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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 12:19

Enquête Nationale 2007 sur le secteur informel : Le déclin supposé des ferracha

Entamée fin 2006 par le Haut Commissariat au Plan, l'enquête sur le secteur économique informel a livré ses résultats. Il en ressort que malgré l'augmentation du nombre des unités informelles, il y aurait moins de familles qui en vivent.

Tenter de quantifier un secteur, qui par essence échappe à tout contrôle, est d’un exercice délicat. Mais c’est à cette tâche que se sont attelés les statisticiens du Haut Commissariat au Plan qui ont livré les résultats de leur enquête sur le secteur informel, enquête qui s’est étalée de fin 2006 à fin 2007.
Pour ce faire, 10.259 unités de production informelles de différents secteurs d’activité économique ont été sondées.
Ces résultats, qui semblent illustrer une certaine expansion de l’informel, peuvent paraître cohérents. Ce qui ne l’est moins, ce sont les chiffres relatifs aux ménages qui en vivent.

“Malgré l’augmentation de l’effectif des UPI, la proportion des ménages qui dépendent des revenus des activités informelles a baissé de 18,2% en 1999 à 14,3% en 2007” révèle l'enquête.
Ainsi donc, il y aurait une progression du nombre des UPI mais une diminution de ceux qui en tirent leurs revenus!
De même qu’il ressort de cette enquête qu’en 2007, la part de l'emploi du secteur informel dans l'emploi global a régressé de 2 points, passant de 39% en 1999 à 37% en 2007.

En salle d'attente
L’équipe d’Ahmed Lahlimi (Haut Commissaire au Plan) s’en est expliqué de cette manière lors de la conférence de mardi: “le corollaire de cette évolution traduirait une poussée relativement plus importante du secteur formel au cours de la même période”, usant de la parabole suivante: “l’informel est comme quelqu’un qui serait dans une salle d’attente et qui attend de rejoindre le formel”.

Répartition régions
Casablanca serait donc “la plus grande salle d’attente du royaume”. La capitale économique concentre 14,3% des UPI (contre 12,8% en 1999) suivi de Marrakech-Tensift-Al Haouz avec 13,4% (contre 9,5%). Seuls 30% de ces unités de production se trouvent en milieu rural.

Le commerce en tête de liste
Avec 889.800 unités (soit 57,4%), le Commerce continue à dominer le secteur informel. Il est suivi des Services, avec 309.500 unités (20%), de l’Industrie avec 267.000 unités (17,2%) et du BTP avec 84.000 unités (5,4%).
Cependant ce classement peut varier d’une région à l'autre: c’est ainsi que la part du BTP varie de 1% au niveau de l’Oriental à 13,1% dans la région Tanger-Tétouan.

Faible représentation féminine
La présence féminine parmi les chefs des UPI reste faible, seulement une UPI sur dix est dirigée par une femme. Cette proportion varie largement d’un secteur à l’autre, elle est de 28,8% dans l’industrie (en forte baisse par rapport à son niveau de 37% enregistré en 1999) et est quasiment nulle dans le BTP.

Un salarié par unité
Par ailleurs, les résultats livrés par le HCP montrent que les UPI sont de très petites tailles. En termes d’emploi, 75% des UPI emploient une seule personne, 17,7% emploient deux personnes, et 4,5% en emploient trois.
La taille moyenne est de 1,4 personne, en légère baisse par rapport à 1999 (1,5). Par secteur, la taille moyenne varie de 1,3 pour le commerce à 1,8 personne pour l’industrie.
Enfin, en dehors de ces statistiques, le jour où nos trottoirs seront débarrassés de leurs marchandises et de leurs vendeurs ambulants, semble encore bien lointain...Qu'il y ait expansion de l'activité formelle ou non.

Au Fait Maroc: 09.12.09 à 17:59
Auteur : Samir Benmalek
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 10:57

Réchauffement climatique: L’eau, le grand enjeu
Deux axes majeurs sont ciblés par les mesures d’adaptation: l’eau et l’agriculture. Mais des mesures analogues visent aussi les domaines de la météorologie, la forêt, la désertification, la pêche, l’aménagement du territoire, la santé et le tourisme. La ressource hydrique est perçue sous ses multiples facettes. Sa gestion s’inscrit dans la Stratégie nationale de l’eau publiée en 2009 et dont la mise en œuvre s’étale sur la période 2010/2030 (cf. www.leconomiste.com). Elle englobe des mesures de prévention des risques et de protection contre les inondations. Mais l’ultime objectif est de sécuriser la ressource pour les futures générations. Et avant tout, l’économie d’eau passe par la lutte contre le gaspillage. C’est le cas pour les secteurs de l’agriculture, l’industrie, le tourisme ainsi que celui de la consommation de l’eau potable. Sur ce dernier volet, les acteurs concernés ont pour objectif d’atteindre un taux de rendement de 80%. Cela permettrait d’économiser 120 millions de m3 d’eau par an moyennant un investissement de 6 milliards de DH. Concernant l’eau d’irrigation, il s’agit de généraliser les techniques économes de la ressource. A cet effet, un rythme de conversion de 40.000 ha par an en irrigation localisée est retenu par la stratégie nationale. Il court jusqu’à l’horizon 2030. S’ajoutent à cela des actions d’amélioration des rendements des réseaux d’adduction, la promotion de la gestion participative et l’application de tarifs dissuasifs. L’ensemble des mesures à entreprendre par le département de l’Agriculture devraient induire une économie de 2,4 milliards de m3 par an pour un coût global de 26 milliards de DH. Au niveau des infrastructures hydrauliques, le programme porte sur la réalisation de 59 grands barrages et un millier de petites et moyennes retenues. Le tout également à l’horizon 2030. La mobilisation de ressources en eau non conventionnelles n’est pas en reste. La mise en place d’unités de dessalement d’eau de mer est aussi à l’ordre du jour. L’objectif est de mobiliser 400 millions de m3 par an via l’utilisation de l’énergie solaire et éolienne. Quant au recyclage des eaux usées, le potentiel porte sur 300 millions de m3 par an, à l’échéance 2030. Mais encore faut-il réorienter le secteur agricole vers des cultures qui valorisent au mieux la ressource hydrique. C’est la mission assignée au plan Maroc Vert. Car, de nombreuses mesures d’adaptation sont pilotées par le département de l’Agriculture et l’Institut national de recherche agronomique. A charge pour ce dernier de mettre au point des variétés de plants et semences peu exigeants en eau d’irrigation. Le tout accompagné d’itinéraires techniques appropriés. Sur le même registre, des solutions ont été identifiées pour certaines zones arides. A titre d’exemple, le Plan national cite l’adaptation du semis direct et le développement des plantations du cactus. Pour les oasis, il s’agit de la plantation d’un million d’hectares en palmiers-dattiers dans une première phase. Ce projet qui couvre les oasis du Tafilalet est doté d’un budget de plus de 1,2 milliard de DH. La seconde tranche, qui démarrera vers 2015, se fixe pour objectifs la protection des palmeraies et la réhabilitation des oasis par la plantation de 2,9 millions de palmiers. Le coût est estimé à plus de 3,2 milliards de DH. Autre secteur au coût environnemental élevé, l’habitat et l’urbanisme. Dans ce cadre, les mesures ciblent l’accélération du programme «villes sans bidonvilles» en vue d’améliorer les conditions d’habitat des populations concernées. Mais aussi de lutter contre la fréquence des inondations qui touchent l’habitat insalubre installé, pour la plupart des cas, dans des lits d’oueds asséchés. Le Plan national fait aussi une large place à la Santé publique. Les changements climatiques ont en effet une influence sur la dynamique des maladies infectieuses à transmission virale et d’origine alimentaire ou hydrique. La hausse des températures fera progresser la zone géographique de transmission des maladies vers des espaces plus larges. Les phénomènes extrêmes tels que les inondations et les sécheresses peuvent également induire des maladies par différentes voies. Les populations les plus vulnérables sont les enfants, les personnes âgées et les personnes de santé fragile. En conséquence, le Plan d’action du ministère de la Santé, qui s’étale sur la période 2008-2012, structure de nombreuses mesures.

