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 Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Icon_minitimeJeu 9 Juil 2009 - 19:09

Wafa Assurance : Des offres de plus en plus pointues


* Wafa Assurance innove et lance «wafa oto ww» et «wafa oto salarié».
* Au mois de septembre, d’autres innovations produits suivront et permettront de répondre à de nouveaux besoins.

Depuis une dizaine d’années, Wafa Assurance ne cesser d’innover en anticipant sur les besoins de ses clients. Ces innovations (packs services d’assistance intégrés, call centers d’assistance, garages agréés, wafa drive) l’ont positionnée en spécialiste de la branche auto. Les primes émises dans cette branche sont de 822 MDH au titre de l’année 2008.
La compagnie a, par ailleurs, mis sur le marché des offres sur-mesure destinées à des segments bien déterminés. On peut citer, à cet effet, «Fam Oto», un produit dédié aux femmes, «Wafa oto al mouadaf», conçu spécialement pour les fonctionnaires et employés des collectivités locales, et le pack «Bon conducteur» qui récompense les automobilistes n’ayant pas enregistré de sinistres responsables depuis deux ans.
Dans un contexte de rude concurrence et aussi dans un secteur tel que celui de l’assurance, les compagnies d’assurance sont appelées à déployer beaucoup d’efforts pour se démarquer des autres acteurs du marché. Wafa assurance en fait partie et met à la disposition du client des produits adaptés.
«Dans sa quête de satisfaction du client, Wafa Assurance innove et approfondit sa segmentation pour dédier une offre spécifique à chaque segment», annonce
K. Zeroual, Directeur marketing de Wafa Assurance. Son leitmotiv est de faire progressivement de chaque client une approche personnalisée en fonction de son appartenance à un segment bien déterminé.
Dans ce cadre, les offres proposées sont «wafa oto ww», destinée aux acquéreurs de véhicules neufs et «wafa oto salarié» conçue pour les salariés et collaborateurs des entreprises privées.
Le pack «Wafa oto ww» a pour cible tous les acquéreurs de véhicules neufs toutes catégories socioprofessionnelles confondues. D’après les responsables, dans ce nouveau pack, la compagnie offre un avantage tarifaire majeur conjugué à la possibilité de souscrire à la garantie dommages aux véhicules sans franchise.
Pour ce qui est de l’autre produit, à savoir le pack «Wafa oto salarié», il est destiné aux salariés des entreprises dits sédentaires (de bureaux). Les avantages de ce pack sont une tarification compétitive, 100% de mobilité en cas d’immobilisation du véhicule du salarié. Ce dernier pourrait ainsi disposer d’un véhicule de remplacement dans la limite contractuelle et de bénéficier, au-delà, d’un forfait quotidien lui permettant d’assurer ses déplacements. Aussi, le pack offre-t-il la possibilité de procéder au prélèvement mensuel de la prime dans le cadre d’une convention d’entreprise et des services d’assistance renforcés.
La compagnie ne compte pas s’arrêter à ce stade. D’autres packs sont dans le pipe et lui permettront de répondre à une autre typologie de besoins.
Ces lancements s’accompagnent au fur et à mesure du renforcement des services après-vente de la compagnie. A ce titre, la compagnie offre à l’assuré la liberté de choix du mode de prise en charge en cas de sinistre matériel : intermédiaire, plate-forme téléphonique, centre d’expertise et indemnisation rapide «wafa drive».


S. E.
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MessageSujet: Sociétés de financement : Manque de visibilité pour 2009 * L’encours des sociétés de financement membres de l’APSF s’est établi à fin décembre 2008 à 70 Mds de DH, en progression significative par rapport à la même période de l’année précédente.   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Icon_minitimeVen 3 Juil 2009 - 17:58

Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Puce_bourse BOURSE & FINANCES

Sociétés de financement : Manque de visibilité pour 2009




* L’encours des sociétés de financement membres de l’APSF s’est établi
à fin décembre 2008 à 70 Mds de DH, en progression significative par
rapport à la même période de l’année précédente.

* Au premier trimestre 2009, le crédit-bail a stagné.

* Les professionnels espèrent se rattraper au second trimestre 2009.





Jeudi
dernier, l’Association Professionnelle des Sociétés de Financement
(APSF) a tenu son Assemblée Générale en vue de rendre compte de
l’activité de l’Association au cours de l’exercice 2008. Ce compte
rendu a été approuvé à l’unanimité par les adhérents. A noter à cet
égard que les adhérents présents à cette assemblée générale ont
représenté 92 voix.

De l’avis des représentants de l’APSF, l’année 2008 a constitué
globalement un bon exercice. L’encours des sociétés de financement
membres de l’APSF s’est établi à fin décembre 2008 à 70 Mds de DH, en
progression significative par rapport à la même période de l’année
précédente. La répartition de cet encours montre que le crédit-bail
s’est établi à 30,2 Mds de DH, en hausse de 22,8%, et le crédit à la
consommation a progressé de 17,7% pour atteindre 36,1 Mds de DH. Les
fonds de garantie ont atteint à leur tour 427 millions, en progression
de 12,3%.

