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 Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE

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Mohamedbourse
DaRk-H
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 9:53

Agro-industrie: La filière oléicole promise à un bel avenir / Le Matin 15/11/2010

Le secteur pâtit d'une multitude d'obstacles qui freinent son développement. Cependant, l'Etat est déterminé à encourager son essor.

L'huile d'olive, c'est de l'or vert peu exploité. Cette filière souffre d'un manque à gagner en termes de production, de transformation, de conditionnement du produit et de marketing. Toutefois, elle est promise à un bel avenir grâce à une volonté de l'Etat de développer le secteur oléicole et à une implication des opérateurs, avec une industrie dynamique qui se développe autour du domaine. Il s'agit là de la principale conclusion d'une récente étude réalisée par l'Observatoire de l'entrepreneuriat.

En fait, explique l'étude, cette filière vitale pour les populations rurales et dont le potentiel économique est très important, pâtit d'une multitude d'obstacles qui freinent son développement. Il s'agit notamment d'une organisation complexe et non intégrée, propice aux activités informelles, d'un fort morcellement, d'un faible rendement de l'oliveraie marocaine et une variété génétique limitée. De même, la transformation oléicole est une activité majoritairement artisanale et perturbée par un aval informel. Or, d'après l'étude, l'amélioration de la qualité et l'optimisation des coûts de trituration passent nécessairement par l'intégration de la transformation oléicole. Le manque d'organisation concerne également le conditionnement et la commercialisation, avec la prédominance du vrac et de l'informel. Et ce n'est pas tout... Le secteur oléicole manque également de débouchés, avec une consommation domestique très maigre et de grandes difficultés à se faire une place sur le marché international à cause d'une forte concurrence. Ce qui ne s'est toutefois pas répercuté sur les prix au niveau du marché local. Cependant, cette filière a de fortes chances de rompre avec cette situation, vu les perspectives prometteuses qui se profilent à l'horizon. En fait, la filière bénéficie d'un intérêt de l'Etat qui est déterminé à la développer. Ainsi, précise l'étude, l'oléiculture profite des subventions agricoles de l'Etat et des mesures prévues dans le cadre du Plan Maroc vert. On note également à ce niveau la mise en place d'un agropôle pour le développement et la promotion de la filière, une loi pour renforcer la qualité et des mesures pour stimuler les exportations.

Ainsi, fait-on savoir, pour la première fois, deux subventions de 640.000 DH et 320.000 DH seront accordées cette année aux investisseurs dans la filière, respectivement pour l'achat d'enjambeurs et de vibreurs pour la récolte des olives. Une autre aide, plafonnée à 760.000 DH, est également prévue au profit des investisseurs dans le secteur des conserves.

De même, ajoute-t-on, pour la création de vergers homogènes d'oliviers, les agriculteurs bénéficient d'une subvention de 6.000 DH/ha, pour les plantations irriguées au goutte-à-goutte, pour les campagnes allant de 2009 à 2012. Cette subvention passera à 5.500 DH/ha entre 2012 et 2014. Pour les plantations irriguées hors système du goutte-à-goutte et celles réalisées en bour, le montant de l'aide est fixé à 3.500 DH/ha. S'agissant des mesures prévues dans le cadre du Plan Maroc vert, le Contrat-programme oléicole 2009-2020 (CPO) prévoit la plantation de près de 540.000 ha de variétés d'oliviers adaptées aussi bien à la trituration qu'à la production d'olives de table, ainsi que la modernisation des infrastructures de transformation, de conditionnement et de commercialisation. S'agissant de la gestion de l'eau, 136.000 ha seront équipés en goutte-à-goutte. Pour réaliser ces objectifs, le CPO prévoit un investissement global de 29,5 milliards DH et envisage des actions concrètes selon 3 axes de développement.

‘‘Agropôle olivier''
Implanté dans la région de Meknès-Tafilalet, l'«agropôle olivier» est un pôle de compétences pour le transfert de technologies, le développement et la promotion de la filière oléicole régionale et nationale. Il est doté d'une pépinière d'une capacité de 100.000 plants, de laboratoires d'analyse de l'huile d'olive et des sous-produits de l'olivier et d'un laboratoire de marquage génétique et d'étude des variétés. Il dispose également d'un laboratoire de culture in vitro, d'une unité de trituration, d'une plateforme de compostage des grignons d'olive et d'un verger de démonstration et de transfert de technologies.
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 9:52

Forum Medays: Energies renouvelables: Un défi prioritaire / L'Economiste 12/11/2010

