Forum Bourse Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum Bourse Maroc

منتدى بورصة الدارالبيضاء
 
AccueilAccueil  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  Règlement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment :
Sortie PlayStation 5 Pro : où ...
Voir le deal
-35%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + Casque Bluetooth JBL
241 € 371 €
Voir le deal

 

 Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE

Aller en bas 
+12
Service
AKEL
YAT
Index84
ALAOUI
haakoo
adil79
Sissa
DaRk-H
Admin
moha
Pelican
16 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 13 ... 22, 23, 24, 25, 26, 27  Suivant
AuteurMessage
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeMer 20 Jan 2010 - 9:20

Premier Sommet Maroc-Union Européenne: La présidence espagnole table sur un partenariat stratégique

Pour donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi-Fihri, vient de recevoir à Rabat les ambassadeurs d'Espagne et de l'Union européenne (UE) qui lui ont présenté le programme de la présidence espagnole de l'UE. Un programme qui va, sans aucun doute, dans le sens du renforcement du bon voisinage basé sur le respect des intérêts des autres, la défense des intérêts propres avec transparence et dans le cadre de la promotion des valeurs communes des sociétés des deux rives de la Méditerranée. Il s'agit, pour l'Espagne et les autres membres de l'UE d'une relation stratégique, tant en raison de la proximité géographique que de la portée et l'intensité des intérêts communs. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération indique qu'à cet égard, « les deux parties se sont engagées à explorer au mieux les nouveaux outils et les mécanismes prévus par le Traité de Lisbonne en vue d'accélérer la mise en oeuvre du statut avancé qui avait ouvert, depuis octobre 2008, une perspective nouvelle au partenariat entre le Maroc et l'UE». Pour le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, le sommet UE-Maroc servira à «stimuler, renforcer et améliorer l'ensemble du processus de modernisation du Maroc». En effet, la réunion au sommet en terre espagnole va certainement offrir une opportunité de mesurer le chemin parcouru et de planifier des projets futurs. Elle sera également l'occasion pour évaluer les rapports entre le Maroc et l'Union européenne et avancer dans la mise en place de la politique de voisinage qui accorde au Maroc un statut privilégié au sein de l'UE. Les avancées faites de part et d'autre depuis plusieurs années ont permis de renforcer le dialogue politique, l'intégration des économies, la coopération sectorielle et les échanges humains. Ces avancées n'auraient évidemment pas été possibles s'il n'y avait pas eu la conjonction entre, d'une part, la mise en œuvre d'un ambitieux programme de réforme et de modernisation lancé par S.M. le Roi Mohammed VI, et, d'autre part, la volonté de l'Union européenne de renforcer le dialogue et la coopération avec les pays voisins et la mise en place de la politique européenne de voisinage. Grâce à ces réformes, le Maroc a été choisi, aux côtés de l'Ukraine, comme seuls pays pouvant bénéficier de la «facilité gouvernance». Accordé au Royaume en octobre 2008, le statut avancé, qui était l'apanage de quelques rares pays d'Europe de l'Est, constitue une reconnaissance de l'effort important entrepris par le Royaume depuis une dizaine d'années, concernant les nombreuses réformes, en matière de droits de l'Homme, du code de la famille et du développement, avec notamment le lancement de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), une initiative tournée exclusivement vers la lutte contre la précarité et la marginalisation. A travers cet accord, l'UE approuve un paquet de mesures visant particulièrement la préparation d'un accord de libre échange global et approfondi, l'intégration progressive du Maroc dans plusieurs politiques sectorielles de l'UE, et le développement des échanges entre les peuples.

Le Matin 20/01/2010
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 8:51

Vision 2010 de l'OMPIC: Franchissement de la deuxième étape

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa vision 2010, l'OMPIC vient de franchir la deuxième étape dans l'intégration de la propriété industrielle et commerciale dans la stratégie de développement de l'entreprise marocaine. C'est celle de l'exercice 2009, qui a connu plusieurs réalisations à inscrire à l'actif de l'office. Ils touchent tous les axes de la vision. Ainsi, en matière juridique, le plus important à noter c'était la préparation d'un projet d'amendement de la loi 17/97 relative à la propriété industrielle ainsi que la préparation de l'adhésion du Maroc à un certain nombre de traités internationaux visant l'harmonisation du système juridique national aux standards internationaux. 2009 a été marqué également par la mise en place d'actions de lutte contre la contrefaçon, à travers notamment le Comité national pour la propriété industrielle et Anti-Contrefaçon (CONPIAC). Des actions de formations et d'échange d'informations ont été organisées en collaboration avec le secteur privé et les structures chargées du respect des droits (douane, justice,….). Toujours en matière juridique, le Maroc a pris part activement au cours de l'année écoulée, via l'office, aux différents cycles de négociations de l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA), notamment les 5e et 6e rounds qui se sont tenus respectivement au Maroc et en Corée. Deuxième axe de cette vision, l'innovation et la veille technologique, dont un de ses objectifs est le dépôt de 1000 brevets d'invention Marocains à l'horizon 2014, a connu deux principales actions en 2009. Premièrement, le renforcement des capacités de l'OMPIC à fomuler des opinions écrites sur la brevetabilité et élaborer des rapports sur l'état de la technique. L'OMPIC a ainsi accès au réseau EPOQUEnet de l'Office Européen des Brevets (OEB) et est en cours d'étudier la mise en place d'un système de validation des brevets d'invention avec l'OEB. Deuxièmement, le renforcement du partenariat de l'office avec les universités, les écoles et les centres techniques dans le cadre des activités de valorisation de la recherche. Plusieurs conventions ont été signées et plusieurs actions de formation et d'information au profit des responsables de laboratoires, des chercheurs et des étudiants ont été organisées. Quant au système d'information, troisième axe, l'OMPIC a lancé, dans le cadre de la vision Maroc Numeric 2013, le Registre Central de Commerce (RCC) en ligne et la préparation du projet de modernisation de ce registre, qui vise la mise en place d'un réseau RCC-registres locaux (tribunaux) permettant de disposer d'un service d'information juridique sur l'entreprise en temps réel et en ligne. Par ailleurs, de nombreuses activités de coopération et d'échange de données ont été réalisées en vue d'améliorer le système national d'information sur les entreprises, notamment avec le ministère de l'Industrie, la Direction générale des impôts, la Trésorerie générale du Royaume, l'Office des changes,…. Et afin de promouvoir la propriété industrielle et commerciale au Royaume, quatrième axe, de nombreuses manifestations d'information et de sensibilisation ont été réalisées par l'office. Il s'agit, entre autres, du séminaire régional arabe sur le système de Madrid concernant l'enregistrement international des marques, la 1ère édition des trophées «Morocco Awards, les Marques à l'honneur» et enfin les Pré-diagnostic propriété industrielle au profit des entreprises marocaines.

