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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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Pelican




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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeVen 21 Nov 2008 - 17:36

Marchés : jusqu'où les places boursières chuteront-elles ?
Par LeMonde.fr

ven 21 nov, 17h55

Marchés : jusqu'où les places boursières chuteront-elles ?


Deux mois après le krach provoqué, notamment, par la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, et en dépit de l'annonce de plans de relance massifs de centaines de milliards de dollars, aux Etats-Unis, en Europe et même en Chine, la finance et l'économie continuent de se déliter et la Bourse n'en finit pas de plonger.

Jeudi 20 novembre le CAC 40 est passé sous la barre symbolique des 3 000 points, à 2980,42 points après une baisse de 3,48 %. Depuis le début de l'année la Bourse de Paris a cédé 46,91 %. A Londres, New York ou Tokyo, la tendance est identique. Le Dow Jones a terminé jeudi en baisse de 5,56 % à 7 552,29 points, contre plus de 13 000 il y a moins d'un an. Vendredi matin les marchés asiatiques se sont encore effondrés en début de séance avant de terminer sur un rebond inattendu et inespéré (+ 2,70 % à Tokyo) et en Europe, les marchés rebondissaient légèrement.

Mais pour la plupart des opérateurs ces hausses seront furtives. L'embellie n'est pas pour demain. Quand prendra fin le plongeon des marchés ? Au moment de la crise de 1929, souvent citée en référence, le Dow Jones avait reculé quatre années de suite totalisant une baisse de 70 % à la fin de 1932. Certaines places ont déjà enregistré des chutes comparables. Depuis janvier, la Bourse islandaise s'est écroulée de 94 % et celle de Moscou de 71 %.

De l'avis des économistes, analystes et gérants, les grandes places financières en Europe ou aux Etats-Unis ne devraient pas connaître le même sort. Mais aucun n'ose croire au rebond des marchés avant de longs mois. "Le ralentissement de l'économie est si rapide, si brutal ! Chaque jour il y a une nouvelle alerte sur les résultats d'une entreprise", note Chris White, gérant chez Threadneedle. Selon lui les profits des entreprises vont baisser de 30 % d'ici deux ans ce qui fera reculer le marché au moins jusqu'en juin ou juillet 2009. A court terme, le Dow Jones devrait, selon lui, perdre encore 300 points, soit reculer de 5 %, provoquant un repli de même ampleur sur les places européennes.

"Ce que l'on voit c'est une récession mondiale et sévère qui est en train de s'installer en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Le chômage va bondir, les investissements des entreprises baisser. Cela va durer au moins jusqu'à mi-2009", estime Matthew Sharratt, économiste chez Bank of America. Selon le Fonds monétaire international (FMI), à l'exception du Canada, tous les pays du G7 seront en récession en 2009. "Dans ce contexte, il y a peu de chance que les marchés se redressent avant six à huit mois", poursuit M. Sharratt.

En outre, "les gouvernements ne font pas assez et pas assez vite", juge Peter Oppeinheimer, chez Goldman Sachs. "Les marchés devraient encore baisser", conclut-il.

Personne n'est optimiste. "Tout craque, tout est fragile, partout", insiste Philippe Waechter, responsable de la recherche chez Natixis AM, évoquant les déboires du chimiste BASF en Allemagne, du fabricant de portables Nokia en Finlande, ou les menaces de faillite des géants de l'automobile, General Motors (GM) et Chrysler aux Etats-Unis. Pour lui, si le marché ne s'effondre pas, il sera en proie à de violentes fluctuations. "Nous sommes dans une telle incertitude !", signale-t-il.

Les experts ont en effet du mal à être très précis car personne ne sait exactement où va l'économie.

Les analystes techniques qui utilisent les historiques de graphiques boursiers pour faire leurs prévisions, indépendamment de toutes considérations économiques, sont plus affirmatifs. Julien Nebenzahl, président du bureau d'analyse DaybyDay observe "une figure en triangle" sur les graphiques boursiers et en déduit ainsi que le S & P 500, à New York, reculera de l'ordre de 4 % à 5 % dans les prochains jours comme les autres indices en Europe. "Nous avons franchi un palier à la baisse, la chute va s'accélérer", explique-t-il. Ensuite, "nous aurons un rebond spectaculaire de 15 % à 20 %", assure-t-il. Plus prudent, Alexandre le Drogoff, l'expert d'Aurel voit aussi le S&P 500 et le CAC 40 reculer d'abord d'environ 5 %. "Après, ce sera le test. Cela peut remonter ou plonger encore plus bas", indique-t-il.

Depuis le début de l'année, la chute des Bourses a déjà fait s'évanouir 32 000 milliards de dollars (25 500 milliards d'euros). "Les marchés, lorsqu'ils sont livrés à eux-mêmes, sont susceptibles de se laisser aller jusqu'aux extrémités de l'euphorie comme du désespoir", prévient le financier milliardaire américain George Soros, dans son livre La Vérité sur la crise financière (Denoël, 2008, 18 euros).
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Pelican




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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeVen 21 Nov 2008 - 9:28

ce genre de statistiques on devait l'avoir bien avant :twisted:
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeJeu 20 Nov 2008 - 20:50

Bourse: Des soubresauts salutaires
· Les dessous de l’enquête CDVM
· Ventes à découvert: Les investigations se poursuivent

LE dernier conseil d’administration du CDVM va constituer sans doute un tournant dans l’histoire de la Bourse. Par rapport certes à l’appel au limogeage du directoire, mais aussi sur le niveau de transversalité de l’enquête du gendarme de la Bourse qui a ratissé large avant de rendre ses conclusions.
Les investigations sont closes en ce qui concerne la baisse du 15 au 17 septembre et sur les causes de cette baisse. Rappelons-le, les autorités du marché ont conclu en particulier que ni les ventes à découvert ni la diffusion d’informations sur le carnet d’ordres de la Bourse n’étaient à l’origine de la baisse, et qu’elles n’y ont pas contribué non plus. Ce qu’il reste à examiner maintenant, outre le cas des 2 particuliers qui ont vendu à découvert (voir notre encadré en page 24), c’est si les personnes qui ont eu accès à ces informations les ont utilisées dans leurs décisions d’investissement. Il y a en particulier deux gestionnaires d’actifs dont le CDVM doit revoir toutes les transactions. «Si nous arrivons à la conclusion que leurs transactions auraient été différentes en l’absence de l’information confidentielle, alors cela fera l’objet d’un nouveau dossier pour le conseil d’administration», confie à L’Economiste Dounia Taârji, DG du CDVM (voir aussi son interview ci-contre).
Bien entendu, à l’issue de cette affaire, de nouveaux fronts devraient être ouverts sur le plan réglementaire. Ils concernent les ventes à découvert qui ont été au centre de la tempête, même s’il s’est avéré à la fin de l’enquête qu’elles l’ont été dans des proportions négligeantes. Mais ils pourraient aussi cibler d’autres domaines. C’est le cas par exemple des programmes de rachat pour lesquels le gendarme du marché appelle à un peu d’ordre.
«Actuellement il n’y a pas de règles claires précisant les conditions d’intervention dans le cadre du programme de rachat», fait-on valoir auprès du CDVM. C’est ce qui a conduit à des situations où les achats dans le cadre d’un programme de rachat ont représenté une proportion importante des achats sur la valeur, et de cette manière ont contribué à tirer le cours vers le haut ou à créer une tendance. En fait, les ajustements à ce niveau seront d’ordre technique pour permettre à ces opérations de retrouver leurs vocations initiales.
Outre cette reprise en main des modalités des programmes de rachat, le chantier le plus important restera incontestablement les questions de gouvernance, ce que le microcosme médiatique n’a pas forcément remarqué soit dit en passant!

--------------------------------------------------------------------------------


L’effet programmes de rachat

LES achats dans le cadre du programme de rachat ont représenté environ 70% du total des achats sur la valeur Addoha entre le 1er et le 15 septembre. C’est pourquoi, lorsque le cours a atteint le niveau de 195 DH durant la séance du 15/09/2008 (ce niveau représentant le seuil bas de la fourchette autorisée dans le cadre du programme de rachat), le programme a été interrompu, et cela a représenté un signal accélérateur du mouvement de ventes sur cette valeur. Le même mécanisme a été enregistré pour la valeur CGI, dont le cours a atteint le seuil bas de 2.100 DH en date du 8 septembre 2008. Là aussi, le programme a été interrompu, ce qui a accéléré le mouvement de vente sur ce titre. Dans le sens inverse, le programme de rachat de BMCE a été fortement sollicité, puisqu’il a absorbé une proportion importante des ventes sur la période. C’est grâce au maintien de ce programme de rachat que le cours de la valeur BMCE n’a pas connu de baisse significative malgré la forte pression à la baisse sur tout le marché.

