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 Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE

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DaRk-H
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeMer 6 Jan 2010 - 9:50

Energie: Bakkoury gère 70 milliards de DH

C’est le grand retour de Mustapha Bakkoury. L’ex-patron de la CDG prend les commandes de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Marrocan Agency for Solar Energy). Bakkoury a récemment été nommé président du directoire de l’agence. Le projet de loi régissant cette entité vient d’être adopté en Conseil de gouvernement. L’agence aura pour mission le pilotage et la conduite du programme de production d’électricité solaire (cf. www.leconomiste.com). Un méga-projet, le plus grand au monde, qui vise le développement de centrales de production d’électricité d’origine solaire d’une capacité installée totale de 2.000 MW (soit l’équivalent de 38% de la puissance installée actuelle). Ces centrales produiront, en phase de croisière, environ 4.500 GWh annuellement (soit 18% de la production nationale actuelle). Le coût du projet est estimé à 70 milliards de DH. L’agence aura donc pour mission la qualification des sites, la conception et les études. Elle sera habilitée à choisir les opérateurs et à suivre la réalisation et l’exploitation. La Solar Agency assurera également la supervision, l’animation et la coordination de l’ensemble des activités liées au projet. Cinq premiers sites d’une superficie totale de 10.000 hectares ont déjà été identifiés (Ouarzazate, Aïn Beni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sabkhat Tah). La mise en service industrielle des centrales interviendra graduellement. Mais l’exploitation des premières unités est prévue en 2015 alors que la totalité du projet sera opérationnelle à fin 2019. Pour ce qui est du planning de mise en œuvre du projet, la pré-qualification des candidats pour le développement de la première centrale à construire sur le site d’Ouarzazate, d’une puissance de 500 mégawatts, interviendra en juin 2010. Les dossiers d’appel d’offres seront adressés aux entreprises pré-qualifiées en septembre 2010. Le processus concernant les autres centrales sera opéré graduellement au fur et à mesure de la finalisation des études techniques, économiques et financières. Quant aux capitaux, qui sont publics, ils proviendront de la participation de l’Etat, du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, de la Société d’investissements énergétiques et de l’ONE. Par ailleurs, l’agence est aussi appelée à développer des partenariats ciblés avec des acteurs nationaux et internationaux Pour rappel, le Maroc importe 97,5% de ses besoins énergétiques. Mais, selon le ministère de l’Energie, avec ce projet, le pays réduira sa dépendance à hauteur de 85%. Le programme permettra une économie annuelle de l’ordre de 1 million de tonnes équivalent pétrole (TEP), soit une valeur de 500 millions de dollars US. Ce qui permettra d’éviter annuellement 3,7 millions de tonnes d’émissions de CO2. Avec la réalisation de ce projet solaire intégré, la part des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, solaire…) dans la puissance électrique installée en 2020 s’établira à 42%. Une puissance qui permettra au Maroc de se classer parmi les premiers en la matière à l’échelle mondiale. Le mégat-projet solaire contribuera à la satisfaction de la demande croissante en énergie induite par le développement économique et social. C’est le cas également de la mobilisation de son important potentiel en énergies renouvelables et notamment solaire. A noter que la moyenne d’ensoleillement au Maroc est de plus de 3.000 heures/an avec une irradiation d’environ 5 KWh/m2 par jour.

Formation et R&D
Outre la production électrique, ce projet donnera un élan à la formation et au développement des compétences. Ainsi, des filières spécialisées en énergie seront mises en place au sein des grandes écoles d’ingénieurs et universités. Les centres de formation professionnelle développeront également des cursus pour techniciens en énergie solaire. Pour maîtriser l’évolution technologique, le projet prévoit un volet recherche & développement. Il est également question de monter un centre de recherche dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et des matériaux. Evidemment, le programme développera un tissu industriel national spécialisé à travers le transfert du savoir-faire et de la technologie.

L'Economiste 05/01/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 9:37

Accord de Copenhague: Le Maroc éligible aux financements

Le Maroc est-il concerné par les financements prévus par l’accord-cadre de Copenhague? «Absolument», répond Mohamed Nbou, directeur des études, de planification et de prospective auprès du secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement. D’abord selon les critères d’éligibilité fixés par la convention et à commencer par la vulnérabilité. Le Maroc subit en effet de plein fouet les impacts du changement climatique de par ses phénomènes les plus extrêmes. Sécheresses, inondations, désertification, salinité et dégradation de la qualité de l’eau, constituent, entre autres, les éléments les plus marquants de cette vulnérabilité. Sans oublier l’avancée des eaux de mer qui grignote annuellement d’importantes superficies terrestres sur les façades atlantique et méditerranéenne. Pourtant, le Maroc émet peu de gaz à effet de serre: à peine 2,2 tonnes équivalent C02 par habitant et par an. Ce niveau se traduit par 0,15% des émissions mondiales. Le deuxième critère tient, ensuite, à son appartenance à l’Afrique. Continent que l’accord de Copenhague considère comme «prioritaire» avec les pays insulaires. Mieux encore, le Maroc dispose d’un plan de lutte contre le réchauffement climatique guidé par deux principes. «Face au phénomène, le pays a adopté une politique volontariste visant à maintenir son développement économique tout en réduisant ses émissions de carbone», explique Nbou. L’autre orientation consiste à anticiper la préparation de la population et les acteurs économiques aux causes de vulnérabilité. En ce qui concerne les mesures d’atténuation, le Maroc a décliné plusieurs stratégies en plans d’action touchant les secteurs de l’énergie, des transports, de l’industrie, des déchets, de l’agriculture et de l’urbanisme. «Ces plans seront mis à profit afin de drainer les financements additionnels pour leur mise en œuvre dans l’accord-cadre de Copenhague», annonce Nbou. Autrement dit, le pays est prêt pour communiquer ses projets dans les délais fixés par l’accord, à savoir le 31 janvier 2010. Dans ce cadre, la stratégie de l’énergie adoptée en 2008 a droit de cité. Celle-ci vise à développer les énergies renouvelables qui devront atteindre 10 à 12% de la consommation énergétique en 2020 et 15 à 20% en 2030. Politique qui vient d’être consolidée par le lancement d’un programme ambitieux de développement de l’énergie solaire d’une puissance de 2.000 mégawatts sur 5 sites. Le potentiel d’atténuation de ce programme s’élève à 3,7 millions de tonnes équivalent C02 par an. Quant aux mesures d’adaptation, le Maroc a d’ores et déjà défini et même lancé de nombreuses actions qui peuvent parfaitement s’insérer dans le cadre de la convention de Copenhague, est-il constaté. A titre d’illustration, le pays s’est doté d’un système météorologique global et moderne qui permet de structurer la réponse aux phénomènes climatiques extrêmes. De même qu’il a mis en place une stratégie d’eau déclinée en plusieurs programmes de préservation de la ressource ainsi qu’un plan anti-inondations.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeMer 23 Déc 2009 - 16:16

Énergie solaire : Le financement assuré

Le Maroc est l'un des premiers pays de la région MENA à bénéficier du Fonds pour les technologies propres

En fait, le Royaume est l'un des premiers pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) à bénéficier du Fonds pour les technologies propres (FTP), l'un des deux fonds d'investissements climatiques créés par la Banque mondiale. Ainsi, ce fonds réserve au Maroc une bonne part des 750 millions de dollars qu'il compte investir dans l'énergie solaire concentrée dans cette région. Ce financement qui a été approuvé récemment vise à accélérer le déploiement de l'énergie solaire concentrée, une initiative qui s'inscrit dans le cadre d'un plan d'investissement qui mobilisera encore 4,85 milliards de dollars supplémentaires, dont l'objectif final est de contribuer aux efforts d'atténuation du changement climatique.

Pour ce faire, le Fonds investira dans les programmes d'énergie solaire concentrée de cinq pays de la région MENA : Maroc, Égypte, Jordanie, Tunisie et Algérie. Pour réaliser son objectif, expliquent les responsables du FTP, ce plan d'investissement soutiendra le déploiement d'une capacité de production d'environ 1 gigawatt d'énergie solaire concentrée, ce qui représente environ 15% des projets d'énergie solaire concentrée à l'échelle mondiale et une augmentation de 200 % de la capacité en énergie solaire concentrée installée d'ici 2020. De même, ajoutent-ils, ce plan se propose de soutenir les infrastructures de transmission connexes au Maghreb et au Machrek pour l'approvisionnement domestique et l'exportation, dans le cadre d'une amélioration de la grille méditerranéenne qui permettra l'intensification de la production d'énergie solaire concentrée grâce à l'intégration du marché dans la région.

Le fonds œuvrera également par le biais de ce financement à l'optimisation des investissements publics et privés pour les centrales d'énergie solaire concentrée, permettant ainsi de tripler les investissements dans l'énergie solaire concentrée à l'échelle mondiale. Il s'agira aussi d'aider les pays de la région MENA à atteindre leurs objectifs de développement en matière de sécurité énergétique, de croissance industrielle, de diversification économique et d'intégration régionale. Par ailleurs, il est à rappeler que le Maroc avait présenté en octobre dernier un plan d'investissement au siège de la Banque mondiale à Washington pour le développement à grande échelle des projets à faible teneur en carbone au Comité exécutif du FTP. Ce plan a été adopté et a bénéficié en conséquence d'un important financement (150 millions de dollars) pour soutenir le Fonds de développement de l'énergie (FDE) mis en place par le gouvernement marocain pour développer plus particulièrement les énergies renouvelables et les programmes d'efficacité énergétique. Il est destiné notamment à la production de l'électricité, au transport de phosphate par pipeline et au transport urbain à Casablanca. Il est à noter que le Maroc se dote d'une charte nationale de l'environnement et de développement durable, permettant la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles dans le cadre du processus de développement durable.

Il est à souligner que le FTP promeut le développement du financement pour la démonstration, le déploiement et le transfert de technologies à faible intensité de carbone ayant un fort potentiel de réduction de gaz à effet de serre à long terme. Le FTP devrait financer des programmes dans 15 à 20 pays ou régions.

Fonds de développement de l'énergie

Le FDE combiné, englobant le FTP et les financements de différentes autres sources, mobilisera au départ un montant de l'ordre de 1,5 à 2 milliards de dollars.
Le FDE a été créé grâce à des contributions de l'Arabie Saoudite (500 millions de dollars), des EAU (300 millions de dollars) et du Fonds Hassan II (200 millions de dollars). Le FDE doit être utilisé pour financer de nouvelles installations de production d'énergie, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que des investissements d'économie d'énergie et pour offrir des subventions, en nombre limité, devant mettre en œuvre la stratégie énergétique.

Le Matin 23/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeLun 21 Déc 2009 - 11:12

Copenhague: Le grand soir du climat devra attendre

Copenhague cristallisait tous les espoirs, la déception est immense: le Grand soir du climat attendra au mieux fin 2010 et la prochaine conférence de Mexico. Scène de théâtre pour les ONG, défilé de “people” verts, d'Al Gore à Wangari Maathai, rendez-vous altermondialiste : pendant deux semaines, du 7 au 18 décembre, Copenhague était “the place to be”, rehaussée en clôture par le sommet de plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement portant la lourde responsabilité de sceller un accord déterminant pour l'avenir de l'humanité.

