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 Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE

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Mohamedbourse
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 11:47

SECTEUR MINIER : Une stratégie de développement en élaboration

Fait : Lancement prochain d’une étude pour le développement du secteur minier.

Analyse : Afin de profiter pleinement du potentiel de croissance du secteur minier marocain durant les prochaines années, le Ministère de l’Énergie et des Mines vient de commander une étude visant à élaborer une nouvelle stratégie de développement de ce dernier.
Cette étude devrait porter sur 4 principaux points, à savoir :

* La réalisation d’un diagnostic complet et précis de la situation du secteur minier marocain, de ses forces et de ses faiblesses ainsi que des contraintes auxquelles il est confronté ;
* Des propositions d’amélioration formulées à l’issue du diagnostic et devant permettre un développement harmonieux du secteur minier national ;
* Une définition des axes stratégiques prioritaires ;
* Et, la mise en place d’un plan d’action à court, moyen et long termes pour la mise oeuvre de cette stratégie. Le bureau d’études adjudicataire de ce projet aurait un délai de 4 mois pour le réaliser.

Conclusion : Le potentiel du secteur minier marocain reste sous exploiter du fait de l’absence d’une stratégie de développement dédiée. C’est pour pallier à ce manquement que le Ministère de l’Énergie et des Mines semble déterminé à lancer une étude dans ce sens.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeMar 17 Aoû 2010 - 11:23

Nareva s'adjuge le parc éolien de Tarfaya / Le Matin 17/08/2010

Fin de suspense. Au terme d'un long processus, c'est finalement le holding Nareva, en duo avec International Power, qui sort adjudicataire de l'appel d'offres, lancé en 2007 par l'ONE, relatif au parc éolien de Tarfaya. Ils étaient, en fait, seize soumissionnaires au départ avant de retrouver un face-à-face en duel entre Nareva et GDF-Suez. Et c'est le consortium autour de l'opérateur marocain Nareva qui en sort haut la main, après la disqualification de son concurrent en la circonstance.

Un processus qui n'a pas été de tout repos, puisque les observateurs ont dû suivre un réel feuilleton à rebondissements où le jeu de la rumeur a assuré sa partition, dont l'épisode de juin 2009 ne constitua qu'une illustration. Qu'à cela ne tienne. Pour rappel, il s'agit d'un projet, à 2 kilomètres au sud de la ville de Tarfaya, qui sera doté d'une puissance de 200 MW, extensible à 300 MW et dont la mise en service devrait avoir lieu courant 2011.
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeMar 17 Aoû 2010 - 11:05

Coup de torchon sur l’agriculture / L' Economiste 13/08/2010

Sale temps pour les agriculteurs. Si les cultures annuelles et industrielles sont sauvées, le maraîchage de saison et l’arboriculture fruitière sont menacés par la canicule qui sévit par intermittence. Pis encore, des dégâts sont déjà enregistrés sur certaines cultures comme la pastèque, la laitue, l’haricot vert et la courgette. L’apiculture et l’aviculture ne sont pas non plus épargnées. La région du Gharb, forte productrice de miel, est particulièrement touchée. Pourtant, des opérateurs se veulent rassurants. D’abord parce que la vague de chaleur n'a pas été jusqu’à présent accompagnée du chergui. Ensuite, les activités agricoles concernées sont situées pour l’essentiel dans les zones irriguées et la ressource hydrique ne fait heureusement pas défaut. C’est le cas de l’arboriculture fruitière, le maraîchage, la production laitière et de l’aviculture. Plus précisément, la production des viandes lanches est en tête des activités les plus sensibles à la chaleur. «Baisse de performance mais pas de mortalité exceptionnelle», affirme Khair Eddine Soussi, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA). Et d’ajouter, «l’effet canicule est toujours en cours d’évaluation». Mais a priori, le secteur est loin du scénario catastrophe de l’année dernière où les fortes chaleurs ont décimé une bonne partie de l’élevage avicole. Pour rappel, les taux de mortalité ont varié entre 25 et 45% selon les régions. «Pour l’instant, nous constatons plutôt une baisse des performances du poulet de chair. Les élevages n’assimilent pas de façon convenable l’alimentation qu’ils consomment. Pour preuve, le poulet de 2 kilos et plus se fait rare sur le marché», précise Khair Eddine Soussi. Mais la situation s’annonce probablement plus grave pour les petites exploitations dont le nombre demeure important. Surtout qu’elles ne disposent pas d’établissements appropriés pour l’activité avicole. «Une à deux heures de canicule suffisent pour décimer la moitié d’un élevage non protégé», précise un professionnel. Or même les élevages structurés ne sont pas à proprement dit équipés pour faire face aux fortes chaleurs. A peine 30% disposent d’équipement «de refroidissement d’air». A l’opposé, la plupart des éleveurs opérant dans l’activité de reproduction (couvoirs) disposent de «climatiseurs». Pourtant l’activité avicole bénéficie d’une subvention de 30% pour l’équipement en systèmes de refroidissement et aussi de taux de crédit bonifiés. L’aviculture n’est pas la seule à être affectée par la hausse des températures. D’autres activités agricoles sont également exposées. C’est notamment le cas de l’arboriculture fruitière, les maraîchages et la production laitière. Au demeurant, les seules activités qui sont en cours d’exploitation, la campagne des cultures annuelles étant pratiquement terminée. Mais encore faut-il préciser que l’essentiel des activités concernées sont pratiquées dans les périmètres irrigués. «Autrement dit, l’impact de la canicule sera plus ou moins atténué par le recours à une irrigation plus intensive», soutient un opérateur du Gharb. Mais ce n’est pas suffisant, nuance un autre agriculteur. Car, en période de fortes chaleurs, la plante ne répond généralement pas de manière favorable à l’irrigation. D’où une perte de performance. C’est surtout valable pour l’arboriculture fruitière notamment l’olivier, les agrumes et les rosacées. Dans le cas de l’olivier dont les fruits ont atteint un stade avancé de développement, il y a surtout risque de blocage du grossissement du calibre. Pour les agrumes dont certaines variétés sont encore au stade de floraison, il y a de gros risques d’accélération de chute naturelle des fleurs et d’un retard accentué de la nouaison (formation des fruits). Concernant les rosacés (pommes, poires, prunes, etc.), la hausse des chaleurs va accélérer la maturité sans pour autant profiter au développement du profil du calibrage. Une aubaine pour le consommateur dans la mesure où l’arrivée généralisée à maturité des fruits développera l’offre. Ce qui, en principe, devrait entraîner une baisse des prix. Sauf, si la spéculation s’en mêle via le stockage frigorifique! En somme, c’est le producteur qui aura à faire face à une augmentation des charges du fait des multiples irrigations sans pour autant prétendre à des rendements conséquents. Le constat est aussi valable pour le maraîchage de saison (poivron, tomate, concombre, artichaut, etc.). Quant à la production laitière, elle risque aussi de pâtir des fortes chaleurs. C’est même une situation aggravante de la période de basse lactation qui intervient comme à l’accoutumée durant l’été. Avec cette nuance qu’elle coïncide cette année avec le mois de Ramadan où la demande est importante. «Aussi faut-il s’attendre à une baisse de la production laitière si la canicule perdure encore», prédit un producteur.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeJeu 12 Aoû 2010 - 13:21

