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 Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Nov 2010 - 9:06

Visa lance un programme d’éducation financière / L'Economiste 11/11/2010

Visa, entreprise mondiale de technologie de paiement, vient de lancer son site Internet www.mymoneyskills.me, une composante clé du programme d’éducation financière au Maroc. Le site, disponible en arabe, français et anglais, se veut un outil didactique global. D’autres initiatives dans le cadre de ce programme sont en cours de finalisation. A noter que le site, lancé d’abord à Dubaï, a enregistré près de 300 visites par jour. Le management assure que 18 mois seulement après le lancement de ce site, Visa a atteint plus de 5 millions de personnes. La firme s’engage ainsi à atteindre 20 millions de personnes à travers l’éducation financière d’ici fin 2013. Cet engagement s’étend à plus de 30 pays en partenariat avec les gouvernements, les écoles, les banques et les organisations non gouvernementales. L’objectif de ce projet est d’augmenter le taux de bancarisation et donner la possibilité d’avoir accès à l’éducation financière avec des outils nouveaux. «Nous sommes ravis du retour favorable que nous avons reçu suite au lancement de notre site Internet pour l’éducation financière à travers la région Mena. Cela montre qu’il existe un besoin dans cette région en informations et en conseils sur la manière de gérer les finances personnelles», a indiqué Mohamed Touhami El Ouazzani, Directeur régional de Visa International pour le Maroc, l’Afrique de l’Ouest et du Centre, lors de la présentation du site vendredi dernier. Trois produits en particulier jouent un rôle clé au service des communautés mal desservies par les services financiers: le prépayé, le transfert d’argent et le mobile. Le site fournit de l’information essentielle sur les finances personnelles comme apprendre à élaborer un budget, se préparer pour l’avenir, utiliser une carte de crédit à bon escient et dépenser de manière responsable. Mymoneyskills.me cible quatre piliers clés de l’éducation financière centrés sur l’épargne et les dépenses, le débit et le crédit, les faits de la vie ainsi que des jeux et outils. Par exemple, le site inclut 13 différents calculateurs de budget épargne ou crédit. Il présente également FIFA World Cup™ sur le thème de «Financial Football», un jeu vidéo qui teste les compétences des joueurs en matière de gestion financière au fur et à mesure qu’ils avancent sur le terrain et tentent de marquer des buts. Jusqu’à présent, le jeu a été déployé dans 20 pays.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Nov 2010 - 9:06

SG dévoile sa nouvelle stratégie au Maroc/ Le Matin 12/11/2010

Le groupe Société Générale a opté pour le Maroc pour la promotion de sa nouvelle stratégie, notamment en ce qui concerne son volet dédié à l'Afrique et au Maghreb. Dans un événement dédié à la presse française et maghrébine, en l'occurrence marocaine, algérienne et tunisienne ; les responsables du groupe SG ont tenu à montrer toute l'importance et l'intérêt stratégique que le Maroc et les pays de la région représentent pour le devenir du groupe.

Si l'on a opté pour le Royaume pour l'organisation de cette importante rencontre avec la presse, au moment où le groupe vit un tournant dans son développement, c'est parce que le Maroc est, selon Bernardo Sanchez-Incera, directeur général délégué du groupe Société Générale, un pays dynamique, présentant un grand potentiel de croissance. «C'est un très bon exemple de ce que nous voulons faire dans le groupe, un pays très porteur», affirme-t-il. Il est à noter, comme l'a-t-on rappelé à cette occasion, que la présence du groupe au Maroc remontre à 1913, ce qui fait de la filiale marocaine du groupe la première à l'international. Elle continue, ajoute-t-on, à figurer parmi les plus importantes au niveau international, à côté de celles de l'Europe de l'Est.

Cette rencontre a été notamment marquée par l'intervention magistrale de Mohamed Berrada, professeur d'économie à l'Université Hassan II de Casablanca, ancien ministre des Finances et ex-ambassadeur du Maroc en France, sur les fondamentaux et les perspectives de l'économie marocaine. S'agissant de la stratégie du groupe au niveau de la région, avant sa présentation, un économiste à la SG, en l'occurrence Ariel Emirian, a fait un exposé sur le thème «Croissance de l'Afrique, résistance, dynamique et potentiel». Cette intervention lui a permis de conclure que les économies africaines, notamment en Afrique du Nord, et en particulier au Maroc, présentent une stabilisation macroéconomique et une situation financière renforcée, ce qui leur permet de résister aux choc externes. De même, elles sont caractérisées par une dynamique de croissance soutenue par des investissements directs étrangers, le développement du commerce avec les grands pays émergents et la croissance du crédit. De ce fait, ces économies présentent un important potentiel de croissance, avec un taux d'investissement en hausse, une transition démographique et une urbanisation en progression.

Pour profiter de cette situation, le groupe SG compte s'intéresser davantage à cette région, dans le cadre de sa nouvelle stratégie. A ce sujet, le groupe compte renforcer les réseaux à l'international en tant que moteur de croissance pour le groupe, a affirmé Bernardo Sanchez-Incera, en notant que ceux-ci constituent déjà un relais de croissance historique pour le groupe. En fait, fait-il savoir, la part du PNB généré par la banque de détail à l'international dans le total du PNB de SG, est passée de 3,5% en 2000 à 22% en 2009. Elles emploient actuellement 40% de l'effectif total et ont autant en terme des clients particuliers. Les réseaux internationaux emploient plus de 60.000 collaborateurs pour 13 millions de clients dans 41 pays.

