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 Séance du lundi 26 Mars 2012

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satoune




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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 17:40

Est ce que je peux me permettre de vous donnez la cible de Mr Belkhayate pour l'or lors du dernier débat au salon de l'analyste technique ??

:embarasse :embarasse
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Pelican




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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 17:44

Mr Le_Gaucher
Mr Agora
Mr Yuguerten

Et toutes ces personnes, qui par leurs expérience peuvent nous éclairer :


Une des questions que je me pose c'est de savoir le degré de capacité ( ta7ammol ) de notre pays à absorber une suite de mauvaises nouvelles : Baisse de l'activité économique, chômage, déficits publiques, attentes sociales très persistantes, sécheresse, baisse des IDE, tourisme.... Un tas de dossiers ou de séquences composants notre économie sont fragilisés.

Sans aucun doute, ces mauvaises nouvelles impactent la psychologie générale. Pour l'instant, l'attentisme est un moindre mal. Je me demande, puisque le Maroc a quelque peu traversé une tempête géo-politique avec un minimum de dégâts, s'il est capable de passer encore 4 ou 5 ans d'un probable passage forcé dans une zone de fortes turbulences économiques ?

Est ce que le Marocain pourra accepter un peu ce qu'on demande au grecque ou à l’espagnol de faire ( baisse du salaire, fort taux de chômage, difficulté de financer le marché intérieur.... ) ? . J'ai des doutes sur la maturité des marocains dans la chose économique tant de larges ( ou petites ) franges de la population seront très difficiles à convaincre en cas de resserrement budgétaire. Imaginons qu'on propose de baisser le traitement des fonctionnaires ou d’arrêter les recrutements dans la fonction publique.

Jusqu'à maintenant, je vois des stratégies budgétaires expansionnistes avec maintien de la demande publique à travers l'investissement, mais aussi des stratégies vers le domaine social couplé à une nouvelle volonté de recruter dans le fonctionnariat. Ce n'est pas les voitures de fonction ou les frais de voyages qui permettront d'économiser.

Ma dernière question schématisant ma pensée est la suivante :

Ayant en mémoire les émeutes de Casablanca Juin 1981. Est ce qu'une politique budgétaire d'austérité peut - vu les fortes attentes sociales et le petit feu contestataire qui est encore sous les cendres des manifestations de 2011 - peut pousser le pays vers un nouveau désordre politique ?

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Bell

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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 18:12

satoune a écrit:
Est ce que je peux me permettre de vous donnez la cible de Mr Belkhayate pour l'or lors du dernier débat au salon de l'analyste technique ??

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bonjour,

A propos de Mr Belkhayate, il y a 3 ou 4 semaines j'ai vu une émission sur Médi1 TV concernant les voyants, et ils ont consacré une partie du reportage à la voyance dans le monde de la Bourse, et ben figurez vous qu'ils ont rencontré Mr Belkhayate en compagnie de son voyant personnel, Mr Belkhayate lui a montré un graphe des cours de l'or et lui a demandé son sentiment pour l'évolution courant les prochains jours. Je crois que la réponse du voyant était que la hausse va continuer ou quelque chose comme ça.

Bref, lmeghribi tayb9a dima meghribi wakha ikoun champion du monde dans son métier Laughing
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satoune

satoune


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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 18:19

Bell a écrit:
satoune a écrit:
Est ce que je peux me permettre de vous donnez la cible de Mr Belkhayate pour l'or lors du dernier débat au salon de l'analyste technique ??

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bonjour,

A propos de Mr Belkhayate, il y a 3 ou 4 semaines j'ai vu une émission sur Médi1 TV concernant les voyants, et ils ont consacré une partie du reportage à la voyance dans le monde de la Bourse, et ben figurez vous qu'ils ont rencontré Mr Belkhayate en compagnie de son voyant personnel, Mr Belkhayate lui a montré un graphe des cours de l'or et lui a demandé son sentiment pour l'évolution courant les prochains jours. Je crois que la réponse du voyant était que la hausse va continuer ou quelque chose comme ça.

Bref, lmeghribi tayb9a dima meghribi wakha ikoun champion du monde dans son métier Laughing

C'est un reportage qui date de plus d' 1 an et demi
Lors du salon du trading de septembre 2010, il avait expliquer qu'il a fait juste pour la pub ...