L'Economiste 09/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 10:53

Réchauffement climatique: Comment le Maroc va faire face
Mobilisation générale contre le réchauffement climatique. Seulement, il s’agit de trouver le bon compromis entre les exigences du développement et le souci de réduire les émissions gazeuses tout en assurant une exploitation rationnelle des ressources naturelles. D’où la nécessité pour les concepteurs du plan national de lutte contre le réchauffement climatique, qui sera présenté au sommet de Copenhague (cf. www.leconomiste.com, édition du 8 décembre), de favoriser une dynamique de croissance verte et d’adopter des outils de mesure appropriés. Entre autres objectifs, atténuer les changements climatiques dont les causes résident à 90% dans l’émission des gaz à effet de serre. Du moins, c’est ce qui ressort du 4e et dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), établi en 2007. Par conséquent, ces mesures consistent en la réduction des émissions de ces gaz. Sachant que celles-ci sont pour la plupart liées aux consommations d’énergie fossile, les mesures préconisées par le plan portent essentiellement sur l’efficacité énergétique et la production d’énergie renouvelable. Elles concernent les secteurs de l’énergie, des transports, de l’industrie, des déchets, de l’agriculture et des forêts et de la construction. Ces mesures reposent fondamentalement sur la stratégie de l’énergie lancée en 2009, lors des Assises de l’énergie (voir L’Economiste du 8 mars 2009). Le potentiel d’atténuation de ces mesures a été évalué à 52,9 millions de tonnes-équivalent CO2 par an à l’horizon 2030. Pour cela, le département de l’Environnement se charge de promouvoir le mécanisme de développement propre, institué par le Protocole de Kyoto, d’inciter à la réalisation d’inventaires d’émissions de gaz à effet de serre, notamment en vue de leur taxation, ou encore de décliner le projet de fiscalité verte pour les équipements électriques économes et pour les travaux d’efficacité énergétique dans les bâtiments existants.

· Energie
Sur le plan énergie, le nerf de la guerre de la stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, le ministère en charge du dossier pilote plusieurs mesures d’atténuation. Elles vont de la production d’électricité ou de sa consommation (stratégie énergétique 2008) au plan d’action, associé au Plan national d’actions prioritaires (PNAP). Les énergies renouvelables devront constituer 10 à 12% de l’énergie primaire en 2020 et 15 à 20% en 2030. A cette date, pour la production d’énergie, 100 micro-centrales hydroélectriques, de 3 à 300 MW, devraient être construites pour un potentiel d’atténuation de 75 millions de tonnes-équivalent CO2. Autres mesures phares, le développement de l’énergie solaire pour 2.000 MW sur 5 sites dont la mise en service sera étalée entre 2015 et 2020. La promotion du solaire thermique, 40.000 m3/an, sera rendue possible par la mise en place de 440.000 m2 de chauffe-eau solaires dès 2012, avant de porter cette surface à 1,7 million de m2 en 2020. Parallèlement, le parc éolien (programme Energipro) pour une puissance de 5.000 MW d’ici 2030 livrera ses premiers 1.000 MW en 2012. Il y a aussi le projet d’importation de gaz naturel dont l’étude sera lancée l’année prochaine. Objectif: porter à 20% la part du gaz naturel dans la consommation d’énergie en 2020. Entre autres mesures d’atténuation du changement climatique, le projet de centrale nucléaire d’une puissance de 2 fois 1.000 MW, planifié entre 2020-2030.

· Transports
Les mesures devront répondre à trois problématiques: modes de transport, gestion et carburant. Ce dernier point, relevant de la compétence du ministère de l’Energie, est quasiment résolu avec la généralisation, cette année, de l’utilisation du gasoil 50 ppm et de l’essence sans plomb. Les mesures à même de répondre au modèle des transports et leur gestion incombent aux ministères du Transport, de l’Intérieur, de l’Industrie, des Finances et de l’Habitat. Leurs actions devraient se retrouver dans les mesures dites transversales de ce plan (voir page 3). Ainsi, les normes dites Euro sur les émissions de polluants des véhicules neufs, pilotées par les départements du Transport, de l’Industrie et des Finances, sont en cours d’évaluation. De même que la promotion et le développement du transport ferroviaire, ou encore le développement de l’usage de la bicyclette en ville sur proposition de l’Intérieur, qui mettra à contribution les collectivités locales. Pour donner le bon exemple, le gouvernement s’engage à améliorer la flotte de véhicules des administrations publiques.

· Industrie
A tout seigneur, tout honneur. Plusieurs entreprises et établissements publics adhèrent au plan, soit pour leur consommation d’énergie, soit pour leurs procédés, de manière à réduire les émissions de gaz à effet de serre. C’est le cas de l’OCP qui a initié un système de récupération d’énergie développé sur 4 sites, ou encore de Cellulose du Maroc, qui va substituer le bois au fioul n°2 à la biomasse. Les offices de mise en valeur agricole vont se doter dès 2013 d’un parc éolien de 20 MW, tandis que Lafarge Maroc poursuit son étude pour l’extension de son parc de 10 MW actuellement à 32 MW dans 2 ans. De son côté, l’Onep démarrera dès 2011 son parc éolien de 10 MW pour le dessalement de l’eau de mer. L’ONCF et l’ONDA ne dérogent pas à la tentation de se mettre à l’énergie verte. Des mesures d’incitation pour les industriels visant à récupérer et valoriser la chaleur émise par leurs procédés de production sont également prévues par le département de l’Environnement. Les cimentiers pour l’utilisation de leurs cendres volantes, la CGEM pour l’augmentation du recyclage du PVC ou encore la Fédération de la chimie et parachimie pour recycler le verre… En résumé, tous les acteurs de l’industrie sont mis à l’épreuve du plan de lutte contre le réchauffement climatique.

· Habitat
Sur l’habitat, les mesures d’atténuation sonnent comme une véritable révolution. D’abord pour les objectifs: promouvoir l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables dans le bâtiment, dans les programmes d’aménagement des villes nouvelles et dans les grands ensembles urbains, et encourager les investissements dits verts. Pour mener à bien cette révolution, le département de Taoufik Hejira associe les premiers concernés, les acteurs. Pour cela, il a mis en place une session annuelle de formation des architectes sur l’architecture bioclimatique et l’éco-conception. A titre démonstratif, il sera procédé à la promotion d’un prototype de construction de bâtiment bioclimatique réalisé par l’Ecole d’architecture. Cette approche sera soutenue par le code réglementaire de la construction avec, notamment, l’intégration de la qualité, la sécurité et la durabilité des matériaux et des procédés de construction. Enfin, un guide de bonnes pratiques de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans l’aménagement urbain et dans l’habitat sera prêt dès l’année prochaine. Les bâtiments existants devraient bénéficier de «diagnostic performance énergétique» des logements. Le développement de l’efficacité énergétique lancée en 2008 pour les bâtiments d’Etat, écoles et hôpitaux, va se poursuivre. La conception des villes et zones d’urbanisation nouvelles devra désormais intégrer les principes d’optimisation des consommations énergétiques et de limitation de l’étalement urbain. Le ministère promet un nouveau programme d’habitat en milieu rural, visant la construction de villages écologiques intégrant efficacité énergétique et énergies renouvelables. Des incitations à l’établissement de «plans verts » et «plans de zone à valeur écologique» pour la protection et la mise en valeur des espaces urbains devraient être validées… La gestion des déchets, l’agriculture et la forêt figurent également parmi les volets répertoriés pour les mesures d’atténuation des changements climatiques.P

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 10:52

Réchauffement climatique: Le détail du plan national
Le Maroc est fort représenté à la Conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique. Avec à la clé un Plan national de lutte dont L’Economiste détient copie. D’emblée, le document donne une meilleure visibilité aux bailleurs de fonds et investisseurs, nationaux et étrangers, affirme-t-on auprès du secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’Environnement. Car, il se compose pour l’essentiel d’un portefeuille projets se déclinant par secteurs et par départements ministériels. Les enjeux sont de taille. Ils résultent de la vulnérabilité du pays vis-à-vis des variations climatiques. Les projections établies à cet effet annoncent des scénarios inquiétants. Pour ne pas dire catastrophiques. A l’horizon 2030, le climat sera plus chaud et plus sec et les précipitations deviendraient rares. Même pour les régions les mieux arrosées actuellement. Les projections établies par le secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement annoncent des baisses de pluviométrie variant entre 20 et 80% dans les zones du nord et du littoral. Quant à celles désertiques, qui enregistrent déjà de faibles précipitations, le recul des pluies est aussi important. «Cela devrait se traduire par une baisse tendancielle des rendements agricoles», montrent les analyses menées, en collaboration entre la direction de la Météorologie nationale, l’Institut national de la recherche agronomique et la Banque mondiale. De fait, les impacts attendus toucheront d’autres secteurs stratégiques comme l’énergie, l’urbanisme, le tourisme ou encore la santé. Pourtant, le Maroc émet à peine quelque 2,2 tonnes/équivalent Co2/habitant. Mais il subit de plein fouet le phénomène des changements climatiques. En particulier, les manifestations extrêmes: sécheresses et inondations. Manifestations appelées à prendre de l’ampleur si le pays n’engage dès à présent, les adaptations nécessaires. Mais aussi si la communauté internationale n’agit pas par d’outils efficaces pour gérer le phénomène. Parallèlement, il va falloir instaurer une meilleure discipline de prélèvement, utilisation, rejets et recyclage des eaux. Le tout moyennant des incitations, mais aussi une tarification dissuasive. Sans perdre de vue l’impératif de réorienter l’allocation de la ressource en faveur des cultures à haute valeur ajoutée et autres activités à croissance rapide hors agriculture. Dans la même optique, l’approche territoriale devrait intégrer la promotion d’activités alternatives dans le monde rural. «Et le plan Maroc Vert cadre parfaitement avec ces objectifs», souligne le Plan national de lutte contre le réchauffement climatique. Reste cependant à promouvoir une croissance à faible intensité de carbone. La structure actuelle du secteur de l’énergie reste dominée par les combustibles fossiles. D’où les risques en termes de sécurité, de coûts et de pollution. Nonobstant les subventions, les coûts environnementaux sont estimés à 1% du PIB. De même, les pratiques actuelles de gestion des déchets solides génèrent à la fois des émissions de gaz à effets de serre et des risques pour la santé et l’environnement. Près de 90% des déchets ménagers sont ramassés et évacués via 300 décharges à ciel ouvert. C’est dire aussi le manque à gagner en termes de recyclage des gaz qui en résultent.

L'Economiste 09/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 10:51

Statut avancé: Le Maroc, bon élève?
Le Maroc et l’Union européenne ont procédé, le 7 décembre à Bruxelles, à une évaluation générale de la mise en oeuvre du document sur le Statut avancé conclu en octobre 2008. Les deux parties se sont félicitées des progrès accomplis jusqu’ici, notamment sur le plan politique. Elles ont indiqué leur volonté d’aller de l’avant en vue d’un nouvel instrument de partenariat qui devrait remplacer l’actuel Accord d’association. Le ministre des Affaires étrangères, Taïb Fassi-Fihri, qui conduisait la délégation marocaine, s’est félicité de la «mise en œuvre optimale» dans tous les domaines aussi bien de l’Accord d’association que du Plan d’action du Statut avancé Maroc/UE. De son côté, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de la Suède, Frank Belfrage, a salué «les progrès enregistrés par le Maroc dans tous les domaines», rappelant les objectifs du Maroc et de l’UE «d’adopter un nouvel instrument de coopération en 2010, lequel devra remplacer l’Accord d’association actuel». L’UE souhaite qu’une coopération s’établisse bientôt entre le Maroc et le Comité économique et social de l’UE ainsi que le Comité des régions. Elle espère que les instances marocaines équivalentes soient initiées bientôt. Le dialogue politique renforcé, dont les réunions se tiennent à intervalles réguliers, constitue, selon elle, «un excellent cadre pour progresser dans la coopération et la compréhension mutuelle». L’UE exprime sa reconnaissance à Rabat pour sa «contribution précieuse» à l’opération Althea de l’UE en Bosnie-Herzégovine et espère que cela constituera «un précédent à la participation du Maroc à d’autres opérations futures ou en cours de l’UE». Elle estime même utile pour l’UE de conclure «un accord- cadre pour la participation du Maroc aux opérations civiles et militaires de gestion de crises et un accord permanent sur la sécurité des informations classifiées». S’agissant du rapprochement du cadre législatif marocain avec l’acquis communautaire, l’UE considère «d’une importance primordiale» l’établissement d’une «instance marocaine de coordination interministérielle de la convergence réglementaire» et l’élaboration d’un «programme national de convergence réglementaire», qui sont des éléments essentiels pour la mise en oeuvre du document conjoint sur le statut avancé. L’UE estime que le 1er Sommet Maroc-UE, qui aura lieu pendant le premier semestre 2010, traduira certainement l’importance politique que les deux parties attachent à leurs relations bilatérales et contribuera à leur renforcement. Par ailleurs, l’UE salue les avancées réalisées par le Maroc, notamment dans les domaines de l’éducation, de la mise en place d’un filet social pour les plus pauvres... Elle estime toutefois que «d’importantes réformes restent encore à mener». Même si le taux de pauvreté est en baisse, dit-elle, «les défis sociaux restent encore importants, et nécessiteront une action soutenue et cohérente de redistribution sociale sur le long terme». Par ailleurs, un système judiciaire «indépendant et transparent» est essentiel tant pour le respect des droits de l’homme que pour le climat des affaires, conditions clés d’un rapprochement véritable avec l’UE, soulignent les Européens. A leurs yeux, «il est urgent de poursuivre vigoureusement la réforme de la justice pour asseoir durablement l’Etat de droit». L’UE rappelle également l’importance qu’elle accorde à une liberté de la presse qui soit garantie dans le cadre de la législation nationale. Dans ce contexte, elle encourage l’adoption d’un nouveau code de la presse qui soit en conformité avec les normes internationales en la matière, et ne prévoie «plus aucune peine privative de liberté à l’encontre des journalistes».

Vers un nouvel instrument de partenariat
L’UE et le Maroc ont initié une réflexion sur le nouvel instrument qui prendra le relais du Plan d’action Maroc qui arrive à échéance en 2010. L’UE confirme son engagement à travailler sur ce document avec le Maroc afin que les deux parties puissent l’adopter en 2010 et le mettre en oeuvre sans délai.

L'Economiste 09/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeMer 9 Déc 2009 - 10:06

«Halieutis 2020»: L'ONP renforce ses capacités d'intervention

Deux partenaires français, public et privé, de référence pour l'Office national des pêches (ONP), gestionnaire unique de tous les ports de pêche du Royaume et au statut doublement consacré de «Global operator» viennent de signer deux conventions entrant dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie halieutique nationale «plan Halieutis 2020» et au niveau du contrat-programme de performance 2009-2012 le liant à l'Etat.

