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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 9:03

Capital-investissement: Une attractivité réfléchie

Les «success stories» marocaines appuyées par le capital-investissement font motivation certes pour le développement de ce jeune secteur. En quelques années, les fonds investis ont été multipliés par 15, passant de 400 millions à plus de 6 milliards de Dhs, permettant au Maroc de rattraper la tête du peloton et faire figure de modèle dans la région.

«Les premiers fonds de capital-investissement soufflent leur dixième bougie et il est temps de dresser le bilan», estime Abdelkader Kadiri, représentant de l'Executive MBA - ISCAE, organisateur de cette conférence-débat. Des intervenants de premier choix, des «Bernard Tapie» de la finance au Maroc, pour une conférence à vocation triptyque : être le carrefour d'échanges entre professionnels, investisseurs, et managers de PME, créer une dynamique de réflexion entre tous les acteurs de ce nouveau monde de financement alternatif qui s'ouvre à notre économie et rendre hommage aux expériences réussies du domaine, affirmant les traits d'un modèle marocain, s'inspirant largement des normes internationales mais y ajoutant ses propres idées, adaptées à sa propre réalité.

Dividendes
D'abord, Bassim Jai Hokaimi, directeur d'Atlamed Invest et ex-PDG de l'ONA intervient sur «Le capital-investissement, mobilisateur des fonds au service du développement économique». Il tire les principaux enseignements de par son expérience : un métier de proximité, avec un effet immédiat sur les relations avec les stakeholders (banques, clients, fournisseurs, partenaires sociaux, administration), une réelle valeur ajoutée par l'apport en capital et l'accompagnement du management (sauvetage, régénération, accélération) et des nuances entre gérer un fonds et gérer ses entreprises. «Le mode participatif présente des avantages de rigueur et de créativité, parfois au détriment de la réactivité», affirme Hokaimi insistant sur l'importance du réseau des expertises partenaires (juridique, audit, métier), la qualité des RH et de leur relations (facteur déterminant parfois limitatif), la négociation, direction des entreprises, coaching, gestion du fonds, ainsi que sur la pertinence de la taille du fonds par rapport au marché. «Plus l'entreprise est petite et récente, plus la tâche est ardue», estime Hokaimi. Et d'ajouter que le capital-investissement présente une opportunité de leadership régional pour le Royaume sur ce secteur d'activité, une brique essentielle pour consolider l'ambition de hub financier (attraction de talents et d'IDE et alimentation de la Bourse), impliquant la réorganisation du cadre réglementaire et fiscal, avec discernement car un fonds n'est ni une entreprise, ni un holding, ni un OPCVM. Enfin, Hokaimi présente Atlamed, société spécialisée dans la gestion du capita-investissement, qui a l'ambition de contribuer à l'émergence de nouveaux entrepreneurs et nouvelles sociétés championnes opérant à l'échelle régionale, et puis dresse les caractéristiques d'AM Invest Morocco, fonds généraliste opérant surtout en transmission et orienté «B to B» : structure de SA au capital de 383 millions de dhs, objectif de TRI de 12% net, 450 millions de dirhams d'investissements dans 15 sociétés dont 12 en majoritaire, environ 800 millions de DH de chiffres d'affaire et 2.800 collaborateurs, première distribution de dividendes prévue en 2011 et évolution possible vers une société d'investissement structurée en pôles industriels.

Intégration
Puis, c'était le tour d'Hassan Laaziri, directeur général de CDG Capital Private Equity, d'intervenir, sur le thème «Benchmark des fonds d'investissement au Maghreb». Il conclut qu'existent des perspectives très favorables et des points à renforcer en termes d'intégration régionale, d'incitation juridique et fiscale et de promotion de l'activité notamment à l'étranger (performance, transparence/gouvernance,…). Enfin, Adil Rzal, directeur général d'Upline Investment Funds fait un exposé sur «les fonds d'investissement au Maroc : bilans et perspectives» où il focalise sur les imperfections du cadre réglementaire, à savoir le champ d'investissement des OPCR encore très restreint (à étendre aux sociétés non cotées), l'impossibilité d'imputer les pertes d'une société sur les bénéfices d'une autre (cas du LBO, permettre l'intégration fiscale), la non récupération par les fonds de la TVA facturée par les sociétés de gestion et la non admission en réserves techniques des investissements des compagnies d'assurance dans cette classe d'actif.

Perspectives sectorielles
L'Association marocaine du capital-investissement (AMCI) fédère tous les acteurs du capital-investissement, afin qu'ils aient une représentation connue et reconnue par les autorités et qu'ils agissent d'une seule voix. Cette association travaille sur la formation de ses membres, la vulgarisation des fonds ainsi que sur le cadre législatif, juridique et fiscal au niveau du capital-investissement. Dans ce sens, l'AMCI œuvre sur deux études dont une est relative aux statistiques sur le capital-investissement au Maroc alors que la seconde a pour objet un benchmark juridique et fiscal de la place marocaine par rapports à d'autres économies similaires, question de voir comment le Maroc pourrait se positionner demain sur ce secteur. Les résultats des deux études seront disponibles vers fin janvier 2010, nous affirme Hassan Laaziri, DG de «CDG Capital Private Equity » et vice-président de l'Association marocaine du capital investissement.