M. B.

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeMer 19 Nov 2008 - 16:33

Bourse: Pourquoi les cours ont baissé

· Pas d’actes délictueux, dit le CDVM

· Une conjonction de ventes

· Problème inédit sur le renvoi du directoire

Cela a été un coup de tonnerre: le CDVM «demande au ministre de l’Economie et des Finances le remplacement des membres du directoire de la société gestionnaire» de la Bourse de Casablanca.
Une réunion des sociétés de Bourse doit avoir lieu ce mercredi matin, 19 novembre 2008, pour trouver des solutions à cette situation inédite qu’est le renvoi annoncé de tous les hauts managers (cf. L’Economiste du lundi 17 novembre 2008). Le motif invoqué par le Conseil déontologique est que «la diffusion des informations sur le carnet d’ordres transmis par la Bourse de Casablanca résulte d’une carence grave au niveau du management de la société gestionnaire». La balle est dans le camp du ministre des Finances, lequel préside le CA du CDVM et en a donc déjà approuvé le procès verbal. Il n’empêche que ce sera à Mezouar de prendre la décision finale.
L’affaire du renvoi pose évidemment des problèmes de droit du travail, où il n’y a pas de précédent. Pour compliquer le travail des juristes, le président du directoire fait remarquer un problème de date: il n’était pas en poste au moment de la conclusion du contrat avec Boursomaroc, pas là non plus au moment du changement informatique à l’origine de la diffusion intempestive d’informations.
Mais, comme l’indique le CDVM, ce «manquement collectif grave» qu’est la diffusion du carnet d’ordres (permettant de savoir à l’avance l’état exact du marché: qui va vendre ou acheter, en quelles quantités et pour quels prix), n’est pas à l’origine de la baisse brutale des cours les 15, 16 et 17 septembre 2008.
Les causes ne sont pas délicteuses: pas d’ordres fictifs; les ordres hors seuil n’ont pas pu influencer les cours (ils sont depuis la fin septembre annulés automatiquement), et les quatre cas de vente à découvert partiel ne sont pas assez importants pour avoir influencé les cours.
Le CDVM a en revanche identifié les raisons de la baisse brutale, sur lesquelles il faudra se pencher pour d’éventuelles réformes. La première raison est l’arrêt technique des programmes de rachats: la Bourse baissait lentement depuis l’été, donc les sociétés cotées qui avaient des autorisations de rachat, n’ont plus pu le faire car le cours avait touché le plus bas autorisé. Exit donc une série d’acheteurs.
La deuxième est le renversement de tendance des OPCVM. D’acheteurs nets, ils sont devenus vendeurs nets. De nombreux clients ont cherché à récupérer leurs placements à partir du début août (crainte de la crise mondiale, rentrée scolaire, Ramadan, autres investissements… on ne sait pas exactement).
Le troisième facteur est la sortie des étrangers qui, eux, avaient vraiment besoin d’argent à cause de la crise internationale.
Pris séparément, ces facteurs n’auraient jamais entraîné une baisse des cours, ensemble, si.

CFG blanchi


Durant la «crise de la Bourse», des sociétés de Bourse avaient été mises en cause par les rumeurs et une d’entre elles, Dar Tawfir, filiale de la banque d’affaires CFG Group, avait été accusée par écrit (dans les colonnes de notre confrère, Le Matin du Sahara). Le CDVM a donc réalisé une investigation spécifique la concernant, investigation portant tout spécialement sur l’accusation de ventes à découvert. Les enquêteurs ont découvert que le système informatique de Dar Tawfir annule automatiquement les ordres de clients qui ne seraient pas déjà en possession des titres qu’ils offrent à la vente (ce que les professionnels appellent les «ventes à découvert». Les enquêteurs ont poussé le souci du détail à faire des simulations: le système informatique les a bloquées automatiquement.
Suite à ce rapport rendu public le 16 novembre 2008, CFG Group a annoncé qu’il déposerait finalement la plainte en justice, plainte dont il avait parlé sans la mettre à exécution, fin septembre.

Qu’est-ce que c’est?


Il a des modes dans les conversations sur la Bourse. Il y a quelques temps on ne parlait que de «délit d’initié»; aujourd’hui la mode est à la «vente à découvert».

- La vente à découvert est l’acte de mettre en vente des actions que l’on n’a pas. On agit ainsi lorsqu’on pense qu’une action va sûrement baisser. Donc on vend aujourd’hui à un prix x, sans avoir les titres, que l’on rachètera à x-1 pour pouvoir les livrer effectivement au moment convenu. On fait alors un bénéfice de 1 (moins les commissions bien sûr). C’est un jeu dangereux, qui peut rapporter beaucoup, mais où on peut «laisser sa chemise», comme on dit, si le prix ne baisse pas comme on l’attend. Il est interdit au Maroc. D’où les auditions que le CDVM va faire des deux particuliers marocains qu’il a pris à vendre à découvert.

- Le délit d’initié est le fait d’utiliser (ou de faire utiliser par un proche) une information que l’on a dans le cadre de son travail, pour en tirer un bénéfice personnel en Bourse. Ce sont les employés, spécialement les comptables, et les administrateurs des sociétés, qui sont les plus exposés, parce que du fait de leur position professionnelle, ils connaissent des informations avant qu’elles ne soient diffusées par la presse ou par un communiqué officiel. Mais, attention, être initié ne veut pas dire que l’on va commettre le délit.
Tous les jours, des centaines et des centaines de personnes apprennent une information dans l’exercice de leur métier, et ce n’est pas pour autant qu’elles se précipitent à la Bourse pour en profiter personnellement. Se servir d’une information que l’on n’a pas eu dans l’exercice de son métier, n’est pas un délit d’initié… à condition qu’on n’ait pas de lien avec une personne, qui, elle, la connaît dans l’exercice de son métier.

A. B. et N. S.
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imane




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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeVen 14 Nov 2008 - 18:19

CDVM, la face cachée de l'«Affaire V900»

Écrit par La vie Economique
Un nouveau scandale ébranle depuis quelques semaines le microcosme boursier marocain.
Le CDVM a encore du pain sur la planche. Alors qu'il devait déjà tirer au clair les éléments provocateurs du krach de la mi-septembre, le régulateur se retrouve face à une nouvelle affaire déclenchée cette fois-ci par le système d'information de la Bourse de Casablanca.



Tout a commencé un certain lundi 3 mars 2008, le jour où la société gestionnaire du marché a basculé vers un système de négociation électronique plus évolué, conçu et mis sur pied en partenariat avec Euronext. Baptisée NSC V900, la nouvelle plateforme de cotation est venue répondre à un besoin pressant.


Car l'ancienne version était soumise perpétuellement au risque de saturation sous l'effet de la croissance exponentielle des flux transactionnels, phénomène perceptible d'ailleurs sur le marché depuis 2006. Le basculement d'un système à l'autre s'est fait en douceur sans qu'aucun incident ne soit repéré au cours des séances suivant le jour du basculement.Il faut savoir que le flux des informations financières diffusées par la société gestionnaire (BVC), accessibles en aval chez les sociétés de bourse, transitent aussi chez une poignée de re-diffuseurs (parmi eux citons les plus connus : Reuters, Bloomberg, Finaccess-Finfinfo, TPS Fin-Moubasher). C'est désormais le dernier-né de ces sites de diffusion d'informations boursières, Boursomaroc.com, lancé et mis en ligne officiellement le 21 avril dernier, qui serait la pièce maîtresse du nouveau scandale.


En diffusant des informations hautement « sensibles », censées être interdites d'accès au public, le site en question a jeté la pierre dans la mare. Pire, presque cinq mois se sont écoulés sans que les autorités du marché, principalement le CDVM, ne parviennent à détecter une aussi grave fuite électronique des données boursières. La faille n'a été révélée qu'au lendemain des fameuses séances des 15 et 16 septembre.
Que s'est-il passé exactement et de quelles informations s'agit-il ? Une source proche du dossier nous raconte sa version des faits.


