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 Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE

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Mohamedbourse
DaRk-H
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DaRk-H




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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeVen 30 Avr 2010 - 10:30

OCP: Innovation fund for agriculture opérationnel

Le fonds d'investissement de l'OCP investira prioritairement dans les projets agricoles situés dans les territoires d'implantation du groupe. Ces projets émergents ou en croissance doivent développer des produits à haute valeur ajoutée pour l'agriculteur.

Le groupe OCP a apparemment réservé de bonnes surprises aux visiteurs de la cinquième édition du SIAM. Il a choisi cette occasion pour présenter son Fonds baptisé «OCP Innovation Fund for agriculture». «Ce fonds est opérationnel et il est en cours de finaliser le financement de quelques projets agricoles structurés», a fait savoir Mohamed Soual, directeur général de la Fondation OCP. Avant d'ajouter qu'il est question de mobiliser dans un premier temps 200 millions de DH.

L'objectif, sur une durée de 4 ans, est de participer dans une quarantaine d'entreprises, associations et coopératives développant des projets de production végétale et animale, d'agrégation des agriculteurs et de valorisation et commercialisation de leurs productions. D'autres conditions sont exigées par les gérants de ce fonds. Ainsi «OCP Innovation Fund for agriculture» se propose de financer des structures agricoles et agro-industrielles développant des stratégies d'accroissement et de diversification des productions agricoles. Il investira prioritairement dans les projets agricoles situés dans les territoires d'implantation du groupe.

Ces projets émergents ou en croissance doivent développer des produits à haute valeur ajoutée pour l'agriculteur : produits du terroir, plateforme de valorisation et de commercialisation des productions, projet d'agrégation des agriculteurs. «OCP Innovation Fund for agriculture» accompagnera également les projets structurants tels l'irrigation raisonnée, la réhabilitation des terrains miniers ou encore la production de biocarburants.

Enfin, le Fonds investira dans le conseil et l'assistance technique. Quant aux mises initiales à récupérer après un horizon de placement défini, elles seront replacées intégralement dans le Fonds pour permettre le financement de nouveaux projets. Deuxième nouveauté et pas la dernière : présentation du projet de la carte de fertilité des sols du Maroc. Il est le fruit d'une étroite collaboration entre le Groupe OCP, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime (MAPM) et l'Institut national de la recherche agricole (INRA).

Pour le moment, il n'y a que la province de Meknès, identifiée comme région pilote, qui dispose d'une carte de fertilité complète. Il faut attendre 4 ans pour que toute la surface agricole utile (SAU) au niveau national, estimée à 8,7 millions hectares, sera couverte. Les cartes de fertilité régionales élaborées seront structurées dans un système d'information géographique national (SIG).

Dressant des évaluations récentes des propriétés des sols, ces cartes seront d'utilité publique. «Elles seront mises à la disposition du monde rural à travers des centres de conseils et de formation régionaux que le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime met en place à cette fin», a précisé Driss Dhiba, directeur de développement de nouveaux produits dans le groupe OCP. Baptisés «ferti-conseil», ces centres de conseils accompagneront les agriculteurs dans l'application des résultats de la carte de fertilité.

«L'objectif du projet de la carte de fertilité est d'introduire les techniques d'une "fertilisation raisonnée", basée sur une connaissance accrue des sols agricoles au niveau national et de leurs besoins en engrais propres à les satisfaire en éléments nutritifs pour en préserver la composition fertile», a expliqué D. Dhiba. Avant d'ajouter que sur le plan environnemental, cette initiative ambitionne de préserver les ressources sol et de protéger les ressources en eau. S'inscrivant dans le cadre du développement agricole durable, cette carte permet, outre l'augmentation de la productivité, une nette amélioration de la qualité de la production agricole.

A travers les données de la carte de fertilité, une stratégie de fertilisation au niveau régional et national sera élaborée pour développer des formules d'engrais mieux adaptées à chaque région.

Optimisation de l'utilisation des fertilisants
OCP a présenté hier au SIAM 2010 sa nouvelle offre de packages pour les distributeurs destinée à développer la consommation d'engrais sur le marché national. « Ce programme offrira des services de conseil et de formation autour de l'utilisation des engrais et permettra aux agriculteurs d'accéder à des produits de bonne qualité à des prix abordables », a indiqué Imad Bouziane, manager Afrique & marché local au sein de l'OCP. Ce nouveau modèle de distribution fonctionnera comme un centre d'expertise, procurant conseil et formation aux agriculteurs autour des techniques de la fertilisation raisonnée : formation en fertilisation des sols, organisation d'actions de communication et mise en place d'une politique de R&D adaptée aux différentes cultures et aux régions d'implantation pour développer de nouvelles formules et mener des tests agronomiques sur l'efficacité des engrais utilisés.

Le Matin 30/04/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeVen 30 Avr 2010 - 2:24

je salue votre effort monsieur cherradi Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_smile .
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Mohamedbourse