Le Matin 26/01/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 9:00

Mutandis en Bourse en 2012

Mutandis, la société d’investissement de Adil Douiri, ancien ministre du Tourisme, devrait s’introduire en Bourse entre fin 2011 et début 2012. Attendue pour 2010 déjà, l’entrée sur le marché de Mutandis ne se ferait «qu’en fonction de la capacité à fédérer un nombre maximum d’investisseurs et de l’état de la Bourse», précise Douiri. Si les niveaux de valorisation restent aussi bas au cours des prochaines années, l’opération pourrait être reportée. Dotée d’un capital initial de 777 millions de DH, le tour de table de Mutandis est l’un des plus prestigieux, comptant une quinzaine d’investisseurs marocains, espagnols et français de premier plan, parmi lesquels Othman Benjelloun, PDG de BMCE Bank, qui a investi 100 millions de DH, CFG Group, qui a apporté 50 millions de DH et Douiri qui a misé 140 millions de DH. Aujourd’hui, soit après 2 ans de sa création, Mutandis a pu lever près de 1,3 milliard de DH. L’objectif est d’entrer majoritairement dans le capital d’entreprises dont les produits présentent un fort potentiel en termes de récurrence dans le cash-flow. Elle se positionne en aval de la chaîne, proche du consommateur final (B2C). Elle élimine de facto les entreprises dont les prix de vente ne sont pas maîtrisables: mines, agriculture, pêche… pour se concentrer sur la distribution, l’industrie, les services… D’ailleurs, la société compte actuellement des participations dans ces différents secteurs d’activité. Sa dernière acquisition en date n’est autre que la prise de contrôle des Grandes Marques et Conserveries Chérifiennes (LGMC), une société cotée qui sévit dans le secteur des produits alimentaires. Mutandis a également investi le secteur de l’artisanat à travers l’acquisition de 67% des parts de trois sociétés opérant dans des créneaux complémentaires (arts de table, linge de maison et bougie décorative). Le but est de créer un pôle artisanat. Au niveau de l’industrie, il y a l’acquisition de 100% de la société de détergents Distra (marques Wash, Magix et Nexx), puis le rachat de son activité de détergents liquides (marque Maxi’s), via Lesieur, dont le paiement s’est fait en contrepartie d’une offre de 32% de Distra. Enfin, Mutandis était entrée dans le capital des Brasseries du Maroc en acquérant 9% des actions dans une optique de placement financier.

L'Economiste 25/01/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 10:46

Entrepreneuriat féminin: Les nouveaux dispositifs de financement

L’entrepreneuriat féminin en tant qu’acteur de développement économique et social revient au cœur des débats. Dernière sortie en date, celle de l’Association des femmes entrepreneurs du Maroc (Afem). Lors d’une journée de conférences, qui s’est déroulée jeudi dernier, le point a notamment été fait sur les projets de l’Afem. «L’actualité, c’est le grand chantier de la régionalisation. Nous allons ouvrir des délégations régionales à Tanger, Fès, Marrakech et Agadir», indique Soraya Badraoui Drissi, présidente. Environ 200 personnes étaient présentes, dont de nombreuses étudiantes. «Notre public cible est toute jeune fille qui souhaite se lancer en tant que chef d’entreprise. C’est pourquoi nous avons invité des étudiantes en fin de cycle», souligne Asmaâ Morine, vice-présidente chargée du pôle communication. L’un des principaux objectifs de la journée de l’Afem était de promouvoir l’incubateur Casa Pionnières. «Actuellement, une cinquantaine de femmes montent leur projet entrepreneurial dans le cadre de ce programme», note Aicha Amrani, vice-présidente en charge du pôle création d’entreprises. Parmi les thèmes abordés, l’on retiendra également celui des nouveaux outils de financement mis à disposition des jeunes créatrices (et créateurs) d’entreprise. Ces nouveaux dispositifs, dont certains font partie du programme Emergence, sont une alternative aux crédits bancaires classiques. Dans le cadre de la stratégie Maroc Numérique 2013, un fonds d’amorçage TI de 100 millions de DH vient d’être lancé. Celui-ci rejoint le fonds Dayam d’un montant de 50 millions de DH, qui finance des projets innovants, sachant que le premier fonds d’amorçage Sindibad est en phase de clôture. Sans oublier les nouveaux mécanismes de financement tels que les business angels ou des initiatives régionales comme celle de l’association Souss Massa Draâ Intiative, qui propose des prêts d’honneur (sans intérêt). Du point de vue du développement de la PME, une subvention existe pour soutenir les projets à fort potentiel. «Le premier appel à projet a été lancé et s’est terminé le 15 janvier. Chaque année, une cinquantaine d’entreprises sont évaluées pour déterminer celles qui ont un fort potentiel. L’Etat subventionne ensuite 20% des projets de développement sélectionnés», annonce Ali Guedira, conseiller du ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies. L’autre grande nouveauté réside dans les fonds public/privé. «Le ministère est en train d’étudier deux fonds d’investissement public/privé. Actuellement, nous étudions le cadre juridique pour que les assurances puissent également injecter de l’argent dans ces fonds», poursuit Guedira. Chaque fonds aura une composante création, développement et transmission. L’appel à projet à manifestation sera bientôt lancé. Le fonds sera opérationnel au mois de juin.