_________________
La seule chose qu’on ait à faire quand on réalise qu’on se trompe, c’est d’avoir raison en cessant d’avoir tort.
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 18:34

Le Gaucher a écrit:

je ne remets pas en cause votre méthode quoique je ne comprends rien d'elle. mais j'ai des questions:

de combien attendez vous que le masi évolue dans un contexte carectérisé parf l'attentisme sans faits nouveau, si ce n'est entre +/-1%?

ensuite je veux bien que vous appliquez votre méthode sur une valeur donnée et non sur le masi, disons une valeur considéré liquide dont le cours ne peut être orienté par une personne, malgré que ces temps le marché tout entier est iliquide

heureusement que la méthode n'a pas donné de valeurs exterieures à +/-1! je l'aurai délaissé...

Effectivement, la méthode est appliquée sur les tickers et les indices

ce n'est pas le cas du truc des droites de support/résistance et même de régression présentées par certains de nos amis du forum qui prévoit des valeurs généralement éronnées et on continue à y croire!!!!

question de choisir une valeur donnée et de la suivre:

*d'abord, je ne veux pas faire focaliser l'attention sur une valeur précise sous peine d'influencer les pp, quoique au début de mes interventions je l'avais fait avec i a m et s2m pour expliquer un petit peu la méthode...

*maintenant une mise en ligne sur ce forum, d'un fichier excel actualisé, juste après la clôture, est devenue un acte quotidien: un choix d'une quarantaine de tickers...



Bon! Si vous croyez que je "RGA3" comme on dit chez-nous, à la marocaine, vous me le dites et je m'eclipserai du forum.

J'essaierai de proposer un sondage sur la question; si l'administrateur le permet...

...
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 19:36

Pelican a écrit:
Mr Le_Gaucher
Mr Agora
Mr Yuguerten

Et toutes ces personnes, qui par leurs expérience peuvent nous éclairer :


Une des questions que je me pose c'est de savoir le degré de capacité ( ta7ammol ) de notre pays à absorber une suite de mauvaises nouvelles : Baisse de l'activité économique, chômage, déficits publiques, attentes sociales très persistantes, sécheresse, baisse des IDE, tourisme.... Un tas de dossiers ou de séquences composants notre économie sont fragilisés.

Sans aucun doute, ces mauvaises nouvelles impactent la psychologie générale. Pour l'instant, l'attentisme est un moindre mal. Je me demande, puisque le Maroc a quelque peu traversé une tempête géo-politique avec un minimum de dégâts, s'il est capable de passer encore 4 ou 5 ans d'un probable passage forcé dans une zone de fortes turbulences économiques ?

Est ce que le Marocain pourra accepter un peu ce qu'on demande au grecque ou à l’espagnol de faire ( baisse du salaire, fort taux de chômage, difficulté de financer le marché intérieur.... ) ? . J'ai des doutes sur la maturité des marocains dans la chose économique tant de larges ( ou petites ) franges de la population seront très difficiles à convaincre en cas de resserrement budgétaire. Imaginons qu'on propose de baisser le traitement des fonctionnaires ou d’arrêter les recrutements dans la fonction publique.

Jusqu'à maintenant, je vois des stratégies budgétaires expansionnistes avec maintien de la demande publique à travers l'investissement, mais aussi des stratégies vers le domaine social couplé à une nouvelle volonté de recruter dans le fonctionnariat. Ce n'est pas les voitures de fonction ou les frais de voyages qui permettront d'économiser.

Ma dernière question schématisant ma pensée est la suivante :

Ayant en mémoire les émeutes de Casablanca Juin 1981. Est ce qu'une politique budgétaire d'austérité peut - vu les fortes attentes sociales et le petit feu contestataire qui est encore sous les cendres des manifestations de 2011 - peut pousser le pays vers un nouveau désordre politique ?


Je n'ai que deux choses à dire :

1) Le Maroc a toujours été le pays le plus riche du monde. Et oui, sinon comment expliquer que depuis la nuit des temps il est le champion de la dilapidation du bien public et pourtant il tient toujours et cherche toujours à se mesurer à plus forts. Le Maroc, a tout sauf une majorité de bosseurs et droits (de moralité).