En interne, l’APSF a poursuivi l’enrichissement de sa base par le
biais de la mise à jour de ses publications. D’après M. Benhamida,
membre de l’APSF, l’Association a maintenu son effort de maintenance du
système d’appréciation des risques et a alimenté de manière régulière
le SAM (système d’aide au management) à travers des notes sur des
questions professionnelles d’actualité portant sur le crédit bureau, la
protection du consommateur, la médiation bancaire…

Au cours de ce même exercice, l’APSF n’a pas lésiné sur les moyens
en vue d’une meilleure amélioration des métiers de financement. La
concertation avec les partenaires s’est poursuivie à travers des
consultations régulières. A chaque fois, l’Association a fait entendre
la voix des sociétés de financement pour faire évoluer les métiers de
financement dans un cadre sécurisé.

Les questions d’ordre général abordées par l’APSF sont la
poursuite des démarches relatives à la présentation au public des
opérations d’assurance. Cette sollicitation part du principe que la loi
bancaire permet aux établissements de crédit, sans distinction, de
présenter au public des opérations d’assurance au titre des opérations
connexes. Après plusieurs tentatives, l’APSF est revenue à la charge à
ce sujet le 3 juin dernier.



1er trimestre : les professionnels manquent de visibilité

Autre question de grande importance pour l’Association, le
renouvellement de la requête de l’APSF auprès de la Direction Générale
des Impôts en vue d’obtenir, à l’instar de ce qui est accordé aux
banques, la radiation du bilan des sociétés de financement de leurs
créances en souffrance âgées, sous certaines conditions. Les créances
en souffrance anciennes et de faible montant donnent une fausse idée de
la réalité aux organismes de rating et aux éventuels investisseurs dans
les métiers de financement. D’après Benhamida, la requête de l’APSF
relative à cette radiation est sur la bonne voie.

Au chapitre des questions catégorielles, et s’agissant du crédit à
la consommation, les membres ont décidé de relever le niveau du salaire
préservé des fonctionnaires qui recourent au crédit ( salaire restant
après déduction des mensualités des crédits contractés et autres
prélèvements). Cette mesure tant critiquée a pour leitmotiv de lutter
contre le risque de surendettement de la clientèle. Il y a lieu de
retenir également la poursuite des démarches relatives au projet de loi
édictant des mesures de protection des consommateurs.

Au niveau du crédit-bail, la profession a axé ses démarches sur le
remboursement du crédit de TVA cumulé à fin 2007. Dans un contexte
d’incertitude lié à la crise économique, les professionnels du
crédit-bail ont ouvert la concertation avec les transporteurs en vue
d’examiner les moyens de dépasser les difficultés conjoncturelles de
ces derniers.
En ce qui concerne l’activité d’intermédiation en matière de transfert
de fonds, l’APSF a accueilli en son sein les sept premières sociétés
agréées spécialisées qui se sont constituées en Section dédiée, et ce
suite à la décision du Conseil réuni le 17 décembre 2008.

Le second axe à l’ordre du jour de l’Assemblée est la soumission
des états de synthèse au commissaire aux comptes. Ce dernier les a
approuvés comme étant réguliers et sincères.

L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du
Conseil et du rapport du commissaire aux comptes et entendu leur
lecture, a approuvé expressément lesdits rapports ainsi que le bilan et
le compte de l’exercice 2008 tels que présentés.

Les questions diverses ont porté globalement sur la situation au
cours du premier trimestre 2009. Pour le crédit-bail par exemple, on
assiste à une stagnation de la production au cours du premier trimestre
2009 par rapport à celui de 2008. Les opérateurs auront plus de
visibilité à partir de juillet et tablent sur une hausse à partir du
second trimestre 2009.

Les financements en leasing au cours du 1er trimestre 2009 ont
porté sur 4.000 projets d’investissement totalisant plus de 3 Mds de
DH, en hausse de 2% par rapport au 1er trimestre 2008. L’encours
comptable à fin mars 2009 ressort à près de 31 Mds en hausse de 5 Mds.

Pour ce qui est du crédit à la consommation, le premier trimestre
a affiché une progression un peu relative par rapport au premier
trimestre 2008. Les opérateurs espèrent se rattraper lors du second
trimestre. L’encours des crédits à la consommation s’est établi à
36,2 Mds, en hausse de 15,7% par rapport à fin mars 2008.



Soubha Es-siari
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MessageSujet: Articles presses : Assurances - banques - stés de financement   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Icon_minitimeVen 3 Juil 2009 - 17:57

Crédit à la consommation : Des «soldes» pour rattraper le retard




* Les sociétés de financement ont entamé la période des promotions pour
essayer de combler le manque à gagner des premiers mois de l’année.

* Les critères «taux et durée du crédit» restent les plus prisés.

