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 Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE

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DaRk-H
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 17 Icon_minitimeMar 8 Déc 2009 - 10:01

Énergies renouvelables: Le Royaume avance à pas sûrs pour la production d'énergies propres

L'intérêt grandissant du Maroc pour les énergies renouvelables n'est ni fortuit, ni ne relève d'une tentative aléatoire de rejoindre la communauté internationale intéressée par le développement des énergies propres puisqu'il est le fruit d'une ferme volonté d'assurer au pays une indépendance énergétique et de réduire sa dépendance vis-à-vis des sources classiques comme le pétrole, le gaz ou le charbon.

Le Maroc fait ainsi preuve de détermination à compter de plus en plus sur des énergies locales renouvelables pouvant satisfaire une importante part de ses besoins sans préjudice pour l'environnement, dans un contexte marqué par des problèmes menaçant la terre à cause des émissions de gaz à effet de serre que génèrent les énergies fossiles. Parmi les différentes mesures en faveur de la promotion des énergies renouvelables au Maroc, il y a lieu de citer l'établissement d'un cadre institutionnel que représente la création du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) chargé de la supervision scientifique et technique du projet énergétique national, l'élaboration d'études scientifiques de promotion et d'utilisation des énergies renouvelables et la concertation avec des acteurs nationaux et internationaux pour enrichir l'expérience marocaine dans ce domaine. C'est dans ce cadre qu'intervient la Stratégie nationale de promotion des énergies renouvelables et d'efficacité énergétique, qui vise à associer les différents acteurs et partenaires régionaux à l'élaboration d'une vision commune d'exploitation durable des ressources naturelles renouvelables dans le respect de l'environnement et limiter la dépendance envers les ressources énergétiques classiques. Pour traduire cette vision optimiste en actions concrètes, le gouvernement avait décidé en octobre 2006 de porter de 10 à 20% la part des énergies renouvelables dans la production nationale d'électricité. La stratégie marocaine en la matière, qui prend en compte les grandes potentialités du pays en biomasse et énergies éolienne et solaire, se base sur toute une gamme de projets qui vont de l'installation d'unités solaires de production d'énergie à l'exploitation des déchets dans la production d'énergie, en passant par les stations de pompage-turbinage et de dessalement d'eau. L'annonce du «Projet marocain pour l'énergie solaire» lors d'une cérémonie présidée par S.M. le Roi Mohammed VI à Ouarzazate témoigne de la détermination du Maroc à s'engager encore plus résolument sur la voie du développement des énergies renouvelables, particulièrement solaire. Ce projet grandiose, dont le coût prévisionnel s'élève à 9 milliards de dollars, traduit les engagements du Royaume envers la communauté internationale en termes de respect de l'environnement et de promotion de nouveaux projets de développement durable. D'une capacité de production de 2000 MW, les cinq sites répartis sur le territoire national feront du Maroc l'un des plus grands pays à exploiter cette énergie propre, avec une production énergétique de près de 4.500 GWH par an. Dès 2015, les premières installations du premier site, prévu sur 10.000 ha, seront mises en service en attendant l'achèvement des travaux fin 2019. Le volume de l'investissement est assurément conséquent, sachant la place qu'occupe ce projet à l'échelle mondiale où le total des fonds alloués à ce secteur s'élevait en 2007 à quelque 100 milliards de dollars. L'envergure et l'impact positif du plan marocain pour ce secteur en font un projet qui ne peut que susciter l'intérêt, notamment de la Banque mondiale qui a annoncé qu'elle étudiait les formes de financement possibles pour s'y engager. A en juger par la taille et les qualités de son projet, le Maroc peut aspirer en toute légitimité à une place privilégiée au sein de ce qu'on peut appeler le Club des pays ayant gagné le challenge des énergies propres.

MAP 08/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 17 Icon_minitimeLun 7 Déc 2009 - 12:18