Près de 1,6 milliard de personnes vivent dans l’obscurité et ne connaissent pas les bienfaits de l’éclairage artificiel électrique. L’affirmation est du professeur Rajendra Kumar Pachauri, président du Panel intergouvernemental sur le changement climatique, IPCC. Ce dernier qui s’exprimait dans le cadre de la troisième édition des Medays, a tenu à défendre la thèse du droit légitime au développement durable pour ces populations, dont une grande partie se trouve en Asie et en Afrique. Pour cet expert, la réalité est telle que le besoin de sources d’énergies plus propres s’affirme de jour en jour. Cet effort devrait démarrer par la limitation des rejets de gaz à effet de serre et par l’utilisation des sources d’énergie alternatives. En plus d’assurer un monde meilleur et plus propre, ces énergies devraient aussi apporter une réponse, selon lui à l’épineux problème de la sécurisation des sources d’énergie. Si les réserves de combustible fossile devraient s’épuiser dans moins de trente ans, l’énergie solaire sera encore accessible et en grande quantité.

Dans les pays d’Asie, différentes initiatives tendent à généraliser l’usage de lampes à basse consommation, rechargeables par l’énergie solaire, une source d’éclairage qui devrait bouleverser la vie de beaucoup de familles. Une telle initiative devrait permettre de rallonger la durée d’activité et de ne pas souffrir des limitations issues de l’éclairage naturel. Pour Pachauri, l’éclairage reste un aspect symbolique, car augmenter la durée d’éclairage suppose d’augmenter la productivité et le rendement dans différentes activités. Il suppose aussi de transformer la vie de millions de personnes, leur habitudes de lecture, de travail et de tout ce qu’ils ne peuvent plus faire dès le coucher du soleil.

Pachauri qui a reçu le prix Medays 2010 pour l’Environnement et le développement durable a tenu aussi à avertir du danger de la pollution de l’air même à l’intérieur des maisons. En effet, pour lui, ce sont les femmes qui en souffriraient le plus. Du fait de rester à la maison et d’être en charge de la préparation de la nourriture, elles sont plus exposées aux émanations de la combustion.

Pour le financement, le président de l’IPCC ne manque pas de faire référence à la micro-finance ou aux dons, pour faire avancer les projets ponctuels. Même à plus grande échelle, le financement ne semble pas hors d’atteinte. British Petroleum devra payer plus de 20 milliards de dollars à titre de compensation pour les déversements de pétrole au Golfe du Mexique, une telle quantité d’argent suffirait à illuminer le foyer de plus de deux milliards de personnes.

Un tel pactole servirait aussi à assurer le financement du Plan solaire méditerranéen qui prévoit de déployer plus de 20 gigawatts (GW) supplémentaires au sud de la Méditerranée, dont le Maroc. Selon Pachauri, le projet marocain d’énergie solaire constitue une excellente initiative à suivre pour les autres pays du Sud. Le Maroc pourra ainsi, non seulement subvenir à ses besoins énergétiques à partir d’une source propre, mais aussi il pourra se transformer en un exportateur d’énergie. Un avis partagé par Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement. Pour lui, le Maroc est l’un des seuls pays du Sud qui ont su placer la barre très haut, tant en matière d’énergie solaire qu’en éolien.

Demande croissante d’énergie
Le Plan solaire méditerranéen (PSM) est un des projets prioritaires de l’Union européenne pour la Méditerranée. Il vise à relever les défis résultant de la demande croissante d’énergie et de la nécessité d’assurer la sécurité d’approvisionnement et la gestion durable de l’environnement dans la région euro-méditerranéenne. Il a pour but de favoriser la mise en place, d’ici 2020, d’une capacité supplémentaire de 20GW en énergies renouvelables dans la région, ainsi que le développement de la capacité nécessaire en matière de transport d’électricité.
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeMer 13 Oct 2010 - 16:05