Capital risque
Le capital risque est une autre alternative aux crédits bancaires. Le 1er fonds a été créé en 1993 au Maroc. Les fonds actuels représentaient 6 milliards de DH fin 2008, ce qui place le Maroc devant la Tunisie et la Jordanie. Cependant, ces fonds sont principalement axés sur le développement de la PME, ainsi que sa transmission. «10% seulement sont consacrés à la création et à l’amorçage», souligne Hassan Laaziri, DG de CDG Capital Private Equity. A noter qu’aucune entreprise détenue par une femme n’est financée par ces fonds.

L'Economiste 22/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 10:39

Commerce international: Le Maroc arrache une 55e place

Bonne note pour le Maroc dans le classement mondial du commerce. En se hissant à la 55e place sur 121 dans le rapport du Forum économique mondial (FEM) qui évalue le degré d’intégration et d’ouverture des pays au commerce international, il a gagné 19 rangs par rapport à 2008. Un léger mieux qui intervient dans un contexte économique mondial morose puisque le commerce international est fortement affecté par la crise. Même si le Maroc a gagné quelques points, il reste encore une fois derrière la Tunisie. Celle-ci a gagné 8 places par rapport à 2008 et occupe aujourd’hui le 41e rang. Points forts: un bon classement au niveau de l’administration douanière, des procédures d’importation et d’exportation et un environnement réglementaire favorable aux affaires (18e). Le Bahreïn et les Emirats arabes unis se sont également bien illustrés. Les Emirats arabes unis ont raflé la 19e place et sont les premiers de la région Mena. Ils se distinguent par une administration des douanes efficace et transparente, des coûts bas à l’importation ainsi qu’une bonne infrastructure de transport. Le point fort du Bahreïn, classé à la 24e position après le Japon et devant Taiwan et la Corée du Sud, reste incontestablement la qualité des services et le coût des procédures douanières. Aux deux premiers rangs mondiaux, l’on retrouve Singapour et Hong-Kong. Le rapport du FEM «The Global Enabling Trade Report», qui présente une évaluation des obstacles entravant le commerce extérieur, se base sur un indicateur composite «Enabling Trade Index (ETI)». Celui-ci permet de comparer les pays en fonction de quatre critères: l’accès aux marchés, les infrastructures de transport et de communication, l’administration des douanes et l’environnement des affaires. Dans le cas du Maroc, des progrès ont été enregistrés par rapport à l’indicateur «accès aux marchés» où il est passé de la 100e à la 51e place. Le point fort est incontestablement l’absence de tarifs spécifiques s’illustrant ainsi comme la meilleure performance au niveau mondial. Toutefois, un score négatif est enregistré pour tout ce qui est barrières tarifaires et non tarifaires. Ce qui n’est pas du goût du ministère des Finances. Ce dernier reconnaît que le pays a pas mal de chemin à parcourir pour améliorer son positionnement au niveau mondial par rapport à certains indicateurs, mais il devrait être mieux positionné pour les efforts entrepris en particulier en matière de politique commerciale. «Il est évident que le classement négatif attribué au Maroc ne reflète pas les efforts entrepris par notre pays en matière de réduction des droits de douane sur les importations…. », note la direction des études et de la prévision financière relevant du ministère des Finances dans le document qu’elle vient d’éditer et qui se base sur le rapport du Forum économique mondial. Elle juge «étonnant, voire antinomique de s’adjuger un résultat remarquable en matière d’importations autorisées en franchise de droits de douane (14e) et d’avoir un niveau élevé de barrières tarifaires (104e)». Dans la rubrique «administration des douanes», des notes positives sont accordées par rapport au poids des procédures où le Maroc est classé 47e et les services douaniers (38e rang). Une bonne note est également attribuée pour les coûts à l’export et à l’import ainsi que le temps requis pour effectuer ces deux opérations. En revanche, les performances sont piètres par rapport à l’ «efficience des procédures import-export» en particulier pour les poids des documents à l’import (100e) ainsi que les pratiques de corruption (62e). Par rapport à l’environnement des affaires, le Maroc est bien positionné sur «l’efficacité du gouvernement» (44e) et «la fiabilité des services de police» (41e). En revanche, les résultats sont médiocres en particulier sur les restrictions sur «le contrôle des capitaux» (101e), les «coûts du risque de terrorisme sur les affaires» (101e), «l’ouverture à la participation étrangère» (86e) et les «droits de propriété» (61e). Pourtant, beaucoup d’efforts ont été fournis et plusieurs mesures adoptées depuis quelque temps. Celles-ci ne semblent pas avoir été prises en compte.

Performances médiocres
Pour ce qui est de «l’infrastructure de transport et de communication», un léger mieux est constaté, mais des boulets existent toujours. Des avancées sont enregistrées pour un ensemble de variables relevant de cet indicateur. C’est le cas de «l’indice de connectivité des transports maritimes de ligne pour le trafic conteneurisé» qui s’est positionné au 32e rang contre 67e en 2008. La variable «type des points de transbordement et de connectivité pour les chargeurs» s’est également améliorée (36e contre 68e en 2008). En revanche, les performances sont médiocres sur des sous-indicateurs comme «la capacité et la facilité de suivre et repérer les envois internationaux» (109e), «la compétence de l’industrie logistique» (103e) ainsi que «la régularité et ponctualité des livraisons d’arriver à destination» (87e).

L'Economiste 22/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 10:34

Climat des affaires: Les chantiers prioritaires de 2010

C’est parti pour la Commission nationale de l’environnement des affaires. Après une première réunion en décembre, elle passe à l’action. Quatre objectifs stratégiques à caractère transversal sont retenus en concertation avec les opérateurs privés et les organismes internationaux. Le département de Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires économiques et générales, la CGEM et la Banque mondiale ont d’ailleurs organisé un colloque jeudi 21 janvier pour expliquer ces chantiers prioritaires et présenter la commission. Pour ce premier exercice, la simplification et le renforcement de la transparence des procédures administratives applicables aux entreprises figurent en bonne place. Pour y arriver, l’on envisage une codification uniforme et la publication de l’ensemble des procédures administratives. Il est également question d’encourager la dématérialisation et le recours à l’administration électronique. Celle-ci reste un levier majeur de simplification, en coordination avec les travaux du Comité interministériel en charge du suivi des projets e-gov. La déconcentration est un autre fusil d’épaule ainsi que l’amélioration du traitement des dossiers d’investissement laquelle passe par le renforcement des CRI en tant que guichets uniques. La Commission table aussi sur l’optimisation des interactions entre les centres régionaux d’investissement (CRI) et l’Agence marocaine des investissements (AMDI). L’échange des informations sur l’entreprise entre administrations publiques pourrait être facilité par le biais d’un identifiant commun. Désormais, les CRI ne devront pas compter plus de trois divisions et neuf services. Un service annexe est envisagé pour faciliter la création d’entreprises. Dans son plan d’action, la Commission, qui cherche à améliorer durablement la compétitivité de l’environnement des affaires, compte mettre en place un mécanisme d’évaluation périodique du droit des affaires. Ce dispositif permettra d’identifier les besoins de réforme et de les hiérarchiser de manière cohérente. Les réformes des textes seront menées en concertation avec les opérateurs privés et les spécialistes du droit. Durant cette année, la Commission s’attaquera en priorité à la révision de la loi sur la SARL. L’objectif est de poursuivre le processus de réduction du capital minimum légal, entamé en 2006, permettant ainsi aux investisseurs de fixer librement le montant du capital social qu’ils souhaitent apporter à leur société. La mise à jour de la charte de l’investissement et la révision du décret sur les marchés publics sont également au programme. Côté résolution des conflits commerciaux, la Commission de l’environnement des affaires s’est fixée comme objectif la modernisation des procédures de traitement des dossiers par les tribunaux de commerce. Elle s’attelle ainsi à la modernisation des tribunaux de commerce et au renforcement des capacités du personnel judiciaire.

L'Economiste 22/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 10:31

Les nouveautés de la loi de Finances 2010

Selon une note circulaire de la Direction générale des impôts, les nouvelles mesures prévues dans la loi de Finances de 2010 visent, notamment, l'encouragement des opérations de construction et l'acquisition du logement social, l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages, la restructuration des sociétés et l'incitation à introduire leurs titres en bourse, la transformation des entreprises individuelles en sociétés, l'amélioration de l'échéancier des déclarations fiscales et l'incitation à la télé déclaration.