La SARL, plus prisée par les entrepreneurs
Le nombre de création d'entreprises a quasi stagné au cours des 10 premiers mois de l'année 2009. En effet, 23 038 nouvelles immatriculations au registre du commerce ont été enregistrées contre 23 426 durant la même période de 2008. Par forme juridique, c'est la SARL qui reste, comme à l'accoutumée, la plus prisée par les créateurs (60% du total des immatriculations). La Sarl, associé unique, se classe en deuxième position avec 37%, mais avec une amélioration de 9% par rapport à l'année précédente. Reste à préciser qu'uniquement 1% des nouvelles créations, ont adopté le statut de Société Anonyme (SA).

Le Matin 18/01/2010
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 8:44

Commerce extérieur: «Agadir» comme marque d'intégration industrielle dans la région arabe

Les ministres du Commerce extérieur des pays de l'accord d'Agadir (Maroc, Egypte, Tunisie, Jordanie) se sont donné rendez-vous vers la mi-février prochain à Rabat. Objectif, évaluer les performances et carences de l'accord, signé en février 2004 et surtout, nouvel ingrédient, discuter de l'intégration industrielle dans la région.

Cette dernière est d'une extrême importance pour permettre aux quatre pays d'avoir une offre exportable labellisée et à forte valeur ajoutée, notamment vers l'UE et autres marchés cibles. L'idée a, justement, fait l'objet d'une des recommandations de l'atelier régional sur les obstacles techniques qui persistent entre ces pays et qui a eu lieu entre le 12 et le 14 janvier à Rabat. Cette recommandation invite les signataires de l'accord à réfléchir sur la possibilité de créer une marque baptisée «Agadir» pour certains produits pour faciliter leur accès à cet espace ainsi qu'au marché européen. Contacté, Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur, nous a expliqué que la mise en place d'un tel label sera le couronnement d'un processus adossé sur ce type d'intégration industrielle. Automatiquement, il a donné la Logan en exemple qui se prête le mieux à porter une telle griffe, du moment où les intrants ne proviennent pas d'un seul pays mais de plusieurs. L'idéal serait de généraliser ce modus operandi à d'autres produits à forte valeur ajoutée pour les écouler sur le marché euro-méditerranéen. Mais avant cela, il va falloir tenir compte d'un certain nombre de préalables se déclinant sous forme d'instruments techniques à mettre en place. L'atelier de Rabat a débouché sur certains mécanismes à faire tester comme la création d'une banque de données commune et la reconnaissance des laboratoires des quatre pays de l'accord d'Agadir par les autorités de la région et de l'UE. Toutefois, le Maroc, pays où ledit accord est né, souffre d'un positionnement pas très enviable parmi ses partenaires arabes. Une toute récente étude de l'Association marocaine des exportateurs (Asmex), réalisée sur la période 2004-2008, a fustigé la contre-performance du Maroc. Sur six pays ciblés, le Maroc réalise le taux de croissance annuel moyen des exportations le plus bas, soit 6,2%, au moment où l'Egypte et les Emirats arabes unis affichent chacun plus du double 13,8%, la Jordanie 10,3%, la Tunisie 8,9% et la Turquie 7,8%. Mais le ministre ne le voit pas de cet œil. Pour Maazouz, il s'agit là d'une lecture superficiel de l'offre exportable basée sur l'élément quantitatif alors que le Maroc vise un positionnement qualitatif sur des produits qu'il a choisis. Il estime que ce débat sur la raison d'être des accords de libre-échange fait souvent fausse route, puisqu'ils sont avant tout favorables au Maroc. Par contre, le ministre reconnaît le retard constaté dans la mise en œuvre des plans sectoriels, seuls à même de booster l'offre exportable. En attendant, donc, que la machine se dégourdisse, les chiffres continueront de peser lourdement sur le moral de nos secteurs d'exportation.

Le Matin 18/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 8:44

Tourisme: Le MTM baisse le rideau sur un bilan positif

Hier, à Marrakech, le Moroccan Travel Market (MTM), à sa 3ème édition, a baissé le rideau sur un bilan globalement positif. En témoigne l'afflux massif de visiteurs sur ce Salon international des professionnels du tourisme tenu du 14 au 17 janvier.

En effet, le nombre de visiteurs a grimpé de près de 20% par rapport à l'année dernière. Si le premier jour s'est limité à quelque 2700 visiteurs, en raison de la grève des contrôleurs aériens en France et de l'organisation simultanée du 2ème Congrès national des métiers du tourisme, le deuxième et le troisième jours ont affiché une amélioration de cet indicateur. Ainsi, vendredi dernier, les visiteurs ont été de 45 nationalités contre 63 enregistrées le jour suivant, sachant que pour la première fois, le salon reçoit des visiteurs du Yémen, Pakistan, Sri Lanka et de la Jamaïque. Un intérêt qui ne fait que témoigner sur la dimension internationale du salon qui a vu la participation de 315 exposants alors que les prévisions n'ont tablé que sur 300. En même temps, il lève le voile sur la psychologie du marché touristique. Va-t-on sortir réellement de la crise? De quoi sera faite l'année 2010? Comment se comporter?...Autant de questions qui pointent du nez. A vrai dire, les opérateurs du secteur s'attendent à ce que 2010 sera meilleure que 2009 surtout que l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) table sur une croissance située entre 1 et 3%. Cet optimisme relatif repose sur les derniers chiffres enregistrés sur la planète. Les fortes baisses reportées depuis l'année dernière commencent à ralentir. D'où un sentiment qu'une inversion des courbes, liée aux prévisions économiques globales, devrait relancer le marché. Seulement, certains observateurs demeurent sceptiques. «Le marché est volatil et la crise sur les marchés émetteurs continue. Il y a lieu de signaler à cet égard un déficit de visibilité sur les principaux marchés émetteurs, notamment l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, a laissé entendre Khalid Tijani, conseiller au CRT de Marrakech. Ceci à un moment où les responsables de l'Observatoire du tourisme parlent de signes de reprise au niveau de ces marchés, hormis l'Espagne, qui devrait afficher une récession en 2010. Dans ce sillage, il convient de rappeler que l'analyse par zone géographique a montré que seule l'Afrique a bien tiré son épingle du jeu avec une hausse de 4% (en nombre d'arrivées) à terme des huit premiers mois de 2009. Tandis que l'Europe, les Amériques et l'Asie Pacifique ont accusé des replis de 8, 7 et 5%. Le Moyen-Orient est sur une même tendance avec des arrivées en appréciation en Jordanie, au Liban et au Bahreïn. Pour sa part, Jean Robert Reznik, président de Samanah Management Tourism et fondateur de Risma Accor, a signalé que la crise continue. «La crise n'est que l'assurance de l'assainissement. De temps à autre, un coup de sac est nécessaire. Aujourd'hui, c'est le temps de la métamorphose, de l'ouverture et de l'innovation. Vive la crise qui annonce la fin des mauvais hôteliers, des mauvais transporteurs et des mauvais agents de voyage», estime-t-il. Bref, dans un tel contexte, seules les destinations proposant des produits uniques ou nouveaux réaliseront des percées en 2010. Le Maroc doit donc s'inscrire dans cette mouvance. La promotion touristique régionale, l'amélioration de la qualité de l'hébergement, le maintien de la dynamique des investissements, l'adoption de politiques aérienne et de promotion adéquates sont autant d'ingrédients à réunir pour réussir la recette gagnante. C'est dans cet esprit que s'est inscrite la 3ème édition du MTM qui, en parallèle de l'offre classique, a prévu cette année un pavillon Premium et un pavillon Mice. Le premier est lié au marché de voyage de luxe faisant de plus en plus recette et qui est en forte croissance au Maroc. Selon l'OMT, ce secteur concerne 20 millions de personnes, soit 3% de voyageurs, et ce tout en présentant 20% des dépenses de vacances pour un chiffre d'affaires annuel estimé à 91 milliards de dollars. Le deuxième, lui, est relatif au marché du Mice qui regroupe quatre segments, congrès et conventions, salons professionnels et expositions, incentive et voyage d'affaires privé. D'après une étude menée par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat, 40% des touristes découvrant le Maroc dans un cadre Mice reviennent ensuite à titre personnel. Il était donc normal que le pays s'intéresse de plus près à ce phénomène en créant une structure institutionnelle chargée de développer ce marché, le Moroccan Convention Bureau (MCB).