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeVen 30 Avr 2010 - 1:50

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeJeu 29 Avr 2010 - 18:18

Assises Agriculture: 50% des objectifs de la vision 2020 réalisés

Cette année encore, le Maroc s’attend à une récolte céréalière exceptionnelle. Ce n’est pas bien évidemment la moisson record de la campagne 2008/2009 mais le volume attendu est de l’ordre de 80 millions de quintaux. Chiffre dont s’est félicité Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, en ouvrant, hier, les 3e assises de l’Agriculture. Pour le ministre, la production attendue n’est pas uniquement le fruit de facteurs favorables, notamment la bonne pluviométrie, mais c’est bien le résultat de la nouvelle dynamique insufflée au secteur agricole. Car le Plan Maroc vert a déjà enregistré la réalisation de nombreux projets au niveau de ses deux piliers productiviste et solidaire. A ce titre, 10 milliards de DH y ont été investis lors de l’actuelle campagne. Au-delà, «les principaux indicateurs sont au vert», précise Akhannouch. En comparaison avec 2005, année de référence, le PIB agricole a augmenté de 30%, la production a pour sa part progressé de 37%. Le tout a permis la création de 600.000 emplois par rapport à l’année 2005. Par ailleurs, 50% des objectifs de la vision 2020 ont été réalisés en 2009 pour certaines filières. Ainsi, la production d’olives a atteint un niveau record de 1,5 million de tonnes. Celle des agrumes a enregistré une hausse de 15% pour se situer à 1,4 million de tonnes en 2009-2010. Sur le registre des investissements agricoles, des progressions notables sont à signaler. Akhannouch cite à titre d’exemple les intrants dont le niveau d’utilisation a plus que doublé. Il en est ainsi de l’utilisation des semences sélectionnées dont les ventes ont porté cette année sur 1,13 million de quintaux. L’emploi de plus en plus massif des engrais est aussi un signe d’amélioration des techniques culturales. Au volet du machinisme agricole, bien que le Maroc accuse quelque retard par rapport aux normes de la FAO, la tendance est également à l’évolution. On recense en effet 57 tracteurs pour 10.000 ha contre 70 unités recommandées par l’Organisation mondiale. L’équipement des exploitations agricoles en matériel d’irrigation localisée a enregistré un bond de 55% sur la même période. Ces investissements ont permis l’amélioration des rendements pour les diverses filières de production. De fait, le PIB des filières à haute valeur ajoutée a augmenté de 20% pour les céréales et de 8% pour la production animale. En somme, on peut dire aujourd’hui qu’une rupture structurelle s’est opérée avec l’agriculture d’autrefois. De sorte que l’amélioration du climat des affaires séduit de plus en plus des investisseurs à haute capacité managériale. Résultat: 18 projets ont vu le jour dans le cadre du pilier I totalisant un investissement de l’ordre de 8,5 milliards de DH, et 50 pour le pilier II dont 40 sur 45.000 ha ont été réalisés dans les zones du Nord et de l’Oriental. Et cinq autres grands projets portant sur 50.000ha ont profité aux zones du Haouz et du Souss-Massa. L’ensemble a drainé une enveloppe de 2 milliards de DH et a concerné quelque 130.000 agriculteurs.

Conventions
Parallèlement aux Assises, six conventions ont été signées entre le gouvernement et des institutionnels privés. Parmi ces dernières, il y a lieu de citer l’accord de valorisation de l’Agropolis de Meknès, et le contrat-programme avec la filière des dattes portant sur une enveloppe de 7,6 milliards de DH. Une autre convention a été avalisée avec la Société financière internationale. Elle cible le soutien au développement d’infrastructures d’irrigation, y compris une usine de dessalement d’eau de mer, dans la région de Souss-Massa. Le financement est estimé à 1,9 million de dollars. De même, la Société Générale a signé avec l’Etat une convention consacrant l’accompagnement bancaire du Plan Maroc vert.

L'Economiste 28/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 11:28

Troisièmes Assises de L'agriculture: Le Plan Maroc Vert avance à pas sûrs

Deux priorités ont été fixées par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime pour l'année en cours. Il s'agit de la poursuite des réformes structurelles et l'accélération de l'investissement, en passant par le renforcement du soutien de l'Etat.

Exposant mardi à Meknès le bilan de l'année 2009 et les perspectives 2010 du Plan Maroc vert, Aziz Akhenouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, tient à indiquer que 2009 aura été marquée par la «bonne tenue» des indicateurs d'activité du secteur. Selon lui, le PIB agricole aura ainsi atteint 115 milliards de dirhams, soit une progression de 30% comparativement à l'année de référence 2005, au moment où la production s'est envolée de 37% à 32 millions de tonnes, et les emplois de 30%. M. Akhenouch a mis l'accent, à cette occasion, sur les niveaux records enregistrés par certaines filières de production.

Et le ministre de citer en l'occurrence , la production des olives, qui a été multipliée par deux, pour atteindre 1,5 million de tonnes, alors que celle des agrumes a progressé de 15% à 1,4 million de tonnes. Pour ce qui est de la production céréalière attendue cette année, elle atteindra 80 millions de quintaux. « C'est une très bonne année agricole et les résulalts obtenus sont satisfaisants grâce à tous les agriculteurs», estime M.Akhenouch. L'exercice écoulé a été marqué également par la mise en place d'un tableau de bord de l'agriculture nationale, une utilisation exceptionnelle des intrants et machines agricoles et une valorisation plus importante dans l'irrigué (1,6 M ha).

Le deuxième fait marquant de 2009 est, selon le ministre, la mise en œuvre des réformes structurelles qui ont touché le cadre institutionnel , le financement et l'accès aux intrants (lancement du programme Tamwil el Fellah par le Credit Agricole, le Pacte Vert par Attijari Wafabank et Filahi par la Banque Populaire, amélioration massive de l'accès aux semences…), la réforme de l'eau (réalisation des programmes d'investissement dans l'irrigation…). Concernant les perspectives, deux priorités ont été fixées pour l'année en cours. Il s'agit de la poursuite des réformes structurelles et l'accélération de l'investissement et le renforcement du soutien de l'Etat. Ainsi, il est question de l'adoption de lois sur l'agrégation et sur les interprofessions, l'opérationnalisation des nouvelles structures (ANDZOA), le renforcement des partenariats avec les banques et assurances, le lancement d'une réforme de mise à niveau des circuits de distribution… pour ce qui est de la deuxième priorité, au menu, la mobilisation du foncier public, le lancement de nouvelles Agropoles, le programme « Produits de Terroir » et l'accélération des projets Pilier II relatif à l'agriculture solidaire.

Les troisièmes assises de l'agricultureont connu la signature de six conventions. La première est relative à la valorisation du produit agropolis. La deuxième porte sur le développement de la filière dattière. La troisième est une convention cadre d'accompagnement de la mise en place d'un partenariat public privé pour le développement et la gestion d'infrastructure de dessalement d'eau de mer et d'irrigation du périmètre de Chtouka. A noter la convention cadre entre l'Etat et le crédit agricole du Maroc relatif au financement des petits agriculteurs et exploitants agricoles dans le cadre du projet d'agrégation du pilier 2 du plan Maroc vert. La société générale marocaine des banques a signé une convention cadre avec le gouvernement pour l'accompagnement bancaire du plan Maroc vert. La dernière concrerane sous forme de protocole d'accord entre le ministère de l'Agriculture et la compagnie Coca Cola en vertu duquel, cette dernière offre un don de 10 MM DH pour la mise en œuvre du pilier II.