La cérémonie de signature des deux conventions de partenariat s'est déroulée lundi à Casablanca. Le protocole de coopération avec FranceAgriMer, établissement public français en charge des filières de l'agriculture et de la mer, institue des canaux de collaboration et d'échange d'informations au niveau organisationnel (informatisation des criées et gestion des ports de pêche) et de la commercialisation des produits (étude et amélioration des marchés, jumelage entre des halles au poisson marocaines et françaises, labellisation et développement de la consommation des produits de mer). Il s'intéresse également à la modernisation de la filière de pêche, à travers la démarche qualité, l'introduction et la gestion des contenants normalisés, la modernisation des moyens de manutention et de déchargement, la restructuration de la flotte, la mise en place des outils et mécanismes d'accompagnement des professionnels, la traçabilité des produits, la lutte contre la pêche illicite, la préservation de l'environnement marin et enfin le renforcement du rôle des organisations professionnelles dans l'encadrement des associations. Quant au partenariat avec CEP Veolia, la « Compagnie d'exploitation des ports » filiale du groupe français qui gère le port de Lorient, il porte sur la commercialisation des produits de la mer, la gestion des ports de pêche et la modernisation de la filière. Cet accord concerne, outre l'échange d'information et de savoir-faire, des aspects pratiques liés au transfert de compétences et d'expériences de cet opérateur français à travers la planification et l'aménagement des espaces portuaires, la gestion des outils et équipements, la distribution des fluides (eau, électricité, glace,…), la préservation de l'environnement (collecte et traitement des eaux, déchets et co-produits), ainsi que la mise à niveau, la maintenance et l'entretien des infrastructures conformément aux normes internationales. Un jumelage est également prévu entre la halle de Lorient et l'une de ses homologues marocaines ainsi que l'échange à divers niveaux entre les professionnels des deux pays. Les accords ont été signés par Majid El Gharib, DG de l'ONP, d'une part, et Patrice Germain, DG adjoint de FranceAgriMer, et Sylvain Boucher, DG de CEP Veolia, d'autre part. Ces derniers se sont félicités de la concrétisation de ces deux nouveaux jalons dans le partenariat riche et multiple existant entre le Maroc et la France, intéressant le domaine des produits de la mer. «Ces accords viennent renforcer davantage les relations excellentes entre les deux pays et raffermir la coopération bilatérale dans le domaine halieutique», a déclaré à cette occasion Mohamed Termidi, secrétaire général du département des Pêches maritimes, rappelant qu'ils s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme Halieutis, vision articulée autour de trois axes : l'exploitation rationnelle des ressources, le développement des performances des acteurs et l'amélioration de la compétitivité du secteur. «Ces conventions traduisent la volonté d'élargir davantage le partenariat bilatéral pour concerner le secteur des pêches et constituent une contribution aux efforts du Maroc de valoriser les produits de la mer et leur commercialisation», souligne pour sa part Bruno Joubert,ambassadeur de France.

A propos des partenaires…
FranceAgriMer est l'établissement public français en charge des filières de l'agriculture et de la mer, dont les missions s'articulent autour de la veille économique et de la connaissance des marchés, de la gestion des mesures communautaires de régulation des marchés, du renforcement de l'efficacité économique des filières, de la participation à la mise en place d'une politique de développement durable et de qualité ainsi que la prévention des risques. Pour sa part, CEP Véolia, la «Compagnie d'exploitation des ports» est une filiale du groupe français Veolia spécialisé dans les services aux collectivités territoriales. Elle opère dans le domaine de la gestion portuaire et le commerce de la pêche. Créée en 1993, cette filiale gère le port de Lorient, deuxième port de pêche de France, lequel produit quelque 22.000 tonnes par an.

Le Matin 09/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeMer 9 Déc 2009 - 10:05

Un indicateur sophistiqué pour mesurer l'inflation

Afin d'affiner sa mesure de l'inflation, le HCP vient de lancer l'Indice des prix à la consommation (IPC), lequel devrait se substituer à l'Indice du coût de la vie (ICV). Il faut dire que la qualité des indices des prix aura, dans un passé récent, fait l'objet de controverses. Dans plusieurs pays, des débats méthodologiques portent sur l'existence de biais dans la mesure de l'indice des prix. Ces biais aboutiraient à une surestimation ou à une sous-estimation de l'inflation par les statisticiens. Comme l'a rappelé le CMC dans une de ses publications, «un grand nombre de consommateurs ou d'associations de consommateurs suspectent l'indice des prix de sous-estimer le coût de la vie». Les biais en cause ont principalement trait soit à des effets de substitution, soit à des effets qualité. Les effets de substitution renvoient au fait que les ménages ont tendance à déformer leur structure de consommation vers les produits dont les prix sont plus bas. Ce problème de calcul de l'indice peut se situer à plusieurs niveaux. Tout d'abord au niveau détaillé de l'agrégation des relevés individuels (tel produit, d'une marque donnée, dans une épicerie ou une superette de telle quartier, de telle ville), comme il n'existe pas de pondération à ce niveau de détail on utilise pour certains calculs la moyenne arithmétique des rapports de prix. Ensuite, au niveau intermédiaire de l'agrégation pour obtenir les indices par postes et au niveau ultime de l'agrégation des indices par postes pour obtenir l'indice des prix, si la structure de consommation utilisée dans le calcul de l'indice est trop ancienne, alors la proportion des produits dont la croissance des prix est faible risque d'être sous-estimée. Les débats méthodologiques portaient sur l'existence d'un biais dans le sens d'une surestimation de l'inflation. Par contraste, alors que la méthodologie de la collecte et du calcul ainsi que le champ de l'indice n'ont que peu varié dans les années récentes, les dernières controverses portent sur l'hypothèse que l'indice des prix sous-estimerait l'inflation. De fait, l'IPC, peaufiné par le HCP, se veut plus approprié, voire empirique. En effet, ce nouvel indice comporte un panier composé de 478 articles (contre 385 articles pour l'ICV), des variétés de 1067 produits (contre 768 pour l'ICV) et surtout il a l'avantage de prendre en compte des habitudes de consommation de l'ensemble des ménages urbains tandis que l'ancien indice ne prenait en considération que la classe moyenne du milieu urbain. En outre, l'IPC est caractérisé par une couverture géographique élargie à 17 villes, comparativement à 11 villes pour l'ICV. Notons par ailleurs que les variations au mois le mois étant difficiles à analyser, en raison de leur caractère souvent erratique, de nombreuses banques centrales et instituts de conjoncture utilisent des indicateurs d'inflation sous-jacente, avec l'idée que ces indicateurs permettent de mieux appréhender la dynamique de l'évolution des prix. Bank Al-Maghrib produit depuis quelques mois un indicateur d'inflation sous-jaccente.

