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 Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE

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Mohamedbourse
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeLun 8 Fév 2010 - 9:53

Nareva: Le gros pari sur l’éolien

Nareva met le paquet sur le Sud. Après avoir présenté son projet éolien d’Akhfennir, dans la région de Tarfaya (voir L’Economiste du 4 février), la holding, filiale de l’ONA, fait la promotion de la deuxième station éolienne qu’elle compte construire dans la région, à 10 km de Laâyoune. A l’instar de sa première sortie du 3 février, Nareva opte pour la communication. «Pour ces journées de consultations publiques, nous avons invité les autorités locales, les représentants de la région ainsi que les membres de la société civile afin de leur expliquer le principe et les enjeux de ce projet», déclare Adil Khamis, directeur Stratégie et développement de la filiale environnement et énergie de l’ONA. Le projet de Foum El Oued sera basé sur un site de deux hectares. Le choix de ce site se justifie par la qualité de ses vents dont la vitesse se situe entre 8,5 et 9 mètres/seconde. Dans le cas de la station d’Akhfennir, c’est l’ONE qui assurera le transport de l’énergie électrique vers les partenaires du groupement d’intérêt économique et ce, moyennant une redevance. Des frais appelés «timbre de transit», lesquels s’élèvent à 6 centimes/kWh. Tarif valable jusqu’à fin 2011. Après, l’on passera à 8 centimes à partir de 2012. Le site de Foum El Oued permettra d’alimenter directement les usines partenaires du projet: PhosBoucrâa, l’unité de dessalement de l’eau de l’Onep ainsi que l’ONDA. La station de Laâyoune nécessitera un investissement de 800 millions de DH. Elle sera opérationnelle en 2011. La capacité installée s’élèvera à 100 MW (soit une production annuelle de l’ordre de 400 GWh). Ce qui représente la consommation annuelle d’une ville d’environ 500.000 habitants. Le productible de la station représentera 1,5% de la consommation nationale d’électricité qui est d’environ 23.000 GW/h. Par ailleurs, la stratégie des pouvoirs publics consiste à développer à l’horizon 2012 des capacités nationales de production en termes de ressources renouvelables de l’ordre de 20% de la consommation électrique. «Par rapport à cet objectif, le projet Foum El Oued participe à lui seul à hauteur de 10% de cet objectif», affirme Khamis. Il convient de rappeler que la facture énergétique a été particulièrement salée en 2009. «Elle atteint environ 70 milliards de DH et la consommation nationale d’électricité augmente de 8% par an», indique Mohamed El Houari, directeur du développement et de la planification au CDER. Le projet Foum El Oued apporte sa contribution à l’effort d’accompagnement de l’évolution de la demande nationale, tout en permettant de réaliser des économies de devises de l’ordre de 30 millions de dollars par an. Soit l’équivalent de 100.000 tonnes de fuel. Autre particularité de la station, l’installation d’éoliennes dépassant 2 MW l’unité, contrairement à l’écrasante majorité du matériel installé, dont la capacité s’élève à peine à 0,85 MW. En fait, le projet Foum El Oued vise deux objectifs: assurer l’alimentation et une relative autosuffisance de la région en énergie électrique. Mieux encore, l’énergie produite couvrira 80% des besoins de l’OCP et de l’Onep. A travers son deuxième projet éolien dans la région, la holding de l’ONA espère aussi améliorer la qualité du courant électrique dans la région grâce à la proximité du site de production par rapport aux centres de consommation. Dans sa phase de construction, le site devra générer 100 emplois. Une fois opérationnel, le parc permettra la création de 10 postes directs et 30 à 50 emplois indirects.

Energie propre
Le souci énergie propre est encore présent dans ce projet qui permettra justement de réduire les émissions de gaz à effet de serre. «Ces émissions sont estimées à 302.000 tonnes CO2 par an, soit 2,11 millions de tonnes de CO2 sur la première période», déclare Pierre Gousseland, consultant en changement de climat et développement durable auprès d’Ernst & Young. Des études d’impact ont notamment été réalisées sur le site. Elles concernent les volets ornithologique et environnemental. A signaler, enfin, que le projet, éligible au programme Mécanisme de développement propre (MDP), sera enregistré auprès de l’organisme accrédité par l’ONU: Autorité nationale désignée (AND). Cette structure est domiciliée au secrétariat de l’environnement du département de l’Energie.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeVen 5 Fév 2010 - 10:28