Le Matin 28/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeVen 2 Avr 2010 - 11:42

Céréales: Enfin une structure unique

C’est parti pour la restructuration de la filière céréalière. Les chefs de file des différentes composantes se retrouvent aujourd’hui même à Casablanca en assemblée générale constitutive de la Fédération interprofessionnelle des activités céréalières (Fiac). «C’est un évènement d’importance capitale», souligne Ahmed Ouayach, président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader). Capitale, dans la mesure où la nouvelle structure va devoir encadrer et développer une filière faisant l’objet d’une forte sensibilité nationale, est-il précisé. A l’amont, pas moins de 1,2 million d’exploitations céréalières sont concernées dont 300.000 livrent le marché de la consommation. A l’aval, les activités installées présentent un poids socioéconomique considérable. A commencer par l’industrie meunière. Celle-ci compte plus de 180 unités entre moulins et semouleries. Ceci, rien que pour la première transformation qui concentre une capacité installée d’environ 84 millions de quintaux. Quant à la seconde transformation (pâtes et couscous), le nombre d’unités intégrées s’élève à 22. Le tout assure l’approvisionnement de quelque 4.000 boulangeries éparpillées à travers le pays. Seulement, la production locale des blés n’a jamais couvert les besoins d’écrasement. Selon la Fédération nationale de la minoterie, 30 à 60% des besoins proviennent de l’importation. Aussi, l’enjeu prend-il toute sa taille vu que le Marocain consomme quelque 250 kg de céréales par an. Niveau fort élevé puisque dépassant de moitié celui d’autres pays à économie similaire. La situation dénote aussi de la faisabilité de synergies entre les divers partenaires de la filière. La Fiac fédère en effet tous les intervenants: semenciers, producteurs et négociants en céréales, minotiers et boulangers. Et son objectif premier n’est autre que la mise à niveau de toutes ces composantes. «Restructuration qui sera menée dans le cadre d’un plan d’action consensuel», annonce une source proche du dossier. Mais pour le premier mandat du bureau qui sera mis en place, il a été convenu de considérer le contrat-programme signé en avril 2009 comme la feuille de route principale. Quid alors de cette convention? Celle-ci se fixe pour objectif de gagner en productivité tout en réduisant les superficies céréalières. C’est tout le pari que doit relever la filière. De 5,3 millions d’hectares en moyenne actuellement, les superficies emblavées en céréales seront ramenées à 4,2 millions à l’horizon 2020. Parallèlement, la production devrait augmenter de 15 à 25 millions de quintaux. Le volume de production escompté à l’amont devrait générer un chiffre d’affaires d’environ 15 à 20 milliards de DH au lieu de 10 milliards réalisés en 2008. Parallèlement, la valeur des importations sera limitée à moins de 5 milliards de DH/an au lieu de 6 milliards réalisés ces dernières années. Car, faut-il le rappeler, le faible niveau de productivité a été jusque-là quelque peu jugulé par une forte occupation des sols. Pour inverser la situation, le contrat-programme prévoit l’investissement d’une enveloppe globale de 29 milliards de DH d’ici l’horizon 2020 dont 8 à 12 milliards pour l’amont agricole. «Il s’agit de restructurer l’amont céréalier autour de projets d’agrégation avec un noyau productiviste de 1 million d’hectares», est-il précisé dans la convention. L’objectif est de sécuriser une production céréalière moyenne de 7 millions de tonnes. Les partenaires privés auront à contribuer au renforcement de l’interprofession et du tissu coopératif. Pour qu’à terme un stock de sécurité stratégique soit constitué. Dans ce cadre, l’industrie meunière a un rôle à jouer. Elle aura pour tâche de consolider la formation dans le domaine de la minoterie, voire même la mise en place d’un institut spécialisé dans la formation aux techniques de production céréalière. Côté semenciers, la mission est d’assurer la production de variétés produisant des blés adaptés à la panification. C’est tout le rôle de la R&d qu’il faut mettre en action. Autant dire que la Fiac a bien du pain sur la planche.

Accompagnement
L’Etat s’engage à soutenir la mise à niveau de toute la filière à travers des subventions aux intrants et infrastructures de stockage. Il prend aussi en charge le lancement et l’accompagnement des projets d’agrégation tout en assurant la réforme du système de compensation de la farine. Il en est de même de l’organisation du marché céréalier ainsi que de la sécurisation des investissements par le biais de l’assurance agricole. A charge pour les opérateurs d’assurer «la diffusion des bonnes pratiques en termes de techniques culturales et d’encadrement sur le terrain», stipule la convention.

L'Economiste 31/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 16:55

Energie solaire Une richesse nationale inépuisable

Mohamed El Kettani, PDG de Attijariwafa bank a présidé, mardi 16 mars à Casablanca, une conférence débat sur l’énergie solaire. Animée par le Directeur Général de l’ONE et l’ONEP, Ali Fassi-Fihri, le président du directoire de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN), Mustapha Bakkoury, le directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (nouveau nom du Centre national de développement des énergies renouvelables – CDER), Said Mouline et le conseiller auprès du gouvernement français et de la cellule UPM de l’Elysée pour le projet de Transgreen du Plan Solaire Méditerranéen, Christian Stoffaës, ainsi que des experts financiers de haut niveau, cette rencontre a permis de mettre la lumière sur les grandes opportunités qu’offre l’énergie solaire. Et pour cause!

