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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeJeu 18 Déc 2008 - 10:00

Sans le savoir, la Fed est en train d’instaurer aux USA la « chariaâ islamia » comme remède à la crise financière et économique. Les banques islamiques risquent de perdre leur cheval de bataille. (Agora)



AFP BUREAU DE NEW YORK

La Fed ramène son taux directeur dans une fourchette de 0 à 0,25 %

Face à la détérioration sévère du climat économique, la banque centrale américaine a opté pour un signal radical en ramenant son taux directeur dans une fourchette de 0 à 0,25 %. Il s'agit de son plus bas niveau historique.

La baisse des taux vise à rassurer les marchés au moment où la production industrielle est à son plus bas niveau.

A périodes exceptionnelles, remèdes exceptionnels. Face à la menace d'une récession prolongée de dix-huit mois, - la plus longue de l'après-guerre -, la banque centrale américaine a abaissé radicalement hier son taux directeur, de 1 % à une fourchette de 0 à 0,25 %, son plus bas niveau historique depuis 1954, année où le Comité monétaire a adopté son rythme de réunions actuel. La plupart des analystes tablaient plutôt sur une baisse de cinquante points de base à 0,5 %. Bien que le président de la Fed, Ben Bernanke, ait lui-même reconnu les limites intrinsèques de cette politique de réduction des taux, ce nouveau signal vise à rassurer les marchés au moment où la production industrielle est tombée à son plus bas niveau depuis dix-huit ans. Il marque aussi un tournant dans la stratégie de la Fed qui envisage désormais de nouvelles mesures « non conventionnelles » pour lutter contre la crise du crédit.

« Les Etats-Unis vont devoir faire face à la plus longue récession de l'après-guerre. La crise des marchés financiers, la paralysie du marché du crédit et la contraction économique ont frappé la croissance dans une période d'incertitude », estime Kyle Brandon, directeur de la recherche de l'association des investisseurs Sifma (Securities Industry and Financial Markets Association). Selon les prévisions de la Sifma, la récession américaine devrait durer dix-huit mois, contre une période de seize mois lors des deux précédentes récessions les plus importantes (1973-75 et 1981-82). Cela rejoint les prévisions du consensus des économistes qui tablent sur un début de reprise au troisième trimestre 2009, après quatre trimestres de croissance négative (avec une chute du PIB de 4,5 % au quatrième trimestre 2008). Selon les dernières données publiées le 15 décembre, la production industrielle a reculé de 0,6 % en novembre, pour la troisième fois en quatre mois, en raison notamment du recul de la demande intérieure et de l'effondrement de la production automobile.

A l'appui de sa décision de ramener le taux directeur à un niveau proche de zéro, la Fed invoque la détérioration du marché de l'emploi avec un taux de chômage de 6,7 % en novembre, le plus haut depuis 1993, la chute de la croissance (- 0,5 % au troisième trimestre selon la dernière estimation du Bureau d'analyse économique), et le ralentissement persistant de la consommation. Certains économistes mettent toutefois en doute l'efficacité de cette politique monétaire traditionnelle face à la menace de déflation qui semble se préciser, eu égard à certains signaux sur le marché obligataire.

« Effet limité »

Dans sa dernière intervention du 1er décembre, le patron de la Fed, Ben Bernanke, a lui-même reconnu que la baisse des taux a un « effet évidemment limité ». Malgré les efforts considérables déjà fournis par le Trésor américain et la Fed (avec 2.200 milliards de dollars d'engagements) pour renflouer les banques et ranimer le marché du crédit, il a indiqué être prêt à utiliser des instruments « non conventionnels ». Dans son communiqué d'hier, le comité de politique monétaire de la Fed indique son intention de continuer à « racheter de larges quantités de dette des agences (Fannie Mae, Freddie Mac...) et de titres adossés à des crédits immobiliers pour soutenir le marché immobilier ». Mais il évoque aussi la possibilité d'achats de bons du Trésor à long terme en vue d'agir sur la courbe des taux d'intérêt à long terme qui restent relativement élevés, tout en continuant à utiliser ses réserves pour soutenir les marchés du crédit.

Parmi les « mesures non conventionnelles », certains observateurs ont évoqué la possibilité que la Fed puisse émettre sa propre dette pour contrebalancer l'excès de liquidités fournies aux banques commerciales face à la crise du crédit. Mais cela impliquerait une modification législative de ses statuts.
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeJeu 18 Déc 2008 - 6:40

Citations de Warren Buffet
1. La marée basse

« C'est quand la mer se retire qu'on voit ceux qui se baignent nus. »

Avec la crise des subprimes, cette prédiction prend tout son sens. Les grands groupes bancaires américains, qui semblaient extrêmement solides, se sont révélés largement exposées aux défauts massifs de remboursements des emprunts à risques.

2. Toujours gagner

« À la Bourse, il y a deux règles fondamentales à respecter. La première est de ne pas perdre, la seconde est de ne jamais oublier la première. »

C'est une maxime que Warren Buffet a dû respecter à la lettre. Au début de sa carrière, dans les années 60, le taux de rentabilité de ses investissements dépassait ainsi 30% quand la moyenne du marché tournait plutôt autour de 10%.

3. Les objectifs

« Notre but est de découvrir des compagnies extraordinaires à
des prix ordinaires et non des compagnies ordinaires à des prix extraordinaires. »

Warren Buffet a l'habitude d'investir dans des entreprises qu'il juge sous-évaluées mais disposant d'un potentiel de croissance important. Depuis quelques mois, il investit par exemple dans les entreprises "cleantech" américaines.

4. Un langage simple

« Quand des gens intelligents expliquent leurs idées à un orang-outang, cela améliore la qualité de leur prise de décision. »

Warren Buffet s'est toujours efforcer de s'exprimer dans une langue simple et compréhensible pour le plus grand nombre. Dans les lettres annuelles, qu'il adresse à ses actionnaires, il se révèle particulièrement friand des explications imagées.

5. "L'oracle d'Omaha"

« Dans le monde des affaires, le miroir arrière est hélas toujours plus clair que le pare-brise. »

Même s'il se méfie des prévisions des autres, "l'oracle d'Omaha" anticipe plutôt bien les tendances à venir. En mai 2006, lors de sa grand-messe annuelle devant ses fidèles dans la ville où il a toujours vécu, il mettait déjà en garde contre l'existence d'une bulle immobilière et d'une possible multiplication des défauts de crédit, des phénomènes qui ont marqué l'année 2007.

6. Eviter le naufrage

« Si jamais vous vous retrouvez dans un bateau qui coule, l'énergie pour changer de bateau est plus productive que l'énergie pour colmater les trous. »

Avec cette phrase, le "sage d'Omaha" signifie qu'il ne sert à rien de persister dans une activité en déclin. Cette capacité à se remettre en cause l'a par exemple conduit à quitter l'activité textile de Berkshire Hathaway pour en faire sa puissante holding financière.

7. A contresens

« La plupart des gens s’intéressent aux actions quand tout le monde s’y intéresse. Le moment d’acheter est quand personne ne veut acheter. Vous ne pouvez acheter ce qui est populaire. »

Warren Buffet aime prendre le contre-pied des spécialistes de la finance. Exemple : PetroChina. En 2003, il rachète une partie du capital encore bon marché. En revendant ses dernières actions en octobre 2007, il multiplie sa mise par 7 et abandonne l'une des plus grosses capitalisations boursière mondiale, mais dont les revenus restent limités.

8. La guerre de classes

« Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner »

A la tête de 52 milliards de dollars, Warren Buffet possède la deuxième fortune du monde après Bill Gates, selon le magazine américain Forbes. Dans le même temps, il se déclare favorable à une meilleure redistribution des richesses.

9. Bien connaître ce que l'on achète

« Si vous ne connaissez pas les bijoux, connaissez le bijoutier »

Warren Buffet n'investit que dans les secteurs, comme l'industrie, dont il connaît les entreprises, le modèle économique et les dirigeants. L'un de ses disciples, Robert Hagstrom, applique les méthodes de Buffet dans le secteur de l'Internet, dans lequel le sage d'Omaha reconnaît son ignorance.

10. Ne pas suivre la tendance .

« Soyez craintif quand les autres sont avides. Soyez avide quand les autres sont craintifs. »

Warren Buffet aime prendre le contre-pied de la tendance générale des marchés. En 2006, il choisit ainsi de ne plus investir dans les matières premières et l'immobilier, les secteurs alors les plus à la mode dans le monde de la finance.

11. Investir sur le long terme

« Achetez seulement des choses que vous serez parfaitement heureux de posséder si le marché s'effondre pendant 10 ans. »

Dans le choix de ses acquisitions, Warren Buffet raisonne en général sur la longue durée, à l'instar de sa participation dans Coca-Cola. Il se méfie des retournements conjoncturels de marché et mise sur une valorisation de ses investissements sur le long terme.

12. L'indépendance

« Vous n'avez pas raison parce que d'autres sont d'accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et que votre raisonnement est juste. »

Ce principe, Warren Buffet l'a hérité de son mentor dans la finance, Ben Graham. Et c'est d'ailleurs à son encontre que le jeune investisseur l'a appliqué pour la première fois. En 1951, Ben Graham lui conseillait d'attendre avant de se lancer dans la finance. Warren n'en a fait qu'à sa tête, avec le succès qu'on lui connait.

13. Sortir du trou

« Quand on est dans un trou, la pire chose à faire est de continuer de creuser. »

Il ne sert à rien de persister quand la situation s'aggrave. C'est pourquoi, dès 2006, il décide de limiter son exposition aux variations des changes devant la baisse du dollar. Bien lui en a pris, la tendance s'est largement confirmée depuis.

14. Les bons dirigeants ne suffisent pas

« Les bons jockeys obtiennent des résultats sur les bons chevaux, mais aucun sur les canassons. »

La première chose que regarde Warren Buffet lorsqu'il s'intéresse à une entreprise, c'est son modèle économique. Même avec les meilleurs dirigeants, une société aux fondements instables ne pourra jamais obtenir de résultats probants.

15. Préparer sa succession

« Quand vous cherchez des gens à recruter, vous devez rechercher trois qualités: l'intégrité, l'intelligence et l'énergie. Et s'ils ne possèdent pas la première, les deux autres vous tueront. »

Du haut de ses 77 ans, Warren Buffet réfléchit à sa succession. Un choix qu'il prépare depuis de longs mois. Dans sa dernière lettre aux actionnaires, il évoque sont intention de « recruter un jeune homme ou une jeune femme qui a le potentiel pour gérer un vaste portefeuille. »

16. Les grandes théories

« Dans la nouvelle théorie de gestion de portefeuille, il y a beaucoup de petites lettres grecques et toutes sortes de choses qui vous font croire que vous êtes en avance. Mais il n'y a pas de valeur ajoutée. »

Pour réaliser ses investissements, Warren Buffet se méfie des concepts et maintient ses analyses à l'ancienne en recherchant des entreprises sous-évaluées. Réticent à se moderniser, il vient tout juste de s'équiper d'un téléphone portable mais ignore toujours les e-mails.

17. Les héritiers

« Une personne très riche doit laisser suffisamment à ses enfants pour qu'ils fassent ce qu'ils veulent mais pas assez pour qu'ils ne fassent rien. »

De la fortune de leur père -52 milliards de dollars-, les trois enfants de Warren Buffet ne toucheront qu'une partie. Richissime philanthrope, le gourou de la finance doit faire don de 37 milliards de dollars à des œuvres de charité, en particulier à la fondation de Bill Gates.

18. Le prix et la valeur

« Le prix est ce que vous payez. La valeur est ce que vous gagnez. »

Une phrase simple qui résume parfaitement la stratégie de Warren Buffet. Ses investissements concernent en général des entreprises dont le prix est bas mais auxquelles le financier accorde un potentiel de croissance qui fera grimper sa valeur.

19. Une fiscalité injuste

« Le système des impôts a complètement dévié en faveur des riches aux dépens des classes moyennes au cours des 10 dernières années. C'est dramatique. »

La deuxième fortune du monde ne défend pas les privilèges de ses homologues milliardaires. En plus de s'en prendre à la rémunération des grands PDG, il défend le principe de redistribution et soutient les candidats démocrates à l'élection présidentielle.

20. Les erreurs

« Je veux pouvoir expliquer mes erreurs. C'est pourquoi je ne fais que des choses que je comprends. »

Des erreurs, le gourou de la finance en commet lui aussi. Largement présente dans le secteur de la réassurance, sa holding Berkshire Hathaway a subi de plein fouet les conséquences des cyclones Katrina et Rita. Au troisième trimestre 2005, ses bénéfices avaient chuté de 48%.

21. Les prévisions

« Les prévisions vous en disent beaucoup sur ceux qui les font, elles ne vous disent rien sur l'avenir. »

Warren Buffet se méfie des prévisions des analystes. Il considère que l'ensemble des intermédiaires et les courtiers bénéficient de la multiplication des échanges, aux dépens des investisseurs.

22. L'ombre des prédécesseurs

« Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. »

Warren Buffet ne créé pas de sociétés, il les achète lorsqu'il juge que le concept recèle un potentiel de croissance important. C'est ainsi qu'en 1998, il acquiert NetJets, une compagnie d'avion en propriété partagée qu'il avait découverte en tant que client et qui compte aujourd'hui environ 600 appareils..
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 13:25

LINES DE MIRE
Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Caro



La liquidité, garantie des «monétaires»



Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 3742
Considérer
qu’un placement se résume surtout à la performance n’est pas sans
risque. L’offre est riche, mais encore faut-il qu’elle convienne à vos
attentes.


Si
votre principal souci consiste uniquement à «tenir le coup» en
attendant que la tempête se calme sur la place financière
casablancaise, le marché de la gestion des actifs représente une bonne
alternative. Côté chiffres, il n’y a vraiment pas de quoi faire preuve
de réticence. Durant le mois d’octobre dernier, l’actif net des OPCVM
(organismes de placement collectif des valeurs mobilières) a affiché
une progression de l’ordre de 7,9%, qui se traduit par un montant de
157 milliards de DH, apprend-on de Bank El Maghrib. Par ailleurs,
depuis le début de l’année en cours jusqu’au mois de novembre, l’actif
global des OPCVM a connu une augmentation de 18 milliards de DH soit
une variation de 14%. Une progression certes, mais qui ne correspond
pas à une situation globale. Puisqu’il est également précisé que «cette
augmentation est due principalement aux OPCVM, obligations moyen et
long termes qui ont enregistré un accroissement de 20,4%». Et d’ajouter
que «les fonds obligataires demeurent prééminents avec plus de 57% de
parts de marché». A cet expert en gestion d’actifs de relever à ce
sujet que «les particuliers ne s’y intéressent pas nécessairement. Même
si à travers les OPCVM obligataires, il existe la possibilité de
récupérer sa donne initiale et que le risque est moindre en comparaison
avec les OPCVM diversifiés ou en actions». Il faut dire que ces
dernières affichent toutefois des risques quasi-certains vu les
fluctuations du marché des titres cotés.

La liquidité, atout majeur
Il demeure en revanche des placements qui, au regard du contexte
actuel, méritent que l’on s’y attarde. Il s’agit en substance des OPCVM
monétaires. Leur principal attrait réside dans leur liquidité. Et les
chiffres en témoignent. L’autorité monétaire du pays annonce que «les
titres des OPCVM monétaires ont attiré une part importante de l’épargne
à court terme des agents non financiers». Ce qui se traduit par un
montant de l’ordre de 24,3 milliards de dirhams à la fin du mois de
septembre 2008, contre seulement 14,6 milliards une année seulement
auparavant. «Le raisonnement sous-jacent à l’adhésion à ce type de
placement se résume de la sorte : au lieu d’effectuer des dépôts sur un
compte bancaire, les particuliers souscrivent à un fonds monétaire»,
témoigne ce gestionnaire. Et la tendance est en train de prendre une
certaine dimension. Puisque, pour la première fois depuis plusieurs
années, et en corrélation avec la baisse des cours sur le marché
financier, les OPCVM nourris en actions ou encore diversifiés ont
enregistré un glissement annuel qui se chiffre à 7%. Précisons qu’en
règle générale, les OPCVM diversifiés comportent notamment un taux de
près de 60% en investissement à travers les actions. Aussi, de l’avis
des experts, ces temps-ci, les vingt-six monétaires qui interviennent
sur le marché restent une alternative intéressante. Elles s’accaparent
par ailleurs 24,62% de la structure du marché des actifs gérés. Elles
occupent la deuxième position après les OPCVM obligataires qui
représentent plus de la moitié du segment, soit près de 57,46%.
D’autres sociétés de gestion ont profité par ailleurs de la relative
ouverture du marché des changes pour lancer «un OPCV contractuel»,
notamment le groupe Attijariwafa bank. Le placement connaît une
échéance fixée à 2011. Les investisseurs ont la possibilité d’accéder
aux places financières internationales sur la base d’un panier
d’indices (DJ Eurotoxx, S&P 500, Nikkei ou le Hang Sang Index). Les
mois qui viennent verront certainement le développement d’autres
instruments financiers de placement.




Oudie Drissi El Bouzaidi, manager chez Finaccess

Challenge Hebdo : quels sont les conseils à donner à ceux qui désirent placer leur argent actuellement ?
Ouadie Drissi El Bouzaidi : il est difficile de donner un conseil, dans
le sens où cela dépendra du profil de l’investisseur. A l’heure
actuelle, nous pourrions recommander aux long-termistes d’effectuer des
placements en bourse, puisqu’en cette période de crise, plusieurs
valeurs sont à leur plus bas niveau historique et s’offrent aujourd’hui
à des multiples de bénéfices (PER) extrêmement attrayants, y compris
les stars d’antan et les valeurs jusque-là inaccessibles. À cette même
catégorie d’investisseurs, on pourra également recommander des OPCVM
Actions ou encore des OPCVM Diversifiés qui joueront le rôle soit
d’amortisseurs en cas de baisse, soit d’accélérateurs en cas de hausse.
Étant gérés par des professionnels, ils peuvent en principe toujours
saisir les meilleures opportunités. Il y a lieu cependant de faire
preuve de discernement en matière de choix des valeurs. Le secteur
d’activité, la qualité des dirigeants ainsi que la solidité financière
de l’entreprise doivent être passés au peigne fin avant tout
engagement. Mais attention ! Ce conseil reste extrêmement risqué et ne
vaut que pour ceux qui sont prêts à assumer, ceux qui, en optant pour
cette démarche, en acceptent aussi bien les bénéfices importants que
les pertes de capital. En revanche, pour ceux qui ont un tempérament
plus prudent et qui entendent réaliser des placements en «bons pères de
famille», ils doivent temporiser et attendre des jours meilleurs. Ils
peuvent toujours placer dans des produits de taux ou encore dans des
produits d’assurance. Quoique ces derniers souffriront certainement,
pour la partie bonus, du marasme boursier. Les comptes sur carnet et
les autres moyens de «blocage d’argent» restent aussi une bonne
solution pour ceux qui veulent juste lutter contre l’inflation… Mais un
mot d’ordre est valable dans tous les cas : la prudence.

C. H. : quelle est la démarche à emprunter au préalable avant tout placement ?
O. D. E. : il existe des règles d’or, même si les crises précédentes,
et tout particulièrement celle que le monde traverse en ce moment, en
ont fait sauter quelques-unes ! Il faut commencer par évaluer son
profil d’investisseur avant de se lancer. Le degré d’aversion au risque
et les objectifs de rentabilité conditionnent le type de placement à
faire. Il faut également s’assurer de l’existence d’un matelas de
sécurité financière qui épargnera une sortie «catastrophique» du
marché. Autrement dit, ne pas placer de l’argent dont le besoin se fera
sentir à court terme, puisque lorsque le cas se présentera, il faudra
se départir des titres et ce, quels que soient leurs cours. Et cela
peut évidemment se traduire par une perte de capital. Tandis que dans
une situation contraire, les sorties sont réfléchies et donc plus
facilement assumées. Il convient également de penser à la
diversification. Comme le dit si bien le diction : « il ne faut jamais
mettre tous ses œufs dans le même panier ». La diversification a le
mérite de répartir le risque et d’augmenter ainsi la probabilité de
gain. Et cette diversification peut se faire aussi bien entre les
différents types de placement (bourse, immobilier, assurance…), qu’à
l’intérieur d’un même type (différents secteurs, différentes
sociétés…). Il est important de bien s’entourer et de se fier aux
conseils des professionnels, plutôt que de suivre les « tuyaux » des
proches ou des faux- initiés. Il est préférable aussi de s’informer
auprès de sources fiables et d’observer de très près l’évolution des
marchés. Il existe aujourd’hui des outils professionnels qui permettent
de le faire. Avant toute chose, il est surtout question de garder son
sang-froid quoi qu’il arrive, puisque cela aidera toujours dans la
recherche d’une sortie honorable !

C. H. : comment évaluer la notion de risque ? D’où découle-t-il ?
O. D. E. : le risque est une notion extrêmement importante dans tout
acte de placement ou d’investissement. Il est directement corrélé à la
rentabilité exigée. Autrement dit, le risque encouru est grand, plus la
rentabilité espérée doit être conséquente. Inversement, quand on prend
un risque faible ou modéré, on ne doit pas exiger de s’attendre à une
rentabilité importante. Le risque peut découler de trois sources
principales. Le produit d’abord, en ce sens que tous les produits, sans
exception, comportent une part de risque, même ceux que l’on soupçonne
le moins comme les obligations ou les OPCVM obligataires… Un des
risques de ce genre de produit est la faillite de l’émetteur ou
l’augmentation des taux d’intérêt par exemple. Le risque peut être lié
aussi au marché : même s’il s’agit sur le papier du « meilleur », il y
a des facteurs exogènes que personne ne maîtrise et qui peuvent avoir
des conséquences fâcheuses sur la rentabilité de votre placement. Cela
peut être par exemple une crise internationale, des agrégats sectoriels
ou macroéconomiques décevants… Il y a enfin le risque lié à
l’investisseur-lui même. Par ses comportements et en fonction de ses
propres contraintes, il peut agir à l’encontre de ses propres intérêts.

C. H. : doit-on à tout prix rechercher la rentabilité ?
O. D. E. : la rentabilité est une notion relative qui ne s’apprécie
qu’en tenant compte du risque pris pour l’atteindre. Autrement dit, une
obligation qui rapporte 5% est largement plus rentable qu’une action
qui rapporte la même chose. Et pour cause. La première présentait, au
pire, un risque de rendement nul, alors que la seconde pouvait
engendrer une perte du capital. Rechercher la rentabilité à tout prix
est tout à fait légitime, encore faut-il être conscient des risques
encourus par la même occasion. w

Imane Azmi 29-11-2008

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 13:23

L’attrait des placements qui visent loin



Visez
le long terme ! Les professionnels du placement ne tarissent pas
d’éloges sur ces produits d’assurance-épargne qui offrent outre des
possibilités de capitalisation, un régime fiscal allégé.


Aujourd’hui,
les formules proposées par les établissements en assurance cumulent en
une seule offre les prestations de l’assurance à celles de la
capitalisation. Si les choses se passent comme la majorité des
professionnels s’y attendent, dès le 1er janvier prochain, ce genre de
placement verra la réduction de la durée de souscription. Le projet de
loi de Finances pour l’année 2009 a posé certaines dispositions allant
dans ce sens. Ainsi, le grand intérêt réside dans le fait que de 10
ans, cette période se réduit à 8 ans. Aussi, dès que vous contractez un
contrat qui dépasse huit années, en tant qu’épargnants, vous pouvez
commencer à déduire les cotisations que vous versez à votre assureur.
Et cette disposition s’élargit aussi bien aux contrats de retraite
complémentaire, d’assurance vie que de capitalisation. Il s’agit d’un
droit à déduction des cotisations versées du revenu net imposable. Pour
pouvoir bénéficier de ces aménagements, il est impératif que
l’attestation de paiement des cotisations ou des primes délivrées par
l’assureur comporte une mention relative au choix portant sur l’article
28-III du code général des impôts. Et il revient à la direction des
ressources humaines des établissements employeurs d’intégrer cet
élément dans votre fiche de paye.

Le volet fiscal
Rappelons qu’en règle générale, si l’on doit établir un critère de
distinction entre les produits d’assurance-vie et ceux de retraite
complémentaire, il reposera sur le volet fiscal. D’une part, les
produits de la première catégorie s’identifient par cette option de
défiscalisation à la sortie. Quant aux seconds, c’est à l’entrée que
cette option opère.
Alors sur quelles bases le choix doit-il se réaliser, alors que la
logique voudrait que le produit affichant le taux le plus intéressant
de rentabilité soit celui qui interpelle ? Pour ce professionnel de la
place, les choses ne sont pas aussi simples. «En termes de rendement,
il faut savoir que chaque compagnie ne communique pas dans les mêmes
formes. La rentabilité repose sur le facteur de la durée. Si l’on
désire aller vers quelque chose de performant, c’est la notion de
risque qui intervient dès lors», précise-t-il. Il n’omet pas d’ajouter
que «le moment de la prise de date est extrêmement important». En
effet, c’est à cet instant qu’il faut que vous ayez en tête votre plan
d’investissement. Quant on pense en termes d’épargne retraire, nulle
doute que la rentabilité s’inscrit dans la longue durée. Un autre
intervenant du secteur constate que «les gens focalisent sur les frais
de versement et sur la rentabilité. Ils ne regardent pas tout ce qu’il
y a autour». Et pour pouvoir identifier cet «autour», une question :
«ce produit est-il adapté à mes besoins ? ».
Rien n’interdit d’orienter votre réflexion. Les produits qui peuvent
vous intéresser doivent répondre à quelques impératifs. Certes, les
formules commercialisées ne répondent pas toutes à l’ensemble de ces
considérations, mais sachez toutefois que l’essentiel réside dans ce
que vous attendez de votre démarche. De l’avis de la majorité des
assureurs, il est incontestable que les produits mono-supports offrent
des possibilités plutôt limitées ; ne serait-ce que sur le plan de
l’accès aux marchés financiers. Vous me direz que la situation est
plutôt morose à ce niveau. Mais, il reste que l’épargne ne va pas de
pair avec la spéculation. Et que de toute évidence, l’heure est aux
replis stratégiques et aux plans d’investissement sur le long terme. En
dehors de cet aspect, certains produits de la place se présentent comme
un mix de supports (voir notre présentation comparative des produits
d’épargne). Il est admis que ceux offrant ces prestations s’installent
dans le haut de gamme de la branche. Mais, il n’en demeure pas moins
que vous pouvez rechercher certaines de leurs caractéristiques dans des
formules qui correspondent le mieux à votre budget.
Par ailleurs, le rythme des versements que vous allez effectuer est
déterminant. Libres ou programmés, la cadence des versements
conditionne souvent l’évolution de votre placement. Très rares sont les
produits qui vous permettent de réaliser des arbitrages. Dans le
jargon, cela signifie investir ou désinvestir tout ou une partie du
montant de votre épargne et la migrer vers d’autres supports. Ces
opérations sont généralement exonérées d’impôts. Intéressant si vous
désirez modifier la répartition de votre capital. De même, prêtez un
œil attentif aux taux des pénalités que peut générer le rachat de votre
épargne. Généralement, il n’est payé aucune pénalité lorsque la durée
du contrat a dépassé quatre ans. Des détails certes mais combien
utiles.



Recommandations d’un exper

Stéphane Mansuy, directeur marketing à la Marocaine-Vie

Avant toute adhésion à un contrat d’assurance épargne, il faut définir
un objectif : pourquoi voudrais-je épargner ? Est-ce pour un projet de
fructification d’un capital, d’éducation des enfants, de retraite,
d’achat de logement, de transmission de patrimoine…? L’objectif final
dépend du statut professionnel ou familial de l’épargnant (père ou mère
de famille, salarié, chef d’entreprise, professionnel indépendant…).
C’est ce qui oriente vers le choix d’une solution d’assurance épargne.

Cadre fiscal
Pour bénéficier d’une optimisation fiscale, l’épargne en assurance permet de choisir entre deux cadres fiscaux différents :

• L’assurance vie permet l’exonération des plus-values de l’Impôt sur
le Revenu dès dix ans d’adhésion sans condition d’âge de
l’adhérent-assuré.

• La retraite complémentaire, ouvre la possibilité d’une déduction sur
les revenus salariaux à hauteur de 100% des versements effectués dans
le cadre d’un contrat de retraite complémentaire, et à hauteur de 6% du
revenu global imposable pour les revenus relevant de la catégorie
professionnelle. Ce cadre fiscal permet également un abattement fiscal
de 40% sur les prestations servies en capital ou rente avec étalement
de l’Impôt sur le Revenu sur 4 années maximum.

Disponibilité de l’épargne
Elle offre à l’épargnant la possibilité de retirer à tout moment son
argent, en cas de besoin avant le terme du contrat (sous certaines
conditions). Plusieurs formes se présentent : rachat partiel, total ou
avance.