“J'espère que cela va donner quelque chose, parce que si cela ne donne rien du tout, moi, je sais qui sont les gens au pouvoir en ce moment, je ne risque pas d'oublier leurs têtes”, lançait à mi-parcours la chanteuse béninoise Angélique Kidjo. Au final, après deux semaines de négociations chaotiques mais un extraordinaire foisonnement, avec des délégations venues de 193 pays, l'amertume domine. Pour John Hay, du secrétariat général de la Convention climat de l'ONU (CNUCC), le rendez-vous danois restera comme “le plus grand sommet de chefs d'Etat et de gouvernement dans l'histoire des Nations unies et probablement dans l'histoire tout court”. Mais c'est un aussi un désenchantement, tant le résultat est loin des critères de réussite que les responsables de la Convention eux-mêmes avaient arrêté depuis de longs mois. L'accord de Copenhague ne répond ni aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés recommandés par la science (de -25 à -40% en 2020 par rapport à 1990), ni aux objectifs de long terme pour l'ensemble de la planète (-50% en 2050). Et surtout, il omet de fixer un calendrier jusqu'à la conclusion d'un traité contraignant, espéré courant ou fin 2010 dès lors qu'il était évident qu'un “Protocole de Copenhague” n'était plus à portée. Sa vertu tient essentiellement à son existence, à l'issue d'un processus de négociation mené à la cravache par une présidence danoise déterminée à aboutir, au risque d'afficher des positions très pro-américaines - pour s'assurer du retour des Etats-Unis dans le jeu climatique - et de violenter parfois les règles du multilatéralisme. Ejectée en fin de parcours par son Premier ministre, Connie Hedegaard, qui reconnaissait samedi sa déception, s'est attirée les foudres et même la hargne des pays en développement. Débordée par son succès, la petite capitale danoise, sur les dents à l'approche et pendant l'événement, a été contrainte d'envoyer certains de ses visiteurs à plus de 100 km, tandis que le Bella Center, site de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, devenait l'épicentre du monde. La police danoise, qui avait affiché sa volonté de fermeté, a fait preuve d'un zèle peu commun, procédant à plusieurs centaines d'interpellations préventives lors des manifestations. Les militants de Climate Justice Action (CJA), qui fustigent une “diplomatie climat” inefficace, ont dénoncé une réaction policière “disproportionnée et arbitraire”. “C'est comme un match de football, nous écartons les hooligans pour ne pas troubler la fête”, ont répondu les forces de l'ordre. Et la diplomatie climat continue. Chacun a déjà les yeux rivés sur la prochaine grande conférence, à Mexico, fin novembre de l'an prochain. Samedi soir, dans le Bella Center déserté, la crainte des derniers délégués présents, à l'image de Dessima Williams, représentante de Grenade et des petites îles menacées par la montée des océans, était palpable. Tous espèrent un sursaut salutaire l'an prochain. En sachant déjà que la prochaine grand-messe du climat ne devrait pas susciter la même mobilisation à travers le monde, des citoyens aux chefs d'Etat.

Il est contreproductif de dire du mal des résultats de Copenhague
La chancelière allemande Angela Merkel a estimé dimanche qu'il était contreproductif de ne dire que du mal de la conférence de Copenhague sur le climat. «Celui qui ne dit que du mal de Copenhague s'associe à ceux qui freinent au lieu de faire avancer» la lutte contre le réchauffement climatique, a dit la responsable conservatrice au journal Bild am Sonntag. «Copenhague est un premier pas vers un nouvel ordre climatique mondial, pas plus mais pas moins non plus», a ajouté la chancelière considérée comme un des dirigeants occidentaux les plus engagés et les plus influents dans la question climatique. Mme Merkel, qui a proposé d'accueillir une prochaine réunion sur le climat en juin à Bonn (ouest de l'Allemagne), pour préparer la prochaine conférence climatique de Mexico fin 2010, a appelé à «construire maintenant sur Copenhague». «C'est ce que va faire l'Allemagne au milieu de l'année prochaine à Bonn», a-t-elle affirmé. En 2007, Mme Merkel avait obtenu des concessions du président américain sur le climat au sommet du G8 de Heiligendamm, sur la Baltique, ce qui lui avait valu le surnom de «chancelière du climat» dans la presse allemande.

AFP 21/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeJeu 17 Déc 2009 - 15:11

Le Projet marocain de l'énergie solaire suscite l'intérêt du FEM et de la Compagnie émiratie de l'énergie du futur

Les responsables du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et de la compagnie d'Abu Dhabi pour l'énergie du futur (Masdar) ont exprimé, mercredi à Copenhague, l'intérêt qu'ils accordent au Projet marocain de l'énergie solaire et leur volonté d'y participer activement.

En marge de sa participation à la Conférence des Nations-Unies sur le climat à Copenhague, la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, s'est entretenue avec la PDG du FEM, Mme Monique Barbut, qui a exprimé la volonté du Fonds à financer des projets marocains d'adaptation aux impacts des changements climatiques.

Le FEM est un organe international qui finance des projets respectant les normes environnementales dans le cadre de la convention des Nations-Unies sur les changements climatiques.

De son côté, le PDG de Masdar, M. Sultan Ahmad Al Jaber, a exprimé, lors de son entretien avec Mme Benkhadra, tenu mercredi à Copenhague en présence du directeur général de l'Office national de l'électricité, M. Ali Fassi Fihri, le grand intérêt qu'il accorde au projet de l'énergie solaire lancé par le Maroc.

Il a fait part de la volonté de sa compagnie de participer activement à ce projet d'envergure, dont le coût prévisionnel s'élève à 9 milliards de dollars.

Le projet marocain d'énergie solaire s'inscrit en droite ligne des orientations internationales pour le développement des énergies renouvelables, notamment l'énergie solaire, en vue de répondre à une demande accrue en énergie et faire face au réchauffement climatique dans le cadre de la nouvelle stratégie énergétique nationale.