2) Pour les efforts demandés aux grecques et aux espagnoles, hormis nos fonctionnaire en matière de réduction de salaire, c'est le quotidien de citoyen marocain de base depuis belles lurettes. La preuve, pour bénéficier du Ramed il faut être pauvre (avoir un revenu de moins de 314 Dh par mois.
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 20:02

Je peux savoir ou s'est eclipsé l'un de nos specialiste concernant la courbe de l'or ???! confused
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Yuguerten
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 20:12

Pelican a écrit:


Une des questions que je me pose c'est de savoir le degré de capacité ( ta7ammol ) de notre pays à absorber une suite de mauvaises nouvelles : Baisse de l'activité économique, chômage, déficits publiques, attentes sociales très persistantes, sécheresse, baisse des IDE, tourisme.... Un tas de dossiers ou de séquences composants notre économie sont fragilisés.

Sans aucun doute, ces mauvaises nouvelles impactent la psychologie générale. Pour l'instant, l'attentisme est un moindre mal. Je me demande, puisque le Maroc a quelque peu traversé une tempête géo-politique avec un minimum de dégâts, s'il est capable de passer encore 4 ou 5 ans d'un probable passage forcé dans une zone de fortes turbulences économiques ?

Est ce que le Marocain pourra accepter un peu ce qu'on demande au grecque ou à l’espagnol de faire ( baisse du salaire, fort taux de chômage, difficulté de financer le marché intérieur.... ) ? . J'ai des doutes sur la maturité des marocains dans la chose économique tant de larges ( ou petites ) franges de la population seront très difficiles à convaincre en cas de resserrement budgétaire. Imaginons qu'on propose de baisser le traitement des fonctionnaires ou d’arrêter les recrutements dans la fonction publique.

Jusqu'à maintenant, je vois des stratégies budgétaires expansionnistes avec maintien de la demande publique à travers l'investissement, mais aussi des stratégies vers le domaine social couplé à une nouvelle volonté de recruter dans le fonctionnariat. Ce n'est pas les voitures de fonction ou les frais de voyages qui permettront d'économiser.

Ma dernière question schématisant ma pensée est la suivante :

Ayant en mémoire les émeutes de Casablanca Juin 1981. Est ce qu'une politique budgétaire d'austérité peut - vu les fortes attentes sociales et le petit feu contestataire qui est encore sous les cendres des manifestations de 2011 - peut pousser le pays vers un nouveau désordre politique ?


Je pense que le problème majeure de notre pays c'est son déficit de la balance des paiements (importations>exportations) qui influe négativement sur notre monnaie (je la trouve surévaluée par ailleurs) et le plus important sur la croissance et ce doublement:

1) Asséchement des crédits d'investissement surtout pour les PME (pourvoyeuses d'emploi) et la hausse des taux d'intérets (9% au maroc vs 4% en europe) à cause de la febrilté des banques (elle doivent renvoyer l'ascenseur aprés la baisse des reserves obligataires successives consenties par BAM ou être recapitalisées ).

2) Le produit intérieur brut et donc la croissance est donné par la formule suivante :

PIB= Consommations+investissents+Dépenses gouvernement+Solde balance des paiements

Consommation: c'est sûre que toute valorisation des salaires boostera la consommation mais au dépens de la productivité! . Donc: l'analphabétisme, l'université et la formation continue sont indispensables pour un développement durable qui permet l'amélioration des conditions sociales sans nuire à notre compétitivité et à l'entreprise. Il faut aussi que les marocains apprennent à consommer marocain (un peu de patriotisme Very Happy ). Une flexibilté au niveau du code de travail est souhaitable pour encourager l'embauche et l'enreprenariat. Il faut un peu de courage gouvernemental et un dialogue social responsable entre les organisations syndicales et le patronat. Win/Win.

Investissement: Il faut mettre la gomme et promouvoir plus les atouts du maroc qui sont nombreux. Tourisme, Qualité/prix main d'oeuvre , Géographie, stabilité politique, Démographie (trés important), accords libre échange, infrastructures, les langues maitrisées ...
Donc: moins de bureaucratie, réforme de la justice, réforme office de change, la finance, logistique, Marketing agressif.... Se vendre mieux en quelque sorte Very Happy

Gouvernement: Il faut dégraisser le mamouth Very Happy . Orienter plus les dépenses vers les investissements que le fonctionnement. Eliminer les redondances, les organisations bidons et les emplois fantomes. Réforme de la caisse de compensation et cibler mieux les nécessiteux. Reforme des systèmes de retraite (bombe à retardement). Améliorer les services publics tels que la santé, l'éducation, la justice (gros chantier) et l'habitat qui en plus des raisons de dignité (Maslow) sont bénefiques à la croissance et la compétitivité.
Je pense aussi que la maitrise de l'inflation sera de plus en plus dure car elle est importée à cause de la mondialisation galopante et donc un peu de déficit ne sera pas forcemment préjudiciable aux sacro-saints équilibres macro-économique . Nominal rate vs real rate.

Balance des paiements: Encourager les secteurs exportateurs en général et leur faciliter les procédures, l"accés au foncier, avantages fiscaux. Il faut dégager une stratégie claire et durable pour favoriser les secteurs où on a un avantage compétitif certains tels l'agroalimentaire, le tourisme prémium, les mines, l'assemblage auto+aeronautique, les services, les énergies vertes (prometteuses car le pic pétrole est atteints depuis longtemps) et la bourse carbonne c'est pour bientôt.
Il ya aussi quelque chose à faire au niveau des importations en améliorant les contrôles des normes à l'import (produits chinois dangereux par exemple) et stimuler la recherche et développement de nos sociétés pour plus d'innovation et de qualité (fiscalité).
Il y a un effort de diversification et de prospection à faire au niveau des marchés en regardant du coté Asie ,USA, Afrique, Amérique latine, pays de l'est car Le ralentissement de l'activité économique marocaine est dûe en partie aux programmes d'austérité imposé par EU à nos principaux partenaires.
Sans oublier nos RME bien sûr en les accompagnant plus à l'étranger pour éviter le déracinement et les inciter plus à investir chez eux en simplifiant les formalités et en communiquant intélligemment (c'est des gens issus de la quatrième générations).

En résumé: Libérer les énergies, dépoussièrer, l'ouverture sur le monde, de la gouvernance et l'investissement dans l'humain car notre situation démographique (pyramide des ages) nous favorisera encore pendant une vingtaine d'années et si cette fois on rate le train, on seraient pauvres et vieux pale.

Voilà cher Pélican un résumé d'un programme économique qui reste à chiffrer et créer un parti politique pour les prochaines municipales Very Happy.

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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 20:39

@ Yuguerten , Je pense que le problème majeure de notre pays c'est son déficit de la balance des paiements (importations>exportations) qui influe négativement sur notre monnaie 

Juste pour etre précis , tu veux dire deficit de la balance commerciale , mais sur le fond je suis d'accord il faut apprendre aux citoyens a consommer marocain ( un peu de fierté nationale ne nous fera que du bien ) , et donner un coup de pouce aux entreprises qui se dirigent vers l'export  .

@ Pelican je ne pense qu'il y a lieu de comparer les deux periodes : 80-90 et cette decenie , bcp de differences , en 1980 la dette representait 100 % PIB , contre 50 % aujourdhui .... Les reserves de changes etaient inexistantes , un bateau transportant du blé on arrivait meme pas a le payer ...
la seule similitude peut etre est le deficit jumeaux ( balance des paiement et commerciale ) ...


Dernière édition par alpha74 le Lun 26 Mar 2012 - 20:48, édité 1 fois
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TILILA




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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 20:47

PLF2012 : Najib Akesbi remet les pendules à l’heure



« Je n’aimerais pas être à la place du ministre des finances »
ironise Mohamed Berrada, président du Centre de recherche Links. Ce
dernier était, vendredi 23 mars, l’hôte de deux associations
d’économistes (celle des économistes marocains et celle des économistes
d’entreprise) et Najib Akisbi, professeur à l’institut agronomique et
vétérinaire et économiste du PSU
(parti socialiste unifié).




D’ailleurs juste après son exposé et l’habituelle séance des
questions réponses à Links, Akesbi a mis le cap sur le siège du PSU à
Casablanca pour présenter à ses camarades les contours du projet de loi
des Finances.

Premier fait marquant de cette soirée marquée par un débat chaud sur le projet de Nizar Baraka et Driss Azami Idrissi,
respectivement ministre des finances et ministre délégué au budget,
Mohamed Horani, président de la Confédération patronale, lui aussi
invité au débat, n’a pas pris de position sur le projet de budget. Il
avait pour but de présenter la vision du développement de la CGEM
avec les doléances habituelles : flexibilité de l’emploi, moins de
fiscalité… Akesbi ne pouvait pas rater cette occasion pour mettre le
patronat et les économistes en présence devant leurs contradictions.

Le problème de la compensation vient de loin

Tout en prenant la précaution de préciser que Mohamed Berrada, avec
sa casquette d’ancien ministre des finances, ne devait pas se sentir
visé, Akesbi a expliqué que le cumule de la compensation
date des années 80. Depuis cette époque, les gouvernements successifs
se sont contentés de filer la patate chaude à leurs successeurs.

« Le gouffre grandissait d’année en année et aucun gouvernement n’a
osé franchir le pas », martèle t-il. Berrada en tant qu’ancien ministre
des finances fait partie du lot. Pourtant, selon Akesbi, des études et
simulations existent et démontrent qu’il revient moins cher (une
fourchette de 20 à 25 milliards de DH) de distribuer des aides directes
à la population cible.


La fiscalité, inéquitable et encourage l’évasion

Le levier de la fiscalité à la disposition du gouvernement, est lui
aussi en panne. Remarquons que les recettes de l’Etat sont constituées
de trois postes : la fiscalité, les recettes des monopoles, entreprises
publics et privatisations et enfin l’endettement. Ce dernier représente
le tiers des recettes alors qu’il devrait n’en représenter, selon
Akesbi, que 10 à 15%.


La raison de cette part importante de l’endettement réside dans le
faible rendement de la fiscalité. Celle-ci ne couvre que les deux tiers
des dépenses de l’Etat. En réponse à Horani, Akesbi précise que la
pression fiscale ne représente que 22 à 25% au Maroc
(il n’a pas
décliné sa méthode de calcul) et que à ce titre, il est hors propos de
demander des baisses d’impôt.

Au contraire, poursuit Akesbi, « n’est-il pas humain et logique
d’imposer les grandes fortunes dans cette conjoncture difficile ? ».

L’assistance, composée majoritairement d’étudiants universitaires,
était sensible à ce discours. D’où des applaudissements à chaque coup
de massue d’Akesbi. Et il en a eu.

La preuve ? Le professeur de l’IAV, poursuivant toujours sur le
registre de la fiscalité, ne pouvait pas se priver d’une apostrophe, ô
combien ironique, à l’attention des économistes d’entreprise.
« J’aimerais beaucoup que les économistes d’entreprise m’expliquent
comment des sociétés se déclarant constamment déficitaires sur le plan
fiscal continuent leur exploitation ».
Ben entendu, il n’aura pas de
réponse.


Pour conclure, il donne des pistes de réforme fiscale. D’abord en
élargissant vers des secteurs exonérés comme l’agriculture et une
refonte de la politique des exonérations et atténuations fiscales
sectorielles ou territoriales.


Ensuite, il préconise de fermer les trous béants du régime actuel et qui favorisent l’évasion et la sous déclaration fiscale.

_________________
« Je possède ce don d'observation appelé vulgairement cynisme par ceux qui en sont dépourvus. ». George Bernard Shaw
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Le Gaucher

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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 21:01

j'avais dit dans des postes en attirant l'attention que le maroc évolue au scénario grec, cad inacapcité de l'etat à honorer ses engagements. elle s'endette de plus en plus. le service de la dette augmente dans le pib réduisant la maneuvre du gouvernement, le déficit du budget augmente.

si on revient aux années de la crise ou le maroc se targue qu'il a su gérer la crise de 2007-2011, et bien dit on que sans la demande interne vitaminisée par les bonnes années climatiques, le maroc ne réalisera pas de tels niveau de croissance.

si on shematise le scénario probable de l'économie marocaine: année séche implique baisse de la demande interne, hausse des importations de céréales et autres engendrant dépassement de ce qui a été prévue pour la caisse de compensation.

quand on dit baisse de la demande interne conjugué à la baisse des exportaions excepté le phosphate, cela impliquerai baisse de l'activité du tissu productif. la conséquence l'état genera moins d'impôts de ce qui a été prévu. ceci est déja senti par les entreprises dont les résultats du moins des stes cotées en témoingne.

autre maneuvre de l'etat qui elle aussi se rétrécit: recttes touristiques et immigrés.

dans pareils cas: le maroc soucieux de préserver la stabilité sociale, ne peut agir sur la hausse des impots ou réduire les salaires des fonctionnaires. il va:

+ soit chercher des aides du pays du golf, ces derneirs ont intervenu dans le passé. chose que fassi rempli actuellement. il va leur expliqué que la stabilité du maroc va avec la stabilité de vos régimes;

+ soit laisser courir son déficit budgétaire. mais cela est un danger pour sa monnaie et l'attrait des investissement;

+ réduire le train de vie de l'etat et instaurer la bonne gouvernance. maleureusement à ce niveau, les décideurs ne veulent pas céder de leurs privilleges, ilya beaucoup de chose à faire, il ya trop de gaspillage. c'est pour cela que j'applaudit le 20 fev non pas comme philosophie mais comme moyen de pression pour aller vers l'avant. le maroc est encore trop loin de la bonne gouverance. la corruption et le nepotisme battent leur plein;

+ s'endetter, aller sur le marché international. mais la question de quoi payer le service de la dette. c'est un cercle vicieux qui mène directement vers le scénario grec.

+ que reste au maroc, vendre ses participations des Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom ) ou autres.

ce que je peux conclure mr pelican que la situation financière du maroc est critique et cela a des impacts sur le morale. ceci n'a rien avoir avec le gouvernement pjd, ces derneirfs ont accédé pour attenuer la pression de la rue.

dans pareils situations comme said englishpeople: waint and see and comme dit nos ancetres, garder votre argent pour les moments difficiles. il n'est nullement conseillé d'investir trop d'argent dans la bourse.
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 26 Mars 2012    Séance du lundi 26 Mars 2012   - Page 8 Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 21:07

Le Gaucher a écrit:
j'avais dit dans des postes en attirant l'attention que le maroc évolue au scénario grec, cad inacapcité de l'etat à honorer ses engagements. elle s'endette de plus en plus. le service de la dette augmente dans le pib réduisant la maneuvre du gouvernement, le déficit du budget augmente.

si on revient aux années de la crise ou le maroc se targue qu'il a su gérer la crise de 2007-2011, et bien dit on que sans la demande interne vitaminisée par les bonnes années climatiques, le maroc ne réalisera pas de tels niveau de croissance.

si on shematise le scénario probable de l'économie marocaine: année séche implique baisse de la demande interne, hausse des importations de céréales et autres engendrant dépassement de ce qui a été prévue pour la caisse de compensation.

quand on dit baisse de la demande interne conjugué à la baisse des exportaions excepté le phosphate, cela impliquerai baisse de l'activité du tissu productif. la conséquence l'état genera moins d'impôts de ce qui a été prévu. ceci est déja senti par les entreprises dont les résultats du moins des stes cotées en témoingne.

autre maneuvre de l'etat qui elle aussi se rétrécit: recttes touristiques et immigrés.

dans pareils cas: le maroc soucieux de préserver la stabilité sociale, ne peut agir sur la hausse des impots ou réduire les salaires des fonctionnaires. il va:

+ soit chercher des aides du pays du golf, ces derneirs ont intervenu dans le passé. chose que fassi rempli actuellement. il va leur expliqué que la stabilité du maroc va avec la stabilité de vos régimes;

+ soit laisser courir son déficit budgétaire. mais cela est un danger pour sa monnaie et l'attrait des investissement;

+ réduire le train de vie de l'etat et instaurer la bonne gouvernance. maleureusement à ce niveau, les décideurs ne veulent pas céder de leurs privilleges, ilya beaucoup de chose à faire, il ya trop de gaspillage. c'est pour cela que j'applaudit le 20 fev non pas comme philosophie mais comme moyen de pression pour aller vers l'avant. le maroc est encore trop loin de la bonne gouverance. la corruption et le nepotisme battent leur plein;

+ s'endetter, aller sur le marché international. mais la question de quoi payer le service de la dette. c'est un cercle vicieux qui mène directement vers le scénario grec.

+ que reste au maroc, vendre ses participations des Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom ) ou autres.

ce que je peux conclure mr pelican que la situation financière du maroc est critique et cela a des impacts sur le morale. ceci n'a rien avoir avec le gouvernement pjd, ces derneirfs ont accédé pour attenuer la pression de la rue.

dans pareils situations comme said englishpeople: waint and see and comme dit nos ancetres, garder votre argent pour les moments difficiles. il n'est nullement conseillé d'investir trop d'argent dans la bourse.



C'est un gouvernement-tétine Laughing



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