Souplesse
Elle donne le choix d’épargner au rythme de tout un chacun, choix du
montant et mode de versement (programmé dans le temps ou ponctuel) en
respectant certains minimas, suspension et reprise des versements à
tout moment.

Garanties complémentaires ou facultatives
Comme la garantie prévoyance qui est, dans la plupart des cas, adossée
au contrat d’épargne en assurance vie « décès ou invalidité », qui
reste un élément déterminant pour quelqu’un soucieux de prémunir sa
famille contre un risque d’arrêt brutal de son activité suite à une
invalidité ou en cas de décès accidentel ou toute autre cause. On
retrouve d’autres formes de garantie, comme la compensation d’une
éventuelle moins-value dans le cadre d’un contrat multisupports.

Besoin de transmettre
facilement son patrimoine
Grâce à la possibilité de désigner librement le ou les bénéficiaires de
son capital en cas de décès, et de changer à tout moment cette clause
bénéficiaire pendant la vie du contrat.

Rentabilité
C’est la partie rémunératrice de la capitalisation d’un contrat
d’épargne. Chaque année, un rendement est alloué à l’épargne
constituée, restant tout de même au centre du choix de l’épargnant :
«combien j’aurais après x années et à l’âge de x ?». Mais il ne
faudrait pas se focaliser uniquement sur ce point, parce qu’il fait
partie d’un ensemble (cf. éléments cités ci-haut). Et pour un maximum
de rentabilité, il est conseillé de diversifier ses investissements sur
les marchés financiers, comme c’est le cas dans les contrats
multisupports.

Imane Azmi 29-11-2008












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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 13:23

VOTRE ARGENT

LES BONS PLACEMENT SUR LE LONG TERME

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 3740
Suite
aux revirements des tendances des marchés financiers, les habitudes
d’épargne et de placement prennent une autre tournure.
Traditionnellement tournés vers le foncier, puis la Bourse, les
investisseurs tout comme les particuliers croulent sous le poids d’un
questionnement qui, pour certains, devient existentiel : où placer son
argent ? Du côté des banques, les formules classiques de placement
dénotent par la faiblesse de leur rentabilité. Les compagnies
d’assurance, quant à elles, visent depuis quelque temps une clientèle
haut de gamme, en proposant des produits alliant les prestations de
l’assurance à celles de l’épargne, voire de la retraite complémentaire.
Alors que pour les intervenants du marché financier, l’occasion est
trop bonne. Terminée l’euphorie de la bulle spéculative et bienvenue au
retour à des opérations de placement fondées sur les fondamentaux. Aux
«placeurs» avertis de faire la part des choses, entre leurs attentes et
l’appréciation du risque. Pour l’heure, et même à l’étranger, les OPCVM
ont la cote. Ces «purs» placements ne sont pas confrontés directement
aux fluctuations des titres cotés comme les fonds actions ou
diversifiés. En tout état de cause, les experts insistent sur la
prudence dans toute démarche et l’opportunité de se référer aux
professionnels de la gestion collective. A vous de choisir !


Avis
de tempête sur la sphère finance, la place casablancaise n’est pas
épargnée. Jamais les Marocains n’ont autant eu à réfléchir sur le
placement de leur argent. Des transferts aux patrimoines immobiliers,
puis aux portefeuilles financiers, aujourd’hui, la donne a changé.
Malgré le discours officiel rassurant pour le maintien des prix de
l’immobilier, des villes comme Marrakech voient le coût du mètre carré
chuter de plus de 30%. Quant à l’euphorie des années passées à la
bourse casablancaise, avec 2007 comme point culminant, elle semble
révolue. Reconnaissons que ces deux secteurs de placements privilégiés
ne se sont distingués que par la bulle spéculative qui y a sévi. Ceux
qui désirent placer leur argent sont désarmés. Par méconnaissance ou
tout simplement par manque d’habitude, ils ne savent plus où donner de
la tête. Les résultats 2008 du Baromètre de la retraite d’Axa sont
révélateurs à plus d’un titre. Ce rapport est considéré par les
professionnels du placement comme «le travail le plus complet réalisé à
ce jour». Il en ressort notamment que la manne convoitée des opérateurs
en placement et épargne ne concerne que 35% des actifs. Et parmi
ceux-ci, nombreux sont ceux qui trouvent que les caisses publiques de
retraites représentent la principale source de cotisations pour la
constitution de cette épargne.

La notion de risque
est omniprésente

Le comportement face à l’épargne s’est toujours orienté vers des
secteurs traditionnellement porteurs, voire sûrs. Actuellement, la
notion de risque a envahi les esprits. Et même les placements, par
habitude, ne sont plus rentables. La même enquête souligne par ailleurs
que «les autres moyens d’épargne relèvent essentiellement d’initiatives
individuelles davantage utilisées, et plus exactement du ressort des
classes favorisées». Par ailleurs, la même étude relève que près d’un
tiers des Marocains ne sait pas reconnaître le produit « idéal » pour
son épargne retraite. «Ils sont peu enclins à prendre des risques en
matière de placement financier. Assez logiquement, les classes aisées
acceptent plus facilement d’avoir recours à un produit financier
risqué» (voir nos graphiques). Et pour cette catégorie
socio-professionnelle, la tendance entre la notion de placement et
d’épargne tend à s’estomper. D’ailleurs, les compagnies d’assurance
suivent cette tendance et proposent désormais des produits qui
répondent à cette double attente. Les conseils que prodiguent les
intervenants du secteur reposent sur deux pistes. D’une part, il est
d’actualité aujourd’hui de doper les liquidités sous forme de compte à
terme ou encore de Sicav monétaires. Et de l’autre, vu le coût de
l’inflation sur le niveau de vie, les épargnants sont tenus de tout
mettre en œuvre pour optimiser la fiscalité inhérente à ce type de
produits. Pour leur part, les placements à terme ont connu une
croissance de l’ordre de 24% par rapport au résultat enregistré durant
le mois de septembre de l’année précédente. En termes de rémunération,
les comptes d’épargne, ceux sur carnets contractés auprès des
établissements bancaires durant le deuxième semestre 2008, sont de
l’ordre de 3,10%, et les comptes sur livret auprès de la Caisse
d’épargne nationale sont de 1,90%. L’intérêt de cette dernière formule
réside notamment dans l’exonération d’impôts et taxes sur les dépôts,
et également sur sa facilité d’accès, puisque le premier versement
démarre à 5 DH. C’est Poste du Maroc qui distribue cette solution
d’épargne. Il faut dire que sa rémunération a été divisée de moitié en
quatre années seulement. Le taux est passé de 2,36% en 2003 à 1,20% en
2007.

Les dépôts à terme ? Bof…
Quant aux dépôts à terme, qu’ils soient de 3, 6 ou 12 mois, ils n’ont
guère la cote ces derniers temps. En effet, pour ceux de 12 mois, leur
encours est passé de 9,41% à 3,76%. Sachez que la rentabilité de ces
dépôts se fonde sur un taux appliqué en fonction de la durée du
placement. En somme, en raison de l’inflation, l’épargne placée auprès
des organismes bancaires enregistre une certaine perte de sa valeur.
Car il est manifeste que cette gamme de produits financiers dits
classiques à revenu fixe est de moins en moins rentable. Les
explications sont à rechercher dans la structure même du marché. Ce
dernier a connu tout d’abord la chute des taux relatifs aux bons du
Trésor au niveau du marché obligataire. Par ailleurs, les banques se
sont adonnées avec acharnement au jeu de la concurrence, qui s’est
traduit par la baisse des taux d’intérêt sur le crédit. Résultat : le
niveau de rémunération des dépôts à terme en a pris un coup. Il existe
pourtant d’autres produits de placements accessibles au grand public.
Ils se distinguent par leur rentabilité par rapport aux comptes
bancaires et présentent des avantages non indéniables. Il s’agit des
OPCVM (organismes de placement collectif des valeurs mobilières), qui
ont notamment un attrait particulier en termes de disponibilité des
fonds donc de liquidité. Si l’on doit émettre une comparaison avec les
dépôts à terme (DAT), c’est bien à ce niveau. Puisque les DAT affichent
une contrainte inhérente au blocage des fonds jusqu’à échéance. Le cas
échéant, une pénalité de 2% est appliquée sur les intérêts qui doivent
être perçus. Tandis que la fiscalité relative aux OPCVM est beaucoup
plus avantageuse. En cette période, il n’est plus d’actualité de ne pas
changer d’avis sur un coup de tête pour ceux qui ont placé sur le long
terme. Diversifier certes, mais sans perdre l’option d’un
investissement de longue haleine.

Imane Azmi 29-11-2008

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeVen 12 Déc 2008 - 11:37

SLT!!!

pour ceux qui veulent le lien de linterview du journal "LE SOIR" avec Mr El Mostafa Belkhayate:


CLIQUEZ ICI SVP

et pour avoir l interview sous forme fichier PDF :

CLIQUEZ ICI SVP

sans oublier de remercier Mr abdelaziz qui a posté hier cet interview en detail la journée boursiére du 11/12/08!!!

A+
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeMar 2 Déc 2008 - 18:00

A quoi servent les agences de notation ?
mardi 26 août 2008 12:17
La crise des « subprime » et les difficultés qu'ont connues depuis de nombreuses institutions bancaires de part le monde ont mis en avant la spécificité du rôle des agences de notation. A la fois « pyromanes » et « pompiers » - un reproche qui avait été fait au Fonds Monétaire International en son temps -, les agences de notation sont des intervenants financiers d'un genre particulier dont l'influence sur les marchés et les sociétés est primordiale.
La création des agences de notation remonte aux années 1970 aux Etats-Unis, sous l'impulsion de la SEC (Security and Exchange Commission). Portées par les fonds baptismaux, ces agences sont pensées comme un outil de la désintermédiation financière. Et elles en deviennent un rouage majeur.
Elles font leur apparition en France dans les années 1980, sous le gouvernement Bérégovoy, alors que la France commence à émettre des emprunts et à placer sa dette à l'étranger.
Aujourd'hui, les agences les plus connues sont les américaines Standard&Poor's (S&P) et Moody's. Il ne faut pas oublier non plus Ficht Ratings.
Ces agences se présentent comme des sociétés privées chargées d'évaluer le risque de solvabilité des emprunteurs, qu'ils soient privés (entreprises) ou publics (Etats, régions, communes...). Leur principal caractéristique et atout : leur indépendance, bien que cette notion porte toujours à polémique. En effet, et ces critiques n'ont pas manqué d'émerger lors de l'éclatement de la « bulle Internet », de l'affaire Enron ou de la crise des « subprime », la question des conflits d'intérêt, de l'autonomie de l'évaluateur par rapport à l'évalué - qui est aussi celui qui paye pour -, de la transparence des processus de notation est très épineuse.
Les agences utilisent un système de notation - « rating » - propre à chaque agence. « Une notation représente l'opinion d'une agence, à une date donnée, sur la capacité d'un émetteur ou d'une émission de titres à faire face en temps et en heure aux engagements financiers à terme », résume l'Autorité des Marchés Financiers française (AMF) dans son Rapport 2007 sur les agences de notation. La notation est « fondée sur une analyse résultant d'information publique et non publique, est décidée par un comité de notation, fait l'objet d'un suivi par l'analyste qui a instruit le dossier. » Le processus de notation repose sur, précise l'AMF, « l'analyse de trois champs : les éléments opérationnels, les ratios financiers et comptables, la structure et la stratégie de l'entreprise ; des éléments à la fois qualitatifs et quantitatifs qui peuvent être sujets à des phénomènes cycliques ; des méthodologies spécifiques et/ ou des ajustements qui sont propres à chaque agence ».
Ces notes font l'objet d'une évaluation régulière et peuvent être revues à la hausse ou à la baisse. Bien évidemment, une entreprise auditée a tout intérêt à avoir la meilleure note possible : considérée comme sérieuse, elle pourra par exemple obtenir des emprunts à des taux intéressants.
Pour l'actionnaire, cette note permet d'évaluer la santé financière de l'entreprise. Cela explique que tout mouvement de la notation puisse avoir des conséquences sur les cours des actions ou des obligations de la société. Si la note baisse, c'est parce qu'un problème, un défaut présent ou à venir a été détecté, parce que la confiance dans la société a été mise à mal…
Dans la crise des « subprime », les agences de notation ont montré de gros points faibles. Elles ont noté les « paquets » de crédits titrisés, les obligations et les titres émis en contrepartie, les banques, les réhausseurs de crédit, de manière beaucoup trop généreuse faisant croire à la solidité financière de produits qui, par essence, n'en avaient pas. Sous prétexte de ces « bonnes notes », une bulle spéculative s'est créée puis a enflé alors que les acteurs n'étaient pas en mesure d'appréhender correctement le risque. Ensuite, lorsque le marché de l'immobilier américain s'est retourné, les agences de notation ont trop tardé avant de dégrader les titres de créances hypothécaires et, du jour au lendemain presque, les notes se sont effondrées, ce qui a aggravé la crise.
Après le déclenchement de la crise américaine des crédits, certains pouvoirs publics et autorités financières (G7, SEC, Commission européenne, AMF) n'ont pas manqué de dénoncer les lacunes des agences de notation quant à la gestion de leur indépendance, des conflits d'intérêts et de leurs compétences et de réclamer une nouvelle réglementation.
Le CESR (Committee of European Securities Regulators) a publié en mai dernier un deuxième rapport sur les agences de notation. Ce rapport, qui se concentre sur le rôle des agences dans la notation des produits financiers structurés, souligne le besoin d'une meilleure communication des agences sur les caractéristiques et les limites des notations dans le domaine des financements structurés. Le CESR propose de créer un organisme international dont la mission serait de développer des normes internationales en conformité avec les mesures prises par l'OICV (Organisation Internationale des Commissions de Valeurs) et de suivre la mise en oeuvre du code de conduite par les agences.

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Le PEG ou « Price Earning Growth »
lundi 18 août 2008 15:06
Après la CAF, le BPA, le RSI, nous continuons notre découverte des sigles financiers avec l'étude d'un autre ratio, couramment utilisé dans les études de valorisation des sociétés, le PEG ou « Price Earning Growth ».

Le PEG s'obtient à partir d'un ratio encore plus commun, le PER ou « Price Earning Ratio ». Pour mémoire, le PER se calcule en divisant le cours de Bourse par le bénéfice net de l'action. Le PER est un bon indicateur du rapport entre la valeur boursière d'une entreprise et ses profits. Plus le PER est élevé, plus une valeur est considérée comme chère. Attention toutefois à toujours comparer le PER d'une société au reste de son secteur.
Le PEG lui se calcule en divisant le PER par le taux de croissance moyen du résultat net sur plusieurs années. Si un PEG est supérieur à 1, on considère que la valeur est chère. Un taux inférieur à 1 signifie un potentiel de hausse probable du cours car le taux de croissance attendu des bénéfices est supérieur au PER.
Cette opération rend tout de suite ce ratio un peu moins évident à trouver et un peu moins usité. Le principal intérêt du PEG est de permettre de relativiser un PER élevé en tenant compte de la forte croissance des profits attendue. A la différence du PER, le PEG propose surtout une analyse dynamique de l'entreprise sur plusieurs exercices.
Le PEG d'une société se comprend toujours au regard des PEG des entreprises situées dans le même secteur d'activité que celle étudiée.

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Le retour sur investissement
mardi 12 août 2008 12:19
Dans la vie de tous les jours comme dans les grandes entreprises, tous les projets sont passés à la loupe. Quels sont les avantages ? Les inconvénients ? Combien cela va-t-il coûter ? Comment rembourser la mise de départ ? Cela vaut-il le coup ?...
En finance, on parle de rentabilité des capitaux investis, de ROCE ou « return on capital employed » ou encore de ROI ou « return on investment » (RSI en français ou retour sur investissement).
Derrière ces termes, se comprend la même idées : celle de la rentabilité économique et de l'utilité de l'investissement. Si, dans un premier temps, l'investissement impacte négativement les états financiers d'une entreprise, c'est pour que, dans un second temps, l'entreprise plus performante en retire des revenus supplémentaires qui lui serviront à « rembourser » l'investissement et à financer sa croissance : l'investissement doit générer des recettes à plus ou moins brève échéance. En toute logique, avant même de procéder à un investissement, la société va chercher à en quantifier et qualifier l'utilité et à en maîtriser les paramètres. Elle utilise pour cela différents ratios tels que ceux énoncés ci-dessus.
Le RSI mesure l'efficacité d'un investissement en terme de rentabilité. Il sert à constater le rendement d'un investissement passé ou en cours ou à estimer le rendement que donnera un investissement futur.
Le RSI consiste généralement en un simple ratio comparant la valeur du coût de l'investissement avec sa rentabilité (montant d'argent gagné ou perdu). Pour appréhender la valeur de l'investissement, il faut considérer des données monétaires. On regardera souvent les capitaux investis qui peuvent comprendre les capitaux propres et/ ou de l'endettement financier.
On donne en général ce ratio de rentabilité en pourcentage plutôt qu'en valeur décimale. Généralement, le RSI est utilisé comme un taux de rendement annuel ou annualisé et déclaré sur l'année civile ou fiscale.
Par exemple, mon investissement initial est de 1 000 euros en année n. Je gagne 50 euros en année n+1 d'où un RSI en taux de rendement annuel de 5 %.
Les choses peuvent bien évidemment être plus compliquées que cela. Pour déterminer précisément le rendement de l'investissement, on peut l'apprécier en tenant compte des impôts, de l'inflation, de la valeur d'une monnaie, du risque lié à l'investissement, des taux d'intérêts… Mais ce sont là des facteurs exogènes susceptibles d'évoluer dans le temps. Du coup, compte tenu de certaines variables impossibles ou difficiles à anticiper, le calcul de la rentabilité d'un investissement ex ante (par avance) peut donc être faussé.
C'est bien là l'essence même de l'investissement.


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Le bénéfice par action (BPA)
mardi 5 août 2008 12:54
Les analystes utilisent souvent le ratio BPA ou bénéfice par action pour évaluer les performances d'une entreprise. Ce chiffre est facilement disponible dans les bilans des entreprises cotées selon les normes IFRS.
Pour résumer, le BPA traduit l'enrichissement théorique de l'actionnaire, rapporté à une action, pendant l'année puisque le bénéfice net revient aux actionnaires.
Son équivalent en anglais est l'EPS ou « earning per share ».

Le calcul du BPA est simple. Il s'agit du bénéfice net divisé par le nombre d'actions qui compose le capital de la société étudiée.
Deux précisions : il faut veiller à bien prendre le bénéfice net après impôt, part du groupe, hors éléments exceptionnels non récurrents.
Quant au nombre d'actions, on considère celui des actions actuellement émises (sous déduction des actions auto-détenues).
L'évolution du BPA est donc fonction de celle du résultat net consolidé de l'entreprise et de celle du nombre d'actions.
On parle parfois de bénéfice par action « fully diluted » : on considère alors le nombre d'actions actuellement émises majoré des actions non encore créées mais qui peuvent l'être potentiellement (par conversion d'obligations convertibles, d'obligations remboursables en action, de bons de souscription....). Et l'on utilise pour le calcul le bénéfice net majoré des produits financiers (ou réduit des charges financières) après impôt, qui apparaîtront (ou disparaîtront) du fait de l'exercice des bons, de la conversion des obligations convertibles.
Attention, la spécificité de ce ratio bénéfice par action fait qu'il peut être manipulé par certains choix stratégiques de l'entreprise (fusion, acquisition, recours à l'endettement…). La progression du BPA n'est pas toujours synonyme de création de valeur ni son recul de destruction de valeur

Tout mouvement non anticipé du BPA (hausse ou baisse inattendue du BPA) s'appelle une « alerte sur bénéfice ». D'une manière plus générale, un « profit warning », sans préjuger systématiquement de l'évolution future des résultats, entraîne souvent une variation immédiate du cours de Bourse de l'entreprise. Le terme n'est pourtant pas forcément synonyme de mauvaise santé d'une société mais d'une révision à la baisse des résultats prévus dans l'avenir. Les « profit warnings » sont à la mode puisque c'est un moyen de prévenir les marchés avant la publication officielle de résultats et donc de leur permettre de réviser leurs convictions sur un titre.

Les analystes qui regardent ce ratio s'intéressent au taux de croissance des BPA : plus celui-ci est élevé, plus l'investisseur sera prêt à payer la société sur la base d'un multiple élevé de ses bénéfices actuels sachant que ceux-ci doivent croître fortement à l'avenir.
Plus les BPA sont volatiles (faible visibilité), plus le risque est fort.

Le calcul du BPA sert aussi à déterminer le PER (« price earning ratio »).
PER = valeur de l'action / bénéfice par action
On parle de PER prospectif lorsqu'on utilise l'estimation du BPA de l'exercice en cours pour le calculer et de PER historique lorsque l'on rapporte le dernier BPA publié à la valeur du jour de l'action (c'est la pratique anglaise).

Le BPA sert aussi à calculer le « pay out ratio ». Ce ratio est à comparer au rendement car il permet de mieux l'apprécier. Si le rendement est fort et le « pay out » élevé, cela signifie que l'entreprise est en perte de vitesse.
« Pay out » = dividende par action / BPA

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeMar 2 Déc 2008 - 18:00

Les dividendes : c'est d'actualité!
jeudi 20 novembre 2008 04:06
Plus que jamais la notion de dividendes est d'actualité puisque la braderie actuelle donne des opportunités inédites de rendement sur nombre de valeurs!

Qu'est-ce qu'un dividende? Quelle fiscalité? Quand? C'est ce que nous allons voir...

Pour résumer, les dividendes sont la part des bénéfices distribués aux actionnaires d'une société de capitaux pour rémunérer leur participation au capital et la prise de risque entrepreneurial.
Cette part est fonction des bénéfices dégagés l'année passée et de la volonté des dirigeants de privilégier ou non l'autofinancement en distribuant une plus ou moins grande part des bénéfices.

La date et le montant des dividendes sont fixés par l'Assemblée Générale des actionnaires qui adopte ou non une résolution de distribution d'une partie de bénéfices engrangés l'année passée ou mis en réserve. En pratique, c'est le Conseil d'administration qui propose le montant du dividende. L'Assemblée Générale autorise ou non cette attribution aux actionnaires. La mise en paiement des dividendes doit avoir lieu dans un délai maximal de neuf mois après la clôture de l'exercice. Une prolongation de ce délai peut toutefois être accordée par ordonnance du président du tribunal de commerce statuant sur requête, à la demande du conseil d'administration ou du directoire. Dans la pratique, la plupart des entreprises distribuent les dividendes entre mai et juillet. Vus les très forts dividendes qui seront distribués en 2009 par rapport aux cours boursiers actuels, on peut s'attendre à un fort rebond du marché juste avant cette période.

Le dividende est versé à celui qui détient une action le jour qui précède celui annoncé pour le détachement du coupon.
Dans le cas du SRD (Service à Règlement Différé), celui qui achète une action n'en devient propriétaire qu'à la fin du mois. En cas de détachement du dividende entre le jour de négociation et le jour de règlement/livraison, l'acheteur au SRD ne touche pas le dividende. Il reçoit une « indemnité compensatrice » égale au dividende net. Le vendeur au SRD, à l'inverse, doit l'indemnité, débitée en moins-value.

Le versement d'un dividende ne change pas la richesse de l'actionnaire sur le moment. En effet, avant d'être distribué, le cours de l'action comprend le montant du dividende (qui figure encore au bilan sous forme d'actifs de trésorerie). Après distribution, le cours de l'action diminue du montant correspondant au dividende par action (appauvrissement de la société, donc diminution de son actif net, déterminant du cours de l'action). Le versement du dividende provoque une baisse du titre du montant du dividende et se voit donc dans la fluctuation du cours de Bourse.
« Le dividende vous est directement versé, si vous détenez des titres dits au ‘nominatif pur', c'est-à-dire inscrits en compte dans un registre tenu par la société émettrice. Si vous détenez des actions au porteur ou au nominatif administré, le paiement du dividende est fait par virement global aux intermédiaires financiers teneurs de comptes-titres qui le répartissent ensuite entre les différents actionnaires », précise l'Autorité des Marchés Financiers dans un de ses guides pédagogiques.
Le dividende peut être réglé en espèces ou en titres. En effet, une société peut très bien proposer à ses actionnaires de souscrire à des actions nouvelles en échange des dividendes. Cela reste toutefois une option rarement exercée du fait de son caractère « dilutif ».

La politique de distribution des dividendes doit être un de vos critères d'analyse lorsque vous considérez l'achat d'une action. Mais il ne doit pas être le seul. Car cela relève d'un geste conjoncturel.
Rien ne présage la pérennité d'une politique de versement des dividendes. En effet, ce n'est pas parce qu'une société a versé des dividendes depuis des années qu'elle choisira ou sera en mesure de le faire les prochaines années. Le montant du dividende indiqué dans les cotes correspond au dernier distribué. Il ne préjuge en rien de celui de l'exercice en cours. Il ne fait donc pas acheter une action en fonction de son rendement, variable d'une année sur l'autre.
Une politique de distribution n'est pas forcément un choix opportun sur le long terme car, ce faisant, la société risque de se priver de ressources pour son développement futur. Il faut donc bien regarder la politique d'autofinancement des investissements d'une société en parallèle de sa stratégie de distribution de dividendes aux actionnaires.

En matière fiscale, il faut savoir que le traitement est différent sur un compte-titres et sur un PEA. Nous vous renvoyons aux textes en vigueur, à la réforme de l'avoir fiscal du 1er janvier 2005 mais aussi à la loi de Finances 2008 qui propose une alternative aux contribuables.
Selon ce dernier texte, dans le cadre d'une détention hors PEA, pour les dividendes versés depuis le 1er janvier 2008, le contribuable peut choisir entre la taxation à l'impôt sur le revenu selon le barème progressif et un prélèvement de 29 % (prélèvement libératoire de 18 % majoré des cotisations sociales de 11 %) sur leur montant brut sans droit à crédit d'impôt, effectué par sa banque lors de l'encaissement. Le contribuable qui souhaite bénéficier de cette option doit l'indiquer à son intermédiaire financier pour chaque encaissement et non pour l'ensemble de son portefeuille. A défaut de demande notifiée par le contribuable à son intermédiaire financier, ses dividendes seront imposés au barème progressif après les abattements qui restent les mêmes qu'en 2007. On parle dans ce cas d'une déduction d'un abattement de 40 % et d'un abattement forfaitaire annuel de 1 525 euros pour un célibataire ou de 3 050 euros pour un couple. Le revenu global du contribuable bénéficie en outre d'un crédit d'impôt égal à 50 % du montant des dividendes perçus (plafonné à 115 euros pour une personne seule et 230 pour un couple soumis à imposition commune).


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Les indices ISM et PMI
mardi 2 septembre 2008 12:01
Aujourd'hui, on attend aux États-Unis la publication de l'indice ISM manufacturier qui sera suivie dans la semaine par celle de l'ISM des services. Quid ?
ISM signifie Institute of Supply Management. L'Institute for Supply Management est une organisation américaine fondée en 1913 regroupant les professionnels de la fonction achats et approvisionnement. Elle enquête auprès des directeurs d'achats de grandes entreprises présentes sur différents secteurs d'activité. Il en ressort un indice qui fournit aux économistes et aux analystes une estimation de l'activité future des entreprises. L'indice ISM indique un signal d'accroissement de la production s'il est supérieur 50 ou de ralentissement s'il est inférieur à 50. L'indice ISM peut porter sur le secteur manufacturier ou des services ou les deux.

Aux États-Unis mais en Europe également, les indices PMI sont aussi très regardés.
PMI signifie « Purchasing Manager's Index » ou indice des directeurs d'achat (IDA, signe plus couramment utilisé de ce côté-ci de l'Atlantique). Cet indice économique peut concerner le secteur manufacturier, des services ou être composite (les deux). L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. Celui pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est corrélé à l'évolution du PIB.
Un chiffre au dessus de 50 est synonyme de croissance dans un secteur et inversement si le chiffre est inférieur à 50. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important.
Pour information, la création de l'indice PMI revient à Theodore Torda, un économiste du Département du Commerce américain, en 1982.

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeVen 28 Nov 2008 - 21:47

OPCVM: Le premier fonds à capital garanti

· Une initiative de BMCE Capital Gestion

· Objectif: profiter d’une entrée favorable dans une conjoncture incertaine

CERTAINS fonds communs de placements ne vivent pas la crise comme les autres. Au contraire, ils profitent des bas niveaux de prix pour investir le marché. C’est le cas des FCP contractuels à capital garanti qui obéissent à la fois à une logique structurelle et répondent à une réalité conjoncturelle. Ils assurent, ainsi, aux souscripteurs de récupérer la totalité de leur investissement à une échéance déterminée au départ, quelle que soit l’évolution des marchés. Ces produits (Sicav ou FCP) sont des «fonds fermés», leur période de souscription est limitée dans le temps (de quelques semaines à plusieurs mois). Le cas échéant, ils sont assortis de frais de souscription ou de rachat élevés durant la période d’investissement. Généralement, ce type de fonds est composé de deux catégories d’actifs: un produit de taux et un produit de levier. Quand le premier donne la garantie du capital à l’échéance, le second offre une participation à la performance d’un actif financier.
C’est dans ce contexte que BMCE Capital Gestion lance FCP Capital Sûr, «le premier fonds marocain à capital garanti indexé sur la performance de valeurs cotées à la Bourse de Casablanca». L’initiative traduit une volonté de donner accès aux investisseurs à un nouveau type de placement qui conjugue sécurité et performance. Il faut dire que «la récente baisse des valeurs et la conjoncture incertaine du marché sont actuellement propices au lancement d’un fonds à capital garanti», est-il précisé du côté de BMCE Capital. Et d’ajouter: «Dans la mesure où celui-ci bénéficiera d’un point d’entrée favorable sur un marché très volatil».
Ce nouveau fonds s’adresse aux épargnants et investisseurs qui désirent investir sur un horizon de 2 ans pour avoir une exposition au marché action marocain avec une garantie de leur capital à l’échéance. «Tout porteur de part ayant souscrit durant la période du 24 novembre au 11 décembre et gardé ses parts jusqu’à la date d’échéance en 2010 est assuré de recevoir la totalité de son capital plus une participation à la performance moyenne de 5 valeurs de la Bourse», signale-t-on auprès de BMCE Capital. Mais comment se fait le choix des valeurs? Les valeurs retenues sont celles qui satisfont deux exigences. «Elles doivent répondre aux nécessités techniques de liquidité et de disponibilité d’un historique minimum de cotation», explique le management.
Sur quelle base a été calculé le niveau de la participation à la performance? «Il est la résultante d’un calcul qui prend en considération le prix de l’actif dérivé et la durée de l’investissement», fait observer le management. Donc, plus le prix de l’actif dérivé est bas et l’horizon de placement est long, plus le niveau de participation proposé est élevé. Ainsi, pour réduire le prix de l’actif dérivé, le fonds a fait le choix de plafonner la performance des sous-jacents à 40% sur l’échéance des deux ans. «Autrement dit, toute progression des sous-jacents au-delà de 40% n’aura pas d’incidence sur la performance du fonds à l’échéance». La décision de limiter la performance se justifie d’un point de vue économique dans la mesure où le choix d’une performance illimitée n’aurait pas permis d’avoir une participation rémunératrice. Par ailleurs, «une progression maximale de 40% sur un horizon de deux ans semble plus cohérente sur un plan fondamental», conclut le management.

M. A. B.
(leconomiste)
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeSam 22 Nov 2008 - 16:03

La crise
La crise pour les «nuls»
De la crise de 1929 aux soubresauts des Bourses et à la faillite des banques, toutes les questions que vous vous posez sans toujours oser le demander



Qui sont les responsables de cette crise ?
Le coupable idéal s'appelle Alan Greenspan (81ans) . Nommé au moment du krach de 1987, il a présidé la banque centrale américaine pendant une vingtaine d'années. Première faute : il a laissé se former la bulle immobilière et financière. Sa priorité étant la croissance à tout prix - «si elle ne crée pas le bonheur, la récession, elle, produit le mécontentement» -, il a donc conduit trop longtemps après le 11 septembre 2001 une politique de taux d'intérêt très bas. Cette stratégie a permis aux Etats-Unis de progresser beaucoup plus vite que l'Europe, mais elle a encouragé les Américains à s'endetter au-delà de leurs moyens : leur taux d'épargne est négatif, alors qu'il s'élève à 15% en France. Seconde erreur : adepte du «laisser-faire», il a mal surveillé le système bancaire «en partant du principe que la plupart du temps le marché se comporte de façon rationnelle, sensée et qu'il s'ajuste automatiquement». En Europe, le crédit est réservé aux banques. Aux Etats-Unis, un simple courtier, sans formation particulière, peut distribuer un prêt immobilier, puis le transférer ensuite à un établissement financier. Le courtier se soucie peu de la capacité de remboursement de l'emprunteur, seule compte sa commission. Résultat : des crédits ont été accordés à des ménages américains non solvables, les fameux subprimes. Enfin, «jugeant que les produits financiers dérivés étaient un instrument utile», il considérait que «ce serait une erreur de les réguler plus profondément». Autres responsables : les «gnomes» des banques de Wall Street, ivres de bonus - 24 milliards d'euros en 2007 - qui ont fabriqué des produits financiers explosifs, vendus au monde entier. Ils se sont comportés en «chasseurs de primes». Richard Fuld, l'ex-patron de Lehman Brothers, en faillite, en est un symbole. Il est soupçonné par les parlementaires américains d'avoir gagné 340 millions d'euros, en trois ans. Il n'en avoue que... 220 millions. Les dirigeants de banque suisses, allemands, etc. ont acheté les yeux fermés ces produits, parce que leur rendement était un peu supérieur à des placements sans risque, sans toujours les comprendre. Ils n'étaient pas les seuls : on raconte qu'au début de l'année, un sous-gouverneur de la Banque d'Angleterre, censé surveiller les banques, a dû se faire expliquer au cours d'un dîner le fonctionnement des structures financières où étaient logés les subprimes. Un peu tard...


Pourquoi les banques n'ont-elles plus d'argent ?
Comment les banques qui ont dégagé des profits record ces dernières années peuvent-elles en être réduites à quémander le soutien des Etats ? A cause de leur imprudence : la banque est une activité à risque, qui peut vite mal tourner. Leur métier principal consiste à collecter des dépôts à court terme pour prêter aux ménages et aux entreprises, à moyen ou long terme. Cela revient à transformer de l'argent liquide en crédits illiquides. Les banques conservent donc en caisse une petite partie des dépôts pour faire face aux retraits quotidiens de la clientèle. Les prêts étant une activité à risque, on les oblige aussi à avoir des ressources propres proportionnelles à leurs engagements pour absorber des pertes éventuelles. Problème : la somme de ces fonds propres et des dépôts est inférieure au total de leurs placements et de leurs prêts. Pour compléter, elles empruntent des capitaux en Bourse, ou se prêtent de l'argent entre elles, sur le marché interbancaire, pour faire face à leurs besoins. Les banques avec un large réseau d'agences sont en général prêteuses, les autres emprunteuses. Les pertes record de certaines banques sur les subprimes et la faillite de Lehman Brothers ont montré que même les plus grands établissements étaient vulnérables.
Du coup, la confiance a disparu. Si la banque A ne prête plus à la banque B parce qu'elle craint que celle-ci ne fasse faillite, tout le système se grippe. Les banques n'osent plus se prêter de l'argent par peur de ne pas être remboursées ou alors, elles exigent des taux très élevés. C'est ainsi que le taux pour un prêt en euros à trois mois s'élève à 5,4%, contre 3,6% il y a dix-huit mois. Le risque pour l'économie est évident : puisque les ressources des banques leur coûtent beaucoup plus cher, elles vont rationner le crédit ou demander, elles aussi, des taux d'intérêt supérieurs. Face à cette crise de liquidité, les banques centrales comblent les trous.

C'est pourquoi on annonce tous les jours depuis le début de la crise que la Banque centrale européenne (BCE) met à la disposition des banques des dizaines de milliards d'euros. La BCE avance de l'argent et reçoit en garantie une partie du portefeuille d'actifs de la banque. D'autre part, les banques se sont aussi lancées dans une course effrénée à la recherche de dépôts pour améliorer leur liquidité. En fusionnant, comme BNP Paribas avec Fortis, où alors en appâtant les clients. En France, la meilleure offre pour un compte courant est celle de la britannique Barclays, avec une rémunération de 10% pendant trois mois. En Espagne, la Banesto veut même offrir des voitures aux très gros déposants, pour qu'ils laissent leur argent !

L'argent perdu en Bourse est-il réel ?
La Bourse de Paris s'est effondrée de 40% environ depuis le début de l'année, comme la plupart des autres places financières. La fortune «potentielle» qui a disparu des patrimoines des ménages est donc proprement stupéfiante. Au début de l'année, la valeur cumulée des cinq principaux marchés de New York, Tokyo, Londres, Francfort et Euronext (Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne) atteignait 23 500 milliards d'euros. Le krach a effacé environ 8 000 milliards d'euros, quatre fois le PIB de la France. Et il faut y ajouter des chutes supérieures à 50% sur les Bourses des pays émergents, soit au moins 1000 milliards d'euros de plus : à Moscou, les oligarques ont été plumés.
Ces pertes sont certes «virtuelles», puisque la Bourse représente simplement la valorisation d'une société à un instant donné. Mais ces chutes peuvent devenir réelles lorsque les investisseurs sont obligés de vendre. Or les retraits des clients sont massifs dans les fonds spéculatifs (hedge funds), mais aussi aux Etats-Unis dans les sicav qui sont alors obligées de vendre leurs titres à n'importe quel prix. Ces ventes ont fait chuter les prix de certaines actions à des niveaux ridicules. Mais la baisse s'auto-entretient et déstabilise des sociétés. Ainsi la société de la famille Wendel a investi 6 milliards pour acquérir 20,6% du capital de Saint-Gobain à un cours estimé à 70 euros par titre; l'action ne cote plus que 25 euros. La perte latente est considérable, au point que la notation de la société est désormais classée «pourrie» par une agence américaine. D'autre part, la récession va se traduire par un recul du chiffre d'affaires des entreprises et une chute de leurs profits.

Comment la crise se propage-t-elle à l'«économie réelle» ?
Comme dans un jeu de quilles, où les premières qui tombent entraînent les suivantes, la crise va bousculer l'économie. Les banques sont les premières à avoir été frappées par la crise, or elles sont le pilier du financement de l'économie : le crédit fait la croissance. Elles prêtent de l'argent aux particuliers (crédits à la consommation, automobile, logement...) et aux entreprises. Les banques courant, elles mêmes, après l'argent, elles vont couper les vannes du crédit. Cela a déjà commencé pour l'immobilier (- 10,5% de nouveaux prêts à taux fixe sur un an, à fin août, d'après la Banque de France) . Cela atteint désormais les entreprises. Jean-François Roubaud, président de la CGPME, le syndicat des petites et moyennes entreprises, vient de tirer la sonnette d'alarme : ses adhérents ont de plus en plus de mal à se financer. «Les conséquences ? Une cascade de réactions en chaîne, indique Xavier Timbeau, économiste à l'OFCE (Observatoire français des Conjonctures économiques) . Les entreprises ne sont pas seulement confrontées à des problèmes de trésorerie, mais risquent aussi de se retrouver en situation de faillite, avec, à la clé, des fournisseurs non payés et des salariés licenciés.» D'autant que les clients se font plutôt porter pâles. Moins de prêts, cela signifie aussi pour les particuliers moins d'argent pour consommer. «Les premiers secteurs touchés sont ceux qui dépendent le plus du crédit, analyse Nicolas Bouzou, du cabinet Asterès. Comme la construction, l'immobilier, et dans une moindre mesure, l'automobile.» Les prévisions font effectivement froid dans le dos : Alain Dinin, patron du constructeur immobilier Nexity, estime ainsi qu'il y aura cette année 90 000 mises en chantier de moins et 180 000 salariés menacés de chômage. Ajoutez à cela l'effondrement de la Bourse qui provoque une baisse du patrimoine des particuliers, les incitant à moins consommer, et voilà la récession qui s'installe. Le FMI table ainsi sur une croissance quasi nulle de 0,5% pour les pays développés en 2009. Avec un chômage qui repartira à la hausse. Ce qui entraînera une baisse de la consommation et de nouvelles difficultés pour les entreprises. La boucle est bouclée...

Cette crise est-elle aussi grave que celle de 1929 ?
Ce krach est entré dans les manuels d'histoire, comme la Grande Dépression. Son nom seul suffit à évoquer le «jeudi noir» du 24 octobre 1929 à Wall Street, les hordes de miséreux qui faisaient la queue pour un bol de soupe, les spéculateurs ruinés qui se jetaient du haut des buildings. Près d'un siècle plus tard, la rumeur, jamais vérifiée, court encore : on raconte que les réceptionnistes des hôtels de New York demandaient aux clients s'ils souhaitaient une chambre pour dormir ou pour sauter... Lorsque la banque Lehman Brothers a fait faillite, le 15 septembre, la référence était déjà sur toutes les lèvres. «Nous sommes dans la pire crise financière depuis 1929» (Barack Obama). «C'est un choc financier équivalent» (François Fillon) . Si on continue de faire «la comparaison avec les années 1930, on va finir par l'obtenir» (Valéry Giscard d'Estaing). C'est que les analogies donnent le vertige. Et d'abord, la panique qui semble avoir saisi tout le monde. «En 1929, les gens avaient l'impression que le sol se dérobait sous leurs pieds, que la secousse pouvait se déplacer n'importe où, n'importe quand, explique Bernard Gazier, professeur d'économie à la Sorbonne et auteur d'un «Que sais- je ?» sur la crise de 1929. On observe aujourd'hui la même volatilité, la même imprévisibilité, la même perte de confiance. C'est un feuilleton qui apporte chaque jour son lot de larmes, de sang et de faillites.» La crise de 1929 avait aussi poussé sur le champ fertile d'une finance toute-puissante. Il était possible de spéculer en Bourse, en achetant des actions avec 10% seulement de cash et le reste à crédit, une folie qui n'a rien à envier aux subprimes. Quant au crédit à la consommation, il était aussi généreux. Un exemple : huit phonographes sur dix - la grande modernité, à l'époque - étaient achetés par emprunt. On peut espérer que le parallèle s'arrêtera là. Car, dans la foulée du krach boursier, l'effondrement avait fait plonger l'économie mondiale, les Etats-Unis en tête, avec une chute de la production industrielle de 46% en trois ans. «En 1929, la spéculation monétaire, les dévaluations et les réflexes protectionnistes avaient renforcé la contraction», indique Bernard Gazier. Cette fois, l'heure est à la coopération, au sein du G8 pour éviter le même enchaînement où le réflexe du chacun pour soi avait amplifié la récession et conduit à un repli de 25% du commerce mondial.



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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeVen 21 Nov 2008 - 17:36

Marchés : jusqu'où les places boursières chuteront-elles ?
Par LeMonde.fr

ven 21 nov, 17h55

Marchés : jusqu'où les places boursières chuteront-elles ?


Deux mois après le krach provoqué, notamment, par la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, et en dépit de l'annonce de plans de relance massifs de centaines de milliards de dollars, aux Etats-Unis, en Europe et même en Chine, la finance et l'économie continuent de se déliter et la Bourse n'en finit pas de plonger.

Jeudi 20 novembre le CAC 40 est passé sous la barre symbolique des 3 000 points, à 2980,42 points après une baisse de 3,48 %. Depuis le début de l'année la Bourse de Paris a cédé 46,91 %. A Londres, New York ou Tokyo, la tendance est identique. Le Dow Jones a terminé jeudi en baisse de 5,56 % à 7 552,29 points, contre plus de 13 000 il y a moins d'un an. Vendredi matin les marchés asiatiques se sont encore effondrés en début de séance avant de terminer sur un rebond inattendu et inespéré (+ 2,70 % à Tokyo) et en Europe, les marchés rebondissaient légèrement.

Mais pour la plupart des opérateurs ces hausses seront furtives. L'embellie n'est pas pour demain. Quand prendra fin le plongeon des marchés ? Au moment de la crise de 1929, souvent citée en référence, le Dow Jones avait reculé quatre années de suite totalisant une baisse de 70 % à la fin de 1932. Certaines places ont déjà enregistré des chutes comparables. Depuis janvier, la Bourse islandaise s'est écroulée de 94 % et celle de Moscou de 71 %.

De l'avis des économistes, analystes et gérants, les grandes places financières en Europe ou aux Etats-Unis ne devraient pas connaître le même sort. Mais aucun n'ose croire au rebond des marchés avant de longs mois. "Le ralentissement de l'économie est si rapide, si brutal ! Chaque jour il y a une nouvelle alerte sur les résultats d'une entreprise", note Chris White, gérant chez Threadneedle. Selon lui les profits des entreprises vont baisser de 30 % d'ici deux ans ce qui fera reculer le marché au moins jusqu'en juin ou juillet 2009. A court terme, le Dow Jones devrait, selon lui, perdre encore 300 points, soit reculer de 5 %, provoquant un repli de même ampleur sur les places européennes.

"Ce que l'on voit c'est une récession mondiale et sévère qui est en train de s'installer en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Le chômage va bondir, les investissements des entreprises baisser. Cela va durer au moins jusqu'à mi-2009", estime Matthew Sharratt, économiste chez Bank of America. Selon le Fonds monétaire international (FMI), à l'exception du Canada, tous les pays du G7 seront en récession en 2009. "Dans ce contexte, il y a peu de chance que les marchés se redressent avant six à huit mois", poursuit M. Sharratt.

En outre, "les gouvernements ne font pas assez et pas assez vite", juge Peter Oppeinheimer, chez Goldman Sachs. "Les marchés devraient encore baisser", conclut-il.

Personne n'est optimiste. "Tout craque, tout est fragile, partout", insiste Philippe Waechter, responsable de la recherche chez Natixis AM, évoquant les déboires du chimiste BASF en Allemagne, du fabricant de portables Nokia en Finlande, ou les menaces de faillite des géants de l'automobile, General Motors (GM) et Chrysler aux Etats-Unis. Pour lui, si le marché ne s'effondre pas, il sera en proie à de violentes fluctuations. "Nous sommes dans une telle incertitude !", signale-t-il.

Les experts ont en effet du mal à être très précis car personne ne sait exactement où va l'économie.

Les analystes techniques qui utilisent les historiques de graphiques boursiers pour faire leurs prévisions, indépendamment de toutes considérations économiques, sont plus affirmatifs. Julien Nebenzahl, président du bureau d'analyse DaybyDay observe "une figure en triangle" sur les graphiques boursiers et en déduit ainsi que le S & P 500, à New York, reculera de l'ordre de 4 % à 5 % dans les prochains jours comme les autres indices en Europe. "Nous avons franchi un palier à la baisse, la chute va s'accélérer", explique-t-il. Ensuite, "nous aurons un rebond spectaculaire de 15 % à 20 %", assure-t-il. Plus prudent, Alexandre le Drogoff, l'expert d'Aurel voit aussi le S&P 500 et le CAC 40 reculer d'abord d'environ 5 %. "Après, ce sera le test. Cela peut remonter ou plonger encore plus bas", indique-t-il.

Depuis le début de l'année, la chute des Bourses a déjà fait s'évanouir 32 000 milliards de dollars (25 500 milliards d'euros). "Les marchés, lorsqu'ils sont livrés à eux-mêmes, sont susceptibles de se laisser aller jusqu'aux extrémités de l'euphorie comme du désespoir", prévient le financier milliardaire américain George Soros, dans son livre La Vérité sur la crise financière (Denoël, 2008, 18 euros).

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 41 Icon_minitimeVen 21 Nov 2008 - 9:28

ce genre de statistiques on devait l'avoir bien avant :twisted:

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