Le Matin 18/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 14:45

Pêche: Exportateurs marocains en difficulté

Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, a contacté son homologue espagnol, Elena Espinoza Mangana, et les autorités de l'UE, pour trouver une solution "aux difficultés que connaissent les exportateurs marocains" depuis quelques jours au niveau de l'Espagne, suite à l'entrée en vigueur du nouveau dispositif de l'UE pour la lutte contre la pêche illicite, non réglementée et non déclarée.

Dans un communiqué rendu public mercredi, le département de la Pêche maritime précise que "depuis quelques jours, les exportateurs marocains connaissent des difficultés liées à la procédure de contrôle telle que la mise en place par les autorités espagnoles, qui peut prendre jusqu'à 72 heures, mettant en péril les cargaisons de poissons frais. Celles-ci ne devant pas rester en douane au-delà de 12 heures au maximum". Cette procédure de contrôle s'inscrit dans le cadre de la mise en application du nouveau dispositif de l'UE pour la lutte contre la pêche illicite, non réglementée et non déclarée, entrée en vigueur à partir du 1er janvier, et stipulant que tout produit destiné aux marchés de l'UE doit justifier d'un certificat de capture. Le Maroc a mis en place une procédure, effective depuis le 1er janvier 2010, pour la certification de ses captures à destination du marché européen, conformément à la nouvelle réglementation, souligne la même source. Selon le département de la Pêche maritime, "le problème relevé réside dans la multiplicité des certificats accompagnant une expédition tel qu'exigé par le nouveau dispositif UE, ce qui nécessite la mise en place de moyens suffisants pour une validation dans des délais adéquats de la part des autorités espagnoles compétentes avant la libération de la cargaison sur le territoire espagnol". En effet, les retards de procédures peuvent engendrer des dégâts matériels évalués à plusieurs millions de dirhams par jour. Cela pourrait aller au-delà au cas où ces blocages persistent, vu que le Maroc exporte en moyenne pour 4 millions de dirhams de produits frais par jour à destination de l'UE. Ces quantités transitent essentiellement par les ports espagnols.

MAP 15/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 14:41

Tourisme: Prévision d'une croissance de 10% pour l'exercice 2010

Pour sa première sortie médiatique, Yassir Znagui, nouveau ministre du Tourisme et de l'Artisanat, a pris part au 2ème congrès national des métiers du tourisme tenu hier à Marrakech, devant un parterre d'opérateurs privés et publics du secteur touristique et de journalistes. Après avoir passé brièvement en revu les réalisations touristiques de l'année 2009, il a appelé les acteurs à faire preuve, cette année, de vigilance, de flexibilité et d'innovation.

«L'année 2010 sera une année décisive et de transition. Si la reprise semble s'annoncer, elle reste fragile et sera lente... Nous serons confrontés à des défis conjoncturels et structurels qu'il faudra attaquer de front», estime-t-il. Sur le plan conjoncturel, le ministre semble ambitieux. «Nous ambitionnons de réaliser une croissance de +10%», a t-il avancé, soit trois fois la tendance mondiale estimée par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) entre 1 et 3%. Des prévisions établies également en reposant sur les pronostics des experts internationaux économiques tablant sur une croissance de 3,1% en 2010 et en prenant en compte la capacité additionnelle de 16000 lits, dont les nouvelles stations. Pour ce faire, de nombreuses actions sont à renforcer et à maintenir dans le temps. Il s'agit de continuer à anticiper et innover, de renforcer la force de frappe commerciale, de densifier les dessertes aériennes nécessaires à l'accompagnement des destinations et d'accélérer la dynamique des investissements tout en anticipant les problématiques de financement et attirant de nouveaux investisseurs. L'amélioration de la compétitivité du produit Maroc n'est pas en reste. La qualité des prestations touristiques est de rigueur. Plusieurs mesures sont prévues dans ce sens notamment le programme Rénovotel 2010 mis en place pour accompagner les professionnels dans une démarche de repositionnement ou de mise à niveau de leur produit. Ce qui appelle à une action structurelle liée à la concrétisation de la refonte du dispositif de classement et de contrôle des hôtels. Par ailleurs, Yassir Znagui, a rappelé que 2010 sera l'année phare de lancement de la vision 2020 qui doit consolider les acquis et les réalisations de la vision 2010 qui a donné ses fruits. En témoigne les indicateurs du secteur en 2009 qui a vu la création de 13000 nouveaux lits dont 40% à Marrakech, l'arrivée de nouveaux investissements pour un montant de 10,8 MMDH devant créer quelque 8840 emplois et la croissance de 6% des arrivées touristiques avec 8,35 millions de touristes. Par contre, les nuitées et les recettes ont accusé des replis respectifs de 1,6% et de 5,7% à 52,4 MMDH. Toute l'importance est de consolider les acquis dans un contexte qui est loin d'être facile. « Il s'agit de renégocier la sortie de crise sans diminuer nos ambitions », a insisté le président de la FNT, Othman Chérif Alami. Pour sa part, Ali Ghannam, président de la FNIH, a rappelé que le secteur est à la croisée des chemins. « L'industrie touristique franchit une nouvelle étape de son développement, celle de l'innovation». En somme, tous les opérateurs confirment que 2010 sera meilleure que l'année précédente. Surtout que le marché espagnol donne des signaux d'essoufflement. En effet, au moment où la plupart des marchés européens retrouvent des couleurs, celui espagnol serait en récession en 2010. Ce qui pourrait être bénéfique pour le Maroc. Selon les responsables de l'observatoire du tourisme, le marché marocain pourrait être une alternative pour les touristes espagnols et britanniques. Seulement, beaucoup reste à faire au niveau promotion. L'ONMT (Office national marocain du tourisme) a du pain sur la planche. L'année 2010 sera l'année de la commercialisation de la station Mogador. Des actions transverses sont également à l'ordre du jour. Il s'agit notamment de renforcer le dispositif Marrakech, de fidéliser l'agent de voyage, d'activer le balnéaire (premier semestre 2010) et de stimuler l'aérien. D'ailleurs, pour la relance du secteur du tourisme en 2010, trois scénarios sont envisagés. Ils seraient dévoilés en février prochain par l'Observatoire du tourisme.

