Ardennes, et des Espagnols initiateurs du projet Ditema a été l'occasion pour Mohamed Sabri, wali par intérim de la Région Chaouia-Ouardigha et gouverneur de la province de Khouribga de souligner à l'ouverture de ces journées , que cette 4e édition doit mettre en exergue le rôle des pôles de compétitivité au niveau des régions en tant que nouvelle forme de gestion régionale qui s'appuie notamment sur les moyens et les potentialités disponibles, ainsi que le partenariat entre opérateurs et acteurs locaux. M. Sabri a également souligné la nécessité de sensibiliser le tissu entrepreneurial et les institutionnels quant aux rôles qu'ils sont appelés à jouer pour impulser et accompagner la dynamique de développement régional. Il a, en outre, fait savoir que la région de Chaouia-Ouardigha œuvre à l'élaboration d'une stratégie de développement régional allant jusqu'à 2015, à même de définir ses potentialités économiques et ses opportunités d'investissement ainsi que de proposer un plan d'action ambitieux à moyen et long terme. Pour sa part, Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, a mis l'accent sur la dynamisme que connaît, citant le méga-projet DITEMA qui représente, selon le ministre, une forme de déclinaison du concept initié dans ce sens. Ce projet illustre la parfaite symbiose entre les partenaires marocains et espagnols. Auparavant, M. Chami a indiqué que le pacte émergence territoriale, qui consiste à mettre en place des plates-formes industrielles intégrées qui sont appelées a migré dans l'avenir dans des pôles de compétitivités, doit associer les universités, les Centres de recherches, les acteurs économiques…soulignant que la régionalisation est un facteur essentiel dans le succès des politiques économiques nationales. A souligner que la première journée a été caractérisée par un débat fort animé autour des thèmes : «Les pôles de compétitivités : le modèle européen», «Les pôles de compétitivités : en France l'expérience de la région Champagne-Ardennes», «Le modèle Wallon de développement des pôles de compétitivité (en Belgique)», «Les dynamiques territoriales et compétitivités économiques en Roumanie» et «Les pôles et clusters au Maghreb». Des exposés ont été faits par les participants, notamment sur «Les pôles de compétitivité : quelle vision de développement au Maroc?», «Quelle stratégie de mise en œuvre préconisée par le schéma national d'aménagement du territoire?», «Quels sont les champs d'intervention des régions pour accompagner l'émergence et le développement des pôles de compétitivité?» et Chaouia-Ouardigha: l'image d'une dynamique territoriale.

Conventions entre des institutions marocaines et françaises
Deux conventions de partenariat ont été signées, mardi à Settat, entre l'Université Hassan 1er de Settat et la Chambre française de commerce et d'industrie au Maroc d'une part, et la Région Chaouia-Ouardigha et la Région de Champagne-Ardennes (nord-est de la France) d'autre part. En vertu de la 1re convention, les deux parties s'engagent à renforcer leur coopération dans les domaines de l'éducation et de la formation et le soutien des investisseurs, outre l'organisation de conférences, de rencontres et d'ateliers sur des questions d'intérêt commun. La seconde convention entre la Région Chaouia-Ouardigha et la Région de Champagne-Ardennes vise à renforcer le partenariat entre les deux parties en matière agricole, d'aménagement du territoire, du tourisme, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique, des nouvelles technologies et du développement social, culturel et sportif. La région française de Champagne-Ardennes est l'invitée d'honneur de cette édition.

Le Matin 03/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 27 Icon_minitimeVen 31 Juil 2009 - 0:02

Recul du chômage, hausse de l’emploi précaire
Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 27 2_94774


























