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 Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 14:18

Marché obligataire: Le moyen terme très prisé par les investisseurs / Le Matin 01/09/2010

Les investisseurs témoignent toujours d'un fort intérêt pour les maturités du moyen terme. En effet, lors de la séance d'adjudication du 24 août 2010, une demande à hauteur de 4,7 milliards a été adressée à la maturité 2 ans, qui n'a finalement été satisfaite qu'à hauteur de 400 millions de dirhams.

Quant à la demande globale, elle a frôlé 12 milliards de dirhams, cependant, le Trésor n'a pu la satisfaire qu'à 16,05%. Une levée de 1,5 milliard de dirhams a concerné la maturité 52 semaines, laquelle a accueilli une demande aussi importante que le moyen terme. Cependant, selon la note hebdomadaire du département Recherche de la Banque des marchés d'Attijariwafa bank, le Trésor s'est montré absent sur les lignes du 13 et 26 semaines depuis quelques mois, et ce en dépit de l'intérêt qui leur a été témoigné par les investisseurs. Le taux 52 semaines, lui, a gagné un point de base pour s'établir à 3,55% alors qu'il s'est maintenu à 3,54% tout au long du mois d'août. Au terme de cette séance d'adjudication, les levées du mois d'août auront frôlé les 9 milliards de dirhams. Ceci à un moment où les levées brutes du Trésor ont atteint, au cours du mois de juillet 2010, 2,2 milliards de dirhams, en retrait de 72,3% par rapport au mois de juin. Au terme des 7 premiers mois de 2010, ces levées se sont établies à 59,9 milliards de dirhams, en progression de 40,5% par rapport à la même période de 2009.

Ces levées ont été globalement orientées vers les maturités courtes, moyennes et longues à hauteur respectivement de 41,1%, de 47,7% et de 11,1%. Concernant l'évolution des taux moyens pondérés primaires des bons du Trésor au titre du mois de juillet par rapport aux taux des dernières émissions de l'année 2010, ceux des émissions à court et à moyen terme se sont inscrits en légère baisse alors que ceux des émissions à long terme ont quasiment stagné. S'agissant de l'offre des investisseurs à fin juillet 2010, elle a augmenté de 23,4% par rapport à fin juillet 2009 pour atteindre 378,2 milliards de dirhams, orientée vers le court terme (avec une part de 45,4%), le moyen terme (45,2%) et le long terme (9,4%) et satisfaite à hauteur de 15,8% après un taux de satisfaction de 13,9% un an auparavant.

Concernant l'évolution des taux moyens pondérés primaires des bons du Trésor au titre du mois de juillet par rapport aux taux des dernières émissions de l'année 2010, ceux des émissions à court terme qui ont concerné les bons à 52 semaines ont diminué de 3 pb pour s'établir à 3,48%.

Ceux des émissions à moyen terme qui ont porté sur les bons à 2 ans ont baissé de 1 pb pour atteindre 3,67%. Au niveau des émissions à long terme, les taux des bons à 5 ans ont quasiment stagné, s'établissant à 3,88% alors que les taux des bons à 10 ans ont baissé de 1 pb pour s'établir à 4,16%.

Pression à la hausse
Sur le marché monétaire, les taux avaient subi une pression à la hausse avec un déficit au niveau de la réserve constituée par le marché. La Banque Centrale a été contrainte d'injecter un montant de 21 milliards de dirhams au titre de ses avances à 7 jours qui prennent effet le 26 août, soit 5 milliards de dirhams supplémentaires pour résorber le déficit de liquidité. Le marché a profité dès le début de cette semaine de l'injection de la paie des fonctionnaires, ce qui pourrait lui permettre de compenser la ponction de près de 2 milliards de dirhams au titre des adjudications de la semaine dernière. «Les taux interbancaires ainsi que les repos pourront renouer avec des niveaux plus modérés dès cette semaine après avoir été décalés par rapport au taux directeur au cours des deux dernières semaines, d'après la note hebdomadaire du département Recherche de la Banque des marchés d'Attijariwafa bank. A préciser qu'au cours du mois de juillet 2010, au niveau du marché interbancaire, les trésoreries bancaires ont enregistré un resserrement, induit par l'effet restrictif de la hausse de la circulation fiduciaire. De ce fait, la Banque Centrale a augmenté le volume moyen de ses interventions pour l'injection de la liquidité pour atteindre plus de 25 milliards de dirhams en juillet après 23 milliards de dirhams en juin. Quant au taux interbancaire moyen pondéré, il a évolué à des niveaux proches du taux directeur. Il a atteint, en moyenne 3,35% en juillet, en hausse de 7 pb par rapport au mois de juin.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 14:16

Assurance: Les sociétés de financement dans la distribution? / L'Economiste 31/08/2010

Banques, Barid Al-Maghrib et associations de micro-crédit… trois activités qui peuvent distribuer des produits d’assurance, en dehors des opérateurs historiques: compagnies et intermédiaires. Les sociétés de financement aimeraient bien rejoindre ce groupe. D’autant plus que de par la nature de leur activité, le recours aux produits d’assurance est récurrent dans leur relation avec les clients. «Sur un plan légal, les sociétés de financement ne sont pas citées en tant que profession qui peut commercialiser les produits d’assurance», confirme un juriste d’assurance. L’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) a réitéré sa requête: réviser le code des assurances en substituant la mention banques par la mention établissements de crédit pour pouvoir y être intégrés. «Les sociétés de financement doivent être considérées pour ce qu’elles sont, à savoir des établissements de crédit. Et que de ce fait, les mesures applicables aux banques, quand elles sont de nature à les concerner, doivent leur être étendues», fait-on valoir auprès de l’APSF. Il faut dire que les commissions retenues sur les produits d’assurances sont conséquentes. Elles se situent entre 10 et 25%. Une marge confortable qui pourrait contribuer à consolider la structure des revenus des sociétés de financement. La requête a été adressée à l’autorité de supervision des assurances, la Direction des assurances et de la prévoyance sociale (DAPS). Le régulateur se dit d’accord avec cette proposition. «Notre souci prioritaire est de promouvoir l’activité des assurances. Et étendre la distribution aux sociétés de financement contribue à cet objectif», souligne la DAPS. Ainsi, selon la direction, ce qui manque pour une telle révision, c’est un accord commun entre les différentes professions du secteur d’une part et l’APSF de l’autre. Car même si compagnies et intermédiaires sont des partenaires indissociables, leurs intérêts sont quelquefois divergents, notamment sur cette question. Les sociétés de financement livrent un autre son de cloche. «Ce n’est là qu’un prétexte. Cette situation est causée par une incohérence entre deux textes (loi bancaire et code des assurances), ce qui se traduit par une distorsion de concurrence entre banques et sociétés de financement», souligne Mostafa Melsa, délégué général à l’APSF. En toute logique, les compagnies ont tout à y gagner, si les sociétés de financement accèdent au droit de présenter leurs produits d’assurances au public. L’arrivée des sociétés de financement pourrait être perçue comme une menace pour les courtiers et agents. Certaines sociétés de financement contournent la contrainte réglementaire en constituant leurs propres sociétés de courtage. Des sociétés dites «captives», qui se chargeront de présenter aux clients de la société de financement les produits d’assurances exigés pour compléter les dossiers de financements.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 12:15

La vie éco

Crédit à la consommation : 50 plaintes traitées par le médiateur jusqu'à présent
Publié le : 30/08/2010



Les clients sont encore insuffisamment informés des services du médiateur.
Le double prélèvement est à l’origine de la majorité des plaintes.
Généralement, une solution a été trouvée au bout de 24 heures seulement.



L'activité de médiation démarre timidement dans le secteur des sociétés de financement. Depuis son installation en janvier, le médiateur, Mohammed Tehraoui, annonce n’avoir reçu qu’une cinquantaine de plaintes de clients, portant sur des dossiers de crédit à la consommation. De quoi se plaignent-ils généralement ? En tête de liste des motifs de plaintes, le double prélèvement, en grande partie, mais aussi, pour certains dossiers, des contestations de taux ou encore des déclarations par erreur à la Centrale des risques. Les clients sont originaires en majorité de Rabat et Casablanca si l’on en croit M. Tehraoui qui souligne toutefois qu’il est «encore trop tôt pour dresser un bilan significatif» .
Mais il est toujours intéressant de voir comment a fonctionné la procédure et la réaction des sociétés de crédit par rapport à cette nouvelle pratique. «Jusqu’à présent, les requêtes ont généralement pu être résolues en moins de 24 heures», indique M. Tehraoui. Le système semble donc efficace. Malgré tout, il trouve encore peu d’échos auprès des consommateurs, peut-être en raison d’un manque de communication. En effet, aucune campagne d’affichage d’envergure dans les rues ou les agences n’a été menée.
Jusque-là l’association professionnelle et Bank Al-Maghrib se sont contentées de passer par la presse pour vulgariser le concept. Les contrats de crédit qui auraient pu servir de support de communication ne contiennent aucune clause sur la médiation. Notons néanmoins que depuis le mois de mars, une brochure pratique sur la médiation en arabe et en français a été éditée par l’APSF.
«Ça va venir, petit à petit», rassure M. Tehraoui. «Le comité de méditation doit se réunir à la fin de l’année pour dresser un premier rapport d’activité. Nous essayons de sensibiliser nos membres à la nécessité de communiquer sur ce service». M. Tehraoui estime aussi qu’«une campagne télévisée serait beaucoup plus appropriée car elle permettrait de toucher un large public», détaille-t-il.
Sur le plan pratique, il faut savoir que c’est le client insatisfait qui doit déclencher la procédure de médiation en en formulant la demande directement auprès de la société de crédit. La demande de médiation est formulée par écrit sur un formulaire mis à la disposition du public au siège de l’Association des sociétés de financement (APSF) ou à télécharger directement sur le site de cette dernière.
Si aucune réponse n’est obtenue dans les 21 jours ou en cas de réponse insatisfaisante, le client a le droit d’adresser directement une requête au médiateur. Ce dernier dispose alors d’un mois pour examiner la plainte, proposer une solution ou prendre acte de celle des deux parties. Si l’une des deux parties refuse l’accord, un recours devant la justice est toujours possible. Les services du médiateur sont gratuits et la confidentialité strictement préservée.

Le médiateur des banques invisible
La réunion annuelle du comité sera également l’occasion d’ajuster et affiner, si besoin, les champs d’intervention du médiateur. «Il m’arrive d’être saisi sur des questions et des problèmes qui ne relèvent pas de mon champ de compétences», confie M. Tehraoui. Pourtant, estime-t-il, «des questions liées au surendettement, au rééchelonnement des échéances, ou encore aux impayés, mériteraient peut-être à l’avenir d’être traitées par le médiateur, ce qui est déjà le cas en France».
Il faut savoir que, parallèlement à l’APSF, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) avait lui aussi désigné son médiateur en décembre 2009 en la personne de Mohamed Alaoui Kacimi qui n’a malheureusement donné aucune suite à nos différentes requêtes.
Pour rappel, en novembre 2009, Bank Al Maghrib (BAM) avait adressé un courrier à l’ensemble des banques de la place pour leur annoncer la mise en place du système de médiation bancaire. Les clients mécontents peuvent y recourir pour régler leurs différends des domaines comme la gestion des comptes à vue, les comptes à terme, les comptes d’épargne et les moyens de paiement.
Malgré un début encore timide, il est fort à parier que ce service gracieux de médiation, confié à un tiers impartial, devrait connaître une plus large connaissance et reconnaissance des clients, dès lors que BAM et les sociétés de financement engageront des campagnes de communication pour le faire connaître.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 13:23

Que pèsent les fleurons français face à la concurrence africaine ?
18/08/2010 à 18h:00 Par Stéphane Ballong / Jeune Afrique


Les filiales des banques françaises sont bousculées par leurs concurrentes africaines.
Bousculés par la concurrence locale, affectés par la crise, les groupes hexagonaux revoient leur stratégie sur le continent. Ils se renforcent sur l’activité banque de détail, sur l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb. Enquête.

Gagner de l’argent en prenant le minimum de risques. C’est plus que jamais devenu le leitmotiv des banques françaises en Afrique. Et donc l’idée directrice de la réorganisation qu’elles mènent actuellement au sein de leurs activités sur le continent. Pendant les trois dernières années, face à l’assaut lancé par les établissements marocains et nigérians, qui ont multiplié fusions et acquisitions pour conquérir le marché subsaharien, les trois principales banques françaises – BNP Paribas, Société générale et Crédit agricole – ont perdu du terrain. En zone CFA, le groupe Société générale est certes resté le leader, mais la montée en puissance d’Attijariwafa Bank (marocaine) et d’Ecobank (panafricaine, basée à Lomé) ont relégué BNP Paribas au quatrième rang.

Il faut dire que, dès 2008, les établissements français ont commencé à faire du surplace. Au plus fort de la tourmente financière internationale, le Crédit agricole, troisième banque française, avait alors annoncé le recentrage de son activité de banque de détail internationale sur l’Europe et le bassin méditerranéen. Cette décision avait été suivie dans la foulée par la cession à Attijariwafa Bank, pour un montant de 250 millions d’euros, de cinq de ses filiales subsahariennes (Congo, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon et Sénégal), en échange d’une prise de participation de 24 % dans Crédit du Maroc et de 15 % dans Wafasalaf (spécialisée dans le crédit à la consommation), deux établissements appartenant à son partenaire marocain.

Dans cette même logique, c’est sa filiale djiboutienne, Banque Indosuez Mer Rouge (BIMR), que le Crédit agricole a cédé, le 2 août, à Bank of Africa, elle-même détenue à 51 % par le groupe marocain BMCE Bank. Les deux établissements indiquent que l’opération, dont ils taisent pour l’heure le montant, devrait être bouclée avant la fin de cette année, une fois l’aval des autorités financières et réglementaires obtenu. De même, ce courant de réaménagement des filiales s’est traduit pour BNP Paribas par la décision, en mars dernier, de se retirer du marché mauritanien (sur lequel il n’était pourtant présent que depuis quatre ans), et pour la Société générale par un gel des nouvelles acquisitions depuis 2007. Ce mouvement devrait se poursuivre à la rentrée prochaine en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

Se renforcer d’un côté, se désengager de l’autre
Du côté de BNP Paribas, un cadre de la direction générale confirme qu’« il y a eu des discussions avec des partenaires sur la possibilité de céder certaines activités en Afrique subsaharienne. Mais cela ne signifie pas pour autant que le groupe envisage de se retirer ». D’après ce même dirigeant, BNP Paribas, aujourd’hui présent dans 14 pays africains et qui a réalisé un produit net bancaire de 201 millions d’euros en 2009 en Afrique subsaharienne, entend se concentrer sur la zone où il est fortement implanté, y déployer son modèle de base, c’est-à-dire la banque de détail, avant de réétudier les modalités d’une nouvelle politique d’expansion continentale. En d’autres termes, le premier groupe français compte se renforcer sur l’Afrique de l’Ouest, où il a une présence plus ancienne et plus importante. S’il n’est pour l’heure pas question d’opérer de nouvelles acquisitions, à l’inverse, des désengagements ne sont pas exclus ailleurs sur le continent. « Cette réorganisation n’est pas spécifique à l’Afrique, précise le dirigeant. C’est la stratégie globale du groupe qui a été remise en question. Nous nous sommes retirés de certains pays d’Amérique latine et avons renoncé à des projets d’acquisition dans certains pays d’Europe.»

Sa nouvelle stratégie africaine, la Société générale (produit net bancaire de 550 millions d’euros sur la zone Afrique et outre-mer en 2009) l’a quant à elle définie dans son ambitieux programme quinquennal présenté en juin. Dans son ensemble, l’approche est presque similaire à celle de son concurrent BNP Paribas. Et se traduit, elle aussi, par une croissance prévue du nombre d’agences, en Afrique de l’Ouest principalement. Au Sénégal et en Côte d’Ivoire, principaux marchés francophones de cette zone, le groupe table ainsi sur l’ouverture de dix à quinze nouvelles agences par an à partir de la rentrée prochaine. À cela s’ajoutera une politique d’innovation des produits proposés à la clientèle, avec pour principal objectif la consolidation des parts de marché déjà acquises.

De fait, la Société générale, dont le réseau est le plus grand avec 838 agences réparties dans 15 pays du continent, s’est lancée, fin juin, dans le mobile banking au Sénégal via Yoban’tel, un service de transfert d’argent et de paiement de facture par téléphone mobile. Et il ne s’agirait là « que d’une première étape vers un déploiement généralisé sur l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne », selon Patrick Le Buffe, responsable Afrique, Méditerranée et Outre-mer à la Société générale. Sauf que, sur ce terrain, BNP Paribas a pris deux ans d’avance en inaugurant dès 2008 en Côte d’Ivoire, en partenariat avec France Télécom, Orange Money, un service de paiement qui permet aux clients d’effectuer des transactions grâce à leurs téléphones portables, à partir d’un compte qu’ils peuvent recharger à hauteur de 100 000 F CFA (150 euros), auprès de distributeurs partenaires. Orange Money a été étendu en avril dernier au Sénégal. Dans le viseur de ces deux banques, les populations non bancarisées, car moins de 10 % des Subsahariens ont accès aux services financiers.

« Les banques françaises, contrairement aux marocaines, sont dans une logique de marché. Elles s’adaptent au contexte local en ciblant les activités les plus rentables », explique Dhafer Saidane, expert auprès des Nations unies pour les questions liées au secteur financier en Afrique, pour qui l’efficacité de la politique d’expansion rapide des banques marocaines reste à prouver. « Les établissements marocains sont entièrement conscients que le retour sur leurs investissements subsahariens prendra du temps », lui rétorque un analyste de MediCapital Bank, filiale de BMCE. Mais selon ce dernier, ces groupes ont basé leur vision panafricaine sur les perspectives de croissance qu’offre l’Afrique subsaharienne pour les 20 prochaines années, et ont voulu la développer dès maintenant. « Au Maroc, aussi bien BMCE Bank qu’Attijariwafa comptent tirer 20 % de leurs revenus nets de leurs entités étrangères à moyen terme », ajoute-t-il.

L’Afrique du Nord, région hautement stratégique
Si certaines analyses ont évoqué un effet d’éviction face à la montée des banques africaines, et si la rumeur a, entre-temps, prêté aux banques françaises l’intention de vouloir quitter la partie subsaharienne du continent, Alain Le Noir, directeur général de l’association Finances sans frontières (FSF), estime que « la tendance des banques hexagonales est à la concentration de leurs activités sur certaines niches, le “corporate” par exemple ». Et ces établissements seront par ailleurs de plus en plus attirés vers l’Afrique du Nord. Car cette région, désormais hautement stratégique pour les groupes français, draine des flux financiers importants : les investissements directs étrangers dans la région ont atteint 18,3 milliards de dollars (environ 12,8 milliards d’euros) en 2009. La Société générale a d’ailleurs ouvert 70 nouvelles agences en Algérie rien qu’en 2009. « Après les acquisitions au Maroc et en Égypte l’année dernière, d’autres engagements sont encore envisageables en Afrique du Nord », affirme pour sa part un porte-parole du Crédit agricole.

« Outre le potentiel plus intéressant qu’offre l’Afrique du Nord aux établissements français, il faut aussi dire, poursuit l’analyste de MediCapital Bank, que le manque de liquidités [argent disponible, NDLR] ces deux dernières années en Occident a forcé les banques de la zone euro à réduire considérablement les risques et à opter pour une approche plus prudente en Afrique subsaharienne. » Offrant ainsi des opportunités aux établissements africains qui, en général, ont suffisamment de liquidités. Ceux-ci devront désormais réussir à gérer leur expansion qui, selon les experts, n’a été que « trop » rapide.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeVen 6 Aoû 2010 - 10:07

Assurances: 91 milliards de DH de provisions techniques en 2009 / L'Economiste 05/08/2010

Entre impératifs de rendement technique ou rendement financier, la marge de manœuvre n’est pas toujours aisée pour les compagnies d’assurances? En tout cas, malgré une année difficile, c’est le financier qui a primé en 2009. «Les opérations non vie ont dégagé une marge d’exploitation positive de 1,002 milliard de dirhams, et l’apport du solde financier (3,296 milliards de dirhams) a amélioré cette valeur en contribuant à dégager un résultat technique brut excédentaire de 4,298 milliards de dirhams», souligne le rapport d’activité de la DAPS (Direction des assurances et de la prévoyance sociale au ministère des Finances). Ainsi, le solde financier a représenté plus de 3 fois l’apport de l’activité de base, dans le résultat brut.

Le taux de rendement s’est détérioré pour passer de 3,63 à 3,46%
Pour sa part, le résultat technique net de l’ensemble du secteur en 2009 ressort avec un excédent de 3,94 milliards de dirhams, en quasi-stagnation par rapport à 2008 (3,98 milliards de DH). Alors que le montant total des primes émises s’est chiffré à 20,85 milliards de dirhams contre 19,75 une année plus tôt, soit une progression de 5,6%. Par type de souscripteurs, c’est les assurances groupe qui ont le mieux évolué, autant sur le compartiment vie que sur l’activité non vie. Les assurances individuelles ont accusé pour leur part une légère baisse. Le résultat net de l’exercice du secteur accuse une baisse significative de 6,09%, qui serait due à «la baisse des plus-values sur cessions d’éléments d’actif», selon le rapport. Aussi, malgré une année difficile sur les marchés financiers, les placements du secteur ont nettement progressé. Ils ont augmenté au même rythme que les primes (5,6%), pour passer à 103,7 milliards de DH en 2009. En revanche, les produits financiers, plus-values réalisées comprises, se sont inscrits en baisse. Ils ont atteint 5,36 milliards de dirhams, contre 5,5 milliards durant l’exercice précédent, traduisant ainsi, sans surprise, une dégradation du rendement des placements. Le taux est passé de 3,63 à 3,46%. Les placements des compagnies sont essentiellement constitués de valeurs d’Etat, d’immeubles, de parts d’OPCVM, de valeurs cotées en Bourse et de dépôts bancaires. C’est l’augmentation de l’ensemble des placements qui constitue l’apport du secteur au financement de l’économie (une partie de l’épargne institutionnelle). Sur un autre registre, le bilan consolidé du secteur fait ressortir une explosion des dettes de financement dans les ressources des compagnies. En effet, celles-ci ont doublé d’une année à l’autre pour atteindre près de 1,6 milliard de dirhams. Le rapport étant maigre sur les détails, et les ventilations des statistiques, cette évolution reste inexpliquée. Autre évolution remarquable à relever, l’effritement des titres de participation inscrits au bilan du secteur. Sur près de 1,4 milliard de dirhams inscrits sur ce poste, 950 millions ont été passés en provision. Ce qui signifie une dépréciation importante des portefeuilles participatifs. Toujours est-il que la solidité des compagnies ne fait aucun doute. «Même si nous devions retirer l’agrément à l’une des compagnies du secteur, les situations financières couvrent largement les intérêts des assurés», insiste la DAPS. Il est vrai que les provisions techniques sont à des niveaux satisfaisants. Avec près de 91 milliards de DH en 2009, elles ont progressé de 7,82% en l’espace d’un exercice.

Top five
Le secteur des assurances compte 16 compagnies qui se sont partagées en 2009 près de 21 milliards de dirhams en primes émises. Parmi elles, cinq ont accaparé près de 80% de ce montant. En première place, Wafa Assurance avec 20,5% de parts de marché, talonnée de près par RMA Watanya qui s’est attribué 20% du gâteau. AXA occupe la troisième place avec 14,6%, devant CNIA Saada qui a collecté 13,5% des primes. Enfin, le groupe Holmarcom détient un peu plus de 11% à travers Atlanta et Sanad.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeVen 6 Aoû 2010 - 10:03

INDH: Impact positif, selon la Banque mondiale / Le Matin 06/08/2010

Dans son dernier bulletin d'information destiné au pays de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient, la Banque mondiale décrit, des témoignages à l'appui, l'impact positif que l'Initiative nationale de développement humain n'a pas manqué d'avoir sur la vie de milliers de Marocains. Intitulé «Le Maroc lutte contre la pauvreté avec une approche orientée vers le développement humain», l'article souligne que grâce à cette initiative, lancée par S.M. le Roi Mohammed VI en 2005, le taux de pauvreté en milieu rural a baissé de manière significative.

Il ajoute que depuis son lancement, l'INDH a financé plus de 20000 sous-projets et touché plus de 4,6 millions de bénéficiaires, dans 264 quartiers urbains et 403 communes rurales. Le bulletin de la Banque mondiale, qui cite une étude réalisée en 2009, indique que grâce à l'INDH, environ 46 % des ménages déclarent avoir perçu une amélioration de leurs moyens de subsistance, 62 % déclarent avoir un meilleur accès aux infrastructures et que 58 % affirment avoir un meilleur accès aux services socioéconomiques. Lancée il y a cinq ans, l'INDH est dotée d'un budget de 1,1 milliard de dollars, dont 100 millions provenant de la Banque mondiale, rappelle le bulletin, précisant que cette initiative vise à offrir aux démunis des soins de santé, un soutien psychologique, une éducation et une formation professionnelle adaptées, ainsi qu'à favoriser leur réinsertion dans la société». «Nous avons déjà constaté des résultats significatifs sur le terrain», affirme Mohamed Medouar, responsable du projet de la Banque mondiale en appui à l'INDH, cité par le bulletin.

M. Medouar précise en outre que l'étude a aussi permis de mettre en évidence une participation accrue du public, des conseils locaux et provinciaux et des Organisations non gouvernementales (ONG).

A la faveur de cette initiative, « on constate, tant au niveau communautaire qu'individuel, un sentiment accru de valeur et de dignité » et une « vision plus positive de l'avenir », souligne le bulletin de la BM, qui cite la coordinatrice nationale de l'INDH, Nadira El Guermai. La même responsable tient à rappeler que tous les projets passent par un audit et que les résultats sont publiés sur le site web de l'INDH. «C'est la première fois que des projets sont soumis à un audit et que cette information est publiée, c'est un nouveau type de gestion, qui témoigne de notre totale transparence et de notre cohérence », dit-elle. Pour sa part, M. Medouar estime que « les avancées sont positives », précisant que l'initiative bénéficie « d'un engagement politique fort de la part de S.M. le Roi Mohammed VI ».

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeMar 20 Juil 2010 - 17:25

Les banques et assureurs français, de plus en plus nombreux à installer leur back-office au Maroc / MAP 20/07/2010

Les banques et compagnies d'assurance françaises sont de plus en plus nombreuses à procéder à l'offshoring de leur "back-office" notamment au Maroc, écrit mardi le quotidien économique français +La Tribune+.

"Concrètement, les centres d'appel, de gestion des moyens de paiement et de déclaration de sinistres sont basés au Maroc, en Inde, peut-être bientôt en Europe de l'Est", indique le journal spécialisé.

"La délocalisation de ces prestations, faible jusqu'à présent pour la France, pourrait augmenter dans les années à venir selon Cyril Egret et Laurent Corbineau du cabinet de conseil Ineum", relève +La Tribune+, soulignant que "la chasse aux coûts et la pyramide des âges dans la banque et l'assurance — de nombreux départs à la retraite vont avoir lieu dans les années à venir — rendent crédible cette hypothèse".

Le Maroc s'engage à offrir aux investisseurs "une main d'oeuvre de qualité". De ce fait, l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) dispense un programme de sept mois de cours et deux mois de stage, affirme +La Tribune+.

Les étudiants reçoivent, dans le cadre de ce programme, des cours de langue française, de culture française, de droit et de comptabilité. Pour les futurs banquiers, la gestion de crédit et des moyens de paiement seront également au programme.

Les futurs assureurs recevront, eux, une formation spécifique à la gestion de sinistre et à la souscription et la gestion de contrat, explique le journal.

Néanmoins, certaines entreprises françaises optent pour une installation directe dans des pays de la rive sud.

Ainsi, des banques et compagnies d'assurances ont préféré salarier leurs employés sous leur propre enseigne (600 salariés AXA travaillent aujourd'hui pour la France au Maroc) ou encore créer un joint-venture avec un partenaire marocain, fait observer +La Tribune+.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeMar 20 Juil 2010 - 17:21

Bank al-maghrib : 28 milliards de DH au titre des avances à 7 jours du 8 au 14 juillet / Le Matin 20/07/2010

Bank Al-Maghrib a accordé 28 milliards de dirhams (MMDH) au taux de 3,25%, au titre des avances à 7 jours sur le marché monétaire, durant la période du 8 au 14 juillet courant, indique un communiqué de Bank Al-Maghrib.

Au cours de l'appel d'offres du 14 juillet, l'Institut d'émission a servi un montant de 23 MMDH au titre des avances à 7 jours, au taux de 3, 25 % pour un montant demandé de 37,98 MMDH, précise la même source.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeMar 20 Juil 2010 - 9:49

Développement en Afrique : La BAD préconise une nouvelle approche / Le Matin 19/07/2010

Les stratégies de "renforcement des capacités" mises en oeuvre dans les pays africains ont été jusqu'à présent "peu efficaces" avec des "résultats limités", a estimé jeudi à Dakar, le représentant résident de la Banque Africaine de Développement, le Marocain Mohamed H'midouch, qui a plaidé pour une nouvelle approche dans ce domaine.

"Malgré une prise de conscience de la centralité des capacités, les approches successives pour les améliorer ont donné des résultats limités dans les pays africains", a affirmé M. H'midouche qui intervenait lors d'un séminaire de la BAD sur sa stratégie d'intervention en matière de renforcement des capacités des pays membres de cette institution financière panafricaine.

La plupart des stratégies des pays africains dans ce domaine ont "omis l'importance des capacités institutionnelles et organisationnelles qui constituent l'environnement indispensable pour l'efficacité des capacités humaines", a relevé le responsable régional de la BAD. "Les pays africains ont fait des efforts pour améliorer leurs capacités de gestion du développement en créant des institutions de formation. Cependant, peu d'entre elles existent encore et encore rares celles qui fonctionnent de manière satisfaisante", a souligné M. H'midouch.
La rencontre de Dakar qui a réuni une soixantaine de hauts cadres de l'administration d'une vingtaine de pays, s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres régionales la BAD pour promouvoir sa nouvelle stratégie de renforcement des capacités des pays membres au service du développement et de la croissance.

Pour cela, il faudra des ressources et des investissements plus importants et une action concertée pour l'optimisation des compétences des services impliqués dans la promotion du développement dans les pays africains, a souligné M. Hmidouch, qui a assuré que la BAD est disposée à se positionner en tant que partenaire de premier ordre pour l'exécution des programmes de renforcement des capacités.

La stratégie développée par la BAD en matière de renforcement des capacités reconnait la variété des besoins selon les pays membres régionaux et prévoit différentes réponses adaptées aux réalités de chaque pays, a-t-il ajouté.

Les pesanteurs qui empêchent le décollage économique de l'Afrique ne sont pas une fatalité, a souligné, pour sa part, Sibry Tapsoba, directeur de l'Institut africain de développement (IAD), une instance relevant de la BAD. "Nous pouvons régler cela, si nous agissons maintenant, si nous agissons ensemble et si nous agissons différemment en matière de renforcement des capacités pour assurer une bonne gestion des stratégies de développement", a-t-il plaidé. Et de citer le cas de Singapour et de la Corée du Sud, deux pays aux économies moins fortes que celle du Ghana en 1960, mais qui ont fait de bons choix en matière d'optimisation des capacités de gestion. Aujourd'hui, ces deux pays ont des revenus par tête d'habitant qui tourne annuellement autour de 31.000 dollars US pour la Corée du Sud et 26.000 dollars US pour Singapour, là où le Ghana dépasse actuellement à peine 1.100 dollars par tête d'habitant, a-t-il expliqué.

Des prêts accordés au Maroc
La BAD a accordé récemment au Maroc un prêt de 100 millions d'euros au Maroc destiné au financement de la réforme de l'administration publique et compte accorder un autre prêt de 200 millions d'euros destiné au financement de projets d'eau et d'assainissement. Ces opérations permettent aux deux partenaires de maintenir à un niveau élevé leur partenariat. Le Maroc est le premier client de la BAD et celle-ci est le premier partenaire en développement du Royaume.

En fait, le Maroc est l'un des plus grands bénéficiaires des ressources de la BAD avec 106 opérations pour un montant total de 6,3 milliards d'euros.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 10:45

La Marocaine Vie adopte une nouvelle identité visuelle

La Marocaine Vie, 3ème assureur vie au Maroc avec 12 % de parts de marché en 2009, et seule compagnie marocaine spécialisée dans l’assurance de personnes, vient d’adopter une nouvelle identité visuelle conjuguant sa forte notoriété locale et son appartenance au groupe Société Générale. Fort de plus de 30 ans d’expérience dans l’assurance vie et un modèle de bancassurance privilégié avec la Société Générale Maroc, cette nouvelle identité visuelle vient marquer l’aboutissement réussi de nombreux projets structurants menés par La Marocaine Vie au cours de ces dernières années et impulsés par les valeurs qu’elle partage avec le groupe Société Générale : professionnalisme, esprit d’équipe et innovation. La Marocaine Vie qui inscrit résolument son action au cœur de sa relation client est derrière plusieurs innovations en matière d’assurance vie au Maroc. Elle a ainsi à son actif les premiers contrats Multi-supports Epargne et Retraite en 2007, la Retraite Collective et le premier contrat de micro-assurance en 2010. Cette dynamique d’innovation et de développement se poursuivra désormais avec les couleurs « Rouge et noir » de sa maison mère, le Groupe Société Générale.

La nouvelle tribune

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeMar 13 Juil 2010 - 10:13

Cartes Bancaires: Un guichet pour plus de 7.600 habitants / Le Matin 13/07/2010

En dépit d'une conjoncture économique pour le moins défavorable, le système bancaire marocain a poursuivi le développement de son réseau et la diversification de ses activités. Ayant connu une progression notable l'an dernier, la dynamique de pénétration des services bancaires devrait se poursuivre, compte tenu des stratégies déployées pour bancariser de nouveaux segments de la population. D'ailleurs, bien des signes avant-coureurs de cette évolution se sont profilés dans un passé très récent. «Au cours des trois dernières années, les banques ont relevé la cadence d'ouverture de guichets», selon le dernier rapport de Bank al-Maghrib. Une tendance qui s'est confortée tout au long de l'exercice écoulée. D'après le document de la Banque centrale, les agences additionnelles ouvertes ont, en effet, atteint 1.091, soit autant d'unités créées durant les dix années précédentes. Les banques ont procédé, au cours de 2009, à l'ouverture de 400 nouveaux guichets, contre 390 en 2008.

En intégrant les 887 guichets de la banque postale dédiés à l'offre des services financiers, le réseau bancaire compte, désormais, 4.425 points de vente. En conséquence, la densité bancaire, mesurée en rapportant le nombre de la population totale à celui des guichets bancaires, s'est renforcée pour atteindre 7.600 habitants par guichet. Toutefois, l'implantation bancaire demeure caractérisée par une forte concentration au niveau des principales agglomérations urbaines, le monde rural n'accueillant que 13% du réseau bancaire. La région du Grand Casablanca aura présenté la plus forte densité bancaire avec un guichet pour 3.436 habitants. Les dépôts recueillis et les crédits distribués dans cette région ont représenté, respectivement, 40% et 63% du total.

Disposant de 9% des dépôts collectés et 2% des crédits distribués, la région de l'Oriental a occupé la deuxième place avec un guichet pour 5.042 habitants. Celle de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër s'est placée en troisième position avec un guichet pour 5.081 habitants. Le réseau bancaire implanté dans cette région a distribué près de 13% des crédits et a collecté près de 15% des dépôts. La région de Doukkala-Abda, qui a concentré près de 2% des dépôts et 1,5% des crédits, a présenté la densité bancaire la plus faible avec un guichet pour 12.163 habitants. Parallèlement au renforcement du réseau bancaire, le nombre total des comptes ouverts auprès des banques s'est inscrit en hausse de 10%, à près de 15 millions. «Cette évolution a permis de porter le taux de bancarisation global à 47%».

Si l'on tient compte uniquement des comptes des résidents, ce taux s'est chiffré à 42%. Parallèlement, le nombre de cartes bancaires s'est accru de plus d'un million d'unités pour s'établir à 6,3 millions de cartes. L'usage de ces cartes continue d'être dominé par les opérations de retrait dont le nombre s'est établi à 119,2 millions, en augmentation de 19% par rapport à 2008. Le montant global de ces retraits s'est chiffré à 101 MMDH, en hausse de 18,9%. Pour sa part, le nombre des opérations de paiement s'est accru de 20,2% à 8,1 millions pour une valeur globale de 5,1 milliards, soit une croissance de 22,4%. L'attrait que connaît aujourd'hui l'usage des cartes bancaires nécessite l'élargissement du parc des guichets automatiques bancaires. Leur nombre, se renforçant de 515 nouvelles installations, a atteint 4.144 unités, représentant un cinquième du nombre enregistré il y a 10 ans. L'approfondissement du marché bancaire national sur des bases volontaristes constitue l'un des piliers de la stratégie du développement intégrée du secteur financier. Dans ce cadre, les principales institutions bancaires du pays ont, en plus du réseau traditionnel, mis en place de nouveaux canaux de distribution ciblant les populations à bas revenus et les toutes petites entreprises. Elles ont pu ainsi capter une nouvelle clientèle grâce à des offres adaptées en termes de produits et de tarification des services.

Le recours à des solutions innovantes telles le Mobile Banking, que certains établissements ont déjà adoptées, et l'agrément de la banque postale vont devoir donner une impulsion plus forte à la stratégie d'inclusion financière. En dépit d'une conjoncture économique moins favorable, le système bancaire marocain a poursuivi le développement de son réseau et la diversification de ses activités tant à l'échelle nationale qu'internationale. L'année 2009 a connu la création de deux établissements de crédit : la banque postale dont l'activité, ciblant la population à bas revenus non bancarisée, devrait démarrer au cours de 2010 et une société spécialisée dans le financement des petits agriculteurs et petits exploitants agricoles porteurs de projets.

Ainsi, le champ de contrôle de Bank Al-Maghrib couvre 84 établissements répartis entre 19 banques, 36 sociétés de financement, 6 banques offshore, 12 associations de micro-crédit, 9 sociétés intermédiaires en matière de transfert de fonds, la Caisse centrale de garantie et la CDG.

La relation établissement de crédit/client

Le renforcement de la relation établissement de crédit/client a continué, en 2009, de faire l'objet d'une attention particulière. Ainsi, plusieurs projets initiés par Bank Al-Maghrib, en concertation avec la profession bancaire, ont pu voir le jour en 2009 ou au cours des premiers mois de 2010. L'année 2009 a été marquée par le démarrage effectif du dispositif de médiation bancaire qui s'inscrit dans le cadre du processus visant l'instauration d'une relation saine et équilibrée entre les établissements de crédit et leur clientèle. De même, Bank Al-Maghrib a adopté trois nouveaux textes, en vue de favoriser le développement des services financiers et rehausser les exigences de transparence.

Le 1er texte a porté sur une directive qui a fixé une liste de 16 services bancaires devant être assurés gratuitement par les banques en faveur de la clientèle.

Une deuxième directive a été édictée en vue d'uniformiser les clauses générales minimales devant figurer dans les conventions de comptes de dépôt. Elle a fixé les conditions générales d'ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes, tout en précisant les obligations des parties. La circulaire relative aux modalités d'établissement du relevé de comptes de dépôt du 5 décembre 2006 a été modifiée et complétée en vue de l'harmonisation des libellés des opérations figurant sur ces relevés et la communication à la clientèle d'un récapitulatif des commissions et frais prélevés.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 7 Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 10:10

Résistance du système bancaire à la crise financière internationale / Le Matin 08/07/2010

C'est durant l'après-midi du mardi dernier que s'est déroulée à Rabat la quatrième réunion du Conseil national du crédit et de l'épargne (CNCE). Cette rencontre qui a réuni des représentants des établissements de crédit et de plusieurs personnalités du monde de l'économie et des finances s'est fixée pour objectif l'examen des questions relatives au développement de l'épargne et à l'évolution de l'activité des établissements de crédit.

Il a été question également d'évaluer «la résistance» du système bancaire et financier marocain face à la crise financière internationale qui a ébranlé l'ensemble des économies du monde. Les intervenants qui se sont félicités des progrès économiques enregistrés ces dernières décennies ont appelé à la mobilisation de tous les acteurs pour concrétiser les projets programmés tels que la transformation de la place de Casablanca en un pôle financier et l'accélération des réformes visant à prémunir davantage le secteur financier des chocs exogènes et de répondre aux enjeux liés aux mutations post-crise.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Economie et des finances, Salaheddine Mezouar, s'est félicité de la résilience dont l'économie nationale a fait preuve face à la crise économique internationale, avec le maintien de la croissance à un niveau satisfaisant, un déficit budgétaire en amélioration par rapport à ce qui a été prévu initialement et un ratio d'endettement comparable à son niveau de 2008. M. Mezouar a estimé que l'économie marocaine devrait réaliser une croissance supérieure à 4% grâce notamment à l'accélération de la croissance des secteurs non agricoles qui devraient atteindre environ 5%. En matière de finances publiques, le ministre a indiqué que, mise à part l'augmentation importante de la charge au titre de la compensation, suite à la hausse des cours des produits énergétiques sur les marchés internationaux, les recettes et les dépenses se réalisent conformément aux prévisions de la Loi de finances au terme des cinq premiers mois de l'année en cours. Abordant les réformes du secteur financier, M. Mezouar s'est réjoui des progrès accomplis depuis la dernière réunion du CNCE dans la mise en œuvre d'un certain nombre de chantiers structurants pour le secteur financier.

Dans ce sens, M. Mezouar a précisé que les projets de loi relatifs au CDVM et à l'autorité de supervision du secteur des assurances et de la prévoyance sociale devraient être examinés bientôt par le Conseil de gouvernement. S'agissant du développement de l'épargne de façon générale et de l'épargne longue en particulier, le ministre a signalé qu'un comité technique dédié à la question a été déjà mis en place.

Le chef du département de la Finance a déclaré, dans ce sens, la poursuite des efforts visant l'amélioration de l'accès au financement des agents économiques. Par ailleurs, et concernant le secteur du micro-crédit, M. Mezouar a indiqué qu'il a atteint «un degré élevé de maturité», passant ainsi par une phase de consolidation qui touche actuellement à sa fin.

Le ministre a fait savoir dans ce cadre que les pouvoirs publics ont soutenu l'opération de rapprochement entre deux grandes associations de micro-crédit, d'une part, et le lancement au début de 2010 des chantiers structurants du secteur, d'autre part, il a mentionné à cet égard l'étude lancée sur la transformation institutionnelle des associations de micro-crédit, la mise en place d'un projet de mise en réseau des associations de micro-crédit de petite-taille, la mobilisation des ressources supplémentaires au profit des associations et la poursuite de la mise en place du programme du «Millenium Challenge Account». Pour sa part, le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a estimé que le défi actuel pour le Maroc est de poursuivre les efforts engagés pour préserver la stabilité macroéconomique et la croissance face aux répercussions d'une conjoncture extérieure difficile, en particulier dans la zone euro, dont la croissance devrait se situer autour de 1% en moyenne en cours des deux prochaines années.

Dans ce contexte, le gouverneur a annoncé que Bank Al-Maghrib est déterminée à continuer à contribuer à la préservation des conditions nécessaires pour une meilleure insertion de l'économie marocaine dans son environnement mondiale et à répondre aux enjeux liés aux mutations de l'après-crise. M. Jouahri a déclaré que le développement continu du secteur financier constitue l'une des priorités de la banque centrale au cours des prochaines années, en vue d'accompagner le dynamisme de la croissance économique et de favoriser une diversification accrue, au plan sectoriel et géographique. Ainsi, dans le cadre de la stratégie d'inclusion financière, le processus de bancarisation s'est renforcé et l'objectif d'atteindre un taux de 50%, y compris Barid Al-Maghrib, paraît réalisable à fin 2010.

M. Jouahri a annoncé dans ce sens, que les efforts pour améliorer les relations des banques avec leur clientèle vont se poursuivre avec la définition réglementaire en 2010 des services bancaires gratuits de base, la mise en place d'un indice de prix des services bancaires et l'envoi annuellement à la clientèle d'un relevé de l'ensemble des commissions prélevées. «Le dispositif de médiation bancaire, instituée en 2009, permettra de faciliter le règlement à l'amiable des litiges qui surviennent entre les banques et leurs clients dans le cadre de leurs relations d'affaires par le biais notamment d'un comité de médiation mis en place», explique ce responsable.

Bank Al-Maghrib accompagnera également les banques dans leurs efforts en faveur de la mobilisation de l'épargne à long terme pour relever le défi du financement des feuilles de route sectorielles qui devront toutefois passer par le triple filtre «sélection-suivi-évaluation» pour établir des priorités dans un contexte de contraintes de financement, a-t-il ajouté. M. Jouahri a rappelé par ailleurs les mesures adoptées en faveur des PME dans le cadre de l'amélioration des relations banques-PME, notamment les incitations fiscales, la simplification et la facilitation des procédures administratives et l'organisation de campagnes régionales d'information pour sensibiliser les entreprises à la nouvelle dynamique d'accompagnement.

Par ailleurs, Othman Benjelloun, a fait remarquer, dans son intervention que le développement que connaît le réseau bancaire à travers l'ensemble des régions du Royaume est dû aux investissements humains, logistiques et technologiques que les banques ont consentis chaque année. M. Benjelloun a indiqué que le taux de bancarisation s'élève à 47 %, notant que depuis l'année 1995, le taux d'épargne, en pourcentage du PIB, a été multiplié par 2 et le taux d'investissement, exprimé en pourcentage de ce PIB, a crû de 10 points pour atteindre le niveau de 40%. «Au cours des 15 dernières années, les fonds propres des banques sont 6 fois plus élevés qu'en 1995 alors que les résultats nets furent multipliés par 6 », explique M. Benjelloun.

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