Le Matin 15/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 14:38

Propriété industrielle: Un bilan en demi-teinte

L'OMPIC a communiqué, mercredi dernier, les indicateurs de la propriété industrielle et commerciale de 2009. Ainsi, il relève que les demandes de brevets d'invention ont baissé. Seulement 929 ont été déposées au cours de l'année 2009 contre 1011 durant 2008, soit une diminution de 8%.

Ce résultat est dû principalement, explique-t-on auprès de l'office, à la baisse de 27% des demandes d'origine marocaine (134 brevets d'invention en 2009 contre 178 en 2008) et tout particulièrement celles déposées par des personnes physiques (-46%). Toutefois, les dépôts marocains effectués par des personnes morales ont enregistré une évolution considérable de 229% : 46 brevets d'invention déposés en 2009, dont 11 effectués par des universités marocaines contre 14 en 2008. Aussi leur part (par rapport au total des dépôts marocains) a nettement évolué allant de 8% l'année dernière à 34% en 2009. Quant aux dépôts de marques de fabrique, de commerce ou de service, ils ont stagné en 2009. Leur nombre était de l'ordre de 16.054 contre 16.077 enregistrées l'année précédente. Les dépôts de marques d'origine marocaine ont enregistré une évolution de 23% en 2009, 5.678 demandes ont été reçues contre 4.630 en 2008. Cela représente une contribution de 35% du total des marques déposées, alors qu'elle était de 29% l'année précédente. Cette augmentation témoigne d'une meilleure prise de conscience de la part des entreprises marocaines de l'importance des marques dans la commercialisation et la différenciation de leurs produits et services. Au niveau international, 85 demandes d'enregistrement relatives à l'utilisation du système de Madrid par les nationaux ont été recensées en 2009. Cela étant, les demandes de dépôt des dessins et modèles industriels ont augmenté de 11.6% au cours de 2009 par rapport à l'année précédente. 925 dessins ont été déposés contre 829 une année auparavant. Cette augmentation est due, selon l'OMPIC, à l'évolution de 14% des dépôts d'origine marocaine qui constituent 93% du total des demandes reçues par l'OMPIC. 2009 a été marquée également par la baisse, quoique légère, des intentions de créations d'entreprises (-0.7%) au cours de l'année 2009. L'OMPIC n'a délivré que 52.810 certificats négatifs contre 53.205 en 2008. L'essentiel, 44.290 certificats, a été accordé en faveur des personnes morales, contre 44.808 durant l'année précédente, soit une variation de -1%. Par forme juridique, c'est la Société à responsabilité limitée (Sarl) et Sarl à associé unique qui restent les plus prisées par les demandeurs ; elles représentent respectivement 54% et 27% du total des intentions de créations. En ce qui concerne les demandes des certificats négatifs déposées en ligne, elles ont augmenté de 51% (2.385 certificats négatifs en 2009). Le nombre de ceux ou celles ayant franchi le pas et créé leurs entreprises s'est quasi-stagné au cours des 10 mois de l'année 2009. En effet, 23.038 nouvelles immatriculations au registre du commerce ont été enregistrées en 2009 contre 23.426 durant la même période de 2008. La SARL vient en tête des créations avec une contribution de 60% du total des immatriculations, suivie de la Sarl à associé unique avec 37%. Cette part a connu une augmentation de 8% par rapport à l'année précédente, enregistrant ainsi une variation de 9% du nombre de Sarl à associé unique nouvellement créées. Reste à préciser qu'uniquement 1%, des nouvelles créations ont adopté le statut de Société Anonyme (SA).

Le plan de développement sur les rails
Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan de développement 2008-2010, l'OMPIC a mis en place en 2009 plusieurs actions concrètes touchant plus d'un axe. Ainsi, en matière d'innovation et veille technologique, l'OMPIC s'est inscrit dans la réalisation des objectifs de l'initiative Maroc Innovation, notamment le dépôt de 1000 brevets d'invention marocains à l'horizon 2014. Il s'agit d'abord du renforcement des capacités de l'office à effectuer des opinions écrites sur la brevetabilité et des rapports sur l'état de la technique. L'OMPIC a ainsi accès au réseau EPOQUEnet de l'Office européen des brevets (OEB) et est en cours d'étudier la mise en place d'un système de validation des brevets d'invention avec l'OEB. Et il s'agit en deuxième lieu du renforcement du partenariat avec les universités, les écoles et les centres techniques dans le cadre des activités de valorisation de la recherche. C'est dans ce cadre que plusieurs conventions ont été signées et plusieurs actions de formation et d'information au profit des responsables de laboratoires, des chercheurs et des étudiants ont été organisées.

Le Matin 15/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 14:36

La douane face au démantèlement tarifaire et à la lutte contre la corruption

Considérable, diffuse, la corruption n'a cessé de se développer dans tous les lieux, entreprises publiques, administrations, entreprises privées…et sous différentes formes d'abus de pouvoir avec un objectif, celui de satisfaire des intérêts personnels.