Céréales: Une hausse des prix en septembre? / L'Economiste 11/08/2010

La vague de chaleur donne des sueurs froides aux pays producteurs et aux importateurs de céréales. De fortes perturbations sont annoncées sur le marché international, la flambée des cours et, par ricochet, de sérieuses tensions sur les importations. La Russie, 3e exportateur mondial de blé, vient de décider un embargo sur ses exportations de blé et produits dérivés jusqu’à la fin de l’année. Une décision prise suite à la chute des récoltes, des incendies et à la canicule, qui aura certainement des répercussions sur le marché mondial. Par ailleurs, la sécheresse conjuguée aux différentes inondations au Pakistan, en Inde et en Chine n’arrange pas non plus la situation. S’y ajoute la baisse de l’ordre de 20% de la production dans des pays comme la France et le Canada qui accentue les inquiétudes du marché. Ainsi, la production mondiale est évaluée à 23 millions de tonnes de moins. Face à cette situation, l’Egypte vient d’importer 240.000 tonnes, à un prix supérieur à 280 dollars FOB. La conjugaison de tous ces facteurs se traduit déjà par une forte demande et une tendance de révisions des prix à la hausse. Une hausse accentuée par le repli du dollar et la remontée des prix du pétrole. «Nous sommes revenus aux conditions du marché de 2007», précise un expert du marché céréalier basé à Casablanca. Valeur aujourd’hui, le prix de la tonne est à 303 dollars FOB. Si l’on veut aujourd’hui importer de France, le quintal revient à quelque 422 dirhams. Résultat, les prix internationaux du blé ont bondi de plus de 50%. «Une situation qui aura certainement un impact sur les approvisionnements du blé au Maroc et un impact sur les prix des farines à partir de la mi-septembre», prédisent des professionnels. Les stocks actuels au Maroc peuvent encore couvrir les besoins jusqu’à septembre. Contactés par l’Economiste, les responsables de l’Onicl (Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses) sont restés injoignables. Une chose est sûre, selon les professionnels, «valeur aujourd’hui, il n’y a aucun impact sur les prix des farines au Maroc». Pour preuve, le maintien des 350 DH le quintal explique que la baguette se vend encore à 1.20 DH. Mais d’ici le 15 septembre, «il va falloir que l’Etat mette la mains à la poche et prévoir tous les scénarii possibles pour assurer l’approvisionnement des minotiers industriels. D’autant plus que certains d’entre eux seraient déjà en rupture de stocks», signale un minotier à Casablanca. Or, aux niveaux actuels des cours, même à zéro droit de douane, le prix coûtera entre 270 et 280 DH/le quintal. Autrement dit, le prix de référence qui est de 260 DH sera forcément dépassé. A noter que l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (Onicl) vient de lancer un appel d’offres pour l’attribution du contingent tarifaire préférentiel accordé par le Maroc aux Etats-Unis dans le cadre de l’accord de libre échange. L’Onicl procèdera à l’ouverture des plis le 25 août. Ce contingent, rappelons-le, porte sur 140.000 tonnes métriques de blé dur. Les Etats-Unis sont le premier fournisseur de céréales du Maroc, suivis de la France et du Canada. A fin juin, le Maroc a importé 957 millions de tonnes de cérales pour une valeur de 1,7 milliard de DH.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeVen 6 Aoû 2010 - 10:04