Depuis
le début du troisième trimestre 2008, les crédits ont entamé une baisse
qui s’est maintenue au cours des premiers mois de l’année. Selon les
dernières statistiques de Bank Al-Maghrib, le rythme de croissance
annuel s’est établi à 18% à fin avril, contre 20,5% au cours du
trimestre précédent. Pour la branche des particuliers, il s’est avéré
que lors du premier trimestre de l’année, les crédits octroyés se sont
inscrits en croissance de 24,6% en glissement annuel, contre 25,7% au
titre du trimestre précédent, avec une décélération de près d’un point
pour les crédits à la consommation qui sont passés de 26,5% à 25,7%.
C’est dire que la saison estivale constitue une aubaine pour les
sociétés de crédit qui ne cessent d’innover en matière de promotion
pour rattraper la baisse de leur production. «Avec l’essoufflement de
la demande intérieure en ce premier trimestre, les premiers mois de
l’année n’ont pas été flamboyants pour les société de crédit. A tel
point que les conditions actuelles du marché sont devenues favorables
pour les consommateurs désireux de contracter des prêts», nous confie
un professionnel.

Par ailleurs, l’une des particularités de l’année en cours est que
l’on a droit à trois périodes consécutives qui sont généralement
considérées comme des saisons à forte demande de crédits, à savoir les
vacances d’été et la rentrée scolaire qui sont reliées par le mois de
Ramadan. Du coup, l’offensive commerciale est à son comble chez les
sociétés de financement en vue du recrutement de nouveaux clients.
Spots à la télévision, messagerie et affiches publicitaires… tous les
moyens sont bons pour séduire.
Chez Eqdom par exemple, on a choisi de faire la promotion d’un taux dit
«exceptionnel» de 6,90% pour les crédits personnels souscrits avant le
10 aout 2009. Mais c’est sans compter les frais de dossier et les frais
d’assurance. Chez Wafasalaf, on se concentre sur la durée du crédit
personnel qui peut s’étaler sur 84 mois et atteindre 200.000 DH. A
noter que ces deux compagnies se partagent, à elles seules, la
quasi-totalité des crédits personnels destinés aux fonctionnaires, et
ce grâce notamment au ciblage dont à fait preuve Eqdom du financement
de l’équipement des ménages incluant les fonctionnaires et la présence
de Wafasalaf sur tous les segments afin de disposer d’un leadership sur
le marché. Sur un autre registre, Sofac Crédit mise sur la réduction
des frais de dossier pour s’accaparer plus de clientèle en maintenant
ses taux à leur niveau. Il semblerait donc que pour la filiale de la
CDG, le critère «taux» ne soit pas la priorité puisqu’une baisse, même
d’un point, ne peut se traduire que par une réduction de quelques
dizaines de dirhams de la mensualité, ce qui fait de ce facteur plus un
effet psychologique sur le consommateur qu’un avantage financier.
Centains établissements de crédits offrent la possibilité à des
entreprises d’être conventionnées. Du coup, leurs salariés peuvent
disposer de conditions exceptionnelles pour le financement de leurs
besoins. C’est notamment le cas pour Taslif qui offre aux salariés
conventionnés des procédures simplifiées pour l’octroi de crédits, des
taux préférentiels durant les périodes à forte consommation ainsi que
la gratuité du «crédit voyage».
La concurrence est donc rude en cette période chez les sociétés de crédit. C’est tout bénéf’ pour les consommateurs.



Y. A. T.
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imane




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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Icon_minitimeLun 29 Juin 2009 - 19:27

Ressources bancaires à fin mai : 7,5 milliards de DH de plus en un mois !


Etonnante évolution des dépôts de la clientèle : 3,7 milliards de DH de plus entre avril et mai.
Les crédits à la consommation et immobiliers en hausse de +24% et +14% par rapport à mai 2008.



Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Affiche_image?article=14116Les mois se suivent, mais ne se ressemblent pas dans l’activité bancaire. C’est le constat que l’on peut faire à la lecture des derniers chiffres sur les ressources et emplois du système bancaire à fin mai dernier.
Et d’abord ce regain surprenant (même un peu trop) en termes de ressources entre les mois d’avril et mai. Ce sont 7,5 milliards de DH qui sont venus s’injecter dans le circuit entre les mois d’avril et mai. Ainsi, à fin mai dernier, l’encours des ressources du système bancaire a atteint 597,2 milliards de DH contre 589,6 milliards à fin avril, soit une progression de +1,3% en l’espace d’un mois. La progression par rapport au niveau des ressources à la même période de l’année dernière, elle, est de +9,75%. Ce brusque rebond d’un mois à l’autre est d’autant plus surprenant que depuis le mois de janvier, les ressources étaient sur une tendance baissière. L’évolution entre les ressources à fin décembre et leur niveau à fin mai est de - 0,86%.
L’analyse des origines de ces 7,5 milliards de DH de ressources supplémentaires laisse apparaître des faits intéressants. Le plus gros paquet, environ 3,7 milliards de DH, provient des dépôts de la clientèle qui ont atteint 557,7 milliards de DH à fin mai, soit +8,52% par rapport à leur niveau d’il y a un an et +0,68% par rapport à fin avril. Et ce sont essentiellement les comptes-chèques et les comptes courants qui ont le plus drainé de ressources. Pour les premiers, l’encours à fin mai s’établit à 217,4 milliards de DH, soit 1,5 milliard de plus qu’en avril, certes, mais seulement une petite progression de +2,95% par rapport à leur niveau à la fin mai 2008. D’où le paradoxe. Idem pour les comptes courants qui ont rebondi de 1,44 milliard de DH en un mois (+1,8% par rapport à avril) alors même qu’ils sont en baisse de -1% par rapport à mai 2008.

Les crédits de trésorerie également en baisse de -30% depuis le début de l’année
Enfin, les dépôts à terme ont vu leur encours monter de 800 MDH à 160,6 milliards de DH, soit +13,9% par rapport à l’année dernière et une évolution de +4% par rapport à leur niveau de fin décembre. Au niveau des dépôts de la clientèle, on relèvera, toutefois, un élément qui interpelle : les augmentations des encours proviennent en grande partie de la clientèle MRE avec 600 MDH de plus en un mois pour les comptes-chèques et 718 MDH de plus pour les dépôts à terme. Des évolutions qui contrastent avec la baisse des transferts observée depuis le début de l’année et par rapport à l’année dernière. S’agit-il d’un début de renversement de tendance ? d’une évolution conjoncturelle due à l’approche de la période estivale ? ou tout simplement du résultat d’un travail de reclassement comme le font souvent les banques ? Pour boucler le chapitre des ressources, le deuxième gros paquet provient d’emprunts obligataires dont l’encours d’un mois à l’autre sont passés de 1,5 à 3,5 milliards de DH, soit 2 milliards de plus et, enfin, des emprunts financiers extérieurs de l’ordre de 950 MDH. Pour ce qui est des emplois, les chiffres du GPBM à fin mai livrent des informations intéressantes. D’emblée, la tendance du resserrement de la trésorerie des entreprises et du ralentissement de l’activité économique se fait nettement ressentir. Pour cela deux indicateurs : les crédits de trésorerie et les crédits à l’équipement.
Ainsi, pour les premiers, l’encours à fin mai 2009 a atteint 59,6 milliards DH, soit 1,5 milliard de plus par rapport à avril. Cela dit, les chiffres attestent globalement d’une plus grande vigilance des banques par rapport au niveau des lignes de fonctionnement. Entre janvier et mai 2009, les encours des comptes courants débiteurs et des crédits de trésorerie ont respectivement baissé de -14,6% et -6%.
Pour autant, de telles baisses peuvent aussi s’expliquer par le ralentissement de l’activité économique, les entreprises faisant alors moins appel aux financements pour manque de commandes. En revanche, tout semble indiquer que les entreprises ne baissent pas les bras et continuent d’investir. Ainsi, les crédits à l’équipement à fin mai ont atteint un encours de 110 milliards de DH, soit 30% de plus qu’il y a un an et +11,6% par rapport à fin décembre 2008. Sauf que la variation entre fin avril et fin mai laisse planer un doute : l’encours a reculé tout de même d’un bon milliard de DH. Aucune conclusion ne peut être tirée tant il faudra attendre les prochains mois pour confirmer ou infirmer la tendance.
En revanche, pour ce qui est des crédits aux particuliers, les chiffres semblent pour l’instant rassurants. Ainsi, l’encours des crédits à la consommation a atteint à fin mai 27,5 milliards de DH, soit +24% par rapport à mai 2008 et +9,64% pour les cinq premiers mois. Sauf accident de parcours durant les six prochains mois, cet agrégat devrait finir l’année sur une croissance des encours pas loin des 20%. Pour les crédits immobiliers la croissance sera elle aussi à deux chiffres mais de moindre importance. A fin mai, leurs encours a atteint 104,5 milliards de DH, soit +14% qu’en mai 2008 et +6,67% par rapport à décembre 2008.
Et pour rester dans le secteur de l’immobilier, c’est incontestablement l’évolution des crédits à la promotion immobilière qui retient l’attention : +93% par rapport à leur niveau de mai 2008 et +29% par rapport à décembre 2008. A ce niveau, néanmoins, il faut apporter une précision de taille : certaines banques, dont le CIH par exemple, ont procédé ces derniers mois au reclassement de certaines créances qu’elles détenaient sur des promoteurs immobiliers sous forme de comptes courants débiteurs en crédits à la promotion immobilière. D’où l’extraordinaire évolution sur l’année. Au final, avec les 7,5 milliards de DH qui sont venus s’injecter dans le circuit, les banques ont pu en partie rétablir la situation après quelques signes d’essoufflement au niveau des ressources qui commençaient à inquiéter. Et pour cause, entre fin décembre 2008 et fin avril, ces dernières ont chuté de 11 milliards de DH, passant de 565 à 554 milliards de DH. Et la dernière décision de Bank Al Maghrib de baisser la réserve obligatoire de 12 à 10% -à compter du premier juillet- leur donnera une bouffée d’oxygène de 7,5 milliards de DH en plus.


Saâd Benmansour
29-06-2009
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Pelican

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MessageSujet: Caisse de Dépôt et de Gestion : Quand Bakkoury erre sur... le pont de la réussite CDG, !   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Icon_minitimeSam 13 Juin 2009 - 12:22

Caisse de Dépôt et de Gestion : Quand Bakkoury erre sur... le pont de la réussite !


* Quand il a mis ses «chaussons» pour présider aux destinées de la CDG, il est vite crédité d’un préjugé défavorable.
* En 8 ans, il a transformé la marionnette financière de l’Etat en une véritable locomotive de développement économique avec une vision stratégique et des ambitions bien circonscrites.