On apprend ainsi que l'ingénieur local du système V900 aurait « involontairement omis de coder » lors du basculement la case des quantités adossées aux ordres dits « voilés ». Recourir à ce type d'ordre est une pratique courante dans les marchés boursiers : un investisseur qui a l'intention de vendre 1.000 actions X a le droit de n'afficher sur le carnet d'ordre qu'une partie du paquet (100 titres par exemple) et de cacher la partie restante (900 titres dans ce cas précis). Or, suite au défaut de codification, tout ordre voilé devient automatiquement dévoilé et, par conséquent, visible à l'œil nu par les usagers du circuit de diffusion. Outre cette information de taille, les fuites de la plateforme V900 auraient touché également les ordres dits de contrepartie (ordres émis par les sociétés de bourse lorsque celles-ci souhaitent acheter ou vendre des titres pour leur propre compte) et aussi les ordres inscrits dans le cadre des programmes de rachat initiés par les émetteurs de la place.


A priori, Boursomaroc.com ne serait pas le seul à avoir accès à ces informations, étant donné que le même flux, les mêmes données, ajoute notre source, sont disponibles chez l'ensemble des diffuseurs du système de négociation. La fuite de ces informations « sensibles » a donc bien eu lieu au niveau du système de diffusion et non pas au niveau du système de cotation électronique. Constat d'ailleurs confirmé par les ingénieurs d'Euronext dépêchés sur place dans le cadre d'une mission d'audit. « Le V900 continue de fonctionner. En termes de technologie, on ne peut pas faire mieux. Les failles ont été immédiatement régularisées, le prestataire du système a apporté les corrections nécessaires », tient à rassurer, sous couvert de l'anonymat, un membre du Conseil de surveillance de la Bourse de Casablanca. Effectivement, le 17 septembre, les informations en question ont été codifiées et, depuis, elles ne sont plus accessibles sur les écrans des re-diffuseurs. Mais le fait de remettre de l'ordre dans le système n'a pas empêché ce que désormais on appellera « l'Affaire V 900 » de prendre une dimension déontologique, voire politique.


Et pour cause, le Conseil de surveillance de la BVC (composé de patrons de sociétés de bourse et du représentant du ministère des Finances en tant que commissaire du gouvernement) avait décidé, conformément au règlement général de la Bourse, de soumettre l'affaire aux autorités, conformément au règlement général. « C'est une affaire imbriquée. Je ne crois pas qu'elle se limite à quelques problèmes techniques. Comme il s'agissait de faits susceptibles de perturber le fonctionnement du marché, le Conseil a décidé d'informer le ministère des Finances et de solliciter une enquête officielle », précise un patron de société de bourse.
La réaction de l'argentier du Royaume ne s'est pas fait attendre. Salaheddine Mezouar a vite ordonné une enquête approfondie du CDVM auprès des intervenants du marché, y compris la société gestionnaire. L'instruction est toujours en cours, et ce, depuis le 19 septembre.


Elle devrait apporter des réponses claires et précises à deux principales interrogations : jusqu'où s'étend le périmètre de diffusion des informations sensibles faisant l'objet de fuites dans le système V 900 et quelle serait la part de responsabilité des uns et des autres ?
La question du périmètre de propagation est essentielle. C'est à partir de cette délimitation qu'on pourra mesurer l'ampleur des dégâts. La gravité des faits grandira au fur et à mesure que le champ de diffusion sera élargi. Ensuite, il s'agit de suivre l'historique des transactions animées par ces investisseurs privilégiés (particuliers, institutionnels et même les sociétés de bourse) afin de vérifier s'il y a eu ou non usage de ces fuites lequel serait contraire à la déontologie. Cela pose la question de l'avantage que procurent ces informations sensibles à ceux ou à celles qui les détiennent. « Il y a eu une négligence claire et c'est extrêmement gênant. Le fait que les gens aient accès à ces informations crée obligatoirement un déséquilibre. Tous les investisseurs ne sont pas sur le même pied d'égalité », laisse remarquer un patron d'une grosse banque d'affaires de la place. Un avis partagé par un connaisseur des rouages du dispositif électronique de cotation. « Le fait de dévoiler la quantité cachée des ordres voilés ne change certes pas ma décision d'investir, mais c'est un atout de négociation qui permet parfois de changer le prix ». Comme quoi, il se peut que cette affaire de V900 serait à l'origine du krach de la mi-septembre….


On apprend ainsi que l'ingénieur marocain du système V900 aurait «involontairement omis de coder» lors du basculement la case des quantités adossées aux ordres dits «voilés». Recourir à ce type d'ordre est une pratique courante dans les marchés boursiers : un investisseur qui a l'intention de vendre 1.000 actions X a le droit de n'afficher sur le carnet d'ordre qu'une partie du paquet (100 titres par exemple) et de cacher la partie restante (900 titres dans ce cas précis). Or, suite au défaut de codification, tout ordre voilé devient automatiquement dévoilé et, par conséquent, visible à l'œil nu par les usagers du circuit de diffusion.


Outre cette information de taille, les fuites de la plateforme V900 auraient touché également les ordres dits de contrepartie (ordres émis par les sociétés de bourse lorsque celles-ci souhaitent acheter ou vendre des titres pour leur propre compte) et aussi les ordres inscrits dans le cadre des programmes de rachat initiés par les émetteurs de la place. A priori, Boursomaroc.com ne serait pas le seul à avoir accès à ces informations, étant donné que le même flux, les mêmes données, ajoute notre source, sont disponibles chez l'ensemble des diffuseurs du système de négociation. La fuite de ces informations « sensibles » a donc bien eu lieu au niveau du système de diffusion et non pas au niveau du système de cotation électronique. Constat d'ailleurs confirmé par les ingénieurs d'Euronext dépêchés sur place dans le cadre d'une mission d'audit. «Le V900 continue de fonct
ionner. En termes de technologie, on ne peut pas faire mieux.


Les failles ont été immédiatement régularisées, le prestataire du système a apporté les corrections nécessaires », tient à rassurer, sous couvert de l'anonymat, un membre du Conseil de surveillance de la Bourse de Casablanca. Effectivement, le 17 septembre, les informations en question ont été codifiées et, depuis, elles ne sont plus accessibles sur les écrans des re-diffuseurs. Mais le fait de remettre de l'ordre dans le système n'a pas empêché ce que désormais on appellera « l'Affaire V 900 » de prendre une dimension déontologique, voire politique. Et pour cause, le Conseil de surveillance de la BVC (composé de patrons de sociétés de bourse et du représentant du ministère des Finances en tant que commissaire du gouvernement) avait décidé, conformément au règlement général de la Bourse, de soumettre l'affaire aux autorités.


«C'est une affaire imbriquée. Je ne crois pas qu'elle se limite à quelques problèmes techniques. Comme il s'agissait de faits susceptibles de perturber le fonctionnement du marché, le Conseil a décidé d'informer le ministère des Finances et de solliciter une enquête officielle », précise un patron de société de bourse. La réaction de l'argentier du Royaume ne s'est pas fait attendre. Salaheddine Mezouar a vite ordonné une enquête approfondie du CDVM auprès des intervenants du marché, y compris la société gestionnaire, voire le diffuseur en question. L'instruction est toujours en cours, et ce, depuis le 19 septembre.


Elle devrait apporter des réponses claires et précises à deux principales interrogations : jusqu'où s'étend le périmètre de diffusion des informations sensibles faisant l'objet de fuites dans le système V 900 et quelle serait la part de responsabilité des uns et des autres ?
La question du périmètre de propagation est essentielle. C'est à partir de cette délimitation qu'on pourra mesurer l'ampleur des dégâts. La gravité des faits grandira au fur et à mesure que le champ de diffusion sera élargi. Ensuite, il s'agit de suivre l'historique des transactions animées par ces investisseurs privilégiés (particuliers, institutionnels et même les sociétés de bourse) afin de vérifier s'il y a eu ou non usage de ces fuites lequel serait contraire à la déontologie. Cela pose la question de l'avantage que procurent ces informations sensibles à ceux ou à celles qui les détiennent. « Il y a eu une négligence claire et c'est extrêmement gênant.


Le fait que les gens aient accès à ces informations crée obligatoirement un déséquilibre. Tous les investisseurs ne sont pas sur le même pied d'égalité », laisse remarquer un patron d'une grosse banque d'affaires de la place. Un avis partagé par un connaisseur des rouages du dispositif électronique de cotation.
«Le fait de dévoiler la quantité cachée des ordres voilés ne change certes pas ma décision d'investir, mais c'est un atout de négociation qui me permet de gérer le prix ». Comme quoi, il se peut que cette affaire de V900 serait à l'origine du krach de la mi-septembre….
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeVen 14 Nov 2008 - 18:06

Écrit par L'Economiste

Nouvelles recrues parmi les OPCVM

La crise financière n’a pas empêché de nouveaux venus d’intégrer la place casablancaise. Trois jeunes opérateurs vont, en effet, grossir les rangs des OPCVM : Orange Portfolio Liquidity, Orange Shares Serenity et Orange Equity Growth. Ces fonds seront gérés par la société Orange Asset Management, gestionnaire d’actifs et de produits de placement et filiale d’Orange Finance Group S.A..

Pour ce qui est d’Orange Portfolio Liquidity, l’OPCVM suppose un apport initial de 1 million de DH pour une valeur liquidative d’origine de 1.000 DH (recalculée quotidiennement). Il s’agit d’un fonds «monétaire» de placement qui concerne, pour une durée de 3 mois, souscripteurs institutionnels, personnes morales et particuliers. Objectif, procurer aux porteurs de parts une valorisation de leur trésorerie comparable à celle offerte sur le marché monétaire, avec un risque limité et une disponibilité à tout moment. «Le fonds investira à hauteur de 50% au moins de ses actifs», affirme-t-on chez le commercialisateur Orange Asset. Un investissement qui devra se faire hors titres et créances représentatives. Par ailleurs, 10% de l’actif net est consacré à des opérations en devises à l’étranger. La sensibilité du fonds à toute variation des taux d’intérêt sera maintenue en permanence inférieure ou égale à 0,5%.

Orange Shares Serenity, lui, concerne le segment «actions» pour une durée de placement de 3 ans. Dans cette optique, ce sont pas moins de 60% des actifs du fonds qui seront investis en certificats d’investissement, titres et droits d’attribution ou de souscription. La périodicité de calcul de la valeur liquidative d’origine (1.000 DH) sera hebdomadaire. Concernant les affectations, 30% du résultat du fonds seront distribués à chaque fois que la performance annuelle du marché boursier (selon l’indice Masi) dépassera 10%. Enfin, le troisième fonds de placement relève également du volet «actions». Orange Equity Growth suppose, à son tour, une durée de placement étalée sur 3 ans pour un calcul hebdomadaire de la valeur liquidative. La commission de souscription minimale atteint 3%, pour une part acquise de 0,2%. La souscription maximale de rachat, pour sa part, n’excède pas 3% de la valeur liquidative. La part acquise du fonds se situe autour de 0,1%. Les cas d’exonération sont, en revanche, laissés à la discrétion du réseau placeur pour la partie qui lui revient.

La commercialisation sera annoncée prochainement via une note d’information. Et c’est Attijariwafa bank qui en sera l’établissement dépositaire. Les frais de gestion seront provisionnés à chaque valeur liquidative et débités après calcul de la dernière valeur du mois. Situées entre 0,79 et 1,9% de l’actif net selon chaque fonds, les charges seront ventilées entre dépositaire, CDVM, publications et commissaires aux comptes.


Vaches maigres


A l’instar du marché des actions, les OPCVM semblent accuser un sérieux coup de barre. Les indices actuels de la cote ont effacé la bonne performance «OPCVM» des quatre premiers mois de 2008. Ainsi, depuis le début de l’année, seulement 9 fonds investis en actions (sur un total de 36) ont réalisé des performances positives (entre 0,04 et 56,24%). Le baromètre des contre-performances a affiché, pour sa part, des taux variant entre -30,17 et -0,35%. Le constat n’est guère différent pour les OPCVM diversifiés. Ce sont 21 fonds (sur 29!) qui affichent une rentabilité négative (entre -8,19% et -0,59%).
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeMer 12 Nov 2008 - 9:20

Bourse de Casa : délit d’initié à grande échelle !
Des informations confidentielles étaient diffusées depuis plusieurs mois en raison d’un défaut dans le système de cotation de la Bourse.
La diffusion des informations sur boursomaroc.com a révélé la faille.
Tous les opérateurs étaient au courant, certains en ont-ils tiré profit ?
Le CDVM a enquêté, son rapport est prêt, le ministère des finances temporise.

page_image Il s’agit manifestemet du plus grand scandale qu’ait connu la Bourse de Casablanca depuis sa création : cela fait maintenant plusieurs mois que des informations confidentielles, censées être inaccessibles aux opérateurs - sociétés de Bourse et rediffuseurs d’informations -, circulent librement sur le marché.

Il a fallu attendre l’effondrement des cours entre le 15 et le 17 septembre dernier pour que l’on découvre enfin que le nouveau système de cotation de la Bourse de Casablanca présente une faille de taille.

Depuis, enquête et contre-enquête se sont succédé : l’une en interne, menée par la SBVC (société gestionnaire de la Bourse), et l’autre, d’ordre réglementaire, effectuée par le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM). Ce dernier a achevé ses investigations à la mi-octobre et devrait présenter un rapport à son conseil d’administration dans les jours qui viennent.

Dans le milieu boursier et financier, beaucoup attendent ce rapport avec appréhension. Et pour cause, il pourrait révéler le rôle malsain joué par plusieurs intermédiaires dans des affaires de délits d’initié à grande échelle.

En effet, les informations censées être confidentielles auraient pu permettre à plusieurs intermédiaires d’accéder aux quantités cachées des ordres de Bourse, donc de mieux négocier cours et emplacement dans le carnet d’ordres.

Y a-t-il eu réellement usage frauduleux de ces informations cachées ? Si oui, avec quelles complicités ? Les informaticiens en charge du système au sein de la SBVC ont-ils joué un rôle quelconque dans l’affaire ? Les sociétés de Bourse ont-elles utilisé les informations au profit de leurs clients ou pour leur propre compte ? Il faut attendre le rapport du CDVM pour le savoir.

Une chose est sûre : il y avait bel et bien une faille dans le système. Comment cela s’est-il produit ?
Tout a commencé début 2008, avec la migration de l’ancienne plateforme de cotation de la Bourse de Casablanca, appelée «V2», vers la nouvelle plateforme, portant le nom de «V900».

Il fallait agir vite, l’ancien système de cotation avait montré ses limites à la suite de l’explosion des volumes transactionnels des dernières années et arrivait à saturation. De plus, de grosses opérations d’introduction en Bourse étaient programmées. Il faut rappeler, par exemple, qu’à l’automne 2007, l’entrée en Bourse de la Snep avait attiré plus de 120 000 souscripteurs, essentiellement des particuliers.

Les quantités cachées et le type d’émetteurs? d’ordres étaient dévoilés
L’on comprend donc que le ministère des finances, autorité de tutelle du marché, ait mis la pression sur le management de la Bourse pour migrer vers la nouvelle plateforme.

Toutefois, la mise en place de cette dernière a été reportée plusieurs fois, pour permettre l’adaptation des acteurs au nouveau système : de fin 2007 à début 2008, de janvier à février, puis de février à mars. La V900 n’a finalement démarré que le 3 mars 2008.

En règle générale, une plateforme boursière se compose de deux modules majeurs, celui lié à la cotation et l’autre chargé de la diffusion des informations. Il ne nous a pas été possible de recueillir à ce sujet l’avis de la SBVC dont nous avons tenté de joindre le président, mais des acteurs du marché, s’exprimant sous couvert d’anonymat, précisent que «sous la pression des Finances, toute l’attention a été accordée à la partie cotation, essentielle pour la bonne marche des transactions».

En revanche, «tout ce qui relève de la diffusion a été considéré comme étant en règle, automatiquement programmé, à l’instar de l’ancienne version de la plateforme».
Or, c’est à c e niveau que le problème s’est posé.

Il faut en effet savoir que la Bourse de Casablanca a surtout mis l’accent sur l’anonymat des ordres et des transactions, l’un des apports majeurs de cette nouvelle plateforme visant à assurer plus de transparence et d’efficience au niveau du marché. Tous les programmes et les codes liés à cet aspect ont donc été minutieusement contrôlés.

Toutefois, outre l’identité des émetteurs des ordres, d’autres informations devaient rester confidentielles pour garantir l’équité entre les intervenants, notamment le type d’émetteur (client, société de Bourse, programme de rachat ou contrat d’animation) et les quantités cachées des ordres dites «iceberg». Ces derniers permettent à l’acheteur ou au vendeur de ne dévoiler qu’une partie de la quantité en question et ce, pour ne pas affoler le marché et éviter les variations excessives des cours.

Toutes ces informations, pour être cachées, devaient être manuellement programmées par les informaticiens de la SBVC. Négligence ou ommission volontaire ? On y reviendra plus loin, mais, en tout cas, boursomaroc.com, le site de diffusion d’informations en ligne ainsi que certaines sociétés de Bourse ont eu, eux, accès au données cachées.

Pourquoi les autres rediffuseurs, à l’instar de Finaccess, Reuters et Bloomberg, n’ont pas bénéficié de ce cadeau inattendu ? En fait, ils étaient déjà opérationnels à l’époque de l’ancienne plateforme de la Bourse et ne voyaient donc pas ces informations défiler dans leurs plateformes car ces dernières n’étaient pas programmées pour les recevoir.

Mais pour boursomaroc.com, lancé en juin 2008, donc après la mise en place du nouveau système de cotation, les informations confidentielles étaient parfaitement exploitables et ses responsables les diffusaient automatiquement à leurs abonnés. En somme, n’importe qui pouvait avoir accès à des informations privilégiées, lui permettant de commettre un délit d’initié ou de déstabiliser le marché, à tout moment, et ce depuis juin 2008 !

Quant aux sociétés de Bourse, des sources bien informées expliquent que seules les sociétés qui disposaient du flux électronique de cotation, notamment les intermédiaires ayant des sites de Bourse en ligne ou qui font du routage automatique des ordres, avaient accès à ces informations. A ce jour on peut en compter au moins trois : Dar Tawfir (groupe CFG), Wafabourse et BMCE Capital Bourse.

De là à affirmer que ces sociétés ont indûment profité d’informations cachées, il y a un pas que nous ne franchirons pas en l’absence d’élements de preuve. A cela s’ajoute le fait que même les autres sociétés de Bourse disposaient d’un autre canal pour accéder aux données cachées. Selon un professionnel, « la majorité d’entre elles avaient pris un abonnement chez Boursomaroc.com pour y avoir accès».

La Bourse n’a été informée de la diffusion des informations que le 17 septembre
Question cruciale : pourquoi a-t-il fallu plusieurs mois pour découvrir la faille dans le système ? En réalité, seuls les traders et les négociateurs étaient au courant qu’il s’agissait des quantités cachées, étant donné qu’ils avaient la possibilité de voir la différence entre la quantité de leurs ordres «iceberg» affichée dans le système de la Bourse et la quantité affichée dans le site d’information boursomaroc.com.

Pour le profane qui ne disposerait que des informations du site sus-cité, toutes les quantités paraîtraient «normales». Ceci conforte l’hypothèse émise par certains que les responsables de boursomaroc.com ne savaient pas qu’ils diffusaient des informations confidentielles. «Si c’était le cas, ils n’auraient pas proposé leur abonnement à 900 DH mais à un prix beaucoup plus élevé», estime un trader, sous couvert d’anonymat, bien entendu.

En toute logique, plusieurs sociétés de Bourse ont eu la possibilité de profiter de ces informations pendant des mois, sans en aviser le CDVM ou la société gestionnaire de la Bourse.

En ayant accès aux quantités cachées des ordres, ces intermédiaires, étant en position de force, pouvaient mieux négocier, pour leur propre compte ou celui de leurs clients privilégiés, les cours d’achat et de vente, donc pénalisaient la contre-partie. Il pouvaient également, à loisir, mieux se positionner dans le carnet d’ordres du marché, au détriment des autres acheteurs et vendeurs.

En ayant connaissance du type des émetteurs d’ordres, par exemple s’il est informé qu’il s’agit d’une société qui rachète ses propres actions, l’intervenant sait que la société soutient son cours, anticipe la hausse et se positionne à l’avance sur le titre.

Bref, utiliser ces informations relève du délit d’initié. Même dans le cas où les intermédiaires n’en auraient pas fait usage, ils auraient dû, du point de vue déontologique, en informer l’autorité de marché et sont donc complices.

La Bourse de Casablanca n’a eu connaissance de la diffusion de ces informations que le 17 septembre, alors que les observateurs assurent que des sociétés de Bourse avaient pris l’abonnement boursomaroc.com dès le mois de juillet. Le problème a rapidement été réglé par la suite puisque le flux des informations confidentielles a été arrêté le 23 septembre.

Les opérateurs du marché sont à tout le moins complices par leur silence
Revenons à la question de la responsabilité de la SBVC dans ce bug. S’agit-il d’une négligence ou d’une diffusion volontaire ? Peu de professionnels soutiennent la seconde hypothèse.

«Toutes les sociétés de Bourse disposant du routage automatique et les rediffuseurs dont les plateformes sont récentes recevaient ce flux d’informations. Cela exclut la possibilité que l’un des informaticiens de la SBVC ait été de mèche avec l’un des intermédiaires», estime le directeur d’une société de Bourse.

Cela dit, des sources affirment que le conseil de surveillance de la Bourse de Casablanca, composé des sociétés de Bourse elles-mêmes (!), pointe du doigt les responsables du système d’information et les accuse d’avoir agi de manière délibérée. Les membres du conseil devraient cependant se poser une autre question : pourquoi leurs équipes étaient au courant de la faille et n’ont rien dit !

Au-delà de ces questions, les intermédiaires qui avaient accès à ces informations les ont-ils utilisées ? Cela a-t-il influé sur les cours ?
Difficile d’en être sûr. Comme partout dans le monde, le délit d’initié est difficile à prouver. Pour ce qui est de l’impact sur les cours, ces pratiques ne peuvent être à l’origine de la chute du marché, contrairement à ce que certains avancent.

Mais, selon des professionnels, elles ont contribué dans une certaine mesure à tirer à la baisse des cours qui subissaient essentiellement les effets psychologiques de la crise financière internationale

Finalement, cette affaire a montré que les règles déontologiques ne sont toujours pas respectées par les intervenants du marché, qu’ils aient simplement eu connaissance de ces informations confidentielles ou qu’ils les aient utilisées. Ceci risque de décrédibiliser un marché déjà affaibli par la conjoncture.

Souhaïl Nhaïli
Publié le : 07/11/2008
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeMar 21 Oct 2008 - 11:30

http://www.lavieeco.com/VotreArgent/les-actions-sur-lesquelles-il-faut-miser-en-2008



Les actions sur lesquelles il faut miser en 2008
Attijariwafa bank, BMCE Bank, Wafa Assurance, Atlanta, Addoha, Lafarge, Sonasid..., au moins une douzaine de grandes valeurs à détenir.
Certaines petites capitalisations ont également du potentiel.
Les analystes recommandent toutefois la prudence.

page_image Avec une croissance annuelle de 32% au 24 décembre, la Bourse de Casablanca a réalisé une bonne performance en 2007, compte tenu de la hausse phénoménale enregistrée en 2006 (+71%). Malgré la période de correction qu’a connue dernièrement la place, les valeurs de la cote continuent d’afficher, dans leur majorité, des taux de progression à deux chiffres, voire trois.
Selon les professionnels du marché, cette tendance haussière va se maintenir en 2008. Le regain d’intérêt des petits porteurs pour le marché des actions, l’absence d’autres opportunités de placement, le bon comportement de l’économie marocaine ainsi que la prévision de résultats annuels des sociétés cotées en croissance sont autant d’éléments qui confortent cette hypothèse.
Bien entendu, derrière cette tendance globale, les performances diffèrent et l’investisseur doit savoir identifier les actions qui ont le plus grand potentiel de hausse pour bien profiter de la tendance.
Les analystes financiers contactés par La Vie éco ont recommandé une sélection de valeurs à détenir pour l’année 2008. Banques, assurances, sociétés de promotion immobilière, établissements de crédit..., elles appartiennent à différents secteurs d’activité et sont dans leur majorité des grosses capitalisations. Cela dit, certaines small caps (petites capitalisations) présentent également un potentiel de croissance important, étant donné leur appartenance sectorielle, la qualité de leur management ou la pertinence de leurs business models (voir encadré). Il convient donc de les prendre en compte dans le choix des titres à acquérir.