«1% de la surface des déserts suffirait pour produire l’électricité nécessaire à l’ensemble de l’humanité». C’est le physicien allemand Gerhard Knies, inspirateur du projet TREC (Trans-Mediterranean Revewable Energy Cooperation) qui le dit. Propre, sans effet sur la couche d’ozone, l’énergie solaire séduit de plus en plus. Selon ce physicien allemand, cette énergie frappe chaque année 1 km2 de désert, soit en moyenne 80 millions de térawatts heure (TWh) par an. L’intérêt pour cette énergie propre se justifie aussi suite à l’instabilité structurelle du prix du pétrole, mais aussi aux craintes exprimées concernant le tarissement de ses puits. S’y ajoutent les problèmes environnementaux causés par les énergies d’origine fossile. Ce n’est pas pour rien que bien des pays sont enclins à s’orienter vers les énergies propres. Seulement, entre vouloir et pouvoir, il y a un pas que les décideurs ne franchissent pas aisément. Ce n’est pas le cas du Maroc. Ce dernier a dévoilé le 2 novembre 2009 un vaste projet de production d’énergie solaire d’une capacité de 2.000 mégawatts pour un investissement global de l’ordre de 9 milliards de dollars. Mieux, d’ici dix ans, le Royaume prévoit de faire passer la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, hydraulique) à 42% du parc. Pour les autorités, ce projet est faisable, économiquement viable et socialement créateur d’emploi. Si les autorités croient fortement à ce projet c’est parce qu’au niveau national les ressources solaires sont considérables avec une irradiation extrêmement favorable (supérieur à 2300 kWh/m2/an). Cette irradiation dans le pays est 30% supérieure aux meilleurs sites européens, ce qui représente un levier extrêmement intéressant pour les investisseurs, l’investissement étant identique qu’ailleurs. Autre motivation majeure en faveur de cet immense projet : les besoins futurs de l’Europe en matière d’énergie solaire. Youssef Rouissi, directeur de la banque de financement de projets énergétiques et solaires confirme à ce propos que l’UE s’est fixé comme objectif, à l’horizon 2020, que 20% de sa consommation brute d’énergie devront provenir des énergies renouvelables. Il est clair que les opportunités créées par les partenaires européens du Maroc sont énormes. Aussi le Plan solaire marocain constitue-t-il une réelle opportunité de diversification des sources d’approvisionnement en énergies renouvelables pour répondre aux besoins nationaux, mais aussi pour approvisionner des pays de l’UE. Ceci passe par une interconnexion plus poussée. Laquelle semble intéresser toutes les parties.

Défis financiers à relever
La question du modèle économique gagnant pour l’énergie solaire a été au cœur du débat. Parce que dans ce domaine, il y a beaucoup à faire. 5 sites sont à réaliser d’ici 2020 à Ouarzazate (500 mégawatts), à Lâayoune, Boujdour (Sahara), à Tarfaya (au sud d’Agadir) et à Ain Beni Mathar (à l’est de Fès, centre). Le projet s’étendra sur une superficie de 10.000 hectares pour produire environ 2000 mégawatts d’énergie solaire. Il s’agit de la mise en valeur d’une énergie renouvelable et inépuisable. Dans cette perspective, le Maroc a certains défis à relever. En effet, les centrales thermiques (solaire et à charbon) requièrent un coût d'investissement élevé, estimé à plus de 9 milliards de dollars, alors que la capacité d'intervention globale jusqu'à présent tourne autour de 1 milliard d'euros.

Selon Y. Rouissi, si les investissements en matière d'énergies propres dans le monde ont augmenté de 65% entre 2004 et 2007, cela confirme l’intérêt concret que peuvent offrir les projets solaires pour les investisseurs. Cet intérêt ne peut que susciter l’engouement des investisseurs aussi bien nationaux qu’internationaux. Selon le même responsable, au Maroc, la liquidité pourrait être disponible de façon importante et de plusieurs manières : fonds d’investissements locaux et internationaux dédiés, fonds généralistes ou provenant de compagnies d’assurance, de caisses de retraite (adossement des réserves techniques)… Il ajoute que les projets solaires représentent des opportunités très attractives : contrats à long terme (15-20 ans), cash-flows stables, rendement intéressant (15%)... Y. Rouissi a aussi rappelé que pour contrer les risques éventuels liés à pareils investissements, plusieurs initiatives ont été envisagées telles que les «lettres de crédit stand by», qui couvrent les risques de dépassement de coûts et les apports de fonds propres. Dans le même cadre, des délégations d’indemnités de résiliation aux prêteurs et des programmes d'assurance en investissement sont également prévues. De quoi intéresser encore plus les investisseurs.

Fatima Zohra Jdily Le 2010-03-26
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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeMer 24 Mar 2010 - 11:06

Desertec: Nareva dans le tour de table

Grandes et louables sont les ambitions du Maroc sur l'initiative industrielle Desertec visant à créer d'ici à 40 ans et pour environ 400 milliards d'euros un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censées fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électrité de l'Europe.

Le Royaume, qui dispose d'un marché énergétique entend jouer un rôle stratégique dans le cadre de ce projet. C'est un partenaire exemplaire pour sa réalisation, d'autant plus qu'il dispose d'une liaison électrique avec l'Espagne et qu'il est vivement engagé à travers le projet marocain de l'énergie solaire, lancé en novembre dernier avec l'objectif de mettre en place en 2020 une capacité de 2.000 mégawatts.

Investisseur
Cependant, alors que les discussions liées au déploiement de Desertec sous ses cieux avancent à bon rythme, le Royaume, au nom du fleuron national en métiers d'énergies renouvelables (ER), à savoir Nareva Holding, rejoint le tour de table du gigantesque projet. Ce sont quatre nouveaux investisseurs qui ont rejoint le projet de centrales solaires en Afrique et au Moyen-Orient. Il s'agit, outre de Nareva, filiale du groupe ONA, de l'Italien Enel Green Power, du Français Saint-Gobain Solar et de l'Espagnol Red Electrica de España, a annoncé lundi la société allemande DII qui chapeaute le projet, citée par l'AFP.Desertec compte désormais 17 partenaires, soit 16 entreprises et la fondation Desertec.

Saut qualitatif
Le projet rassemblait jusque-là 12 sociétés fondatrices dont l'Espagnol Abengoa. Mais la plupart sont Allemandes, comme les géants de l'énergie EON et RWE, le conglomérat Siemens, la Deutsche Bank ou encore le réassureur Munich Re. Avec l'entrée de ces quatre nouveaux investisseurs, «nous franchissons un pas important dans l'internationalisation réelle de notre initiative industrielle», a déclaré le patron de DII, Paul van Son, ajoutant que «d'étroits pourparlers» étaient aussi en cours avec «une société tunisienne». Selon l'AFP,Van Son avait dit récemment s'être fixé comme objectif d'en définir les grandes lignes de Desertec (emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien), d'ici à fin 2012, et d'avoir mis en route au moins un projet de référence, sorte de test qui prouvera la faisabilité de l'initiative. Les discussions sont en cours pour implanter ce projet au Maroc.