Eolien: Nareva dévoile son plan à Tarfaya

C’est à Akhfennir, à 100 km à l’est de Tarfaya, que Nareva (filiale énergie et environnement du groupe ONA) lancera la construction d’une station éolienne. En plus de ce site, deux autres projets sont prévus à Foum El Oued, dans la région de Laâyoune et à Haouma, dans la province de Tanger. Ces trois sites s’inscrivant dans le cadre d’une convention signée avec l’ONE pour l’installation d’éoliennes à travers le territoire. Montant global de l’investissement: 3 milliards de DH. La puissance installée au niveau du site d’Akhfennir s’élèvera à 200 MW. Un apport qui viendra s’ajouter à un volume de 240 MW actuellement produit par les parcs éoliens existants. Un accord similaire a déjà été signé avec sept autres opérateurs: Endesa, UPC, Ynna Holding, Cimar, Avante, Asment et Lafarge. «Nous réalisons ce projet dans le cadre d’un groupement d’intérêt économique qui regroupe un certain nombre d’autoproducteurs dont Lafarge, Sonasid, Samir, ONCF...», explique Ahmed Nakkouche, PDG de Nareva. Ainsi, une fois produite, l’énergie électrique sera mise à la disposition des membres de ce GIE. Pour présenter ses trois projets en matière d’énergie éolienne, Nareva organise, les 3 et 4 février, des journées d’information dans les provinces du sud, à Akhfennir et à Foum El Oued. L’objectif étant d’avoir l’adhésion des populations locales. Le site d’Akhfennir s’étend sur 2 hectares. Il a été choisi pour des spécificités propres à la vitesse du vent qui peut atteindre entre 8,5 et 9 mètres/seconde. Les travaux de construction devront démarrer durant le mois de mai. Quant à la production d’énergie électrique d’Akhfennir, elle sera de 100 MW dans une première phase, prévue en 2011. Pour sa part, la production annuelle d’électricité pourra atteindre environ 780 GW/heure (soit l’équivalent de la consommation d’une ville de la taille d’Agadir, avec un million d’habitants). «La station éolienne d’Akhfennir aura plusieurs impacts dont la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 600.000 tonnes de CO2 par an», indique Reda Znaidi, responsable développement à Nareva. De plus, le projet d’Akhfennir contribuera à hauteur de 20% de l’objectif des 1.000 MW d’énergie renouvelable à l’horizon 2012. Mieux encore, ce parc permettra des économies de devises de l’ordre de 60 millions de dollars par an, puisque le Maroc pourra réduire ses importations de fioul grâce à la production de cette installation. La phase construction de la station d’Akhfennir générera quelque 200 emplois directs. Une fois opérationnelle, le site permettra la création de 20 emplois directs et 60 à 100 postes indirects. Sur un tout autre registre, ce projet se traduira également par la valorisation de la localité d’Akhfennir et l’accroissement de ses recettes fiscales à travers la taxe professionnelle. Il convient aussi de signaler que le projet Akhfennir est éligible au programme MDP (mécanisme de développement propre). Ce site sera également suivi par l’Entité opérationnelle désignée (EOD), organisme accrédité par les Nations unies.

L'Economiste 04/02/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 10:05

Coopération maroco-allemande: Workshop à Marrakech sur les opportunités de partenariat dans le domaine de l'eau

Un workshop dédié à l'examen des différentes opportunités de coopération entre le Maroc et l'Allemagne dans les domaines de l'eau et de l'assainissement a été organisé récemment à Marrakech, à l'initiative du réseau de la gestion et de la recherche des eaux allemandes (German Water Partenership: GWP). Organisé en partenariat avec la Faculté des sciences Semlalia relevant de l'Université Cadi Ayyad (UCAM), cet atelier a été l'occasion pour les participants de débattre de plusieurs questions ayant trait, entre autres, au renforcement des capacités, à l'assainissement liquide et l'eau fluviale, au dessalement de l'eau de mer couplé aux énergies renouvelables et à la gestion des ressources en eau. Selon les organisateurs, le réseau de la gestion et de recherches des eaux allemandes, soutenu par cinq ministères fédéraux allemands, a dans ce cadre procédé à la signature de deux conventions, dont une à Rabat avec l'Office national de l'eau potable (ONEP) et une autre à Marrakech avec le Pôle de compétences eau et environnement (PC2E). Ces conventions concernent les domaines de l'assainissement liquide, du dessalement de l'eau de mer couplé aux énergies renouvelables, au développement des capacités et à la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). Les instituts de recherches et les fédérations et institutions de la gestion des eaux allemandes sont fortement intéressés par cet engagement dans le secteur de l'eau au Maroc, ont souligné les organisateurs, relevant que les 240 membres du GWP sont convaincus que le Royaume demeure un pays particulièrement important pour la réalisation de ces objectifs. Le GWP s'assigne pour mission de contribuer à la modernisation du secteur de l'eau au Maroc par le moyen du transfert de connaissances, d'expertises et d'innovations techniques allemandes.

MAP 02/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 10:18

Développement durable: La dynamique enclenchée par S.M. le Roi fait de l'environnement un élément clé

La dynamique enclenchée par S.a Majesté le Roi Mohammed VI fait de l'environnement un élément clé du développement durable, a souligné, lundi à Rabat, le directeur général de l'Office nationale de l'eau potable (ONEP), Ali Fassi Fihri. S'exprimant lors d'une rencontre sur le développement du partenariat maroco-allemand dans le secteur de l'eau, M. Fassi Fihri a indiqué que le Royaume connaît une grande dynamique dans le domaine de l'environnement, grâce au lancement de projets ambitieux tels que le projet marocain de l'énergie solaire et celui relatif à la Charte nationale de l'environnement et du développement durable. Il a par ailleurs indiqué que cette rencontre, initiée par l'ONEP en partenariat avec «German water partenership», «intervient au moment propice pour renforcer notre stratégie dans le domaine de l'alimentation en eau potable et l'assainissement, dans le cadre d'une approche de développement durable», se félicitant du partenariat liant le Maroc et l'Allemagne dans le domaine de l'environnement en général et de l'eau en particulier. M. Fassi Fihri a également relevé que cette rencontre offre l'occasion d'échanger les expériences sur des sujets importants tels que le dessalement de l'eau et la gestion des inondations et de promouvoir la coopération agissante entre les deux pays, le but étant de contribuer au développement durable. Pour sa part, l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne, Ulf-Dieter Klemm a indiqué que les domaines de l'eau et de l'assainissement liquide constituent des axes fondamentaux de la coopération bilatérale relative au développement environnemental. Il a dans le même sens réitéré l'engagement de son pays, qui dispose d'une expérience pionnière dans le domaine de la gestion hydraulique, en faveur du renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur environnemental. La cérémonie d'ouverture de cette rencontre de deux jours a été marquée par la présentation d'un exposé sur la coopération maroco-allemande dans le domaine de la gestion des ressources hydraulique et les perspectives de son développement. Cette rencontre, à laquelle prend part une délégation de 50 chefs d'entreprises allemandes, vise l'échange d'expériences sur des thèmes d'une grande importance à savoir, le dessalement couplé aux énergies renouvelables, l'assainissement pluvial et la gestion des inondations, la formation et le renforcement des capacités. Au menu de cette réunion figurent aussi des visites à des stations de traitement, au laboratoire de contrôle de qualité et l'institut international de l'eau et de l'assainissement (IEA).

MAP 26/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 11:38

Charte nationale de l'environnement: Un chantier vert d'une portée stratégique

C'est parti! Le débat national sur la charte de l'environnement et du développement durable (CNEDD) vient de démarrer avec le début cette semaine des concertations régionales. La concertation nationale à travers les 16 régions du Royaume, devrait se poursuivre jusqu'au mois de février. Les résultats permettront, en mars prochain, d'élaborer le projet final de la Charte alors que son adoption officielle est prévue le 22 avril prochain.

Plus qu'une simple initiative pour la préservation de l'environnement au Maroc, la Charte nationale de l'environnement est un projet stratégique… une lueur d'espoir et un exemple à suivre dans la région alors que la sonnette d'alarme a déjà été sonnée par les écologistes à l'échelle mondiale sur les périls auxquels l'écosystème de la planète fait face et qui devraient s'accentuer dans l'avenir si rien n'est entrepris. Dans ce sens, l'un des objectifs majeurs de ce projet est de créer une dynamique nouvelle pour placer la préservation de l'environnement au cœur des préoccupations de tous les Marocains dans le processus de développement durable du pays. La charte vise ainsi à définir les devoirs mais également et surtout les responsabilités individuelles et collectives dans tous les secteurs d'activités. L'anticipation de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, qui n'a malheureusement pas tenu toutes ses promesses, montre bien que le Maroc est déterminé à poursuivre et renforcer les actions qui visent à préserver l'environnement. Même si du chemin reste encore à faire, le Royaume a depuis plusieurs années choisi de contribuer activement aux efforts déployés en matière d'environnement et de développement durable par la communauté internationale, notamment en participant à la mise en œuvre de la déclaration de Rio, et à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement définis par les Nations unies. Le Maroc a, pour rappel, signé et ratifié les principaux protocoles et conventions internationaux, notamment ceux issus du Sommet de Rio. Il s'agit du programme Action 21, de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques, de la Convention Cadre des Nations Unies sur la Diversité Biologique, de la Convention Cadre des Nations unies de lutte contre la Désertification, de la Convention Ramsar, etc. Ces textes et conventions serviront certainement de base pour la Charte nationale.

Défis
L'adoption de cette dernière émane certes d'une volonté mais elle traduit également une réelle prise de conscience des défis environnementaux et ceux du développement durable. Le contexte actuel pose ainsi d'importants défis qui nécessitent la mobilisation de tous les acteurs au pays pour les relever. Projet sociétal d'une grande portée, la CNEDD a pour objectif de contenir les conséquences de l'accroissement de la population, les problèmes liés aux grands chantiers d'infrastructures, les besoins en matière de santé publique et les contraintes éducationnelles grandissantes. Pour les responsables, elle constitue le meilleur outil pour garantir l'essor et l'exploitation du «patrimoine commun de la nation» dans un concept de développement durable. L'enjeu est donc de taille. En effet, la fragilité des ressources naturelles nationales, leur rareté par rapport à une population en constante augmentation et leur tendance, plus ou moins rapide, à la dégradation, affectent de plus en plus la qualité de vie des populations en milieu urbain et rural et portent préjudice au processus du développement économique et social. Cette situation, conjuguée aux aléas climatiques qui touchent les ressources en eau et l'agriculture, accentue les problèmes socio-économiques, notamment pour la population rurale. Pour satisfaire ses besoins vitaux, celle-ci a recour à la surexploitation des sols, des ressources en eau, des forêts, etc. Par ailleurs, le développement qu'a connu le Maroc durant les dernières décennies dans les secteurs socio-économiques vitaux, notamment l'agriculture, l'industrie, la pêche, le développement urbain, les infrastructures et le tourisme, n'a pas manqué d'induire des répercussions négatives sur la qualité de l'environnement nécessitant pour leur correction de lourdes charges financières. Selon les dernières évaluations, les tendances de dégradation de l'environnement sont estimées à 13 milliards de DH, soit 3,7 % du PIB. L'eau représente l'un des principaux défis de ce siècle partout dans le monde. En dépit d'une bonne politique adoptée par le Maroc, le pays sera également affecté. Les ressources hydrauliques sont aujourd'hui au centre des préoccupations. En effet, une comparaison entre la demande actuelle en eau et celle des ressources en eau mobilisables, sans prendre en considération l'impact des changements climatiques, conduirait à un écart de l'ordre de 2 milliards de m3 à l'horizon 2030 entre les ressources disponibles et les besoins. Dans un autre registre, la pollution de l'air est devenue aujourd'hui un sujet hautement sensible puisqu'elle touche aussi bien la santé des personnes que les intérêts économiques. Cette pollution atmosphérique concerne surtout les grandes agglomérations qui regroupent à la fois des sources mobiles et fixes de pollution à savoir: les transports et les installations industrielles et énergétiques, qui ont été responsables de plusieurs maladies notamment à Safi, Casablanca et Mohammedia. Aussi, le parc automobile marocain a connu une grande croissance durant cette dernière décennie (près de 2 millions de véhicules en 2004 dont environ 52% sont concentrés dans les Régions Rabat-Casablanca). Ce parc est considéré comme vétuste et manque d'entretien et de contrôle. La qualité des carburants (essence riche en plomb et gasoil riche en soufre) a aussi joué un rôle déterminant dans l'augmentation des pollutions dues aux automobiles jusqu'à fin 2008, où est intervenu le changement de réglementation des carburants. Pour sa part, l'industrie marocaine est constituée de plus de 7714 unités dont 37% sont localisées dans le Grand Casablanca, soit 2874 établissements. Ces installations industrielles incluent notamment les industries chimiques et para-chimiques ainsi que les industries métalliques et métallurgiques. Il est à noter également que le littoral marocain est soumis à des agressions multiformes d'origine terrestre et/ou marine. De même, l'occupation du domaine public maritime, en concession et sous d'autres formes, ne manque pas d'avoir des effets néfastes sur le patrimoine littoral national. Les établissements littoraux de pêche, quant à eux, constituent un autre phénomène subi par les rivages de mer. C'est donc dans ce contexte que l'appel royal est venu pour doter le pays d'une charte ambitieuse qui devrait affirmer le droit de chacun de vivre dans un environnement sain et consacrer les notions de devoirs envers l'environnement qu'il s'agisse de ceux des citoyens, de ceux des acteurs économiques et sociaux ou de ceux des pouvoir publics. Même si la réalisation des objectifs de la charte incombe avant tout aux pouvoirs publics, toutes les composantes de la société marocaine sont invitées aujourd'hui à s'impliquer dans le débat et surtout prendre conscience de leurs devoirs et responsabilités. L'exercice des celles-ci devrait s'inscrire dans la promotion du développement durable alliant le progrès social et la prospérité économique avec la protection de l'environnement et ce, dans le respect des droits, devoirs, principes et valeurs prévus à la charte dont l'aboutissement devrait oxygéner l'environnement dans notre pays. C'est donc un grand chantier écologique d'une valeur stratégique que le Maroc entame cette deuxième décennie du 21 siècle.

Premières recommandations
Après un premier débat régional organisé dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer entre les 18 et 19 janvier, c'était au tour de la région de Tanger-Tétouan pour avoir son propre débat. A l'issue de cette rencontre régionale animé par Mohand Laenser et Nizar Baraka, respectivement ministre d'Etat et ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Affaires économiques et générales, les participants ont formulé plusieurs recommandations relatives notamment à la promotion du conseil national de l'environnement au rang d'un conseil supérieur, la détermination des responsabilités, la création d'une instance chargée du suivi de l'application des dispositions de la charte de l'environnement et la prise en considération des conclusions de la commission consultatives de la régionalisation. Pour leurs parts, les participants au débat régional tenu les 20 et 21 janvier à Dakhla, ont préconisé le renforcement du rôle des collectivités territoriales dans les domaines de l'environnement et la santé public, l'intensification des campagnes de sensibilisation, et la réalisation d'études scientifiques ayant pour objet la détermination des sites et réserves écologiques. Aujourd'hui, un autre débat régional va démarrer dans la région de Taza-Al Hoceima-Taounate.

Site web
Pour une meilleure interactivité, les responsables ont lancé récemment un site web dédié à la Charte nationale de l'environnement et du développement durable. Ce site Internet a été voulu comme un outil interactif d'appui à la concertation nationale et à la sensibilisation de la population sur la nécessité de participer au processus d'élaboration de la charte. Tous les citoyens sont donc appelés à donner leurs avis et à participer au forum de discussions sur la charte. Par ailleurs, le portail comprend des articles d'informations, des contributions des différentes institutions étatiques et une web TV destinée à la couverture des travaux et ateliers de concertation. Le site est lui-même subdivisé en trois sites: un site principal et deux sites pour jeunes et enfants. Ces derniers seront sensibilisés sur les bons gestes à adopter pour préserver l'environnement à travers des articles et des jeux. Le site principal s'adresse à tous les acteurs de la société.

Le Matin 25/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 11:49

Maroc/UE: L’accord agricole coince

L’accord sur les échanges agricoles conclu entre le Maroc et l’UE n’interviendra pas durant ce semestre. En clair, pas de ratification sous la présidence espagnole de l’Union européenne. En effet, à l’issue du premier Conseil des ministres de l’Agriculture de l’UE, tenu le 18 janvier à Bruxelles, la ministre espagnole de l’Agriculture, Elena Espinoza, a indiqué que «l’approbation de l’accord sur les échanges agricoles conclu entre le Maroc et l’UE ne sera pas approuvé par les Etats membres de l’Union sous l’actuelle présidence espagnole de l’UE». Prudente, Espinoza a cependant ajouté: «C’est l’information que j’ai pour l’instant mais le calendrier peut changer». Et d’ajouter qu’une telle approbation «ne figure pas sur l’agenda des différents conseils agricoles qui auront lieu durant les six mois de présidence espagnole de l’UE». Selon la ministre espagnole, la première phase de l’accord entre le Maroc et l’UE, à caractère technique, est déjà achevée. Mais il y a l’autre phase, «plus politique», qui exige l’approbation par le Conseil des ministres de l’UE et le feu vert du Parlement européen. Et c’est cette phase qui ne se fera pas sous la présidence espagnole. Contacté par L’Economiste, Michael Mann, le porte-parole de la Commission européenne, a souligné qu’en ce qui la concerne, «la Commission européenne a fait son travail et a transmis le projet d’accord agricole Maroc/UE au Conseil des ministres et au Parlement et qu’elle s’attend à ce que ces institutions fassent aussi leur propre travail dès que possible». Il a rappelé que l’accord agricole, conclu le 17 décembre 2009, est un bon accord pour les deux parties. A présent, poursuit le porte-parole, «la Commission européenne va discuter avec le Conseil des ministres et le Parlement européen afin que cet accord puisse être approuvé dès que possible». Aujourd’hui, la question est de savoir ce qui anime cette démarche, d’autant plus que les Espagnols ne sont pas officiellement opposés à l’accord. Ils ont même initié un sommet Maroc /UE en mars prochain. Pour des observateurs, cette attitude interviendrait pour calmer les agriculteurs espagnols qui sont montés au créneau il y a quelques semaines dénonçant la politique export du Maroc. Un lobbying qui travaille d’ailleurs depuis des années contre la production en provenance du Maroc (cf.www.leconomiste.com). Contacté à ce sujet, le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, est resté injoignable.
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La tomate dérange En signant cet accord, le Maroc espère réaliser un gain de 1 milliard de DH. Soit l’équivalent de la différence entre le gain réel qui est de 1,7 milliard de DH et les conséquences des concessions accordées à l’UE évaluées à 700 millions de DH. Le gain est également le résultat de l’importante augmentation des quotas des exportations, de l’extension des produits libres d’accès à l’UE. Par cet accord, les deux parties ont décidé la suppression des droits de douane pour 55% des importations totales en provenance du Maroc. Toutefois, cette liberté n’a pas été accordée à d’autres produits qui concurrencent directement les produits européens. C’est le cas notamment de la tomate qui dérange les producteurs espagnols.

L'Economiste 21/01/2010

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Charte de l'environnement: Démarrage des consultations régionales

Ces consultations, qui se tiennent dans les 16 régions du Royaume, visent à mobiliser tous les acteurs de la société (citoyens, acteurs associatifs, élus, chefs d'entreprises) et à recueillir leurs opinions et leurs recommandations sur ce projet. Les opinions et remarques émises lors des débats organisés durant un mois dans chacune des régions ou sur le site Internet de la Charte (www.charteenvironnement.ma) seront prises en compte dans l'élaboration du document final de la Charte nationale de l'environnement. La charte vise à créer une nouvelle dynamique et à réaffirmer que la protection de l'environnement doit constituer une préoccupation permanente de tous les Marocains dans le processus de développement durable du Royaume. Elle tend aussi à rappeler les principes fondamentaux du développement durable et de l'environnement, dont la mise en oeuvre est déterminante pour consolider les acquis du Maroc, et à définir les responsabilités individuelles et collectives dans le but d'induire une mobilisation collective de tous, chacun dans son domaine d'activité. Faire de la préservation de l'environnement et du développement durable une priorité nationale et sensibiliser l'ensemble des citoyens, des responsables, des dirigeants d'entreprises, des administrations et des autorités locales, à la nécessité de protéger l'environnement et à l'incorporation de cette dimension dans tous les projets économiques et sociaux figurent, en outre, parmi les objectifs de cette charte. La mise en oeuvre de la Charte nationale, qui sera élaborée en application des Hautes instructions de S.M. le Roi Mohammed VI qui en a défini les contours dans le discours prononcé en 2009 à l'occasion du discours du Trône, sera accompagnée de la mise en place de 16 observatoires régionaux de l'environnement qui seront chargés d'élaborer un rapport annuel sur la situation de l'environnement, l'état de l'écosystème dans le pays et les moyens de remédier aux dysfonctionnements. Ces observatoires seront cogérés par l'Etat et les acteurs locaux. La charte prévoit également la création de sites de traitement des déchets solides et liquides et de traitement des eaux usées, dans la perspective de traiter 260 millions m3 d'eaux usées qui seront réutilisées dans l'irrigation des espaces verts et des terres agricoles.

MAP 20/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 15:39

Environnement: Lancement des débats sur la charte nationale avant son adoption en avril prochain

L'on a désormais de quoi faire oublier le fiasco du Sommet de Copenhague sur l'environnement, du moins localement. Et voilà que le Maroc s'engage pleinement dans la préservation de son capital environnemental pour les générations futures. N'a-t-il pas donné le ton et la teneur de cet engagement en lançant ce mégaprojet qu'est le plan solaire, fort d'un investissement de 9 milliards de dollars ? Cette grosse pépinière qui a livré des enseignements au monde, a été justement motivée par une volonté de réduire les émissions de CO2 en produisant de l'électricité. Il s'agit là d'un enchaînement logique qui débouche aujourd'hui sur un débat sur le projet de charte nationale de l'environnement et du développement durable.

Le processus a été lancé jeudi dernier à Skhirat en présence du Premier ministre, Abbas El Fassi, pour une concertation dépassionnée et riche sur les modes opérationnels de la charte. Celle-ci, rappelons-le, a été mise en place conformément aux orientations royales contenues dans le discours du Trône de 2009. Le Souverain avait appelé le gouvernement à élaborer un projet de charte nationale pour préserver l'environnement et répondre aux impératifs écologiques, induits par les effets majeurs et pressants en matière de développement. Elle devra, en fait, être adoptée officiellement à l'occasion de la Journée de la terre, événement international qui aura lieu en avril prochain à Rabat. Et pour ne pas faire dans la demi-mesure, cette stratégie doit constituer la pierre angulaire des politiques et stratégies de développement initiées par le Royaume. Plus explicitement, le souci environnemental doit prévaloir à toute réflexion sectorielle ou de politique industrielle et être considéré comme le fil conducteur des modes de gouvernance. Justement, cette charte instituera des principes fondamentaux, notamment ceux du développement durable, de la notion du droit environnemental, de la participation et de l'engagement. Concrètement, la mise en œuvre de cette loi, si l'on peut dire, sera accompagnée d'un certain nombre de structures d'opérationnalisation. On en citera la création de 16 observatoires régionaux de l'environnement qui seront chargés d'élaborer des rapports annuels sur la situation environnementale, d'assurer le suivi de la situation écologique et de corriger les éventuels dysfonctionnements. Ces structures feront l'objet d'une gestion commune de l'Etat, des autorités et acteurs locaux. Plus encore, la charte prévoit la création de sites d'élimination et de traitement des déchets solides et liquides. Ainsi que le traitement et le recyclage des eaux usées avec l'ambition de traiter 260 millions m3 d'eaux usées par an. Cette manne hydrique sera utilisée dans l'irrigation des espaces verts et des terres agricoles. Elle intègrera également le classement des espaces ouverts tels que les forêts, la lutte contre la pollution de l'air et la préservation des réserves naturelles. Il s'agit là de projets qui demandent beaucoup d'argent et un certain niveau d'expertise. Mais surtout de l'entêtement face aux obstacles et à la réticence qui s'érigent naturellement contre ce type de réformes de fond. L'exemple qui revient automatiquement à l'esprit est celui bien évidemment du secteur industriel où les différentes tentatives d'assainir les modes de production pour les rendre plus respectueux de l'environnement, ont toujours buté sur une résistance farouche. Dorénavant, avec la charte, les industriels devront se conformer à un minimum vital puisque le gouvernement ne devra plus badiner avec le principe de pollueur-payeur. Une application sans compromis de ce principe incitera le secteur de l'industrie à procéder aux ajustements écologiques nécessaires et à fixer des limites à la production des déchets liquides, qui seront introduites d'ici 2013. En effet, la politique de développement durable initiée par le Maroc s'inscrit dans le cadre d'une stratégie environnementale de long terme se caractérisant par la protection des ressources et des écosystèmes naturels, le suivi permanent de l'état de l'environnement au niveau des régions et la planification opérationnelle orientée vers l'amélioration du cadre environnemental des citoyens. La charte constituera ainsi une référence en la matière et permettra de concilier les impératifs du développement socio-économique, la préservation de l'environnement et le développement durable. Enfin et en termes de politique environnementale, le Royaume a adopté une vision qui se décline en trois axes principaux: une approche territoriale qui met à contribution et engage l'ensemble des régions du pays, une approche partenariale qui sollicite l'ensemble des acteurs économiques et les ONG et une approche programmatique matérialisée en projets d'intérêt crucial.

Le Matin 15/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 10:23

Environnement: Le Maroc aura sa charte

Le 22 avril prochain sera une date phare pour l’environnement. Tous les pays du globe vont commémorer la journée internationale de la Terre. Le Maroc va saisir l’occasion pour lancer sa première charte de l’environnement. Un document qui vise à préserver l’environnement et répondre aux impératifs écologiques. Il prévoit également la protection des sites naturels, vestiges et autres monuments historiques qui font la richesse d’un environnement considéré comme un patrimoine commun. Le respect de l’environnement et la promotion d’un développement durable est devenu un souci mondial. Disposant d’une richesse en biodiversité importante, le Maroc est d’autant plus concerné. Surtout avec la croissance accrue que connait le pays ces dernières années et qui ne manque pas d’induire des répercussions négatives sur la qualité de l’environnement. En effet, la désertification menace prés de 95 % du territoire. Le milieu littoral est également soumis à des agressions multiformes d’origine terrestre ou marine qui affectent faune et flore. Le Maroc est donc confronté à de multiples défis. A commencer par la gestion des déchets ménagers. Le mode de consommation actuel génère une production importante de déchets solides. Elle s’élève au niveau national à près de 18.000 tonnes/jour, soit en moyenne 256 kg/hab/an. Alors que le taux moyen de collecte des déchets est estimé à moins de 70% et le nombre de décharges contrôlées reste faible devant le nombre de décharges sauvages qui dépasse les 300. De même, l’insuffisance en matière d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées est l’une des principales causes de la dégradation de la qualité des eaux de surface. Cette nouvelle charte a justement pour objectif d’apporter des réponses à ces différents problèmes, ne serait-ce que partiellement. Le développement d’énergies renouvelables non polluantes est également un besoin de plus en plus insistant. Au Maroc, les ressources de ces énergies ne manquent pas. Mais c’est leur production qui fait défaut. En effet, le Maroc possède un potentiel d’énergie solaire considérable avec une irradiation moyenne de plus de 5 KWh/m²/jour et 3.000 heures d’ensoleillement par an. A cet effet, un vaste programme intégré de production électrique à partir de l’énergie solaire a été lancé (cf. www.leconomiste.com). Des projets pour produire de l’énergie éolienne sont aussi au programme. Le pays dispose d’un énorme gisement éolien estimé à près de 25.000 MW. Près de 6.000 MW sont réalisables à l’horizon 2030. Afin de mener à bien cette charte et de permettre son application, de nouvelles lois sont en cours d’examen au Parlement. En vue de donner corps à la Charte nationale de l’environnement, le Conseil des ministres, a entériné une série de textes concernant l’harmonisation de la loi relative à l’eau, la définition des normes de qualité de l’air, et la protection des espèces de faune et de flore sauvages.

L'Economiste 07/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeJeu 7 Jan 2010 - 11:11

Subventions agricoles: La refonte du système légalisée

La refonte du Fonds de développement agricole (FDA) est désormais chose faite. En effet, comme nous l’annoncions dans une récente édition, les deux décrets relatifs aux nouvelles interventions du Fonds viennent d’être publiés dans le dernier Bulletin officiel en date du 31 décembre 2009. Le premier «réglemente les encouragements de l’Etat en faveur des investissements agricoles réalisés dans le cadre de l’agrégation». Tandis que le second fixe la nouvelle «procédure de distribution de l’aide financière pour l’intensification de la production agricole». Dans les deux cas, il s’agit d’appuyer les projets programmés dans le cadre du Plan Maroc vert. Pour rappel, les ministres en charge des Finances et de l’Agriculture avaient signé le jeudi 12 décembre les décrets et arrêtés réglementant l’ensemble des subventions et primes à l’investissement servies par l’Etat (cf. www.leconomiste.com ; édition du 13 décembre 2009). Cette révision a pour finalité d’accompagner la mise en œuvre de contrats- programmes des filières conventionnées par le gouvernement ainsi que les projets d’agrégation de l’agriculture solidaire. «Elle s’inscrit donc en conformité avec les engagements pris par l’Etat», souligne-t-on auprès du département de l’Agriculture. En tout, 11 arrêtés et 3 décrets avaient été signés en présence des chefs de file des professions concernées. Le 3e décret concerne quant à lui les normes zootechniques des jeunes veaux à importer pour engraissement au Maroc. Ce texte est publié aussi dans le même BO cité plus haut. Un arrêté fixant le cahier des charges pour les importateurs est également attendu. Car le bénéfice de la réduction des droits d’importation de 235 à 2,5% est assujetti à une expérience pilote sur une année durant laquelle les professionnels doivent démontrer l’intérêt économique de l’opération. Quoi qu’il en soit, ces textes ciblent pour l’essentiel, les aides à accorder au matériel agricole, l’irrigation, les cultures alternatives (olivier), la valorisation et l’encadrement professionnel. L’économie d’eau vient en tête des priorités. Le taux de subvention des techniques d’irrigation localisée est ainsi fixé à 80% pour l’ensemble des agriculteurs. Mais il s’élève à 100% s’agissant des petits agriculteurs (moins de 5 ha), des coopératives et des producteurs organisés dans des projets d’agrégation. C’est donc une avancée spectaculaire dans la mesure où l’économie est pratiquement hissée au rang de service public pour les petits exploitants et autres agrégés. Quant aux incitations accordées aux projets de plantation d’olivier, elles sont de 6.000 DH/ha pour les exploitations irriguées par système localisé et 3.500 DH/ha pour celles conduites en bour ou arrosées autrement que par le goutte-à-goutte. La valorisation n’est pas en reste. Tous les projets agro-industriels visés par les contrats-programmes seront soutenus à raison de 10% du coût de l’investissement. Pour le matériel agricole, la nouveauté réside dans l’élargissement de la liste des engins éligibles au soutien de l’Etat. C’est ainsi que les récolteuses des cultures sucrières, les vibreurs mécaniques et enjambeurs de cueillette d’olives vont bénéficier à leur tour d’une subvention représentant 30% du coût de l’investissement. Le même traitement d’élargissement de la liste est appliqué à l’élevage: les systèmes de refroidissement des bâtiments d’élevage est subventionné à hauteur de 30%. Alors que la construction des mêmes bâtiments va bénéficier d’une aide représentant 25% du coût. Ceci, sans oublier le soutien apporté à l’importation de génisses (4.000 DH/tête) et la production de veaux issus de croisements industriels (2.500 DH/tête). A noter que les procédures d’octroi de ces aides et primes à l’investissement ont été fort assouplies. Ceci, depuis l’institution des guichets uniques auprès des Offices régionaux de mise en valeur agricole (Ormva) en 2008. Ces derniers s’occupent du traitement des dossiers et leur acheminement vers le FDA et les organismes de crédit. De l’avis de nombreux professionnels, des avancées notables ont été enregistrées en termes de célérité et de simplification des procédures. Pour plus de dynamisme, ces guichets seront assistés par des solutions informatiques initiées par le département de l’Agriculture.

L'Economiste 06/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 15 Icon_minitimeMer 6 Jan 2010 - 10:50

Energie: Bakkoury gère 70 milliards de DH

C’est le grand retour de Mustapha Bakkoury. L’ex-patron de la CDG prend les commandes de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Marrocan Agency for Solar Energy). Bakkoury a récemment été nommé président du directoire de l’agence. Le projet de loi régissant cette entité vient d’être adopté en Conseil de gouvernement. L’agence aura pour mission le pilotage et la conduite du programme de production d’électricité solaire (cf. www.leconomiste.com). Un méga-projet, le plus grand au monde, qui vise le développement de centrales de production d’électricité d’origine solaire d’une capacité installée totale de 2.000 MW (soit l’équivalent de 38% de la puissance installée actuelle). Ces centrales produiront, en phase de croisière, environ 4.500 GWh annuellement (soit 18% de la production nationale actuelle). Le coût du projet est estimé à 70 milliards de DH. L’agence aura donc pour mission la qualification des sites, la conception et les études. Elle sera habilitée à choisir les opérateurs et à suivre la réalisation et l’exploitation. La Solar Agency assurera également la supervision, l’animation et la coordination de l’ensemble des activités liées au projet. Cinq premiers sites d’une superficie totale de 10.000 hectares ont déjà été identifiés (Ouarzazate, Aïn Beni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sabkhat Tah). La mise en service industrielle des centrales interviendra graduellement. Mais l’exploitation des premières unités est prévue en 2015 alors que la totalité du projet sera opérationnelle à fin 2019. Pour ce qui est du planning de mise en œuvre du projet, la pré-qualification des candidats pour le développement de la première centrale à construire sur le site d’Ouarzazate, d’une puissance de 500 mégawatts, interviendra en juin 2010. Les dossiers d’appel d’offres seront adressés aux entreprises pré-qualifiées en septembre 2010. Le processus concernant les autres centrales sera opéré graduellement au fur et à mesure de la finalisation des études techniques, économiques et financières. Quant aux capitaux, qui sont publics, ils proviendront de la participation de l’Etat, du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, de la Société d’investissements énergétiques et de l’ONE. Par ailleurs, l’agence est aussi appelée à développer des partenariats ciblés avec des acteurs nationaux et internationaux Pour rappel, le Maroc importe 97,5% de ses besoins énergétiques. Mais, selon le ministère de l’Energie, avec ce projet, le pays réduira sa dépendance à hauteur de 85%. Le programme permettra une économie annuelle de l’ordre de 1 million de tonnes équivalent pétrole (TEP), soit une valeur de 500 millions de dollars US. Ce qui permettra d’éviter annuellement 3,7 millions de tonnes d’émissions de CO2. Avec la réalisation de ce projet solaire intégré, la part des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, solaire…) dans la puissance électrique installée en 2020 s’établira à 42%. Une puissance qui permettra au Maroc de se classer parmi les premiers en la matière à l’échelle mondiale. Le mégat-projet solaire contribuera à la satisfaction de la demande croissante en énergie induite par le développement économique et social. C’est le cas également de la mobilisation de son important potentiel en énergies renouvelables et notamment solaire. A noter que la moyenne d’ensoleillement au Maroc est de plus de 3.000 heures/an avec une irradiation d’environ 5 KWh/m2 par jour.

Formation et R&D
Outre la production électrique, ce projet donnera un élan à la formation et au développement des compétences. Ainsi, des filières spécialisées en énergie seront mises en place au sein des grandes écoles d’ingénieurs et universités. Les centres de formation professionnelle développeront également des cursus pour techniciens en énergie solaire. Pour maîtriser l’évolution technologique, le projet prévoit un volet recherche & développement. Il est également question de monter un centre de recherche dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et des matériaux. Evidemment, le programme développera un tissu industriel national spécialisé à travers le transfert du savoir-faire et de la technologie.

L'Economiste 05/01/2010

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Accord de Copenhague: Le Maroc éligible aux financements

Le Maroc est-il concerné par les financements prévus par l’accord-cadre de Copenhague? «Absolument», répond Mohamed Nbou, directeur des études, de planification et de prospective auprès du secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement. D’abord selon les critères d’éligibilité fixés par la convention et à commencer par la vulnérabilité. Le Maroc subit en effet de plein fouet les impacts du changement climatique de par ses phénomènes les plus extrêmes. Sécheresses, inondations, désertification, salinité et dégradation de la qualité de l’eau, constituent, entre autres, les éléments les plus marquants de cette vulnérabilité. Sans oublier l’avancée des eaux de mer qui grignote annuellement d’importantes superficies terrestres sur les façades atlantique et méditerranéenne. Pourtant, le Maroc émet peu de gaz à effet de serre: à peine 2,2 tonnes équivalent C02 par habitant et par an. Ce niveau se traduit par 0,15% des émissions mondiales. Le deuxième critère tient, ensuite, à son appartenance à l’Afrique. Continent que l’accord de Copenhague considère comme «prioritaire» avec les pays insulaires. Mieux encore, le Maroc dispose d’un plan de lutte contre le réchauffement climatique guidé par deux principes. «Face au phénomène, le pays a adopté une politique volontariste visant à maintenir son développement économique tout en réduisant ses émissions de carbone», explique Nbou. L’autre orientation consiste à anticiper la préparation de la population et les acteurs économiques aux causes de vulnérabilité. En ce qui concerne les mesures d’atténuation, le Maroc a décliné plusieurs stratégies en plans d’action touchant les secteurs de l’énergie, des transports, de l’industrie, des déchets, de l’agriculture et de l’urbanisme. «Ces plans seront mis à profit afin de drainer les financements additionnels pour leur mise en œuvre dans l’accord-cadre de Copenhague», annonce Nbou. Autrement dit, le pays est prêt pour communiquer ses projets dans les délais fixés par l’accord, à savoir le 31 janvier 2010. Dans ce cadre, la stratégie de l’énergie adoptée en 2008 a droit de cité. Celle-ci vise à développer les énergies renouvelables qui devront atteindre 10 à 12% de la consommation énergétique en 2020 et 15 à 20% en 2030. Politique qui vient d’être consolidée par le lancement d’un programme ambitieux de développement de l’énergie solaire d’une puissance de 2.000 mégawatts sur 5 sites. Le potentiel d’atténuation de ce programme s’élève à 3,7 millions de tonnes équivalent C02 par an. Quant aux mesures d’adaptation, le Maroc a d’ores et déjà défini et même lancé de nombreuses actions qui peuvent parfaitement s’insérer dans le cadre de la convention de Copenhague, est-il constaté. A titre d’illustration, le pays s’est doté d’un système météorologique global et moderne qui permet de structurer la réponse aux phénomènes climatiques extrêmes. De même qu’il a mis en place une stratégie d’eau déclinée en plusieurs programmes de préservation de la ressource ainsi qu’un plan anti-inondations.

L'Economiste

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