Globalement, rappelle-t-il, la stratégie du groupe qui a été dévoilée en juin dernier, dite «Ambition SG 2015 : Une croissance à moindre risque», vise à renforcer un modèle de banque universelle orienté client et recentré sur 3 piliers à fort potentiel (Banque de détail en France, Réseaux internationaux et Banque de financement et d'investissement). Cette feuille de route s'assigne également comme objectifs d'achever l'optimisation du portefeuille d'activités du groupe, de maintenir une stricte gestion des risques et de transformer le modèle opérationnel.

Réseaux internationaux
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, Société Générale affiche cinq ambitions principales en ce qui concerne les réseaux internationaux. Il s'agit de réer un acteur de premier plan en Russie, intensifier les relations clients dans les entités les plus matures, accélérer la croissance dans les bassins à potentiel de bancarisation et saisir les opportunités de croissance externe, adosser la croissance à l'innovation et améliorer l'efficacité opérationnelle. «Ces objectifs seront atteints en premier lieu grâce à un projet ambitieux en Russie, où le groupe entend créer un leader du marché bancaire», relève-t-on.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Nov 2010 - 12:05

Les banquiers se frottent les mains


Le tissu bancaire et financier ne cesse d’améliorer ses indicateurs. Gelé pendant des années, le taux de bancarisation finit par bouger de manière sensible. Il a gagné 200 points de base pour passer à 49% au lieu de 47% à fin 2009. La dynamique enclenchée par le secteur en terme d’adaptation des produits et des services commence à donner ses fruits. Composé de 83 établissements, le système cbancaire compte actuellement 19 banques dont six cotées, 36 sociétés de financement, six banques offshore, douze associations de micro-crédit, huit sociétés de transfert de fonds et deux autres établissements. Par catégorie, les banques à capital privé majoritairement marocain détiennent les plus grandes parts de marché aussi bien en termes de nombre de guichets (62,7% que compte le Royaume), que d’actifs (54,2%), de dépôts collectés (64,3%) ou encore les crédits octroyés (57,8%). Les banques à capital privé majoritairement étranger détiennent 23,9% de guichets, 20,8% d'actifs, 21,1% de dépôts et 23,3% de crédits. Quant aux banques à capital majoritairement public, elles détiennent 13,4% de guichets, 25% d'actifs, 14,6% de dépôts et 18,9% de crédits. Le nombre de guichets, lui, n’a cessé de progresser depuis décembre 2009, améliorant ainsi la distribution du nombre de guichets par habitant ainsi que le taux de bancarisation. En effet, à fin décembre de l’année précédente, le Maroc comptait 4.425 guichets bancaires (y compris ceux de la banque postale), soit 7.100 habitants par guichet et un taux de bancarisation de 47%. À fin juin dernier, le nombre de guichets est passé à 4.519, réduisant la concentration des habitants par guichet à 6.900 habitants (soit 200 habitants en moyenne sur six mois). Sur un plan général, les dépôts de la clientèle se départagent entre les comptes à vue créditeurs, les dépôts à terme, les comptes d’épargne et d’autres dépôts. La première catégorie représente plus de la moitié des dépôts contre 29,4% pour les dé^pôts à terme, le compte d’épargne 12,3% et autres dépôts 3%. Au niveau des crédits, ceux à court terme représentent 38,1%, suivis des crédits à moyen terme avec un taux de 29,7%, les crédits à long terme viennent en troisième position avec 27% de l’ensemble des crédits octroyés. Les créances en souffrance s’élèvent à 31,6 milliards de DH et représentent 5,2% du total des crédits octroyés. Les trois premières banques du royaume, à savoir Attijariwafa bank, la BMCE et la Banque Centrale Populaire représentent 66% du total bilan de l’ensemble des banques marocaines, qui lui s’élève au premier semestre de l’année en cours à 847 milliards de DH. Les mêmes banques accaparent également 67% des dépôts de clientèle, soit 602 milliards de DH à la même période. Les sociétés de financement affichent un total bilan de 86,6 milliards de DH à fin juin dernier, soit une progression de 9,9% par rapport à la même période de l’année précédente. Les sociétés de crédit à la consommation représentent 42,8% de ce total, les sociétés de leasing 38,6%. Le taux des créances en souffrance enregistre 9,9%. Les sociétés de crédit représentent 13,9% de ces créances, et les sociétés de leasing 5,5%. Au niveau des banques offshore, le total bilan est de 34,4 milliards de DH, les encours crédits nets de 15,7 milliards de DH et les dépôts de la clientèle de 1,6 milliard de DH. Enfin, les associations de microcrédit présentent un total bilan de l’ordre de 5,9 milliards de DH, 5,04 milliards de DH des encours crédits et un taux de créances en souffrance de 8%. (Source : Les Echos)
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeMer 3 Nov 2010 - 12:22

Les assureurs cotés sous les projecteurs


C’est finalement en fin d’année que les choses bougeront réellement à la place casablancaise. En attendant la confirmation officielle de l’introduction de Stroc Industrie, prévue pour les semaines à venir comme nous le rapportions en exclusivité dans notre édition du 2 novembre, l’attention de la communauté boursière reste actuellement entièrement tournée vers l’IPO de CNIA Saada. Une opération par laquelle tout un secteur se retrouve sous les feux des projeteurs. D’ailleurs, l’une des premières questions circulant dans le milieu des petits porteurs en marge de l’introduction de CNIA Saada est : quel impact pourrait-elle avoir sur les autres compagnies cotées du secteur ? Pour l’heure, ce que l’on pourrait déjà dire c’est que l’indice sectoriel des assurances devrait être tiré vers le haut avec la tendance qui marque généralement les cours des sociétés nouvellement introduites. Cette situation devrait faire classer le secteur des assurances parmi les plus fortes performances annuelles. Car même avant CNIA Saada, l’indice sectoriel affichait, à fin octobre dernier, une hausse annuelle de 30,67%, soit la 6e performance des indices sectoriels de la place. Par valeur, il faut dire qu’il est difficile de dire que les compagnies d’assurances cotées pourraient être impactées par la nouvelle IPO, tellement celles-ci sont déconnectées les unes des autres. Sauf peut-être quand il s’agit de recommandations des analystes. En effet, à la veille de l’ouverture de la soussouscription à l’IPO de CNIA Saada, les sociétés de Bourse recommandaient vivement d’y participer, à l’image d’Integra Bourse qui notait que «la valorisation de la société nous paraît attrayante au vu des ratios de valorisation inférieurs à la moyenne sectorielle». Ceci confirme, par ailleurs, que mis à part les gains généralement liés aux opérations d’introduction, le titre présente également des fondamentaux économiques attrayants. Mais cet optimisme des analystes ne bénéficie pas seulement à CNIA Saada. Car au vu du dernier stock guide publié par BMCE Capital Bourse, les compagnies cotées Wafa Assurance et Atlanta jouissent également de recommandations positives. Les deux valeurs sont en effet recommandées à la conservation en raison de leurs fondamentaux économiques. La compagnie du groupe ONA présente en effet de bons indicateurs d’activités prévisionnels suite essentiellement à sa stratégie basée sur la consolidation des activités non-vie, le développement de l’activité vie et la consolidation des synergies avec son groupe. Même constat pour Atlanta qui bénéficie de la même recommandation que Wafa Assurance, malgré son niveau de valorisation plutôt élevé. Cependant, dans le cas de la filiale du groupe Holmarcom, les bons indicateurs d’activités attendus sont principalement liés à l’assainissement prévu de son portefeuille de placement qui l’avait pénalisée en 2009. Les synergies développées avec l’autre filiale du groupe, Sanad, devraient également apporter leurs fruits au niveau opérationnel. Agma Lahlou Tazi, filiale courtage du Groupe ONA, n’est pas en reste. Les recommandations des analystes se basent entre autres sur l’agressivité commerciale de la société et la stratégie d’amélioration de la qualité qu’elle adopte. Ces deux éléments devraient permettre à Agma de maintenir ses indicateurs dans le vert malgré une croissance moins soutenue que celles des autres valeurs de ce segment. C’est dire que le secteur des assurances, dont la capitalisation boursière dépasse 15 MMDH, sans tenir compte de CNIA Saada, reste particulièrement attractif. (Source : Les Echos)
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeMer 3 Nov 2010 - 12:08

Marché des taux: L'harmonie du système monétaire conservée / Le Matin 03/11/2010

La Banque centrale continue à jouer son rôle de garant de la liquidité du système monétaire. En effet, celle-ci a injecté, la semaine du 21 au 27 octobre 2010, au titre de ses avances à 7 jours, 3 milliards de dirhams supplémentaires par rapport à la semaine dernière contribuant à la stabilité du marché. Ainsi, le marché est resté équilibré avec des taux interbancaires qui oscillent autour du taux directeur à 3,25%.

La semaine courante, la tombée de la paie des fonctionnaires le lundi 1er novembre de 3 milliards de dirhams devrait contribuer à calmer le marché et conservera l'harmonie du système monétaire, et ce, en dépit de la ponction de deux milliards de dirhams du système monétaire de la part du trésorier de l'Etat.

Pour dire que le marché restera stable sous l'action conjointe du Trésor et de la Banque centrale. En témoigne d'ailleurs l'évolution de l'agrégat M3 en septembre 2010. En effet, la masse monétaire s'est inscrite en hausse de 0,2%, en relation avec l'accroissement de l'ensemble de ses contreparties. Les avoirs extérieurs nets se sont accrus de 1,8%, suite à la progression des réserves nettes de change de Bank Al-Maghrib, tandis que les créances nettes sur l'Administration centrale ont marqué une hausse de 1,5 milliard, soit 2%. Pour leur part, les créances sur l'économie ont pris 0,7%, en relation principalement avec la hausse de 1,7% des crédits à l'équipement. L'évolution des sources de création monétaire s'est reflétée principalement au niveau de la monnaie scripturale qui a marqué une hausse de 0,8%. Les autres actifs monétaires ont, à l'inverse, accusé une baisse de 0,6%, recouvrant notamment un recul tant des dépôts à terme que des emprunts contractés par les banques auprès des autres sociétés financières et une progression des titres d'OPCVM monétaires. La monnaie fiduciaire est, quant à elle, restée inchangée par rapport à son niveau du mois précédent. En revanche, les agrégats de placements liquides ont accusé un repli de 1,3%, imputable à la baisse des autres catégories de placements, essentiellement les titres d'OPCVM obligations qui ont fléchi de 2,5%.

En glissement annuel, l'agrégat M3 s'est apprécié de 5,5% contre 7,9% entre septembre 2008 et septembre 2009. En effet, la circulation fiduciaire a enregistré une hausse de 5,6% et la monnaie scripturale de 7,5%, tandis que les placements à vue et les autres actifs monétaires se sont améliorés respectivement de 7,2% et de 2,1%. La ventilation des actifs monétaires par secteur institutionnel fait ressortir une progression de 5,6% de ceux détenus par les ménages et de 8,4% de ceux des sociétés non financières privées. En revanche, les engagements monétaires du secteur public se sont contractés de 5,5%. S'agissant des contreparties de M3, les créances sur l'économie ont augmenté de 11,1% contre 17,5% une année auparavant.