Compétitive
«Le solaire thermique est l'une des sources d'énergie électrique les plus prometteuses en termes de coût pour les décennies à venir», a estimé le directeur général de Saint-Gobain Solar, Fabrice Didier. Selon lui, Desertec permettra de «fixer le cadre» de la coopération entre entreprises dans ce secteur, indispensable pour rendre cette énergie «compétitive». Saint-Gobain Solar développe des composants clés pour les centrales solaires thermiques (miroirs, récepteurs, éléments de stockage de chaleur...). DII a été fondée en 2009 sous le nom de «Desertec Industrial Initiative» et s'est donnée pour objectif de créer le cadre nécessaire pour une production d'énergie durable et respectueuse de l'environnement à partir du potentiel énergétique des déserts du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord et de préparer la connexion avec le marché européen de l'énergie. Ce projet vise à couvrir 15% des besoins en énergie de l'Europe et «une part considérable» de ceux des pays producteurs d'ici à 2050. Pour le PDG de Nareva Holding Ahmed Nakkouch, Desertec est un projet ambitieux qui peut se traduire par des opportunités intéressantes pour la région en général et pour le Maroc en particulier. En tant qu'acteur marocain dans le secteur des énergies renouvelables, Nareva Holding partage la vision de Desertec et participe à ce projet qui est en phase avec le programme ambitieux du Maroc de développement des filières éolienne et solaire, notamment le projet de 2.000 MW solaire à l'horizon 2020, a ajouté M. Nakkouch.

A propos de Nareva Holding
Filiale du groupe ONA créée en janvier 2005, Nareva est le holding spécialisé dans les métiers de l'Energie et de l'Environnement, avec des participations dans ADI, Amensouss et Amitech. L'objectif stratégique de Nareva Holding est de devenir acteur de référence au Maroc et dans la région dans les secteurs de l'Energie et l'Environnement. Les domaines d'activité prioritaires à développer sont la production d'électricité en recourant aux énergies renouvelables (éolien, hydraulique) ou fossiles (charbon, gaz naturel), l'irrigation, la distribution B2B et l'outsourcing industriel. Pour accompagner sa vision d'opérateur dans le domaine de l'eau, Nareva s'est associée au groupe international Amiantit, leader mondial dans la production des conduites en PRV pour la création de l'unité industrielle Amitech Maroc. Avec International Power (UK), Nareva Holding est soumissionnaire pré-qualifié pour le projet de la Centrale thermique fonctionnant au charbon propre, d'une puissance totale installée de 1.320 MW à Safi. Poursuivant son plan de développement des parcs éoliens organiques, initié dans le cadre de l'offre énergie Pro, lancé par l'ONE, Nareva Holding s'active sur les projets éoliens de Haouma dans la province de Tanger ainsi que d'Akhfenir et de Foum El Oued dans la région de Laâyoune.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeMer 24 Mar 2010 - 11:00

Énergie renouvlable: Le solaire, une énergie qui s'écrit au futur proche

Si auparavant les facteurs de puissance se déclinaient en termes de forces militaires, de démographie, ou de ressources de pétrole, on assiste aujourd'hui à un changement de paradigme que le Maroc a intégré dans sa planification.

Pendant longtemps le Maroc a tourné le dos à la mer et à ses côtes. Il a compris aujourd'hui, avec notamment le projet Tanger Med qui change toute sa géostratégie, que sa puissance pourrait venir de la mer à l'instar du commerce maritime mondial qui a plus que quadruplé ces quatre dernières décennies, avec 90% du commerce mondial transportés par mer. Les routes maritimes et les infrastructures côtières sont désormais un lien vital de l'économie mondiale moderne. Aujourd'hui, avec l'ambition d'atteindre 8 millions de conteneurs en 2016, Tanger Med devient un relais vers l'Amérique latine, l'Afrique et l'Europe et un pôle industriel qui attirent des multinationales dans la zone franche. Autre changement de paradigme qui pourrait créer une véritable révolution, celui des énergies renouvelables : avec des vents favorables, plus de 3500 heures d'ensoleillement par an, le Maroc pourrait, tout en développant son économie et de nouvelles niches, consommer mieux en respectant l'environnement. Il « suffirait » d'utiliser la force de l'eau, de l'air ou du soleil que l'on pourrait même exporter dans le bassin méditerranéen ! Dans des secteurs comme le transport, le bâtiment, l'utilisation des énergies renouvelables pourrait constituer un formidable gisement d'économie et réduire la facture de pétrole qui est passée de 2004 à 2008 de 27 à 71 milliards de DH ! Les rencontres entre la délégation marocaine conduite par Mme Benkhadra, Ali Fassi Fihri, Mustapha Bakkoury, et les experts financiers et entrepreneurs se multiplient dans ce sens au Maroc mais aussi en France, en Allemagne, aux Etats-Unis pour la recherche et la mobilisation des financements et des modalités d'intégration industrielle et la maîtrise d'ouvrage de réalisation des projets solaires. En un mot, pour penser à l'après-pétrole, à réduire la facture énergétique et commencer à réfléchir sur les nouvelles villes en termes de développement durable et écologique. Tout récemment, Mme Benkhadra a présenté le projet à une délégation d'entrepreneurs belges comme « étant le levier d'une nouvelle dynamique de développement pour le pays et les régions, puisque 5 centrales seront réparties sur des sites prioritaires couvrant une superficie de 10.000ha. Il s'agit de Ouarzazate qui recevra la première unité de 500 MW prévue pour entrer en production en 2015, Aïn Beni Mathar près d'Oujda, Boujdour, Foum el Oued et Sabkha Tah. Cette production prévisionnelle représente 38% de la puissance installée à fin 2008 et 14% de la puissance électrique à fin 2020. La capacité de production annuelle de ce projet devrait s'élever à quelque 4.500 GWH, soit 18% de la production nationale actuelle. Notre ambition, a-t-elle souligné, à l'horizon 2020 est de porter notre contribution des énergies renouvelables à 12,5% de notre consommation en énergie primaire ». Plusieurs programmes sont lancés actuellement et vont dans ce sens. C'est ainsi l'objectif du Programme national d'efficacité énergétique dans le bâtiment, lancé le 16 mars 2010 à Rabat avec pour objectif l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments au Maroc à travers l'introduction d'un code énergétique du bâtiment. Plusieurs aspects sont pris en compte, l'élaboration et mise en place d'une réglementation énergétique pour les bâtiments résidentiels et tertiaires, le développement de normes et de guides techniques pour les professionnels du bâtiment, la mise en place d'une stratégie de mobilisation et de sensibilisation des opérateurs publics et privés concernés et enfin l'identification et promotion des investissements en efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment à travers la réalisation d'un portefeuille de projets de démonstration. L'Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE) a été désignée agence de mise en œuvre en partenariat avec l'ensemble des ministères et organismes concernés par la mise en œuvre technique, notamment les départements ministériels chargés de l'Energie, de l'Habitat, de la Santé, du Tourisme et de l'Education nationale, ainsi que les collectivités locales, l'Ordre national des architectes et les Fédérations des professionnels intervenant dans le secteur du bâtiment. A notre question sur la différence entre l'ADEREE et le MASEN, Said Mouline, directeur général de l'ADEREE, qui va piloter la conduite du projet marocain de l'énergie solaire, nous avait confié : « L'ADEREE est une agence de l'Etat qui accompagne la politique des pouvoirs publics. Moroccan Agency for solar energy (MASEN) est une société anonyme créée avec les capitaux de l'Etat qui a pour mission de mettre en place ce grand projet solaire qui doit être réalisé d'ici 2020. 5 sites ont été trouvés pour réaliser 2 gigawatts solaires. Auparavant, c'était le rôle de l'ONE qui réalisait les parcs éoliens. Avec l'Agence de l'énergie solaire, nous passons à une autre étape qui donne de la visibilité aux industriels qui souhaiteraient venir au Maroc. Il y en a beaucoup si l'on tient compte de l'intérêt suscité par les projets en France, en Allemagne ou au dernier sommet Maroc- UE de Grenade. Ce projet de 9 milliards de dollars vise à créer une capacité énergétique de 2.000 MW d'ici 2020 et à réduire la dépendance du Royaume envers les importations d'électricité, de pétrole et de gaz. Le projet permettra à terme d'économiser annuellement 1 million de tonnes équivalent pétrole, soit un allègement du budget de l'Etat de quelque 500 millions de dollars. Il permettra également d'éviter l'émission de 3,7 millions de tonnes de CO2. Les objectifs de ce projet sont d'autant plus ambitieux et réalisables que le Maroc dispose d'un potentiel énorme en énergie solaire (parmi les plus importants au monde), avec une irradiation de 5 KWh par m2/jour et 3.500 heures d'ensoleillement par an. Ce sont des données importantes qui préfigurent d'une véritable révolution en termes d'énergie si l'on réussit l'intégration de filières industrielles et le transfert des technologies. D'ici 2020, il y aura un important investissement international pour la recherche et développement pour diminuer les coûts. Cela veut dire que nous sommes au Maroc dans un bon schéma et en développant les partenariats nous pourrions jouer un rôle pionnier. Quand le président Obama s'est rendu au Ghana au mois de juin dernier, il a fait un discours à l'intention de l'Afrique où il a souligné l'importance des énergies renouvelables et a évoqué les immenses champs solaires dans le désert de l'Afrique du Nord. Il avait également évoqué la possibilité d'exporter de l'énergie solaire. Nous avons en fait plusieurs grands projets, celui des Américains, celui de l'UE avec le plan solaire méditerranéen, le projet Desertec, qui vont donner plus de visibilité à la région. Le Maroc y croit et développe son propre projet d'énergie solaire. C'est une carte importante à jouer de développement régional. Si de nouvelles formes de partenariat intégrant le transfert de technologies voient le jour, tout le monde y gagnera Nord et Sud ! Prenons l'exemple de l'Espagne qui s'est lancé dans l'éolien il y a une quinzaine d'années. Aujourd'hui, c'est un leader mondial en énergie éolienne. C'est une approche qui a également un autre avantage, celui de créer de l'emploi. Nous avons beaucoup plus d'emplois dans les énergies renouvelables qui sont des énergies manufacturières que dans l'énergie fossile. La technologie est transférable et nous comptons mettre l'accent dans la formation ». Autant de données qui lentement et sûrement augurent du solaire comme l'énergie du futur, une énergie qui dans le monde commence à sortir de la marginalité avec en 2007 un chiffre d'affaires de 24 milliards d'euros et une capacité de production installée de 3800 megawatt. Le marché est quant à lui concentré sur cinq pays, l'Allemagne, les Etats-Unis, l'Espagne, le Japon et l'Italie, l'Europe assurant 75% de la consommation et 24% de l'approvisionnement. Avec le Maroc qui dispose du statut avancé et d'une ressource immense de quelque 3500 heures d'ensoleillement par an, les choses sont appelées à changer rapidement, pour peu que les coûts de production de l'électricité photovoltaïque baissent. Dans quelques jours, l'appel à manifestation d'intérêts pour la centrale de Ouarzazate sera lancé alors que la pré-qualification des contrats pour la première centrale sera connue en été.

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeVen 19 Mar 2010 - 10:20

L'Agence US de protection de l'environnement salue l'engagement du Maroc pour la promotion des énergies renouvelables

L'administrateur de l'Agence US de protection de l'environnement (EPA), Lisa Jackson a salué, jeudi à Washington, l'engagement du Maroc pour la promotion des énergies renouvelables. Intervenant lors d'une conférence de presse au National Press Club à l'occasion de l'annonce de la célébration du 40è anniversaire de la Journée de la Terre, en avril prochain au Maroc et du lancement de la Charte nationale pour l'environnement et le développement durable, Mme Jackson s'est félicitée de la détermination du Royaume à mettre en place une économie verte, qualifiant d'"initiative ouverte et globale" le processus lancé par le Royaume en vue de préserver son capital vert. Elle a également exprimé la volonté de l'Agence US de protection de l'environnement de renforcer la coopération avec le Maroc dans le domaine de l'environnement. Mme Jackson a en outre mis en relief les défis communs qui se posent aux différents pays à travers le monde dans ce domaine, tout en soulignant la nécessité d'agir au niveau mondial pour y faire face. "La question de l'environnement ne peut être traitée individuellement", a-t-elle insisté. Initiée aux Etats-Unis dans les années 70, la Journée de la Terre est célébrée vers la fin d'avril par plus d'un milliard de personnes dans 190 pays, selon le réseau Earth Day. Cette conférence de presse a connu la participation de Mme Zoulikha Nasri, Conseiller de SM le Roi, du Commissaire chargé de la manifestation Journée de la Terre, Meriem Bensaleh-Chaqroun, du secrétaire d'Etat chargé de l'Eau et de l'environnement, Abdelkebir Zahoud, du président du Conseil de la ville de Rabat, Fathallah Oualalou, du wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaers, Hassan Amrani, ainsi que de l'ambassadeur du Maroc aux Etats Unis, Aziz Mekouar. Ont pris part également à cette rencontre, du côté américain, Mme Kathleen Rogers, présidente du Réseau Earth Day et le révérend Jesse Jackson.