Divers indicateurs
Dans des pays comme la France ou l'Espagne, divers indicateurs d'inflation sous-jacente, plus sophistiqués, existent. Des méthodes statistiques de différentes natures ont également été utilisées pour construire des indicateurs d'inflation sous-jacente: par exemple l'inflation tronquée élimine à chaque date les postes qui connaissent les variations les plus amples. Selon que l'on considère l'un ou l'autre indicateur, l'appréciation des tensions inflationnistes peut différer assez sensiblement. Aucun des indicateurs d'inflation sous-jacente, quelle que soit l'approche retenue, n'est exempt de problèmes d'interprétation. En conséquence, privilégier un indicateur d'inflation sous-jacente construit en éliminant certains postes sectoriels n'a de sens que si les chocs de prix relatifs n'ont qu'un impact transitoire sur le niveau général des prix.

Le Matin 09/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeMer 9 Déc 2009 - 9:58

Millenium Challenge Compact: Le Premier ministre appelle à l'évaluation et la mise en œuvre des projets

Le Premier ministre, Abbas El Fassi, a appelé, lundi, à une évaluation des projets mis en œuvre dans le cadre du Millenium Challenge Compact, soulignant la nécessité d'assurer l'efficacité et la réussite de ces projets pour répondre aux aspirations des catégories concernées.

Présidant une réunion du conseil d'orientation stratégique de l'Agence de partenariat pour le progrès (APP), chargée de piloter la mise en œuvre et l'exécution du programme objet de l'accord «Millennium Challenge Compact» (MCC), conclu en août 2007 entre le Maroc et les USA, M. El Fassi a insisté sur la nécessité d'activer le rythme de réalisation de ces projets dans ses volets financier et celui de gestion. Il a attiré l'attention sur les effets induits par la baisse du cours du dollar américain par rapport au dirham sur les financements alloués dans le cadre du MCC. Précisant que les fonds consacrés par l'Agence totaliseront à la fin de cette année 200 millions de dollars, il a affirmé que les engagements et déboursements seront révisés à la hausse l'année prochaine, après le parachèvement de l'ensemble des études techniques et le lancement des projets prévus. Le Premier ministre a souligné l'importance de faire valoir les indicateurs genre dans les rapports de l'agence, appelant tous les partenaires à soutenir l'Agence pour lui permettre de concrétiser les projets prévus dans les délais impartis.Saluant les relations d'amitié qui lient le Maroc aux Etats-Unis, M. El Fassi a réitéré le soutien du gouvernement marocain à ce programme financé par la «Millenium Challenge Corporation». Dressant le bilan des actions entreprises par l'APP durant le deuxième semestre de 2009 et les programmes prévus pour 2010, le directeur général de l'APP, Morad Abid, a noté que quatre contrats ont été signés pour la plantation de 13.000 hectares en arbres fruitiers, portant à 13.800 hectares l'ensemble de la superficie concernée par cette opération. S'agissant du secteur de la pêche artisanale, un appel d'offres a été émis pour la construction de points de débarquement dans les ports de Salé, Tifnit, Sidi Ifni et Tan Tan, a indiqué M. Abid, ajoutant que l'APP a également lancé le projet de construction du marché de gros de Béni Mellal et a signé des accords de partenariat au profit des marchands ambulants de poissons. Concernant la composante «artisanat et médina de Fès», il a fait savoir que les études portant sur l'acquisition de fours à gaz pour remplacer les fours traditionnels dans les régions de Fès et Marrakech ont été achevés et que les travaux d'urgence pour faciliter l'accès à Bab El Makina et aux foundouqs ont été réalisés. Un concours d'architecture a été lancé pour l'aménagement de l'espace «Makina» et du square «Lalla Idouna», tandis que l'activité relative à l'alphabétisation fonctionnelle et la formation professionnelle a été mise en œuvre, a indiqué M. Abid, faisant état du remboursement de la deuxième tranche du crédit contracté avec l'établissement «Jaïda» pour les micro-crédits d'une valeur de 6,3 millions de dollars.

Plan de passation des marchés
Le conseil d'orientation stratégique de l'APP a approuvé 19 recommandations, dont le procès verbal de la session tenue le 24 juillet dernier, ainsi que plusieurs accords visant la réalisation de projets, outre le plan de passation des marchés pour le compte de 2010. Ont pris part à cette réunion notamment le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des affaires économiques et générales, le secrétaire d'Etat auprès du ministre du Tourisme et de l'Artisanat chargé de l'artisanat et la directrice-résidente du MCC au Maroc. Etaient également présents les directeurs généraux de l'Office national de pêche, de l'Office national de formation professionnelle et de promotion du travail, de l'Agence de développement agricole, de l'Agence de dédensification et de sauvegarde de la ville de Fès, et des représentants d'associations de micro-crédits et des organisations féminines associées au Millenium Challenge Compact.

MAP 09/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeMer 9 Déc 2009 - 9:55

Maroc-UE: Le Royaume, un partenaire sérieux et crédible

L'Union européenne est très satisfaite de son partenariat avec le Maroc et le fait clairement savoir. Et pour cause, le Maroc a démontré au fil des années qu'il est un partenaire sérieux et crédible qui ne faillit jamais à ses engagements. Ce satisfecit a été exprimé par les responsables de l'Union dans une déclaration rendue publique, lundi à Bruxelles, à l'issue de la 8ème session du Conseil d'association UE-Maroc.

Ainsi, ces responsables considèrent que le partenariat avec le Royaume a une valeur fondamentale pour l'UE compte tenu du rôle qu'il joue non seulement au Maghreb et sur le continent africain, mais dans toute la région méditerranéenne, comme l'a rapporté l'agence MAP. En fait, "le Maroc continue à se distinguer par sa vision et son engagement au sein de la politique européenne de voisinage comme de l'Union pour la Méditerranée", explique-t-on, en se réjouissant "vivement de la tenue de la 8ème session du conseil d'association "qui marque une nouvelle étape" dans le développement de la relation entre les deux parties.Il est à noter que le Maroc et l'UE tiendront leur premier sommet en 2010, a annoncé lundi à Bruxelles la présidence de l'Union européenne. Celle-ci estime que cet important rendez-vous ne manquera pas d'insuffler une nouvelle dynamique à ce partenariat qui a été renforcé par l'accès du Maroc au statut avancé dans sa relation avec l'UE. Tout en soulignant ce qui a été réalisé, la déclaration de l'UE trace la voie pour les prochaines étapes de ce processus. Ainsi, l'UE estime important d'intensifier le travail conjoint dans les domaines de la coopération judiciaire et de la dimension humaine et « attache une grande importance à la finalisation des négociations commerciales afin de passer à l'étape suivante du lancement des négociations sur l'accord de libre-échange approfondi et global". De même, au sujet du rapprochement du cadre législatif, ce document "considère également d'une importance primordiale l'établissement d'une instance marocaine de coordination interministérielle de la convergence réglementaire et l'élaboration d'un programme national de convergence réglementaire, qui sont des éléments essentiels pour la mise en œuvre du document conjoint sur le statut avancé". L'UE se rappelle à ce sujet avec satisfaction le Conseil d'association du 13 octobre 2008 qui « avait marqué une nouvelle étape dans le renforcement des relations Maroc-UE, grâce à l'adoption du document conjoint visant l'établissement du Statut Avancé du Maroc dans les relations avec l'UE". Cet important document forme une feuille de route ambitieuse pour le développement progressif et soutenu des relations bilatérales dans de nombreux domaines, souligne-t-on. Il est à rappeler que ce document conjoint prévoit notamment un approfondissement de la coopération politique, une intégration plus intense au marché intérieur sur la base d'un rapprochement réglementaire progressif avec l'acquis communautaire et de la négociation d'un accord de libre-échange approfondi et global, ainsi que d'un renforcement de la coopération sectorielle. L'accès du Maroc au tant attendu rang du statut avancé devra se traduire également, a-t-on ajouté, par l'implication d'autres institutions communautaires dans le partenariat entre l'UE et le Maroc. Il s'agit, précise-t-on, du Parlement européen, du Conseil de l'Europe, du Comité économique et social, du Comité des régions, des associations du monde des affaires, des syndicats, représentants de la société civile et autres .

Le Maroc à la 8e conférence Euromed
Une délégation marocaine conduite par le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Mazouz, participera à la 8ème conférence Euromed des ministres du Commerce qui se tiendra le 9 décembre à Bruxelles sous la présidence suédoise. Le premier volet des travaux de cette rencontre portera sur l'achèvement des négociations commerciales en cours relatives à la libéralisation du commerce des services et du droit d'établissement et celles concernant l'approfondissement de la libéralisation des produits agricoles, des produits agricoles transformés et de la pêche. Le deuxième volet des travaux ministériels s'articulera sur l'évaluation des progrès réalisés dans le renforcement de l'intégration régionale de la zone Euromed en mettant l'accent sur l'intégration Sud-Sud.

Le Matin 09/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeMar 8 Déc 2009 - 10:58

Un nouvel indice pour mesurer l’inflation

Le changement est effectif. L’indice des pris à la consommation (IPC) se substitue à l’indice du coût de la vie (ICV). Cet indice, jugé plus performant, mesurera mensuellement l’évolution du niveau de l’inflation permettant ainsi d’avoir une idée sur la variation des prix des biens consommés par les ménages. L’IPC est basé sur un panier de références élargi tenant compte des dernières données sur la structure de la consommation des ménages fournies par l’enquête sur les niveaux de vie de 2007. Le panier compte 478 articles et des variétés de produits plus importantes, soit 1.067 variétés. En revanche, l’indice du coût de la vie, utilisé jusque-là, se basait sur un panier de 385 articles et 768 variétés de produits. Le HCP qui travaille sur l’IPC depuis plus de 3 ans s’apprête donc à mettre en place un outil plus performant qui prend l’année 2006 comme base. Jugé performant, l’IPC donnera une idée précise de l’évolution des prix à la consommation en s’appuyant sur un panier stable de produits et de services représentant les habitudes de consommation des ménages. Ainsi, contrairement à l’ICV qui ne tient compte que des habitudes de consommation de la classe moyenne du milieu urbain, l’IPC prend en considération l’ensemble des ménages urbain. Il se caractérise également par l’élargissement de sa couverture géographique à 17 villes dans les 16 régions du Maroc. Il s’agit en l’occurrence d’Agadir, Casablanca, Fès, Kénitra, Marrakech, Oujda, Rabat, Tétouan, Meknès, Tanger, Laâyoune, Dakhla, Guelmim, Settat, Safi, Beni Mellal et Al Hoceïma. Dans le cas de l’ICV, seules 11 villes étaient prises en considération. Cet indice a également adopté une nouvelle classification des produits tenant compte de la nomenclature des fonctions de la consommation des Nations unies. Il sera également calculé par ville.

L'Economiste 07/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeLun 7 Déc 2009 - 11:04

ECONOMIE NATIONALE

Dépense alimentaire: Les viandes occupent la première place
C'est ce que révèle une enquête nationale sur les revenus et les niveaux de vie des ménages, réalisée par le Haut Commissariat au Plan (HCP) et dont les données sont arrêtées à l'année 2007. Autre révélation intéressante de cette enquête, la consommation des viandes blanches est en nette progression par rapport à celle des viandes rouges. Ainsi, ce travail du HCP fait ressortir que la dépense annuelle par personne consacrée aux viandes est de 1.140 DH, en progression de 47% par rapport à 2001. Leur part dans la dépense alimentaire des ménages est en amélioration de 2,3 points par rapport à 2001. Certes les viandes rouges restent la principale variété consommée avec une dépense annuelle de 466,5 DH par personne (546,2 DH dans les villes et 363,2 DH dans les campagnes). Toutefois, les viandes blanches, qui viennent en deuxième position avec une dépense de 325,9 DH par personne (367 DH dans les villes et 272,7 DH dans les campagnes), sont en nette progression. La dépense consacrée à ce type de viandes a en effet presque doublé entre 2001 et 2007, révèle l'enquête. « Cette hausse s'expliquerait essentiellement par le développement du secteur avicole et le prix relativement accessible de la viande de la volaille industrielle ». Cette étude confirme également d'une manière chiffrée d'autres constats que l'on connaît déjà. Il s'agit notamment de l'effet du niveau de vie des ménages et du milieu de résidence sur la consommation de la viande. Le niveau de la dépense de ce produit dépend largement du niveau de vie des ménages, nous rappellent les auteurs de cette enquête. C'est ainsi que, précisent-ils, la part du budget alimentaire consacrée à l'achat des viandes augmente avec le niveau de vie, elle passe de 21% (soit 406 DH en termes de dépense annuelle par personne) pour les 20% des ménages les plus défavorisés, à près de 28% (soit 2.425 DH) pour les 20% des ménages les plus aisés. S'agissant du milieu de résidence, la dépense des citadins pour les viandes représente 1,5 fois celle des ruraux (soit 1318 DH contre 909 DH). Cet écart a cependant tendance à se réduire puisqu'il était de 1,7 fois en 2001, nuance-t-on. Par ailleurs, il est à noter que l'on compte sur une mesure apportée par le projet de Loi de finances 2010 pour doper la consommation des viandes rouges. Le projet de budget a, en fait, proposé de ramener le droit d'importation appliquée aux jeunes veaux à 2,5% pendant une année, avec un cahier des charges. En outre, il est à rappeler que l'indice du coût de la vie (ICV) a enregistré, en octobre dernier, une hausse de 0,4 % par rapport au même mois de 2008. Cette augmentation résulte de la hausse de l'indice des produits non alimentaires de 0,9 % et de la baisse de celui des produits alimentaires de 0,2 %, selon une note du HCP. Comparé au mois de septembre 2009, l'ICV a accusé une baisse de 1,1 % due à une baisse de 2,4 % de l'indice des produits alimentaires et d'une légère hausse de 0,1 % de l'indice des produits non alimentaires. Pour les produits alimentaires, les baisses observées entre septembre et octobre concernent notamment les poissons frais avec -12,1 %, les légumes frais avec -9,6 %, les fruits secs (-5,4 %), les fruits frais (-3,4 %), le lait, produits laitiers et œufs (-2,6 %) et les viandes (-1,2 %).

Contrat-programme de la filière
Le contrat-programme entre le gouvernement et les professionnels de la filière des viandes rouges table sur un investissement global de 6 milliards de DH dont 850 MDH pris en charge par l'Etat à titre de primes à l'investissement. Cette prime financera les projets d'engraissement, les unités type ranching ; les projets intégrés et d'agrégations ; la mise à niveau de 12 abattoirs à concéder au privé ; unités modernes de distribution et le renforcement des petites et moyennes fermes pour devenir productivistes. Une enveloppe de 250 MDH sera accordée par l'Etat pour les incitations financières prévues par le FDA (Fonds de développement agricole). D'autres actions seront financées.

Le Matin 07/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 36 Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 11:22

Maroc : Bourse de Casa - CGI et BMCE pénalisés par la sous-liquidité du marché.Le mois de novembre n’a pas apporté de bonnes nouvelles aux valeurs BMCE
et CGI. Les deux entreprises ont été exclues de l’indice MSCI mesurant la
performance des places boursières des pays émergents établi par Morgan
Stanley. Dans ce contexte, le poids du Maroc dans cet indice, qui
constitue une référence pour les investisseurs étrangers, se retrouve
diminué à 0,2%, contre 0,3% auparavant.
Pour rappel, la banque d’affaires Morgan Stanley sélectionne les valeurs
dans son indice en se basant à la fois sur son niveau de liquidité, le
poids de sa capitalisation ainsi que sur celui de son flottant en Bourse.
Et les deux valeurs ont été lourdement pénalisées ces derniers mois sur
ces trois critères. En effet, la liquidité de la filiale de la CDG s’est
délaissée de 7,71% selon Morgan Stanley, tandis que celle de la BMCE
s’est dépréciée de 3,38%. Aussi, ce n’est pas un secret que la banque
d’Othman Benjelloun a un programme de rachat d’actions plutôt très actif
et qui a tendance à réduire son capital flottant en Bourse, tandis que
des sources au sein du marché affirment que plusieurs actions de la CGI
ont été reprises par la CDG, sa maison-mère.
Cette situation s’est donc tout de suite fait ressentir sur les deux
valeurs en Bourse. Durant le mois de novembre, le titre BMCE Bank s’est
déprécié de 9,96%, alors que la valeur de l’action CGI a perdu 12,37 %.
Au niveau de la volumétrie, la banque bleue a totalisé un volume global
de 1,1 Md de DH depuis, entre le 02 et le 30 novembre, avec des pics de
161 MDH , 156 MDH et 198 MDH réalisés respectivement lors des séances des
23, 24 et 30 novembre.
De son côté, la CGI a totalisé 437 MDH au titre des transactions du mois
de novembre, avec 82,6 MDH, 90 MDH et 81,7 MDH réalisés lors des séances
des 12, 25 et 30 novembre. « La forte volumétrie enregistrée sur les deux
titres témoigne de la position liquidative qu’ont adoptée les
investisseurs suite à l’exclusion des deux valeurs de l’indice MSCI»,
explique un analyste de la place, avant d’ajouter que «les quatre autres
valeurs qui sont présentes dans cet indice risquent, elles aussi, de
connaître le même sort au vu de la conjoncture boursière actuelle». En
effet, la dépréciation qu’ont connue la CGI et la BMCE, au niveau des
critères retenus dans le cadre de l’indice MSCI, peut aussi être
expliquée par la morosité du marché dans sa globalité. Le manque
d’attractivité des investisseurs se traduit inéluctablement par une sous-
liquidité des valeurs cotées. Du coup, en l’absence de tout signe de
reprise à court terme, des entreprises comme l’ONA courent le risque de
subir les mêmes méfaits d’une radiation de l’indice MSCI.
(Source : Finances News)
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