Plan solaire: Le chronogramme respecté / L'Economiste 12/10/2010

Les animateurs invités à faire le point

Résultats des pré-qualifiés pour la 1re unité de Ouarzazate mi-novembre

Le 2 novembre 2009, au Palais des congrès de Ouarzazate, sous la présidence du Souverain, la ministre de l’Energie, Amina Benkhadra, dévoilait le «projet de l’énergie solaire». Projet rebaptisé depuis, Plan solaire marocain (PSM), d’un coût d’investissement de près de 70 milliards de DH. A terme, il devrait permettre la mise en place d’une capacité additionnelle de 2.000 mégawatts, soit 14% de la puissance électrique à l'horizon 2020, pour porter la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable à 42% du parc.
Près d’un an plus tard, presque jour pour jour, où en est-on? Pour faire le point, le Souverain a réuni samedi dernier, 9 octobre, à Rabat les principaux animateurs du Plan, en l’occurrence les deux ministres de tutelle technique et financière, Amina Benkhadra et Salaheddine Mezouar, et les patrons de Masen, Mustapha Bakkoury, et de l’ONE, Ali Fassi Fihri. Un premier bilan d’étape ayant permis d’insister sur le respect du chronogramme du Plan pour que, «ce défi que s’est lancé le Maroc se matérialise au bénéfice de son développement et du bien-être de sa population», a rappelé Sa Majesté. L’Agence dédiée à l’énergie solaire tient son calendrier. La pré-qualification pour le programme de production concessionnelle (IPP ou Independent Power Producer), portant sur la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de la première unité (125 MW) de la centrale de Ouarzazate de 500 MW a été clôturée le 4 octobre. Les pré-qualifiés seront connus avant le 17 novembre prochain. C’est peu dire que le Plan solaire marocain est en phase avec la tendance internationale. Tendance qui, pour faire face à une demande énergétique exponentielle et au défi du réchauffement climatique, place les énergies renouvelables notamment solaire au rang de priorité, ouvrant la voie aux initiatives des plus ambitieuses.
L’objectif de faire du Maroc un acteur de référence dans le solaire a ouvert la voie à des pays concurrents. Mais pour Masen, cet engouement pour les énergies renouvelables de manière générale ne gêne aucunement sa stratégie orientée bailleurs de fonds. Bien au contraire. «Les investisseurs ont besoin de diversifier leurs placements aussi bien sur le plan géographique que sur le choix de la technologie». Heureux, se réjouit-on en plus chez Masen, «les objectifs du Plan marocain sont cohérents avec ceux du Plan solaire méditerranéen», visant à développer des centrales électriques, utilisant des énergies renouvelables, sur les rives Sud et Est de la Méditerranée pour une production additionnelle de 20 GW d’ici 2020.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeJeu 7 Oct 2010 - 10:23

Efficacité énergétique: Un programme national pour le bâtiment / L'Economiste 06/10/2010

L’efficacité énergétique (EE) dans le bâtiment et l’éco-construction représente un secteur-clé du développement économique de la Méditerranée. C’est dire l’importance des opportunités des marchés à prendre et des appétits des entreprises du pourtour méditerranéen pour ce secteur d’activité. Pour preuve, 150 entreprises venues d’Italie, France, Espagne, Algérie, Tunisie et Liban se sont toutes donné rendez-vous à Casablanca lundi dernier à l’issue de la 11e édition des rencontres d’affaires euro-méditerranéennes organisées sous le thème: «Des nouvelles technologies pour l’efficacité énergétique». La rencontre vise l’intégration du Maroc dans le système énergétique euro-méditerranéen. L’intégration représente un axe majeur de la stratégie énergétique nationale, estime Amina Benkhadra, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement. A lui seul, le secteur du bâtiment représente 36% de la consommation énergétique totale du pays (29% pour le résidentiel et 7% pour le tertiaire). Afin d’y remédier, l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE) a lancé un programme national d’efficacité énergétique dans le bâtiment. Ce programme, dont le montant global s’élève à près de 30 millions de dollars, vient concrétiser la stratégie nationale de promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Il vise également la mise en place d’une stratégie de mobilisation et de sensibilisation des opérateurs publics et privés concernés et l’identification et promotion des investissements en efficacité énergétique dans le bâtiment, «à travers la réalisation d’un portefeuille de projets-pilotes qui seront lancés la semaine prochaine», annonce Mohamed Berdai, coordinateur national des programmes de l’Aderee. Un appel à propositions des projets d’efficacité énergétique dans le bâtiment, soutenu par l’Union européenne à hauteur de 10 millions d’euros, sera lancé durant ce 3e trimestre 2010. De plus, «une stratégie de communication sera opérationnelle à partir de janvier 2011 et un portail dédié au programme sera mis en ligne», ajoute Berdai. Par ailleurs, l’Aderee lancera un programme national d’efficacité énergétique dans le secteur de l’industrie en 2011. Il prévoit 200 audits énergétiques par an (soit 400 audits à l’horizon 2012) et d’assister les entreprises auditées à la réalisation des investissements recommandés. «Les projets-pilotes sont déjà lancés et soutenus par la BAD et la Banque européenne d’investissement (BEI). Ils portent sur une soixantaine d’entreprises», annonce Berdai.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeJeu 7 Oct 2010 - 10:22