En effet, les crédits à l'équipement ont enregistré une progression de 24,4% et les crédits immobiliers de 9,1%, tandis que les prêts à la consommation se sont accrus de 9,5%. Sur un autre registre, la répartition des créances sur l'économie, par secteur institutionnel, laisse présager un ralentissement du taux d'accroissement des crédits destinés au secteur privé, revenu de 12,3% à 10,5%. Les prêts accordés aux sociétés non financières privées et ceux destinés aux particuliers et aux MRE s'étant établis respectivement à 14,7% et à 6,6% contre 15,8% et 14,4%. Pour ce qui est des autres sources de création monétaire, les avoirs extérieurs nets ont baissé de 5,4% contre 9% un an auparavant. Cette évolution est attribuable au creusement du déficit commercial et à la contraction des recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers.

Durée de vie moyenne des dettes allongée
Après un ralentissement du rythme des levées du trésor au cours du mois d'octobre, les levées de l'argentier de l'Etat sur le marché des adjudications des valeurs du Trésor semblent reprendre de plus belle. Au titre du mois de novembre 2010, le Trésor devra lever un montant se situant entre 9 et 9,5 milliards de dirhams. La ponction de deux milliards de dirhams lors de la séance d'adjudication du 19 octobre 2010 a annoncé la couleur. Malgré le fort intérêt qu'ont témoigné les investisseurs pour le court et moyen termes (plus de 80% du montant total demandé), le Trésor n'a pas servi ces tranches de maturités. En effet, le long terme s'est accaparé le montant global de la levée, réparti à hauteur de 90% pour la maturité 10 ans et 10% pour la maturité 15 ans. Notons que cette dernière a été complètement satisfaite par le Trésor avec un montant de 170 millions de dirhams. Le taux de satisfaction pour le long terme a ainsi atteint les 68% témoignant de la volonté du trésorier du Royaume d'allonger la durée de vie moyenne de sa dette.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeLun 18 Oct 2010 - 22:50


Les projets de Maroclear

Entretien avec Fathia Bennis, PDG


· Une nouvelle plateforme opérationnelle depuis septembre

· Finalisation en cours d’un nouveau système de risk management

La présidente de la banque centrale des titres est toute fière de son nouvel investissement. Une plateforme de 33 millions de DH qui permet notamment le dénouement des opérations en temps réel. En investissant dans cette plateforme, Maroclear s’assure également de disposer d’un instrument capable de répondre aux besoins futurs du marché notamment pour le prêt-emprunt des titres ou encore le marché à terme. Son rôle est également censé prendre plus d’importance dans le cadre du projet Casa finance City. Fathia Bennis livre à L’Economiste les ambitions de sa société.

- L’Economiste: Pourquoi avoir investi dans une nouvelle plateforme?

- Fathia Bennis: Les installations et les outils de gestion de Maroclear se doivent d'être ultramodernes. La nouvelle plateforme apporte plusieurs nouveautés sur le plan fonctionnel.
La gestion des opérations de Bourse par exemple a été complètement revue. Les nouveaux systèmes permettent le dénouement en temps réel, selon le modèle brut-brut, de certaines opérations, en l'occurrence les transactions de Repo's et de gré à gré et sont de ce fait plus conformes aux recommandations les plus exigeantes en matière de systèmes de paiement. Ils permettent d’informer en temps réel tous les intervenants sur l’intégralité des étapes du traitement de chaque opération.
Mais, au-delà des améliorations immédiates, l'objectif consiste aussi à disposer d’un outil évolutif apte à répondre à des besoins futurs, dont certains commencent déjà à se profiler comme le prêt-emprunt des titres et le marché des dérivés.

- Dans quelle mesure allez-vous être impliqués au projet de place financière de Casablanca?

- C’est un mégaprojet qui passe d'abord par de nombreuses phases de réflexion et de préparation. Nous sommes bien évidemment associés à ces premières étapes du projet. Cela étant, en attendant que les contours de notre implication effective soient plus précis, nous avons déjà pris l'engagement d'apporter tout notre concours à sa réussite.

- Est-ce que les conditions de maturité sont réunies aujourd’hui pour la mise en place de ces différents chantiers?

- De l'avis même du Fonds monétaire international ou de la Banque mondiale, le Maroc est une référence dans la région Mena. Il n'a pas cessé de moderniser son économie et son secteur financier tout au long des dernières années.
Aujourd'hui, il s'agit non seulement de capitaliser mais de passer à la vitesse supérieure. Le projet de transformation de la place financière de Casablanca en un hub de la finance régionale, voire internationale, en est une illustration. Il ouvre pour le Maroc des perspectives prometteuses pour l'attrait des capitaux, le développement de nouveaux métiers et l'accompagnement du rythme accéléré d'attraction des investissements, tant publics que privés.

- Vous avez nourri des ambitions à l’international? Qu’en est-il aujourd’hui de votre partenariat avec la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale?

- Nous avons bien évidemment gardé le contact, mais nous n'avons pas été sollicités récemment. Sans doute que les besoins de la BVMAC se situent désormais ailleurs que du côté des infrastructures que nous avons aidé à mettre en place.
En tout état de cause, comme nous l'avons affirmé à plusieurs reprises, nous restons volontiers à l'entière disposition de nos homologues africains pour toute assistance ou partenariat.

- Quels sont les autres projets sur lesquels travaille votre équipe?

- Maroclear sera impliquée sur tous les nouveaux projets, dont certains commencent déjà à se profiler pour notre place, comme le marché à terme ou le prêt-emprunt de titres.
A cela s'ajoutent tous les projets internes qui auront forcément des impacts sur la qualité de nos prestations. Nous sommes en train de finaliser un nouveau système de risk management. Nous voulons également renforcer notre plan de continuité des activités et le rendre conforme aux exigences les plus strictes en la matière. Il s’agit aussi à terme de revoir notre rating avec Thomas Murray (agence de notation).
La nouvelle plateforme a été un projet important, mais il ne s'agit pas d'une finalité en soi. L'essentiel est que désormais nous disposons d'un socle solide, sur lequel nous pouvons bâtir beaucoup de chose.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeJeu 7 Oct 2010 - 16:34

Assurance: L’activité ralentit
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· Le chiffre d’affaires augmente de 4,6% à 11,9 milliards de DH au premier semestre

· RMA Watanya dépasse Wafa Assurance


Ralentissement de l’activité des assurances. Du moins au premier semestre 2010. En atteste l’évolution du chiffre d’affaires. Le secteur a enregistré une croissance de 4,6% à 11,936 milliards de dirhams. Par rapport au premier semestre 2009, le volume s’est accru (11,4 milliards de DH) mais le rythme de progression est inférieur de 6,7 points (il était de 11,3% en 2009).
Cette situation est surtout attribuée à l’assurance vie capitalisation qui accuse une baisse de 2%. Là nous sommes loin des rythmes de progression à deux chiffres réalisés par cette branche au cours des dernières années. Au premier semestre 2010, l’assurance vie a réalisé un chiffre d’affaires de 3,02 milliards de DH contre 3,1 milliards comparativement à la même période que l’année dernière. Une baisse qui servira d’argument aux assureurs pour obtenir des incitations fiscales pour l’assurance vie.
Dans l’ensemble, la structure du portefeuille du secteur n’a pas connu de changement. Le plus gros du chiffre d’affaires est porté essentiellement par la non-vie qui concerne pour ce premier semestre 2010 un volume d’activité de 8,8 milliards de DH. A ce niveau, l’automobile continue à booster l’activité avec 4 milliards de dirhams de primes, soit 33,6% de part de marché en progression de 8,1% par rapport au premier semestre 2009.
Par branche d’activité, les résultats sont assez contrastés. L’assurance risques techniques est en recul de 18,6% alors qu’au premier semestre 2009 elle avait augmenté dans les mêmes proportions. La RC générale a augmenté de 13,8% contre 25,5% comparativement à la même période que l’année dernière.
Pour ce qui est du classement par compagnies, pas de changement. La RMA Watanya et Wafa Assurance sont toujours au coude-à-coude avec un avantage pour la première qui se démarque avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de DH contre 2,2 milliards pour Wafa Assurance. Les deux compagnies détiennent respectivement 19,3% et 18,5% de parts de marché. Elles sont suivies par Axa Assurance Maroc et CNIA Saada qui sont respectivement à 14,2% et 13,8% de parts de marché.
Par branches, une baisse des primes de l’assurance vie est constatée au niveau de la Marocaine Vie (-11, 7) et de Wafa Assurance (-11,3%). Cette dernière s’est en revanche renforcée dans l’assurance non vie ou elle est sur un taux de progression de 29,5%.

Khadija MASMOUDI

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 10:14

Assurance, réassurance et les caisses de retraite: Après les séismes financiers, quelle gouvernance pour les compagnies / Le Matin 05/10/2010

La gouvernance, cette impérieuse nécessité, l'est d'autant que les caisses de retraite, les compagnies d'assurance et de réassurance jouent un rôle important dans la mobilisation de l'épargne, une question cruciale à l'heure de l'assèchement des liquidités qui fait l'objet d'une réflexion au sein du groupe CDG qui a, pour fonction, la promotion de l'épargne et de l'investissement au Maroc, et qui a déjà initié, ces dernières années, souligne M. Alami la mise en place de dispositifs nécessaires à une bonne gouvernance et à la surveillance des risques».

L'intervenant prendra également l'exemple de la SCR qui a su se mettre au diapason des nouvelles normes en se dotant d'organes de contrôle et d'une charte financière, d'un code déontologique et d'éthique, d'une cartographie de risque. Même tonalité dans l'intervention de M. Loudiyi, SG du ministère des Finances, qui a mis l'accent sur la nécessité pour les autorités de supervision de mettre à niveau leur mode de gouvernance, notamment à travers les systèmes d'information, de mettre en place des structures propres pour identifier les risques, de veiller à l'existence de fonds propres suffisants et à la convergence des normes, car, dit-il, il s'agit de préserver les droits de toutes les parties, bénéficiaires, actionnaires, retraités, ayant en droits … Des chantiers sont ouverts, a indiqué le SG, comme la mise en place d'une autorité indépendante et l'implantation d'un centre financier international à Casablanca qui abrite le centre africain des catastrophes naturelles risques et d'une orientation client.

Au-delà des échanges de discours, ce forum sera l'occasion d'échanger des expériences de bonnes pratiques de gouvernance, l'occasion également de faire le point sur les changements législatifs intervenus ici et là, à l'instar de la récente directive du Parlement européen et du conseil sur l'accès aux activités de l'assurance et de la réassurance et leur exercice qui nous intéresse à plus d'un titre au Maroc et qui résume tout le thème du 16e Forum. Que dit cette directive qui, au vu de l'évolution actuelle, préconise la mise en place d'un nouveau cadre réglementaire ? Que «la protection des preneurs suppose que les entreprises d'assurance et de réassurance soient soumises à des exigences de solvabilité efficaces… Qu'il convient d'adopter une approche économique fondée sur le risque incitant les entreprises d'assurance et de réassurance à mesurer et à gérer convenablement leurs risques.

L'harmonisation devrait être renforcée par l'établissement de règles spécifiques pour l'évaluation des actifs et des passifs, provisions techniques comprises. Que le principal objectif de la réglementation et du contrôle en matière d'assurance et de réassurance est de garantir la protection adéquate des preneurs et des bénéficiaires». Afin de garantir une transparence, les entreprises d'assurance et de réassurance devraient publier, c'est-à-dire rendre accessibles au public, gratuitement, sous forme imprimée ou électronique, au moins une fois par an les informations essentielles concernant leur solvabilité et leur situation financière.

Elles devraient être autorisées à publier des informations supplémentaires sur une base volontaire. Les entreprises d'assurance et de réassurance devraient disposer d'actifs d'une qualité suffisante pour couvrir l'intégralité de leurs obligations financières. Tous les investissements détenus par les entreprises d'assurance et de réassurance devraient être gérés conformément au principe de la personne prudente ». Plus qu'un programme, une feuille de route pour les managers des assurances réassurance et des caisses de retraite !

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 10:08

Réassurance: Le marché mondial se consolide / L'Economiste 05/10/2010

Le marché de la réassurance mondiale est dans une conjoncture favorable. C’est ce qui ressort de l’analyse des experts invités au 16e Forum de la réassurance africaine. Un événement organisé par la Société centrale de réassurance (SCR). Globalement, le secteur des assurances et réassurances a résisté à la crise (hormis le cas d’AIG). En effet, après une série de fusions-rachats entre 2006 et 2009 et un passage plus ou moins réussi à travers la crise économique (hormis AIG), le marché va dans le sens de la consolidation. Les fonds propres (20%) de 2008 ont été récupérés et la capitalisation est à nouveau au même niveau que vers fin 2007. «La plupart des analystes prédisent un renouvellement 2011 soft suite à la reprise progressive de la croissance même si le goût du risque a diminué au niveau des investissements financiers», note Jean Baptiste Kouame, DG de Cica Ré-Togo. S’y ajoute l’abondance des capacités et l’absence d’évènements majeurs ayant des conséquences graves pour les réassureurs mondiaux. En 2009, près de 290 catastrophes ont été enregistrées et ont occasionné des pertes économiques pour environ 62 milliards de dollars dont seulement 42% étaient assurés. Pou rappel, à lui seul l’ouragan de Katarina a occasionné des pertes estimées à quelque 71,2 milliards de dollars en 2005. N’empêche, les inquiétudes persistent. Ces dernières ont été manifestes aussi bien du côté des réassureurs que des cédants et ce, à l’issue du rendez-vous de septembre de Monté Carlo (54e édition). En 2010, plusieurs catastrophes ont été enregistrées (tempêtes Xynthia, inondations au Pakistan, tremblements de terre à Haïti et au Chili, marée noire aux Etats-Unis…). «Mais selon les premières estimations, les montants assurés ne sont pas de nature à influencer négativement le secteur des assurances et de la réassurance», souligne Kouame. Par ailleurs, le continent africain semble présenter une bonne opportunité d’affaires pour les assureurs et réassureurs. «De plus en plus de cabinets d’études reconnus mondialement recommandent l’Afrique», affirme Kouame. En effet, les indicateurs de croissance sont au vert pour ce continent. Selon les prévisions du FMI, l’Afrique subsaharienne devrait réaliser une croissance de l’ordre de 4% en 2010. Pour le moment, la part du continent dans les primes d’assurance reste minime (1,3% des primes en 2008, 1,2 % en 2009). Quant aux spécificités du marché africain, le constat est unanime: les cédants locaux utilisent à la fois les capacités africaines et internationales. En plus du coût relativement élevé des couvertures dans certaines régions. «Les rétentions sont relativement faibles par rapport aux capacités demandées. Cette situation pourra connaître un début de correction avec le relèvement par les autorités de tutelle du capital minimum dans un certain nombre de pays dont le Nigeria et ceux du Cima», explique Kouame. Sans oublier que les risques stratégiques dont le pétrole et le gaz sont majoritairement réassurés sur le marché international. Autre constat: les risques agricoles ont du mal à se développer à l’international. Les assurances crédit et caution ne font pas mieux. Elles peinent à se développer à cause de l’insuffisance des capacités dans le domaine. Par ailleurs, la concurrence sur les prix retarde le développement des marchés. Pour Kouame, «cette concurrence constitue dans bien des cas une menace aussi bien pour la sinistralité que pour les résultats et la solvabilité des compagnies d’assurances».