Marché du blé: Panique à l'horizon / Le Matin 06/08/2010

Vague de chaleur et incendies en Russie, pluies diluviennes et inondations au Canada, canicule dans les pays de la mer Noire comme le Kazakhstan et Ukraine, autant de variables accidentelles qui pénalisent les principales contrées exportatrices de céréales en général et de blé en particulier. En effet, les variations climatiques de l'année en cour ont sérieusement affecté l'agriculture du troisième pays exportateur de blé au monde qu'est la Russie. A lui seul, ce pays procure 8 % de la production mondiale de blé. Une dizaine de millions d'hectares (soit environ 20% des surfaces cultivables du pays) ont d'ores et déjà été ravagés par la sécheresse. Ceci va certainement se traduire par une forte baisse des prévisions de récoltes en 2010, d'ailleurs, Alexandre Beliaev, vice-ministre de l'agriculture a annoncé que « la récolte de céréales sera de 70 à 75 millions de tonnes » dont les deux tiers de blé ,ce qui est largement en dessous de la barre des 97 millions de tonnes ( dont 18 millions de tonnes dédiés à l'exportation) enregistré en 2009. Cependant, les experts russes jugent ces estimations trop optimistes et prévoient quant à eux une production qui ne dépassera guère les 40 à 45 millions de tonnes de blé en 2010. De plus, d'autres pays comme le Canada qui est le deuxième exportateur de blé vers le Maroc avec environ 280 000 tonnes, est en proie d'une abondance de précipitations.

Ceci s'est reflété immédiatement sur sa production de blé qui est attendue à 18,45 millions de tonnes en 2010 soit 20% de moins que l'année précédente. Les pays de l'union européenne comme la France (qui est le premier exportateur de blé vers le Maroc) ou l'Allemagne, ont eu leur lot de chaleur et verront inexorablement leur production de céréales s'amoindrir. D'après les dernières études, la production de blé de l'UE varie actuellement entre 126 et 129 millions de tonnes contre 131 millions de tonnes attendus et 138 millions de tonnes produit en 2009.

Il est donc plus que certain que le marché mondial des graminées devra faire face à une flambée des prix, d'ailleurs les prix du blé s'étaient déjà envolés sur le marché de Chicago en juillet dernier. Les responsables américains parle d'une hausse allant jusqu'à 30 % et constatent que c'est la première fois depuis la campagne de 2007-2008 que la consommation planétaire de blé devrait dépasser la production, autrement dit, l'offre n'arrivera pas à satisfaire la demande. Le ministère américain de l'agriculture va plus loin et parle déjà d'un recul de la production mondiale de 20 millions de tonnes portant ainsi le déficit à 6 millions de tonnes. D'autre part, d'autres conséquences sont à prévoir car si la tendance ne change pas, plusieurs produits qui dépendent de la production de blé comme la farine ou le pain (et dieu sait l'importance de ces produits de première nécessité dans le Royaume) vont suivre la même évolution. De plus, cette envolée des prix du blé peut entrainer celle des autres céréales comme le maïs qui a déjà enregistré une hausse de 9 euros. Toutefois, rassurons-nous, surtout à l'approche de la période du mois sacré de Ramadan, les récoltes ne sont pas finies surtout dans l'hémisphère nord et que les moissons de certains pays du sud comme l'Australie ou l'Argentine n'ont même pas commencé.

Reste aussi les stocks mondiaux qui atteignent actuellement 197 millions de tonnes, ce qui n'est pas négligeable au vu du seuil de 118 millions de tonnes lors de la campagne 2007-2008 où le prix du blé avait atteint la barre historique de 298 euros la tonnes en France suite à une sécheresse historique sur le continent australien. Une hausse qui avait déclenché de violentes émeutes dans les pays « en voie de développement ». Les réserves mondiales sont donc là pour pallier d'éventuels manques en blé et équilibrer ainsi la balance, cependant, reste à savoir s'ils seront suffisantes.

Qui fournit le Maroc en blé ?
La France est le premier fournisseur du Maroc en blé avec environ 750.000 tonnes par an ce qui représente selon l'office des changes une bagatelle de 2050,6 millions de dirhams en 2009. Le Deuxième pays exportateur de blé vers le Maroc est le Canada avec environ 280.000 tonnes par an. Vient en troisième place l'Argentine et ses 230.000 tonnes et enfin le Brésil avec 110.000 tonnes. La Russie exporte aussi du blé vers le Maroc à hauteur de 145 millions de dirhams. On constate alors que trois pays fournisseurs du Royaume en blé sont touchés par les intempéries et risqueraient fortement de revoir leurs exportations à la baisse d'où l'importance d'un suivi rigoureux et continu de ce marché par nos responsables et pourquoi pas ne pas s'approvisionner dès les premières moissons pour limiter au maximum les risques des variables accidentelles.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 16:09

Produits pétroliers: Une étude visant à améliorer le contrôle de la qualité / Le Matin 03/08/2010

Le département de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement travaille pour revoir le système actuel de contrôle de la qualité des produits pétroliers liquides en vue de le rendre plus efficace.