Devant l'ampleur du phénomène, le gouvernement réagit et édicte un plan d'action pour la lutte contre la corruption. Ce plan qui s'ajoute aux précédents et aux différentes campagnes d'assainissement peut susciter du scepticisme. Reste qu'un ensemble de faisceaux, d'initiatives, de mesures pourrait créer une dynamique qu'il faut encourager. La pression d'organisations internationales, la création de l'ICPC, l'instance centrale pour la prévention de la corruption, la réactivation de l'instance judiciaire, la mission de la Cour des comptes, la montée en puissance de la société civile, notamment à travers le travail de Transparency Maroc, la mobilisation des associations contre la corruption, le rôle actif de la presse sont autant d'ingrédients qui peuvent créer des cercles vertueux. La création de multiples comités de lutte contre la corruption dans les institutions peut jouer également un rôle non négligeable comme en témoigne la charte et le code déontologique du comité d'éthique au sein de la CGEM. En témoigne également la création dans les prochains jours de «l'Observatoire dans la promotion de l'éthique dans les rapports douane-secteur privé». L'organisation mondiale de la douane, l'OMD, qui regroupe 179 pays, a choisi le Maroc comme pays pilote pour ses réalisations d'une série de réformes et la mise en place d'un système d'information performant. La douane marocaine a d'autre part adhéré à la déclaration d'Arusha, dispositif en dix normes ayant pour objectif l'amélioration de l'éthique douanière, la sécurisation de la chaîne logistique et la facilitation du commerce mondial. La douane qui est un milieu sensible peut être un acteur de bonne gouvernance s'il existait un réel partenariat entre l'administration et le secteur privé. L'observatoire qui sera créé à Casablanca le 19 janvier 2010, en présence du secrétaire général de l'Organisation mondiale des douanes, du président de l'ICPC, du président de la CGEM et du directeur général de l'ADII, M. Zaghnoun, est une structure de recueil d'information, d'analyse et d'échanges sur les questions liées à la corruption dans les relations douanes et usagers en général. C'est un instrument qui propose des orientations et des mesures qui visent à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence dans les relations de la douane avec son environnement. Une structure de pilotage représentée par des membres de l'ADII, de la CGEM, de l'ICPC, de l'association des transitaires et des représentants de la société civile à travers Transparency Maroc, seront associés à ce chantier.

Interview •Abdelatif Zaghnoun, directeur général de l'Administration des Douanes et des impôts indirects

LE MATIN : L'échéance 2012, c'est-à-dire dans deux ans, inquiète plus d'un. Nous nous posons tous la question de l'impact du démantèlement tarifaire sur les recettes douanières. Quel sera-t-il et avec quelles conséquences sur le trésor public ?

ABDELATIF ZAGHNOUN : Le Maroc a conclu une série d'accords de libre-échange à l'échelle bilatérale et multilatérale. Ces accords vont se traduire par un démantèlement tarifaire qui est, il faut le rappeler, progressif car il a démarré depuis 2000 et il se fait selon la nature des produits. Il y a des produits qui ont été démantelés en totalité dès le début de l'accord, d'autres le sont 4 années après et d'autres le seront à l'horizon 2012 ! Cet étalement dans le temps permet d'en limiter les effets et l'impact. En 2004, les droits d'importation directement concernés par le démantèlement étaient de l'ordre de 11,3 milliards de DH. En 2009, ils étaient de 11,8 milliards de DH en légère augmentation.

Comment expliquez-vous cette stabilité des recettes douanières ?
Le démantèlement tarifaire qui s'est traduit à fin 2009, d'une moins-value fiscale de 10 milliards de DH, a été compensé par l'apport dû aux contrôles effectués pour lutter contre la fraude commerciale. Nous avons mis en place une série de mesures pour contrôler la valeur, le régime. En parallèle, des réformes tarifaires ont été engagées par le gouvernement. La dernière qui date de 2009 vise essentiellement à éviter la polarisation des échanges avec uniquement les pays avec lesquels nous avons des accords de libre-échange.

C'est-à-dire ?
Si nous n'avions pas fait cette réforme, nous nous serions retrouvés devant la situation suivante : les marchandises importées de l'Europe seront à 0% en termes de droits d'importation. Celles qui seraient importées d'ailleurs en dehors de l'Europe et des Etats-Unis seraient taxées à des niveaux de 40%, voire de 45% ! Pour éviter cette différence de taxation, nous avons engagé une réforme qui vise à réduire la différence de taxation entre les pays avec lesquels le Maroc a conclu des accords et le reste à un taux maximum de 25%.

Prenons l'exemple d'importation des voitures. Quelle est la règle ?
Si nous n'avions pas engagé cette réforme en 2009, la différence de taxation en termes de droit d'importation serait de 32,5% pour les voitures importées de l‘Asie. Nous avons baissé ce taux à 17,5%. Une différence de 17%, parfois beaucoup moins entre les pays avec qui nous avons des accords de libre-échange et les autres, c'est une différence acceptable, car dans tout accord de libre-échange, il y a une contrepartie. Cela nous permet, d'une part, d'éviter une polarisation des échanges et, d'autre part, de diversifier nos sources d'approvisionnement.

Un mot sur les autres réformes ?
Nous avons baissé les droits d'importation sur les intrants et la matière première pour faire face à la concurrence, améliorer la compétitivité des entreprises par la réduction des coûts de production et pour favoriser les exportations. Pour résumer, on retiendra deux chiffres et une évolution : la moins-value fiscale de 10 milliards de DH à fin 2009 a été compensée par les 11, 8 milliards de droits d'importation et l'augmentation des volumes d'importation constatée avec l'ouverture. Qu'en est-il des recettes douanières ? Les recettes douanières sont passées de 41 milliards de DH en 2004 à 70 milliards de DH en 2009. Les importations ont augmenté, avec elles la TVA et les droits d'importation… Ces performances s'expliquent également par le recouvrement des créances, la vente de marchandises saisies dans le cadre de la lutte contre la fraude et dans le cadre du dénouement des affaires contentieuses à l'amiable, ce que l'on appelle les règlements transactionnels.

A la veille de la mise en place de l'observatoire d'éthique par la douane et la CGEM, pourriez-vous revenir sur les actions de contrôle et de lutte contre la fraude ?
Les missions de la douane ont évolué. Auparavant, nous avions une mission purement fiscale qui perdure car la douane contribue de manière importante dans le budget de l'Etat. Nous veillons aujourd'hui davantage à l'équité fiscale. Nous voulons amener les gens à déclarer ce qu'il faut déclarer. Ainsi, nous avons engagé une série d'actions qui visent l'assainissement du climat des affaires. Nous voulons que nos entreprises opèrent dans un climat de concurrence loyale. Pour cela, nous devons lutter contre la contrebande et la contrefaçon qui est un phénomène mondial et qui porte préjudice à notre pays et à son attractivité. Nous devons continuer à lutter contre la fraude commerciale sous toutes ses formes, fausses déclarations à l'origine, sous-facturation, fausses déclarations d'espèces.

On dit que la douane est un milieu corruptogène au Maroc comme ailleurs ?
Il faut relativiser les choses. Les réformes mises en place ont permis d'instaurer plus de transparence et d'équité et de lutter plus efficacement contre ces phénomènes de corruption. Il y a toute une dynamique, résultat d'une démarche participative douane- privé qui commence à donner des résultats. Pourquoi ? Nous avons demandé au privé de s'impliquer dans la révision de la réglementation et de la législation. Le code des douanes a été révisé en concertation avec les opérateurs économiques. Nous travaillons ensemble et nous tenons compte de leurs avis que nous traduisons dans les faits notamment à l'occasion de chaque nouvelle loi de Finances. Nous avons d'autre part engagé une série de mesures visant la facilitation et la simplification des procédures. Notre système d'informatisation a permis la dématérialisation et l'informatisation de 90% des procédures douanières. Cela nous permet de réduire au maximum le contact humain et aux opérateurs économiques de réaliser les formalités douanières à partir du bureau ou de l'usine. On ne se présente à la douane que pour récupérer la marchandise. Nous avons, d'autre part, mis en ligne toute la réglementation des douanes, toutes les tarifications et les informations dont pourraient avoir besoin les opérateurs ou les douaniers. Cela veut dire que nous travaillons en toute transparence et que tout le monde est informé de ses droits et devoirs.

Sauf, M. Zaghnoun, que toutes nos entreprises ne sont pas informatisées ?
Au XXIe siècle, une entreprise qui ne peut pas mettre en place les structures nécessaires pour moderniser son outil de production, pour gérer de façon optimale ses ressources, pour former son personnel, ne peut gérer ses objectifs. Aujourd'hui, l'entreprise doit faire l'effort de s'informatiser faute de quoi elle est condamnée à court terme. A la douane, nous avons fait notre travail, et chaque importateur peut accéder au système Badr et demander toutes les informations nécessaires qui sont données immédiatement. Ce système ouvert sur Internet prend en charge toutes les procédures douanières de manière intégrée, et nous permet une plateforme de communication avec les douanes partenaires. La douane du XXIe siècle est une douane qui travaille en réseau et le Maroc peut être fier de ces avancées et peut être fier de disposer d'un système aussi performant.

Revenons aux réformes qui permettent de lutter contre la corruption. Quelles sont ces réformes ?
Nous avons mis en place des structures de contrôle qui ont permis de redresser nombre de fausses déclarations et qui ont permis de générer des recettes additionnelles qui dépassent le milliard de DH, rien que sur le contrôle de la valeur ! Nous ne nous arrêterons pas là et nous continuerons à conjuguer, à développer nos efforts avec tous les acteurs économiques, car la lutte contre la fraude c'est un travail collectif qui concerne les administrations publiques, le secteur privé, les banques et la société civile. Nous sommes en train de développer des contrôles a priori avant même l'arrivée de la marchandise et des contrôles a posteriori. Nous formons actuellement 150 inspecteurs pour renforcer nos capacités de contrôle.

On parle beaucoup du partenariat public-privé. Comment le voyez-vous au niveau de la douane ?
Si nous voulons vraiment relever les défis de demain et anticiper les évolutions futures imposées par le commerce mondial, il faut trouver un équilibre entre d'un côté la facilitation des échanges et la sécurisation de ces échanges. On doit pour cela engager des actions de facilitation, de réformes, mettre en place des outils performants en termes de scanners, de système d'information, d'analyse de risques, de ciblage… Il faut travailler dans un cadre de véritable partenariat fondé sur la confiance, la transparence, le respect des exigences des uns et des autres.

Quelle réactivité avez-vous de l'autre partie, celle du privé ?
Je salue l'engagement des associations professionnelles, notamment la CGEM, l'AMITH, la SMEX avec qui nous avons conclu une série de conventions dans le cadre de ce partenariat. C'est ainsi que toutes les entreprises labellisées par la CGEM vont bénéficier d'avantages douaniers pour encourager notre partenariat.

Vous lancez, le 19 janvier, la création de l'observatoire d'éthique douane-secteur privé. Un mot sur cet observatoire ?
C'est une initiative de l'organisation mondiale des douanes (OMD) regroupant 179 pays et qui a choisi le Maroc qui a réalisé une série de réformes et a mis en place un système d'information performant. Le Maroc a été choisi comme pays pilote pour mettre en place un projet pilote entre la douane et el secteur privé pour promouvoir l'éthique et la bonne gouvernance. C'est une première au niveau mondial et l'objectif est de servir de modèle au niveau de la région MENA. Le SG de l'OMD a souligné l'importance de cette initiative lors de la dernière réunion de Bruxelles portant sur la politique générale de l'OMD où nous représentons la région MENA et assurons la présidence de l'audit de l'OMD. Nombre de pays pourront, si l'expérience réussit, dupliquer et capitaliser sur cette initiative sur laquelle nous pourrons capitaliser dans nos relations avec les douanes africaines et maghrébine afin de développer la coopération Sud-Sud. Nous avons là un modèle au niveau international qu'il nous faut réussir, mais aussi au niveau national. Cette relation douane-privé pourra être dupliquée au niveau des autres administrations. Avec l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et la CGEM, nous ferons tout pour réussir cette expérience qui est la traduction dans les faits de cette volonté de lutter contre la corruption et d'améliorer la gouvernance.

Quelles sont les mesures douanières phares adoptées dans le cadre de la loi de Finances 2010 ?
Il y a des mesures qui concernent le code des douanes et notamment l'autorisation de cession en l'état de marchandises déclarées sous l'origine de la ATPA. Aujourd'hui, quand un opérateur importe de la marchandise dans le cadre du régime ATPA, régime économique, admission temporaire pour perfectionnement actif, il ne peut pas laisser en l'état sa marchandise à un autre sous-traitant si elle ne subit pas une première transformation. Or aujourd'hui, certains opérateurs rencontrent des difficultés, ils importent la marchandise, par exemple le tissu, le fil, le coton et sont confrontés pour une raison ou pour une autre à des difficultés techniques, je pense à l'annulation des commandes, l'usine qui est à l'arrêt. Il a une marchandise qu'il doit apurer, c'est-à-dire transformer et exporter, et ce, dans un délai déterminé. Les nouvelles mesures lui permettent de céder cette marchandise en l'état avant transformation à un autre opérateur ou à un autre sous-traitant local qui, lui, a besoin de cette marchandise. Au lieu de l'importer et en respectant un certain nombre de règles et de normes, l'opérateur pourra l'acquérir puisqu'elle est disponible. Dés le 1ier janvier, cela est devenu possible.

Quelles sont les autres mesures phares ?
Nous avons des mesures en faveur du secteur agricole dont la réduction des droits d'importation des aliments de bétail, des veaux pour favoriser l'intégration de la chaîne de production de viande rouge et de maintenir les prix à un certain niveau notamment lors du ramadan. Cette dernière mesure qui porte le droit d'importation à 2,5% est limitée à un an. Nous ferons alors une évaluation pour voir l'impact sur certains secteurs et nous déciderons de la poursuite de cette mesure ou de son arrêt. Une autre mesure, pour protéger le fellah, concerne la modification des droits d'importation applicables au blé tendre et au blé dur. Il a été décidé, dans ce sens, de relever les taux de 80 à 90% pour le blé tendre et de 50 à 80% pour le blé dur. Nous avons augmenté la taxe intérieure de consommation sur les boissons alcoolisées qui n'a pas bougé depuis 1979 et nous avons mis en place un système de marquage fiscal.

C'est-à-dire ?
On a transféré certaines activités vers la douane, comme le stockage du whisky qui faisait au niveau du ministère de l'Industrie, le tabac qui se faisait au niveau d'Altadis. Aujourd'hui, à la demande du ministère de l'Industrie, c'est la douane qui assure le marquage fiscal. Nous allons mettre en place un système mécanisé qui permettra le contrôle de la chaîne de production par litre, par heure et par jour qui nous permettra de lutter contre la fraude commerciale, la contrefaçon grâce aux scanners portatifs des inspecteurs. Nous avons aussi comme autre mesure la suppression de la taxe sur le gaz naturel pour encourager l'utilisation des énergies propres et donner plus de visibilité aux investisseurs qui souhaitent investir dans ce secteur.

Votre administration a publié récemment une note sur la douane du XXIe siècle. Quels sont les défis que doit affronter cette institution ?
Les enjeux sont multiples comme le souligne cette note : mondialisation des affaires et du commerce; développement et réduction de la pauvreté; nouvelles règles complexes en matière de gouvernance; terrorisme international; protection de l'environnement et augmentation des menaces transnationales. A ces enjeux, il y a des possibilités d'apporter des réponses novatrices, prospectives: un réseau mondial des douanes; une meilleure gestion des frontières; un cadre stratégique avec des objectifs comportant des avantages à l'échelon mondial; une meilleure connaissance par la douane des chaînes logistiques et de leur gestion; la mise à profit au sein de la douane des nouvelles technologies; le renforcement des partenariats, non seulement avec les entreprises, mais également avec les autres organismes présents aux frontières, ceux chargés du contrôle et du respect de la loi et avec les autres organismes officiels. L'un de nos objectifs est d'instaurer un climat de confiance entre la douane et le secteur privé. Les échéances sont là : si on se projette dans un très proche avenir, nous avons les accords de libre-échange qui facilitent et encouragent les échanges. Cette dynamique va multiplier les mouvements de flux dans tous les sens sur le plan quantitatif et sur le plan origine. Pour concilier entre la sécurisation de la chaîne logistique et la facilitation des échanges, nous devons permettre à la douane de se focaliser sur des objectifs stratégiques qui permettent notamment de réduire pour les entreprises légitimes les coûts liés au respect de la législation, de cibler de manière plus efficace et rentable les mouvements de marchandises à haut risque et d'instaurer parmi les administrations des douanes un climat de confiance et de reconnaissance mutuelle des programmes et des contrôles des unes et des autres. C'est ainsi que nous pourrons protéger les intérêts fiscaux et financiers de l'Etat, de protéger les économies nationales contre les mouvements illicites de marchandises, de soutenir le système commercial international en assurant des règles de jeu équitables pour toutes les entreprises et de faciliter le commerce légitime et de protéger la société.

Le Matin 15/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeJeu 14 Jan 2010 - 9:07

PETROLE : Prochain lancement d’un projet de raffinerie de pétrole à Jorf Lasfar

Fait : Probable démarrage en 2010 de la construction de la raffinerie de pétrole à Jorf Lasfar d’une capacité annuelle de 10 millions de tonnes.

Analyse : Selon des sources proches du Ministère de l’Energie, le projet de raffinerie de pétrole à Jorf Lasfar, d’une capacité globale de 10 millions de tonnes, devrait entrer en chantier durant l’année en cours. La réalisation d’un tel projet devrait nécessiter au minimum des travaux d’une durée de 4 ans.
Nécessitant un investissement de USD 5 Md, cette raffinerie devrait être principalement financée par des investisseurs émiratis et libyens. Initialement, le Groupe INTERNATIONAL PETROLEUM INVESTMENT COMPAGNY -IPIC- s’était déclarée intéressée par la réalisation d’une raffinerie au Maroc.
Signalons, enfin, que le business plan de cette raffinerie table sur une production de 200 000 barils par jours, dont 75% orientés à l’export.

Conclusion : Destinée principalement à la demande extérieure, cette deuxième raffinerie à Jorf Lasfar devrait être opérationnelle vers 2015 et pourrait répondre également à l’accroissement prévisionnel de la demande locale à horizon 2020.

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeMar 12 Jan 2010 - 11:37

La loi sur les zones franches revue

La refonte de la loi sur les zones franches est en cours. En tout cas, le département d’Ahmed Reda Chami s’y attelle depuis un moment. Dans un premier temps, un seul article sera abrogé. Un projet de loi modificatif est introduit au Parlement et sera discuté la semaine prochaine. Ce qui permettra au promoteur du Pacte pour l’Emergence industrielle de régler le problème administratif auquel se heurtent certains aménageurs de plateformes industriels disposant d’un statut de zones franches pour lancer les travaux. Dans la loi sur les zones franches, le législateur parle «de concession de l’aménagement et de la gestion de la zone franche d’exportation après appel à la concurrence». Or dans le cas de Kénitra, de Nador, de Nouaceur et d’Oujda, les terrains appartiennent aux organismes aménageurs. «Et donc la logique de l’appel à concurrence est dépassée», affirme Mouhcine Semmar, directeur de la planification au ministère de l’Industrie. Cet amendement devrait être adopté dans les meilleurs délais pour que les travaux au niveau des zones telles que celle de Kénitra démarrent durant ce trimestre. Le facteur temps joue d’autant plus que le Maroc dispose d’un potentiel par rapport à des métiers et de partenariats avec des développeurs. Il devra donc mettre en place et dans les meilleurs délais de nouvelles plateformes industrielles intégrées (P2I) pour capter les investissements étrangers et nationaux. Les P2I constituent les outils de formalisation de l’offre Maroc. Elles vont surtout permettre de massifier les efforts et les investissements de l’Etat sur les métiers mondiaux du Maroc apportant ainsi de la visibilité aux industriels internationaux. Une fois l’amendement adopté, les travaux à l’échelle de tous les sites pourraient démarrer, le tout selon un cahier des charges qui définit les droits et les obligations de toutes les parties prenantes. Rappelons qu’au niveau de Kénitra Auto City l’aménageur, MedZ, s’est rapproché du logisticien espagnol, Edonia, pour créer trois sociétés dédiées. Ce projet vise l’intégration de la chaîne industrielle automobile dans la région et la création de 10.000 à 15.000 emplois dans le secteur. A côté de cette «retouche» de la loi, le département de l’Industrie s’est également engagé sur une refonte complète du texte régissant les zones franches. Objectif, être en phase avec les réformes engagées par rapport au Pacte pour l’Emergence industrielle. Il est ainsi question d’aligner les aménageurs des zones industrielles sur les investisseurs en leur accordant les mêmes avantages et peut-être même de rajouter d’autres incitations. Tout dépendra des négociations avec le ministère des Finances. Dans la loi sur les zones franches, les investisseurs bénéficient d’une exonération de la taxe urbaine pendant 15 ans. De plus lorsque l’entreprise relève de l’impôt sur les sociétés, elle a droit à une exonération totale durant les cinq premiers exercices avant de passer à un taux d’IS de 8,75% pour les 10 exercices suivants. Celles qui relèvent de l’impôt sur le revenu bénéficient d’une exonération totale durant les cinq premières années et d’un abattement de 80% de l’impôt pour les 10 années consécutives.

L'Economiste 08/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 9:15

Première réunion à Rabat de la Commission consultative de la régionalisation

La Commission consultative de la régionalisation (CCR), que S.M. le Roi Mohammed VI a installée dimanche dernier, a entamé jeudi à Rabat les travaux de sa première réunion. Dans une déclaration diffusée par la chaîne de télévision «Al Oula» dans son journal de la mi-journée, juste avant le début de cette réunion à huis clos, le président de la CCR, Omar Azziman, a indiqué que les membres de la commission se pencheront sur le contenu du discours prononcé par S.M. le Roi lors de l'installation de cette structure. «Les membres de la Commission vont s'inspirer de l'esprit, de la philosophie, du contenu et de la méthodologie du discours royal», a dit M. Azziman, ajoutant que l'ordre du jour de la réunion comporte également d'autres questions d'ordre organisationnel relatives aux méthodes de travail et à l'élaboration du programme préliminaire de la CCR. S.M. le Roi Mohammed VI avait présidé, dimanche dernier au Palais royal à Marrakech, la cérémonie d'installation de la Commission consultative de la régionalisation qui sera chargée de la mise au point d'une conception générale de la régionalisation au Maroc. Cette commission, dont la présidence a été confiée par S.M. le Roi à Omar Azziman, est composée de 21 membres.

MAP 08/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 9:14

Maroc - Chine: Pékin «confiante» en l'avenir de ses relations avec Rabat

La Chine a «entièrement confiance» en l'avenir «prometteur» de ses relations avec le Maroc, a déclaré un responsable du ministère chinois des Affaires étrangères. «La Chine a entièrement confiance en l'avenir prometteur des relations d'amitié avec le Maroc et est persuadée que cette relation va se consolider à la faveur des efforts entrepris par les deux pays», a déclaré à la MAP le directeur général du département Asie de l'Ouest et Afrique du Nord au ministère chinois des Affaires étrangères, Song Aiguo. La Chine compte beaucoup sur la visite au Maroc (les 11 et 12 janvier) de son ministre des Affaires étrangères, Yang Jiechi, pour «consolider cette relation, approfondir la coopération bilatérale et donner un nouveau souffle aux relations d'amitié et de coopération qui lient les deux pays», a ajouté Aiguo. Le responsable chinois a ajouté que le chef de la diplomatie de son pays aspire à tenir des réunions avec les responsables marocains pour procéder à un échange de vues «complet et approfondi» sur les questions bilatérales et les sujets d'intérêt commun, relevant que cette visite constitue un «pas concret» de la part de Pékin pour la mise en œuvre des conclusions de la 4e session de la réunion ministérielle du forum de coopération sino-africain, qui a eu lieu en novembre dernier à Charm El Cheikh. Rappelant que les relations entre les deux pays ont connu durant les dernières années un développement «encourageant» qui s'est reflété dans «l'approfondissement de la confiance politique mutuelle», M. Aiguo a souligné que «les dirigeants des deux pays ont échangé des visites au cours du nouveau siècle» et que «les échanges bilatéraux se poursuivent à tous les niveaux». Le responsable chinois a, par ailleurs, insisté sur l'importance accordée par chaque pays aux préoccupations de l'autre, précisant que Pékin et Rabat «ont entretenu une bonne coopération et une consultation sur plusieurs questions d'ordre international et régional». Malgré les effets de la crise financière mondiale, la coopération maroco-chinoise «mutuellement bénéfique» s'est élargie, a relevé M. Aiguo qui a cité dans ce contexte le volume des échanges commerciaux qui a atteint durant les neuf premiers mois de 2009, 1,86 milliard de dollars, ainsi que l'évolution que connaît la coopération bilatérale dans les secteurs de la pêche maritime, des télécommunications et des infrastructures. Les investissements chinois réels au Maroc ont atteint 170 millions de dollars, a relevé le responsable chinois, ajoutant que plusieurs entreprises chinoises œuvrent à étendre leur présence au Maroc sans oublier les experts agronomes envoyés par Pékin pour la mise en œuvre du programme de coopération agricole avec le Maroc. Les échanges culturels et humains entre les deux pays, dépositaires d'une civilisation ancienne, se renforcent également, a noté M. Aiguo qui a salué les résultats «positifs» réalisés dans les domaines de la culture, des arts, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, à la faveur de l'intensification de la coopération et de la communication entre les deux pays. M. Aiguo a également évoqué le «succès» remporté au Maroc par les spectacles de la troupe artistique de la province du Henan, et la création au sein de l'Université Mohammed V de Rabat d'un institut «Confucius», exprimant la volonté de son pays de promouvoir la coopération touristique avec le Maroc pour permettre à un plus grand nombre de Chinois de visiter le Royaume.

MAP 08/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE   Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE - Page 23 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE
Revenir en haut 
Page 23 sur 27Aller à la page : Précédent  1 ... 13 ... 22, 23, 24, 25, 26, 27  Suivant
 Sujets similaires
-
» Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION
» Articles presse: MARCHES BOURSIERS
» Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE
» Articles presse: AUTOMOBILE, TRANSPORTS & LOGISTIQUE
» Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Bourse Maroc :: Articles de presse المقالات الصحفية-
Sauter vers: