Forum Bourse Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum Bourse Maroc

منتدى بورصة الدارالبيضاء
 
AccueilAccueil  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  Règlement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-35%
Le deal à ne pas rater :
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue E27 White + Pont de ...
64.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE

Aller en bas 
+2
Mohamedbourse
DaRk-H
6 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 13 ... 17  Suivant
AuteurMessage
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 16:22

ELECTRICITE : Hausse de 7,8% de la consommation à fin juin 2011

Fait : Chiffres sur la production électrique à fin juin 2011.

Analyse : Selon la note de conjoncture du Ministère de l’Economie et des Finances, la production d’électricité augmente à fin juin 2011 de 8,9% à 13 729 GWh.
Pour sa part, la consommation d’électricité augmente de 7,8% en glissement annuel à 12 206 GWh (vs. une hausse de 5,6% un an auparavant). Cette évolution est attribuable à l’augmentation de 7,7% de la consommation de l’énergie de très haute et moyenne tension.

Conclusion : La hausse de la consommation électrique au Maroc atteste de l’orientation positive de l’économie que traduit la dynamique de la production industrielle et des ménages. Les efforts de diversification de la production devraient à terme permettre de répondre à la croissance escomptée de la demande.

BMCE Capital Bourse
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeVen 19 Aoû - 5:51

AGROPOLIS SA : Création d’une société au capital de K MAD 300 dédiée à la gestion du parc industriel d’AGROPOLIS de Méknes

Fait : Création d’une société de gestion pour le parc AGROPOLIS.

Analyse : La filiale MEDZ de CDG DEVELOPEMENT aurait procédé à la création, en date du 24 novembre 2010, d’une société au capital de K MAD 300 dédiée à la réalisation, à la promotion, à la commercialisation et à la gestion du parc AGROPOLIS de Méknes baptisée AGROPOLIS SA.
Rappelons que le projet AGROPOLIS s’inscrit dans le cadre du plan « Maroc Vert » et « Emergence » et à pour objectif l’amélioration de la compétitivité du secteur agroindustriel de la région Méknes-Tafilalt et la transformation de l’ancienne ville impériale en plateforme reconnue au niveau mondial en matière d’agro-industrie.

Conclusion : Ce projet devrait permettre à la ville de Méknes et ses environs d’optimiser l’exploitation de leur potentiel agricole et de s’ériger en tant que locomotive de l’industrie agroalimentaire locale, pourvoyeuse de près de 50% du chiffre d’affaires industriel de la région.

BMCE Capital Bourse
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeLun 27 Déc - 2:05

ELECTRCITE : Fin du double régime de tarification électrique

Fait : Abrogation de la double tarification promulguée par le Dahir du 13 décembre 1954.

Analyse : Selon la presse économique, la Chambre des Représentants vient d’adopter à l’unanimité le projet de loi annulant le Dahir du 13 décembre 1954 relatif à la tarification de l’électricité.
Ce projet de loi vise à mettre fin au double régime de tarification de l’électricité en raison de la multitude des dispositions contenues dans ledit Dahir et qui ne répondent plus aux besoins de la situation actuelle dans le secteur.
Grâce aux nouvelles dispositions de ce projet, la tarification serait unifiée et les clients devraient payer uniquement leur consommation, faisant baisser de ce fait les factures de 7% à 17% au profit de près de 1,33 million de foyers.

Conclusion : L’adoption de ce nouveau projet de loi devrait permettre de soulager le consommateur en terme de tarification de l’électricité. Reste à savoir quel en serait l’impact sur LYDEC ?

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeMar 21 Déc - 14:34

RADEM : Nouveaux investissements en 2011

Fait : Présentation du programme d’investissement prévisionnel.

Analyse : Le Conseil d’Administration de la RADEM vient d’approuver le plan d’action des budgets de fonctionnement et d’équipement au titre de l’année 2011 ainsi que la stratégie d’investissement pour la période 2011-2015 dont l’enveloppe financière devrait dépasser les M MAD 700.
Ainsi, en 2011, la RADEM prévoit d’investir M MAD 184,03 répartis comme suit :

Distribution d’électricité : M MAD 47,74 ;
Distribution d’eau : M MAD 49,33 ;
Assainissement liquide : M MAD 86,95.
Le Conseil d’Administration a également approuvé la convention conclue entre RADEM et ONEP relative au transfert de l’activité d’exploitation des installations des sources et des adductions. L’ONEP prendrait en charge la réalisation d’une station de traitement (dont la mise en service prévue pour le S2 2012 devrait mettre fin au problème d’alimentation de la ville de Meknès en eau potable).

Conclusion : A travers ces investissements, la RADEM cherche à (i) garantir la sécurité d’approvisionnement en eau potable et en électricité, (ii) permettre l’accompagnement du développement économique et urbain de l’agglomération par la préparation d’une infrastructure favorable à l’investissement, (iii) optimiser les ressources par l’amélioration continue des performances des réseaux et des installations et de leurs modes de gestion et (iv) assumer ses engagements en matière de généralisation des branchements d’eau, d’électricité et d’assainissement.