MAP 19/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeJeu 18 Mar 2010 - 10:02

Solaire: Des projets pour 70 milliards de DH

Dans tout investissement, le choix d’un modèle économique gagnant est une question décisive. Surtout quand il s’agit d’un secteur où l’Etat doit miser gros comme celui de l’énergie solaire. Aucun faux pas n’est donc tolérable. Pour débattre de la question, Attijariwafa bank (AWB) a organisé, mardi à Casablanca, une conférence à laquelle elle a convié bailleurs de fonds nationaux et internationaux, experts, investisseurs, opérateurs publics et privés… Tout ce beau monde a donc réfléchi sur le modèle économique à choisir dans un secteur novateur. A noter que l’organisation de cette conférence n’est pas fortuite. Le groupe Attijariwafa bank préside, en effet, cette année l’Alliance de banques pour la Méditerranée. Une institution qui a pour mission de traiter de sujets stratégiques pour la région comme le financement des grands chantiers, la planification, la promotion de l’initiative privée … Plusieurs réunions sont d’ailleurs prévues au Maroc tout au long de 2010. Le groupe AWB affiche ainsi ses appétits pour un marché hautement capitalistique : «Nous voulons être un acteur majeur dans le financement des grands chantiers structurants et contribuer au débat sur l’énergie», déclare Mohamed Kettani, PDG de la banque. Pour le président, une chose est sûre: de nouvelles voies devront être inventées et le groupe bancaire est prêt à mettre la main à la poche pour financer l’investissement dans le plan solaire marocain. «En matière d’énergies renouvelables, le Maroc dispose d’une bonne expertise puisqu’il s’y est mis depuis 2000. D’ailleurs, en 2009, environ 3.700 villages, soit 100.000 foyers, sont éclairés grâce à l’énergie solaire», précise Ali Fassi Fihri, directeur général de l’Office national de l’électricité (ONE). Le Maroc fait partie des premiers pays au monde à avoir installé des éoliennes en 1977. Pour rappel, les Assises nationales de l’énergie qui se sont tenues en mars 2009 ont marqué un tournant dans la stratégie marocaine en matière d’énergie. En effet, le Royaume s’est fixé comme défi de porter la part des énergies renouvelables dans la production électrique à 42%, répartie entre l’éolien, l’hydraulique et le solaire. Evidemment, l’objectif est de réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’étranger. Et c’est dans ce sillage que l’Agence de l’énergie solaire (Masen) a vu le jour. La nouvelle structure sera donc le bras armé du gouvernement en matière d’énergie. L’Agence doit investir pas moins de 9 milliards de dollars (environ 70 milliards de DH). «Le Maroc est en train de basculer d’une logique de rattrapage du retard à une logique d’anticipation», explique Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen. L’an dernier, la facture énergétique a été salée. «Il faut donc y remédier», ajoute Bakkoury. «Ainsi, le plan solaire marocain devra comporter une vision d’intégration industrielle, régionale et méditerranéenne. La formation, la recherche & développement…également», poursuit-t-il. De plus, les ambitions des uns et des autres ont besoin d’un environnement économique favorable pour produire une énergie accessible et avec des coûts optimisés. Selon Bakkoury, la phase pré-qualification sera bouclée entre juin et septembre prochains. Le cahier des charges sera fin prêt vers le mois de novembre. L’appel d’offre concernant Ouarzazate sera lancé fin 2010. Mais en attendant, un appel à manifestation d’intérêt devra être publié au cours de la semaine prochaine. Il s’agit de permettre aux investisseurs de disposer de la même information pour mieux apprécier les enjeux et de mieux exprimer leur intérêt pour l’investissement dans ce secteur. Du côté de l’Agence, la prudence est de mise. «En effet, nous sommes devant une multitude de technologies et nous devons choisir la plus optimale», explique Bakkoury. Pour produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire, deux technologies sont possibles: le solaire photovoltaïque et le solaire thermique (CSP). Mais dans les deux cas, la technologie avance vite. L’Agence devra faire le bon choix. D’ailleurs, en concertation avec l’ONE, elle est appelée à définir «un cahier de charges fonctionnel et clair». Et c’est une technologie évolutive qui sera certainement adoptée. Une cellule R&D devra être mise en place le plus vite possible par l’Agence. Elle aura pour mission, entre autres, d’évaluer la pertinence des choix technologiques de l’Agence. Autre question complexe, le choix du schéma institutionnel qui devra être retenu avant de commencer à produire de l’énergie électrique: une concession, une société de participation, un mixage entre plusieurs formes? A ce niveau, il faudra tenir compte des volets juridique, fiscal et de partage des risques. Le schéma définitif sera arrêté au cours de la phase qualification. Le management de Masen travaille en fait sur cinq sites: Ouarzazate (500 MW), Béni Mathar (400 MW), Foum El Oued (500 MW), Boujdour (100 MW) et Sebkhat Tah (500 MW). Au total, 10.000 ha seront mobilisés pour ces cinq projets, correspondant à une puissance installée de 2.000 MW, soit 38% de la puissance installée actuellement. La capacité de production annuelle atteindra 4.500 GWh. Là encore, des choix devront être arrêtés pour une meilleure intégration industrielle. Mais en matière de potentiel d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables, et de l’énergie solaire en l’occurrence, l’ONE n’est pas en reste. Il représente un marché colossal. En effet, pour la période 2009-2015, l’ONE doit investir en production pas moins de 58 milliards de DH. Ajoutez à cela, un montant de 21 milliards de DH pour financer un ambitieux programme d’investissement en réseaux. Ces projets d’investissements seront mobilisés par l’ONE auprès de bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux. Des investissements rendus nécessaires par la croissance de la demande en électricité. Selon le DG de l’ONE, elle a connu une évolution régulière de 6,5% pendant la période 1999-2009. Cette croissance est due à l’amélioration des conditions de vie de la population, à l’évolution de la croissance globale du pays. Ainsi, en 2009, la consommation moyenne d’électricité était de 700 kWh par habitant, contre 590 en 2005. De plus, la facture énergétique ne cesse de grimper. En 2008, elle avait atteint 70 milliards de DH. «Nous avons passé des moments très difficiles en 2007-2008», rappelle El Fassi Fihri. En cause, la flambée des prix des combustibles, le retard dans les investissements, la situation financière de l’ONE, l’explosion de la demande… Et des turbines à gaz et groupes diesel ont même dû être mis en place pour répondre à la forte demande en électricité. D’où des délestages répétitifs fin 2008. Pour faire face à une demande d’énergie croissante le patron de l’ONE doit faire face à un double défi: produire le kWh le moins cher tout en maîtrisant l’évolution des coûts. Plusieurs projets seront finalisés courant 2010, tels que la centrale de Jorf Lasfar, la centrale diesel d’Agadir et la centrale de turbines à gaz de Kénitra.

Investissements colossaux
Les investissements dans le domaine de l’énergie solaire sont donc colossaux et suscitent les appétits de banques commerciales locales et internationales ainsi que les banques islamiques. Mais pas seulement. Fonds généralistes, compagnies d’assurances, caisses de retraite via la réserve technique pourraient contribuer à financer les investissements en question. Des bailleurs de fonds internationaux pourraient également être intéressés par le plan solaire marocain. En effet, «le Maroc se distingue par une qualité d’irradiation 30% supérieure aux meilleurs sites européens», souligne Samir Belrhandouria, DG du Morocco Infrastructure Fund (MIF). Un fonds créé par le groupe Attijariwafa bank pour le financement des projets d’infrastructures. De plus, le Maroc offre une meilleure stabilité en termes d’ensoleillement.

L'Economiste 17/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE   Articles presse: ENVIRONNEMENT - ENERGIE - AGRICULTURE - Page 13 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 10:40

Plan solaire: Définition du meilleur modèle économique

Afin de contribuer au débat sur les incitations politiques, les enjeux économiques et les opportunités d'investissement qui découlent du Plan solaire, le groupe Attijariwafa bank a initié une conférence-débat ayant pour thème « L'énergie solaire, quel modèle économique gagnant ?», qui a rassemblé, outre l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN), l'ONE et le CDER, un parterre d'opérateurs industriels, d'investisseurs et de bailleurs de fonds nationaux et internationaux, très attentifs aux opportunités et aux conditions de mise en œuvre des projets ambitieux du Plan solaire.

Le sujet est en effet d'actualité brûlante car la réussite et l'aboutissement du projet solaire national ne pourraient être garantis que si la réponse à cette question est bien clarifiée. «Aujourd'hui, les nouvelles ambitions ont besoin de modèles économiques adaptés pour que cette énergie soit accessible aux agents économiques à moindres coûts. On s'attache aujourd'hui à bien définir ce que nous voulons», a précisé Mustapha Bakkoury, président du directoire de MASEN. La technologie solaire reste chère par rapport à l'éolien et aux sources d'énergies conventionnelles. Ainsi, faire aboutir ce projet n'est pas chose facile, car pour que les tarifs d'achat soient incitatifs notamment à l'export vers l'Europe, le coût de l'investissement doit être bien cadré. En d'autres mots, toute l'importance est de définir la meilleure intégration industrielle tout en choisissant les bons partenaires. MASEN, société anonyme chargée notamment des investissements et des appels d'offres, ne fera d'ailleurs pas cavalier seule, d'autres acteurs sont à fédérer pour que toutes les dimensions (formation, développement de la recherche,…) des projets de construction des cinq stations d'ici 2020 puissent être réalisées. Mais, ce qui prime aujourd'hui, c'est la conception de la super-centrale thermo-solaire (500 MW) d'Ouarzazate. «Le plus important en 2015, c'est d'avoir les 500 MW qui peuvent satisfaire le réseau de l'ONE », a lancé Mustapha Bakkoury. Un appel à manifestation d'intérêt va s'adresser, à cet effet, à tous les investisseurs intéressés par le projet. «Entre l'été et septembre 2010, on va préparer les cahiers des charges… Le plus important pour nous est de définir un cahier des charges fonctionnel. Beaucoup d'interrogations vont rester et n'auront pas de réponse a priori, il s'agit précisément de la dimension technologique», a t-il poursuivi. La technologie solaire étant en prolifération et ses normes techniques n'étant pas fixes. Sur le plan financier, rien n'est encore décidé à ce jour. On est toujours à la recherche des financements et des services financiers qui correspondent à ce type de projets. En tout cas, la liquidité pourrait être disponible au Maroc de plusieurs manières pour le financement des investissements dans l'énergie. Elle est assurée généralement par les fonds privés/publics, les banques locales/internationales, les institutions multilatérales, les agences de crédit Export, les fonds spécialisés (FDE, crédit carbone, Moroccan Infrastructure Fund), etc. Tout l'art est de savoir atteindre une combinaison optimale entre les différentes sources de financement. Et si vis-à-vis des bailleurs de fonds MASEN ne planche aujourd'hui que sur le projet de Ouarzazate, avec l'ONE, les autres projets du plan sont déjà abordés. Pour rappel, le contenu du Plan solaire marocain s'inscrit dans la continuité des premières assises nationales de l'énergie qui se sont tenues le 6 mars 2009, avec l'objectif de faire de l'électricité issue des énergies renouvelables une composante majeure de la production électrique pour la porter à 42% de la production de l'électricité produite d'ici 2020. Le Maroc espère ainsi réduire sa dépendance énergétique et protéger son environnement en mettant en place un projet de grande envergure dédié à l'énergie solaire.

Un TIR de 15%
Le Plan Maroc solaire constitue un plan très ambitieux et structurant en termes de production énergétique, de développement d'un tissu industriel et 'impacts macro-économiques (création de valeur ajoutée, emplois, IDE …). Il constitue, en outre, une réelle opportunité pour l'Union européenne afin, d'une part, de diversifier les sources d'approvisionnement en énergies renouvelables permettant d'atteindre les objectifs strictes fixés par l'accord paquet énergie-climat 2009 et, d'autre part, de disposer d'un levier extrêmement intéressant pour les investisseurs. L'irradiation au Maroc étant de 30% supérieure aux meilleurs sites européens. Reste à préciser que les projets solaires représentent des opportunités très attractives. Il s'agit notamment de contrats à long terme (15-20 ans), de cash flows stables et de rendement intéressant (15%) lorsque les tarifs d'achats sont incitatifs.

Le Matin 17/03/2010

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