· L’agriculture a tiré les chiffres du chômage vers le bas


· 2/3 de la population active sont sans qualification



C’EST exceptionnel, vu la conjoncture économique. Le taux de chômage au deuxième trimestre est à 8% contre 9,1% au cours de la même période de l’année dernière. Et ce, même si le phénomène reste surtout urbain puisque le taux de chômage dans les villes dépasse le niveau national de 4,6 points.
Pour ce trimestre, la «bonne tenue» du chômage au niveau national est attribuée en grande partie à l’agriculture, forêt et pêche. Un secteur sur lequel il faut capitaliser avec la mise en place du Plan Vert qui s’est fixé pour objectif sa modernisation et l’amélioration de sa compétitivité. D’autant qu’aujourd’hui, les emplois qui y sont créés ne sont pas à forte valeur ajoutée et restent pour la plupart saisonniers et précaires.
A elle seule, la branche agriculture, forêt et pêche a créé 196.000 postes de travail dont 176.000 dans les campagnes. Le BTP et les services ont également embauché du monde, mais dans des proportions moindres que les années précédentes. Dans ces deux branches, l’on constate un ralentissement par rapport aux trois dernières années. Dans le BTP, le Haut commissariat au Plan a recensé 40.000 nouveaux emplois dont 32.000 dans les villes. Nous sommes loin de la moyenne annuelle de 92.000 postes enregistrée ces trois dernières années. Idem pour les services qui ont créé 11.000 postes contre une moyenne annuelle de 132.000 au cours des trois dernières années.
Les pertes d’emploi ont été surtout constatées dans l’industrie y compris l’artisanat avec 7.000 emplois en moins au niveau national. Celles-ci sont plus prononcées dans le rural avec la disparition de 30.000 emplois.
Ahmed Lahlimi, Haut commissaire au Plan, qui a animé une conférence de presse lundi 27 juillet sur ce sujet, explique que des variations importantes en matière de création d’emploi ont été constatées en milieu urbain. Les statistiques confirment la crise dans les industries du textile, de l’habillement, du cuir et de la chaussure. En tout cas, 24.000 emplois y ont disparu. Dans le «transport, entrepôt et communication», les pertes se chiffrent à 25.000 postes de travail alors qu’elles se sont établies à 8.000 dans les industries alimentaires et de boissons et à 1.000 dans les industries extractives.
Durant ce trimestre, l’on constate une légère hausse de l’auto-emploi. Une rubrique qui englobe les indépendants sans pour autant qu’ils ne relèvent du secteur formel. Ce qui renvoie encore une fois à la précarité des emplois créés.
Autre constat, les jeunes âgés de 15 à 24 ans et les diplômés ont toujours du mal sur le marché du travail. Le taux de chômage de ces deux catégories dépasse la moyenne nationale de plus de 7 points. Une surqualification par rapport à l’offre de travail ou l’absence de qualification faute d’une formation adéquate expliqueraient ce phénomène.
Le HCP a effectué une comparaison entre le niveau de qualification de la population active entre 1999 et 2008. Il relève que la part des actifs sans qualification reste prépondérante. Elle représente 64,8% de la population active en 2008 contre 69,6% en 1999. Ce qui remet la problématique de la formation encore une fois sur le tapis. C’est même une urgence, l’après-crise devant se caractériser, selon Lahlimi, par l’émergence de nouvelles sources de concurrence, notamment dans les technologies et les produits propres. Or, jusqu’à présent, la réforme de l’enseignement a du mal à se mettre en place. Le rapport préliminaire du Conseil supérieur de l’enseignement sur l’évaluation des acquis a rendu compte de l’étendue des lacunes (cf. L’Economiste du 9 mars 2009).
Le HCP relève aussi que le chômage reste prépondérant chez les jeunes et note une relative faiblesse de la compétitivité des diplômes. En tout cas, même s’ils ont réduit leur taux de chômage, ceux qui ont un niveau d’études supérieures ont toujours du mal à trouver un emploi: le taux de chômage des diplômés du supérieur est de 19,5% en 2008 contre 27,6% en 1999. En revanche, le niveau de chômage de ceux qui ont un niveau d’instruction moyen s’est établi à 18% en 2008 contre 26,9% en 1999.
Sur ces dix dernières années, ce sont surtout les services qui ont créé le plus d’emplois, soit 8,5 fois plus que l’agriculture dont la contribution a baissé de 5,3 points. Le salariat a également augmenté gagnant trois points entre 1999 et 2008 alors que le travail familial a baissé de 6 points. Quant au sous-emploi, il a baissé de 5 points. Il s’agit des postes occupés par des personnes souvent surqualifiées.

K. M.
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moha

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 27 Icon_minitimeLun 1 Déc 2008 - 10:39

VUE D’ENSEMBLE


Au cours du mois d’octobre, l’économie mondiale a été marquée par la poursuite des
perturbations sur les places financières internationales ainsi que les interventions des
gouvernements et les mesures adoptées par les grandes banques centrales en vue de tenter
d’atténuer les tensions sur les marchés financiers. Ces dernières sont amplifiées par la
propagation de la crise financière à la sphère réelle et par la grande ampleur confirmée de la
récession dans les pays développés.
Les dernières projections publiées le 6 novembre 2008 par le FMI font ainsi état d’une révision à
la baisse du PIB mondial à 3,7% en 2008 et à 2,2% en 2009, au lieu de 3,9% et 3% prévus dans
ses précédentes estimations d’octobre 2008. Dans les pays développés, les prévisions de la
croissance s’établissent à 1,4% et -0,3% respectivement en 2008 en 2009. La croissance du PIB
américain se situerait à 1,4% en 2008 et -0,7% en 2009, au lieu de 1,6% et 0,1% prévus
précédemment. Dans la zone euro, la croissance serait de 1,2% en 2008 et de -0,5% en 2009,
après 1,3% et 0,2%. Pour les économies émergentes, les prévisions du FMI font ressortir un taux
de croissance prévisionnel de 6,6% en 2008 et de 5,1% en 2009.
Les derniers indicateurs de la conjoncture économique au troisième trimestre 2008 aux Etats-
Unis, corroborent cette évaluation avec un recul du PIB de 0,3% en rythme annuel, après une
hausse de 2,8% le trimestre précédent. Cette contraction de la croissance a résulté d’une baisse
des dépenses de consommation et des achats de biens durables et non durables ainsi que de la
chute accentuée des investissements résidentiels privés.
Selon les dernières données publiées par Eurostat, la zone euro a aussi connu au troisième
trimestre 2008 une contraction du PIB de 0,2%, chiffre identique à celui enregistré au trimestre
précédent. Parmi les principales économies de la zone, l’Allemagne et l’Italie ont observé un
recul de leur PIB de 0,5% durant cette période, après des retraits au deuxième trimestre. La
France a en revanche affiché une légère progression du PIB de l’ordre de 0,1%, après une baisse
de 0,3% au trimestre précédent
Les données les plus récentes relatives à l’évolution de l’Indice des Prix à la Consommation
Harmonisé global de la zone euro montrent une poursuite du ralentissement de l’inflation en
octobre 2008 à 3,2% en rythme annuel après un taux de 3,6% le mois précédent, selon des
données préliminaires publiées par Eurostat.


Sur la base des dernières prévisions du FMI, l’inflation globale dans les pays avancés devrait
décroître en deçà de 1,5% d’ici la fin de 2009. Dans les pays émergents, l’inflation devrait se
modérer, quoique de manière plus lente. Néanmoins, dans certains de ces pays, les risques
inflationnistes demeurent présents. Ils découlent des prix toujours élevés des matières premières
ainsi que des pressions constantes sur les conditions locales de l’offre qui affectent les
revendications salariales et les anticipations inflationnistes.
En matière de politique monétaire, la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne
et la Banque d’Angleterre ont réduit de 50 points de base le 8 octobre 2008 leurs taux directeurs
ramenés respectivement à 1,50%, 3,75% et 4,50%. La Réserve fédérale a, une nouvelle fois,
abaissé son taux directeur d’un demi-point à 1%, le 30 octobre 2008. Au début novembre 2008,
la Banque d’Angleterre a réduit de nouveau son taux directeur de 1,5 point, ramené à 3%. La
Banque centrale européenne a quant à elle, ramené son taux directeur à 3,25%, soit une baisse
d’un demi-point.

Après les Etats-Unis et les pays européens, les économies émergentes européennes (Islande,
Ukraine, Hongrie), à leur tour, ont été durement affectées par la crise et le Fonds Monétaire
International a été sollicité afin d’accorder une aide d’urgence à ces pays.
Dans ce contexte marqué par un ralentissement important de l’activité économique, les cours du
pétrole ont accusé, en octobre 2008, d’un mois à l’autre un repli de 26,8%, pour atteindre 72,7
dollars le baril. Les cours du blé ont atteint 237 dollars la tonne, en baisse de 19,9%. Enfin, les
prix internationaux du sucre ont enregistré la même tendance, fléchissant de 16,4% et
s’établissant à 11,7 dollars la livre au lieu de 14 dollars.
Au niveau national, s’agissant de la production agricole, les pluies importantes et bien réparties
sur l’ensemble du territoire national, recueillies jusqu’à fin octobre 2008, devraient avoir un
impact positif sur le déroulement de la campagne agricole 2008-2009, notamment le
développement des cultures végétales, l’amélioration du niveau des réserves des barrages à usage
agricole ainsi que l’amélioration des parcours.
En ce qui concerne l’activité dans le secteur secondaire, les résultats de l’enquête mensuelle de
conjoncture dans l’industrie de Bank Al-Maghrib relative au mois de septembre révèlent une
stabilité de la production par rapport au mois précédent. Le taux d’utilisation des capacités de
production est resté stable à 70%, d’un mois à l’autre. Hors raffinage, ce taux a enregistré une
hausse de 1 point de pourcentage pour s’établir à 72%. Enfin, le niveau actuel des commandes
globales est jugé quasi-normal, tandis que celui des stocks de produits finis demeure supérieur à
son niveau habituel. Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une diminution de
l’activité industrielle, suite à une baisse anticipée des industries chimiques et para chimiques. En
outre, il ressort de l’enquête un renforcement du dynamisme du secteur du bâtiment et travaux
publics, qui est confirmé par une hausse de l’ordre de 12% des ventes de ciment à fin septembre
par rapport à la même période de l’année précédente.

En matière d’emploi, le troisième trimestre de l’année 2008 a été caractérisé par une création
nette d’emplois qui a atteint 145.000 postes contre 111.000 emplois durant la même période de
l’année précédente. Malgré une légère baisse du taux d’activité, le taux de chômage national a
connu une stagnation autour de 9,9% entre les troisièmes trimestres 2007 et 2008. Ceci recouvre
un recul du taux de chômage en milieu urbain de 15,9% à 15,5% et une augmentation du taux de
chômage rural de 3,5% à 3,9%. Au niveau sectoriel, l’emploi agricole a subi une perte d’emploi,
estimée à 29.000 consécutivement à la fin de la campagne agricole. En revanche, les principaux
pourvoyeurs d’emploi ont été les secteurs du BTP et des services, avec une création nette
d’emploi consécutive de 11.000 et 9.000 postes.

Sur le plan des échanges avec l’extérieur, le déficit commercial s’est élevé, au terme des neuf
premiers mois de 2008, à 122,4 milliards de dirhams et s’est creusé de 29,7% en glissement
annuel. Les importations se sont accrues de 32,1% (ou 59,6 milliards de dirhams) sous l’effet
essentiellement de l’alourdissement de la facture énergétique ainsi que de l’augmentation des
achats hors produits énergétiques surtout ceux de biens d’équipement, de produits bruts et de
demi-produits. Pour leur part, les exportations ont enregistré une expansion de 34,6% (ou 31,6
milliards de dirhams) portées principalement par l’accroissement des ventes de phosphates et
dérivés qui ont triplé en valeur suite au renchérissement de leur cours à l’échelle internationale,
les quantités ayant diminué.
S’agissant des recettes de voyages elles ont accusé un recul de 0,7%. Les transferts des marocains
résidant à l’étranger ont augmenté, quant à eux, de 1,5%. Enfin, les investissements et prêts
privés étrangers ont dégagé une entrée nette de 13,9 milliards de dirhams.
5
Au niveau des finances publiques, la situation des charges et ressources du Trésor à fin septembre
2008 a fait ressortir un excédent budgétaire de 10,5 milliards au lieu de 5,7 milliards à la même
date de l’année précédente. Cette amélioration a résulté d’une progression de 26,4% des recettes
fiscales, attribuable principalement à la hausse des recettes de l’impôt sur les sociétés et de la taxe
sur la valeur ajoutée. En regard, les dépenses courantes se sont accrues à un rythme moins rapide
de 16,7%, et ce en dépit de la hausse des charges de compensation et des dépenses d’équipement.
A cet effet, l’excédent de caisse s’est établi à 16,2 milliards au lieu de 4,4 milliards un an
auparavant.

Pour ce qui est des conditions monétaires, la baisse des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib
a accentué le besoin de refinancement des banques, le portant, en octobre 2008, à 11,8 milliards de
dirhams en moyenne des fins de semaines, contre 8,4 milliards un mois auparavant. Ainsi, les
interventions de la Banque à travers les avances à 7 jours sur appel d’offres, visant à atténuer les
tensions sur le marché interbancaire, se sont élevées, en moyenne des fins de semaines, à 11,8
milliards de dirhams, après 8 milliards injectés en septembre.
Suite à la décision du Conseil de la Banque du 23 septembre 2008 d’augmenter le taux directeur de
25 point de base, le taux interbancaire s’est établi en moyenne à 3,59% en octobre 2008, contre
3,37% le mois précédent. De même, les taux des bons du Trésor à court à terme, influencés pas
les conditions sur le marché interbancaire, se sont inscrits en hausse de 25, 37 et 30 points de base
pour les bons à 13, 26 et 52 semaines respectivement. S’agissant des taux créditeurs, la
rémunération des dépôts à 6 et 12 mois a augmenté de 5 points de base pour atteindre 3,76% en
septembre 2008, après la forte baisse enregistrée le mois précédent.
Au niveau des taux débiteurs, les résultats préliminaires pour le deuxième trimestre 2008 de
l’enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques indiquent un ajustement à la baisse du taux
moyen pondéré du crédit bancaire, après la hausse observée au premier trimestre. Cette évolution
a résulté principalement du recul des taux assortissant les facilités de trésorerie accordées aux
entreprises. Ceux des crédits à l’équipement ont marqué une hausse, tandis que les taux des crédits
à la consommation ont eu tendance à se stabiliser à un niveau historiquement faible mais supérieur
à ceux appliqués aux autres catégories.

Les données arrêtées à fin septembre 2008 confirment la modération du rythme de la croissance
annuelle de la masse monétaire, revenu à 12,2% contre 13,4% en moyenne lors des huit premiers
mois de l’année, ce qui a davantage réduit l’ampleur de l’excédent monétaire. Ce ralentissement
traduit essentiellement celui de la monnaie scripturale et semble refléter des réaménagements des
portefeuilles des agents non financiers vers les dépôts à terme et les titres des OPCVM
monétaires.

L’évolution monétaire du mois de septembre a été particulièrement impactée par le fléchissement
des avoirs extérieurs nets tant de Bank Al-Maghrib que des banques. Il est à noter que la baisse
constatée au niveau des avoirs extérieurs des banques s’est accompagnée d’un mouvement
important d’achats de devises auprès de la banque centrale au cours de cette période. Celui-ci
semble être lié à l’accroissement des règlements au titre des importations. Pour ce qui est du crédit
bancaire, sa dynamique demeure soutenue, alimentée principalement par les concours alloués aux
entreprises. Pour leur part, les agrégats de placements liquides ont enregistré en septembre une
progression de 4,5% en rythme annuel. Leur comportement a été marqué par le renforcement des
titres des OPCVM monétaires qui a compensé la baisse des autres catégories.

Quant à l’activité sur le marché financier, bien que leur baisse ait été moins marquée qu’en
septembre, les indicateurs boursiers ont poursuivi leur fléchissement en octobre. Les indices
MASI et MADEX ont ainsi accusé un recul de 4,1%, ramenant leur contre-performance depuis
le début de l’année à respectivement à 5,7% et 6%. La tendance à la baisse enregistrée
récemment par la Bourse de Casablanca correspond à un mouvement de correction du marché
lié à des niveaux de valorisation des titres cotés jugés excessivement élevés par rapport à leurs
fondamentaux réels. Pour sa part, l’actif net des OPCVM a connu une hausse de 7,9% durant le
mois précédent pour atteindre 157 milliards de dirhams.


Au cours du mois d’octobre 2008, l’indice du coût de la vie a régressé de 0,1% après s’être
apprécié de 0,5% le mois précédent. Cette évolution reflète une baisse des prix des produits frais
et de ceux des produits alimentaires de base, contribuant conjointement et négativement à
hauteur de 0,2 point de pourcentage à l’inflation globale. Il en va de même pour l’indice de
l’inflation sous-jacente, qui a fléchi de 0,1% après avoir progressé de 0,2% le mois précédent.
En glissement annuel, l’inflation s’est inscrite en hausse de 3,5% après celle de 3,9% en
septembre. Ce ralentissement est le résultat du recul du rythme d’accroissement de l’indice des
prix des produits frais. Pour sa part, l’inflation sous-jacente n’a ralenti que légèrement de 3,5% à
3,4%, en raison de l’évolution de l’indice des prix des produits alimentaires de base qui a
progressé au même taux annuel de 10,2% enregistré le mois précédent. Ce mouvement recouvre
également une hausse des tarifs de certains services, à savoir, l’habitation, le transport en
commun et communication et les autres biens et services.
Au vu des données du mois de septembre, le ralentissement du rythme annuel de progression
des prix à la production industrielle se poursuit, s’établissant à 22,5% au lieu de 27,1% en août,
consécutivement à la baisse du taux annuel de variation de l’indice des prix dans la branche
cokéfaction et raffinage de 53,2% à 45,1%. Hors raffinage et cokéfaction, le taux
d’accroissement de l’indice des prix des industries manufacturières s’est réduit, revenant de
17,4% à 14,4%, en raison de l’effet conjugué de la baisse du taux de progression des prix dans la
branche « industrie alimentaire » et de la décélération des coûts de production dans l’industrie
chimique. Cette évolution reflète l’atténuation des tensions sur les cours des principales matières
premières alimentaires et énergétiques, consécutivement à la contraction de la demande
mondiale.

Par ailleurs, en dépit du fait que les variations des prix à l’import demeurent élevées, elles ont
affiché une certaine stabilisation. Sur la base des dernières données disponibles, l’indice des prix
à l’import (IPM) hors énergie s’est inscrit en hausse de 51%, en glissement annuel en juillet, soit
le même rythme que le mois précédent. En outre, l’analyse de l’évolution de l’IPM par type de
produits laisse apparaître une poursuite du mouvement de décélération, surtout au niveau des
produits alimentaires et de certains minerais.
7


Rapport BANK AL MAGHRIB 11/2008

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 27 Icon_minitimeLun 17 Nov 2008 - 18:14


16.11.08 à 19:23

Le Ministre de l'économie et des finances, Salaheddine Mezouar. / DR analyse, mezouar, conférence, économique, annuelle, Attijariwafa Bank

Le Ministre de l'économie et des finances, Salaheddine Mezouar. / DR



Le Ministre de l'économie et des finances à la conférence économique annuelle d'Attijariwafa Bank: "Le Maroc est préservé de la crise mondiale"


Pour tous les intervenants à la conférence économique annuelle d'Attijariwafa Bank, le Maroc, par son commerce extérieur, sa politique touristique, les rapatriements des MRE (Marocains Résidant à l'Etranger), sera à moindre échelle touché par la récession économique internationale. Car, en effet, si par peur les gouvernants du monde ont tenté au départ de ne parler que de crise financière, tout le monde s'accorde aujourd'hui à la qualifier de véritable crise économique.


Que faire alors? La réponse est venue du ministre de l'économie et des Finances, Monsieur Mezouar, qui, avec passion et conviction, a su passer le vrai message:


“C'est dans les moments de crise que l'ont fait les meilleures affaires”.


Le ministre des finances, Salaheddine Mezouar.


Les vrais perdants sont les pays qui ont joué sur les situations de rente au lieu de privilégier les économies de production, comme le Maroc. Nous avons heureusement été préservés pour n'avoir pas basé notre économie sur une quelconque production naturelle (pétrole ou autre ) mais plutôt sur les hommes et les femmes de ce pays, a dit M. Mezouar.


Tous nos indicateurs sont positifs, a poursuivi le ministre:


“Le Maroc est un pays jeune qui n'a toujours pas exploité plus de 5 à 10% de ses potentialités”.



Salaheddine Mezouar.


Cette vision positive de notre avenir a été concrétisée par notre nouvelle loi de finances 2009.


135 milliards


Plus de 135 Milliards de dirhams sont consacrés à l'investissement dans la loi de finances 2009. Jamais le Maroc n'a connu un tel chiffre, a déclaré le ministre des finances. 


“Certains ont décrié les augmentations de salaires, voire les encouragements de la caisse de compensation”. Pour Mezouar “ce sont là des actes réfléchis et homogènes avec notre politique volontaire d'investissement”. 


Une politique qui, a expliqué le ministre, doit nécessairement, pour réussir, être accompagnée d'aides à la consommation intérieure .


Nous devons nous focaliser sur nos fondamentaux, a-t-il conclu:



- Aidons la PME en réduisant les coûts.


- Encourageons les entreprises à améliorer leurs capitalisations.


- Adaptons notre politique aux attentes des entreprises (PME) notamment en garantissant leurs engagements.


- Investissons fortement dans notre politique d'éducation.


Un discours passionné qui a permis au ministre de partager sa conviction : “Contexte de crise ou non, le Maroc avance et continuera d'avancer”.



Auteur : Abdelhaq Sedrati

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 27 Icon_minitimeLun 17 Nov 2008 - 18:12

16.11.08 à 19:23
Le Ministre de l'économie et des finances, Salaheddine Mezouar. / DR analyse, mezouar, conférence, économique, annuelle, Attijariwafa Bank

Le Ministre de l'économie et des finances, Salaheddine Mezouar. / DR
Le Ministre de l'économie et des finances à la conférence économique annuelle d'Attijariwafa Bank: "Le Maroc est préservé de la crise mondiale"

Pour tous les intervenants à la conférence économique annuelle d'Attijariwafa Bank, le Maroc, par son commerce extérieur, sa politique touristique, les rapatriements des MRE (Marocains Résidant à l'Etranger), sera à moindre échelle touché par la récession économique internationale. Car, en effet, si par peur les gouvernants du monde ont tenté au départ de ne parler que de crise financière, tout le monde s'accorde aujourd'hui à la qualifier de véritable crise économique.

Que faire alors? La réponse est venue du ministre de l'économie et des Finances, Monsieur Mezouar, qui, avec passion et conviction, a su passer le vrai message:

“C'est dans les moments de crise que l'ont fait les meilleures affaires”.

Le ministre des finances, Salaheddine Mezouar.

Les vrais perdants sont les pays qui ont joué sur les situations de rente au lieu de privilégier les économies de production, comme le Maroc. Nous avons heureusement été préservés pour n'avoir pas basé notre économie sur une quelconque production naturelle (pétrole ou autre ) mais plutôt sur les hommes et les femmes de ce pays, a dit M. Mezouar.

Tous nos indicateurs sont positifs, a poursuivi le ministre:

“Le Maroc est un pays jeune qui n'a toujours pas exploité plus de 5 à 10% de ses potentialités”.

Salaheddine Mezouar.

Cette vision positive de notre avenir a été concrétisée par notre nouvelle loi de finances 2009.

135 milliards

Plus de 135 Milliards de dirhams sont consacrés à l'investissement dans la loi de finances 2009. Jamais le Maroc n'a connu un tel chiffre, a déclaré le ministre des finances.

“Certains ont décrié les augmentations de salaires, voire les encouragements de la caisse de compensation”. Pour Mezouar “ce sont là des actes réfléchis et homogènes avec notre politique volontaire d'investissement”.

Une politique qui, a expliqué le ministre, doit nécessairement, pour réussir, être accompagnée d'aides à la consommation intérieure .

Nous devons nous focaliser sur nos fondamentaux, a-t-il conclu:

- Aidons la PME en réduisant les coûts.

- Encourageons les entreprises à améliorer leurs capitalisations.

- Adaptons notre politique aux attentes des entreprises (PME) notamment en garantissant leurs engagements.

- Investissons fortement dans notre politique d'éducation.

Un discours passionné qui a permis au ministre de partager sa conviction : “Contexte de crise ou non, le Maroc avance et continuera d'avancer”.

Auteur : Abdelhaq Sedrati
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Abbas El Fassi revoit la croissance à la baisse


5 novembre 2008 -
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Abbas El Fassi revoit la croissance à la baisse

Trop beau pour être parfait. La sortie médiatique savamment préparée du Premier ministre Abbas El Fassi sur Al Oula, jeudi dernier, devait rassurer sur la bonne tenue de l’économie du pays ainsi que la bonne marche du processus de moralisation et de démocratisation de la vie politique. Tout était bien ficelé.



Pour preuve, la rencontre, enregistrée au domicile du Premier ministre, a été diffusée en différé. Mais, dans ce lot d’optimisme, une information ne pouvait passer inaperçue parce qu’elle concernait la croissance. Le chiffre avancé est de 6,5% à fin 2008. Une jolie performance, sauf qu’elle va à l’encontre de ce que déclarait Salaheddine Mezouar, le ministre des Finances, il y a un peu plus d’une semaine. Lors de sa présentation du projet de loi de Finances 2009, ce dernier maintenait toujours le taux de 6,8% pour l’année 2008.



La différence entre le chiffre du Premier ministre et celui de son ministre des Finances est de 3 points de pourcentage. Ce n’est pas rien. Ce qui peut être plus inquiétant, c’est que l’on ne sait pas ce que le gouvernement n’a pas encore dit à l’opinion publique.



En pleine crise financière internationale, ses membres répétaient à l’envi que le Maroc est à l’abri et qu’il n’y a pas lieu de revoir à la baisse les ambitions.



L’explosion du budget des investissements publics pour l’année 2009 était aussi un signal pour donner plus de confiance aux opérateurs économiques. Mais, voilà qu’en l’espace de quelques jours, la croissance du pays perd 3 points.



Toujours au sujet de la crise financière, « tout va bien » pour le Premier ministre. Un avis qui contraste avec ce que les cadres de son parti affirmaient lors d’une journée d’étude organisée, quelques jours avant, par le groupe parlementaire istiqlalien. « Si la crise mondiale persiste, cela pourrait se répercuter négativement sur certains secteurs clés de l’économie nationale, principalement ceux considérés comme grands pourvoyeurs de devises tels le tourisme, les activités tournées vers l’export et les investissements étrangers » peut-on lire dans L’Opinion du 29 octobre 2008, organe officiel du parti de Abbas El Fassi.



Candidat sans campagne



Lors de cette interview, El Fassi a aussi mis la casquette de Premier secrétaire du Parti de l’Istiqlal pour expliquer les reports successifs du congrès national. « C’est une pure question de procédure et n’a rien à voir avec des tensions au sein du parti », affirme-t-il. Finalement, c’est la date du 11 janvier qui a été retenue pour l’organisation de ce congrès. En ce qui concerne le Premier ministre, « ce sera sans campagne électorale », a-t-il expliqué.



Abbas El Fassi a également été interpellé sur sa position vis-à-vis du Parti modernité et authenticité (PAM), notamment la constitution d’un groupe parlementaire unique avec le RNI.



Le Premier ministre a souligné que « la constitution de grands pôles politiques est une bonne chose pour la démocratie dans la mesure où elle est susceptible de réduire le désintérêt manifesté à l’égard du fait politique ». « Il faut que ça soit entrepris dans de bonnes conditions pour ne pas donner l’effet inverse », pense-t-il. Il a notamment insisté sur « la nécessité de clarté et de transparence ». Quant à la Koutla, « nous y tenons toujours », précise El Fassi sans que la question lui ait été posée.



Source : L’Economiste - Nabil Taoufik










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MessageSujet: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 27 Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 14:03

BALANCE COMMERCIALE : Progression de 6,4 points du taux de couverture de biens et services à 75,5% à fin juillet 2008

Les indicateurs des échanges extérieurs du Maroc affichent une légère amélioration à fin juillet 2008.

En dépit du maintien de la hausse des prix du brut à l’international, la balance commerciale des biens et services affiche à l’issue du mois de juillet 2008 un taux de couverture FOB/FOB de 75,5% en amélioration de 6,4 points comparativement à une année auparavant. Evaluée en terme CAF/FOB, la balance commerciale des biens laisse apparaître un taux de couverture de 50,8% contre 51,3% pour la même période en 2007.

Cette situation est redevable à l’évolution des écoulements à l’étranger, portés essentiellement par la progression de 156,9% des ventes de phosphates à MAD 31,01 Md. Dans ce sillage, les exportations nationales progressent de 28,7% à MAD 93,8 Md, en dépit d’un léger repli des ventes de biens de consommation et des produits énergétiques.
Pour leur part, les importations marquent une progression de 29,9% à MAD 184,6 Md induite à hauteur de 51,4% par l’élargissement des acquisitions de produits énergétiques et de biens d’équipement. Dans cette lignée, les achats de pétrole brut s’élargissent de 44,1% à MAD 19,9 Md. Hors pétrole brut, ces derniers ressortent à MAD 164,7 Md, en hausse de 28,4%. Par groupement d’utilisation et nonobstant l’or industriel qui s’est inscrit en baisse, tous les autres groupements de produits enregistrent des hausses considérables notamment (i) les produits énergétiques avec une progression de 53,3% à MAD 41,0 Md, (ii) les produits finis d’équipement avec une croissance de 23,3% à MAD 40,3 Md et les achats de produits alimentaires, lesquels s’apprécient de 40,4% à MAD 18,1 Md.

Dopée par la hausse des prix de vente des phosphates, la Balance Commerciale du Maroc semble se redresser, et ce en dépit du maintien à un niveau élevé des cours de pétrole.


Dernière édition par souad le Mar 2 Sep 2008 - 16:57, édité 1 fois
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