Spécial Pollutec: Les énergies renouvelables aiguisent les appétits/ L'Economiste 06/10/2010

Développement durable et protection de l’environnement… Des tendances lourdes qui ne cessent de revenir dans les discours et les engagements des politiques. Le Maroc ne fait pas l’exception (projet énergie solaire, éolien, projet de loi sur la construction durable, décharges contrôlées…). Une aubaine pour les entreprises étrangères qui sont de plus en plus nombreuses à manifester leur intérêt pour ces secteurs porteurs. C’est dans ce contexte favorable que se tient la 2e édition du salon Pollutec. L’événement se poursuit du 6 au 9 octobre à la Foire internationale de Casablanca. Pour cette édition, les entreprises et experts étrangers sont plus nombreux. Ils représentent 64% des 350 exposants attendus. Autre fait marquant de cette deuxième édition, l’augmentation de 25% de la surface d’exposition par rapport à 2009, laquelle passe à 11.000 m². Les exposants étrangers représentent 14 pays (Allemagne, Belgique, Canada, Chine, Espagne, France, Italie, Portugal Etats-Unis…). Comme à l’accoutumée, les Français sont en force. Piloté par Ubifrance, le pavillon français regroupe des stands de plus de 140 entreprises, des organismes d’aides à l’export et des régions (Alsace, Aquitaine, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Rhône-Alpes…) sur 400 m². Les Espagnols (15 entreprises) qui ont compris que les affaires sont plus au Maroc qu’ailleurs, notamment suite à la crise qui frappe de plein fouet leur pays, exposent dans un pavillon de 300 m2. L’intérêt pour les secteurs de l’énergie et du développement durable étant manifeste, les entreprises étrangères seront appuyées par la présence d’institutionnels. C’est le cas de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’Institut espagnol du commerce extérieur, l’Institut français de l’environnement industriel et des risques, la Chambre de commerce de Turin, l’ambassade des Etats-Unis, l’Agence française pour le développement international des entreprises... Ce qui annonce une belle bataille commerciale en plus de la concurrence déjà existante sur les appels d’offres concernant notamment les projets des énergies renouvelables lancés par le Maroc. Les professionnels représentent des éco-industries, BTP, administrations, collectivités locales, prestataires de services des secteurs de l’eau, des déchets, du recyclage, des énergies renouvelables… Par ailleurs, de nombreuses délégations de visiteurs nationaux et étrangers (industriels, collectivités, investisseurs…) ont déjà confirmé leur présence pour les rencontres d’affaires. Enfin, plus de 8.000 visiteurs professionnels sont attendus pour cette 2e édition.

Ateliers techniques En marge du salon, tout un programme de conférences et d’ateliers techniques a été retenu. Ainsi, 27 thématiques seront débattues. Il s’agit notamment de la Charte de l’environnement, l’efficacité énergétique dans le bâtiment... Le recyclage des matériaux de construction, la valorisation des déchets industriels et ménagers, la révolution verte, la prévention des inondations, le traitement des huiles usagées… sont autant de sujets d’actualité.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 10:12

Le thermo-solaire pour commencer / L'Economiste 04/10/2010

Mustapha Bakkoury lève un coin du voile sur le plan solaire marocain. Le président du directoire de Masen, l’agence de l’énergie solaire, vient en effet de rendre public le choix technologique pour la première unité de la centrale solaire de Ouarzazate. La préqualification des offres pour ce lundi et le verdict final avant fin novembre. D’une puissance de 125 MW sur un total de 500 MW, cette unité va être équipée de la technologie thermo-solaire. Il s’agira donc d’une centrale solaire thermodynamique dont le principe est la concentration des rayons du soleil à l’aide de miroirs afin de chauffer un fluide caloporteur permettant de produire de l’électricité. Le gros du chantier de l’Etat, pour produire en quantité acceptable de l’énergie verte, concerne le solaire, encore marginal. A ce titre, le programme d’investissement de 9 milliards de dollars, soit plus de 73 milliards de DH, pour la réalisation du plan solaire est ambitieux. Il prévoit la construction d’une capacité de production électrique, utilisant l’énergie solaire, de 2GW entre 2015 et 2019, répartie sur cinq sites: Ouarzazate, Aïn Béni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah. A terme, ce plan devrait porter la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, hydraulique) à 42% du parc. En plus de permettre annuellement, selon les différentes études prospectives, d’économiser en combustibles 1 million de TEP (tonne équivalent pétrole) et d’éviter l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2. En tout cas, une chose est sûre. La mise en valeur du potentiel solaire contribuera à donner plus de sens au vaste programme de production d’électricité, dite verte pour non seulement réduire la dépendance aux importations d’énergie mais aussi en exporter vers l’Europe. Les lourds investissements pour produire cette énergie, très coûteuse, sont désormais du domaine du possible au Maroc, en raison de l’intérêt de plus en plus affirmé des industriels et gouvernements européens. Pour cela, Masen inscrit sa stratégie dans une logique économique plus large, en favorisant l’émergence d’une vraie filière économique autour du solaire. Le groupement de banques marocaines dont le chef de file est Attijariwafa bank, qui promet de mobiliser 1 milliard de DH pour accompagner le financement du plan, procède de cette volonté d’ériger au rang de business cette première phase. D’ailleurs, l’appel d’offres ouvre des perspectives encore plus grandes. Il laisse le choix aux candidats de soumissionner au projet dans sa globalité ou pour seulement une des composantes

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 9:16

Agrumes - 1,7 million de tonnes prévues


La production d’agrumes pour la campagne qui démarre est estimée à près de 1,7 million de tonnes sur une superficie de plus de 80.000 hectares, soit un rendement de 21 tonnes à l’hectare. Ce qui représente une hausse de 9% par rapport à la production de l’année précédente. Ce sont les oranges qui arrivent en tête avec 53,1%, suivis des petits fruits avec 41,7%. Les principales régions de production restent le Souss Massa avec près de 40%, suivi de Tadla (19%) et du Gharb (15%). Selon le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, la récolte agrumicole de la campagne actuelle est caractérisée par une amélioration significative du calibre des fruits, la précocité d’une à deux semaines et l’état sanitaire du verger jugé satisfaisant. (Source : L'Economiste)
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 9:35

OCE : Lancement de 7 projets d’agrégation dans le cadre du Plan MAROC VERT

Fait : Validation de plusieurs projets agricoles.

Analyse : Le Ministère d’Agriculture vient de valider 7 conventions relatives à des projets d’agrégation contenus dans le Plan MAROC VERT et proposés par l’OCE.
Ces projets devraient toucher plusieurs niches notamment l’Agriculture biologique, les agrumes et primeurs, les figues de barbarie et les produits du terroir.
Par ailleurs, l’Office poursuit également sa restructuration à travers notamment l’assainissement financier de ses filières et la mise à niveau sociale matérialisée par le départ volontaire de 305 agents. Dans ce même contexte, l’OCE entend améliorer son mode de fonctionnement à travers la transformation de son statut juridique en Société Anonyme avec pour dénomination la SOCIETE MAROCAINE DE COMMERCIALISATION ET D’EXPORTATION et pour nom commercial « MAROC TASWIK ».

Conclusion : Le lancement de ces projets devrait permettre d’accélérer la mise en oeuvre du plan MAROC VERT, visant le développement du secteur agricole. En outre, la restructuration de l’Office et sa transformation en SA devrait lui permettre d’améliorer sa réactivité pour le suivi de ses projets.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 10:35

Campagne agricole: L’effet Maroc vert / L'Economiste 01/09/2010

La campagne agricole 2009/2010 est jugée globalement positive. Ceci, bien que son déroulement ait été perturbé par de nombreux facteurs pénalisants. D’abord, des pluies assez tardives mais dont l’intensité et la persistance dans le temps ont compromis les semis dans plusieurs zones de production céréalière (cf. www.leconomiste.com; édition du 27 août 2010). Les inondations et les intempéries, qui ont sévi ensuite, ont occasionné d’importants dégâts sur les cultures annuelles et un manque à exporter pour ce qui des agrumes et primeurs. Néanmoins la récolte céréalière a atteint 74,6 millions de quintaux. Volume certes en repli de 26,6% en comparaison avec la moisson record de 2008/2009 qui s’est élevée à 102 millions de quintaux mais en augmentation de 21% par rapport à la moyenne des 5 dernières campagnes. Le tout sensiblement proche de l’objectif du Plan Maroc vert qui vise à sécuriser 75 millions de quintaux sur une superficie de 4,2 millions d’hectares. Quoi qu’il en soit, la ventilation de la production par espèce fait ressortir l’importance du blé tendre dont la récolte est de l’ordre de 32,5 millions de quintaux contre 43 millions réalisés l’année dernière. Le blé et l’orge se partagent le reste avec respectivement 16,4 et 25,7 millions de quintaux. (cf. www.leconomiste.com; édition du 27 août). De même, les résultats de la filière sucrière n’ont pas été aussi catastrophiques que prévu. Les dégâts des inondations ont été en effet relativement compensés par l’amélioration des rendements. Mieux encore, certaines filières ont marqué une croissance à deux chiffres. C’est le cas notamment de l’oléiculture, de la filière laitière ou encore celle des viandes rouges. «En somme, pris globalement, le secteur agricole a réalisé une bonne campagne agricole», estime le ministre de l’Agriculture dans le bilan qu’il vient de présenter devant le dernier conseil de gouvernement.

· Sucre: La mise à niveau en marche
La production des plantes sucrières a accusé cette année une baisse de 11% pour s’établir à 3,5 millions de tonnes au lieu de 3,4 millions en 2008/09. Recul imputable, pour l’essentiel, aux effets des inondations dans les régions du Gharb et du Loukkos où près 7.000 ha ont été ravagés par les crues et la stagnation des eaux. Mais, de manière générale, l’exécution du contrat-programme liant l’interprofession à l’Etat a commencé à produire ses fruits. A titre d’exemple, la région du Tadla a amélioré son rendement moyen de 18% par rapport à la campagne précédente. Ainsi la production à l’hectare a atteint 59 tonnes contre 50 tonnes/ha en 2008/2009. Performance que la tutelle attribue à l’utilisation des semences mono germes qui ont concerné 9.000 ha.

· Agrumes: 2,9 milliards à l’export
Le secteur des agrumes a subi les contrecoups du climat et des effets de la crise économique internationale. En dépit de l’augmentation de 11% de la production, la part exportable n’a point progressé. En 2009/2010, la production agrumicole a atteint plus de 1,4 million de tonnes au lieu de 1,2 million, une campagne auparavant. Seulement, le volume exporté est resté sensiblement identique à celui réalisé en 2008/2009, soit 485.000 tonnes. Car, aux dégâts occasionnés par les intempéries s’ajoutent le repli de la demande dans les principaux marchés d’exportation particulièrement la Russie qui absorbe 50% environ des expéditions marocaines d’agrumes. Mais, fait positif, la valeur des exportations s’est améliorée de 11% d’une campagne à l’autre. Les recettes des ventes se sont ainsi établies à 2,9 milliards de DH contre 2,6 en 2008/2009.

· Oléiculture: Filière en plein essor
Tous les clignotants de la filière sont au vert. A commencer par la production des olives qui a marqué un bond de 76%. La récolte ayant atteint 1,5 million de tonnes au lieu de moins de 800.000 tonnes lors de la saison précédente. Les exportations des olives de table ont enregistré quant à elles une augmentation de 13%. Leur volume est ainsi passé de 57.000 tonnes à 64.000, d’une campagne à l’autre. Les ventes à l’extérieur de l’huile d’olive ont aussi plus que doublé passant d’un peu plus de 10.000 tonnes à 25.000. Et le ministère de l’Agriculture s’attend à une bonne récolte pour la prochaine campagne dont le démarrage intervient vers fin septembre et début octobre. Ceci, est-il justifié, en raison des conditions climatiques qui ont sévi lors de la formation et du développement des fruits. A noter par ailleurs que la filière a enregistré la plantation en 2010 de 36.500 ha dont 9.000 dans le cadre du Millennium Chalenge Account.

· Primeurs: Tomate, la plus touchée
La filière a souffert des mêmes facteurs handicapants qui ont affecté l’agrumiculture. Intempéries et baisse de la demande dans les pays importateurs se sont matérialisées par un recul de 15% du volume des exportations et de 9% des recettes. En 2009/2010, la production globale s’est établie à 1,65 million de tonnes contre 1,75 million, suite aux pertes dues aux mauvaises conditions climatiques. De leur côté, les exportations se sont situées à 662.000 tonnes au lieu de 780.000 une campagne auparavant. Du coup, la contre-valeur a chuté à 5,2 milliards de DH au lieu de 5,7 milliards en 2008/2009. Mais ces dégâts collatéraux ont beaucoup plus affecté la tomate. Ses exportations ont baissé de 24% passant de 421.000 tonnes en 2008/2009 à 320.000 tonnes cette campagne. La valeur des ventes à l’extérieur a aussi accusé un repli de 11% pour s’établir à 2,26 milliards de DH au lieu de 2,56 milliards. Toutefois, malgré la faiblesse de la demande et des prix, les opérateurs marocains ont continué de livrer les débouchés traditionnels dans l’objectif de maintenir leurs parts de marché. Pour ce qui est des autres primeurs, leur évolution a été marquée par des hauts et des bas. A titre d’exemple, les exportations des pommes de terre ont plus que doublé, passant de 38.000 tonnes à 80.000 d’une saison à l’autre. Il en est de même pour les méthyles et les framboises. Mais pour ces produits, les quantités exportées restent peu significatives, à peine 500 à 1.000 tonnes. En revanche, les exportations de fraises qui ont atteint près de 20.000 tonnes en 2008/2009 ont chuté à moins de 16.000 tonnes lors de l’actuelle campagne.

· Lait: Le cheptel s’améliore
La production laitière a enregistré un mieux de 9% en 2009. Elle a atteint 1,96 milliard de litres dont 1,56 milliard ont été usinés. A signaler que c’est la seule filière pour laquelle le ministère de l’Agriculture ne fournit pas de données actualisées. Les dernières statistiques s’arrêtent à l’année dernière. En 2008, la production globale et celle usinée se sont respectivement établies à 1,8 et 1,4 milliard de litres. Ces volumes sont promis encore à l’augmentation puisque les importations des vaches laitières enregistrent une croissance à 2 chiffres depuis l’année 2007 qui a vu l’acquisition de près de 9.700 génisses. L’année d’après, ce nombre est passé à 10.940 têtes pour atteindre 13.297 en 2009.

· Viandes: L’informel prédomine
En 2009/2010, la production des viandes rouges a progressé de 5% pour se situer à 420.000 tonnes au lieu de 400.000 la saison précédente. Sur ce volume, à peine 200.000 tonnes ont été traitées dans les abattoirs agréés, soit moins de la moitié de la production totale des viandes rouges. Un chiffre en augmentation de 7% par rapport à 2008/2009. C’est dire le poids de l’informel et partant l’ampleur de l’abattage clandestin. Le bilan du département de l’Agriculture signale par ailleurs que l’amélioration de la production s’explique par l’importance du disponible en termes des parcours et de la baisse des prix de l’alimentation du bétail. S’agissant des viandes blanches, la production a marqué une tendance à la stagnation puisqu’elle s’est établie pour la 2e année consécutive à 480.000 tonnes. Niveau qui reste toutefois proche de l’objectif du contrat-programme signé par l’interprofession avec le gouvernement et qui table sur 500.000 tonnes à l’horizon 2013.


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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeLun 30 Aoû 2010 - 10:13

Blé tendre: Franchise à l'import pour limiter l'effet de la flambée des prix / Le Matin 30/08/2010

Le gel des droits de douane sur l'importation du blé pour les quatre prochains mois (du 16 septembre au 31 décembre 2010) est la décision que le gouvernement a jugée opportune pour parer à la flambée des prix de la farine. L'éventualité des effets d'une nouvelle crise mondiale des céréales à cause de la réduction de près du quart de la récolte céréalière de la Russie, l'un des plus gros exportateurs de cette denrée oblige, d'autant que la production nationale en blé tendre a périclité cette année. Selon, le gouvernement, cette décision, qui a fait l'objet d'un décret, devra contribuer à l'allégement du fardeau des différents opérateurs tout en mettant le citoyen à l'abri de la flambée des prix, surtout que les observateurs craignent la reproduction du scénario de 2007/2008 avec une crise alimentaire mondiale.

A l'époque, la montée en flèche des prix du blé avait fait bouillir au Maroc, les produits de grande consommation essentiellement fabriqués à base de farine tels les pâtes alimentaires et la semoule. Même le pain n'a pas été épargné par la fièvre des cours internationaux. Son prix avait affiché une augmentation de 30% avant de revenir à son niveau initial de 1,2 DH quelques jours après pour des raisons sociales. Ce produit étant à la base de la nourriture des Marocains. Ainsi, au lieu d'attendre que ce scénarii se reproduise, il a été décidé de supprimer les droits à l'importation durant les quatre mois à venir. Ainsi, une fois la production nationale écoulée, la voie sera ouverte aux importations sans droits de douane. A ce titre, il convient de préciser que le blé tendre est assujetti, depuis le 1er juin 2010, à un droit d'importation de 135%.

Cette quotité a été instituée pour assurer une protection à la production nationale et garantir un prix rémunérateur à l'agriculteur. «La protection de la production nationale n'est pas à contester, seulement, la suspension pour les quatre prochains mois des droits d'importation applicables au blé tendre arrive tardivement. Cette décision aurait dû être prise il y a 1 ou 1,5 mois pour pouvoir saisir les opportunités. Aujourd'hui, l'Etat va payer plus cher ce retard», estime un professionnel du secteur. Et à lui de poursuivre, «cette franchise à l'import ne sera pas suffisante. L'Etat devra mettre la main à la poche pour subventionner la matière première.

La différence entre le prix d'achat sur les marchés internationaux et le prix de livraison à la minoterie fixé à 260 DH devra être versé à l'importateur». Pour ne pas être dépassé par l'imprévu, les réunions se multiplient entre l'Etat, l'ONICL (Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses) et les professionnels. Un mécanisme d'urgence serait proposé dans les prochains jours. Reste à préciser que le Maroc qui compte déjà un stock de sécurité de trois mois consomme en moyenne quelque 3 millions de quintaux de blé tendre par mois, une quantité à assurer sur le marché entre la mi-septembre et janvier.

«L'ajustement des prix à l'achat doit prendre en compte également les coûts logistiques qui varient d'une minoterie à une autre et qui sont fonction de la proximité avec le port. Un système de restitution serait ainsi à établir pour permettre la stabilité des prix de la farine et du pain», ajoute cet autre professionnel. Il faudrait dire que le maintien de la tendance haussière des cours sur le marché international ne fera que peser sur la caisse de compensation déjà mal en point.

Incertitude
A cause d'un important taux de pluviométrie qui a détruit des dizaines de milliers d'hectares, la production, même si elle est satisfaisante, a été moins bonne que prévue. Les prévisions du gouvernement tablent sur un cru de 7,5 millions de tonnes, alors que la campagne 2009 a connu une récolte record avec 10,2 millions. La situation a été compliquée par les incendies et la sécheresse qui ont frappé cet été la Russie. Le gouvernement a abaissé à la mi-août à 60-65 millions de tonnes sa prévision de récolte de céréales pour 2010, contre 95 millions de tonnes initialement prévues. Un embargo sur les exportations a du coup été décrété du 15 août jusqu'à la fin de l'année, provoquant une hausse des cours mondiaux.

Au niveau international, les prix des céréales sont restés soutenus la semaine dernière, proches des niveaux élevés qu'ils ont atteints ces derniers temps. En plus des conditions climatiques défavorables, qui ont touché la production autour de la mer Noire, au Canada et au Pakistan, les interventions des gouvernements, qui achètent des quantités importantes, ont ajouté une nouvelle source d'incertitude.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 9:47

SECTEUR MINIER : Une stratégie de développement en élaboration

Fait : Lancement prochain d’une étude pour le développement du secteur minier.

Analyse : Afin de profiter pleinement du potentiel de croissance du secteur minier marocain durant les prochaines années, le Ministère de l’Énergie et des Mines vient de commander une étude visant à élaborer une nouvelle stratégie de développement de ce dernier.
Cette étude devrait porter sur 4 principaux points, à savoir :

* La réalisation d’un diagnostic complet et précis de la situation du secteur minier marocain, de ses forces et de ses faiblesses ainsi que des contraintes auxquelles il est confronté ;
* Des propositions d’amélioration formulées à l’issue du diagnostic et devant permettre un développement harmonieux du secteur minier national ;
* Une définition des axes stratégiques prioritaires ;
* Et, la mise en place d’un plan d’action à court, moyen et long termes pour la mise oeuvre de cette stratégie. Le bureau d’études adjudicataire de ce projet aurait un délai de 4 mois pour le réaliser.

Conclusion : Le potentiel du secteur minier marocain reste sous exploiter du fait de l’absence d’une stratégie de développement dédiée. C’est pour pallier à ce manquement que le Ministère de l’Énergie et des Mines semble déterminé à lancer une étude dans ce sens.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 10 Icon_minitimeMar 17 Aoû 2010 - 9:23

Nareva s'adjuge le parc éolien de Tarfaya / Le Matin 17/08/2010

Fin de suspense. Au terme d'un long processus, c'est finalement le holding Nareva, en duo avec International Power, qui sort adjudicataire de l'appel d'offres, lancé en 2007 par l'ONE, relatif au parc éolien de Tarfaya. Ils étaient, en fait, seize soumissionnaires au départ avant de retrouver un face-à-face en duel entre Nareva et GDF-Suez. Et c'est le consortium autour de l'opérateur marocain Nareva qui en sort haut la main, après la disqualification de son concurrent en la circonstance.

Un processus qui n'a pas été de tout repos, puisque les observateurs ont dû suivre un réel feuilleton à rebondissements où le jeu de la rumeur a assuré sa partition, dont l'épisode de juin 2009 ne constitua qu'une illustration. Qu'à cela ne tienne. Pour rappel, il s'agit d'un projet, à 2 kilomètres au sud de la ville de Tarfaya, qui sera doté d'une puissance de 200 MW, extensible à 300 MW et dont la mise en service devrait avoir lieu courant 2011.

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