Attijariwafa bank, BMCE Bank et la BCP dans le secteur bancaire
Le secteur bancaire est l’un des plus dynamiques et des plus performants de la cote casablancaise. Il est présent dans tous les portefeuilles d’actions des investisseurs institutionnels vu la solidité et la performance des valeurs qui le constituent. En 2008, les cours des banques cotées devraient fortement progresser. «Les trois valeurs bancaires les plus intéressantes à l’achat en 2008 sont Attijariwafa bank, BMCE Bank et la BCP», affirme un analyste financier du Crédit du Maroc Capital (CDMC).
La première, Attijariwafa bank, présente des perspectives de croissance intéressantes, à l’image des réalisations de 2006 et du premier semestre de 2007. La banque est en ligne avec les objectifs de son plan stratégique «Izdihar 2010», avec un produit net bancaire (PNB) consolidé de 4,3 milliards de DH au 30 juin 2007, en hausse de 9,7% par rapport à la même période de 2006, et un résultat net part du groupe de 1,4 milliard de DH, en progression de 16,2%. Avec ces réalisations, et compte tenu des prévisions de croissance des résultats pour les années à venir, les analystes financiers recommandent la valeur à l’achat. C’est le cas notamment de BMCE Capital Bourse qui fixe un cours cible pour le titre de 3 500 DH. Avec un cours boursier de 3 005 DH au 24 décembre, Attijariwafa bank offre donc un potentiel de hausse d’au moins 16,5%.
BMCE Bank, deuxième banque privée du Royaume, affiche également des indicateurs en constante progression et des prévisions de croissance prometteuses. L’établissement a dégagé au 30 juin 2007 des résultats en forte appréciation grâce notamment à la cession de 5% de son capital à la Caisse d’épargne espagnole, avec un PNB en hausse de 50%, à 2,6 milliards de DH. Ceci devrait permettre à la banque de dépasser le milliard de DH de résultat net part du groupe à fin 2007. Pour 2008, BMCE Bank compte améliorer sa structure de revenus en misant davantage sur les activités retail (banque de détail) et corporate (financement de projets). Ceci, conjugué à l’optimisation des fonds propres de l’établissement et à la stabilisation de ses charges, devrait permettre d'accroître sensiblement sa capacité bénéficiaire. A un cours boursier de 2 800 DH, la valeur offre un potentiel de croissance important.
Quant à la BCP, son cours boursier est nettement inférieur à sa valeur cible. Evaluées à 3 110 DH par BMCE Capital Bourse, les actions de la banque affichent une décote de 44,6% par rapport à son cours actuel (2 150 DH au 24 décembre). La valeur est donc intéressante à l’achat en 2008, d’autant plus que le management de la banque compte renforcer son positionnement sur le segment des grandes entreprises pour saisir les opportunités de participer aux grands chantiers du pays, ce qui devrait améliorer davantage sa rentabilité.

Wafa Assurance et Atlanta dans le secteur des assurances
Après une longue période d’hibernation, le secteur des assurances s’est redynamisé en Bourse en 2007. L’introduction de la compagnie Atlanta, l’acquisition par le groupe Banques Populaires de 43,5% du capital de la Marocaine Vie et la publication de résultats semestriels records pour Wafa Assurance ont permis à ce compartiment de réaliser une bonne progression et d’enregistrer des volumes transactionnels importants.
Pour 2008, les analystes recommandent de se positionner sur les titres Wafa Assurance et Atlanta. La première compagnie bénéficie en effet de son adossement au groupe Attijariwafa bank (un réseau de plus de 600 agences), ce qui profite pleinement à son activité assurance-vie. Sa branche automobile est également en forte expansion grâce à une politique de distribution multicanaux et à une force de frappe commerciale importante. Avec des réalisations semestrielles en forte appréciation (1,6 milliard de DH de primes émises, en hausse de 42%) et des résultats prévisionnels encourageants (un résultat net de 500 MDH à fin 2007, en hausse de 60% par rapport à 2006), les titres Wafa Assurance sont valorisés à 2 960 DH, ce qui présente un potentiel de croissance de 25% par rapport à son cours du 24 décembre (2 360 DH).
S’agissant d’Atlanta, les professionnels du marché estiment que la valeur a encore du potentiel. Introduite le 16 octobre au prix de 1 200 DH, elle s’est inscrite en hausse pour dépasser la barre des 2 000 DH après quelques séances de cotation. Actuellement, l’action cote à 1 700 DH, subissant l’impact de la correction du marché. A ce niveau de cours, Atlanta est appelée à connaître une croissance non négligeable en 2008. La compagnie devrait publier en mars prochain un résultat net de près de 420 MDH au titre de l’exercice 2007, soit +18% par rapport à 2006.

Eqdom et Salafin dans le secteur du crédit à la consommation
En dépit d’une rude concurrence et les contraintes croissantes du cadre fiscal, les principales sociétés de crédit à la consommation cotées en Bourse ont un avenir prometteur. Eqdom et Salafin particulièrement affichent des perspectives de croissance intéressantes, d’où la recommandation des analystes de les acheter aux niveaux actuels des cours.
Eqdom, filiale du groupe Société Générale, a dégagé des résultats en appréciation au 30 juin 2007, avec un encours net de crédits de 6 milliards de DH, en hausse de 10%, et un bénéfice net de 101 MDH, en augmentation de 17%. Ces performances sont le fruit d’une stratégie axée sur la diversification du portefeuille de clientèle, le renforcement du réseau de distribution et l’investissement de nouveaux créneaux. Cette même stratégie devrait permettre à Eqdom de clôturer l’année 2007 avec un PNB de 583 MDH, en progression de 5,4% par rapport à 2006, et un résultat net de 204 MDH, en appréciation de 14%. Compte tenu de ces éléments, les analystes financiers de BMCE Capital Bourse fixent une valeur cible de 2 100 DH pour Eqdom, ce qui suppose une croissance potentielle de 28% par rapport à son cours actuel (1 640 DH au 24 décembre).
En ce qui concerne Salafin, les professionnels de la place sont confiants quant à son évolution en Bourse. «Salafin dispose de tous les atouts pour prendre de la valeur», déclare l’analyste de CDMC. En effet, la société de financement est adossée au groupe BMCE Bank, ce qui lui permet de profiter de son large réseau de distribution (350 agences). Elle a une part de marché de 7,8% en termes d’encours de crédits, occupant ainsi la troisième place du secteur, et est présente dans tous les segments de produits (LOA, crédit auto, crédit personnel, revolving...). Son PNB devrait s’établir à 205 MDH à fin 2007, en hausse de 18% par rapport à 2006, et son résultat net devrait atteindre 82 MDH, en progression de 30%. A un cours de 806 DH le 24 décembre, la valeur présente un grand potentiel de croissance en 2008.

Addoha et CGI dans le secteur de l’immobilier
Malgré l’évolution spectaculaire des cours de Addoha et de la CGI depuis leur introduction en Bourse, le secteur de l’immobilier a encore du potentiel. Les analystes recommandent en effet ces deux valeurs phare à l’achat étant donné les perspectives de développement qu’elles présentent.
Pour Addoha, la succession des opérations stratégiques a complètement modifié son business-plan initial. Les partenariats conclus avec différents opérateurs étrangers, les multiples acquisitions de terrains ainsi que la récente prise de participation dans le capital de Fadesa Maroc ont pérennisé l’activité de la société pour plusieurs années. Son chiffre d’affaires à fin 2007 devrait s’établir à 2,7 milliards de DH, en hausse de 64% par rapport à 2006, et un résultat net de 840 MDH, en progression de 56%. Les analystes de CFG Group recommandent d’acheter la valeur jusqu’à 4 200 DH. Au cours de 3 330 DH le 24 décembre, Addoha présente une décote de 26%.
Quant à la CGI, l’annonce des résultats de 2007 va sans doute donner un nouveau souffle à son cours qui s’est stabilisé depuis septembre dernier autour de 2 400 DH. La société, forte de son adossement à la CDG, devrait en effet publier un chiffre d’affaires de 1,2 milliard de DH, soit près du double de celui de 2006, et un résultat net de 232 MDH, en hausse de 160% par rapport à 2006. Elle ambitionne de mobiliser des investissements directs de l’ordre de 11,3 milliards de DH pour la construction d’appartements, villas, commerces et bureaux sur la période 2007-2011, ce qui lui permettrait d'accroître davantage sa capacité bénéficiaire.

Sonasid, Lafarge et Holcim dans le secteur des matériaux de construction
La montée en puissance des programmes d’habitat social et le lancement de grands projets touristiques profitent pleinement au secteur du ciment et matériaux de construction. Les opérateurs cotés en Bourse ont quasiment tous publié des résultats en nette hausse en 2006 et au premier semestre de 2007. Parmi ces acteurs, les analystes recommandent de se positionner sur les titres Sonasid, Lafarge Ciments et Holcim Maroc.
Sonasid, filiale de la SNI et du géant mondial ArcelorMittal, réalise des ventes d’acier en constante progression depuis plusieurs années. A fin juin 2007, ses écoulements ont totalisé plus de 521 000 tonnes, drainant un chiffre d’affaires de 3,3 milliards de DH, en hausse de 20,6% par rapport au premier semestre de 2006. Grâce aux synergies développées avec le sidérurgiste mondial en termes d’approvisionnement en ferraille et d’achats stratégiques et dans un contexte de croissance du marché national du BTP, la société devrait réaliser un chiffre d’affaires de 6,7 milliards de DH à fin 2007, en hausse de 18% par rapport à 2006, et un résultat net de 825 MDH, en appréciation de 16%. Les analystes de BMCE Capital Bourse recommandent ainsi d’acheter la valeur Sonasid avec un objectif de cours de 3 700 DH, ce qui présente un potentiel de progression de 27% par rapport à son cours actuel (2 900 DH au 24 décembre).
En ce qui concerne les cimenteries, la progression des ventes nationales de ciment (+15,2%, à 9,8 millions de tonnes au 30 septembre 2007) a particulièrement profité à Lafarge et Holcim. Le premier a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards de DH à fin juin 2007 et devrait le porter à 4,4 milliards de DH à la fin de l’année. Le bénéfice net part du groupe devrait atteindre 1,1 milliard de DH, soit +17,7% par rapport à 2006. Etant donné les investissements d'extension de capacité de production en cours à Tanger et Tétouan, les activités du groupe sont appelées à connaître un développement important dans les années à venir. Au cours de 1 780 DH, le titre Lafarge est à acheter et conserver en fonds de portefeuille.
De même, Holcim Maroc affiche une bonne santé, tirant profit de sa récente implantation à Settat. Malgré le renchérissement des cours du coke de pétrole et du fret, la société arrive à dégager de bons résultats. Son volume d’affaires s’est établi à 1,16 milliard de DH au 30 juin 2007, en hausse de 22% par rapport à la même période de 2006. Ses bénéfices pour l’année 2007 devraient atteindre 465 MDH pour un chiffre d’affaires de 2,2 milliards de DH. La valeur est estimée à 2 630 DH contre un cours boursier de 2 520 DH le 24 décembre.
Mais, même si toutes ses valeurs présentent des fondamentaux solides et des perspectives de croissance intéressantes, et même si elles sont recommandées à l’achat par les analystes, on recommandera la précaution. Le marché boursier est devenu difficilement prévisible et les cours peuvent évoluer indépendamment des fondamentaux économiques. L’observation et l’analyse du comportement boursier des valeurs de la cote, le choix du timing ainsi que du prix d’achat et de vente sont nécessaires si l’on veut réaliser des opérations intéressantes.

Souhaïl Nhaïli
Publié le : 28/12/2007
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeMar 7 Oct 2008 - 12:52

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La bourse de Casablanca

Lorsqu'on vous parle de marchés financiers vous pensez tout de suite aux Bourses de Paris, Londres, Tokyo…mais savez-vous qu'il en existe également dans d'autres villes telles que la Bourse de Casablanca au Maroc, par exemple.

Elle a été crée en 1929 et a subi plusieurs réformes au cours de son existence tant sur le plan juridique que technique pour en arriver à ce qu'elle est aujourd'hui. La Bourse de Casablanca s'est adaptée à l'évolution du monde des marchés et progresse peu à peu.

Aujourd'hui, la Bourse de Casablanca s'est mise aux nouvelles technologies et les cotations ne se font plus à la « criée » mais de façon électronique. Ce nouveau système a débuté en 1997. Au départ, seulement quatre valeurs avaient été utilisées à titre de test. Ce dernier ayant été concluant, il a vite été suivi par la migration de tous les titres vers ce type de fonctionnement en juin 1998.

Quant à l'indicateur de la Bourse de Casablanca, celui-ci porte le nom de « MASI » (Moroccan Most Active Shares Index) et, tout comme le CAC 40 à Paris est également mesuré en points et en pourcentage.

La Bourse de Casablanca fonctionne comme une entreprise puisqu'un Directoire contrôle des Managers contrôlant eux-mêmes diverses parties de l'organisation : les finances, les affaires générales, le marketing, le marché, l'organisation et les systèmes d'organisation. Chaque catégorie ayant également des sous-sections, etc. Comme une entreprise, elle offre des services aux divers investisseurs, émetteurs, mais également au grand public puisqu'elle dispense des formations destinées aux personnes désireuses de s'initier aux arcanes du fonctionnement des cotations et de tout ce qui gravite autour. Elle propose également des visites afin de mieux faire connaître une « institution » que l'on croit toujours hors de portée lorsqu'on n'est pas initié.

Donc, même si elle est moins connue, il faut savoir qu'elle existe et que le panorama boursier ne se limite pas aux grandes places très connues. Aujourd'hui nous voyons émerger quelques petites places boursières comme la Bourse de Casablanca qui ne demandent qu'à faire leur place dans le monde de la finance et suivre le mouvement de développement qui a débuté en 1997 et se poursuit encore de nos jours.
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Placement en bourse

Vous disposez de quelques économies et ne souhaitez plus les laisser dormir tranquillement sous votre matelas ou dans votre bas de laine ? A l'heure où tout le monde souhaite profiter d'un petit pécule à la retraite, il faut penser à investir dans un placement qui va faire fructifier votre argent et vous permettre (en principe) de récupérer votre capital initial et le placement en bourse fait partie de ceux-là.

Cependant, il faut savoir que le placement en bourse est un investissement complexe et souvent difficile à suivre et à comprendre lorsqu'on « n'y connaît rien ». C'est pourquoi il fait souvent peur et les épargnants hésitent à le choisir. Toutefois, avec quelques conseils et l'aide de personnes compétentes, il peut s'avérer être une bonne solution pour assurer ses vieux jours. Avant de vous lancer dans la bataille il vous faudra, d'abord, faire face à vous-même et vous poser les bonnes questions afin de choisir l'investissement qui vous conviendra le mieux en fonction des objectifs que vous vous êtes fixés. En effet, à chaque placement, son résultat. Mieux vaut donc essayer de faire le choix le plus approprié à ce que vous souhaitez obtenir.

Ensuite, pour gérer votre placement en bourse, deux solutions s'offrent à vous : vous vous en chargez personnellement en ayant la possibilité de demander quelques conseils à votre conseiller financier ou vous confiez la gestion de votre dossier à un expert qui connaît parfaitement toutes les arcanes du monde boursier et saura diriger habilement vos affaires. Le plus dur sera alors de bien choisir le professionnel auquel vous confierez votre argent.

Le placement en bourse est donc une chose à laquelle il faut se préparer, ne pas hésiter à « laisser de côté » une certaine somme et à prendre des risques puisque, tous les experts vous le diront, pour être rentable, ce type de placement est souvent synonyme de « prise de risques » et de « patience ». Si ces deux aspects ne vous tentent pas, réfléchissez bien avant de vous lancer.

En conclusion, n'oubliez pas que le placement en bourse peut être un bon moyen de faire fructifier un capital si vous avez les moyens de le gérer ou de le faire gérer et, surtout d'attendre. Patience et longueur de temps sont nécessaires pour récolter les fruits d'un placement en bourse.
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Placement en bourse : gagne t-on toujours ?

Les placements boursiers sont souvent évoqués comme étant risqués. A tort, et à raison aussi.
Il est en effet possible de perdre l'intégralité du capital investir en quelques jours. Mais il est également possible de doubler voire tripler sa mise de départ en moins d'un an (voire plus si on utilise un effet de levier) !
Le placement boursier est l'outil idéal pour faire fructifier activement ses économies... ou pour les perdre.

Le placement peut être constitué d'actions, d'obligations, de SICAV (Sociétés d'Investissement à Capital Variable), de Fonds Communs de Placements (FCP) ou encore de placements à terme et de warrants.
Pour réussir à faire fortune à court terme il faut avoir du nez. Par contre, sur le long terme en achetant des actions ou sicav représentatives du CAC 40 par exemple on est sur d'être gagnant.
Prenons un exemple : sur 35 ans, de 1969 à 2004, celui qui a investit 100 sur le CAC 40 aurait aujourd'hui 5300. Alors que pour la même somme de départ, dans l'immobilier il aurait 3900, avec un emprunt d'État il aurait 2600, avec de l'or il aurait 980 et avec un livret d'épargne il aurait 460...

Il est risqué d'investir tout son capital dans des valeurs appartenant au même secteur d'activité. Ne constituer son portefeuille qu'avec des valeurs Internet est, par exemple, téméraire lorsque l'on connaît les forts écarts de cours touchant ce secteur. Mieux vaut panacher son premier portefeuille avec des valeurs provenant de trois ou quatre secteurs d'activités différents et mélanger valeurs sûres ou traditionnelles.

Mais aujourd'hui on ne doit plus faire UN placement, mais DES placements. Il est en effet nécessaire de répartir les risques, et si les actions peuvent croître fortement, il faut compenser leur éventuelle décroissance par l'achat de Fonds Communs de Placements ou de SICAV.
Ces valeurs restent moins performantes mais également moins risquées.

Soyons clair : un investisseur réfléchit, qui prend le temps et mûrit ses décisions tout en équilibrant ses investissements en bourse sera toujours gagnant après quelques années. Ainsi, un portefeuille composé en partie de SICAV ou FCP, basées sur les principaux indices boursiers, et d'actions des entreprises les plus sures (IBM, Danone, Nestlé, Renault...) plus quelques unes plus risquées, dans les secteur médicaux ou des nouvelles technologies, sera toujours rentable au fil des ans.
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeVen 3 Oct 2008 - 11:31

La liquidité des titres


30 septembre 2008 - Lu 30 fois - Par : MANAR Rajâa
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La liquidité figure parmi les qualités
essentielles que doivent garantir les bourses de valeurs. Celle-ci,
bien qu’elle tienne une place choix dans la littérature traitant de la
microstructure des marchés financiers, est une notion qui demeure
encore difficile à définir. Un consensus semble toutefois s’établir
pour affirmer que la liquidité d’un titre exprime la facilité pour un
investisseur à trouver rapidement une contrepartie pour un ordre
important quel que soit le sens de la transaction sans provoquer de
déviation élevée du cours.


La liquidité est mesurée par l’écart
entre le prix offert et le prix demandé (bid-ask), par le nombre de
titres traités quotidiennement (en montant absolu ou en pourcentage du
nombre total de titres ou du flottant), par le flottant (en pourcentage
du nombre total de titres), voire par la capitalisation boursière.


On peut constater que les sociétés dont
les capitalisations sont les plus importantes, sont également celles
dont les titres sont les plus traités. En effet, elles attirent par
leur taille un nombre plus important d’investisseurs.


Certains titres, comme les fonds
communs de placement, offrent une bonne liquidité en permettant aux
investisseurs de se faire racheter leurs titres (les retourner à
l’émetteur) très rapidement. Pour les titres non rachetables, la
liquidité dépendra de la capacité du détenteur à vendre les titres à
d’autres investisseurs sur le marché public. Un titre coté en Bourse
pourrait être plus facile à liquider mais l’inscription de la cote
n’est pas une garantie en soi. La capacité des investisseurs à revendre
certains types de titres peut être restreinte, par la loi ou par un
contrat, et ce, pour plusieurs mois, voire des années. Les
investisseurs peuvent également se rendre compte qu’il n’existe pas de
marché pour le titre qu’ils désirent vendre.
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 11:13

Bourse. Mini-krach ou correction ?


Attendue depuis des mois, la fameuse (et inévitable ?) correction a fini par avoir lieu sur la place casablancaise. Après un été morne, la rentrée boursière fut bien plus animée, mais pas dans le sens que l'on attendait : en quelques jours, les indices MASI et MADEX ont cédé plus d'une dizaine de points, annulant les gains de l'année 2008. Pour beaucoup d'analystes, cette baisse était certes prévisible, mais pas dans de telles proportions, ni avec une telle brutalité.


Globalement, peu de titres ont échappé au sévère retour de bâton. Pour autant, ce sont les grandes capitalisations et, surtout, les valeurs immobilières (Addoha, CGI et Alliances), qui ont essuyé les chutes les plus importantes. “Ce sont les rumeurs insistantes sur une crise dans le secteur immobilier qui ont poussé certains gros investisseurs à vendre, tente d'expliquer cet analyste. Pris de panique, les petits porteurs ont suivi le mouvement”. Pour d'autres, la baisse serait plutôt le fait du retrait massif d'investisseurs désarçonnés par les contre-performances des places internationales.

Se dirigerait-on vers le scénario catastrophe vécu il y a quelques années, quand le baromètre casablancais s'était installé durablement dans la déprime. Pas si sûr. En effet, dès le mercredi, la place casablancaise reprenait des couleurs, avec un léger rebond et un important volume de transactions, dépassant le milliard de dirhams. Beaucoup y voient un signe du retour des institutionnels sur le marché. Même les “immobilières”, valeurs “punies” en début de semaine, ont retrouvé un semblant de grâce aux yeux des investisseurs. Une tendance qui s'est confirmée le jeudi, l'indice MASI virant enfin au vert, finissant en hausse de 2,59% et pointant légèrement au-dessus de la barre des 12 000 points.

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 42 Icon_minitimeJeu 18 Sep 2008 - 16:17

17/09/08 11:59
Bourse de Casablanca: ne pas céder à la panique!
Les quatre années de crise que le marché boursier marocain a vécues entre septembre 1998 et juin 2002 ont été riches en enseignements pour l’ensemble des intervenants de la Place. Un des éléments-clés ayant concouru à la précipitation de la baisse de l’indice de référence de l’époque fut incontestablement la surabondance des liquidités face à une étroitesse patente de l’offre notamment celle de nouveaux papiers.

La reprise entamée à partir de juillet 2002, et qui a perduré jusqu’à la mi–mars 2008, a largement profité d’un retour du climat de confiance née de la persistance de la liquidité sur le marché ainsi que de la cotation d’une trentaine de titres dont une part importante était de qualité.

Le mouvement haussier, qui s’est au départ nourri de la profondeur apportée par l’introduction en Bourse de MAROC TELECOM, s’est accéléré par l’arrivée des valeurs immobilières. Les niveaux de valorisation élevés de ces dernières n’ont pas inquiété au départ car elles étaient considérées comme des valeurs de croissance dont le potentiel devrait se manifester à moyen terme.

Les perspectives de croissance bénéficiaire globale des sociétés cotées ont également soutenu l’orientation favorable du marché (+22% en 2004, +26% en 2005, +17% en 2006 et +31% en 2007), bien que pour certaines valeurs, le trend emprunté de leur cours semble avoir été en déconnexion avec leurs fondamentaux.

Si le marché s’est bien comporté en début d’année affichant un pic de performance à +17,6% le 13 mars 2008, il est rapidement entré dans une phase de consolidation à la baisse qui a duré pratiquement six mois. La publication de bonnes réalisations en 2007 par les sociétés cotées semble avoir été insuffisante pour maintenir le trend haussier observé depuis la mi-2002.

De même, le rythme des introductions en bourse, sensées dynamiser la Place et niveler par le bas ses niveaux de valorisation, a baissé puisque sur les neuf premiers mois de l’année, seules cinq valeurs ont accédé à la cote.

La période de stagnation de la Place s’est accompagnée à sa fin par (i) une insuffisance de profondeur reflétée par des volumes de plus en plus faibles, (ii) un manque de visibilité de la part des opérateurs du marché et (iii) un vraisemblable début de désengagement des investisseurs étrangers.

Ce sont précisément les signes précurseurs d’un essoufflement du marché, exacerbés par les prémices d’un ralentissement annoncé pour le secteur du bâtiment.

Dans ces conditions, les investisseurs ont fini par céder à l’incertitude en se positionnant à la vente sur pratiquement toutes les valeurs, occasionnant un trend baissier de forte amplitude (-13,2% sur les neuf dernières séances) et basculant les performances annuelles des indicateurs de référence au rouge pour la première fois depuis fin 2002.

Le mouvement de baisse actuel semble lié donc aux anticipations négatives des investisseurs quant à l’éventuel impact global que pourrait générer une crise du secteur immobilier sur le reste de l’économie. Elle ne pourrait en aucun cas être une conséquence directe de la faillite de certaines banques internationales en relation avec la crise du Subprime ; le système financier marocain (banques, assurances et Bourse) n’étant pas exposé à ce genre de risque.

Si le spectre d’un marasme du secteur immobilier est bien réel, ses répercussions ne devraient pas être aussi importantes qu’imaginées. En cas de retournement du marché, les prix de vente devraient être revus à la baisse sans pour autant impacter les Business Plan initialement établis (construits sur des bases conservatrices) par les sociétés immobilières cotées, du moins pour les deux années à venir.

Sur le plan macro-économique, il faut rappeler que la dynamique du secteur BTP provient également des efforts de l’Etat en matière d’infrastructures (autoroutes, aéroports, ports, etc.). Les travaux publics pourraient compenser tout éventuel ralentissement de l’immobilier.

Enfin, et au volet fondamental, la Bourse traite en date du 16 septembre 2008 à 18,7x et à 16,2x ses bénéfices prévisionnels en 2008 et en 2009, niveaux de valorisation corrects pour une Place émergente en phase de croissance.

Nous préconisons, en conséquence, de ne pas céder à la panique et de procéder plutôt à des arbitrages en privilégiant une véritable stratégie de stock picking aussi bien à la vente qu’à l’achat.
BCEK

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