La Caisse de Dépôt et de Gestion «a pour rôle central de recevoir, conserver et gérer des ressources d’épargne qui, de par leur nature ou leur origine, requièrent une protection spéciale. La CDG centralise l’équivalent de 35% du stock de l’épargne institutionnelle et totalise près de 100 milliards de dirhams en actifs sous gestion . Elle est le principal investisseur en valeurs du Trésor avec 50% environ des actifs gérés», peut-on lire sur le site de l’établissement.
A la tête de ce mastodonte financier, Mustapha Bakkoury, jeune homme qui soufflera ses 45 bougies le
20 décembre prochain et qui n’était pas encore né à la création de la Caisse. Natif de Mohammedia, cet ingénieur civil des ponts et chaussées et titulaire d’un DESS en banque et finance est l’homme fort de la CDG depuis un certain août 2001, après avoir occupé de nombreux postes de responsabilité dans le secteur bancaire. Huit ans donc qu’il mène à la baguette une administration publique très fonctionnarisée à ses débuts. Sans avoir pris une ride. Et pourtant, il devrait en avoir, car être le chef d’orchestre de cet établissement tentaculaire est loin d’être une sinécure…
Que lui vaut alors cette longévité à la tête de l’une des institutions les plus puissantes actuellement de l’économie et de la finance marocaines ?

La force tranquille
Dès sa nomination en 2001, il est vite crédité d’un préjugé défavorable. Les intelligences rebelles s’empressant d’affirmer, dans les salons feutrés de Casablanca, qu’il est «trop jeune et manque d’expérience pour diriger un établissement comme la CDG». Sa jeunesse a-t-elle été un handicap ? Le temps a-t-il donné raison à ses détracteurs d’antan ?
A l’évidence non, au regard notamment du positionnement actuel de la CDG dans la sphère économique et financière. Un établissement qui, fort de ses 34 filiales, est présent dans tous les secteurs de l’économie nationale et prend part aux plus grands projets stratégiques du Royaume. Pas seulement parce que c’est une institution publique. Mais surtout parce que, en 8 ans, Bakkoury a su en faire un acteur incontournable dans le processus de modernisation de l’économie marocaine. Grâce à une seule devise : le travail.
«Bakkoury est un fonceur et croit au travail et aux compétences. C’est un ingénieur bien formé, pragmatique et méthodique qui, pour être convaincu, doit être devant un vis-à-vis qui a le sens pratique et la même approche d’esprit», confie une source qui a eu à le côtoyer dans le cadre professionnel. «Mais, son tour de force, c’est d’avoir réussi à transformer la CDG en la faisant passer d’une quasi-administration fonctionnarisée à une structure qui ressemble à un grand bureau d’études, un opérateur avec des ressources humaines de très haut niveau. En fait, c’est un excellent manager qui a su fédérer autour de lui les meilleures compétences marocaines du monde économique et financier», ajoute-t-il.
Cette autre source ne tarit pas d’éloges à son égard. Selon elle, «Bakkoury a affûté ses armes lorsqu’il était à la BMCI; il fait partie de ceux qui ont marqué l’histoire de cet établissement, surtout au niveau du marché des capitaux, à travers notamment sa rigueur et son sens de l’organisation. Et à la CDG, il a eu l’opportunité d’étaler tout son savoir-faire, d’autant plus qu’il disposait d’un matelas financier assez confortable. Irréprochable sur le plan technique, charismatique, rigoureux et bosseur, il sait surtout s’entourer des compétences qu’il faut et véhicule de vraies valeurs professionnelles et humaines». «En bon manager, il ne monopolise ni les débats, ni la gouvernance et fait partie des rares managers qui ont su garder la tête sur les épaules, malgré ses hautes responsabilités. Ce que j’apprécie davantage chez lui, c’est qu’il n’a pas eu les privilèges que confèrent certains noms de famille au Maroc : il n’a pas été parachuté et a le mérite d’être là où il est uniquement grâce à son travail, lequel a permis à la CDG d’être la locomotive de l’économie et de la finance marocaines; ce qui était un gros défi», ajoute-t-elle. Aujourd’hui, conclut notre source, «Bakkoury est une force tranquille et reste la seule personne dans le microcosme financier envers laquelle je n’ai aucune réserve : il est digne de respect. Si le Maroc disposait de 5 ou 6 Bakkoury, on aurait eu une autre image du paysage financier. C’est dire que la jeunesse n’est pas un handicap pour gérer des géants financiers. Il dirige la CDG d’une main de maître et en a fait un gros cylindré du marché financier : c’est un très bel exemple pour les jeunes».

L’unanimité
De toute évidence, Bakkoury semble faire actuellement l’unanimité. Et tous ces braillards «toxiques» qui voyaient d’un mauvais œil la nomination de cette étoile montante se sont tus. Désormais, il est à la tête d’une institution dont l’avis, les initiatives et la signature font autorité sur le marché. Et il ne s’en vante pas. «C’est normal : il est discret, modeste et très respectueux», nous confie un de ses collaborateurs.
En cela, ses bruits de bottes ne trouvent échos auprès de l’opinion publique que lorsque l’on titille sa fibre patriotique (ce fut le cas pour la reprise de la BNDE et lorsqu’il a fallu venir à la rescousse du CIH). Ou lorsqu’il réussit des opérations stratégiques majeures, comme son entrée par la grande porte des assurances à travers Atlanta / Sanad.
A n’en pas douter, Bakkoury est un homme rompu aux rouages des affaires, qui a su faire de la CDG un investisseur institutionnel incontournable et un puissant levier de développement. Surtout, la Caisse n’est plus cette coquille vide cinquantenaire, marionnette financière de l’Etat : elle a une vision et des ambitions que légitime d’ailleurs son déploiement dans tous les secteurs stratégiques de la sphère économique et financière.
In fine, l’homme semble se résumer en une phrase : il chemine sur les Ponts de la finance, se repose sur les Chaussées de la bonne gouvernance et s’endort sur le lit de la performance.
Toutefois, nul n’étant parfait, nous lui avons quand même trouvé un défaut : Bakkoury est un grand timide. Mais la timidité ne se soigne-t-elle pas ?




D. W.
12-06-2009

_________________
visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com


Dernière édition par Pelican le Sam 13 Juin 2009 - 12:30, édité 1 fois
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moha

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Icon_minitimeMer 5 Nov 2008 - 11:28

Maroc : M. Jouahri : Aucune banque marocaine n'a été contaminée par "les produits toxiques"
.Le Wali de Bank Al-Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, a affirmé qu'aucune banque marocaine n'a été contaminée par "les produits toxiques" ayant été derrière la crise des subprimes. "Dès que la crise des subprimes a éclaté, les enquêtes que nous avons diligentées nous ont permis de nous assurer qu'aucune de nos banques n'avait de tels produits (ndlr, toxiques) en portefeuille", souligne M. Jouahri dans un entretien au journal "Le Monde" daté de mercredi. Il a ajouté que le contrôle de l'exposition des banques marocaines vis-à- vis des non-résidents a montré que celle-ci ne dépasse pas 4 % de leurs actifs, faisant remarquer à cet égard que des indicateurs d'alerte ont été mis en place. Le Wali de Bank Al-Maghrib a noté que la Bourse de Casablanca "a enregistré une légère baisse qui traduit davantage certaines corrections techniques qu'un mouvement de retrait des capitaux étrangers, lesquels, a- t-il dit, n'excèdent pas 2 % de la capitalisation globale". Evoquant le secteur immobilier, M. Jouahri a signalé que l'ensemble des actifs immobiliers "pèse 14 % de notre produit intérieur brut (PIB), quand il représente 70 % en Grande-Bretagne et 100 % aux Etats-Unis". Pour éviter toute "bulle", a-t-il ajouté, "nous avons exigé des banques qu'elles mettent en place un code de bonne conduite qui exclut un financement risqué des programmes immobiliers", faisant observer que "le gros du secteur immobilier marocain est investi dans le logement social et le moyen standing qui bénéficie de l'intervention d'un fonds de garantie étatique". Pour ce qui est de l'augmentation du taux de base, M. Jouahri a expliqué qu'il était de 3,25 % depuis 2002 et qu'il a été porté à 3,50 % le 23 septembre dernier. "Il faut dire que le taux d'inflation moyen depuis dix ans s'élevait à 1,8 % et qu'il devrait être de 3,9 % en 2008 et de 2,6 % en 2009", a-t-il indiqué, faisant remarquer qu'il s'agissait d'éviter un effet de "second tour" et de défendre la valeur du dirham. Le Wali de Bank Al-Maghrib a, par ailleurs, signalé que le gouvernement travaille, avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI), sur un ciblage des subventions accordées à certains produits d'importation, soulignant que le Maroc se dirige vers un plafonnement des montants de ces compensations à un maximum de 3 % du PIB. (Source : Economap)
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Maroc : M. Jouahri : Aucune banque marocaine n'a été contaminée par "les produits toxiques"
.Le Wali de Bank Al-Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, a affirmé qu'aucune banque marocaine n'a été contaminée par "les produits toxiques" ayant été derrière la crise des subprimes. "Dès que la crise des subprimes a éclaté, les enquêtes que nous avons diligentées nous ont permis de nous assurer qu'aucune de nos banques n'avait de tels produits (ndlr, toxiques) en portefeuille", souligne M. Jouahri dans un entretien au journal "Le Monde" daté de mercredi. Il a ajouté que le contrôle de l'exposition des banques marocaines vis-à- vis des non-résidents a montré que celle-ci ne dépasse pas 4 % de leurs actifs, faisant remarquer à cet égard que des indicateurs d'alerte ont été mis en place. Le Wali de Bank Al-Maghrib a noté que la Bourse de Casablanca "a enregistré une légère baisse qui traduit davantage certaines corrections techniques qu'un mouvement de retrait des capitaux étrangers, lesquels, a- t-il dit, n'excèdent pas 2 % de la capitalisation globale". Evoquant le secteur immobilier, M. Jouahri a signalé que l'ensemble des actifs immobiliers "pèse 14 % de notre produit intérieur brut (PIB), quand il représente 70 % en Grande-Bretagne et 100 % aux Etats-Unis". Pour éviter toute "bulle", a-t-il ajouté, "nous avons exigé des banques qu'elles mettent en place un code de bonne conduite qui exclut un financement risqué des programmes immobiliers", faisant observer que "le gros du secteur immobilier marocain est investi dans le logement social et le moyen standing qui bénéficie de l'intervention d'un fonds de garantie étatique". Pour ce qui est de l'augmentation du taux de base, M. Jouahri a expliqué qu'il était de 3,25 % depuis 2002 et qu'il a été porté à 3,50 % le 23 septembre dernier. "Il faut dire que le taux d'inflation moyen depuis dix ans s'élevait à 1,8 % et qu'il devrait être de 3,9 % en 2008 et de 2,6 % en 2009", a-t-il indiqué, faisant remarquer qu'il s'agissait d'éviter un effet de "second tour" et de défendre la valeur du dirham. Le Wali de Bank Al-Maghrib a, par ailleurs, signalé que le gouvernement travaille, avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI), sur un ciblage des subventions accordées à certains produits d'importation, soulignant que le Maroc se dirige vers un plafonnement des montants de ces compensations à un maximum de 3 % du PIB. (Source : Economap)
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 23 Icon_minitimeVen 29 Aoû 2008 - 22:57