Mais aussi pour qu'il soit conforme aux exigences de l'Union européenne. En effet, le document conjoint UE-Maroc, portant sur le renforcement des relations bilatérales représenté par le Statut avancé, consacre toute une partie à l'énergie. Il s'agit du renforcement de la sécurité et de la sûreté des installations énergétiques et du système de contrôle technique et de prévention des risques dans ces installations.

C'est dans ce sens que l'UE finance, au cours de cette année 2010, un partenariat institutionnel visant le renforcement des capacités institutionnelles du ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement et le rapprochement du cadre législatif et réglementaire en matière de gestion du secteur pétrolier aval et de développement du marché du gaz naturel avec l'acquis de l'Union. Ce projet vise à soutenir l'effort engagé par le Maroc dans la mise en œuvre d'une politique de l'énergie performante, répondant à ses impératifs économiques, sociaux et environnementaux, qui s'inscrivent dans la perspective d'une intégration à terme du marché énergétique marocain avec celui de l'UE.

Ainsi, le ministère de l'Energie a décidé, dans ce sens, de mettre à niveau les normes de qualité des produits pétroliers en vue d'une harmonisation avec l'UE et au respect et contrôle de ces normes. C'est dans ce cadre que le département d'Amina Benkhadra vient de commander une étude qui a pour objectif de revoir le système actuel de contrôle de la qualité des produits pétroliers liquides en vue de le rendre plus efficace. Cette étude a aussi pour objectifs spécifiques de faire un diagnostic du système actuel de contrôle de la qualité des produits pétroliers liquides et de traiter, en profondeur, les aspects réglementaires et techniques des opérations de contrôle.

Cette étude, dont l'attributaire sera connu le 17 septembre prochain, devra se dérouler en une seule phase. L'adjudicataire fournira un rapport provisoire puis un rapport définitif avec présentation de constats, de propositions d'amélioration du système actuel de contrôle de la qualité des produits pétroliers liquides, de recommandations et une note de synthèse de l'étude au département de l'Energie et des mines. Ainsi, dans le cadre du renforcement du contrôle de la qualité des produits pétroliers liquides et de l'amélioration du système de contrôle actuel, le ministère lance cette étude, à travers un appel d'offres, afin que ce système de contrôle soit plus efficace. La réalisation de cette étude permettra de faire notamment une analyse intégrale du système actuel du contrôle de la qualité des produits pétroliers liquides, des investigations sur le terrain et une analyse des textes législatifs et réglementaires en vigueur. Et ce, dans le but de déceler les défaillances procédurales, techniques et analytiques du système de contrôle actuel et de formuler des recommandations de nature à améliorer ce système.

Il faut rappeler que cela intervient dans un contexte où les spécifications et les caractéristiques des produits pétroliers raffinés, fixées par des arrêtés ministériels, sont les mêmes que celles en vigueur à l'échelle internationale, ainsi que le précise le ministère de l'Energie et des mines dans l'appel d'offres lancé. Actuellement, l'activité du contrôle de la qualité des produits pétroliers au Maroc est assurée par 16 directions régionales et 8 directions provinciales relevant du ministère au niveau national.

La recherche des infractions concernant la qualité des produits pétroliers est effectuée par le Laboratoire national de l'énergie et des mines (LNEM) qui relève de la Direction du contrôle et de la prévention des risques (DCPR). Il faut aussi rappeler que depuis avril 2009 seul le gasoil 50 ppm et l'essence super sans plomb sont commercialisés au niveau national.

En cette même année, plus de 960 points de vente des carburants au Maroc ont été contrôlés et plus de 1700 échantillons ont été prélevés par les directions régionales et les directions provinciales et analysés par le Laboratoire national de l'énergie et des mines. Dans l'état actuel des choses, ce laboratoire agit en dressant pour chaque échantillon analysé un procès-verbal d'analyse, en précisant s'il est ou non conforme par rapport aux spécifications réglementaires en vigueur. Il le transmet ensuite à la direction régionale ou à la direction provinciale concernée qui, à son tour, informe le gérant du point de vente contrôlé de la conformité de son produit lorsque l'échantillon analysé est conforme ou de la non-conformité du produit concerné et l'engagement d'une procédure judiciaire à l'encontre du gérant de la station-service pour commercialisation de produit non conforme. L'étude commandée par le ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement vise donc à améliorer ce système de contrôle.

Failles
Le Laboratoire national de l'énergie et des mines (LNEM), basé à Casablanca, relève de la Direction du contrôle et de la prévention des risques (DCPR), est chargé du contrôle de la conformité des produits pétroliers aux caractéristiques réglementaires. Le laboratoire effectue l'analyse d'une multitude d'échantillons. A titre indicatif, le nombre de paramètres vérifiés à travers les analyses effectuées d'un échantillon prélevé est de 6 pour les essences et 14 pour les gasoils. Le laboratoire n'a pas de pouvoir de sanction administrative en cas de fraude sur la qualité des produits pétroliers. Les directeurs régionaux établissent, le cas échéant, des procès-verbaux de contravention à l'encontre des fraudeurs. La loi qui date de 1973 prévoit de très faibles amendes (1000 à 10 000 DH). Le LNEM prélève environ 3000 échantillons par an (15.000 analyses par an) sachant que le nombre de points de vente de carburants au Maroc est de l'ordre de 2150. Un point de vente n'est donc contrôlé que trois fois tous les deux ans pour un seul produit.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeLun 12 Juil 2010 - 11:25

Énergies renouvelables : Le Maroc constitue une plateforme / MAP 12/07/2010

S'exprimant à l'ouverture du colloque sur "Les énergies renouvelables : un bond vers le développement humain", organisé dans le cadre de la 25e session de l'Université d'été Al Moâtamid Ibn Abbad, M. Benaïssa a affirmé que ce festival se veut un espace d'échange entre les peuples, les civilisations et les cultures. Il a en outre rappelé que les Emirats Arabes Unis sont les invités d'honneur de la 32ème édition du festival, ce qui consacre, a-t-il dit, les traditions d'hospitalité du Maroc et sa détermination à consolider davantage les liens qui unissent les deux pays frères.