Ainsi dans le cadre de la politique d'encouragement des opérations de restructuration et de concentration des sociétés et afin d'améliorer leur compétitivité pour faire face à la concurrence internationale, il est prévu un régime fiscal transitoire en faveur des opérations de fusion et de scission réalisées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012. Ce nouveau régime s'applique aux sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés obligatoirement ou sur option. Le département rappelle que les sociétés peuvent opter à ce nouveau régime transitoire comme elles peuvent opter à l'un des régimes permanents prévus au C.G.I., à savoir celui de droit commun ou celui prévu à l'article 162 de ce code. Le régime particulier des fusions des sociétés prévoit, en faveur des sociétés absorbantes, des avantages fiscaux par rapport au régime de droit commun. Il s'agit pour l'essentiel de la reprise en franchise d'impôt, à la date de la fusion, des provisions de la société absorbée qui gardent leur objet, au lieu de leur réintégration dans le résultat fiscal de l'exercice. Un autre avantage concerne l'étalement par fractions égales sur une période maximale de dix ans à partir de l'exercice de la fusion, au lieu de l'imposition immédiate des plus-values nettes réalisées sur l'apport de la société absorbée à la société absorbante des titres de participation qu'elle détient dans d'autres sociétés, à l'exclusion de la prime de fusion réalisée par la société absorbante correspondant à la plus-value sur sa participation dans la société absorbée qui est imposable immédiatement entre les mains de ladite société absorbante au titre de l'année de fusion. C'est le cas aussi des plus-values nettes réalisées sur l'apport de la société absorbée à la société absorbante des éléments amortissables suite à leur évaluation au prix du marché. L'article 7 de la loi de finances pour l'année budgétaire 2010 a limité la durée d'application de ce dispositif aux actes de fusion ou de scission établis et légalement approuvés par les sociétés concernées durant la période allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012. Au registre des mesures en faveur des sociétés dont les titres sont introduits en bourse, il a été institué une réduction temporaire de l'impôt sur les sociétés pour une durée de trois ans, du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2003, au profit des sociétés dont les titres sont introduits en bourse par ouverture ou augmentation de capital. L'article 9 de la loi de finances pour l'année 2004 a prorogé le délai en question de trois années supplémentaires, soit du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2006, et ce afin d'encourager le marché boursier et de permettre aux sociétés n'ayant pas pu s'introduire en bourse de bénéficier de la réduction précitée. Bénéficient de la réduction précitée les sociétés qui introduisent leurs titres en bourse par ouverture de leur capital ou par augmentation de capital d'au moins 20% avec abandon du droit préférentiel de souscription. Ces titres doivent être diffusés dans le public concomitamment à l'introduction en bourse de ces mêmes sociétés. Le taux de la réduction est fixé à hauteur de 25% pour les sociétés qui introduisent leurs titres de capital en bourse par ouverture de leur capital par la cession d'actions existantes. Ce taux est de 50% pour les sociétés qui introduisent leurs titres de capital en bourse avec une augmentation d'au moins 20% de leur capital, avec abandon du droit préférentiel de souscription. La loi de finances pour l'année budgétaire 2008 a modifié, suite à un amendement, le taux d'imposition applicable aux profits nets résultant de cessions d'actions et d'autres titres de capital en retenant le taux de 15% au lieu de 20% proposé dans le cadre de ladite loi, sans préciser que ledit taux ne s'applique qu'aux profits résultant des cessions d'actions cotées en bourse. Une autre mesure concerne les organismes totalement exonérés de l'IS. Les produits se rapportant aux autres opérations lucratives réalisées par ces organismes, en dehors de leur activité principale, sont imposables dans les conditions de droit commun. Ainsi, les produits de placements à revenu fixe sont soumis à la retenue à la source de 20% sans droit à restitution, conformément aux dispositions de l'article 159-II du C.G.I. Dans le cadre de l'harmonisation avec le régime fiscal applicable aux produits de placements à revenu fixe perçus par certains organismes, la loi de finances pour l'année 2010 a précisé que lesdits organismes sont exclus du bénéficie de l'abattement de 100% sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés revenant auxdits organismes, prévu par les dispositions de l'article 6 (I- C- 1°) du C.G.I. Ils bénéficient également de l'exonération de la plus-value sur cession de valeurs mobilières, réalisée par lesdits organismes.

Paiement du minimum de la cotisation minimale
Les dispositions de l'article 170 du C.G.I. relatives au recouvrement de l'impôt sur les sociétés par paiement spontané ont été complétées par un troisième alinéa qui prévoit l'obligation du paiement du minimum de mille cinq cent (1500) dirhams de la cotisation minimale en un seul versement, avant l'expiration du 3ème mois suivant la date d'ouverture de l'exercice comptable en cours. Cette disposition a pour objectif d'assurer une meilleure gestion administrative de l'impôt sur les sociétés en évitant l'encombrement des services de recettes de l'administration fiscale (R.A.F.). La nouvelle mesure s'applique aux versements des montants des cotisations minimales dues au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010, conformément aux dispositions du paragraphe II (8°) de la loi de finances précitée.