CDG-Développement réalise un résultat net de 812 MDH en 2007


CDG-Développement a réalisé en 2007 un résultat net de 812 millions de dirhams (MDH) contre 11 MDH en 2006, une performance qui s'explique par la plus-value conséquente réalisée sur l'opération d'introduction en bourse de la Compagnie générale immobilière (CGI).

Dans son rapport d'activité pour l'année 2007, CDG-Développement précise que sans la plus value générée par la cotation de la valeur CGI, le résultat net de la Holding atteindra 22 MDH.

Filiale à 100 pc du Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion, chargée du développement territorial, CDG-Développement a réalisé également un résultat financier de 86 MDH en baisse de 13 pc par rapport au niveau enregistré en 2006.

En 2008, le total bilan de CDG-Développement a atteint quelque 3.130 MDH contre 2.370 MDH en 2007, enregistrant ainsi une progression de 32 pc. La holding explique cette croissance par le bon comportement de l'actif immobilisé (+122 pc), liée à de nouvelles acquisitions de titres de participation (augmentation du capital de la CGI pour un montant de 1.330 MDH et acquisition de divers titres).

L'actif circulant a cependant accusé une baisse de 72 pc, relève-t-on dans le rapport d'activité de CDG-Développement, qui a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires consolidé de 3.159 MDH, en hausse de 23 pc par rapport à 2006.

La progression du chiffre d'affaires s'explique par les bonnes performances réalisées par les pôles "Développement" et "Incubation, Conception et Aménagement".

Il s'agit principalement de la CGI (824 MDH, +20 pc), MEDZ (575 MDH, +92 pc) et Dyar Al Mansour (319 MDH, +29 pc). [b]
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(25/08/2008) - Maroc. Assurances. Lorsque les synergies en valent la chandelle


Par l'entremise d'une nouvelle reconfiguration sectorielle marquée par un mouvement de fusions et de rapprochements capitalistiques, l'industrie des assurances aura renforcé davantage son rôle majeur de collecte d'épargne. Ce secteur continue son expansion exprimée par le bond des primes émises et par le développement de la bancassurance ainsi que la branche véhicules.

Idem pour les provisions des risques techniques des compagnies qui ont continué leur ascension. Au demeurant, une restructuration qui devrait se poursuivre à travers notamment l'élargissement probable du champ des assurances obligatoires. En outre, l'accélération du développement de l'assurance Vie qui recèle un gisement de potentiel considérable, devrait indéniablement doper les revenus des compagnies, spécialement celles adossées à des groupes bancaires.

Sur le plan des placements, la suppression du régime dérogatoire devrait pousser les assureurs à prendre davantage de risques sur le marché actions induisant, de ce fait, une augmentation de la volatilité du rendement de leur portefeuille. C'est dans ce contexte que les compagnies ont externalisé une partie importante de leurs plus-values latentes au cours de l'année 2007 présageant ainsi la réalisation de bénéfices conséquents au titre de cet exercice. Dans cette foulée, force est de constater que certains assureurs cotés à la Bourse des valeurs de Casablanca ont maintenu le cap.

C'est le cas notamment de Wafa Assurance dont les résultas témoignent de l'efficacité de son plan d'action stratégique Elan 2006-2008 clôturé en avance de six mois par rapport aux prévisions initiales et lequel visait le doublement de son chiffre d'affaires. En effet, la compagnie semble capitaliser sur le large réseau du groupe Attijariwafa bank lui permettant de booster le segment de la bancassurance, fer de lance de son activité. En outre, les nombreux recrutements opérés (70 nouvelles recrues) et l'élargissement du réseau par une trentaine d'agents généraux additionnels ont fortement contribué
à la concrétisation de la stratégie de développement de la compagnie.
De même, Wafa Assurance confirme davantage son positionnement de référence sur le segment de l'automobile.