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeJeu 9 Déc - 10:31

PECHE : Hausse de 3% en valeur des débarquements à MAD 3,7 Md à fin octobre 2010

Fait : Dernières statistiques du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime.

Analyse : Selon les dernières statistiques du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, la production halieutique nationale, toutes espèces confondues, ressort à fin octobre 2010 à KT 955,6, en hausse de 8% comparativement à une année auparavant.
En parallèle, la valeur de la production s’établit sur la même période à MAD 3,7 Md, en bonification de 3% par rapport à fin octobre 2009.
Par type, les pélagiques viennent en tête des captures au titre des 10 premiers mois de l’année avec un volume de près de 846 KT, suivis des poissons blancs avec 63,4 KT(-8%) puis des céphalopodes avec 24 KT (-25%).
Pour sa part, la consommation des produits de la pêche côtière et artisanale augmente de 10% à fin octobre 2010.

Conclusion : La hausse de la production halieutique nationale à fin octobre 2010 a été essentiellement portée par la bonne performance des produits destinés aux conserves palliant ainsi à la chute libre des captures des céphalopodes en raison de la baisse du poulpe.

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeLun 6 Déc - 2:25

Agrumes: Le Maroc exporte les fruits pour la première fois vers la Chine / Le Matin 06/12/2010

Il s'avère que ce pays est friand de la clémentine «haut de gamme» qui va être vendu à un prix élevé. En effet, sur un total de 1,3 milliard de consommateurs chinois, environ 100 millions, représentant 7 à 8% de la population, sont des clients à fort pouvoir d'achat qui sauront savourer les agrumes marocains qui sont de grande qualité.

Ce premier envoi, expédié par Maroc Fruit Board (MBF) à partir d'Agadir, signifiera le début de l'entrée des produits marocains sur le marché chinois qui est très exigeant en matière de contrôle et de sécurité. Le but étant d'arriver, d'ici à 5 ans, à exporter entre 40.000 et 50.000 tonnes par an vers ce pays.

C'est également la consécration de deux ans de dur labeur que les professionnels du secteur (MFB, ASPAM et Maroc Citrus) ont entrepris avec le ministère de l'Agriculture et l'Office nationale de la sécurité alimentaire (ONSA). «Nous avons commencé depuis deux ans à travailler pour préparer les conditions d'accès des agrumes marocaines au marché chinois, surtout que les conditions sont sévères», a souligné Ahmed Derrab, Secrétaire général de l'Association marocaine des exportateurs d'agrumes (ASPAM). Dans ce cadre, le Maroc a signé avec la Chine un accord phytosanitaire qui a été suivi par de lourdes négociations qui ont pris beaucoup temps. Dans la foulée, des experts chinois ont effectué des visites de terrain. Ainsi, ils ont passé en revue les vergers, les stations de conditionnements et les ports marocains. Après ces séries de vérifications, ils ont choisi les producteurs et les exportateurs qui sont éligibles.

A noter également que cet accord avec la Chine entre dans le cadre de la nouvelle politique prônée dans le cadre du Plan Maroc Vert pour l'ouverture de nouveaux marchés pour les fruits et légumes marocains. Avec la signature du contrat programme avec l'Etat pour la période 2009-2020, il a été décidé d'arriver à exporter 1,3 million de tonnes d'agrumes par an en 2020 alors que les exportations actuelles s'élèvent en moyenne à seulement 550.000 tonnes. Avec cet ambitieux objectif, visant à plus que doubler la production ainsi que l'exportation, les professionnels des secteurs doivent non seulement renforcer leur position sur les marchés traditionnels (Europe) mais aussi ouvrir de nouveaux marchés lointains notamment ceux de l'Asie. Déjà, les agrumes marocaines sont très prisées en Russie et au Canada, mais de grands efforts doivent être déployés pour que les produits marocains arrivent à percer d'autres marchés porteurs et qu'ils soient appréciés, à leur juste valeur, par les consommateurs étrangers. A signaler également que le Maroc est concurrencé par plusieurs pays qui ne sont pas des moindres, notamment Israël, l'Egypte, la Grèce… Tout se joue sur la qualité du produit final face à un consommateur de plus en plus exigeant et très regardant sur tout ce qui est sécurité alimentaire, protection des consommateurs et aussi, crise oblige, sur le rapport qualité/prix.

