Offre publique de retrait CGI, le combat des petits porteurs commence. #OPRCGI

Au pire des cas la CDG peut fixer le prix de l'OPR en se actualisant le prix de l'IPO (952) au taux de rendement des capitaux propres (ROE) et qui est de l'ordre de 8,5% selon les états financiers arrêtés par le management de CGI et à sa tête la CDG.

Le même résonnement est applicable que celui basé sur l'actualisation au taux de la marge nette sauf qu'à la place nous actualisons au taux de rendement des capitaux propres (revenants à la CDG, à RMA et au flottant à la bourse). Le seul inconvénient de se partage est que la meilleur du gâteau ne sera pas partagé car il sera réalisé après le retrait de la bourse alors qu'il a été cuisiné avec le financement de tous (flottant compris donc pp). Cette meilleure part du gâteau sera donc valorisée à son coût historique (prix de revient sans aucune marge) alors qu'elle a été aussi financée par les fonds de tous. En effet, même en ce retirant de la bourse, la CGI va réaliser des bénéfices importants sur les projets déjà financé, quasiment fini et en cours de livraison (entre fin 2014 et mi 2016 : Green Town Bouskoura, Marina Casa, ...). Le changement de mission impactera les projets non encore lancés seulement.

Donc :

II – PRIX MINIMAL DE L’OPR
 
Capitalisation au taux de rentabilité des capitaux propres (ROE) reconnue par CGI (8,5%) elle-même du prix initial d’introduction en bourse majoré de la quote-part des bénéfices déjà réalisés avec l’argent récolté à l’occasion de l’IPO : 1.828,42 Dh par action.
 
Prix minimal de l’OPR = mise et bénéfices capitalisés sur 8 ans au taux de ROE de 8,5% – cumul dividendes payés en brut
Prix minimal de l’OPR = : 1.828,42 Dh – 118,00 Dh
Prix minimal de l’OPR = 1.710,42 Dh à arrondir afin de dédommager au moins pour les frais et commissions supportés pendant 8 ans et pour le financement de grands projets rentables prix en considération dans les capitaux propres au prix de revient en laissant la totalité de la marge futur à CDG et Cie.
 
Ma conclusion d’évaluateur bénévole mais concerné : 
 
Prix minimal de l’OPR = +/- 1.850,00 dirhams l’action.

Pour ceux qui veulent vérifier les calculs :

	ROE	8,50%
2007	952	1,085	1 032,92
2008			1 120,72
2009			1 215,98
2010			1 319,34
2011			1 431,48
2012			1 553,16
2013			1 685,18
2014			1 828,42
	Div		118
			1 710,42

Les projets déjà financés et qui seront bientot livrés sont 
Casablanca Marina
Casa Green Town 
Anfa Aerocity
The condomium Anfa Park (pour 2016 mais dont une partie est déjà commercialisée)
Les allées du parc (Kénitra)
Le lotissement de villas à Dar bouazza
Le centre commercial de la Marina

Sans oublier la maitrise d'ouvrage déléguée
Arribat Center (2 MrDhs)
Ryad Center (800 mdh)

Voici en détail tous les projets qui allaient démarrer en 2014 et 2016

je n'ai rien compris a la logique du ministre des finance qui a demandé le retrait de la cgi de la cote; une entreprise qui est soupçonnée de malversation,  de mauvaise gouvernance et dont les principaux dirigeant  font face a des accusations grave devant les tribunaux. est ce par soucis d'améliorer la transparence qu'il fait sa requête? bien sur que non. au contraire il pousse la cgi en dehors de la bourse vers plus d'obscurantisme. si la CGI devrait être restructurer pourquoi on va se cacher pour le faire; s'il y a des contradiction dans certains objectifs de l'entreprise, il faut filialiser l'entreprise et se décharger de certains objectifs qui ne colle pas avec la cgi en faveur d'une entreprise public. ou encore garder cette filiale d'utilité général et institutionnaliser la cgi; vendre d'autre parti pour des des institutionnel et ne garder qu'une part minoritaire pour faire sortir cette entreprise de la logique de gestion des fonctionnaires; c'est irresponsable de la part du ministre qui est sensé veiller sur nos finance; a la limite si c'était un barbu ou un camarade on dirait qu'il est fidèle a ses principe mais pour un libéral......

une entreprise comme la CGI mérite une étude d'un cabinet international pour trancher sur ses orientations stratégiques; la décision prise ressemble a du pile ou face pire que le poker.

 demander a des gens qui font face a la justice d'exécuter cette besogne et contradictoire avec le minimum de déontologie que doit observer un ministre. s'ils ne veulent pas démissionner pour aller régler leur affaire avec la justice, le ministre doit prendre ses distance avec ces gens que seul la justice dira s'ils sont coupables ou non; la confiance du ministre en leur accordant l'honneur d'exécuter cette tache renforce leurs présomption  d'innocence. ce qui équivaut a une ingérence dans la justice. 

et que vaut cette radiation si demain le tribunal les culpabilise; dira-on alors que la cgi a été radiée de la cote par des bag.......... ?

le ministre devait au moins  attendre la nomination de nouveaux responsables. et faire les études nécessaire pour pour prendre une décision réfléchie qui renforcerait la CGI. 

j'espère qu'on poussera le CDVM a ne pas accorder son visa. YMASHOUHA FIH

cette affaire commence a faire le tour du monde;

http://www.agenceecofin.com/bourses/2310-23748-maroc-compagnie-generale-immobiliere-se-retire-de-la-bourse-de-casablanca

agora a écrit:

Au pire des cas la CDG peut fixer le prix de l'OPR en se actualisant le prix de l'IPO (952) au taux de rendement des capitaux propres (ROE) et qui est de l'ordre de 8,5% selon les états financiers arrêtés par le management de CGI et à sa tête la CDG.

Le même résonnement est applicable que celui basé sur l'actualisation au taux de la marge nette sauf qu'à la place nous actualisons au taux de rendement des capitaux propres (revenants à la CDG, à RMA et au flottant à la bourse). Le seul inconvénient de se partage est que la meilleur du gâteau ne sera pas partagé car il sera réalisé après le retrait de la bourse alors qu'il a été cuisiné avec le financement de tous (flottant compris donc pp). Cette meilleure part du gâteau sera donc valorisée à son coût historique (prix de revient sans aucune marge) alors qu'elle a été aussi financée par les fonds de tous. En effet, même en ce retirant de la bourse, la CGI va réaliser des bénéfices importants sur les projets déjà financé, quasiment fini et en cours de livraison (entre fin 2014 et mi 2016 : Green Town Bouskoura, Marina Casa, ...). Le changement de mission impactera les projets non encore lancés seulement.

Donc :

II – PRIX MINIMAL DE L’OPR
 
Capitalisation au taux de rentabilité des capitaux propres (ROE) reconnue par CGI (8,5%) elle-même du prix initial d’introduction en bourse majoré de la quote-part des bénéfices déjà réalisés avec l’argent récolté à l’occasion de l’IPO : 1.828,42 Dh par action.
 
Prix minimal de l’OPR = mise et bénéfices capitalisés sur 8 ans au taux de ROE de 8,5% – cumul dividendes payés en brut
Prix minimal de l’OPR = : 1.828,42 Dh – 118,00 Dh
Prix minimal de l’OPR = 1.710,42 Dh à arrondir afin de dédommager au moins pour les frais et commissions supportés pendant 8 ans et pour le financement de grands projets rentables prix en considération dans les capitaux propres au prix de revient en laissant la totalité de la marge futur à CDG et Cie.
 
Ma conclusion d’évaluateur bénévole mais concerné : 
 
Prix minimal de l’OPR = +/- 1.850,00 dirhams l’action.

cette méthode est plus logique que l'évaluation par DCF, vu que les administrateurs sont accusés de malversation et fraudes, les revenus précédents ne reflètent pas la vraie performance de l'entreprise. mais vu le niveau du cours , il est évident qu'on trouvera 36 mille façon de la rejeter ou de détourner le résultat ( taux d'actualisation, la base de calcul, ...). je me dis, au pire on devrait envisager une évaluation patrimoniale de la société, révaluer tous les actifs ainsi que le passif de l'entreprise. l'important dans cette histoire, est ce que les actionnaires minoritaires peuvent attaquer la méthode d'évaluation au niveau du tribunal , au cas ou elle s'avère défavorable?

Au délà de la méthode qui sera retenue pour l'évaluation, la question de la justice entre les lésées dans cette histoire me préoccupe, l'écart entre des détenteurs à un CMP à plus de 2000 et moins de 1000 est flagrant !!!... et sincèrement, après les multitude déceptions témoignés par les organes de contrôle et de tutelle à la BVC, j'espère pas trop qu'ils rendent dommage aux lésés par cette histoire. afin d’atténuer la catastrophe, pourquoi ne pas mutualiser les pertes subites entre tous les minoritaires, si l'évaluation obtenue s'écarte de la valeur pondérer d'achat de tous les minoritaires de 10%, faire subir à tout le monde une perte de capital identique.

http://www.leconomiste.com/article/960867-bourse-une-big-cap-en-moins

Amin

Si on propose un OPR unique, ça va enrichir les personnes qui " viennent " d'acheter entre 500 dhs 700 dhs, et on va ruiner les autres personnes qui ont acheté à plus de 1500 dhs. Pourtant, ces derniers, sont par la force des choses des investisseurs long termistes sur la valeur, alors que les premiers peuvent être catalogués comme des opportunistes voire des initiés ....

Dans le cas d'une OPR unique, les actionnaires seront traités à pied d'égalité, mais le préjudice sera différent. Le principal de solidarité entre actionnaire est bafoué.

Pourquoi ne pas songer à racheter les actions en fonction du prix d'achat !

Pelican a écrit:

Amin

Si on propose un OPR unique, ça va enrichir les personnes qui " viennent " d'acheter entre 500 dhs 700 dhs, et on va ruiner les autres personnes qui ont acheté à plus de 1500 dhs. Pourtant, ces derniers, sont par la force des choses des investisseurs long termistes sur la valeur, alors que les premiers peuvent être catalogués comme des opportunistes voire des initiés ....

Dans le cas d'une OPR unique, les actionnaires seront traités à pied d'égalité, mais le préjudice sera différent. Le principal de solidarité entre actionnaire est bafoué.

Pourquoi ne pas songer à racheter les actions en fonction du prix d'achat !

c'est ce que j'avais proposé hier

Sujet: Re: Offre publique de retrait CGI, le combat des petits porteurs commence.   Hier à 14:52
j'ai une proposition, il faut tout d'abord crée une commission constituée de  3ou 4 forumistes et que cette dernière recontre des responsables au ministère des finances en leur proposant ce qui suit: des détenteurs des titres CGI depuis plus 3 OU 4 année soient traités cas par cas c'est à dire le prix proposé lors OBR ne s'applique pas aux detenteurs des titres CGI depuis plus 3 OU 4années,et que le prix vente proposé à ces derniers sera en fonction CMP  majoré d'un pourcentage pour récupérer les frais de cession.

Voici l'article sur l'économiste

 Ils demandent audience auprès du CDVM notamment -

Le prix de l'offre très attendu LA colère gronde chez les petits porteurs.

L'annonce de la sortie de CGI de la Bourse de Casablanca est difficile à digérer pour eux.

Même s'il est difficile de les quantifier d'une manière précise (ils représentent tout de même 15,3% du capital), ils sont bien déterminés à se faire écouter puisqu'ils estiment être mis à l'écart. Mais il n'est pas question de se regrouper en association de petits porteurs. «Notre action sera informelle et spontanée», assure Rachid El Rhana, administrateur du Forum Bourse de Casa¬blanca, qui regroupe plus d'une soixantaine de membres (majoritairement de boursicoteurs). D’ailleurs, il compte lancer un appel à manifestation en faveur des petits porteurs qui détiennent des actions CGI, pour demander des explications aux principaux concernés CGI, CDG et CDVM. «Justement, nous nous interrogeons sur le rôle du gendarme de la Bourse pour la protection de la petite épargne, puisque toutes nos demandes d'explication sur d'autres dossiers sont à ce jour restées vaines», soutient un autre petit porteur. L'administrateur du blog boursier indique ainsi qu'il va regrouper une délégation d'une cinquantaine de personnes physiques pour interpeller le CDVM et la CGI, voire même la CDG. Ils veulent ainsi comprendre les raisons de cette sortie subite. En effet, une bonne partie d'entre eux ne la comprend pas. Ils déplorent un manque de communication de la société en particulier et du régulateur en général. «Nous ne comprenons toujours pas la raison de cette radiation étant donné que la société commençait à devenir de plus en plus performante», note El Rhana.

En effet, le management de la société avait même annoncé que l'année à venir serait une année de bonnes réalisations financières compte tenu de la livraison d'un certain nombre de projets (cf. L'Economiste du 4 août 2014). L'opportunité de la sortie n'était donc pas avérée selon eux. Ceci étant, «nous ne contestons pas le libre choix de l'actionnaire majoritaire de vouloir reti¬rer CGI de la Bourse», explique Karim Yousfi, expert-comptable qui a, depuis l'introduction de CGI, perdu 78% des 6 millions de DH investis dans les titres de la société. «Mais il doit assumer le coût de son libre choix sans le faire porter aux minoritaires: personnes physiques, institutionnels et étrangers », soutient-il. Aujourd’hui, les boursicoteurs s'interrogent au sujet du prix qui sera proposé par CDG Développement dans le cadre de l'offre publique de retrait qui est en préparation. Mais ils ne se font pas d'illusion.

Et pour cause, «le flottant réel en Bourse de la société ne serait en réalité que de 2% contre les 15% théoriques, ce qui laisse présager que le prix proposé sera proche du cours d'avant la suspension (ndlr: 725 DH)», indique la même source. Cela va sans dire qu'à ce niveau de prix, les perdants seront nombreux.

(Source : L’Economiste)

Pelican a écrit:

Amin

Si on propose un OPR unique, ça va enrichir les personnes qui " viennent " d'acheter entre 500 dhs 700 dhs, et on va ruiner les autres personnes qui ont acheté à plus de 1500 dhs. Pourtant, ces derniers, sont par la force des choses des investisseurs long termistes sur la valeur, alors que les premiers peuvent être catalogués comme des opportunistes voire des initiés ....

Dans le cas d'une OPR unique, les actionnaires seront traités à pied d'égalité, mais le préjudice sera différent. Le principal de solidarité entre actionnaire est bafoué.

Pourquoi ne pas songer à racheter les actions en fonction du prix d'achat !

exactement c'est ce que je dis. si le montant de l'OPR ne couvrira que x% du cout d'achat de tout les minoritaires, offrir un prix qui soit égale à x% * CMP de chacun. comme ça la perte (ou le gain) sera équitable, meme si comme vous dites, les détenteurs d'un CMP élevé ont investi depuis des années sur la valeur, réelement ils sont toujours plus lésés.
c'est une action inhabituelle, il faudra une vraie pression pour la faire accepté.

Je reviens sur l'avis important de Mr Agora, concernant la gravité du cas de CGI et le fait que tout les PP doivent s'y intéressé. j'attire l'attention que rien n'empeche de témoigner un sell off sur tte la place dans le CT et surtout sur les grosses cap. CGI ce n'est pas MDP ou DIAC...., de part sa taille, son adossement à l'Etat, son rating dans le MSCI, tous ces élements ne laisseront pas les investisseurs étrangers indifférents. une telle action irresponsable et démesurée peut amener à destabiliser leur confiance en la place et du coup abandon total de leur investissements à la BVC. c un grand risque à ne pas écarter.