Pour sa part, le ministre de la Culture, Bensalem Himmich, a évoqué le thème choisi pour ce colloque, relevant que le Maroc est déterminé à mobiliser ses énergies propres dans l'objectif de la protection de l'environnement et de réaliser le développement durable. M. Himmich n'a pas manqué, à cette occasion, de souligner la place de choix qu'occupe ce festival aux niveaux régional et international.

De son côté, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a mis l'accent sur l'importance du développement des énergies renouvelables notamment pour les pays en voie de développement. Il a, à cet égard, salué les acquis réalisés au Maroc en matière des énergies renouvelables, soulignant que le Royaume pourra constituer une importante plateforme des échanges énergétiques.

Pour sa part, le directeur exécutif de la société émiratie Masdar, Sultan Al Jaber a soulevé l'importance des énergies renouvelables dans la réalisation d'une "économie durable", mettant en relief l'expérience riche des Emirats Arabes Unis dans ce domaine.

De son côté, le président du Groupement professionnel des banques du Maroc, Othman Benjelloun, a affirmé que les énergies renouvelables représentent un gisement "inépuisable dans un contexte mondial marqué par la hausse de la demande énergétique". Par ailleurs, Cheikha Rasha Al Hamoud Al Jaber Al Sabah, qui représente le président du Conseil des ministres du Koweït dans ce colloque, a souligné, quant à elle, l'importance d'établir des ponts de coopération entre le Maroc et le Koweït dans divers domaines, se félicitant des relations excellentes unissant les deux pays.

Ce colloque de trois jours est une occasion pour débattre des axes relatifs aux "énergies renouvelables : mythes et réalités", à "la composante régionale des programmes de développement durable" et à "la dimension humaine des énergies renouvelables". L'Université d'été Al Moâtamid Ibn Abbad sera marquée par des colloques portant notamment sur "le dialogue des cultures arabes", "les arts contemporains et la crise financière internationale" et "la diplomatie et la culture".

Intégration du Maroc dans le système énergétique euro-méditerranéen

L'intégration du Maroc dans le système énergétique euro-méditerranéen constitue un «axe majeur de la stratégie nationale énergétique», a souligné, samedi à Asilah, la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra. S'exprimant à l'ouverture de la 32e édition du Festival (Moussem) culturel international d'Asilah, Mme Benkhadra a estimé que le Maroc «pourrait jouer un rôle important dans la coopération énergétique régionale», notamment par un développement stratégique des infrastructures de transit et de stockage des ressources énergétiques. Le développement des projets d'énergie solaire se doit d'»être intégré dans une vision régionale plus large», a-t-elle affirmé lors des travaux du colloque «les énergies renouvelables : un bond pour le développement humain», organisé dans le cadre de la 25e session de l'Université d'été Al Moatamid Ibn Abbad. Elle a aussi indiqué que le plan solaire méditerranéen, projet phare de l'UPM, favorisera le développement à plus grande échelle des énergies renouvelables.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeMer 30 Juin 2010 - 11:18