Une campagne précoce
Pour la campagne 2010-2011 qui a démarré en octobre dernier et se poursuivra jusqu'en juin prochain, la production nationale en agrumes devra atteindre 1,7 million de tonnes contre 1,45 million réalisé durant la campagne précédente, selon les prévisions du ministère de l'Agriculture. Quant aux exportations, elles devront se situer à 600.000 tonnes, sauf changements dus aux effets des conditions climatiques qui peuvent impacter, positivement ou négativement, les tonnages exportés. «Nous sommes en train de travailler sur les variétés précoces. Quant à celles dites demi-saisons et tardives, elle peuvent subir des changements au niveau du poids en cas de gel, de grêle ou de fortes pluies», précise Ahmed Derrab. Autre élément important à prendre en compte, c'est celui de la conjoncture des marchés extérieurs. En effet, la demande des pays importateurs est tributaire de leurs conditions de croissance. Déjà depuis deux ans, le Maroc subit les contre coups de la crise européenne, surtout celle des pays de l'Europe de l'Est. «Il y a une baisse de la demande. Les gens consomment moins d'agrumes, mais nous sentons que la crise commence à s'émousser», dixit le secrétaire général de l'ASPAM. A fin novembre, les exportations d'agrumes se sont élevées à 125.000 T dont 123.000 T de clémentines et 2.000 T d'oranges, essentiellement de la «Navel» contre 105.000 T durant la même période de 2009, soit en hausse de 20%. Ces réalisations ont été atteintes grâce à une campagne un peu précoce. «Les exportateurs ont démarré cette année un peu plus tôt pour se positionner sur les marchés extérieurs», explique Ahmed Derrab.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeMar 30 Nov - 2:49

Projet marocain des énergies renouvelables: Une contribution contre le réchauffement climatique/ MAP 29/11/2010

Le Maroc s'est engagé dans un vaste programme'' de génération des énergies solaire et éolienne pour contribuer à l'effort solidaire de l'humanité contre les changements climatiques, a affirmé Mohamed El Yazghi, ministre d'Etat et ancien premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires (USFP).

Lors d'un débat sur le réchauffement de la terre, organisé vendredi à Mexico par l'Internationale socialiste (IS), M. El Yazghi a indiqué que l'ambition de ce programme marocain est de parvenir, à l'horizon 2025, à produire 40 % d'énergie à base du solaire et de l'éolien. De même, a-t-il ajouté, le Maroc a engagé cette année un débat interne pour élaborer une Charte de l'environnement, qui prendra la forme d'une loi-cadre destinée à identifier les problèmes de l'environnement dans le pays et à jeter les bases d'une politique intégrée de l'eau et une politique énergétique adéquate.

A travers cet effort, a ajouté M. El Yazghi, le Maroc veut démontrer que nous pouvons faire face, par nos propres moyens et par notre propre discipline, aux changements climatiques et participer aux efforts de toute l'humanité'' pour préserver la nature. De même, « nous continuons à appeler les pays industrialisés à agir dans le sens de cette solidarité qui devient obligatoire à toute l'humanité, afin qu'elle puisse affronter les conséquences des changements climatiques'', a plaidé M. El Yazghi.

L'IS a pris l'initiative de réunir à Mexico sa Commission pour une société mondiale durable afin de préparer le sommet sur le climat (COP16) à Cancun (sud-est du Mexique). Evoquant ce sommet, qui ouvrira ses travaux lundi prochain, M. El Yazghi a insisté pour que cette conférence rétablisse la confiance perdue à Copenhague'', en 2009.

Admettant l'impossibilité'' de parvenir à un traité global à Cancun, M. El Yazghi a toutefois indiqué que ce sommet est très important en ce sens qu'il prouve que la solidarité humaine'' commence à s'engager à travers le volontariat de beaucoup de pays. Dans cette perspective, a-t-il souligné, l'IS joue un rôle très important à travers les travaux de sa Commission pour une société mondiale durable, que préside Ricardo Lagos, ancien président chilien. La Commission de l'IS a contribué à la prise de conscience que le problème du changement climatique est d'abord un problème de changement des modes de développement.

Les changements nécessaires
Nous devons changer notre façon de se développer. Nos modes de production et de consommation doivent changer, sinon on va aller à l'impasse'', a alerté M. El Yazghi. D'autre part, l'Afrique est le continent qui émet le moins de gaz à effet de serre dans le monde. Il n'en demeure pas moins que c'est le continent le plus vulnérable aux changements climatiques et celui qui va payer le plus grand prix du réchauffement climatique, a ajouté le responsable marocain. Les autres panélistes ont insisté sur la nécessité de réaliser l'objectif de faire baisser de 2 degrés Celsius la température actuelle de la terre, dans le cadre d'un accord global à Cancun qui remplacerait le protocole de Kyoto. Outre MM. El Yazghi et Lagos, le panel de l'IS était composé, notamment, de la présidente du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) mexicain, Beatriz Paredes, de la ministre sud-africaine de l'Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, du secrétaire général de l'IS, Luis Ayala, et de la présidente du Parti social démocrate suédois, Mona Sahlin.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeMar 30 Nov - 2:48

Agroalimentaire: L'accès aux marchés à améliorer / Le Matin 29/11/2010

La série d'Accords de libre-échange (ALE) que le Maroc a signée avec nombre de ses partenaires ne profite pas pleinement au secteur de l'agroalimentaire. Les conditions d'accès des produits à ces marchés doivent être améliorées davantage.