MAP 17/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 9:11

Financer la lutte contre le changement climatique

Il est aujourd'hui généralement admis que les économies avancées devront fournir une contribution financière considérable aux pays en développement pour leur permettre de lutter contre le changement climatique. Des fonds devront être investis dans des sources d'énergie à faible intensité de carbone, dans la reforestation et la protection des forêts tropicales, dans des modifications de l'aménagement des sols et dans les mesures d'adaptation et d'atténuation. Mais il n'existe pas de consensus équivalent sur la provenance de ces fonds. Les pays avancés rechignent à fournir de nouvelles aides financières. Ils viennent d'éprouver un net accroissement de leur dette nationale et doivent encore encourager une reprise de leur économie, autant de facteurs qui influent sur leur attitude. Il semble qu'ils seront en mesure de bricoler un fond d'urgence de 10 milliards de dollars par an sur les cinq prochaines années. Mais même si leurs budgets nationaux ne semblent pas capables d'assumer un montant supérieur, il est peu probable que cette somme satisfasse les pays en développement. Je pense que ce montant pourrait être multiplié au moins par deux et pour une durée plus longue. Les gouvernements des économies avancées sont victimes d'un malentendu qui présuppose que le financement doit provenir de leurs budgets nationaux. Mais ce n'est pas le cas. Ils ont déjà tout l'argent nécessaire : il repose dans leurs avoirs de réserves auprès du Fonds monétaire international. Le dépenser ne contribuerait en rien aux déficits fiscaux de ces pays. Il suffit de puiser dans ces réserves. En septembre 2009, le FMI a distribué aux pays membres des droits de tirage spéciaux (DTS) pour une valeur de 283 milliards de dollars. Les DTS sont un instrument financier obscur, mais qui prend essentiellement la forme de devises étrangères supplémentaires. Ils peuvent être utilisés en les convertissant en l'une des quatre principales devises mondiales, stade où ils deviennent porteurs d'intérêt, correspondant aux taux des bons du Trésor combinés de ces devises. Aujourd'hui, ce taux d'intérêt s'élève à moins de 0,5 pour cent. Sur les 283 milliards de dollars de DTS récemment distribués, plus de 150 milliards de dollars ont été alloués aux 15 économies les plus avancées. Ces DTS resteront pour l'essentiel inutilisés dans les avoirs de réserves de ces pays, qui n'ont pas vraiment besoin de réserves supplémentaires. Je propose que les pays développés – en sus de l'établissement du fonds d'urgence de 10 milliards de dollars par an – s'unissent pour verser un montant correspondant à 100 milliards de dollars en DTS sur 25 ans à un fonds «vert» à l'attention du monde en développement. Ce fonds pourrait stimuler des projets sylvicoles et agricoles et d'aménagement des sols – autant de domaines qui présentent le plus grand potentiel de réduction ou d'atténuation des émissions de carbone, et qui pourraient dégager un rendement substantiel sur les marchés d'échange de carbone. Les rendements que ces projets pourraient générer vont au-delà de la question des émissions de carbone. Les revenus issus des projets d'aménagement des sols, par exemple, pourraient également englober la possibilité de création de moyens de subsistance ruraux plus durables, permettre des récoltes plus importantes et plus résistantes et générer des emplois en zone rurale. Je propose donc une idée simple et pratique, qui a un précédent. Le Royaume-Uni et la France ont chacun récemment prêté des DTS pour une valeur de 2 milliards de dollars à un fonds spécial du FMI pour soutenir un financement concessionnel pour les pays les plus pauvres. À ce stade, le FMI s'est porté garant des intérêts et du principal de ces DTS. Le même procédé pourrait être adopté dans la solution proposée. Je propose en outre que les pays membres conviennent d'utiliser les réserves en or du FMI pour garantir le remboursement des intérêts et du principal. Le FMI est à la tête d'un stock d'or important – plus de 3 milles tonnes– comptabilisé au bilan à une valeur historique. Au prix du marché actuel, ce stock vaut donc 100 milliards de dollars de plus que sa valeur comptable. Il est déjà prévu qu'il soit utilisé au bénéfice des pays les moins développés. La proposition de fonds «vert» correspond à cette exigence. Le procédé proposé signifie que les pays développés qui prêtent des DTS n'auront ni intérêts à payer, ni de responsabilité concernant le remboursement. Bien qu'il y ait des problèmes techniques pour équilibrer les intérêts perçus avec les intérêts payés, particulièrement aux Etats-Unis, le solde net devrait être une opération nulle. Ces difficultés techniques ont constitué un obstacle lors des précédentes tentatives d'utiliser les DTS de manière pratique, mais elles ne s'appliquent pas à la proposition de fonds «vert». Il existe trois arguments de poids en faveur de cette proposition. Premièrement, ce fonds «vert» pourrait s'autofinancer, et même être profitable ; très peu de l'or du FMI, ou pas du tout, serait finalement utilisé. Deuxièmement, les projets potentiels ne dégageront de revenus que si les pays développés coopèrent pour établir des marchés du carbone adéquats. La création d'un fonds «vert» serait un pas implicite dans ce sens en engageant les réserves d'or du FMI. Enfin, cet argent serait disponible tout de suite, stimulant les projets d'économie de carbone. Pour toutes ces raisons, les pays développés devraient adopter ma proposition, dont le point central est qu'il est possible d'augmenter substantiellement le montant disponible pour lutter contre le changement climatique dans le monde en développement en utilisant les allocations existantes des DTS, dont le remboursement des intérêts est garanti par les réserves en or du FMI. La seule chose qui fasse défaut est la volonté politique. Le simple fait que l'utilisation des DTS nécessite l'aval du Congrès aux Etats-Unis garantit que rien ne se passera sans une forte pression de l'opinion publique – y compris celles des pays en développement. Elle pourrait pourtant faire toute la différence à Copenhague.

George Soros Président du Soros Fund Management et l'Open Society Institute.

Le Matin 14/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeVen 11 Déc 2009 - 9:37

Conférence de Copenhague: La Chine hausse le ton

Le délégué climat de la Chine à la conférence de Copenhague s'en est pris vertement aux pays industrialisés, les accusant de ne pas remplir leurs engagements pour lutter contre le réchauffement climatique, selon les médias officiels chinois.

"Si vous comparez les promesses et les actions entreprises jusqu'à présent, il y a un énorme fossé", a déclaré mercredi Yu Qingtai, représentant spécial du ministère des Affaires étrangères pour le climat, cité dans la nuit de mercredi à jeudi par l'agence officielle Chine Nouvelle. Lors d'une conférence de presse à Copenhague, M. Yu a estimé que les pays riches devaient réfléchir en profondeur pour déterminer s'ils avaient la "volonté politique" de tenir leurs promesses, en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique, ainsi que de soutien financier aux pays en développement. La Chine défend farouchement le principe de responsabilités partagées mais différenciées, soulignant que les pays développés ont bâti leur richesse sur une industrialisation remontant au XIXe siècle, alors que les pays en développement sont de tout récents pollueurs. Elle n'en a pas moins pris des engagements volontaires de réduction d'intensité carbonique-émissions par point de PIB- qui lui laissent la latitude de connaître une croissance forte. Malgré la volonté de la Chine de réduire son intensité carbonique, ses émissions de gaz à effet de serre (GES) pourraient en fait doubler en 2020 par rapport à 2005, excédant le seuil souhaitable pour limiter le réchauffement climatique mondial, avertissent des experts. Alors que les négociations de Copenhague entrent dans le vif du sujet-le partage des efforts pour réduire les émissions de gaz responsables du réchauffement climatique-, des spécialistes ont sorti leur calculette pour mesurer concrètement les émissions futures du premier pollueur mondial. Même si de nombreux analystes soulignent aussi que la Chine a pris des engagements forts auxquels elle n'était pas tenue. L'augmentation des GES chinois serait comprise entre 74% et 100%, si la Chine parvient à réduire ses émissions de 40 à 45% par point de Produit intérieur brut par rapport à 2005, et en tablant sur une croissance économique de "seulement" 8% (largement dépassée depuis 2005). "Avec 8%, les émissions vont croître de 74%", indique Emmanuel Guérin, coordinateur climat à l'Institut du développement durable et des relations internationales, une fondation française. "La Chine ayant émis pour 7,219 gigatonnes de CO2 équivalent (CO2eq, comprenant les autres gaz à effet de serre) en 2005, elle arriverait en gros à 12,6 Gt en 2020", ajoute le responsable, joint par téléphone à Copenhague. "C'est donc une gigatonne de trop, dans le scénario de (l'économiste) Nicholas Stern, selon lequel la fourchette devrait être de 7,9 à 11,6 Gt". 12,6 Gt, c'est aussi près de 29% du total des émissions souhaitées : "Dans l'optique de limiter le réchauffement à 2 degrés, le monde ne devrait globalement pas émettre plus de 44 gigatonnes de CO2eq en 2020", poursuit-il. Une autre étude, d'experts européens, prévoit une hausse supérieure : "les émissions de CO2 chinoises vont doubler d'ici à 2020", indique un expert, sous couvert de l'anonymat, confirmant une estimation d'un universitaire australien. Vu l'objectif de réduction d'intensité carbonique de la Chine, ses "émissions ne feront +que+ doubler", avait affirmé à l'AFP Frank Jotzo, de l'Institut du changement climatique à l'Australian National University, au lendemain de l'annonce chinoise. Selon l'expert européen, "avec 8% de croissance économique, la hausse des émissions de CO2 atteindra 4,2 à 5,1 milliards de tonnes, et les émissions totales se situeront entre 9,8 et 10,7 mds de tonnes en 2020". Cette hausse représenterait donc trois à quatre fois la baisse combinée des émissions annoncée par les Etats-Unis et l'Union européenne, souligne-t-il. Dans ces conditions, la Chine qui fait valoir aujourd'hui qu'elle est loin des pays développés en termes d'émissions par habitant, dépasserait la France en 2012 ou 2013, puis l'Union européenne entre 2018 et 2020, en tonnes par habitant. "Cette hypothèse repose sur une réduction des émissions européennes. Mais dans quelle mesures l'UE arrivera-t-elle à réduire, c'est la question", réagit Wang Ke, professeur à l'Université du Peuple.

Pékin veut ralentir la croissance des émissions chinoises
La Commission européenne, qui dit ne pas avoir mesuré la hausse attendue des émissions chinoises, se félicite que Pékin veuille ralentir leur croissance. «Toutefois, la réduction visée étant liée à la hausse du PIB, avec une forte croissance attendue dans les dix ans, les émissions vont certainement augmenter très rapidement (...) De plus forts taux de croissance du PIB demanderaient davantage d'amélioration de l'intensité CO2 pour suivre la trajectoire limitant le changement climatique à 2 C», reconnaît Barbara Helfferich, porte-parole environnement. Mais hors intensité carbonique, Pékin a pris d'autres engagements, en faveur de la reforestation par exemple, qui pourrait freiner la croissance des émissions des gaz incriminés.

AFP 11/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 9:56

Climat: Négociations tendues à Copenhague
La fuite d'un texte de suggestions du Danemark, président de la conférence climat, a suscité un coup de chaud des pays en développement, dénonçant "une grave violation qui menace le succès du processus de négociation", selon le délégué soudanais Lumumba Stanislas Dia Ping, au nom du G-77 (coalition de 130 pays en développement), qui a cependant exclu de quitter la conférence. La présidence danoise a démenti l'existence d'un "texte danois secret" pour un nouvel accord. Les papiers qui circulent "sont des brouillons de travail", a assuré la ministre du Climat , Connie Hedegaard. De New York, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a affiché mardi son optimisme et dit s'attendre "à un accord solide (...) qui sera effectif immédiatement". Et alors que la polémique sur le "Climategate" - climatologues accusés de manipuler les données après la publication de leurs courriels piratés - est toujours vive, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) a averti que la première décennie du XXIe siècle serait "la plus chaude jamais enregistrée" depuis les premiers relevés instrumentaux en 1850. Lundi, les Etats-Unis avaient fait souffler un vent d'optimisme lorsque l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) avait jugé que le CO2 était un polluant menaçant la santé publique, ouvrant ainsi pour la première fois la voie à une régulation de ce type d'émissions. Mais, mardi, des parlementaires américains républicains, opposés au président Barack Obama, ont annoncé qu'ils iraient à Copenhague pour y faire entendre un autre son de cloche. "Je ne ferai pas partie des laquais qui disent que le changement climatique est le plus grand problème mondial et que nous devons prendre toutes ces mesures draconiennes qui détruisent des emplois", a ainsi déclaré Joe Barton, qui siège à la commission de l'énergie de la Chambre des représentants. Les pays européens restent de leur côté divisés sur l'opportunité de revoir à la hausse leur promesse de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui pourrait être portée de 20% à 30% d'ici à 2020 (par rapport à 1990) si un accord mondial ambitieux était conclu à la fin du sommet dans 10 jours. La question du financement, notamment par les pays développés, de l'adaptation des pays les plus vulnérables était également largement débattue. "Nous avons besoin d'engagements fermes, de chiffres et d'un calendrier", a expliqué à l'AFP Bruno Sekoli, négociateur du Lesotho et président du groupe des Pays les moins avancés (PMA), qui a salué un processus "ouvert, actif, dynamique".

Les réductions d'émissions âprement négociées à huis clos
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Nobuo Tanaka, a averti mardi qu'un échec à Copenhague coûterait 500 milliards de dollars par an à l'économie mondiale pour revenir à l'objectif d'une limitation du réchauffement à +2° par rapport aux niveaux pré-industriels. Les réductions d'émissions sont âprement négociées à huis clos, mais l'urgence à agir au quotidien est aussi rappelée à tout instant, souvent avec humour. A la sortie du métro, personne n'échappe à son badge, distribué par de jeunes Danois qui remercient les passagers «d'avoir pris le métro et économisé 85% de CO2». Heureux calendrier pour la capitale danoise, elle a été désignée mardi ville la plus «verte» parmi 30 métropoles européennes soumises à un test écologique réalisé pour le compte d'un groupe allemand.

AFP 10/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeMar 8 Déc 2009 - 9:05

Ouverture d'une conférence historique sur le climat

Jusqu'au 18 décembre, date de la fin des négociations en présence de 110 chefs d'Etat ou de gouvernement, les représentants de 192 pays tenteront de trouver un accord permettant de limiter à deux degrés la hausse moyenne de la température de la planète par rapport au niveau pré-industriel.La conférence a débuté par la projection d'un court film-catastrophe montrant une fillette profondément endormie dans un lit douillet au côté de son ours blanc en peluche et qui s'éveille au milieu d'un désert au sol craquelé, avant d'être rattrapée par des vagues déchaînées. Apparaissent ensuite plusieurs personnalités, parmi lesquelles l'ancien archevêque sud-africain du Cap, Mgr Desmond Tutu, pour appeler à la conclusion d'un accord ambitieux qui permettrait d'échapper à de telles perspectives. Dans un discours grave, Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), a vivement dénoncé l'affaire des courriels de scientifiques piratés en Angleterre, exploité par les sceptiques du réchauffement pour mettre en cause certaines mesures des changements en cours. Dénonçant une tentative pour «discréditer» le Giec, il a souligné que ce panel disposait «d'un historique d'évaluations transparentes et objectives sur plus de 21 ans, établies par des dizaines de milliers de scientifiques de tous les coins de la planète». Mandaté par l'ONU, le Giec, co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2007, est chargé de donner aux politiques face les bases scientifiques pour prendre des décisions. Cette conférence ne sera un succès «que si une action significative et immédiate commence» le jour même où ses travaux s'achèveront, le 18 décembre, a prévenu le patron du climat à l'ONU, Yvo de Boer. «Les pays en développement attendent désespérément une action tangible et immédiate» pour l'adaptation de leurs nations à la nouvelle donne climatique, a-t-il rappelé. L'Afrique du Sud a d'ailleurs proposé lundi de réduire la croissance de ses émissions pour les stabiliser d'ici 2025, en échange d'aide. Et alors que Pékin a récemment pour la première fois avancé des objectifs chiffrés, la presse officielle chinoise a elle aussi appelé les pays développés à mettre la main à la poche. Pour répondre aux besoins urgents des pays vulnérables face au changement climatique, l'idée d'un financement immédiat, chiffré à 10 milliards de dollars par an jusqu'en 2012, a pris corps. Les pays en développement ont cependant lancé une mise en garde très claire : les discussions sur le financement ne peuvent s'arrêter là. «Cela ne signifiera absolument rien s'il n'y a pas, au-delà, un décollage significatif» des montants, a expliqué à l'AFP Dessima Williams, qui préside l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis). Cette conférence a suscité un incroyable engouement: 34.000 personnes ont sollicité une accréditation pour pénétrer dans le Bella Center, où tout se trame. Pour des raisons de sécurité, seules 15.000 d'entre elles (dont 3.500 journalistes), ont reçu leurs précieux sésames. Nombre de personnalités ont multiplié les références aux grandes conférences qui ont jalonné l'histoire du XXe siècle, à l'image de l'économiste britannique Nicholas Stern. Il a fait le lien avec la conférence de Bretton Woods, en 1944, qui a redessiné les grandes lignes du système monétaire international.
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Un succès «si l'action démarre au soir de la clôture» La conférence des Nations unies sur le climat qui s'est ouverte lundi matin à Copenhague «ne sera un succès que si une action significative et immédiate commence» le jour même où ses travaux s'achèveront, a estimé le patron du climat à l'ONU, Yvo de Boer. M. de Boer appelle les délégués des 192 pays à se concentrer «sur des propositions pratiques et solides, permettant de lancer une action rapide» contre les changements climatiques. «Les pays en développement attendent désespérément une action tangible et immédiate» contre les émissions de gaz à effet de serre et pour adapter leurs nations à la nouvelle donne climatique, a-t-il rappelé. M. de Boer, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), avait ouvert son intervention en lisant le témoignage d'un enfant asiatique de six ans, Nyi Lay, victime d'un cyclone dévastateur qui a emporté ses parents et son jeune frère. «Le temps des déclarations est terminé, celui de ressasser des positions déjà connues aussi : servez-vous du travail déjà accompli et transformez-le en actes», a-t-il lancé.

AFP 08/12/2009

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Premier sommet Maroc-Union européenne en 2010

Le Maroc et l'Union européenne (UE) tiendront leur premier sommet en 2010, a annoncé lundi à Bruxelles la présidence de l'Union européenne. Lors d'une conférence de presse, à l'issue des travaux de la 8e session du Conseil d'Association Maroc-UE, le suédois Frank Belfarge, dont le pays assure la présidence de l'UE, a souligné que la tenue de ce sommet, qui aura lieu lors du premier semestre 2010, est un «signe de l'importance accordée par les deux parties au renforcement de leurs relations». Le responsable européen s'est réjoui des résultats des travaux de la 8e session du Conseil d'Association Maroc-UE, soulignant que cette réunion a marqué «un nouveau pas dans le renforcement des relations entre les deux parties». Il s'est félicité «du choix stratégique fait par le Maroc en faveur d'un plus grand rapprochement avec l'UE. Un choix clair et porteur d'espoir», a-t-il dit. Il a également rappelé que depuis un an, l'UE et le Maroc ont entamé ensemble des travaux pour la mise en œuvre du statut avancé, ajoutant que des progrès énormes ont été enregistrés depuis cette date. «Le Maroc est un partenaire stratégique pour l'UE» et cette réunion a permis un échange de vues extrêmement constructif sur nombre de sujets régionaux et internationaux d'intérêt commun, a ajouté M. Belfarge. La commissaire européenne aux Relations extérieures, Mme Benita Ferrero Waldner, a pour sa part souligné qu'en 5 ans de politique de voisinage de l'UE avec le Maroc, beaucoup de «pas en avant» ont été franchis. Le Maroc a réalisé de grandes avancées dans les domaines politique, économique, agricole et environnemental, a-t-elle souligné. Le Maroc a également renforcé la coopération avec le Conseil de l'Europe de façon «remarquable». Il est le premier pays non européen à devenir membre du centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe. La coopération de l'UE et le Maroc au sein du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies est aussi renforcée, a ajouté Mme Ferrero Waldner. Elle a mis l'accent sur la nécessité de finaliser les négociations commerciales en cours entre l'UE et le Maroc dans les domaines des services et de l'agriculture afin de passer à l'étape suivante du lancement des négociations sur un accord de libre- échange approfondi et global. Le prochain Sommet UE-Maroc sera l'occasion de lancer ce nouvel accord, a-t-elle dit. Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, qui représentait la France à cette réunion, a affirmé que son pays «attache une grande importance à ce que le prochain Sommet UE-Maroc se tienne dans les meilleures conditions, qu'il aboutisse à renforcer le statut avancé, à développer l'aide en direction du Maroc et à rendre sa pleine reconnaissance à l'effort de développement et de stabilité de ce grand pays qui est un partenaire de l'UE». «La France est un pays fondateur de l'UE et nous sommes de vieux amis du Maroc et du peuple marocain et à ce titre la France souhaite que ce partenariat soit réussi dans l'espace que nous essayions de construire avec les pays sud de la méditerranée», a-t-il ajouté.

MAP 08/12/2009

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Énergies renouvelables: Le Royaume avance à pas sûrs pour la production d'énergies propres

L'intérêt grandissant du Maroc pour les énergies renouvelables n'est ni fortuit, ni ne relève d'une tentative aléatoire de rejoindre la communauté internationale intéressée par le développement des énergies propres puisqu'il est le fruit d'une ferme volonté d'assurer au pays une indépendance énergétique et de réduire sa dépendance vis-à-vis des sources classiques comme le pétrole, le gaz ou le charbon.

Le Maroc fait ainsi preuve de détermination à compter de plus en plus sur des énergies locales renouvelables pouvant satisfaire une importante part de ses besoins sans préjudice pour l'environnement, dans un contexte marqué par des problèmes menaçant la terre à cause des émissions de gaz à effet de serre que génèrent les énergies fossiles. Parmi les différentes mesures en faveur de la promotion des énergies renouvelables au Maroc, il y a lieu de citer l'établissement d'un cadre institutionnel que représente la création du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) chargé de la supervision scientifique et technique du projet énergétique national, l'élaboration d'études scientifiques de promotion et d'utilisation des énergies renouvelables et la concertation avec des acteurs nationaux et internationaux pour enrichir l'expérience marocaine dans ce domaine. C'est dans ce cadre qu'intervient la Stratégie nationale de promotion des énergies renouvelables et d'efficacité énergétique, qui vise à associer les différents acteurs et partenaires régionaux à l'élaboration d'une vision commune d'exploitation durable des ressources naturelles renouvelables dans le respect de l'environnement et limiter la dépendance envers les ressources énergétiques classiques. Pour traduire cette vision optimiste en actions concrètes, le gouvernement avait décidé en octobre 2006 de porter de 10 à 20% la part des énergies renouvelables dans la production nationale d'électricité. La stratégie marocaine en la matière, qui prend en compte les grandes potentialités du pays en biomasse et énergies éolienne et solaire, se base sur toute une gamme de projets qui vont de l'installation d'unités solaires de production d'énergie à l'exploitation des déchets dans la production d'énergie, en passant par les stations de pompage-turbinage et de dessalement d'eau. L'annonce du «Projet marocain pour l'énergie solaire» lors d'une cérémonie présidée par S.M. le Roi Mohammed VI à Ouarzazate témoigne de la détermination du Maroc à s'engager encore plus résolument sur la voie du développement des énergies renouvelables, particulièrement solaire. Ce projet grandiose, dont le coût prévisionnel s'élève à 9 milliards de dollars, traduit les engagements du Royaume envers la communauté internationale en termes de respect de l'environnement et de promotion de nouveaux projets de développement durable. D'une capacité de production de 2000 MW, les cinq sites répartis sur le territoire national feront du Maroc l'un des plus grands pays à exploiter cette énergie propre, avec une production énergétique de près de 4.500 GWH par an. Dès 2015, les premières installations du premier site, prévu sur 10.000 ha, seront mises en service en attendant l'achèvement des travaux fin 2019. Le volume de l'investissement est assurément conséquent, sachant la place qu'occupe ce projet à l'échelle mondiale où le total des fonds alloués à ce secteur s'élevait en 2007 à quelque 100 milliards de dollars. L'envergure et l'impact positif du plan marocain pour ce secteur en font un projet qui ne peut que susciter l'intérêt, notamment de la Banque mondiale qui a annoncé qu'elle étudiait les formes de financement possibles pour s'y engager. A en juger par la taille et les qualités de son projet, le Maroc peut aspirer en toute légitimité à une place privilégiée au sein de ce qu'on peut appeler le Club des pays ayant gagné le challenge des énergies propres.

MAP 08/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 16 Icon_minitimeLun 7 Déc 2009 - 11:18

Sommet de copenhague: Obama sera à la clôture des travaux

«Le président Obama estime que le rôle d'entraînement des Etats-Unis sera sans doute plus efficace s'il participe à la fin du sommet de Copenhague le 18 décembre plutôt que le 9 décembre» comme il l'avait d'abord prévu, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, dans un communiqué. «Il reste des questions importantes qui doivent être négociées pour parvenir à un accord, mais cette décision illustre l'engagement du président (Obama) à faire tout ce qu'il peut pour aboutir à un résultat positif», a insisté M. Gibbs. Selon lui, M. Obama, qui avait été critiqué après avoir annoncé sa présence pour le seul 9 décembre, a modifié ses projets suite à ses discussions avec d'autres dirigeants et en constatant des progrès dans les discussions destinées à aboutir à un accord sur le climat. Le président français Nicolas Sarkozy a immédiatement accueilli cette annonce «avec beaucoup de satisfaction», jugeant que cette décision «témoigne de l'importance accordée par les Etats-Unis au succès de cette conférence sur le climat». L'organisation écologiste Greenpeace s'est également réjouie de cette nouvelle, estimant que «tous les éléments (étaient) maintenant réunis pour que les leaders aillent de l'avant et s'entendent sur un accord contraignant» qui limite efficacement les émissions de gaz à effet de serre. Plus de 100 chefs d'Etat ou de gouvernement ont déjà confirmé leur participation à la conférence de Copenhague (7 au 18 décembre). Autre démonstration de bonne volonté, les Etats-Unis se sont dits prêts à payer «leur juste part» du plan d'aide annuelle de 10 milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à lutter contre le réchauffement climatique, plan qui devrait être adopté à Copenhague. La Grande-Bretagne et la France avaient appelé la semaine dernière à la création de ce fonds de soutien. «Un consensus est en train de se former pour considérer qu'un des éléments centraux d'un accord à Copenhague devrait être la mobilisation de 10 milliards de dollars par an d'ici 2012» au profit des pays en développement, a déclaré M. Gibbs. «Les Etats-Unis paieront leur juste part de ce montant», a-t-il dit. M. Gibbs a précisé que M. Obama avait discuté de l'état des négociations avec M. Sarkozy mais aussi avec le Premier ministre britannique Gordon Brown, le Premier ministre australien Kevin Rudd et la chancelière allemande Angela Merkel. L'aide aux pays en développement est considérée comme un élément crucial dans la recherche d'un accord à Copenhague, les pays en développement hésitant à accepter des objectifs contraignants de lutte contre le réchauffement, dont ils rejettent la responsabilité historique sur les pays riches. M. Obama a suscité une embellie dans le processus conduisant à Copenhague en annonçant le 25 novembre un objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines de 17% d'ici à 2020 par rapport à 2005. Mais pour Greenpeace, ces objectifs sont encore bien insuffisants. L'organisation écologiste a ainsi appelé le président américain «à augmenter les cibles de réduction et la contribution financière (des Etats-Unis)» pour répondre aux exigences du réchauffement climatique.

La fonte des glaciers de l'Himalaya menace 1,3 milliard d'habitants en Asie
Plus d'un milliard de personnes en Asie dépendent des glaciers de l'Himalaya pour l'approvisionnement en eau, mais les experts estiment que la vitesse alarmante à laquelle ils fondent risque de provoquer de graves phénomènes de sécheresse dans toute la région. Les glaciers de l'Himalaya, une chaîne de 2.400 km de circonférence qui englobe le Pakistan, l'Inde, la Chine, le Népal et le Bhoutan, alimente les neuf plus grandes rivières d'Asie, sources de vie pour 1,3 milliard d'habitants qui vivent en aval. Mais les températures dans la région se sont réchauffées de 0,15 à 0,6 degré tous les dix ans ces 30 dernières années, accélérant à un rythme alarmant la fonte des glaciers. Au moment où les dirigeants de la planète se réunissent à Copenhague pour une conférence mondiale sur le climat, les associations environnementales tirent la sonnette d'alarme: selon elles, certains glaciers himalayens pourraient disparaître d'ici quelques décennies.

AFP 07/12/2009

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