Recommandations
Pour assurer une continuité du secteur en Afrique, le DG de Cica Ré-Togo recommande aux courtiers de se préoccuper davantage des risques. Ils sont aussi appelés à reverser les primes à temps aux assureurs et réassureurs. Pour les compagnies d’assurances, elles ont intérêt à revenir aux fondamentaux de la profession. En d’autres termes, il faut adopter une analyse du risque et une tarification raisonnables après visite pour les grandes affaires. Les compagnies sont aussi invitées à procéder à la clarification du champ de couverture des risques. «Les assureurs doivent impérativement se préoccuper d’un bénéfice de souscription raisonnable pour se prémunir des risques d’insolvabilité», insiste Jean-Baptiste Kouame.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeMar 5 Oct 2010 - 16:38

Réassurance - Le marché mondial se consolide


Le marché de la réassurance mondiale est dans une conjoncture favorable. C’est ce qui ressort de l’analyse des experts invités au 16e Forum de la réassurance africaine. Un événement organisé par la Société centrale de réassurance (SCR). Globalement, le secteur des assurances et réassurances a résisté à la crise (hormis le cas d’AIG). En effet, après une série de fusions-rachats entre 2006 et 2009 et un passage plus ou moins réussi à travers la crise économique (hormis AIG), le marché va dans le sens de la consolidation. Les fonds propres (20%) de 2008 ont été récupérés et la capitalisation est à nouveau au même niveau que vers fin 2007. «La plupart des analystes prédisent un renouvellement 2011 soft suite à la reprise progressive de la croissance même si le goût du risque a diminué au niveau des investissements financiers», note Jean Baptiste Kouame, DG de Cica Ré-Togo. S’y ajoute l’abondance des capacités et l’absence d’évènements majeurs ayant des conséquences graves pour les réassureurs mondiaux. En 2009, près de 290 catastrophes ont été enregistrées et ont occasionné des pertes économiques pour environ 62 milliards de dollars dont seulement 42% étaient assurés. Pou rappel, à lui seul l’ouragan de Katarina a occasionné des pertes estimées à quelque 71,2 milliards de dollars en 2005. N’empêche, les inquiétudes persistent. Ces dernières ont été manifestes aussi bien du côté des réassureurs que des cédants et ce, à l’issue du rendez-vous de septembre de Monté Carlo (54e édition). En 2010, plusieurs catastrophes ont été enregistrées (tempêtes Xynthia, inondations au Pakistan, tremblements de terre à Haïti et au Chili, marée noire aux Etats-Unis…). «Mais selon les premières estimations, les montants assurés ne sont pas de nature à influencer négativement le secteur des assurances et de la réassurance», souligne Kouame. Par ailleurs, le continent africain semble présenter une bonne opportunité d’affaires pour les assureurs et réassureurs. «De plus en plus de cabinets d’études reconnus mondialement recommandent l’Afrique», affirme Kouame. En effet, les indicateurs de croissance sont au vert pour ce continent. Selon les prévisions du FMI, l’Afrique subsaharienne devrait réaliser une croissance de l’ordre de 4% en 2010. Pour le moment, la part du continent dans les primes d’assurance reste minime (1,3% des primes en 2008, 1,2 % en 2009). Quant aux spécificités du marché africain, le constat est unanime: les cédants locaux utilisent à la fois les capacités africaines et internationales. En plus du coût relativement élevé des couvertures dans certaines régions. «Les rétentions sont relativement faibles par rapport aux capacités demandées. Cette situation pourra connaître un début de correction avec le relèvement par les autorités de tutelle du capital minimum dans un certain nombre de pays dont le Nigeria et ceux du Cima», explique Kouame. Sans oublier que les risques stratégiques dont le pétrole et le gaz sont majoritairement réassurés sur le marché international. Autre constat: les risques agricoles ont du mal à se développer à l’international. Les assurances crédit et caution ne font pas mieux. Elles peinent à se développer à cause de l’insuffisance des capacités dans le domaine. Par ailleurs, la concurrence sur les prix retarde le développement des marchés. Pour Kouame, «cette concurrence constitue dans bien des cas une menace aussi bien pour la sinistralité que pour les résultats et la solvabilité des compagnies d’assurances». (Source : L'Economiste)
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeVen 1 Oct 2010 - 12:06

Contrat-programme assurances: Un projet structurant pour le secteur/ L'Economiste 30/09/2010

Les grands moyens pour les assurances. A travers le projet du contrat-programme dont nous vous présentons aujourd’hui le détail, en exclusivité, ce n’est pas seulement la santé financière du secteur mais de l’économie tout entière qui est en jeu. L’assurance au cas où l’on oublierait reste le principal moteur de l’épargne institutionnelle: l’activité pèse près de 20 milliards de DH de CA en 2009, plus de 90 milliards de DH de provisions techniques et plus de 91 milliards de DH de placements net affectés. Le principe du contrat-programme 2010-2015 en lui-même aura le mérite de donner plus de visibilité à ce marché, il faut le reconnaître, pas toujours apprécié à sa juste valeur. La particularité de ce chantier, et c’est d’ailleurs ce qui explique son long processus de maturation, c’est qu’il est transversal et implique pratiquement l’ensemble des ministères: Economie et Finances, Santé, Justice, Habitat, Equipement, Emploi… Certaines mesures doivent permettre aux compagnies d’assurances d’investir de nouveaux gisements de croissance et en même temps étendre, ou rendre obligatoire, la couverture pour certaines garanties dont la population ne perçoit pas toujours l’intérêt ou seulement, et c’est alors trop tard, lorsque le sinistre survient! Le mieux qui puisse arriver à ce secteur c’est que l’aboutissement du contrat coïncide avec l’entrée en vigueur d’un autre chantier non moins important, le code de la route. A ce titre, plusieurs synergies sont d’ores et déjà identifiées comme celle de l’articulation entre le bonus-malus en assurance automobile et le permis à points notamment. Par ailleurs, le secteur devait tout naturellement saisir cette occasion pour exiger le grand ménage pour certains champs d’activités qui se situent dans le prolongement de l’assurance comme l’expertise, la médecine du travail, l’indemnisation judiciaire et qui restent très vulnérable à la fraude. Bien entendu, dans cette trame, il est question de l’AMO, sujet pour lequel les préoccupations des assureurs sont fortes. Non pas que le secteur soit viscéralement opposé au principe de l’extension de la couverture médicale. Le marché s’inquiète plutôt de l’après-période transitoire, qui devra se traduire par un raccourcissement du portefeuille à la seule partie complémentaire. L’autre levier à actionner est clair: celui de la fiscalité pour encourager l’épargne, terrain de prédilection de l’activité d’assurance. C’est un sujet pour lequel les choses n’ont pas bougé ces dernières années. Là aussi le marché attend des concessions. D’autres préoccupations sont plus citoyennes car le secteur a des droits mais aussi des obligations. Il peut mieux faire dans deux domaines. Le droit à l’information des assurés et le droit tout court dans une démarche qui pourrait ressembler par exemple à celle du médiateur bancaire. Mieux coordonner l’échange d’information et de statistique aussi, car il aurait été regrettable de ne pas exploiter l’important gisement dont dispose la FMSAR (Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance). Il y a enfin le volet contrôle interne et prudentiel que les deux parties, marché et gouvernement, ne pouvaient occulter.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 5 Icon_minitimeJeu 23 Sep 2010 - 12:17

Bank Al-Maghrib: Une croissance de 4% en 2010 et le taux directeur restera inchangé / Le Matin 23/09/2010

Le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a brossé un tableau globalement positif des perspectives de croissance de l'économie marocaine au terme de l'année 2010. S'exprimant à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil de la banque centrale, tenue mardi 21 septembre, M. Jouahri a souligné que les prévisions de croissance, établies aux alentours de 4% en début d'année, se confirmaient. «La croissance du secteur agricole connaîtra une baisse par rapport à l'année dernière certes, mais cette baisse sera compensée par la croissance des secteurs non agricoles qui enregistrent des performances positives ».

S'agissant de la situation des finances publiques, le déficit se creuserait davantage par rapport à l'année passée. Il serait de 4 % cette année, contre 2.2 % avant, à cause notamment des charges de la Caisse de compensation. Ces charges, fixées à 14 MMDH dans la loi de finances, atteindraient vraisemblablement le double en fin d'année (26 MMDH). « Mais on a pu contenir le déficit à 4% car on a procédé à des réaménagements au niveau de certaines rubriques pour dégager des ressources permettant d'alléger l'impact de la Caisse de compensation sur le déficit global du Trésor», a expliqué le gouverneur de BAM. Concernant la balance de paiement, M. Jouahri a noté la performance positive des exportations, boostées par l'OCP qui ferait, selon la Banque centrale, 30 milliards de DH de chiffres d'affaires à l'export, contre 20 MMDH l'année dernière. «Il y aurait une reprise des exportations des autres secteurs mais pas de façon aussi forte que les phosphates». Les recettes du secteur du tourisme (+ 6 % en août) et celles des transferts des MRE (+ 7%) repartent à la hausse elles aussi.

«On ferai mieux que les prévisions établies au cours des premiers mois de l'année en cours», a affirmé le gouverneur de la Banque centrale. Au niveau de la balance des paiements, les avoirs extérieurs baisseraient de 5 MMDH seulement contre 10 MMDH prévus initialement, ce qui représenterait six à sept mois d'importations de biens et de services «Là encore, on ferait mieux que les estimations faites en début de l'année 2010». Mais il existe un élément négatif toutefois, nuance M. Jouahri : la baisse substantielle des investissements directs étrangers (-45%) en raison notamment des répercussions de la crise internationale. «Malgré cette baisse, je confirme que les avoirs extérieurs continueraient à représenter entre 6 et 7 mois d'importation».

Concernant la sphère monétaire, au cours des premiers mois, la masse monétaire M3 a augmenté de 6.3% en glissement annuel, contre 6.5 % en moyenne au cours du deuxième trimestre 2010. Dans ces conditions, l'excédent monétaire se maintient à un niveau quasiment nul. Pour sa part, le rythme de progression du crédit bancaire, bien qu'il soit en léger ralentissement, reste soutenu (+11.6%). Pour ce qui est de l'inflation, elle devrait être de l'ordre de 1 % en 2010 et avoisiner 2% au cours des six trimestres à venir.

« Donc, nous serons tout à fait en ligne avec l'objectif de stabilité des prix et dans ces conditions, le conseil a décidé de maintenir le taux directeur inchangé : 3.25% ». A noter que, Bank Al-Maghrib (BAM) avait adressé il y a quelques mois à tous les établissements bancaires une directive qui fixe une «liste de services bancaires minimums devant être offerts par les banques à leur clientèle à titre gratuit». Seulement, toutes les banques n'ont pas respecté cette directive et ont continué à facturer certains services.

C'est ce qu'ont révélé les enquêtes et les contrôles effectués par les agents de la Banque centrale. « Je vous assure qu'il y aura des sanctions pécuniaires à l'encontre des établissements qui n'ont pas respecté cette directive. A Bank Al-Maghrib, nous ne faisons pas de show. Il y a un contrôle étroit sur les banques et nous attachons une importance cruciale à la relation entre les clients et les banques. Les citoyens doivent savoir qu'ils ne sont pas démunis devant leurs banques », a martelé M. Jouahri.

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