Le Matin 25/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 10:32

L’inflation à 1% en 2009

Hausse de l’inflation en 2009! Par rapport à 2008, l’inflation mesurée par la variation annuelle de l’indice des prix à la consommation (IPC), qui s’est substitué à l’indice du coût de la vie (ICV), s’est établie à 1%. Elle reste donc en dessous des prévisions gouvernementales pour cette année, lesquelles tablaient sur un taux de 2%. Pour le Haut-commissariat au plan, la hausse de l’indice des prix à la consommation est attribuée aux produits alimentaires dont l’indice a augmenté de 1% alors que celui des produits non alimentaires a progressé de 0,9%. Pour ces derniers, la variation s’inscrit dans une fourchette allant d’une baisse de 4,5% pour les «Communications» à une hausse de 5,4% pour l’«Enseignement». L’inflation sous-jacente, un indicateur qui exclut les produits volatils et les tarifs publics, a progressé de 1,6% par rapport à 2008. Cet indice est supposé mesurer en toute impartialité l’évolution du niveau général des prix. C’est la raison pour laquelle il ne prend pas en compte les produits dont les variations de prix peuvent être purement conjoncturelles. L’inflation sous-jacente retrace en quelque sorte la tendance fondamentale des prix et son évolution en 2009 est légèrement plus importante. Par villes, les hausses les plus élevées de l’IPC sont constatées à Oujda où il s’est établi à 2%, Laâyoune (1,8%) ainsi que Agadir et Guelmim (1,6%) en 2009. En revanche, à Safi, l’IPC a enregistré une baisse de 0,5%. Pour le mois de décembre, l’IPC, qui couvre l’ensemble de la population urbaine, a reculé de 0,5%. Une variation attribuée à la baisse de l’indice des produits alimentaires de 1%. Ce sont surtout les prix «des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées» qui ont diminué de 1,1% en décembre dernier. Les fluctuations concernent surtout les fruits frais (-6,5%) les viandes (-1,7%), les huiles et graisses (-1,2%) et les légumes frais (-1%). En revanche, les prix des poissons frais ont augmenté de 2,6%. Quant aux produits non alimentaires, ils n’ont enregistré qu’une légère variation de -0,1%. A ce niveau, les chiffres du HCP font ressortir une hausse de 0,2% de l’indice des «biens et services divers» et de 0,1% pour les rubriques «restaurant et hôtels», «articles et chaussures» et «logement, eau, électricité et chaussures». Rappelons que pour le calcul de l’IPC, le HCP a actualisé le panier de référence pour tenir compte des changements dans les habitudes de consommation des ménages. La composition du panier s’est basée sur les données détaillées de l’enquête nationale de consommation et des dépenses des ménages de 2001. Au total, le panier comprend 478 produits (contre 385 pour l’ICV) et 1.067 variétés (contre 768 pour l’ICV).

L'Economiste 21/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 10:28

La CGEM défend le Smig sectoriel

Bilan d’étape pour Mohamed Horani. Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a présenté, mardi 19 janvier, les réalisations de 2009 et son plan d’action 2010. Mais ceux qui s’attendaient à de grandes annonces en ont été pour leurs frais. Il est vrai que Horani ne peut être comptable de tout l’exercice 2009, n’ayant été élu qu’au mois de juin de la même année. Très attendu sur le cru 2010 de la loi de Finances, le patron des patrons a balayé du revers de la main les mauvaises langues déçues par le sort des doléances fiscales du patronat. «Personne ne communique sur les dispositions que l’administration fiscale veut parfois introduire dans le projet de loi de Finances et qui sont retirées sur proposition de la CGEM», explique Horani. Faut-il donc s’en estimer heureux? Le président de la CGEM répond «qu’il faut également tenir compte des contraintes du gouvernement lors de la préparation du budget». Par conséquent, «les recommandations retenues par le gouvernement avaient plus d’intérêt pour les entreprises et moins de coût pour le Trésor, telles que les dispositions relatives aux opérations de restructuration, par exemple. Autres amendements proposés par la CGEM et retenus par la loi de Finances: l’exonération des droits de mutation concernant les opérations de scission, la prorogation de la réduction de l’IS au profit des sociétés dont les titres sont introduits en Bourse... L’absence d’imposition lors de la transformation d’une société physique en société morale fait également partie des doléances fiscales du patronat. Un scénario qui se répète chaque année au moment de l’élaboration de la loi de Finances. Par conséquent, pour 2011, le patronat compte changer son fusil d’épaule. «Nous allons formuler une proposition globale des mesures fiscales par rapport au déficit de la balance commerciale, à l’investissement, aux dépenses de fonctionnement et autres mesures de relance», déclare Horani. Le patronat va donc présenter un package de dispositions fiscales qui comprend notamment l’IS, une fiscalité adaptée aux PME, la réforme de la TVA, un crédit d’impôt R&D. «L’idée est de relancer le débat sur un taux normal d’lS de 25%, plus un taux d’IS préférentiel pour la PME jusqu’à un certain niveau de résultat et qui tournerait autour de 15% environ», explique Mohamed Hdid, président de la commission fiscale de la CGEM. Les mesures de soutien aux secteurs impactés par la crise économique ont également été au centre des débats. «Grâce à ces mesures, les pertes d’emplois dans les entreprises ayant bénéficié de mesures du plan de relance n’ont pas dépassé 0,4% contre 11% pour les autres sociétés. Mais pour plus d’efficience, la région devra être intégrée parmi les critères de sélection des entreprises», poursuit Horani. Au niveau du dialogue social, les syndicats avaient exprimé leur déception au sujet des résultats obtenus dans le privé. Des revendications irréalistes concernant un Smig à 3.000, voire 5.000 DH. «Nous sommes pour un dialogue social serein et moderne. Il faut se réunir trois ou quatre fois par an pour aborder un certain nombre de dossiers», précise Abdelmajid Tazlaoui, vice-président en charge de la responsabilité sociale de l’entreprise. En clair, le patronat préfère des rencontres bilatérales avec les syndicats et avec le gouvernement. Les réunions tripartites (patronat-gouvernement-syndicats) ne devant se tenir qu’en cas de désaccord. Concernant le salaire minimum, le patronat défend le principe d’un Smig sectoriel. La CGEM veut également favoriser la signature de conventions collectives sectorielles. Dans son plan d’action 2010, le patronat s’engage à «réfléchir à un nouveau modèle social plus adapté aux réalités du pays». Il s’agit de nouvelles mesures telles que «la possibilité pour une veuve, recevant une pension de survivant, de bénéficier également d’une couverture médicale».

Un conseil des conseils
Autre priorité du plan d’action 2010 de la CGEM, la compétitivité et le commerce extérieur. A ce titre, il faut rappeler que la CGEM dispose d’un réseau de conseils d’affaires. Une trentaine au total. Ces derniers avaient été créés sans aucune vision globale. Horani propose de les regrouper en 4 catégories en fonction de la typologie de chaque pays et région: UE, pays les plus importants d’Asie, comme la Chine, l’Inde et la Corée, pays liés avec le Maroc par des ALE, pays d’Afrique francophone ou présentant un potentiel intéressant pour le Maroc. Un conseil des conseils sera donc créé et se chargera de faire le suivi et le bilan de ces conseils.

L'Economiste 21/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeMer 20 Jan 2010 - 9:15

Capital risque: Nouveau cahier des charges pour la com’

Le CDVM a également validé un texte relatif aux organismes de placements en capital risque (OPCR). Entrée en vigueur le 15 janvier dernier, cette circulaire vise à arrêter la liste des documents et informations devant être communiqués, ainsi que les modalités de leur communication. L’objectif est d’instaurer une démarche standardisée de préparation par des documents et informations nécessaires à leur encadrement. Le texte fixe, notamment, le contenu et le modèle des documents à transmettre au CDVM. Ces informations sont nécessaires au gendarme de la Bourse, pour la réalisation du contrôle et du suivi de l’activité. Pour simplifier la démarche, le CDVM a édité un modèle de ces documents et informations à produire. La circulaire propose un document type regroupant les informations concernant les sociétés de gestion et les OPCR. «Cette démarche de standardisation permettra de faciliter le processus de préparation par les sociétés de gestion et d’exploitation par le CDVM», est-il précisé. Le document doit définir, aussi, les informations à communiquer aux investisseurs au moment de la souscription et tout au long de la vie des fonds. «L’objectif est de leur garantir une prise de décision éclairée et un suivi averti de leur investissement», soutient-on au sein du CDVM. Par ailleurs, toute modification intervenue au cours de la vie des OPCR fait l’objet d’un suivi afin de permettre au CDVM de procéder aux vérifications adéquates. Cela lui permettra de s’assurer que la société de gestion est en mesure d’exercer convenablement sa mission dans le respect des dispositions réglementaires. De plus, ces changements doivent faire l’objet d’une obligation d’information des porteurs de parts ou actionnaires de l’OPCR. Au niveau des sanctions, l’OPCR encourt jusqu’à l’interdiction de l’exercice de certaines activités, voire même le retrait d’agrément en cas de manquement.

L'Economiste 19/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeMar 19 Jan 2010 - 9:19

La Bourse se cherche une nouvelle jeunesse pour 2010

· Plateforme de cotation: La sécurisation renforcée

· 500 entreprises potentiellement cotables

· 3e compartiment: Incitations pour les PME candidates

Où va la Bourse de Casablanca? Dans l’effervescence de l’après-bug informatique de 2008 et ses conséquences sur la gouvernance de la BVC, la question était sur toutes les lèvres. Un an et quelques mois plus tard, le sujet semble consommé et la nouvelle équipe aux commandes est à pied d’œuvre et résolument tournée vers l’avenir. Dans une rencontre avec les médias, vendredi dernier, à l’occasion du lancement du nouveau site internet de la Bourse, Karim Hajji, son DG, a annoncé plusieurs chantiers ambitieux.
L’initiation d’un projet de sécurisation de la plateforme de cotation conforme aux standards internationaux devrait incontestablement rassurer la communauté financière. Le projet est mené en partenariat avec New York Stock Exchange et intégré une composante benchmark avec les Bourses d’Egypte et d’Oman (qui utilisent la même solution), à partir duquel, il a été convenu d’améliorer le système de cotation de Casablanca en termes d’infrastructures, notamment en renforçant la capacité serveurs. Ce projet sera complété, selon le top Management de la BVC, d’ici fin mars 2010, et devrait coûter 3,5 millions de DH.
L’autre axe stratégique porte sur le développement du nombre des sociétés cotées et de celui des investisseurs en Bourse. Près de 500 entreprises sont potentiellement cotables. L’Economiste vous livre en exclusivité le top 12 (Il s'agit de KLK Immobilier, Palmeraie Développement, Chaabi Lil Iskane, Anouar Développement, El Omrane, Groupe Jamai (Immobilier), Altadis et Marjane (Distribution), Crédit Agricole (Banque), Méditel (Telecom), RMA Watanya, et CNIA Saada (Assurance). Toujours dans le même souci de promotion, une caravane de la Bourse est prévue à la fin du 1er trimestre 2010 ainsi qu’une action directe auprès des émetteurs potentiellement cotables et des banques d’affaires. Hajji considère que «les niveaux de valorisation actuels à la Bourse sont tout à fait convenables voire même attractifs (entre 16 et 18 fois les bénéfices)». Quant aux incitations fiscales (la reconduction de la réduction de l’IS pour les sociétés désirant ouvrir ou augmenter leur capital en Bourse et exonérations des droits d’enregistrement pour les nouvelles introductions), elles restent «autant d’avantages pour rejoindre la cote».
Le projet de régionalisation de la Bourse est également dans le pipe. En effet, le management de la BVC mène un travail avec les banques marocaines implantées en Afrique. L’objectif est de permettre l’introduction d’entreprises de l’Afrique de l’Ouest sur la place de Casablanca. «Nous avons même identifié un certain nombre de sociétés, notamment une en Tunisie», soutient Hajji. Le pari est d’attirer dans un délai de deux ans, une première cotation d’une entreprise étrangère à la place de Casablanca».
Entre autres mesures programmées en 2010 pour encourager les candidats à la cote, la gratuité, pour la première année, des frais de cotation pour les PME qui rejoignent le 3e compartiment de la Bourse. Celles-ci pourront par ailleurs bénéficier d’une aide dans leur politique de communication et de formation sur les aspects réglementaires à respecter.

M. A. B.

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 11:01

A partir du 21 janvier, plusieurs valeurs cotées actuellement au
continu, conteront au Multifixing. Il s’agit de Cosumar, Eqdom, Fertima,
Afriquia Gaz, Lesieur, Maghreb Oxygène et Nexans.


(Source : L’Economiste)
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 30 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 9:18

Introductions en Bourse: La fiscalité, levier partiel seulement

Que faut-il faire pour relancer les introductions en Bourse? Les avis du marché sont partagés: entre ceux qui estiment que le levier fiscal(1) a porté ses fruits et les autres qui le jugent insuffisant, le constat est alarmant. En dix huit mois, aucune société n’a été introduite à la cote. Cela pousse à se poser la question de l’attractivité de la Bourse de Casablanca? La correction subie par la place en 2008 n’a fait que renforcer la réticence des entrepreneurs à s’introduire à la cote. De l’avis d’un analyste, «plusieurs d’entre eux se font une fausse idée de la Bourse». Ceux-ci avaient une conception erronée du montant qu’ils pouvaient lever en Bourse, étant donné qu’à une époque, les introductions étaient sursouscrites et les évaluations trop élevées. Aujourd’hui, suite à la crise boursière, «l’évaluation des entreprises cotables sera beaucoup plus réaliste qu’avant», assure le même analyste. Dans ces conditions, la reconduction de l’exonération de l’IS jusqu’à 2012 représente une mesure qui pourrait les aider à reprendre confiance. Pour cela, les seules incitations fiscales ne suffisent pas. Il faut se doter de dispositifs règlementaires efficaces. Il y a les privatisations qui pourraient redynamiser la place et les opérateurs. Ce ne sont pas moins de 4 milliards d’argent frais qui vont être mis sur le marché à travers l’ouverture du capital de certains établissements publics, notamment Marsa Maroc, Al Omrane et Itissalat Al Maghrib (probablement une augmentation de son flottant en Bourse par la vente d’une partie de la participation de l’Etat). Reste à savoir si l’on est prêt à franchir le pas. Autre dispositif à renforcer, l’indépendance du gendarme de la Bourse qui tarde à voir le jour. Celle-ci pourrait consacrer le volet règlementaire du CDVM. Il y a également les projets de loi sur l’introduction d’un marché à terme et des produits dérivés qui restent en cours d’adoption. A côté, l’adoption du plan de développement de la Caisse centrale de garantie, qui est à ses débuts, devra sensiblement faire la différence puisqu’il annonce l’encadrement des opérations de prêts et emprunts de titres, ainsi que la sécurisation du dispositif de règlement et livraison des titres. Au final, la combinaison des incitations fiscales et les autres mesures permettrait, sans aucun doute, aux dires du marché, la dynamisation de la place, ainsi que le retour de la confiance pour les investisseurs.

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(1) La loi de Finances 2010 a reconduit la réduction de l’IS à 25% au profit des sociétés dont les titres sont introduits en Bourse par ouverture ou augmentation de capital jusqu’au 31 décembre 2012.

L'Economiste 15/01/2010

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