Eolien: Le Maroc mise 31,5 milliards de DH / L'Economiste 29/06/2010

C’est presque aussi énorme que le Plan solaire marocain (9 milliards de dollars d’investissement), reconnu «de taille à positionner le Royaume comme le leader de la région» dans les énergies propres. La convention cadre pour le nouveau programme intégré de l’énergie éolienne qui sera doté d’une enveloppe estimée à 31,5 milliards de DH, signée par le Souverain, lundi dernier, à Tanger, consolide ce leadership. Occasion pour donner le coup d’envoi de la centrale éolienne de Tanger Dhar Saadane, d’un investissement de 2,75 milliards de DH, installée sur une crête face aux vents dominants à 22 kilomètres au sud-est de Tanger. Le choix du site, dit-on, répond à un souci de préservation des routes migratoires des oiseaux qui survolent la région et du bien-être des populations rurales environnantes. D’ailleurs, les pales et les aérogénérateurs choisis sont du type à faible niveau sonore de manière à limiter les nuisances. La puissance installée de 140 MW du parc, couvrant une superficie de 410 ha, devrait fournir près de 526 GWh, soit 2,5% de la consommation électrique actuelle du Maroc. Le parc est composé de 165 aérogénérateurs et de 550 kilomètres de câbles de connexion.Selon l’ONE, sa mise en service permettra d’économiser l’équivalent de près de 126.000 tonnes de fuel chaque année. En plus d’éviter le rejet dans l’air de 368.000 tonnes de gaz polluants. En passant Tanger consolide son capital vent, car la région accueille déjà un premier parc éolien, celui de Koudia Al Baida, installé le long d’une crête éponyme, sur plus d’une dizaine de kilomètres. Il dispose de 84 turbines réparties sur trois sites dispersés. Le début de sa production d’électricité remonte déjà à septembre 2000 avec une puissance de 50,4 MW. Le tout nouveau parc que vient d’inaugurer le Souverain est lui cofinancé par l’espagnol ICO (Instituto de Credito Oficial) à hauteur de 100 millions d’euros, la Banque européenne d’investissement (80 millions d’euros), la banque allemande KfW (50 millions d’euros) et 20 millions d’euros à titre de participation de l’ONE. Pour rappel, c’est l’espagnol Gamesa qui avait décroché le contrat de réalisation de ce parc dont l’appel d’offres remonte à février 2006. A terme, le programme intégré de l’énergie éolienne, qui comporte outre la production de l’électricité, une intégration industrielle de la filière ainsi que la promotion de la recherche-développement et formation, portera sur l’édification de parcs éoliens. L’objectif est de porter la puissance électrique installée d’origine éolienne actuellement de 280 MW à 2.000 d’ici 2020. En attendant, la puissance totale installée devrait attendre 1.440 MW en 2012. La réalisation de ce programme intégré de l’énergie éolienne, combinée au plan solaire, permettra de réduire les importations d’énergies fossiles (notamment le pétrole) et d’économiser 2,5 millions de TEP (tonnes équivalent pétrole) en combustible. De même, c’est près de 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone à éviter chaque année. A noter que le plan solaire, inscrit aux projets bancables de l’Union pour la Méditerranée (UPM), s’inscrit dans un vaste programme en faveur des énergies renouvelables. Il ambitionne une capacité installée de 2.000 MW à l’horizon 2020, sur 10.000 hectares d’installations solaires réparties sur 5 sites dont 500 MW à Ouarzazate, qui deviendrait l’un des plus gros projets au monde. L’intérêt grandissant des Allemands pour les projets initiés par le Maroc dans les énergies renouvelables se confirme chaque jour davantage. La dernière preuve en date, le Forum sur le programme EMPower organisé par KfW à Casablanca (cf. L’Economiste du 10 juin 2010). En tout cas plus rien ne semble se mettre au travers de l’ambition de l’Etat de porter à 42% la part d’énergies renouvelables dans la production d’électricité en 2020, à parts égales entre l’éolien, le solaire et l’hydroélectrique.

Situation privilégiée
Le nord est un lieu idéal pour l’installation d’éoliennes. Il se caractérise par des vents réguliers avec des vitesses moyennes de 10 mètres par seconde avec des pics enregistrés allant jusqu’à 20 mètres par seconde. Ces vitesses permettent une meilleure exploitation des aérogénérateurs qui pour la plupart ont besoin d’une vitesse minimum de 4 mètres par seconde pour commencer à produire de l’électricité. Les Espagnols semblent l’avoir compris. A quelques kilomètres de là, du côté de Tarifa, s’étend le plus grand parc éolien européen. Des centaines d’éoliennes brassent le vent pour produire de l’électricité à moindres frais, ce qui fait de ce pays l’un des plus compétents en la matière.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeMer 30 Juin 2010 - 11:17

Un projet d'agrégation de céréales au profit de 700 agriculteurs / MAP 30/06/2010

Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhanouch, a indiqué mardi à Berrechid que le rendement à l'hectare a atteint en moyenne 30 qx/ha avec un maximum de 49 qx/ha dans la région de la Chaouia-Ouardigha. Le ministre qui intervenait à l'issue d'une tournée d'inspection dans l'un des projets d'agrégation des céréales inscrit dans le cadre du «Plan Maroc vert», a ajouté que les analyses effectuées ont révélé que la qualité du blé produit est largement supérieure à la norme établie par le ministère de l'Agriculture, précisant que le poids spécifique moyen (PS) est en moyenne 80,5 kilogrammes par hectolitre (maximum 85 kg/hl) comparé à la moyenne nationale estimée de 77.8 kg/hl cette année.

Et le ministre de se féliciter du bon déroulement des moissons et des opérations de stockage dans les projets d'agrégation des céréales, indiquant que la quantité stockée en blé de bonne qualité a atteint 8,2 millions de quintaux (valeur du 28 juin courant).

Sur le projet d'agrégation des céréales (Tanmia Filahia), il a souligné que son département a mené plusieurs actions techniques visant à augmenter la productivité, entre autres, l'analyse du sol, le financement des inputs pour les agrégés semences, engrais, produits phytosanitaires ou encore l'assurance contre la sécheresse et incendie.

A cela s'ajoutent l'encadrement de près des agrégés par des cadres et techniciens spécialisés, l'organisation de journées de vulgarisation relatives à l'utilisation des engrais azotés et le contrôle des mauvaise herbes, la commercialisation de la récolte ainsi que le financement de certains travaux à l'hectare dans la limite de 300 dirhams par hectare.

Le ministre à, lors de cette tournée, visité un moulin moderne dans la zone industrielle de Had Soualem. Une unité spécialisée, entre autres, dans la production de la semoule, le couscous ou encore les pâtes. Pour améliorer encore la production dans cette unité, un projet d'investissement prévoit la création de plusieurs sites de stockage de blé d'une capacité de plus de 600.000 quintaux. Le ministre a également visité le projet d'agrégation des céréales (Tanmia Filahia) érigé sur une superficie de 10.000 hectares dans la province de Berrechid et qui vise principalement l'augmentation de la productivité du blé tendre par une augmentation des investissements et l'encadrement des agriculteurs, et ce en vue de l'augmentation de leurs revenus.

Le projet devra à terme impliquer quelque 700 agriculteurs pour un coût global de 17,5 millions de dirhams. La durée prévue du projet est de cinq années. Un projet qui a, lors de sa première année (2009-2010), impliqué 103 agriculteurs sur une superficie de 2.820 hectares.

Le ministre a, en marge de cette tournée, présidé une cérémonie de signature d'une convention entre l'Agence de développement agricole, le Crédit Agricole et le Fonds de développement agricole. Objectif : accompagner les agriculteurs affiliés au projet d'agrégation des céréales.

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Energie solaire: Les Allemands prêts à soutenir le projet marocain / L'Economiste 15/06/2010

Entretien avec Dr Manfred Konukiewitz, expert en énergie
Invité à un forum régional sur le développement des énergies solaires (Large Scale Solar Power in Mena), Manfred Konukiewitz livre la position allemande sur le mégaprojet solaire que développe le Maroc sur 5 sites, les enjeux d’un tel choix énergétique, le financement, les erreurs à éviter et les autres possibilités pour réduire la facture et la forte dépendance vis-à-vis des importations des hydrocarbures.

- L’Economiste: Que vous inspire le mégaprojet du plan solaire que devra développer le Maroc sur 5 sites avec 2.000 MW?

- Manfred Konukiewitz: L’objectif de la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans la région Mena est de contribuer à un développement durable à travers la sécurisation de l’approvisionnement énergétique de nos pays partenaires. La promotion des énergies renouvelables peut aider ces pays à réduire leur dépendance à l’égard des énergies fossiles et des importations d’énergie. Elle peut, de cette manière, contribuer à l’essor d’un développement à faible teneur en carbone. Par notre appui, nous visons à soutenir le développement économique et la création d’emplois à travers le développement de nouveaux secteurs de l’économie, le transfert technologique et le développement de capacités. Notre coopération entend également aider à mettre en place les conditions pour que les pays de la région Mena puissent tirer d’autres bénéfices. L’enjeu à l’avenir est de drainer des revenus générés par l’exportation d’énergies renouvelables vers l’Europe.

- Mais à l’heure actuelle, aucun choix technologique n’est avéré. Tous les procès sont encore en phase d’expérimentation…

- Les technologies solaire, éolienne et hydraulique ont déjà fait leurs preuves dans le monde entier et spécifiquement au Maroc où des parcs éoliens et des centrales hydrauliques ont été installés avec succès. D’ailleurs, l’on voit déjà partout à travers le pays des photovoltaïques, et la première centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré a été récemment inaugurée à Aïn Beni Mathar. Aux Etats-Unis et en Espagne, les centrales thermo-solaires produisent depuis des années sans problème de l’électricité, et le photovoltaïque décentralisé est devenu une technologie de choix en Allemagne pour la production d’électricité. On a donc déjà largement dépassé la phase d’expérimentation. La technologie fonctionne d’une manière fiable. Le grand défi réside plutôt dans le choix technologique par rapport à sa rentabilité. Mais cela dépend de plusieurs facteurs: priorités politiques et objectifs stratégiques, emplacement, systèmes d’incitation... Le choix doit tenir compte des besoins spécifiques du pays et de ses conditions géologiques... A ce titre, nous recommandons le recours à une combinaison d’énergie bien équilibrée.

- Le business modèle et le coût onéreux de tels investissements posent souvent problème. Quels choix encore possibles pour les pays en voix de développement?

- Effectivement, le développement des énergies renouvelables exige beaucoup d’investissements qui ne peuvent être pris en charge uniquement par le secteur public. Pour mobiliser des investissements substantiels auprès du privé, il faut créer des conditions incitatives. Mais la situation diffère selon les technologies. L’énergie éolienne est, par exemple, assez compétitive, ce qui n’est pas encore le cas pour le solaire. Dans l’énergie solaire, il existe à mon sens un défi primordial que nous devons relever. En dépit d’une baisse remarquable des coûts marginaux, l’énergie solaire demeure très onéreuse par rapport aux autres alternatives. Aujourd’hui, le prix du kWh d’énergie fossile ou éolienne revient à environ 6 à 9 centimes d’euro dans les pays de la région Mena. Pour l’énergie solaire, ce prix s’élève à 20 centimes d’euro! La question clef est la suivante: Qui va combler la lacune financière qui existe entre l’énergie solaire, coûteuse aujourd’hui, et l’énergie à base de carburants fossiles encore relativement économique? Je pense qu’il faudrait recourir à une combinaison intelligente entre les différentes sources de financement. L’importance relative des différentes sources varie selon le développement de la compétitivité du marché de l’énergie solaire: une partie du financement devrait provenir du pays producteur avec, d’un côté, des tarifs payés par les consommateurs. De l’autre, un financement public (de préférence sous forme de dons). Ensuite, les prix de l’énergie de l’UE peuvent aider à financer la production d’énergie solaire là où elle est le plus économique et le plus abondante géographiquement. C’est-à-dire dans la région Mena. Ceci implique un bon nombre de questions extrêmement complexes: les pays de l’UE sont-ils prêts à payer pour l’énergie verte produite en Afrique du Nord? Il y a d’autres questions plus techniques, mais tout aussi importantes concernant l’intégration des réseaux de la région du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du continent européen, l’intégration des marchés énergétiques, les questions de législation en matière de concurrence...

- Quelles sont les erreurs à éviter pour un pays comme le Maroc qui fait de cette technologie un choix stratégique?

- Même s’il existe un grand potentiel pour l’énergie solaire, il ne faut pas oublier le développement de l’énergie éolienne. Le Maroc dispose d’un environnement présentant les meilleures conditions pour exploiter le vent. Or, jusqu’à présent, seule une partie de ce potentiel considérable a été mise en valeur. Il faut également souligner qu’aujourd’hui la production d’électricité à travers les parcs éoliens est plus compétitive par rapport aux technologies solaires. De plus, le développement des énergies renouvelables n’est pas possible sans incitations concrètes. Le secteur privé n’est disposé à investir dans ce domaine qu’à condition de bénéficier d’incitations financières. L’exemple allemand a démontré que l’introduction d’un «feed-in-tarif» était le facteur principal pour le développement des énergies renouvelables. Un autre aspect concerne la relation avec l’Europe et surtout avec l’Union européenne. Le plan solaire marocain réussira seulement si l’intégration régionale à travers l’accès aux marchés euro-méditerranéens est renforcée. Donc, il y a aussi un travail à faire au niveau de l’Europe. Il semble important que le Maroc renforce ses relations avec l’Europe sur cette question.

Parcours
Dr Manfred Konukiewitz occupe le poste de DGA en charge des politiques globales et sectorielles au ministère allemand de la Coopération économique et du développement. Il a à son actif plus de 18 ans au gouvernement fédéral allemand, avec des responsabilités dans le développement urbain, l’eau, l’énergie et le logement ainsi que la coopération au développement. Konukiewitz a également occupé plusieurs postes de responsabilité dans des organisations internationales comme l’OCDE, la Commission des Nations Unies sur les établissements humains et pour l’environnement. Manfred Konukiewitz est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’Université libre de Berlin.

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S.M. le Roi lance le projet de l'agropole de Berkane et s'enquiert de plusieurs projets agricoles dans la région, d'un coût global de 2,2 milliards DH / MAP 31/05/2010

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a lancé, samedi dans la commune rurale de Madagh (province de Berkane), les travaux de réalisation de l'agropole de Berkane et pris connaissance de plusieurs projets agricoles s'inscrivant dans le cadre du plan «Maroc Vert», d'un coût global de près de 2,2 milliards de DH. L'agropole de Berkane, qui s'inscrit dans le cadre de la politique agricole visant à multiplier les pôles de compétences dans les différentes régions agricoles du Royaume, s'étend sur une superficie de 102 hectares et nécessitera un investissement total de 1,361 milliard de DH.

Tourné vers la valorisation des produits agricoles de la région de l'Oriental, ce vaste projet comporte un parc agro-industriel, un parc logistique et un parc service. A cette occasion, S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a présidé la cérémonie de signature de la convention de valorisation de cette agropole. Cette convention a été signée par Taieb Cherkaoui, ministre de l'Intérieur, Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances, Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et des Transports, Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies.

Elle a été également signée par Mohamed M'barki, directeur général de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social de l'Oriental, Ali Belhaj, président du conseil de la région de l'Oriental, Tayeb Saidi, président du conseil communal de Madagh et Anas Alami, président du directoire de CDG-développement. Les travaux in site, prévus dans le cadre de cette convention, nécessiteront un budget de 190,6 millions de DH. Afin de renforcer ce pôle, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime prévoit la construction d'un pôle de recherche-développement et de contrôle de qualité sur une superficie de 6,8 ha, pour un coût de 92 millions de DH.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 11 Icon_minitimeMer 26 Mai 2010 - 13:14

Ressources halieutiques: Tenue de «Agadir fish Morocco»

Le Salon "Agadir fish Morocco", qui s'ouvre jeudi dans la capitale du Souss sous l'égide du ministère de l'Agriculture et des pêches maritimes, se veut une vitrine pour mettre en valeur les ressources halieutiques nationales et une plate-forme pour impulser la nouvelle stratégie du secteur, selon les organisateurs. "Pendant trois jours, les atouts de ce secteur stratégique pour le pays seront mis en valeur dans un souci d'exploitation rationnelle des ressources halieutiques et une perspective de développement durable", a déclaré le Commissaire du Salon, Abdelfettah Zine. Cet évènement intervient en effet, a-t-il dit, dans une conjoncture particulière marquée par l'annonce sous la présidence effective de S.M. le Roi Mohammed VI d'une nouvelle stratégie du secteur halieutique qui s'articule autour de trois concepts majeurs: durabilité, compétitivité et performance. Sur une superficie d'exposition couverte de 3000 m2, plus de 120 exposants, dont une douzaine de pays étrangers, sont attendus à cette 7e édition, a précisé le Commissaire du Salon. Les organisateurs tablent sur quelque 15.000 visiteurs professionnels durant cet évènement placé sous le signe de la durabilité et d'une exploitation efficiente des ressources halieutiques.

MAP 26/05/2010

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