Sommet de copenhague: Obama sera à la clôture des travaux

«Le président Obama estime que le rôle d'entraînement des Etats-Unis sera sans doute plus efficace s'il participe à la fin du sommet de Copenhague le 18 décembre plutôt que le 9 décembre» comme il l'avait d'abord prévu, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, dans un communiqué. «Il reste des questions importantes qui doivent être négociées pour parvenir à un accord, mais cette décision illustre l'engagement du président (Obama) à faire tout ce qu'il peut pour aboutir à un résultat positif», a insisté M. Gibbs. Selon lui, M. Obama, qui avait été critiqué après avoir annoncé sa présence pour le seul 9 décembre, a modifié ses projets suite à ses discussions avec d'autres dirigeants et en constatant des progrès dans les discussions destinées à aboutir à un accord sur le climat. Le président français Nicolas Sarkozy a immédiatement accueilli cette annonce «avec beaucoup de satisfaction», jugeant que cette décision «témoigne de l'importance accordée par les Etats-Unis au succès de cette conférence sur le climat». L'organisation écologiste Greenpeace s'est également réjouie de cette nouvelle, estimant que «tous les éléments (étaient) maintenant réunis pour que les leaders aillent de l'avant et s'entendent sur un accord contraignant» qui limite efficacement les émissions de gaz à effet de serre. Plus de 100 chefs d'Etat ou de gouvernement ont déjà confirmé leur participation à la conférence de Copenhague (7 au 18 décembre). Autre démonstration de bonne volonté, les Etats-Unis se sont dits prêts à payer «leur juste part» du plan d'aide annuelle de 10 milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à lutter contre le réchauffement climatique, plan qui devrait être adopté à Copenhague. La Grande-Bretagne et la France avaient appelé la semaine dernière à la création de ce fonds de soutien. «Un consensus est en train de se former pour considérer qu'un des éléments centraux d'un accord à Copenhague devrait être la mobilisation de 10 milliards de dollars par an d'ici 2012» au profit des pays en développement, a déclaré M. Gibbs. «Les Etats-Unis paieront leur juste part de ce montant», a-t-il dit. M. Gibbs a précisé que M. Obama avait discuté de l'état des négociations avec M. Sarkozy mais aussi avec le Premier ministre britannique Gordon Brown, le Premier ministre australien Kevin Rudd et la chancelière allemande Angela Merkel. L'aide aux pays en développement est considérée comme un élément crucial dans la recherche d'un accord à Copenhague, les pays en développement hésitant à accepter des objectifs contraignants de lutte contre le réchauffement, dont ils rejettent la responsabilité historique sur les pays riches. M. Obama a suscité une embellie dans le processus conduisant à Copenhague en annonçant le 25 novembre un objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines de 17% d'ici à 2020 par rapport à 2005. Mais pour Greenpeace, ces objectifs sont encore bien insuffisants. L'organisation écologiste a ainsi appelé le président américain «à augmenter les cibles de réduction et la contribution financière (des Etats-Unis)» pour répondre aux exigences du réchauffement climatique.

La fonte des glaciers de l'Himalaya menace 1,3 milliard d'habitants en Asie
Plus d'un milliard de personnes en Asie dépendent des glaciers de l'Himalaya pour l'approvisionnement en eau, mais les experts estiment que la vitesse alarmante à laquelle ils fondent risque de provoquer de graves phénomènes de sécheresse dans toute la région. Les glaciers de l'Himalaya, une chaîne de 2.400 km de circonférence qui englobe le Pakistan, l'Inde, la Chine, le Népal et le Bhoutan, alimente les neuf plus grandes rivières d'Asie, sources de vie pour 1,3 milliard d'habitants qui vivent en aval. Mais les températures dans la région se sont réchauffées de 0,15 à 0,6 degré tous les dix ans ces 30 dernières années, accélérant à un rythme alarmant la fonte des glaciers. Au moment où les dirigeants de la planète se réunissent à Copenhague pour une conférence mondiale sur le climat, les associations environnementales tirent la sonnette d'alarme: selon elles, certains glaciers himalayens pourraient disparaître d'ici quelques décennies.

AFP 07/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 17 Icon_minitimeLun 7 Déc 2009 - 12:17

(Suite)

Réchauffement climatique : n'oublions pas l'Afrique

Mary Robinson est présidente de Realizing Rights: The Ethical Globalization Initiative et ancienne présidente de l'Irlande. Nous partageons toutes trois l'inquiétude croissante des Africains de voir leur continent marginalisé dans les débats cruciaux qui auront lieu lors du COP15 - la conférence sur le réchauffement climatique qui se tiendra à Copenhague ce mois-ci. Si l'on s'intéresse aux conséquences de la lutte contre le réchauffement climatique sur les pays industrialisés, on laisse largement de coté - au moins en terme de mesures concrètes - la situation des pays pauvres qui constitue pourtant une urgence en raison de possibles catastrophes. Le reste du monde devrait se rappeler que si l'Afrique est le continent qui contribue le moins au réchauffement climatique, c'est celui qui doit en supporter les conséquences les plus graves. On peut déjà en observer des signes inquiétants, le climat change : les pluies diminuent dans certaines régions et de grandes étendues du continent sont frappées par des sécheresses inhabituelles. La situation géographique de l'Afrique, ses méthodes en matière d'agriculture, le problème de l'eau et l'exploitation de ses ressources par des compagnies privées et des entreprises étrangères ont accru sa vulnérabilité. La déforestation, que ce soit pour le commerce du bois ou le chauffage, accélère l'érosion et diminue la fertilité des sols. Les différentes communautés sont en concurrence pour des ressources de plus en plus rares, ce qui alimente des conflits. Les violences qui ont éclaté au Darfour, en Somalie et en Côte d'Ivoire tiennent en partie à des revendications liées aux terres cultivables ou aux pâturages. Pour exploiter tout son potentiel, l'Afrique doit se préparer au réchauffement climatique en utilisant les mécanismes de réduction des risques. Une grande partie de l'Afrique dispose d'un important potentiel agricole qu'elle doit développer dans l'intérêt de tous. Si l'on reboise au lieu de déboiser, on peut créer des pièges à CO2, accroître les réserves d'eau et protéger les microclimats – toutes choses favorables à l'agriculture, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre le réchauffement climatique à long terme. Pour des raisons historiques, l'Europe a une grande part de responsabilité dans la situation actuelle de l'Afrique. Le commerce des esclaves, le colonialisme et le pillage des richesses africaines ont laissé leurs marques sur des pays fragiles nouvellement indépendants. Maintenant, par un style de vie visant à l'enrichissement personnel, par la consommation et le gaspillage, une Europe matérialiste et le monde développé infligent un nouveau désastre à une Afrique qui se débat comme elle peut. En août 2008 à Nairobi, l'Association des parlementaires européens pour l'Afrique (AWEPA), en coopération avec le Parlement panafricain et d'autres acteurs parlementaires importants, a ouvert le Dialogue parlementaire euro-africain sur le changement climatique. Lors des réunions qui ont suivi en Afrique et en Europe, des plans d'action concrets concernant plus particulièrement l'Afrique ont commencé à être développés. D'autres réseaux parlementaires tels que le Forum parlementaire mondial GLOBE (Global Legislators Organization), l'Action mondiale des parlementaires (PGA, Parliamentarians for Global Action) et le Réseau parlementaire de la Banque mondiale (RPDBM) y participent également, avec pour objectif de donner la priorité à l'Afrique lors du sommet de Copenhague. Le Dialogue présentera ses conclusions lors de ce sommet. Le séminaire parlementaire euro-africain qui a eu lieu en août à Stockholm (la Suède occupe actuellement la présidence de l'UE) a souligné la nécessité d'une stratégie de mise en œuvre pour veiller à ce que les engagements qui seront pris à Copenhague dans la lutte contre le réchauffement climatique (qu'il s'agisse de mesures concrètes ou de réformes législatives) soient respectés. De la même manière, l'AWEPA travaillera avec des parlementaires européens et africains dans le but de contrôler soigneusement l'acheminement de l'aide internationale destinée à la lutte contre le réchauffement climatique et sa mise en œuvre. Pour faire face au changement climatique et à ses conséquences à long terme, l'AWEPA aidera également les parlementaires africains à travailler avec leurs électeurs à susciter une prise de conscience au niveau local de la nécessité d'adopter de nouvelles pratiques agricoles. Parties aux négociations mondiales sur le réchauffement climatique, la contribution des pays africains est d'importance cruciale. Mais les moyens à mettre en œuvre ont un coût élevé. L'Europe et les autres pays riches, notamment les USA, doivent remplir leurs obligations liées au principe du "pollueur payeur" et allouer la dotation financière voulue en faveur de l'Afrique pour l'aider à lutter contre le réchauffement climatique et à s'y adapter par la réduction des risques, le développement des énergies renouvelables et l'acquisition des compétences nécessaires. En octobre les dirigeants des pays de l'UE ont évalué à 100 milliards d'euros par an d'ici 2020 les besoins des pays en développement pour faire face au réchauffement climatique. Cet objectif constitue un pas important dans la bonne direction, mais l'engagement correspondant reste vague. Les dirigeants de l'UE n'ont pas dit quelle serait la part de l'Europe dans cette somme - il reste donc à voir quel sera le résultat final de l'objectif fixé par l'UE. Le moment est venu pour l'Europe, les USA et les autres pays riches de reconnaître leur responsabilité quant à l'impact du réchauffement climatique sur l'Afrique. Mais ils doivent en même temps respecter les priorités de l'Afrique. Ce n'est que justice !

Par Graça Machel*, Wangari Maathai* et Mary Robinson*

Le Matin 07/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 17 Icon_minitimeLun 7 Déc 2009 - 12:15

Environnement: Conférence de Copenhague, Présentation d'un plan climat

La 15e conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se déroule du 7 au 18 décembre à Copenhague doit discuter d'un nouvel accord qui remplacera celui de Kyoto qui, lui, expirera en 2012.

Pour espérer rester sous la barre des 2°C, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) rappelle inlassablement l'équation: diviser par deux, d'ici 2050, les émissions mondiales de Gaz à effet de serre (GES), issues pour de la combustion du charbon, du pétrole et du gaz. Dans ce sens, plusieurs pays, tels que les Etats-Unis, la Chine, l'Inde, viennent d'annoncer une réduction de leurs GES. Des chiffres qui restent insuffisants pour l'Union européenne (UE) qui estime avoir fait beaucoup pour la lutte contre le réchauffement climatique avec son plan énergie à l'horizon 2020. Lors de la réunion dans la capitale danoise, plusieurs pays profiteront pour y présenter leur stratégie nationale de lutte contre le changement climatique (CC) à l'instar de notre pays. «Le Maroc compte présenter son Plan national de lutte contre le réchauffement climatique (PNLRC). Ce projet élaboré sur la base des résultats de la Seconde communication nationale sur les changements climatiques (SCNCC) traduit la volonté du Royaume à maintenir sa croissance économique, tout en réduisant ses émissions de GES. De même, ce programme a pour objectif de réagir aux vulnérabilités de notre territoire en anticipant une politique d'adaptation associant population et acteurs économiques», explique Mohamed Nbou, directeur des études, de la planification et de la prospective au Secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement (SEEE). Le PNLRC, rappelle le SEEE, est un outil d'information à l'attention des bailleurs de fonds pour leur permettre de mieux connaître les opportunités d'investissements au Maroc en matière notamment d'atténuation des GES. Cette stratégie nationale est guidée par le fait que le Maroc fait partie du bassin méditerranéen, une des régions les plus exposées à l'impact du changement climatique. Cette zone sera marquée par des périodes de sécheresse longues et de pluies courtes, brutales et qui entraîneront des inondations. «Le Maroc doit faire l'inventaire de tout ce qu'il a réalisé dans le secteur de l'eau pour faire face à la pénurie d'eau qui s'annonce en 2020 et revoir ses réseaux de drainage d'eau pour lutter contre les crues», a lancé dernièrement le président du GIEC, l'Indien Rajendra Pachauri. Quant à Mohammed Said Karrouk du Centre de recherche de climatologie à l'Université Hassan II à Casablanca, il souligne que «l'expérience nationale dans la gestion de la rareté de l'eau est une réussite et qu'il faut se préparer à s'adapter au nouveau climat planétaire ». Selon lui, « il n'est plus acceptable d'intervenir en gestion de crise, il est urgent d'appliquer des plans d'intervention». Sur le terrain, rappelons-le, il y a bien des actions qui ont été entamées telles que le projet d'Adaptation aux changements climatiques au Maroc (ACCMA), mis en oeuvre à Nador dans le cadre du programme Adaptation aux changements climatiques en Afrique (ACCA), financé par le Centre de développement international (CRDI) du Canada et le département du Développement international (DFID) du Royaume-Uni. « Ce projet a pour objectif d'accroître la prise de conscience des décideurs et des acteurs locaux en matière d'adaptation aux changements climatiques. Les enseignants du primaire et du secondaire sont également visées par notre action», rappelle Abdellatif Khattabi, professeur à l'Ecole nationale forestière d'ingénieurs (ENFI) et chef du projet ACCMA. Dans ce sens, ce projet a développé un guide pédagogique intitulé «Le défi climatique et l'école marocaine ».

L'agriculture africaine
À Copenhague, l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) organise, le 7 décembre, un atelier sur le thème «Les agricultures africaines face aux changements climatiques». Un autre atelier se déroulera le 9 décembre, portant sur les approches sectorielles d'adaptation au changements climatiques et qui présentera notamment les études réalisées dans le cadre du projet «Négociation climat pour toute l'Afrique réussie» (NECTAR), destiné à accompagner les équipes africaines pour un développement durable après 2012, dans plusieurs secteurs : agriculture, urbanisme, transport et lutte contre la déforestation. Des organisations de jeunes ont été mobilisées par l'OIF pour prendre part au dialogue avec les experts grâce à des visioconférences en direct de Copenhague. Objectif : démocratiser la conférence pour la rapprocher principalement des jeunes. Ces échanges pourront être suivis en ligne sur www.mediaterre.org et associeront les campus numériques de l'Agence universitaire de la francophonie.

Le Matin 07/12/2009

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