Celle-ci a procédé au cours de l'exercice 2007 au développement de cette activité notamment à travers l'investissement dans le service via la plate-forme «Wafaoto Services». En outre, la compagnie a scellé un partenariat avec le groupe Afriquia consistant en l'intégration de l'assurance automobile dans le programme de fidélité du distributeur. L'assureur a également démarré la commercialisation de l'AMI, l'assurance maladie obligatoire pour les indépendants et les aides-artisans. S'agissant de la branche Corporate, Wafa Assurance vient de définir une nouvelle stratégie visant à améliorer sa position sur ce segment clientèle. Par ailleurs, en dépit de l'accélération des mouvements, Wafa Assurance devrait continuer à profiter d'un secteur à fort potentiel.

Dans cette optique, la compagnie serait d'ores et déjà en phase d'étude d'un nouveau plan de développement encore plus ambitieux afin de tirer profit au maximum des potentialités de l'industrie des assurances. En outre, la compagnie n'exclut aucune opportunité de croissance externe à travers la création ou l'acquisition de compagnies d'assurances à l'international, notamment en Afrique. Idem pour Atlanta qui affiche des réalisations financières réconfortant en cela son positionnement sur l'activité de la Non Vie. En effet, la compagnie capitalise sur son expertise développée sur cette branche.

Toutefois, un retard au niveau du développement du segment Vie est à soulever. En effet, dans un contexte sectoriel caractérisé par la montée en puissance des compagnies d'assurance adossées aux banques, Atlanta devrait dynamiser incessamment son partenariat avec le CIH afin d'accélérer le développement de la bancassurance et d'être en phase avec ses principaux concurrents.
Par ailleurs, l'assureur poursuit son plan d'action articulé autour du maillage du réseau de distribution, de l'enrichissement de l'offre existante et la conception de nouveaux produits et de la dynamisation des actions commerciales.
L'autre axe privilégié consiste en l'exploitation de synergies potentielles avec les actionnaires de référence. Bien évidemment, les compagnies ne sont pas logées à la même enseigne, car il s'agit, dans ce cas de figure, de fortunes diverses pour les unes et les autres.

Ainsi en est-il de La Marocaine-Vie qui aura peiné à sortir de l'ornière puisque au terme de l'exercice 2007, les résultas ont subi de plein fouet l'impact de la provision relative à la commercialisation des contrats en unités de compte. Toutefois, la compagnie d'assurance devrait bénéficier des fruits de nouveaux produits que la compagnie entend commercialiser dans le futur proche.

Ceci étant signalé, il faut dire que l'annulation de la prise de participation par la BCP de 43,5% du capital, censée booster l'activité bancassurance de la compagnie et lui octroyer un nouveau relais de croissance lui permettant de faire face au contexte d'exacerbation de la concurrence, n'aura certainement pas arrangé les choses. Rappelons que la BCP avait signé en date du 20 novembre 2007 un protocole d'accord avec le Groupe Société Générale, visant la mise en œuvre d'un partenariat stratégique dans le domaine de l'assurance des personnes.

En outre, la finalisation de ce projet, qui était prévue au plus tard le 30 avril 2008 restait cependant soumise à l'obtention des autorisations réglementaires et au visa des autorités de marchés. Pour sa part, après avoir concentré ses efforts sur la modernisation et la mise à niveau de son Core Business, Agma Lahlou-Tazi devrait redynamiser à nouveau son activité s'appuyant sur son expertise développée en matière de courtage ainsi que sur le soutien de son actionnaire de référence. Toutefois, l'élargissement du champ d'intervention du courtier semble délicat, le secteur étant de plus en plus accaparé par les établissements bancaires qui sont davantage impliqués dans la distribution des produits d'assurance.
---------------------------------------------
Bonne orientation sectorielle

Au terme de l'année 2007, les primes émises par le secteur des assurances au Maroc se sont élevées à 16,79 MMDH en progression de près de 18% comparativement à 2006, du fait essentiellement de l'élargissement de 21% du pôle Vie à 5 MMDH.

En effet, la progression de l'activité Vie est redevable à la montée en puissance de la bancassurance, l'offre étant plus structurée et les alliances entre groupes bancaires et compagnies d'assurance ayant fait jouer leur synergie. Toutefois, le pôle Non Vie est resté prédominant avec 11,72 MMDH de primes émises. A ce niveau, l'automobile demeure en tête d'affiche avec 5,42 MMDH de primes contre 4,88 MMDH une année auparavant. RMA Watanyia a conservé sa position de leader avec 3,55 MMDH de primes.

En revanche, Wafa Assurance avec 3,53 MMDH a grimpé à la deuxième place au détriment d'Axa Assurance (2,5 MMDH). En effet, les revenus de l'activité Vie de Wafa Assurance ont marqué un bond de 82,9% à 2,1 MMDH, profitant des synergies en terme de bancassurance avec Attijariwafa bank doublées de l'effet de reprise du portefeuille d'Axa Assurance (après la rupture Axa-ONA). Non loin derrière, les compagnies du groupe Saham ont totalisé plus de 2 MMDH de primes.

En effet, la CNIA a réalisé un chiffre d'affaires de 1,37 MMDH, ce qui la place en quatrième position devant Sanad. Enfin, Essaâda s'est retrouvée en sixième position avec 1,05 MMDH de primes. Cette compagnie, pour rappel, a transféré son pôle Vie à la CNIA, pour pouvoir mettre en place un plan de redressement



Abdelali Boukhalef
LE MATIN
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