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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 11:01

A partir du 21 janvier, plusieurs valeurs cotées actuellement au
continu, conteront au Multifixing. Il s’agit de Cosumar, Eqdom, Fertima,
Afriquia Gaz, Lesieur, Maghreb Oxygène et Nexans.


(Source : L’Economiste)
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 9:18

Introductions en Bourse: La fiscalité, levier partiel seulement

Que faut-il faire pour relancer les introductions en Bourse? Les avis du marché sont partagés: entre ceux qui estiment que le levier fiscal(1) a porté ses fruits et les autres qui le jugent insuffisant, le constat est alarmant. En dix huit mois, aucune société n’a été introduite à la cote. Cela pousse à se poser la question de l’attractivité de la Bourse de Casablanca? La correction subie par la place en 2008 n’a fait que renforcer la réticence des entrepreneurs à s’introduire à la cote. De l’avis d’un analyste, «plusieurs d’entre eux se font une fausse idée de la Bourse». Ceux-ci avaient une conception erronée du montant qu’ils pouvaient lever en Bourse, étant donné qu’à une époque, les introductions étaient sursouscrites et les évaluations trop élevées. Aujourd’hui, suite à la crise boursière, «l’évaluation des entreprises cotables sera beaucoup plus réaliste qu’avant», assure le même analyste. Dans ces conditions, la reconduction de l’exonération de l’IS jusqu’à 2012 représente une mesure qui pourrait les aider à reprendre confiance. Pour cela, les seules incitations fiscales ne suffisent pas. Il faut se doter de dispositifs règlementaires efficaces. Il y a les privatisations qui pourraient redynamiser la place et les opérateurs. Ce ne sont pas moins de 4 milliards d’argent frais qui vont être mis sur le marché à travers l’ouverture du capital de certains établissements publics, notamment Marsa Maroc, Al Omrane et Itissalat Al Maghrib (probablement une augmentation de son flottant en Bourse par la vente d’une partie de la participation de l’Etat). Reste à savoir si l’on est prêt à franchir le pas. Autre dispositif à renforcer, l’indépendance du gendarme de la Bourse qui tarde à voir le jour. Celle-ci pourrait consacrer le volet règlementaire du CDVM. Il y a également les projets de loi sur l’introduction d’un marché à terme et des produits dérivés qui restent en cours d’adoption. A côté, l’adoption du plan de développement de la Caisse centrale de garantie, qui est à ses débuts, devra sensiblement faire la différence puisqu’il annonce l’encadrement des opérations de prêts et emprunts de titres, ainsi que la sécurisation du dispositif de règlement et livraison des titres. Au final, la combinaison des incitations fiscales et les autres mesures permettrait, sans aucun doute, aux dires du marché, la dynamisation de la place, ainsi que le retour de la confiance pour les investisseurs.

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(1) La loi de Finances 2010 a reconduit la réduction de l’IS à 25% au profit des sociétés dont les titres sont introduits en Bourse par ouverture ou augmentation de capital jusqu’au 31 décembre 2012.

L'Economiste 15/01/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 9:11

Jouahri: Accélérons les réformes!

«Il est impératif de tirer les leçons de la crise et d’éviter de renouveler les erreurs qui ont conduit aux difficultés actuelles». Même si le navire Maroc n’a pas été foudroyé par les vagues de la crise financière, Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, prêche la prudence. Le Royaume a néanmoins été touché par les effets de la «deuxième mi-temps», par les canaux de transmission exposés à l’international. Les difficultés des sous-traitants automobiles, textiles ou la baisse des transferts de MRE ont fait quelques dégâts. Mais en gros, l’économie a plus que résisté. Pour autant, il ne faut pas baisser la garde, prêche le patron de la banque centrale qui met ainsi sa casquette de conseiller du gouvernement. Dans une conférence au Centre de recherche de la Faculté des sciences économiques de l’Université Hassan II à Casablanca, il avait développé une série de pistes de réformes indispensables. Pour le gouverneur de la banque centrale, plusieurs défis attendent l’économie marocaine. «Il s’agit tout d’abord et sans plus attendre de mettre en place les réformes indispensables à une accélération de la croissance sur une base durable». Ces réformes dont certaines sont douloureuses, accusent du retard dans leur mise en œuvre, mais elles sont malgré tout nécessaires et urgentes car la crise a mis en évidence les problèmes structurels et les fragilités de l’économie nationale. Un autre défi concerne la gouvernance et l’efficience des politiques économiques. Comme beaucoup d’observateurs, le wali de Bank Al-Maghrib est convaincu que la crise a montré «l’importance de la mise en cohérence des politiques économiques, ainsi que la nécessité de dispositifs efficients de suivi-évaluation». Une manière d’insister sur la cohésion entre les approches sectorielles, et un rappel à ne pas perdre de vue la vision macroéconomique d’ensemble. Les enjeux sociaux ne doivent pas être minimisés. La résorption du chômage représente un défi majeur. A ce titre, la flexibilité du marché du travail pourrait constituer une mesure fructueuse à l’avenir. Les carences en matière d’éducation nationale et de santé doivent être rapidement comblées.

Déficits jumeaux
Pour relever avec succès les défis auxquels il doit faire face, le Maroc doit dès à présent s’atteler à résoudre les problèmes structurels dont le caractère critique a été exacerbé par la crise actuelle et préparer avec détermination l’après-crise. A cette fin, plusieurs réformes majeures doivent être rapidement envisagées. En matière budgétaire, la consolidation de la soutenabilité budgétaire est un acquis primordial qui doit être maintenu afin de pouvoir mener les actions visant la résorption des déficits sociaux. L’excédent de 0,4% réalisé en 2008 et les prévisions pour 2009 et 2010 laissent indiquer un retour à un déficit se situant respectivement à 2,7 et 4%, en liaison notamment avec la hausse des dépenses d’investissement. De plus, les dépenses de fonctionnement demeurent extrêmement élevées et devront progresser de 11% par rapport à l’année 2008. A cet égard, des efforts de rationalisation au niveau de ces dépenses méritent d’être entrepris dans les meilleurs délais. Il va falloir procéder au renforcement de la dynamique des recettes par le biais d’une résorption de l’informel et d’une réforme de la fiscalité. En outre, il convient de réfléchir à la problématique du déficit du compte courant de la balance des paiements.

L'Economiste 15/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 8:38

Bourse de Casablanca: Niveau de valorisation très attrayant

Une caravane boursière sillonnera huit villes à la recherche de nouveaux émetteurs. Si l'année boursière 2009 au Maroc s'est soldée par « zéro nouvelle introduction », il faut bien savoir que la place de Casablanca ne fait pas exception dans ce domaine. Car pour le marché mondial du papier frais, 2009 serait synonyme d'une année blanche. «Aucune opération d'introduction n'a été enregistrée dans plus de la moitié des membres de la Fédération internationale des bourses de valeurs, y compris l'Euronext à Paris », tient à rassurer Karim Hajji, directeur général de la société gestionnaire, qui s'exprimait vendredi dernier à Casablanca lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du nouveau site web de la BVC. La rencontre a permis également de faire le point sur la mise en œuvre de la stratégie de développement annoncée en marge d'un colloque organisé à Skhirat au mois de septembre dernier. Pour rappel, le nouveau DG, en poste depuis le 2 avril 2009, ambitionne de doubler le nombre des sociétés cotées en le portant de 76 à 150 à l'horizon 2015. Deux actions phares seront menées dans ce sens. La première, sous forme de caravane nationale itinérante. A partir de fin mars prochain, un road show sillonnera huit grandes villes marocaines (Laayoune, Oujda, Fès, Marrakech, Agadir, Rabat, Tanger et Casablanca). La deuxième action ciblera directement la communauté des conseillers financiers, les banquiers d'affaires et les émetteurs potentiels, sachant que plus de 500 entreprises cotables sont d'ores et déjà identifiées au Maroc. Pour attirer de nouvelles firmes au Masi, toutes tailles confondues, K. Hajji énumère trois arguments de taille. D'abord en termes de profitabilité : situé entre 16 et 18 fois le résultat, le niveau de valorisation de la Bourse de Casablanca est nettement plus attrayant que celui affiché à la Bourse du Caire (10 fois), Tunisie ( 12 fois malgré une performance de 40% en 2009), ou encore à l'Euronext (14 fois). Ensuite, la fiscalité pèse de tout son poids en faveur de nouvelles IPO. Durant les trois années suivant une introduction en bourse, les avantages fiscaux reconduits par la Loi de finances 2010 (ils devaient expirer le 31 décembre dernier) permettent aux entreprises de bénéficier soit d'un abattement de 50% au titre de l'impôt sur les sociétés (IS) en cas d'introduction sous forme d'augmentation de capital, soit un abattement d'IS à hauteur de 25% en cas d'introduction à travers une cession des parts de capital. Autre carotte fiscale, les droits d'enregistrement, liés à la cession des parts sociales (soit 3% des montants levés), ne s'appliquent pas aux introductions en bourse. Mieux encore, après l'introduction, les PME auront droit à un traitement spécial, apprend-on du DG de la BVC. Outre la gratuité des frais durant la première année de cotation, les entreprises éligibles au troisième compartiment, dit aussi marché croissance (aucune limite de capital n'est fixée pour y accéder, il suffit d'émettre un minimum de 10 millions de DH et de diffuser au moins 30 mille actions sur le marché) bénéficieront d'un soutien particulier pour optimiser leur conformité aux exigences réglementaires, notamment en matière de communication financière. Cette dernière mesure vient à point nommé répondre aux critiques sur la transparence des états de synthèse des sociétés cotées, avancées début novembre dernier par les financiers de la City de Londres dans le cadre de la première édition de la Conférence annuelle sur l'investissement au Maroc. Pour relever le niveau de culture boursière vis-à-vis des particuliers (la stratégie 2015 table sur un objectif de 500 mille investisseurs individuels au lieu de 130 mille aujourd'hui), la société gestionnaire compte réactiver le concept de l'« Ecole de la bourse » en l'associant à un effet de multiplication de plus en plus large. L'opération « Formation des formateurs » ciblera les responsables d'agences bancaires et tous ceux susceptibles d'être en contact direct avec des investisseurs potentiels. De même qu'il s'agira de renforcer davantage les relations de l'Ecole avec ses partenaires historiques (universités, écoles de commerce, médias…). S'agissant de la vocation régionale de la Place de Casablanca, la société gestionnaire a initié » une démarche originale, avec le soutien des banques marocaines implantées au Maghreb et en Afrique de l'ouest, en vue d'inciter des entreprises africaines à venir s'introduire et à lever des fonds sur le marché boursier marocain. « Malgré la pression sur les réserves de change, le ministère des Finances et le Trésor soutiennent cette initiative. Le dossier d'une entreprise tunisienne est déjà activé et il est probable que la première cotation d'une entreprise étrangère à Casablanca ait lieu en 2010 », affirme K. Hajji. Enfin, pour donner plus de visibilité à la place sur l'échelle internationale, un accord a été signé avec l'éditeur londonien Footsie pour lancer un nouvel indice regroupant une dizaine de valeurs réputées être les plus liquides de la place. Facilement répliquable, Footsie Casablanca Stock Exchange (FCSE), c'est son n om, s era appelé à supplanter le Madex. Le Masi, lui, reste imbattable.

Le Matin 18/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 14:33

Comment se comporteront les grosses capitalisations

Sur les 21 valeurs préconisées par les analystes de BMCE Capital Bourse, 6 valeurs (parmi les plus importantes de la place casablancaise) ont été passées en revue. Les perspectives ne sont pas prometteuses pour toutes.

· Addoha Pour la valeur immobilière, 2010 devrait lui permettre de profiter des incitations fiscales relatives au logement social. En parallèle, le groupe pourrait poursuivre ses investissements dans le haut standing, conforté par la demande domestique. Addoha a déjà commercialisé plus de 2.500 unités. Les revenus escomptés à la livraison se chiffrent à 6,7 milliards de DH. En intégrant tous les segments, le groupe disposait à fin septembre de plus de 25.700 compromis de vente, soit près de 12,5 milliards de DH de chiffre d’affaires sécurisé jusqu’à fin 2010. Les prévisions de croissance du chiffre d’affaires s’élèvent à plus de 55% en 2009 et 21% en 2010, respectivement à 7,5 et 9 milliards de DH. La progression du résultat net est plus contenue puisqu’il devrait augmenter de 47% en 2009 à 1,7 milliard de DH et de 17% en 2010 à près de 2 milliards.

· Maroc Telecom La conjoncture risque d’être difficile pour Itissalat Al-Maghrib. En dépit de sa politique visant à maintenir son leadership en réduisant ses marges, IAM pourrait se retrouver face à la poursuite de l’érosion des parts de marché, d’une part. De l’autre, l’opérateur historique risque de souffrir de la faible croissance de ses revenus du Fixe face à la montée en puissance de la concurrence. Cela est également associé à la baisse des prix de l’ADSL et la recrudescence de la concurrence sur la 3G. Partant, Maroc Telecom devrait réaliser un CA de 30,3 milliards de DH en 2009 et 30,8 milliards en 2010. Le bénéfice net se fixerait, pour sa part, à 8,8 milliards en 2009 et 8,5 milliards en 2010.

· SNI Le groupe pourrait profiter des effets positifs à la fois de la réduction des pertes de Wana et de la plus-value relative à la vente de sa participation dans sa filiale télécoms. Il peut également profiter de sa montée dans le capital d’Attijariwafa bank. Par ailleurs, SNI envisage d’assurer la croissance organique de l’ONA, optimiser les projets de Somed, renforcer le leadership de Lafarge et Sonasid ainsi que l’exploration de nouvelles opportunités d’investissement. D’où un CA en quasi-stagnation à 3,55 milliards de DH en 2009 (+5) et à 3,7 milliards en 2010 (+4%). Le résultat net, lui, passerait à 1,7 milliard de DH en 2009 pour retomber à 1,1 milliard en 2010 en raison de la non-récurrence d’éléments exceptionnels.

· ONA Le holding devrait connaître, aux dires du marché, un ralentissement de croissance de ses métiers traditionnels compensé par la montée en puissance des télécoms. En parallèle, l’ONA devrait continuer l’amélioration de la productivité et de développement de l’activité, notamment à travers l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour Managem. Il y a, également, le développement des acquisitions africaines d’Attijariwafa bank, la diversification du portefeuille immobilier d’Onapar et la multiplication des projets de Nareva. Enfin, le groupe compte sur la pénétration du marché Mobile par Wana pour lui permettre de redevenir bénéficiaire en 2010. A partir de là, ONA devrait réaliser une petite progression de son CA de 4% en 2009 à 38,1 milliards de DH et de 2% en 2010 à 38,8 milliards. Au final, le résultat net part du groupe serait de 1,9 milliard en 2009 et de 1,2 en 2010.

· Attijariwafa bank Compte tenu de sa politique de croissance externe, le groupe bancaire devrait, de manière constante, améliorer sa rentabilité. Il profiterait, ainsi, de sa bonne maîtrise des charges d’exploitation et de la contribution plus importante de son large réseau africain, qui vient d’être finalisé suite à l’acquisition des cinq filiales du Crédit Agricole. L’intégration de ces nouvelles entités porterait la contribution des filiales internationales dans le PNB à plus de 26%. Dans ces conditions, les analystes prévoient une légère croissance des principaux indicateurs du groupe. Ainsi, le PNB devrait croître de 8% en 2009 à près de 12 milliards de DH et de 9% en 2010 à 13 milliards. Proportions équivalentes pour le résultat net part du groupe qui progresserait de 9,7% à 3,4 milliards de DH en 2009 et 8% à 3,7 milliards en 2010.

· Banque Populaire L’année 2010 pour la banque pourrait être marquée par le ralentissement de l’activité de crédit. A cela s’ajoute le renforcement du provisionnement de la banque compte tenu du développement de son portefeuille de crédit au cours des deux dernières années. Toutefois, le groupe dispose de fonds propres amples qui lui permettent d’atteindre ses ambitions de croissance externe. De même, BP maintient son ambition de développer la banque assurance. C’est ainsi que la banque terminerait l’année, selon le marché, sur de bonnes performances. Pour BMCE Capital Bourse, le PNB augmenterait de 31% à 2,3 milliards en 2009 et de près de 12% à 2,6 milliards en 2010. Mieux pour le résultat net part du groupe qui grimperait de 49% à 1,23 milliard en 2009 et de 8% en 2010 à 1,33 milliard de DH.

L'Economiste 14/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 14:32

Perspectives 2010: Ce qui attend les secteurs cotés

L’économie nationale devrait marquer le pas en 2010. Les analystes de BMCE Capital Bourse tablent sur une croissance d’environ 3,5% du PIB contre 5,3% en 2009. Ce constat découle notamment d’un retour à un niveau normal de la production céréalière. Le marché s’attend à une baisse de 2,4% de la valeur ajoutée agricole cette année, après les niveaux record enregistrés en 2010. Et comme en 2009, l’économie devrait être soutenue en grande partie par la demande intérieure. Par ailleurs, la décélération de l’économie nationale ne devrait pas manquer d’impacter un grand nombre de secteurs cotés à la Bourse de Casablanca. Les prévisions laissent ressortir un ralentissement de leur activité en 2010.

Banques: L’activité bancaire devrait suivre en 2010 le même rythme que l’année précédente, sauf une baisse du taux directeur qui pourrait dynamiser l’économie nationale, relève le marché. En 2009, ce taux est passé de 3,50 à 3,25%. Une baisse qui n’a pas pour autant influencé les taux appliqués par les banques. En effet, les crédits à l’économie ont enregistré un ralentissement à 8,2% en 2009 contre 20,1% en 2008, notamment en raison du durcissement des conditions d’octroi. Les secteurs de l’automobile, du textile et de l’immobilier ont été les plus impactés par le resserrement des crédits. Sur un autre registre, les efforts de consolidation des provisions devraient se poursuivre cette année.

Assurances: Une progression des résultats des compagnies d’assurances est attendue au second semestre 2010, et ce, dans un contexte de reprise du marché boursier espérée sur la même période. Elles devraient notamment capitaliser sur certaines dispositions du contrat-programme, surtout l’élargissement du champ des assurances obligatoires et l’instauration de mesures fiscales incitatives. De plus, le développement de la micro-assurance et de l’assurance islamique, à moyen terme, devrait favoriser une amélioration du taux de pénétration du secteur, relèvent les analystes. Au niveau de la réglementation, l’avènement de Solvency II impose aux compagnies d’assurances dans un délai de 4 ans, la mise en place de système de contrôle interne. Un système qui doit permettre l’élaboration d’une cartographie des risques et leur recensement notamment.

Télécoms: À l’issue du troisième trimestre 2009, le parc d’abonnés mobile s’est établi à 25,07 millions soit un taux de pénétration de 80,44%. Un taux qui devrait progresser à 88%, soit 35,9 millions d’usagers, d’ici 2013, notamment en raison du positionnement de Wana sur le créneau GSM. Ce seuil, jugé de maturité par le marché, devrait se traduire par un ralentissement de la croissance sur les prochaines années. Ainsi, la bataille entre les opérateurs devrait tirer davantage les tarifs vers le bas, ce qui impactera inéluctablement leur marge. n Immobilier: En 2010, les segments des habitations sociales et économiques devraient booster l’activité après une année 2009 marquée par l’hésitation et l’attentisme des investisseurs. De plus, les disposition de la loi de Finances 2010, notamment l’exonération totale des frais et taxes, de l’IS au profit des promoteurs immobiliers, ainsi que l’octroi du montant de la TVA en subvention directe accordée à l’acheteur et plafonnée à 40.000 DH devraient contribuer à relancer le secteur. Par contre les perspectives de relance des segments du moyen et haut standing restent fortement conditionnées à la demande étrangère et à une reprise de l’économie mondiale, relève le marché.

BTP: La reprise attendue dans le secteur de l’immobilier, du moins sur les segments social et économique, devrait profiter au secteur du BTP et matériaux de construction. Les cimentiers en seront les premiers bénéficiaires. Une convention signée entre ceux-ci et le ministère de l’Habitat prévoit de faire bénéficier les promoteurs immobiliers des prix préférentiels pour les programmes de logement de 140.000 DH. Cet engagement leur permettrait de capitaliser sur l’effet volume, et ainsi, atténuer la baisse du prix de vente dédié à ce segment. Par ailleurs, l’augmentation des capacités de production chez les cimentiers pourrait aboutir à une surproduction qui entraînerait une érosion des tarifs sur les prochaines années. Le même scénario est envisagé pour le secteur métallurgique.

L'Economiste 14/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 11:02

15/01/10 09:05:00Maroc : Les OPCVM, Fonds de capital risque et investisseurs étrangers à la Bourse soumis à l’impôt!











La Loi de Finances 2010 réserve une grande et mauvaise surprise aux
organismes totalement exonérés de l'impôt sur les sociétés (IS). En effet
son article 164 dans son paragraphe IV énonce que ces derniers «
bénéficient de l'exonération totale permanente de l’IS pour les seules
opérations conformes à leur objet statutaire principal » et continue en
précisant que « les produits se rapportant aux autres opérations
lucratives réalisées par ces organismes, en dehors de leur objet
principal, sont imposables dans les conditions de droit commun. Ainsi,
les produits de placements à revenu fixe qu'ils réalisent sont soumis à
la retenue à la source de 20% sans droit à restitution, conformément aux
dispositions de l'article 159- TI du code général des impôts ».
En conséquence, les organismes en question ne bénéficieront plus ni de
l'abattement de 100 % sur les produits des actions parts sociales et
revenus assimilés leur revenant, ni de l'exonération de la plus-value sur
cession de valeurs mobilières qu'ils réalisent. Or, ce qu'il faut savoir,
c'est que les OPCVM (Organismes de placements des valeurs mobilières),
les OPCR (capital-risqueurs) et les sociétés étrangères intervenant à la
Bourse de Casablanca font partie de cette catégorie d'organismes aux
côtés des associations à but non lucratif et des fondations.
Précisément, une lecture littérale du texte de la Loi de Finances montre
que tous ces organismes ne paieront pas naturellement d'IS, mais seront
assujettis aux taxes portant sur tous les revenus provenant de la cession
de titres, actions ou obligations. Ils seront dorénavant taxés sur les
plus-values réalisées sur la cession des actions cotées en bourse et sur
les dividendes perçus, et doivent se soumettre à cette nouvelle
disposition de la loi de finances dès janvier 2010. C'est encore des
acteurs de taille du marché boursier à travers les fonds collectifs OPCVM
et OPCR, soit les professions de la gestion collective, qui jouent un
rôle très important dans la collecte de l'épargne et du capital risque
dont il s'agit. Il faut préciser que jusque-là, ils bénéficiaient de la
transparence fiscale et si cette disposition devait être confirmée dans
la circulaire d'application de la Loi de finances 2010, ils deviendraient
fiscalisés, ce qui leur ferait perdre cet acquis. La transparence fiscale
se traduit par leur exonération fiscale en tant que sociétés de gestion
alors que les revenus versés aux actionnaires, (épargnants), sont soumis
à la taxation sur les plus-values. Or, si dorénavant les OPCVM et autres
fonds collectifs devaient payer leurs propres taxes sur les plus-values
qu'ils réalisent et les dividendes qu'ils perçoivent, ils se trouveraient
certainement dans l'obligation de les répercuter sur « leurs clients »
détenteurs de parts, qui seraient taxés doublement.
La place financière de Casablanca secouée par cette bombe, se demande
s'il ne s'agit pas, encore une fois, d'un loupé qui sera corrigé par la
Direction des Impôts dans la circulaire d'application de la loi, sans
quoi les OPCVM, OP CR et les sociétés étrangères qui investissent en
bourse au Maroc se retrouveraient dans une réelle situation de crise qui
ne pourrait pas, cette fois-ci, être qualifiée «d'importée» ...!
(Source : La Nouvelle Tribune)

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 9:44

ECONOMIE : Une croissance estimée à 4,1% en 2010 par le HCP

Fait : Publication des chiffres du HCP sur la croissance de l’économie nationale en 2009 et en 2010.

Analyse : Selon le Haut Commissariat au Plan –HCP-, l’économie marocaine devrait afficher en 2009 un taux de croissance de 5,0%, contre 5,6% une année auparavant.
Cette évolution tient compte de l’accroissement de 26,2% de la valeur ajoutée agricole et de l’élargissement de 1,6% de celle des secteurs secondaire et tertiaire (vs. 3,9% en 2008).
Dans ce sillage et profitant de la hausse de 3% de la demande mondiale destinée au Maroc en 2010 (contre une baisse de 10% une année auparavant), l’activité non agricole devrait réaliser une valeur ajoutée en hausse de 5,9%. En revanche, celle générée par le secteur primaire devrait accuser une baisse de 5,3%. Dans ces conditions, le HCP table sur une progression du PIB de l’ordre de 4,1%.
Pour sa part, la consommation intérieure devrait contribuer à la croissance économique à hauteur de 7 points en 2009 et de 5,4 points en 2010. Bien que toujours négative, la part du commerce extérieur devrait passer de -5,3 points en 2008 à -2 points en 2009 et à -1,3 points en 2010. De son côté, l’inflation devrait se fixer à 1% en 2009 et à 2,3% en 2010.
Enfin, le déficit budgétaire devrait passer de 2,7% du PIB en 2009 à 4% en 2010 tandis que le déficit des finances extérieures devrait ressortir à 4,4% du PIB en 2009 et à 5,1% en 2010.

Conclusion : Capitalisant sur la reprise escomptée de la demande mondiale qui lui est adressée notamment au niveau des secteurs secondaire et tertiaire, le Maroc devrait parvenir à sauver la mise en 2010, en dépit du ralentissement prévu de la valeur ajoutée agricole.

BMCE Capital Bourse

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 9:26

Le HCP table sur un taux de croissance économique de 4,1 pc en 2010

L'économie nationale devrait enregistrer en 2010 un taux de croissance de 4,1 pc, contre 5 pc en 2009, a estimé le Haut commissaire au plan, M. Ahmed Lahlimi Alami. Intervenant lors d'une conférence de presse, mardi à Casablanca, M. Lahlimi a expliqué cette croissance par les performances du secteur non-agricole, dont la valeur ajoutée devrait afficher une hausse de 5,9 pc en 2010, contre 1,6 en 2009. Pour sa part, la valeur ajoutée du secteur agricole, a-t-il ajouté, accuserait une baisse de 5,3 pc en 2010 en comparaison avec 2009, une année exceptionnelle pour l'agriculture marocaine, avec une récole céréalière record. Le Haut commissaire au plan s'attend également à une amélioration de 3 pc de la demande étrangère adressée au Maroc et à la poursuite de la contribution de la demande intérieure à la croissance économique nationale (5,4 points en 2010 contre 7 en 2009).

MAP 12/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 9:14

Les filières industrie plus attractives

Au regard de sa stratégie de développement mise en place voilà une décennie, l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) est déterminé à inscrire son action dans la dynamique économique et sociale du pays. L’évolution de son offre de formation, sur mesure, traduit fort bien cette volonté. La rentrée 2009-2010 a enregistré une croissance de 13,5% par rapport à l’année dernière notamment dans les filières de formation dédiées aux secteurs stratégiques et porteurs d’emploi. C’est le cas pour l’industrie de manière générale qui attire 40% des inscriptions, suivie des secteurs du BTP et du tertiaire pour 19% chacun. L’hôtellerie & le tourisme (9% des inscrits) est un secteur qui attire de plus en plus de stagiaires, depuis la mise en place de la stratégie dite de vision 2010. Les TI (8%), l’offshoring (4%) et le transport (1%) connaissent également un engouement certain. Le découpage de la carte de formation montre dans les 10 directions régionales une évolution à 3 chiffres des effectifs des stagiaires en 2010. Dans le Grand Casablanca cette évolution est de 226% pour un effectif de 46.072 dont près de 50% dans les filières de l’industrie (22.682 stagiaires). Dans la région Nord-Ouest 1 (Rabat-Salé), les effectifs atteignent 34.942 pour une dominance de l’industrie, 37%. Dans cette région l’évolution des effectifs s’est montée à 287%. La région Tensift Atlantique (Marrakech, Tensift, Al Haouz) a attiré 24.822 inscrits marquant ainsi une évolution de 282% dont 35 formés par les filières industrielles dont les effectifs atteignent 8.606 inscrits. Dans la Chaouia Tadla (Chaouia Ouardigha), l’évolution est de 334% pour 22.889 inscrits. Dans cette région également, ce sont les branches industrielles qui arrivent en têtes des filières les plus attrayantes avec 9.887 inscrits, soit 44% des effectifs. Suit la région Centre-Nord (Fès-Boulemane) qui enregistre une évolution des effectifs de 270% pour 20.369 stagiaires avec un attrait réel, là aussi, pour l’industrie dont les effectifs se portent à 7.976 (40% des effectifs). Pour la zone Nord-Ouest 2 (Tanger-Tétouan) où cette évolution est de 380%, le nombre d’inscrits atteint 18.267. Là aussi, c’est les filières industrielles qui attirent le plus de stagiaires avec 7.613, soit 41% du total. L’Oriental (Oujda) a inscrit 14.874 stagiaires pour une évolution de 290%. Le secteur qui attire le plus dans cette région, c’est également l’industrie avec 4.526 inscrits, soit 30% du total. Sous-Massa-Drâa (Agadir) qui arrive en 8e position sur la carte a réussi à attirer 14.055 stagiaires. Dans cette région où l’évolution est de 284%, les filières industrie (27%), BTP (24%) et hôtellerie/tourisme (22%) se tiennent dans un mouchoir de poche. La région du Centre-Sud (Meknès), avec une évolution de 261% a inscrit 13.399 stagiaires dont 5.198 dans les filières industrie (39%). La région des provinces du Sud qui ferme la marche connaît néanmoins une forte évolution (307%). Ce sont 7.311 inscrits pour la rentrée 2009-2010. A la différence des autres régions, c’est le tertiaire qui attire le plus, avec près du 1/3 de effectifs (2.207). Dans cette région l’industrie (23%), le BTP (19%) et le tourisme (18%) se talonnent de près.

L'Economiste 12/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 9:11

OCE: 350.000 tonnes export attendues en 2015

Le 3e conseil d’administration de l’Office de commercialisation et d’exportation (OCE), tenu le 7 janvier, a fait salle comble. Aucun administrateur, public ou privé, n’a manqué à l’appel. Mieux encore, l’administration y était représentée par des profils de haut niveau ayant pouvoir de décision. Car l’évènement est de taille. Il s’agit en effet de l’avenir de l’Office à travers sa nouvelle stratégie, ses projets d’agrégation, ses partenariats ainsi que ses plans d’action pluriannuels. D’autant plus que l’Office entend se positionner sur des créneaux profitant avant tout au petit producteur. Agriculture biologique, produits de terroir, agrumes et primeurs, autant de niches ciblées par l’entreprise. Pour lesquelles, l’approche adoptée sera articulée sur deux axes: le sourcing et la commercialisation. Le premier axe s’appuie sur 5 stations de conditionnement, 10 plateformes de collecte et de valorisation et 3 entrepôts frigorifiques. Alors que le second sera basé pour l’essentiel sur le commerce équitable. L’objectif est de réhabiliter le petit opérateur en l’accompagnant tout au long du processus de production, de conditionnement et de commercialisation. Pour rappel, la restructuration de l’OCE a été décidée par une commission interministérielle présidée par le Premier ministre. Elle avait recommandé «la mise en place d’une stratégie et sa déclinaison en plans d’action pluriannuels ainsi qu’un nouveau modèle organisationnel». Aujourd’hui, l’essentiel de ces recommandations a été traduit en actions concrètes. Il ne reste que la mise en œuvre de son plan organisationnel et la validation de ses projets de partenariat. Or, le premier volet dépend surtout de l’aval du département des Finances. Cependant, le second axe demeure lié à la sortie du texte sur la transformation de l’Office en SA. (cf.www.leconomiste.com). Au chapitre des réalisations, l’assainissement financier des filières a été bouclé. De même que la mise à niveau du social a été menée à terme grâce au départ volontaire de 305 agents permettant un gain d’environ 250 millions de DH. L’outil de production a été aussi assaini et des projets de sa modernisation sont fin prêts. Reste donc le passage à l’action. D’autant plus que l’Office opère avant tout dans le domaine des produits périssables pour lesquels les contrats de livraison et de vente sont conclus préalablement au démarrage des campagnes de production. Autrement dit, tout retard dans l’activité se traduit par la perte d’une saison. Et l’enjeu est de taille. L’OCE table en effet sur un volume export de 350.000 tonnes à l’horizon 2015. Sur ces quantités, 55% seront constitués de produits bio et de terroir, les agrumes et primeurs se partageant le reste. A noter aussi que le commerce équitable devrait intéresser quelque 8% du volume global des exportations. Par source d’approvisionnement, les filiales participeront à hauteur de 27% alors que les stations partenaires de l’Office fourniront 57% du tonnage export. Le reste proviendrait des exportateurs indépendants. «C’est que l’OCE veut se positionner en tant que partenaire des autres groupes exportateurs et non comme concurrent», déclare le directeur général, Najib Mikou. La valorisation n’est pas en reste. Elle cible le marché de bouche moyennant des produits emballés et l’industrie de transformation pour ce qui est des écarts de triage. L’objectif est d’améliorer la recette du producteur en barrant la route aux intermédiaires, mais aussi de servir au consommateur des produits de qualité et à bon marché.

L'Economiste 12/01/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 31 Icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 9:09

Fonds d'investissement: Le Maroc, plate-forme maghrébine

Les Fonds d'investissement du Maghreb ont leur salon. Après plusieurs mois de travail sur ce projet, celui-ci est devenu une réalité avec la tenue de la première édition hier à Casablanca, marquée par la participation d'experts et d'opérateurs économiques.

Objectif affiché par les organisateurs : réunir les acteurs du secteur de la finance pour un échange sur les opportunités de financement à l'échelle de la région maghrébine. De même, ce salon qui est assorti d'une série de conférences et de rencontres entre investisseurs et porteurs de projets, sera également une occasion de projeter la création d'un réseau d'affaires maghrébin alliant les fonds d'investissement et les projets de développement socio-économiques (énergies renouvelables, transports, éducation, santé) ainsi que sur les moyens de promouvoir la destination Maroc auprès des fonds d'investissements internationaux. Et ce n'est pas tout. Cet événement devra permettre en même temps de faciliter la création de nouveaux fonds de proximité et de financement de projets. Lors de la préparation de ce salon, on a pu identifier une centaine de projets à la recherche de financement et qui peuvent intéresser les fonds d'investissement participants, a fait savoir Mohamed El Ouahdoudi, directeur général du Maghreb centre de contacts (MCC), qui a initié cet événement. Cette manifestation ne manquera, selon lui, de renforcer la place qu'occupe le Maroc au niveau régional en matière des Fonds d'investissement, secteur qui est appelé à se développer d'une manière exponentielle dans les années à venir, estime-t-il. C'est ce que met en évidence l'intervention de Hassan Laaziri, directeur général de CDG Capital Private Equity, et vice-président de l'Association marocaine du capital investissement. En fait, relève-t-il, en l'espace de 15 ans, le capital-investissement a pris de l'ampleur au Maroc gagnant la confiance des bailleurs de fonds et contribuant d'une manière évidente à l'essor d'un nouveau tissu d'entreprises au profit de la croissance de l'économie nationale. Toutefois, nuance-t-il, le développement du secteur aura encore à relever plusieurs défis et faire face à de multiples contraintes. Actuellement, le poids du secteur ne représente que 0,9% du PIB, alors que ce taux est de 1,7% en Afrique du Sud par exemple. Parmi ces contraintes, H. Laaziri note essentiellement le manque de transparence fiscale puisque, contrairement aux OPCVM à titre d'exemple, cet investissement s'opère avec un capital non liquide compliquant la tâche de l'investisseur qui veut sortir du capital. En fait, la plus-value qu'il tire de cette sortie est taxée à 30%. Si le secteur parvient à faire face à ces contraintes, il pourra jouer un rôle encore plus important à l'avenir, surtout que les fonds d'investissements tendent à dépasser les frontières pour couvrir toute une région (Maghreb, MENA…), relève-t-il. Ces fonds pourront ainsi résoudre le problème des fonds propres des entreprises et celui de la transmission des groupes familiaux, avec le vieillissement de certains patrons, ce qui pose le problème de la relève. De même, le capital-investissement sera utile pour accompagner les mouvements qui caractérisent certains groupes, avec notamment le recentrage sur leurs activités de base. Les autres interventions ont porté sur différents sujets : "Investir dans les entreprises au Maroc », "cadre juridique des fonds d'investissement au Maroc", "les fonds d'investissement, quelles synergies avec les entreprises ?"…

Un contexte favorable :
Selon Omar Bennani, directeur des investissements - Mutandis, le contexte économique actuel est idoine pour le développement de l'investissement en capital. En fait, explique-t-il, avec l'ouverture du Maroc et son intégration économique à l'Union européenne, la concurrence est devenue accrue aussi bien sur le plan national qu'à l'international. Ce qui fera que de nombreuses entreprises sont acculées à changer ou régresser voire disparaître. Un certain nombre de groupes (conglomérats), familiaux ou institutionnels, ajoute-t-il, concentrent énergies et ressources sur un nombre plus restreint de métiers. Ce qui ne manquera pas de déboucher sur des désengagements et cessions d'activités, soit une sorte de «réaménagement» du tissu capitalistique marocain. Le mouvement ne fait que commencer et devrait aller en s'amplifiant, conclut-il.

Le Matin 13/01/2010

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