La lecture de la dernière étude élaborée par la DEPF sur les « performances et perspectives du secteur de l'industrie agroalimentaire au Maroc » a fait apparaître un déséquilibre des échanges entre le Royaume et ses partenaires. En effet, malgré l'absence de libéralisation totale, les conditions d'accès au marché marocain pour les viandes, les charcuteries, le blé, l'huile d'olive, les pommes et le concentré de tomates de l'UE ont été améliorées. Le Maroc et l'UE négociaient cet accord depuis près de quatre ans. Le ''solde commercial'' de l'UE par rapport au Maroc est largement favorable aux Européens, avec 14 milliards d'euros d'exportations contre 8 milliards d'importations en moyenne sur les trois dernières années. Avec les USA, l'élimination des droits de douane pour les produits marocains n'a favorisé que peu les exportations, eu égard aux obstacles sanitaires et phytosanitaires imposés par ce pays. «A cet effet, des mesures doivent être entreprises pour répondre aux exigences sanitaires et phytosanitaires du marché américain et à ses critères rigoureux de qualité. Les opérateurs doivent également adapter la qualité des produits aux goûts et aux besoins des Américains», a recommandé l'étude.

En outre, les frais d'approche, notamment l'importance du coût du fret aérien, peuvent grever la compétitivité des produits marocains sur le marché américain. Toutefois, selon l'étude, la plateforme logistique de Tanger-Med est de nature à jouer un rôle primordial pour approvisionner le marché américain en produits agroalimentaires marocains. Par ailleurs, Dans le cadre de l'Accord d'Agadir, contrairement aux accords négociés avec l'UE et les Etats-Unis, le volet agricole n'était pas clairement approfondi et spécifié dans l'accord avec les pays arabes (Tunisie, Egypte et Jordanie). Pourtant, ces pays possèdent un niveau concurrentiel considérable dans la filière agroalimentaire (matière première, monnaie locale, coûts de production…).

Avec la Turquie, les échanges en matière de fruits et légumes transformés sont très minimes, bien que le Maroc dispose d'avantages comparatifs indéniables par rapport à ce marché. Il s'agit, notamment, des plantes vivantes, des cornichons, des abricots en conserve et quelques épices. C'est ainsi que cette étude insiste sur la nécessité d'améliorer les conditions d'accès aux marchés de l'UE, des Etats-Unis d'Amérique et de certains pays arabes, et ce afin d'améliorer davantage les exportations, la création d'emplois et la mise à niveau de la production agricole. Dans le même sens et afin d'assurer une large promotion des produits marocains, il y a lieu de bien les valoriser en optant pour un packaging adéquat, et ce à l'instar d'autres pays concurrents tels que l'Espagne (concurrent structurel), l'Egypte, la Tunisie et la Turquie. De même, il faut penser à élargir l'ALE avec la Turquie concernant les autres secteurs tels que l'industrie agroalimentaire.

Marchés potentiels
L'UE constitue le principal débouché à l'export pour le secteur agro-industriel national. En effet, ce marché a absorbé 78% des exportations totales en volume en produits végétaux transformés, et ce pour la période 1998-2003. Toutefois, cette part des exportations a diminué, durant la période 2003-2008, pour atteindre 74,4% des exportations totales en volume. Cette baisse s'est poursuivie en 2009 avec une part ne dépassant pas 72%. Par pays, la France détient la plus grande part des exportations marocaines en produits végétaux transformés (en volume), soit 39% durant la période 1998-2003, suivie de l'Espagne (13,8%), des Etats-Unis (8,6%), de l'Italie (8%), de la Belgique (6,4%), de l'Allemagne (4,4%) et de la Hollande (2,8%). Durant la période 2003-2008, ces parts ont diminué respectivement à 3,8% pour l'Allemagne et 27,2% pour la France, tout en enregistrant une augmentation pour l'Espagne (20%) et une légère augmentation pour les Etats-Unis (9,2%), l'Italie (8,9%) et la Belgique (7,9%). C'est ainsi que face à la forte concentration des exportations marocaines en produits agricoles transformés sur le marché de l'UE, et dans le but d'explorer d'autres opportunités dans d'autres marchés, des Accords de libre-échange ont été signés avec plusieurs partenaires commerciaux dont notamment les Etats-Unis. Aujourd'hui, l'ouverture sur le marché africain constitue l'une des priorités majeures de la nouvelle stratégie de promotion des exportations. Dès lors, le Maroc, qui dispose d'une culture maraîchère et fruitière de bonne qualité, quoique irrégulière, et d'une expérience indéniable en matière de recherche, est mieux positionné pour saisir convenablement les opportunités offertes aussi bien au niveau international que régional.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeVen 19 Nov - 2:14

Énergie Solaire: Le Maroc intéresse les Européens /Le Matin 19/11/2010

C'est une fatalité, le Plan Solaire Marocain (PSM) fait partie intégrante du Plan solaire méditerranéen (PSM). Plus que ça, les Européens en général tablent sur le plan marocain pour être fixés sur le coût, non seulement de production de cette énergie renouvelable, mais également au niveau de son transport vers l'Europe.

« Sur les 70 projets lancés en Europe il y a plus d'un tiers qui sont à base éolienne et qui sont en bonne voie d'achèvement et plus de 50 % seront à base solaire. Leurs sort va dépendre, en bonne partie, de comment va se régler la centrale solaire de Ouarzazat. Car, tout le monde attend de savoir quelle sera la proportion d'électricité qui sera consommée dans le pays et la proportion d'électricité qui sera exportée vers l'Europe à un prix différent qui rend le projet plus rentable », nous a déclaré, il y a quelque jours, Philippe de Fontaine, vice-président de la Banque Européenne d'Investissement (BEI) en évoquant une étude récente réalisée par sa banque sur le financement des investissements dans le domaine des énergies renouvelables dans les régions de la Méditerranée.

Dans ce contexte, les pays européens se préparent déjà à l'importation de l'énergie à base solaire. Dans ce sens, Philipe Lorec, en charge du plan solaire méditerranéen pour le gouvernement français souligne qu'il y a eu entre le gouvernement marocain et le gouvernement français un accord à cette fin. Accord qui « vise à mettre en pratique le premier contrat d'importation d'électrons verts», nous apprend-il. « Dans ce cadre, nous allons importer de l'électricité produite par la centrale solaire Béni Mathar du Maroc qui est une centrale couplée à une centrale de gaz. Ainsi, le Maroc va exporter vers la France une toute petite quantité d'électricité produite par cette centrale solaire. L'objectif de ce premier contrat d'exportation c'est justement de mettre en œuvre et de tester l'ensemble des procédures, des contrats, des marchés... pour la première fois pour voir comment on fait pour mettre en place concrètement ce contrat », explique-t-il davantage.

En effet, il faut rappeler que, dans le même contexte, la commission européenne avait demandé aux pays de l'Union de mettre en avant leurs politiques en la matière. L'Espagne, l'Italie et la France avaient répondu qu'elles avaient l'intention d'importer, dans le futur, des électrons verts produits dans le Sud de la Méditerranée dans le cadre du plan solaire méditerranéen. Or, la vraie difficulté aujourd'hui c'est de quantifier les quantités que la France, ou d'autres pays, pourraient importer. Mais aussi de savoir qu'elles seront les procédures et comment s'y prendre.

Car, «théoriquement, c'est une bonne chose. Mais ce qu'on veut maintenant c'est mettre en pratique ce genre de contrat assez particulier », précise Philipe Lorec. En effet, du côté européen, il existe un cadre législatif contenu dans ce qui est appelé le paquet énergie-climat voté en 2008, (notamment l'article 9) qui définit très clairement le cadre de ce type de contrat. Or, les Européens estiment qu'il faut voir la concrétisation de ce type de relations avec le Maroc en la matière pour se rendre compte de l'applicabilité des échanges de transfert d'énergie renouvelable du Maroc vers l'Europe. C'est ce que dit clairement Philipe Lorec en expliquant les objectifs de l'accord signé entre la France et le Maroc : « cet accord franco-marocain vise à mettre en œuvre et à rédiger les documents et à voir de façon très fine comment mettre en œuvre cet article 9 du paquet énergie-climat », souligne-t-il.

Par ailleurs, il faut le souligner, ce ne sont pas les seules contraintes auxquelles doit faire face le plans solaire marocain. Il en existe également d'ordre financier et qui ont été soulevées par l'étude menée par la BEI. « Néanmoins, comme la plupart des pays de la région, la principale contrainte au déploiement des énergies renouvelables à l'heure actuelle, en particulier pour les projets d'énergie solaire, est d'ordre financier. C'est un handicap pour la production d'énergie solaire et de la technologie de déploiement à grande échelle (à la fois pour l'approvisionnement domestique et exportateurs fins)… » lit-on dans l'étude de la BEI. Cependant, cette difficulté est en cours de résolution. Rappelons que la BEI consacre 500 millions d'euros par participer au financement de la création de la centrale solaire d'Ouarzazate. De leur côté, les Allemands viennent d'annoncer l'octroi d'un don de 3 millions d'euros (34 millions de Dirhams) au profit du Maroc pour un appui consultatif accompagnant le projet marocain de l'énergie solaire…

L'Allemagne soutient le Maroc
A l'occasion de sa visite officielle au Maroc, le ministre des Affaires étrangères de la république fédérale d'Allemagne, Guido Westerwelle, a annoncé la mise à disposition par le gouvernement allemand d'un don de 3 millions d'euros (34 millions de Dirhams) au profit du Maroc pour un appui consultatif accompagnant le projet marocain de l'énergie solaire. Cet appui, concédé dans le cadre de la coopération au développement allemande, complète l'engagement financier, prévu par l'Allemagne pour le financement du projet solaire marocain. Rappelons-le, déjà, lors des négociations intergouvernementales maroco-allemandes en juin 2010, un montant de 80 millions d'euros (900 millions de dirhams) sous forme de prêt concessionnel avait été octroyé au Maroc pour le cofinancement de la centrale thermo-solaire pilote, qui est en cours de réalisation à Ouarzazate.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeLun 15 Nov - 2:53

Plan solaire: La BEI mettra 5,5 milliards de DH / L'Economiste 12/11/2010

- L’Economiste: Quel bilan faites-vous de l’intervention de la BEI au Maroc?

- Philippe de Fontaine Vive: C’est un bilan très riche. Les financements octroyés aujourd’hui en faveur de la zone portuaire de TangerMed et du réseau autoroutier du Maroc témoignent de l’engagement concret de la BEI aux côtés du Royaume dans sa politique de modernisation de ses infrastructures. Ces investissements vont renforcer l’attractivité du Maroc et favoriser son développement économique. Ils témoignent également du niveau et de la qualité des relations de coopération entre le Maroc et la BEI. Je me réjouis également de leur impact direct sur l’amélioration de la vie quotidienne des populations concernées. Depuis plus de trente ans, la BEI soutient au Maroc des projets qui stimulent le développement économique et social. Je citerai à titre d’exemples le tramway de Rabat, le parc éolien de Tanger que nous avons financé à hauteur de 80 millions d’euros, la ville nouvelle «Tamesna» avec un financement de 71 millions d’euros. Et toujours à titre d’exemple, l’interconnexion électrique Espagne-Maroc dont l’objectif était d’augmenter la capacité de transit des liaisons d’interconnexion électrique entre le Maroc et deux de ses voisins et ainsi renforcer la sécurité et la fiabilité du réseau intérieur existant.

- Quelles sont les perspectives de développement?

- Nous avons de nombreux projets pour 2011. Le Plan solaire marocain sera au cœur de nos préoccupations, d'autant plus qu'en tant que chef de file, nous coordonnons également les interventions des autres bailleurs de fonds européens comme l’AFD et la KfW. D’autres projets sont à l’étude comme l’augmentation de la capacité du réseau ferroviaire sur la liaison Casablanca-Kénitra, en particulier pour répondre à la demande croissante du fret. Je citerai également l’Argan Infrastructure Fund: un fonds d’investissement principalement dédié aux infrastructures au Maroc et au Maghreb, qui a été signé en mai 2010. La banque y a déjà investi 20 millions d’euros pour le développement de projets concrets.

- Le Maroc a lancé un ambitieux programme solaire. Quelle est votre appréciation et dans quelle mesure pourriez-vous l’accompagner?

- Nous avons récemment publié une étude qui évalue le niveau de maturité des projets d’énergies renouvelables existants ou prévus dans les différents pays partenaires méditerranéens. Cette étude montre que si tous les projets identifiés étaient mis en place, les besoins d’investissements dans les neuf pays partenaires s'élèveraient à 21 milliards d’euros d'ici 2020, hors Turquie. La BEI est bien entendu disposée à apporter son soutien aux projets du plan solaire méditerranéen, mais elle devrait évaluer les projets d'investissements au cas par cas, en fonction de ses critères de viabilité économique, financière et technique. Les projets d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique pourront notamment être financés à travers le mécanisme de coopération du PSM mis en place conjointement par la BEI, l'AFD et la KfW et doté d'une enveloppe totale de 5 milliards d'euros d'ici 2015. Dès 2011, nous envisageons de nous engager à hauteur de 500 millions d’euros pour la première tranche de 500 MW, sur les 2.000 MW programmés à l’horizon 2020, dont la mise en service est prévue début 2015.

- Votre visite intervient à la veille du sommet de Barcelone. Comment se porte le projet de l’Union pour la Méditerranée?

- L'élan créé par l'UPM a donné lieu à plusieurs initiatives très concrètes et porteuses pour le développement économique de la Méditerranée, dans lesquelles la BEI est impliquée. L’année dernière, 80% des prêts de la Femip, qui est le bras financier de la BEI en Méditerranée, répondaient aux priorités sectorielles définies par l'UPM .

- Le sommet devra aussi se pencher sur le rapport Milhaud qui prévoit la création d’une banque dédiée au financement du codéveloppement en Méditerranée. Qu’en pensez-vous, surtout que vous êtes membre de la commission à l’origine de ce rapport?

- J’ai été membre à titre personnel de cette commission présidée par Charles Milhaud. Nous étions dix experts, cinq français et cinq autres euro-méditerranéens. C’est donc à titre personnel que je m’exprime à ce sujet. Je suis favorable à la recommandation privilégiée de faire de la Femip une filiale où la BEI détiendrait entre 35 et 50% des actions, mais en ouvrant le reste du capital à l’ensemble des partenaires, européens et méditerranéens notamment, qui viendraient ainsi conforter ce que la Femip fait déjà aujourd’hui, en lui donnant plus de moyens. Le projet de création d’une banque de développement de la Méditerranée est une question politique, qui est entre les mains des chefs d'Etat et de gouvernement membres de l'UPM. Dans ce contexte et bien naturellement, la Femip reste à disposition, et quoi qu'il arrive, continuera à travailler pour la Méditerranée.

Promouvoir des secteurs clefs
Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, vient de signer deux contrats de prêts en faveur du Maroc. L’un, de 220 millions d’euros, soit près de 2,4 milliards de DH, servira à financer la construction d’un tronçon de l’autoroute Casablanca-Beni Mellal. Pour lui, cette autoroute, très importante, sera un accélérateur de développement pour les régions desservies, notamment la plaine de Tadla, les montagnes du Haut Atlas (Azilal) et, au-delà, le Moyen Atlas (Khénifra).

Ce contrat permettra également de promouvoir des secteurs d’activité clefs tels que l’agriculture, l’agro-industrie et le tourisme. La région desservie jouit en effet d’un réel potentiel de richesses naturelles avec, à Khouribga, le gisement de phosphate le plus important du pays, une zone agricole de premier choix à Béni Mellal, sans oublier les paysages de l’Atlas. L’autre, de 200 millions d’euros, soit près de 2,2 milliards de DH, servira à la réalisation de TangerMed II. «En réalisant cette zone économique spéciale Tanger Méditerranée, le Royaume du Maroc met à la disposition des futurs investisseurs un outil moderne et performant. Il a d’ores et déjà séduit le constructeur automobile Renault qui installe sur ce site une zone de production, en complément de ses unités de recherche et de production en Europe», a noté le vice-président de la BEI. TangerMed II bénéficiera également de toute l’expertise environnementale de la BEI afin de minimiser au maximum l’impact des nouvelles infrastructures industrielles sur l’environnement.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeLun 15 Nov - 2:53

Agro-industrie: La filière oléicole promise à un bel avenir / Le Matin 15/11/2010

Le secteur pâtit d'une multitude d'obstacles qui freinent son développement. Cependant, l'Etat est déterminé à encourager son essor.

L'huile d'olive, c'est de l'or vert peu exploité. Cette filière souffre d'un manque à gagner en termes de production, de transformation, de conditionnement du produit et de marketing. Toutefois, elle est promise à un bel avenir grâce à une volonté de l'Etat de développer le secteur oléicole et à une implication des opérateurs, avec une industrie dynamique qui se développe autour du domaine. Il s'agit là de la principale conclusion d'une récente étude réalisée par l'Observatoire de l'entrepreneuriat.

En fait, explique l'étude, cette filière vitale pour les populations rurales et dont le potentiel économique est très important, pâtit d'une multitude d'obstacles qui freinent son développement. Il s'agit notamment d'une organisation complexe et non intégrée, propice aux activités informelles, d'un fort morcellement, d'un faible rendement de l'oliveraie marocaine et une variété génétique limitée. De même, la transformation oléicole est une activité majoritairement artisanale et perturbée par un aval informel. Or, d'après l'étude, l'amélioration de la qualité et l'optimisation des coûts de trituration passent nécessairement par l'intégration de la transformation oléicole. Le manque d'organisation concerne également le conditionnement et la commercialisation, avec la prédominance du vrac et de l'informel. Et ce n'est pas tout... Le secteur oléicole manque également de débouchés, avec une consommation domestique très maigre et de grandes difficultés à se faire une place sur le marché international à cause d'une forte concurrence. Ce qui ne s'est toutefois pas répercuté sur les prix au niveau du marché local. Cependant, cette filière a de fortes chances de rompre avec cette situation, vu les perspectives prometteuses qui se profilent à l'horizon. En fait, la filière bénéficie d'un intérêt de l'Etat qui est déterminé à la développer. Ainsi, précise l'étude, l'oléiculture profite des subventions agricoles de l'Etat et des mesures prévues dans le cadre du Plan Maroc vert. On note également à ce niveau la mise en place d'un agropôle pour le développement et la promotion de la filière, une loi pour renforcer la qualité et des mesures pour stimuler les exportations.

Ainsi, fait-on savoir, pour la première fois, deux subventions de 640.000 DH et 320.000 DH seront accordées cette année aux investisseurs dans la filière, respectivement pour l'achat d'enjambeurs et de vibreurs pour la récolte des olives. Une autre aide, plafonnée à 760.000 DH, est également prévue au profit des investisseurs dans le secteur des conserves.

De même, ajoute-t-on, pour la création de vergers homogènes d'oliviers, les agriculteurs bénéficient d'une subvention de 6.000 DH/ha, pour les plantations irriguées au goutte-à-goutte, pour les campagnes allant de 2009 à 2012. Cette subvention passera à 5.500 DH/ha entre 2012 et 2014. Pour les plantations irriguées hors système du goutte-à-goutte et celles réalisées en bour, le montant de l'aide est fixé à 3.500 DH/ha. S'agissant des mesures prévues dans le cadre du Plan Maroc vert, le Contrat-programme oléicole 2009-2020 (CPO) prévoit la plantation de près de 540.000 ha de variétés d'oliviers adaptées aussi bien à la trituration qu'à la production d'olives de table, ainsi que la modernisation des infrastructures de transformation, de conditionnement et de commercialisation. S'agissant de la gestion de l'eau, 136.000 ha seront équipés en goutte-à-goutte. Pour réaliser ces objectifs, le CPO prévoit un investissement global de 29,5 milliards DH et envisage des actions concrètes selon 3 axes de développement.

‘‘Agropôle olivier''
Implanté dans la région de Meknès-Tafilalet, l'«agropôle olivier» est un pôle de compétences pour le transfert de technologies, le développement et la promotion de la filière oléicole régionale et nationale. Il est doté d'une pépinière d'une capacité de 100.000 plants, de laboratoires d'analyse de l'huile d'olive et des sous-produits de l'olivier et d'un laboratoire de marquage génétique et d'étude des variétés. Il dispose également d'un laboratoire de culture in vitro, d'une unité de trituration, d'une plateforme de compostage des grignons d'olive et d'un verger de démonstration et de transfert de technologies.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitimeLun 15 Nov - 2:52

Forum Medays: Energies renouvelables: Un défi prioritaire / L'Economiste 12/11/2010

Près de 1,6 milliard de personnes vivent dans l’obscurité et ne connaissent pas les bienfaits de l’éclairage artificiel électrique. L’affirmation est du professeur Rajendra Kumar Pachauri, président du Panel intergouvernemental sur le changement climatique, IPCC. Ce dernier qui s’exprimait dans le cadre de la troisième édition des Medays, a tenu à défendre la thèse du droit légitime au développement durable pour ces populations, dont une grande partie se trouve en Asie et en Afrique. Pour cet expert, la réalité est telle que le besoin de sources d’énergies plus propres s’affirme de jour en jour. Cet effort devrait démarrer par la limitation des rejets de gaz à effet de serre et par l’utilisation des sources d’énergie alternatives. En plus d’assurer un monde meilleur et plus propre, ces énergies devraient aussi apporter une réponse, selon lui à l’épineux problème de la sécurisation des sources d’énergie. Si les réserves de combustible fossile devraient s’épuiser dans moins de trente ans, l’énergie solaire sera encore accessible et en grande quantité.

Dans les pays d’Asie, différentes initiatives tendent à généraliser l’usage de lampes à basse consommation, rechargeables par l’énergie solaire, une source d’éclairage qui devrait bouleverser la vie de beaucoup de familles. Une telle initiative devrait permettre de rallonger la durée d’activité et de ne pas souffrir des limitations issues de l’éclairage naturel. Pour Pachauri, l’éclairage reste un aspect symbolique, car augmenter la durée d’éclairage suppose d’augmenter la productivité et le rendement dans différentes activités. Il suppose aussi de transformer la vie de millions de personnes, leur habitudes de lecture, de travail et de tout ce qu’ils ne peuvent plus faire dès le coucher du soleil.

Pachauri qui a reçu le prix Medays 2010 pour l’Environnement et le développement durable a tenu aussi à avertir du danger de la pollution de l’air même à l’intérieur des maisons. En effet, pour lui, ce sont les femmes qui en souffriraient le plus. Du fait de rester à la maison et d’être en charge de la préparation de la nourriture, elles sont plus exposées aux émanations de la combustion.

Pour le financement, le président de l’IPCC ne manque pas de faire référence à la micro-finance ou aux dons, pour faire avancer les projets ponctuels. Même à plus grande échelle, le financement ne semble pas hors d’atteinte. British Petroleum devra payer plus de 20 milliards de dollars à titre de compensation pour les déversements de pétrole au Golfe du Mexique, une telle quantité d’argent suffirait à illuminer le foyer de plus de deux milliards de personnes.

Un tel pactole servirait aussi à assurer le financement du Plan solaire méditerranéen qui prévoit de déployer plus de 20 gigawatts (GW) supplémentaires au sud de la Méditerranée, dont le Maroc. Selon Pachauri, le projet marocain d’énergie solaire constitue une excellente initiative à suivre pour les autres pays du Sud. Le Maroc pourra ainsi, non seulement subvenir à ses besoins énergétiques à partir d’une source propre, mais aussi il pourra se transformer en un exportateur d’énergie. Un avis partagé par Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement. Pour lui, le Maroc est l’un des seuls pays du Sud qui ont su placer la barre très haut, tant en matière d’énergie solaire qu’en éolien.

Demande croissante d’énergie
Le Plan solaire méditerranéen (PSM) est un des projets prioritaires de l’Union européenne pour la Méditerranée. Il vise à relever les défis résultant de la demande croissante d’énergie et de la nécessité d’assurer la sécurité d’approvisionnement et la gestion durable de l’environnement dans la région euro-méditerranéenne. Il a pour but de favoriser la mise en place, d’ici 2020, d’une capacité supplémentaire de 20GW en énergies renouvelables dans la région, ainsi que le développement de la capacité nécessaire en matière de transport d’électricité.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 9 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE
Revenir en haut 
Page 9 sur 17Aller à la page : Précédent  1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 13 ... 17  Suivant
 Sujets similaires
-
» Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION
» Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE
» Articles presse: MARCHES BOURSIERS
» Articles presse: AUTOMOBILE, TRANSPORTS & LOGISTIQUE
» Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Bourse Maroc :: Articles de presse المقالات الصحفية-
Sauter vers: