Forum Bourse Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum Bourse Maroc

منتدى بورصة الدارالبيضاء
 
AccueilAccueil  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  Règlement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-35%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + Casque Bluetooth JBL
241 € 371 €
Voir le deal

 

 Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION

Aller en bas 
+14
Berghoul
Abderrahmane
Service
i love morocco
messi
YAT
DaRk-H
YFER
adil79
aamr2009
Pelican
moha
Admin
souad
18 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 7, 8, 9 ... 11, 12, 13  Suivant
AuteurMessage
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeLun 8 Fév 2010 - 8:58

Un site R&D pour construction durable

Une grande première pour le Maroc! Un centre technique pour le développement durable verra le jour en mars 2013 à Chouiter, une petite cité située à 9 km de Marrakech, au pied de l’Atlas. Le terrain alloué au projet se trouve à l’entrée de la ville, sur l’axe principal reliant Marrakech à Ouarzazate. L’initiateur du projet est Alami Lazrak, PDG du groupe Alliances et président fondateur de la toute récente Fondation Alliances pour le développement durable. Le projet fera l’objet d’un concours d’architecture qui se déroulera en avril et mai prochains. Ensuite, le déroulement des études, les mises au point techniques, la sélection des entreprises et la réalisation nécessiteront environ trois ans. Il s’agira d’un projet novateur et avant-gardiste qui sera réalisé sur un terrain de 10.000 m2, dont 9.000 couverts, par une équipe franco-marocaine d’architectes, d’urbanistes et de spécialistes du développement durable. Le coût du projet est estimé à 60 millions de DH, un montant non négligeable. «Depuis notre introduction en bourse, nous avons pu lever des fonds suffisants pour pouvoir mener des actions qui nous tiennent à cœur. Depuis notre démarrage, nous avons toujours placé l’environnement et l’écologie au cœur de nos préoccupations et nous continuerons de le faire à travers la fondation nouvellement créée», a indiqué Alami Lazrak, lors d’une conférence de presse mercredi dernier au Megarama à Casablanca. Plusieurs personnalités du conseil d’administration et du comité scientifique de la Fondation étaient présents, avec un invité de marque: Yann Arthus Bertrand, grand journaliste photographe français connu pour son engagement en faveur de l’environnement. Il s’agira d’un projet pilote et d’un centre de formation aux métiers du développement durable, qui sera construit avec des matériaux naturels (terre, pierre) ou renouvelables (bois, fibres). Le bâtiment accueillera une zone d’accueil, un espace de restauration, une zone polyvalente, un centre de documentation, des espaces d’enseignement, des espaces de recherche et d’expérimentation, en plus des locaux administratifs. «Nous espérons en faire une référence pour le Maroc en priorité, mais aussi pour l’ensemble des pays de climat et de géographie similaires. Des recherches y seront effectuées sur des questions primordiales comme la bonne gestion des ressources en eau, en matériaux, en énergie et dans les domaines de la biodiversité et de la santé», a encore indiqué Lazrak Alami. Des écoles d’architecture, des ingénieurs, des professionnels concepteurs et des entreprises de construction seront associés au projet. Des conférences, débats et visites y seront régulièrement organisés. «Il s’agira de démontrer qu’il est possible de construire à coût modéré des bâtiments à faible empreinte écologique. Nous allons chercher des techniques de construction adaptées au climat, aux ressources et aux savoirs de la société marocaine», a souligné pour sa part Françoise Hélène Jourda, architecte urbaniste, qui va apporter sa contribution au projet. Passionnée d’architecture et lauréate de nombreux prix et distinctions en Europe pour son engagement dans le développement durable, cette dernière est pleinement investie dans ce projet qui lui tient particulièrement à cœur. Les savoir-faire en matière de techniques artisanales, de modes de construction spécifiques et adaptés au climat et aux ressources, seront identifiés et mis en valeur afin d’être transmis. Différents acteurs de la construction écologique y seront formés: ingénieurs, ouvriers et artisans, l’occasion pour eux d’acquérir de nouvelles compétences. Le projet fera l’objet d’une observation permanente afin de constater les difficultés ou les avantages rencontrés pendant l’étude et la construction, ce qui pourra aider pour des constructions futures.

L'Economiste
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 15:06

Partenariat entre la CGI, Foncière Chellah et Majane Holdi

Foncière Chellah, filiale du groupe CDG, et Marjane Holding, filiale du groupe ONA, ont signé un partenariat relatif au projet de complexe commercial et immobilier prévu au sein de Casablanca Marina, développé par la Compagnie Générale Immobilière.
Ce partenariat est né de la synergie entre Foncière Chellah, spécialisée dans la gestion locative des actifs immobiliers dans les secteurs du bureau et du commerce, d’une part, et Marjane holding, spécialisé dans la conception et l’exploitation des hypermarchés et centres commerciaux d’autre part.
Une société conjointe, dont le capital est détenu à 60% par Marjane holding et à 40% par Foncière Chellah, assurera le développement, la commercialisation, l’exploitation et la gestion de cet ensemble.
Situé en plein centre de la métropole casablancaise, ce projet est appelé à créer une nouvelle dynamique économique dans la ville, à travers ses différentes composantes, notamment un hypermarché sous l’enseigne Marjane, un centre commercial de nouvelle génération appelé à abriter desenseignes nationales et internationales, ainsi qu’un foot-court et des cafés et restaurants avec une vue sur mer.
A travers ses multiples programmes d’animations, ce complexe est appelé à devenir un véritable lieu de rencontres et de loisirs.
Le programme de réalisation consiste en un espace commercial de 56.500 m2 et un espace bureaux de 19.100m2. Il nécessitera un investissement de l’ordre de 1,5 milliard de dirhams et s’étalera sur une durée de 36 mois.
Ce projet s’inscrit en parfaite synergie avec les autres composantes de Casablanca Marina, notamment les unités hôtelières, le palis des congrès, le port de plaisance et le centre d’affaires.
La Compagnie Générale Immobilière, de par sa mission de garante de l’homogénéité et du développement urbain global du projet Casablanca Marina, assurera la maîtrise d’ouvrage délégué de ce projet.

L'Economiste
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 8:57

CGI : Banco pour le centre commercial du projet Casablanca Marina

Fait : Partenariat avec FONCIERE CHELLAH et MARJANE HOLDING pour la réalisation et le développement d’un centre commercial à Casablanca Marina

Analyse : FONCIERE CHELLAH, filiale du Groupe CDG spécialisée dans la gestion locative des actifs immobiliers dans les secteurs du bureau et du commerce, et MARJANE HOLDING viennent de signer un partenariat relatif au projet du complexe commercial et immobilier prévu au sein de Casablanca Marina.
Au terme de cette convention, une société conjointe (60% MARJANE HOLDING et 40% FONCIERE CHELLAH) devrait assurer le développement, la commercialisation, l’exploitation et la gestion de l’ensemble (un hypermarché sous l’enseigne Marjane, un centre commercial de nouvelle génération appelé à abriter des enseignes nationales et internationales ainsi que des food-court, des cafés et des restaurants avec vue sur mer).
Pour rappel, le programme de réalisation consiste en un espace commercial de 56 500 m² et un espace bureaux de 19 100 m² devant nécessiter un investissement de l’ordre de MAD 1,5 Md sur une durée de 36 mois.
De son côté, la CGI devrait assurer la maîtrise d’ouvrage déléguée du projet.

Conclusion : Ce partenariat qui vient compléter celui liant la CGI et MAWARED INTERNATIONAL devrait accélérer la réalisation de la composante tertiaire du projet de Casablanca Marina qui semble bien démarrer.

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
YAT




Nbre méssages : 1300
Humeur : Nachet Machet
Réputation : 37
Inscris le : : 20/12/2009

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeJeu 28 Jan 2010 - 11:17

Cimenteries en Bourse - Restructuration, mais risque de surcapacité
auss
10:45:00 - 28/01/2010



Echaudée par la crise économique, et le tassement des mises en chantier,
l'industrie du ciment recherche un nouveau souille. A côté de cela, les
principaux acteurs du marché que sont Ciments du Maroc, Lafarge et Holcim
doivent également composer avec l'émergence de nouveaux intervenants. Les
groupes immobiliers Addoha et Chaâbi Li1 Iskane devraient en toute logique
s'adosser à leurs cimenteries respectives Ciments de l'Atlas et Ynna Asment,
dont la mise en production est prévue en 2011. De même, le développement de
Asment Temara (groupe portugais Cimpor) favoriserait la redistribution de la
carte du marché. Les prévisions font ressortir un excédent de production de 4,3
millions de tonnes à l'horizon 2012. Les régions Centre et Oriental cumuleraient
majorité de ces excédents. A terme, 75% des capacités de productions
prévisionnelles se concentreront dans ces régions. D'ici 2012. les analystes de
Attijari Intermédiation (ATI) prévoient différents scenarii pour les leaders
historiques du marché, lesquels sont également cotés en Bourse.
Lafarge: Le leader national du secteur dispose aujourd'hui d'une capacité
installée de 5,7 millions de tonnes, répartie dans les régions du Centre,
l'Oriental et le Nord-Ouest. En 2008, Lafarge a écoulé la totalité de sa
production, soit 5,7 millions de tonnes. Il ressort des analyses un choix de
maintien de la rentabilité du groupe au détriment des parts de marché (PDM). Ce
qui s'est traduit par une croissance annuelle de 6,2% contre 9,8% pour le
marché. En conséquence, sa PDM recule de 1,4 point à 40,6%. Le maintien de cette
stratégie devrait profiter aux nouveaux entrants de capter des PDM de Lafarge.
D'autant plus que le cimentier devrait accuser un déficit de 0,2 million de
tonnes en 2012, malgré l'augmentation de la capacité de production de l'usine de
Tétouan.
Dans ces conditions, la mise en production de nouvelles cimenteries se traduira
par un ralentissement de la croissance du leader national. Celle-ci est estimée
à 4,8% contre 8,5% hors impact des nouveaux opérateurs, entre 2009 et 2012. De
même, la production de Lafarge devrait se limiter à 6,9 millions. de tonnes.
Cette situation ne manquera pas d'avoir des incidences sur le chiffre d'affaires
de l'opérateur. Les analyses font ressortir une nette décélération de celui-ci,
ainsi qu'une baisse du taux d'utilisation de l'outil de production. A cet effet,
le chiffre d'affaires social de l'opérateur avancerait de 4,7 milliards de DH en
2010 à 5,5 milliards en 2012, soit une progression annuelle de 8%.
Ciments du Maroc: En 2008, la consommation du principal marché de Ciments du
Maroc (région du sud) s'est 2 chiffrée à 3,9 millions de tonnes, contre une
capacité installée de 3,3 millions de tonnes. Le déficit a été comblé par une
importation à hauteur de 0,4 million de tonnes et Holcim avec 0,2 million de
tonnes.
Le recours à l'importation a fortement impacté les marges de Ciments du Maroc.
Elles ont reculé de 41 à 29%. Le cimentier a également enregistré une perte de
0,9 point PDM à 26,4%. La sous-capacité de production de Ciments du Maroc
devrait être partie comblée par la nouvelle usine de Aït Baha (2,2 millions de
tonnes) qui sera entièrement opérationnelle à partir de mai 2010. Ce qui portera
la capacité de l'opérateur à 4,4 millions de tonnes. Cependant, compte tenu de
l'évolution du marché sur les prochaines années, la production de Ciments du
Maroc devrait être déficitaire de 0,3 million de tonnes à l'horizon 2012. Ce qui
revient à ouvrir des brèches à Holcim et aux nouveaux entrants.
Dans ce contexte, la mise en production, des usines de Ciments de l'Atlas et de
Ynna Asment prévue en 2011 devrait réduire la croissance de Ciments du Maroc à
1,6% entre 2009 et 2012, pour un volume de 3,8 millions de tonnes. Ainsi,
l'impact des nouveaux opérateurs imputera 6,3 points de croissance à Ciments du
Maroc. Dans le même temps, le chiffre d'affaires devrait suivre une baisse de
0,8%, passant de 3,05 milliards de DH en 2010 à 3 milliards en 2012.
Holcim : D'après les prévisions de ATI, le troisième opérateur national reste le
moins vulnérable face à la concurrence des nouveaux intervenants. En 2008,
Holcim disposait d'une capacité de production de 4,1 millions de tonnes,
installée dans l’Oriental et le Centre. L'opérateur en a écoulé 3,5 millions.
Quant à l'excédent, il est acheminé dans les autres régions. Ce qui s'est
traduit par une progression des ventes de 22,5% en 2008, contre 9,8% pour
marché. Sa part de marché a également progressé de 2,6 points à 25,2%.
Le positionnement de Holcim dans les régions de l'Oriental et du Nord-Ouest
devrait limiter la concurrence au seul groupe Lafarge. Il profite de la marge de
manœuvre réduite des nouveaux entrants pour l'acheminement du ciment dans ces
régions. En tenant compte de cette situation, entre 2009 et 2012, les prévisions
tablent sur une croissance de 6,8% des ventes de Holcim, passant à 4,5 millions
de tonnes.
Globalement sur l'ensemble du marché, l'impact lié à l'intervention de nouveaux
opérateurs devrait réduire ses ventes de 0,3 million de tonnes à l'horizon 2012.
Le chiffre d'affaires social du cimentier progresserait de 9% par an pour se
hisser à 3,4 milliards de DH en 2010 à 4,2 milliards en 2012.

source (l'économiste)
Revenir en haut Aller en bas
YAT




Nbre méssages : 1300
Humeur : Nachet Machet
Réputation : 37
Inscris le : : 20/12/2009

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeJeu 28 Jan 2010 - 11:16

Cimenteries en Bourse - « Achetez », recommande Attijari
- 28/01/2010

Le secteur cimentier à la Bourse de Casablanca est potentiellement
porteur. A en croire l'analyse d'Attijari Intermédiation (ATI), les
valeurs qui le composent (Lafarge, Holcim, Ciment du Maroc) devraient
bénéficier d'un intérêt certain des investisseurs dans les années à
venir. C'est une recommandation fondée à la fois sur «leur poids dans la
capitalisation globale de la place, sur une visibilité, à court terme, de
leur business plan et sur la qualité de leurs managements respectifs».
Ceci est conforté par une évolution remarquable sur les quatre dernières
années. L'indice du secteur a, en effet, surperformé le Masi,
l'indicateur phare de la place, grâce à une évolution moyenne annuelle
des ventes de l'ordre de Il %. Résultat: une croissance bénéficiaire
moyenne de 15,5% pour le secteur contre 11,7% pour le 1asi, sur 10 ans.
Côté rentabilité, le ni eau de valorisation du secteur a véritablement
stoppé, dès septembre 2008, son rythme effréné de croissance des années
2006 et 2007, suite à des publications stratégiques et financières
défavorables rappelle ATI. Conséquence: «régression significative du PER
sectoriel qui est pas é de 23,1 en 2007 à 13,7 en 2009» estime ATI. Le
niveau actuel demeure légèrement inférieur au niveau moyen de
valorisation sur 10, qui se situe à 15,3, conséquence d'une correction
drastique de près de 28% déclenchée à partir de la seconde moitié de
2008.
Partant, les valeurs composant le secteur ont pâti de ce retournement de
tendance. Après trois années d'euphorie, marquées par des croissances
exceptionnelles (+60% pour Ciment du Maroc, +174% pour Holcim et -235%
pour Lafarge!), les cours se sont effondrés. C est ainsi que Lafarge
chute de 34,1%, Holcim de 27% et Ciment du Maroc de 10.3%.
En plus de ces corrections qui ont rétabli la valorisation du secteur à
un niveau «raisonnable», ATI s'est basée sur plusieurs hypothèses pour
procéder à la valorisation des 3 cimenteries cotées à la Bourse de
Casablanca. A cet effet, la filiale analyse et recherche d'Attijariwafa
bank prévoit une croissance à l'infini du secteur de l'ordre de 3% en
ligne avec la progression annuelle du PIE sur les 30 dernières années.
ATI envisage également une proportion du besoin en fonds de roulement
moyen dans le chiffre d'affaires du secteur ne dépassant pas 5% ainsi
qu'une croissance moyenne des ventes, à partir de 2013, de 5%. Au final,
Attijari Intermédiation recommande d'acquérir les valeurs cimentières en
dépit des risques de surcapacité. Toujours est-il, elle en arrête les
objectifs d'achat à 2.285 DH pour Holcim, 1.495 DH pour Lafarge et 1.515
DH pour Ciment du Maroc. Ces valorisations sont corroborées pas les
méthodes des multiples qui aboutissent sur un cours de 2.166 DH pour
Holcim, 1.446 DH pour Lafarge et 1.618 DH pour Ciment du Maroc. Ces
arbitrages semblent être probants puisque les valeurs se sont stabilisées
à des niveaux proches des projections, voire supérieurs. D'ailleurs,
elles ont clôturé la séance boursière d'hier sur des performances sur 12
mois de plus de 6% pour Holcim et Lafarge et de plus de 20% pour Ciment
du Maroc.
(Source : L'Economiste)
Revenir en haut Aller en bas
Pelican

Pelican


Nbre méssages : 16978
Humeur : En construction
Réputation : 69
Inscris le : : 12/08/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 9:46

La communauté économique et
financière du Maroc s’interroge sur la dynamisation du marché boursier.
Un séminaire fort instructif vient d’y être consacré. Certaines
similitudes avec la Tunisie incitent à prendre connaissance des débats
au Maroc. Extraits.

I- Epargne longue : Consensus autour des incitations fiscales

Elle pourrait financer davantage l'économie et les projets
d'infrastructures si elle est bien orientée. Des instruments
spécifiques sont à imaginer à cet effet.

Des projets structurants à financer d'un côté et de l'autre, une
épargne longue abondante, mais placée à court terme. Voici le constat
dressé lors du colloque sur les marchés financiers tenu récemment à
Skhirat. Qu'elle émane des investisseurs institutionnels (compagnies
d'assurances, Caisses de retraite…) ou des particuliers, cette épargne
va-t-elle accepter de supporter des taux d'impositions sans que la
durée du placement ne soit prise en compte? Bien entendu, la balance
penche en faveur du court terme à cause du système fiscal actuel.

«Sur le marché des actions, les investisseurs institutionnels ne
disposent que de programmes d'investissements de courtes durée (6 mois
à un an). La compagnie d'assurances devient plus un spéculateur qu'un
investisseur», a laissé entendre Thami Yahiyaoui, directeur adjoint à
la Direction des assurances et de prévoyance sociale (DAPS). Ce qui ne
permet pas à la Bourse de jouer pleinement son rôle de financement de
l'économie. Le nombre limité des opérations d'introduction en Bourse
par augmentation de capital ne fait qu'appuyer ce constat.

Par ailleurs, l'expérience internationale a démontré qu'on ne peut
construire un marché financier liquide sans une base solide
d'investisseurs individuels. En effet, si l'épargne des particuliers
pourrait davantage viser les projets d'infrastructures, elle devrait,
plus généralement, financer plus massivement l'économie, via les
investissements en actions. Or, actuellement, le Maroc est encore loin
du compte (environ 120.000 investisseurs individuels actifs). En
Jordanie, ce chiffre atteint 900.000 pour une population qui représente
le tiers de la nôtre. L'objectif de la nouvelle stratégie de la Bourse
est d'atteindre 500.000 investisseurs individuels à l'horizon 2015.

«Pour y arriver, il faut mener des actions auprès des autorités pour
favoriser le développement de l'épargne à long terme par des mesures
fiscales incitatives. Une étude commandée par la Bourse des valeurs de
Casablanca a montré que la plupart des pays émergents comparables au
Maroc ne prélèvent aucun impôt sur les plus-values boursières. Tout
cela pour que la spéculation ne prenne pas le dessus sur l'épargne à
long terme», a souligné Karim Hajji, directeur général de la BVC. Tout
l'art est de pouvoir inventer une fiscalité mieux adaptée aux besoins
et spécificités du Maroc. D'ailleurs, tous les professionnels du marché
appellent à imaginer des instruments spécifiques pour orienter
l'épargne vers des placements à long terme.

Selon le GPBM (Groupement professionnel des banques du Maroc), « il y a
mérite que soit enfin disponible un outil d'épargne longue, celui qui
permet d'opérer un arbitrage très clair entre un horizon de détention
de court terme et celui de plus long terme. L'élément discriminant est
la fiscalité». Même son de cloche au niveau de l'APSB (Association
professionnelle des sociétés de Bourse), « il est urgent que soit mis
en place, dans la panoplie des produits offerts aux particuliers, un
produit simple, «décrypté» pour le plus grand nombre à fort effet de
levier fiscal». Le Plan d'épargne actions (PEA), car, c'est de lui,
qu'il s'agit peut attirer vers les marchés financiers et
l'investissement des entreprises une grande partie de l'épargne
individuelle. Seulement, pour le côté fiscal, les professionnels
comptent y aller doucement, sachant que sous d'autres cieux, en Tunisie
par exemple, est acceptée la déductibilité fiscale de la contribution à
un PEA.

«On n'a pas voulu être spécifique sur les avantages fiscaux. On veut un
début constructif avec les autorités pour arriver à des solutions
raisonnables pour toutes les parties», a indiqué Karim Hajji. Bref,
dans la confection de ce produit, un bon équilibre entre risque et
sécurité est à assurer dans un contexte où la confiance des épargnants
doit être un objectif et une contrainte permanents.

Gestion non régulée
L'épargne institutionnelle est composée des réserves techniques
provenant des compagnies d'assurances et des fonds des organismes de
retraite et de prévoyance sociale. Aujourd'hui, la collecte de
l'épargne par les assureurs et les Caisses de retraite est estimée à
quelque 30 MMDH par an, (soit 5% du PIB) dont 25 MMDH sont collectés
par ces dernières.

Si en matière de l'assurance-vie, les compagnies d'assurances disposent
d'un cadre réglementaire qui définit les modalités de gestion de
l'épargne longue pour éviter des placements financiers hasardeux, les
Caisses de retraite ne jouissent pas de cadre légal en la matière.
Hormis la CNSS obligée de déposer son épargne auprès de la CDG, les
autres caisses disposent chacune de sa propre stratégie de placement.
Une situation qui devrait être traitée dans le cadre de la réforme de
la Caisse de retraite.

II- Produits dérivés : Vers un marché liquide et efficient


On en parle depuis la fin du siècle dernier, le marché à terme étoffera
dans quelques mois la galerie des produits négociés sur le marché
financier marocain.

Casablanca sera ainsi la deuxième place africaine dotée d'un marché standard dédié aux produits dérivés après Johannesburg.
Elaboré par la direction du Trésor, en concertation avec le CDVM,
Bank-Al-Maghrib et l'APSB, le projet de loi a été adopté par le Conseil
de gouvernement en juillet 2009 et sera probablement soumis au vote
lors de la prochaine session parlementaire. Les professionnels,
principalement les compagnies d'assurances, les banques et les
organismes de prévoyance sociale, auront à disposition un outil
pratique qui leur permet de se couvrir contre les risques du marché.
Par définition, un achat à terme est un achat différé dont les
conditions (prix, date, etc.) sont fixées dès la conclusion du contrat.


Le paiement et la prise de livraison interviennent «au terme»,
c'est-à-dire à une date ultérieure connue d'avance. Il s'agit-là d'un
instrument financier qui spécifie la quantité et la date auxquels se
fera l'achat (ou la vente) d'un actif sous-jacent particulier, et ce au
prix déterminé au moment de la transaction. Le détenteur d'un contrat à
terme doit obligatoirement, à son échéance, s'acquitter de son
engagement.

Le Maroc a opté pour une architecture juridique à la fois souple et
ouverte. En gros, le projet prévoit trois grandes catégories de
familles de produits : les contrats à terme fermes, les contrats
optionnels et les contrats de change. Pour assurer le bon
fonctionnement de ce nouveau marché, deux institutions seront mises en
place: une entreprise gestionnaire dite de marché et une Chambre de
compensation, avec chacune un règlement général approprié. De même, le
législateur a accordé une attention particulière aux garde-fous
nécessaires à même d'éviter la dérive aux produits dérivés en concevant
un mode de supervision duale fixant les prérogatives des deux
régulateurs, à savoir le CDVM et Bank Al-Maghrib.

Le marché à terme sera en mesure de donner une nouvelle dimension à la place de Casablanca.
Mais avant d'y arriver, des préalables doivent être clairement
identifiés. Notamment sur le registre de la liquidité. Certains pensent
que ce marché est un facteur-clé de création de cette liquidité. Ce
n'est absolument pas l'avis de Catherine Lubochinsky, membre du Cercle
des économistes en France. Selon elle, il ne peut que contribuer à la
créer mais à condition d'abord que le marché «au comptant» soit déjà
liquide et efficient. Ensuite, si l'actif sous-jacent est constitué de
bons de Trésor (ce sera vraisemblablement le schéma initial retenu pour
l'expérience au Maroc), toujours selon C. Lubochinsky, il doit y avoir
une courbe de taux couvrant les différents compartiments. Or, l'on sait
la nature des contraintes qui empêchent le Trésor d'assurer une
présence régulière sur le marché des adjudications, notamment au niveau
des maturités longues. Les excédents budgétaires générés pendant les
deux derniers exercices (35 milliards DH en 2008), conjugués au souci
d'éviter d'être à l'origine des taux variables, justifient clairement
l'absence du Trésor sur ce créneau.

Une situation qui ne remet nullement en cause l'efficience du marché
obligataire marocain qui jouit d'une excellente image ne serait-ce que
sur l'échiquier financier africain. Maintenant, s'agissant de la courbe
des taux, soi-disant indispensable pour l'efficience du marché à terme,
une fois avoir bouclé la réforme des taux variables, le retour du
Trésor sur le marché obligataire des maturités longues se ferait de
manière quasiment automatique, quitte à ce que les volumes en jeu
soient corrélés mathématiquement au PIB de la nation. Le ministère des
Finances mène une réflexion dans ce sens, apprend-on de Zouheir Chorfi,
directeur du Trésor et des financements extérieurs.

Aux origines du concept...
Les marchés à terme permettent aux agents économiques de se protéger du
risque des variations des prix (fonction d'endiguement) ou d'essayer
d'en profiter (fonction de spéculation). Ces deux fonctions sont
indissolublement liées, puisque certains agents ne peuvent endiguer les
risques que si d'autres agents acceptent de les assumer. Les
institutions spécialisées dans les échanges à terme des matières
premières ont appliqué les mêmes principes pour organiser des
transactions à terme sur les actifs financiers. Amorcé dès 1972 avec la
création de l'International Monetary Market, filiale du Chicago
Mercantile Exchange, offrant dans un premier temps des contrats à terme
sur les devises étrangères, le mouvement sera accéléré en octobre 1975
avec l'instauration de transactions à terme sur les créances
hypothécaires garanties par la «Government National Mortgage
Association». Les marchés à terme de taux d'intérêts, offerts au départ
à Chicago, ont été organisés pour certains contrats à New York à partir
de 1978, puis dans certains centres financiers en dehors des
Etats-Unis. En octobre 1982 a été ouvert à Chicago un marché à terme
des options négociables. L'essor des marchés à terme de taux d'intérêts
tient à la hausse et à l'accroissement de la variabilité des taux
d'intérêts. Il n'est pas fortuit que les premiers contrats à terme
aient concerné, à travers les créances hypothécaires, le secteur du
logement si sensible aux variations du taux d'inflation et des taux
d'intérêts.

III- Interview de Karim Hajji : «Les conditions sont favorables à de nouvelles introductions»


Six mois après sa nomination, le patron de la société gestionnaire du
marché boursier vient de dévoiler, cette semaine, les grandes lignes
d'une nouvelle stratégie de développement portant sur la période allant
de 2009 à 2015. Dans cette interview, Karim Hajji passe également en
revue d'autres sujets au centre des débats entretenus lors du Colloque
sur les marchés financiers organisé à Skhirat.

ECO Plus : La Bourse de Casablanca joue-t-elle vraiment le rôle de mobilisateur d'une épargne longue au Maroc ?
Karim Hajj : La Bource de Casablanca est une institution qui peut
contribuer de manière importante à la canalisation de l'épargne à long
terme. Aujourd'hui, les entreprises financent l'essentiel de leurs
investissements par l'endettement bancaire. Ce qui ne veut pas dire que
la Bourse est un concurrent du secteur bancaire. Elle est plutôt un
complément indispensable. D'ailleurs, partout où les marchés financiers
se sont développés, les banques ont pu améliorer leurs activités ainsi
que leur rentabilité.

Le levier fiscal est décisif dans la mobilisation de l'épargne
boursière. Quelles sont les mesures vivement souhaitées par les
professionnels ?

Nous menons des négociations avec les Finances (direction des
Impôts) pour reconduire les avantages fiscaux favorables à
l'introduction des PME en Bourse (abattement sur l'IS en cas
d'augmentation de capital). Ces dispositions viennent à échéance le 31
décembre 2009. La deuxième idée consiste à moins fiscaliser, voire
défiscaliser l'épargne à long terme.
C'est bien l'idée des plans d'épargne, type PEA…
Il y a d'autres moyens que le PEA. C'est effectivement l'un des dispositifs mais il n'est pas le seul.

On en parle depuis quelques années, le projet de Loi de finances 2010 pourrait-il introduire des plans incitatifs de ce type?
Non, je ne le crois pas. La mobilisation de l'épargne longue passe
aussi par une meilleure vulgarisation de la culture boursière…
Dans le cadre de la nouvelle stratégie 2009-2015, nous avons
l'intention de poursuivre notre programme de vulgarisation boursière à
travers des actions ciblées au niveau de l'«Ecole de la Bourse», mais
aussi à travers notre site Web et d'autres moyens de communications.

S'agissant du «Marché à terme», en quoi consiste votre implication dans la mise sur pied de ce projet ?
Il y a d'abord des préalables d'ordre réglementaire qui nécessitent
l'implication des pouvoirs publics. Il faut que la loi soit votée par
le Parlement. Ensuite, il faut que le ministère des Finances sorte les
décrets d'application ainsi que les cahiers des charges de la société
gestionnaire et de la Chambre de compensation. La Bourse de Casablanca,
elle, a un rôle à jouer en termes de formation des intervenants et de
rédaction du règlement général de la société gestionnaire. La Chambre
de compensation fera son propre règlement général. Car il n'est pas dit
que celle-ci soit l'émanation de la Bourse de Casablanca. A ce stade,
il est encore tôt pour en parler. On doit également préparer la mise en
place du système d'information qui sera différent de celui du marché
«au comptant». Enfin, nous devrons mettre en place des liens avec la
Chambre de compensation ainsi que le dépositaire pour assurer la
fluidité des opérations. Sans oublier bien évidemment le volet
''gestion des risques''.

Il est aussi possible que l'entreprise de marché, prévue par le texte
de loi, ne soit pas l'émanation de la Bourse de Casablanca…
Ce n'est pas nécessairement le cas. Ça pourrait être la Bourse de
Casablanca comme ça pourrait être une nouvelle institution. Rien n'est
arrêté de manière définitive.

Est-il difficile de regrouper à la fois la gestion et la compensation dans une seule entité ?
Les modèles à l'étranger sont plutôt en faveur d'une Chambre de
compensation séparée de la société gestionnaire. Il faut savoir que la
Chambre de compensation a un statut d'établissement de crédit du fait
qu'elle agit en tant que ducroire vis-à-vis des intervenants du marché.
Elle se substitue aux engagements des uns et des autres. A partir du
moment où vous avez une Chambre de compensation, l'acheteur et le
vendeur ne traitent plus l'un avec l'autre. C'est cette Chambre qui
garantit la bonne fin des opérations. A ce titre, elle est régie par
Bank-Al-Maghrib parce qu'elle accorde de facto des crédits aux membres
même s'il ne s'agit que de crédits de quelques jours.
La Chambre de compensation pourrait être l'émanation des banques…
C'est un scénario qui a existé dans le monde mais ce n'est pas
nécessairement la seule solution possible. Ça peut être aussi un
établissement dont les membres seront actionnaires. Le dépositaire
central Maroclear pourrait jouer à la limite ce rôle. Mais je ne pense
pas que ce sera le souhait des autorités financières du pays. Celles-ci
préfèrent que ce soit un organisme indépendant pour bien délimiter les
risques et les souscrire, de sorte à éviter que des risques systémiques
se propagent à d'autres institutions. Je pense que la chose a été
analysée et l'on s'achemine vraisemblablement vers une Chambre de
compensation séparée des banques, de Maroclear et de la Bourse de
Casablanca. Ce sera probablement une nouvelle entité avec son propre
règlement, ses propres statuts et un capital minimum de 100 millions
DH. Les banques et la Bourse de Casablanca peuvent à la rigueur y
adhérer en tant qu'actionnaires.

Vous faites de l'internationalisation de la Bourse de
Casablanca votre cheval de bataille. Quelle sera votre stratégie dans
ce sens ?

Il s'agit de convaincre les entreprises de l'Afrique de l'Ouest ou
du Maghreb de venir soit pour se faire coter à Casablanca, soit pour
avoir une double cotation. L'idée est de faire en sorte que Casablanca
soit une Bourse régionale. Chose qu'elle est, à mon avis, à même
d'assurer convenablement. Etant donné que nous sommes de loin la
première Bourse dans la région du Maghreb et en Afrique de l'Ouest.

Cela implique des préalables
réglementaires, notamment pour autoriser la sortie des devises. Les
autorités seront-elles favorables à cette piste ?

Je pense que les autorités comprennent parfaitement l'intérêt de
faire de Casablanca une Bourse régionale capable d'attirer des
émetteurs et des investisseurs de ces deux régions. Même si, dans un
premier temps, on risque d'accepter que des devises sortent du pays.
Parce que si vous listez une entreprise issue de cette région à
Casablanca, c'est clair que vous allez accepter qu'elle lève des
capitaux et qu'elle les transfère dans son pays d'origine.
Mais à long terme, on aura probablement plus d'entrées de devises que leurs sorties.
Parce que Casablanca sera érigée en pôle de liquidité régionale pour
les investisseurs étrangers émettant à Londres, à Paris ou à New York.
Ces derniers, au lieu de se tourner vers des petites places comme
Tunis, Abidjan, Alger ou Libreville, feront le choix d'une seule place,
à savoir Casablanca. C'est un pari qui demande du temps et beaucoup de
travail. Cela dit, nous avons la chance d'avoir des entreprises
marocaines qui se sont déjà internationalisées en Afrique, pour ne
citer qu'Attijariwafa bank, BMCE et Maroc Telecom. Cela nous permet
d'avoir un vivier dans lequel on peut puiser pour élargir la cote, dans
la mesure où ces entreprises peuvent inciter leurs filiales à venir
''lever des fonds à Casablanca''.

Comment alors parvenir à réduire l'impact de cette ouverture sur la balance des paiements?
Je pense que nous pouvons limiter ces opérations aux seules
entreprises de la région. On peut également les limiter aux entreprises
d'une certaine taille et à des montants raisonnables.

Quelques semaines après votre nomination, vous avez tablé sur au moins
une ou deux nouvelles introductions avant la fin de l'année…
Malheureusement, on a beaucoup de mal, je dois le reconnaître, à mener
une opération d'introduction en 2009. Alors que les conditions du
marché me paraissent plutôt favorables. Le contexte actuel est propice
pour de nouvelles cotations. Aujourd'hui, le ''multiple moyen'' sur le
marché, par rapport au résultat 2009 estimé, tourne autour de 18. Une
entreprise qui souhaite s'introduire en Bourse pourrait se coter à 14
ou 15 fois le résultat espéré. C'est quand même un ratio attrayant.

Une année entière sans IPO, c'est un scénario imprévu et inhabituel…
Malheureusement, on a déjà vécu un cas pareil entre 1999 et 2002. La
Bourse était dans une mauvaise passe après la correction de 1999.

N'y a-t-il pas de recette particulière pour mettre fin à ce climat de désistement ?
On aimerait bien que l'Etat donne l'exemple. Dans une situation
pareille, on se tourne souvent vers l'Etat pour qu'il nous apporte son
aide. On a vécu la même situation en 2004. Après une longue période de
respiration, c'est l'introduction de Maroc Telecom qui a permis de
relancer la Bourse. Maintenant, si l'Etat fera une belle introduction
d'ici la fin de l'année, la relance sera certainement au rendez-vous.

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Casablanca1IV- Point de vue de Salaheddine Mezouar : «Les réserves de la BVC seront affectées au développement»*

Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances.
«…Pour ce qui est de l'axe relatif au renforcement de la supervision de
notre système financier, nous avons décidé de reformer le cadre légal
et réglementaire régissant les autorités de contrôle en charge du
marché des capitaux et du secteur des assurances.
C'est ainsi que le CDVM verra son statut évoluer vers celui d'une
personne morale publique, avec le renforcement de la collégialité de
son conseil et la constitution d'un collège de sanction indépendant.
Le projet de loi portant réforme du CDVM devra être présenté incessamment au Conseil de gouvernement.
Concernant le marché boursier, nous allons poursuivre notre action
visant à faire évoluer le statut de la société gestionnaire et
permettre une diversification de l'actionnariat de cette société par
l'ouverture de son capital.
Cette diversification devra favoriser une meilleure implication des
principaux intervenants sur le marché des capitaux dans la définition
des orientations stratégiques de cette institution.
Dans ce cadre, des concertations ont eu lieu avec les principales
institutions concernées et un schéma devant permettre la concrétisation
de cet objectif a été arrêté.
L'amendement de la loi relative à la Bourse devant acter cette
évolution a été finalisé et transmis au secrétariat général du
gouvernement en vue de son adoption.
Il reste que l'ouverture du capital de la société gestionnaire de la
Bourse suppose au préalable de décider de l'affectation des excédents
accumulés par cette institution des années durant.
Aussi, et après concertations, nous avons décidé que ces fonds,
auxquels tous les intervenants du marché ont contribué, soient affectés
au développement sécurisé de la place financière de Casablanca à
travers notamment la mise en place d'un Fonds de garantie et la
création du marché à terme.
Je tiens à ce stade à rendre hommage à l'esprit constructif de nos
partenaires, en l'occurrence l'APSB et la Bourse de Casablanca dans
leurs discussions avec la direction du Trésor et des financements
extérieurs».

*Extrait de l'intervention de Salaheddine Mezouar, ministre de
l'Economie et des Finances, à l'ouverture du colloque sur les marchés
financiers.

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Casablanca2V- Point de vue de Othman Benjelloun : «Il faut donner du sens aux actions de modernisation des marchés»*


Othman Benjelloun, Président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM).
«… En plaidant pour l'élargissement de la cote de Casablanca au-delà
des quelque 70 titres listés, c'est la petite et moyenne entreprises
dont on encourage l'accès au financement.
En étant également cotés, les fonds immobiliers (sociétés foncières
ou de promotions immobilières) permettront qu'un investisseur de base
ou un institutionnel puisse diversifier ses placements dans des
secteurs dont le potentiel est encore inépuisé au Maroc.
En diversifiant ses risques, il n'est plus tributaire de la santé financière d'une seule entreprise.

Appeler à l'augmentation du flottant des entreprises cotées au-delà des
20% du capital, c'est souhaiter que davantage de titres soient
disponibles pour le grand public et pour les ''véhicules
d'investissements stratégiques'' de long terme.
Prôner l'ouverture de la cote aux sociétés étrangères, c'est espérer
aux investisseurs locaux d'accéder aux fruits de leurs performances et
projets, permettant, du coup, d'accroître l'attractivité du Maroc en
tant que terre d'investissements.

Le sens à donner à l'accélération de la mise en place des outils de
titrisation sur le marché obligataire, c'est, au-delà d'élargir la
palette des produits qui y sont ''transigés'', dynamiser la politique
d'engagements des banques, pourvu que les cédants puissent garder une
proportion de ces actifs titrisés, comme le recommandent à Pittsburg, à
Londres et ailleurs les cercles du G-20.

Lorsqu'on plaide pour l'élargissement du marché obligataire à la dette
privée, c'est outre le rendre plus liquide, c'est le rendre moins
tributaire des besoins de financement de l'Etat.
C'est permettre que le coût de financement des entreprises qui y
accèdent se rapproche et, vice-versa, du coût de financement bancaire.
Les collectivités locales ou les financements des infrastructures ou
concessions méritent d'accéder pareillement à la cote obligataire».

* Extraits de l'allocution du président du GPBM, Othman Benjelloun,
prononcée par Brahim Benjelloun, administrateur DG de BMCE Bank.

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Casablanca3I- Deux questions à Youssef Benkirane : «Nous devons doter le Maroc du marché qu'il mérite»

Youssef Benkirane, Président de l'Association Professionnelle des Sociétés de Bourse (APSB).

Qu'est-ce qui justifie l'organisation d'un colloque sur le marché financier ?
L'enjeu du colloque de Skhirat consiste d'abord à mobiliser
l'ensemble des acteurs sur le marché, qu'ils soient issus du public ou
du privé, émetteurs, gestionnaires, investisseurs, etc.
Il s'agit de réunir toutes ces personnalités autour de la problématique du développement du marché et de sa modernisation.
C'est donc un évènement qui se veut mobilisateur et refondateur de la place financière de Casablanca.
De plus, on a tous assisté à une crise financière internationale depuis le deuxième semestre 2008.
Celle-ci a eu un impact plus psychologique que fondamental sur notre marché boursier.
Les professionnels ont souffert d'une crise de notoriété dans ce contexte précis.
Tout cela justifie à mon avis l'organisation de cet événement.
Durant tous ces échanges, il faut garder en toile de fond la
confiance qui s'est considérablement altérée et qu'on doit restaurer à
tout prix.
Derrière les sociétés de Bourse, il y a des investisseurs, des émetteurs, des emplois, enfin toute une économie.
C'est pour cela que nous devons doter le Maroc du marché qu'il mérite.

Pourquoi avoir consacré un panel à la thématique de l'épargne longue ?
Pour nous, il est extrêmement important que le marché dispose d'une épargne longue et stable.
Il y va de l'efficience de ce marché. En l'absence d'une épargne
longue, on risque d'être assujettis à la spéculation comme cela a été
le cas ces dernières années.

Cette situation s'est soldée par des corrections brutales qui ont fini
par faire perdre de la confiance aux investisseurs. Aujourd'hui, on ne
fait pas de distinction entre les investisseurs à court terme et ceux
visant le long terme. Ils sont tous traités de la même manière.

D'un point de vue fondamental, la mobilisation de l'épargne longue
permet de financer les investissements, de créer des emplois et donc
d'accélérer la croissance. Malheureusement, ce n'est pas encore le cas
au Maroc.

Nous restons dans une économie où la majorité des entreprises
continuent à se financer par l'endettement bancaire et non pas par le
marché.

Cela dit, on ne va pas changer le sens de l'histoire, nous devrons
devenir plus une économie de financement qu'une économie d'endettement.

In : Eco Plus
Est offert, tous les vendredis, aux lecteurs du ‘‘Matin’’ jusqu’aux 4 décembre,
date de sa sortie en kiosques.

_________________
visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 9:29

Hausse du plafond fixé pour Fogarim

C'était inévitable. Après le relèvement de la Valeur immobilière totale (VIT) à 250.000 DH hors TVA, il était tout à fait normal que le plafond fixé pour le fonds Fogarim soit revu à la hausse pour être en phase avec les nouvelles dispositions de la loi de finances 2010 relatives au logement social. Et pour cause, ce programme, tel que défini auparavant, est destiné aux citoyens à revenu modeste ou non régulier et non affiliés à la CNSS, pour financer les biens immobiliers qui ne doivent pas dépasser 200.000 DH. Cette mesure donnera un nouvel élan aux crédits accordés qui ont connu un net recul au premier semestre 2009 (-25,4%) comparés avec celui de 2008. D'ailleurs, cette tendance baissière a persisté jusqu'en décembre dernier, mais à moindre mesure. Selon les statistiques publiées par le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, à fin décembre 2009, 53.312 ménages ont bénéficié de la garantie du Fogarim pour un montant de 7,76 milliards de DH de prêts accordés. Pour le seul mois de décembre, le nombre de dossiers garantis a atteint 751 contre 763 prêts contractés durant le même mois de 2008, soit une régression de 1,6%. Dédiés initialement aux personnes ayant des revenus irréguliers et modestes, ce programme permet de faciliter l'accès à la propriété à cette tranche de population qui peut basculer facilement vers l'habitat clandestin. Toujours pour favoriser l'accès à la propriété, la Caisse centrale de garantie organise du 12 au 14 mars prochain une caravane Damane Assakane. Ces rencontres d'information seront organisées dans les principales villes du Royaume, notamment Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir, Tanger, Fès, Meknès et Oujda. Selon les organisateurs, les principales banques de la place ainsi que les grands promoteurs immobiliers seront présents durant les différentes escales de la caravane. «L'objectif de cet événement est de faire connaître ce fonds de garantie et assurer sa promotion auprès de la population cible à travers les différentes escales prévues par la caravane qui sillonnera les plus grandes villes marocaines», a souligné la CCG. Et d'ajouter : «Créer un espace de communication, d'exposition et de rencontre entre les banques, les promoteurs immobiliers et les acheteurs potentiels». A noter que cette action intervient après la mise en place du Fonds «Damane Assakane», signé en février 2009 à Fès sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, entre les ministères de l'Economie et des Finances, de l'Habitat et de l'Urbanisme, la CCG et le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM). Il vise la garantie des crédits octroyés par les banques aux citoyens marocains quelle que soit leur situation. Il regroupe désormais les deux fonds Fogaloge (Fonds de garantie au profit des fonctionnaires, agents de l'Etat et des collectivités locales, et employés du secteur public) et Fogarim (Fonds de garantie en faveur des populations à revenu modeste et/ou irrégulier). L'objectif est de permettre à une classe moyenne, longtemps marginalisée par les programmes de logements, de pouvoir acheter un bien immobilier.

Campagne de communication
Après Tanger et Marrakech, c'est au tour de Laâyoune d'abriter une rencontre régionale de communication dédiée au nouveau dispositif de relance du logement social, tel que défini dans la loi de finances 2010. Cette réunion a rassemblé, hier mardi, près de 400 personnes, notamment les walis et gouverneurs des régions du Sud, des élus locaux, des administrations concernées, des établissements bancaires, des promoteurs immobiliers publics et privés ainsi que des professionnels du secteur. Elle a été présidée par Ahmed Taoufiq Hejira et Saad Hassar, secrétaire d'Etat chargé de l'Intérieur, cette campagne de sensibilisation et de promotion menée conjointement par le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace (MHUAE) et le ministère de l'Intérieur, veut insuffler une nouvelle dynamique au segment du logement social boudé ces deux dernières années par les promoteurs immobiliers et inciter ces derniers à y investir afin de booster la production nationale. Avec les nouvelles mesures introduites par l'actuelle loi de Finances, 2010 devra être impérativement l'année de relance de ce secteur.

Le Matin 27/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 9:28

CGI: 2 milliards de DH pour Marina Casablanca

La Compagnie générale immobilière (CGI) et le groupe jordanien Mawared International injectent 2 milliards de DH dans le projet Casablanca Marina (voir aussi L’Economiste du 21 octobre 2009). Les deux parties viennent de signer deux pactes d’actionnaires. Le premier porte sur la réalisation de deux unités hôtelières de luxe d’une capacité de plus de 1.000 lits, un palais des congrès et un port de plaisance de 130 anneaux bordé de commerces ainsi que d’espaces de restauration et de loisirs. Ce programme, qui sera réalisé sur une durée de 36 mois, s’étend sur une superficie de 3 hectares (hors port de plaisance) à la Marina de Casablanca. Le deuxième accord de partenariat porte sur la participation à la réalisation de projets structurants au Maroc. «Ces signatures concrétisent le partenariat stratégique conclu en 2008 entre CDG Développement et le groupe jordanien Mawared International, en vue de développer des projets immobiliers et touristiques à la fois au Maroc et en Jordanie», souligne M’hammed El Merini, directeur du pôle tertiaire et membre du directoire de la CGI. «D’ailleurs, les négociations entamées dans ce sens ont abouti à un premier projet en Jordanie. Déjà lancé, ce dernier consiste à créer une nouvelle ville à proximité de Amman», ajoute El Merini. Les deux pactes définissent les modalités de gestion et de financement de deux sociétés. La première «Major Holding» est détenue à parts égales par CGI et Mawared. Elle participera à la réalisation de projets au Maroc. Et c’est la deuxième entité «New Marina Casablanca» qui se chargera de la composante hôtelière, incentive et loisirs du projet Casablanca Marina. Cette entreprise est détenue à parts égales par la Holding Major et le fonds Madaëf (CDG). Pour le volet gestion, des négociations sont en cours avec des enseignes de renom, notamment Mariott et Ritz Carlton. Par ailleurs, la CGI assure que les travaux du projet Casablanca Marina avancent dans les délais. La livraison est prévue fin 2012. Quant aux autorisations de construire des deux hôtels et du palais des congrès, elles ne sont pas encore délivrées. Pour ce qui est du résidentiel, la commercialisation d’une première tranche comprenant 252 appartements a été lancée l’année dernière. A ce jour, l’on affirme, du côté de la CGI, que près de 65% de ces unités ont été commercialisées. Pour rappel, le projet prévoit trois îlots dédiés au logement haut standing construits sur une surface développée de 141.000 m2. Deux de ces îlots seront composés d’immeubles R+11 à R+17.

L'Economiste 26/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 20:24

LOGEMENT SOCIAL : Extension du plafond de la garantie DAMANE SAKANE à K MAD 250 contre K MAD 200 initialement

Fait : Nouveau plafond pour la garantie DAMANE SAKANE.

Analyse : Selon « L’ECONOMISTE », le plafond du crédit immobilier accordé dans le cadre de la garantie DAMANE SAKANE (ex FOGARIM) est porté à K MAD 250 contre K MAD 200 initialement et ce, afin d’être en phase avec les nouveaux prix réglementaires de l’habitat social.
Rappelons que ce fonds de garantie, destiné initialement à des populations à revenus modestes ou irréguliers et récemment à la classe moyenne ainsi qu’aux Marocains Résidents à l’Étranger –MRE-, est géré par la CAISSE CENTRALE DE GARANTIE –CCG-.
Depuis sa création en 2004 et jusqu’à fin mars 2009, ce fonds a enregistré 48 263 crédits alloués, totalisant une enveloppe globale de MAD 10 Md, couverts par la garantie à hauteur de MAD 7 Md.

Conclusion : L’extension du plafond de la garantie DAMANE SAKANE rentre dans le cadre des mesures incitatives adoptées par la Loi de Finances 2010 pour le secteur immobilier ainsi qu’au renchérissement des coûts des matières premières.

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 9:07

CIMENTS : Hausse de 3,36% à 14,5 MT à fin 2009

Fait : Statistiques des ventes de ciment au titre de l’année 2009.

Analyse : Au terme de l’année 2009, les ventes nationales du ciment affichent une hausse de 3,36% à 14 518 883 tonnes.
Par région, le Grand Casablanca s’adjuge la part du lion avec 2 170 734 tonnes (15%), talonnée par Tanger-Tétouan avec 1 855 008 tonnes (12,8%) et Marrakech-Tensift-Haouz avec 1 587 380 tonnes (10,9%). En revanche, cette dernière enregistre une baisse de 4,5% de sa consommation de ciment en raison du ralentissement du secteur immobilier.
Pour le seul mois de décembre, les écoulements se montent à 922 826 tonnes, en appréciation de 20,25% par rapport au même mois de l’année précédente.

Conclusion : En dépit des appréhensions des cimentiers nationaux, le secteur cimentier clôture l’année 2009 sur une note positive comme en atteste la hausse de 3,36% de ses ventes, capitalisant aussi bien sur l’accélération des investissements d’infrastructure que sur une baisse de la dynamique du secteur immobilier moins importante que prévue.

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
Pelican

Pelican


Nbre méssages : 16978
Humeur : En construction
Réputation : 69
Inscris le : : 12/08/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 10:57

15/01/10 09:15:00Maroc : Le secteur immobilier à « conserver » selon BMCI Bourse











Dans la note de recherche qu’ils ont consacre au «secteur
immobilier », les analystes de BMCI Bourse soulignent d'emblée que
«compte tenu de l'insuffisance de l'offre et l'importance de la demande
intérieure dans les segments économique et moyen standing, le secteur
de l'immobilier reste un marché très porteur», En plus , les nouvelles
mesures d'incitations fiscales instaurées dans la loi de finances 2010
devrait redynamiser le logement social et impacter positivement sur les
réalisations futures des promoteurs immobiliers cotées, sachant qu'en
dépit d'une conjoncture économique difficile, ces promoteurs continuent
à afficher des fondamentaux économiques et financiers solides. A ces
mesures, il faut aussi ajouter les opportunités qui s'offrent au
secteur telles analysées par les rédacteurs de la note de recherche
dans leur «Analyse Swot». Parmi celles-ci figurent : le déficit en
logement estimé à 1 million d'unités, la volonté des pouvoirs publics à
résorber le déficit en logement et éradiquer l'habitat insalubre, la
mise à disposition de l'Etat de bases foncières (8 700 ha) des prix
incitatifs au profit des promoteurs structurés, le besoin important sur
le logement économique et moyen standing, etc.
Reste que malgré ces opportunités, ce secteur, considéré parmi les plus
générateurs de croissance de l'économie national (6 % du PIB), connaît
depuis la fin 2008 un ralentissement de la demande, essentiellement sur
le segment de l'immobilier touristique et de luxe. Le secteur
immobilier coté -Addoha, CGI, Alliances et Balima- a su tirer son
épingle du jeu en réalisant sur la période allant de 2007 à fin juin
2009 une croissance à deux chiffres de ses indicateurs d'activité. Son
chiffre d'affaires consolidé s'est chiffré à 7 milliards de dirhams en
2008, en croissance de 42,9 % par rapport à l'année 2007. Cette
croissance a été tirée par Addoha (+60 %), CGI (+37,7 %) et Balima
(+7,5 %) qui ont compensé le recul de l'activité d'Alliances (-19,6 %)
consécutive au report de livraison de certaines composantes de sa
filiale Atlas Nakhil. En juin 2009, le chiffre d'affaires du secteur a
augmenté de 126,9 % à 4,1 milliards de dirhams grâce aux bonnes
performances de tous les acteurs: Alliances (+281,5 %), Addoha
(+107,5%), CGI (+80,5 %) et Balima(+15,2 %). Parallèlement, le résultat
d'exploitation consolidé du secteur a augmenté de 67,1 % en 2008 pour
s'établir à 2,6 milliards de dirhams et s'est apprécié de 65,5 % en
juin 2009 à 1 milliards de dirhams. Quant au bénéfice net du secteur,
il a atteint 1,8 milliard de dirhams en 2008 et pour les 6 premiers
mois de l'année 2009, il s'est établi à 917 MDH, progressant de 76,1 %
par rapport à la même période de l'année précédente. Au premier
semestre de l'année dernière, la masse bénéficiaire du secteur a été
tirée par Addoha (+71,7 %), Alliances (+97 %), CGI (+67,9 %) et Balima
(+47,9%).
Néanmoins, «le secteur a subi en 2008 l'impact psychologique des
investisseurs face à la crise financière internationale et ce, malgré
la solidité des fondamentaux des promoteurs», soulignent les analystes
de BMCI Bourse. Alors que le MASI affichait des contre-performances
respectives de -13,48 % et -7,06 % en 2008 et à fin novembre 2009,
l'indice sectoriel chutait respectivement de -25,77% et -10,86% durant
les mêmes périodes. Du coup, la capitalisation boursière du secteur est
passée de 79,3 milliards de dirhams à fin 2008 à 67,9 milliards à fin
novembre 2009. Enfin, les analystes de BMCI Bourse ont procédé à
l'évaluation du secteur selon la méthode des discounted cash flows
(DCF). Cette méthode fait ressortir les cours théoriques d'Addoha, de
CGI et d'Alliances à respectivement 182,9 dirhams, 1 932 dirhams et 755
dirhams, ce qui correspond à des décotes respectives de - 29 %, -3 % et
-14 %. Par ailleurs, «le secteur immobilier affichait des fondamentaux
boursiers très élevés par rapport au marché aboutissant ainsi à un PER
2008 de 69,55 et un PBV 2008 de 6,25», avancent les analystes qui
ajoutent toutefois, que «retraité de la CGI, le PER et le PBV 2009
ressortent respectivement à 26,06 et 4,56 pour le secteur». Partant,
ils recommanden1 Addoha et CGI à «Conserver>: et Alliances à
«Surpondérer».
(Source : La Nouvelle Tribune)

_________________
visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 9:13

Lancement fin janvier de la troisième tranche des terres Sodea-Sogeta

C'est officiel. Les préparatifs vont bon train pour le lancement vers la fin de ce mois de janvier de la troisième tranche des terres Sodea-Sogeta. Les lopins concernés totalisent 20.000 hectares dont 8.000 représentent le dernier lot du patrimoine de la Sodea. Le reste, soit 12.000 hectares, fait partie du domaine privé de l'Etat, géré jusqu'ici, et souvent, en location courte durée par la Direction des domaines.

C'est ainsi que ce mode de cession basculera vers la location en longue durée. Contacté, Ahmed Hajjaji, directeur de la Sodea, nous confie que les mêmes approches et procédures appliquées à la deuxième tranche seront de mise pour la troisième. Plus explicitement, une partie des terres vouées aux grands projets d'investissement dépassant généralement les 100 millions de DH fera l'objet d'un appel à manifestation d'intérêt. Elle passera par une étape de présélection des dossiers avant l'approbation finale. L'autre partie concernant les petits et moyens projets sera soumise à la simple procédure de l'appel d'offres. Mais ce n'est pas tout. Hajjaji nous informe qu'un nouveau critère entre en jeu ou du moins c'est ce qu'il souhaite voir se réaliser. Le responsable espère que certains grands acquéreurs puissent jouer le rôle d'agrégateurs et prendre sous leurs ailes des petits agriculteurs organisés ou non dans des coopératives. A titre d'illustration, un investisseur qui souhaiterait mettre en place une unité de transformation sera exhorté à faire travailler les agriculteurs de la région où il s'implante. Quant à la valeur locative, indique Hajjaji, elle sera évaluée en fonction de la moyenne régionale avec en sus un rabais accordé de 20%. Mais le responsable dédaigne s'attarder sur les montants de la location qui selon lui ne représente pas l'essentiel de cette nouvelle politique qui s'inscrit dans ce grand chantier qu'est le Maroc vert. Hajjaji en déduit que la valeur de la location n'est pas un critère de choix que l'on peut faire valoir à côté de l'investissement et l'impact économique en matière de création d'emploi et de promotion agricole des régions concernées. En termes de ressources pour l'Etat, les trois tranches injecteraient en moyenne 200 millions de DH par an à raison d'une moyenne de 2.000 DH par hectare et par an. C'est symbolique, estime-t-on, l'essentiel étant de faire de ces terres un modèle pour le développement et la modernisation de l'agriculture au Maroc. Toutefois, Abderrahim Handouf, secrétaire général adjoint de la Fédération nationale du secteur agricole, relevant de l'UMT, ne le voit de cet œil. Pour lui, l'Etat pourrait même lâcher du lest sur les montants de la location pour inciter encore plus les investisseurs à employer et être plus respectueux du droit du travail. Handouf n'y va pas par quatre chemins pour dénoncer l'absence ou du moins la mollesse en matière de suivi des projets agricoles. Sur le plan social, estime-t-il, le bilan est négatif hormis quelques cas où le cahier des charges est plus ou moins respecté. Certains bénéficiaires, nous chuchote-t-il, ont sous-loué les terres dont ils ont bénéficiés, la spéculation bat son plein. Plus encore, selon le cahier des charges, quelque 13.000 hectares de la deuxième tranche avaient été réservés à la production de semence. Malheureusement, plusieurs bénéficiaires se sont désengagés de cette niche ô combien cruciale pour l'économie nationale. Sur le volet social, Handouf ne cache pas sa déception de ne pas voir le comité de suivi ayant fait l'objet d'un accord, il y a six mois, mis en place. Enfin, tout n'est pas noir. Depuis le début des années 1990, l'Etat aurait consenti 450 millions de DH pour renflouer les caisses de la Sodea-Sogeta. Aujourd'hui, la donne est inversée et cet organisme déficitaire engrange des bénéfices abstraction faite des zones d'ombre et autres écueils procéduraux qui auraient entaché la bonne marche des trois opérations lancées depuis 2004.

Le Matin 08/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION   Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION - Page 8 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION
Revenir en haut 
Page 8 sur 13Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 7, 8, 9 ... 11, 12, 13  Suivant
 Sujets similaires
-
» Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE
» Articles presse: MARCHES BOURSIERS
» Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE
» Articles presse: AUTOMOBILE, TRANSPORTS & LOGISTIQUE
» Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Bourse Maroc :: Articles de presse المقالات الصحفية-
Sauter vers: