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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeLun 7 Déc 2009 - 10:04

ECONOMIE NATIONALE

Dépense alimentaire: Les viandes occupent la première place
C'est ce que révèle une enquête nationale sur les revenus et les niveaux de vie des ménages, réalisée par le Haut Commissariat au Plan (HCP) et dont les données sont arrêtées à l'année 2007. Autre révélation intéressante de cette enquête, la consommation des viandes blanches est en nette progression par rapport à celle des viandes rouges. Ainsi, ce travail du HCP fait ressortir que la dépense annuelle par personne consacrée aux viandes est de 1.140 DH, en progression de 47% par rapport à 2001. Leur part dans la dépense alimentaire des ménages est en amélioration de 2,3 points par rapport à 2001. Certes les viandes rouges restent la principale variété consommée avec une dépense annuelle de 466,5 DH par personne (546,2 DH dans les villes et 363,2 DH dans les campagnes). Toutefois, les viandes blanches, qui viennent en deuxième position avec une dépense de 325,9 DH par personne (367 DH dans les villes et 272,7 DH dans les campagnes), sont en nette progression. La dépense consacrée à ce type de viandes a en effet presque doublé entre 2001 et 2007, révèle l'enquête. « Cette hausse s'expliquerait essentiellement par le développement du secteur avicole et le prix relativement accessible de la viande de la volaille industrielle ». Cette étude confirme également d'une manière chiffrée d'autres constats que l'on connaît déjà. Il s'agit notamment de l'effet du niveau de vie des ménages et du milieu de résidence sur la consommation de la viande. Le niveau de la dépense de ce produit dépend largement du niveau de vie des ménages, nous rappellent les auteurs de cette enquête. C'est ainsi que, précisent-ils, la part du budget alimentaire consacrée à l'achat des viandes augmente avec le niveau de vie, elle passe de 21% (soit 406 DH en termes de dépense annuelle par personne) pour les 20% des ménages les plus défavorisés, à près de 28% (soit 2.425 DH) pour les 20% des ménages les plus aisés. S'agissant du milieu de résidence, la dépense des citadins pour les viandes représente 1,5 fois celle des ruraux (soit 1318 DH contre 909 DH). Cet écart a cependant tendance à se réduire puisqu'il était de 1,7 fois en 2001, nuance-t-on. Par ailleurs, il est à noter que l'on compte sur une mesure apportée par le projet de Loi de finances 2010 pour doper la consommation des viandes rouges. Le projet de budget a, en fait, proposé de ramener le droit d'importation appliquée aux jeunes veaux à 2,5% pendant une année, avec un cahier des charges. En outre, il est à rappeler que l'indice du coût de la vie (ICV) a enregistré, en octobre dernier, une hausse de 0,4 % par rapport au même mois de 2008. Cette augmentation résulte de la hausse de l'indice des produits non alimentaires de 0,9 % et de la baisse de celui des produits alimentaires de 0,2 %, selon une note du HCP. Comparé au mois de septembre 2009, l'ICV a accusé une baisse de 1,1 % due à une baisse de 2,4 % de l'indice des produits alimentaires et d'une légère hausse de 0,1 % de l'indice des produits non alimentaires. Pour les produits alimentaires, les baisses observées entre septembre et octobre concernent notamment les poissons frais avec -12,1 %, les légumes frais avec -9,6 %, les fruits secs (-5,4 %), les fruits frais (-3,4 %), le lait, produits laitiers et œufs (-2,6 %) et les viandes (-1,2 %).

Contrat-programme de la filière
Le contrat-programme entre le gouvernement et les professionnels de la filière des viandes rouges table sur un investissement global de 6 milliards de DH dont 850 MDH pris en charge par l'Etat à titre de primes à l'investissement. Cette prime financera les projets d'engraissement, les unités type ranching ; les projets intégrés et d'agrégations ; la mise à niveau de 12 abattoirs à concéder au privé ; unités modernes de distribution et le renforcement des petites et moyennes fermes pour devenir productivistes. Une enveloppe de 250 MDH sera accordée par l'Etat pour les incitations financières prévues par le FDA (Fonds de développement agricole). D'autres actions seront financées.

Le Matin 07/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 10:22

Maroc : Bourse de Casa - CGI et BMCE pénalisés par la sous-liquidité du marché.Le mois de novembre n’a pas apporté de bonnes nouvelles aux valeurs BMCE
et CGI. Les deux entreprises ont été exclues de l’indice MSCI mesurant la
performance des places boursières des pays émergents établi par Morgan
Stanley. Dans ce contexte, le poids du Maroc dans cet indice, qui
constitue une référence pour les investisseurs étrangers, se retrouve
diminué à 0,2%, contre 0,3% auparavant.
Pour rappel, la banque d’affaires Morgan Stanley sélectionne les valeurs
dans son indice en se basant à la fois sur son niveau de liquidité, le
poids de sa capitalisation ainsi que sur celui de son flottant en Bourse.
Et les deux valeurs ont été lourdement pénalisées ces derniers mois sur
ces trois critères. En effet, la liquidité de la filiale de la CDG s’est
délaissée de 7,71% selon Morgan Stanley, tandis que celle de la BMCE
s’est dépréciée de 3,38%. Aussi, ce n’est pas un secret que la banque
d’Othman Benjelloun a un programme de rachat d’actions plutôt très actif
et qui a tendance à réduire son capital flottant en Bourse, tandis que
des sources au sein du marché affirment que plusieurs actions de la CGI
ont été reprises par la CDG, sa maison-mère.
Cette situation s’est donc tout de suite fait ressentir sur les deux
valeurs en Bourse. Durant le mois de novembre, le titre BMCE Bank s’est
déprécié de 9,96%, alors que la valeur de l’action CGI a perdu 12,37 %.
Au niveau de la volumétrie, la banque bleue a totalisé un volume global
de 1,1 Md de DH depuis, entre le 02 et le 30 novembre, avec des pics de
161 MDH , 156 MDH et 198 MDH réalisés respectivement lors des séances des
23, 24 et 30 novembre.
De son côté, la CGI a totalisé 437 MDH au titre des transactions du mois
de novembre, avec 82,6 MDH, 90 MDH et 81,7 MDH réalisés lors des séances
des 12, 25 et 30 novembre. « La forte volumétrie enregistrée sur les deux
titres témoigne de la position liquidative qu’ont adoptée les
investisseurs suite à l’exclusion des deux valeurs de l’indice MSCI»,
explique un analyste de la place, avant d’ajouter que «les quatre autres
valeurs qui sont présentes dans cet indice risquent, elles aussi, de
connaître le même sort au vu de la conjoncture boursière actuelle». En
effet, la dépréciation qu’ont connue la CGI et la BMCE, au niveau des
critères retenus dans le cadre de l’indice MSCI, peut aussi être
expliquée par la morosité du marché dans sa globalité. Le manque
d’attractivité des investisseurs se traduit inéluctablement par une sous-
liquidité des valeurs cotées. Du coup, en l’absence de tout signe de
reprise à court terme, des entreprises comme l’ONA courent le risque de
subir les mêmes méfaits d’une radiation de l’indice MSCI.
(Source : Finances News)
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 10:00

Commerce intérieur: Des zones intégrées pour casser l’informel

Le plan Rawaj passe à la phase d’implémentation. Ce programme s’articule, rappelons-le, autour de deux principaux volets: l’accompagnement des acteurs et l’offre aux consommateurs. «Jusqu’à présent, nous avons accompagné environ 1.269 acteurs de proximité dans la réhabilitation de la médina de Safi et de ses commerces», indique Mounia Boucetta, directeur du commerce intérieur au ministère du Commerce et de l’Industrie. Le second volet de Rawaj porte sur l’offre aux consommateurs. «Pour leur permettre d’avoir des produits de qualité, au meilleur prix, nous devons mettre à leur disposition un territoire aménagé de manière réfléchie et y offrir les types de commerce dont ils ont besoin», explique Ahmed Réda Chami, ministre du Commerce et de l’Industrie. La feuille de route se décline en plusieurs chantiers. Le premier consiste à encourager les grandes marques à s’installer dans les zones d’activités commerciales (ZAC). Pour l’heure, trois terrains ont été identifiés à Casablanca, Settat et Oujda. Le concept consiste à mobiliser 30 à 40 hectares pour la construction de ZAC animées qui offrent tous les services nécessaires. Mais l’enjeu reste d’éviter les erreurs du passé. «En effet, l’urbanisme commercial a toujours été absent des schémas d’aménagement urbain», rappelle le ministre. C’est la raison pour laquelle une étude est lancée autour de trois préoccupations majeures. Elle vise d’abord à apprécier la densité commerciale par ville par rapport aux besoins des populations. «Le constat aujourd’hui est que certaines villes sont suréquipées de points de vente et d’espaces commerciaux, alors que d’autres en sont totalement dépourvues. Ce qui favorise l’implantation de marchands ambulants», déclare Boucetta. L’étude vise donc à assurer un équilibre dans la répartition des commerces tout en intégrant la problématique du transport urbain. Objectif: assurer une meilleure connectivité des espaces commerciaux. «La planification prendra trois à cinq années et aboutira à la mise en place de règlements d’aménagement», poursuit la directrice du commerce intérieur. Troisième objectif de l’étude, l’anticipation de l’évolution urbaine. Le but, selon le département de Chami, est d’éviter que les règles d’aménagement ne freinent la liberté d’entreprendre et en même temps prévenir l’anarchie. Le chantier des espaces commerciaux est un projet structurant qui vise à réduire la spéculation sur les prix. «L’idée n’est pas seulement d’avoir de belles vitrines, mais d’adopter la démarche du mass market», précise Boucetta. Le concept consiste à mettre en place des marchés fonctionnels, assurant une rotation et une connectivité. La réorganisation de ces marchés permettra de mettre un terme à l’informel. Mais l’effort d’adaptation reste incontournable. Pour relever ce défi, la tutelle a développé le concept de «Champions nationaux». «Nous déployons beaucoup d’énergie avec l’Anpme pour aider les enseignes nationales à se restructurer, à développer leur logistique et à revoir leur design», déclare Boucetta. A ce sujet, l’accompagnement tiendra compte du degré d’intégration de l’industrie locale, de la valeur ajoutée, de l’innovation du concept ainsi que de la possibilité de se substituer à l’informel. La modernisation du commerce constitue une autre priorité du plan Rawaj. «Nous voulons démontrer aux commerçants qu’il est possible de faire du business tout en respectant l’hygiène, la qualité, la réservation d’un espace d’accueil acceptable», explique Boucetta. Des projets sont déjà amorcés en ce sens à Oujda, Fès, Meknès, Salé… A ce jour, 700 épiceries ont déjà été mises à niveau par Metro. La convention signée avec cette multinationale prévoit d’en moderniser 1.000 par an.

Nouvelles plateformes
Autre projet inscrit dans le programme Rawaj, la réforme des marchés de gros. Une étude est lancée pour déterminer le nouveau dimensionnement de ces marchés ainsi que leur répartition géographique. L’objectif est de tenir compte à la fois des bassins de production et de consommation. L’on s’achemine vers l’implantation de plateformes intégrées, comportant à la fois les fonctions logistiques, marchés de gros, avec une meilleure optimisation de l’espace et un meilleur retour sur investissement. Un projet pilote, de 35 ha, est d’ailleurs en cours d’implantation avec MedZ, à Meknès. Le foncier est déjà viabilisé et le travail d’hors site en cours. Le projet sera finalisé d’ici trois ans. Son mode de gestion sera basé sur le principe du loyer et des redevances. A l’instar des plateformes industrielles, les marchés de gros seront confiés à des développeurs, des aménageurs et des gestionnaires d’espaces. Le modèle de Meknès pourrait être, selon Chami, généralisé.

L'Economiste 03/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 9:49

La BAD approuve un prêt de près de 110 millions d'euros pour un projet de l'ONE

Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi à Tunis, un prêt de 100 millions d'UC (équivalent à 109,82 millions d'euros) pour un projet de développement du réseau de transport et de répartition de l'électricité de l'Office National de l'Electricité (ONE). Le projet permettra l'amélioration de la qualité de service à l'ensemble des abonnés domestiques et industriels de l'ONE et aux régies de distribution, précise un communiqué de la BAD. De manière spécifique, le projet bénéficiera à l'ONE et aux abonnés des zones subissant des chutes de tensions élevées, aux villes nouvelles qui seront raccordées au réseau, aux unités industrielles, aux producteurs indépendants d'électricité, qui disposeront d'un réseau fiable pour évacuer la production de leurs centrales et aux structures d'accueil touristique. Conçu pour minimiser les pertes de transport d'énergie des sites de production vers le réseau de distribution, ce projet favorisera le parachèvement du Programme d'électrification rurale globale, qui vise à court terme la généralisation de l'électrification rurale. La réduction des pertes d'électricité permettra d'économiser 376 GWh et d'éviter le rejet dans l'atmosphère de 183 000 T/an de C02 par an après l'achèvement du projet, ajoute la même source, relevant que la réduction des pertes d'énergie est considérée comme l'une des mesures les plus efficaces de gestion et d'adaptation aux changements climatiques. Le projet, qui est conforme au Document de stratégie pays de la BAD pour le Maroc, s'inscrit également dans le cadre de l'engagement de la Banque à supporter ses Etats membres régionaux dans leurs efforts de réduction de l'impact de la crise économique.

MAP 03/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 9:25

CDG Développement fusionne deux filiales

Ingéma et Scet-Scom, deux bureaux d’ingénierie de CDG Développement, viennent de fusionner pour donner naissance à une nouvelle entité dénommée Novec. Le rapprochement des deux sociétés a été entériné le 30 novembre, au terme d’un processus lancé en 2008. Ce regroupement donne naissance à l’un des leaders du marché dans le secteur de l’ingénierie. Selon Ahmed Fouad Chraïbi, directeur général exécutif de Novec, «l’objectif est de se positionner davantage sur le marché national, mais également d’avoir une certaine crédibilité au niveau international, ce qui n’était pas nécessairement envisageable avant la fusion». Novec sera dotée d’une équipe d’environ 600 collaborateurs. La société sera présente au niveau de chaque région. Casablanca, Marrakech et Agadir disposent déjà d’une agence chacune. S’ensuivront celles de Tanger et Fès. De plus, le chiffre d’affaires de Novec tournerait autour de 250 millions de DH. Aujourd’hui, le marché de l’ingénierie est en plein essor. Il bénéficie notamment de la profusion des projets immobiliers et des grandes infrastructures dans le pays. Ce qui favorise également la multiplication des intervenants dans le domaine de l’ingénierie. Le rapprochement de Ingéma et Scet-Scom intervient donc dans un contexte de plus en plus concurrentiel. Principalement celle de la société Conseil, Ingénierie et Développement qui a été primée lors des derniers trophées de l’exportation. Il s’agissait donc pour CDG Développement de disposer d’une seule société regroupant l’ensemble des activités d’ingénierie dans divers secteurs (bâtiment, aménagements urbains, agriculture et développement, grandes infrastructures…). D’autant plus que Ingéma et Scet-Scom ne se concurrençaient que sur moins de 15% d’activité, est-il indiqué. Par conséquent, «cette opération permet d’augmenter la force de frappe de l’entreprise», souligne Chraïbi. Par ailleurs, le plan de développement de Novec prévoit une extension de l’activité dans le domaine de l’ingénierie industrielle. Un créneau sur lequel les cabinets marocains sont absents. L’autre objectif est d’augmenter le chiffre d’affaires à l’export. Il est estimé à moins de 10% du chiffre d’affaires actuellement. Cette faiblesse de la part à l’export s’explique notamment par l’importance des besoins du marché local, ce qui encourage le cabinet à s’y concentrer davantage, indique le directeur général exécutif.

L'Economiste 03/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 10:12

Baisse limitée des exportations et des emplois

C’est un comité de veille stratégique spécial que celui qui va se tenir le 15 décembre prochain. La réunion sera l’occasion d’étudier les propositions pour les nouveaux secteurs qui seront éventuellement soutenus par l’Etat, tels que la pêche et l’immobilier. Les mesures mises en place, prévues au départ pour une durée limitée, pourraient être extensibles le temps que tous les secteurs affectés par la crise soient remis sur les rails. La rencontre du comité permettra également de procéder à une évaluation approfondie de l’impact de la crise, la CGEM étant également invitée à livrer son diagnostic de la situation. Mais en dépit d’une conjoncture macro-économique difficile, le Maroc tire son épingle du jeu. L’année sera bouclée sur un taux de croissance de 5 à 5,2%. «Un résultat attribué à la bonne année agricole et aussi à un PIB plus diversifié», explique Ahmed Reda Chami. Même dans les secteurs directement touchés par la crise, les dégâts semblent limités. Les exportations de certains secteurs ont accusé des baisses et des emplois ont été perdus, mais pour autant le tableau brossé par Chami est loin d’être pessimiste. «Les mesures de soutien aux secteurs touchés ont donné leurs fruits. Les forecasts établis au départ sont pessimistes par rapport au constat actuel», assure le ministre. Les baisses des exportations demeurent inférieures aux prévisions et ce, à l’exception de l’électronique qui bouclera l’année sur un recul de 25 à 30%. Dans le tourisme par exemple, la chute des recettes est moins importante comparativement aux premières prévisions. L’année se terminera sur une baisse de 9% des recettes contre 10 à 15% pour les transferts des MRE. Ces derniers ont eu droit à une panoplie de mesures favorisant l’acquisition de l’immobilier ainsi que le transfert d’argent sans qu’ils ne soient pénalisés par les commissions (cf. www.leconomiste.com). Le textile, secteur où les craintes de fermeture et de pertes d’emploi étaient énormes, s’en tire avec des dégâts limités puisque les exportations seront en baisse de 4% seulement. Or au départ, les opérateurs s’attendaient à des baisses de 20 à 25%, voire 50% pour certains d’entre eux. Pour ce qui est de l’automobile, secteur qui a le plus souffert de la crise au niveau international, les exportations reculent de 15 à 20%. Les IDE ont également chuté du tiers, un niveau en phase avec la région Mena, selon Chami. Mais de ce côté, le ministre reste confiant. «C’est juste conjoncturel. Quand quelqu’un décide d’investir dans un pays, il se base sur la compétitivité et sur ce qu’il va obtenir de manière structurelle. Je pense qu’aujourd’hui le Maroc peut jouer pour l’Europe le même rôle que le Mexique pour les Etats-Unis», soutient Chami.

Les bienfaits du chômage technique!
Côté emploi, les pertes sont comprises entre 15.000 et 20.000 postes. Le plus gros des destructions est enregistré dans le textile (10.000 à 12.000), suivi par l’automobile et l’électronique. Ces secteurs étant respectivement sur des pertes de 2.000 et 1.000 postes de travail. «Nous avons mis en place des mesures de soutien pour préserver l’emploi. Nous avons accordé une flexibilité de 5% même si les demandes étaient fortes pour soutenir les entreprises qui voulaient licencier du monde», indique Chami. Pour autant, les emplois maintenus ne le sont pas forcément à plein temps. Les entreprises ont été nombreuses à recourir au chômage technique et les syndicats ont suivi. Ces derniers ont saisi l’enjeu de la flexibilité du travail en temps de crise. L’objectif final étant la préservation de l’emploi. «Dans le textile par exemple, si les entreprises avaient licencié leurs salariés, elles auraient trouvé du mal aujourd’hui à recruter du personnel qualifié», explique Chami. D’ailleurs, les personnes mises au chômage technique bénéficient de formation. Une mesure qui commence, selon le ministre, à profiter au secteur automobile.

L'Economiste 02/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 10:03

Crise ou pas, la refonte industrielle se poursuit

«Le Maroc peut jouer pour l’Europe le même rôle que le Mexique joue pour les Etats-Unis». Invité au Club de L’Economiste(1), Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie et du Commerce, reste convaincu de la compétitivité de l’offre Maroc. Celle-ci est construite autour de trois dimensions… Espaces d’accueil, outils de financement, plan de développement et d’amélioration des zones industrielles. A elles seules, les plateformes industrielles intégrées (P2I) donnent de la visibilité aux industriels locaux et étrangers. Prévues sur 2.000 hectares, les 22 P2I seront réalisées d’ici 2015. «S’engager sur un timing nous oblige à aller plus vite pour mobiliser le foncier, mais surtout pour atteindre les objectifs fixés», soutient Chami. Un premier pas est franchi avec celle de Kénitra Auto City où l’aménageur, MedZ, s’est rapproché du logisticien espagnol, Edonia, pour créer trois sociétés dédiées. Le modèle retenu est pertinent. Une vision stratégique de développement industriel consistant à cibler des zones d’activités pour aboutir à un aménagement du territoire plus harmonieux. Dans ce nouveau schéma, l’Etat est décidé à combattre la spéculation en mettant en place une clause de valorisation. De plus, il s’est engagé à mobiliser du foncier et à le mettre à disposition en créant le Fonds Foncière (cf. www.leconomiste.com). Pour Chami, la stratégie industrielle reste une réponse structurelle pour construire une industrie compétitive. Quant aux difficultés engendrées par la crise internationale, elles sont traitées par des mesures conjoncturelles. Préconisées par le Comité de veille stratégique, celles-ci ont permis de limiter les dégâts. «Le Comité de veille est une réponse conjoncturelle à la crise et le Pacte pour l’émergence industrielle, avec ses 111 mesures, une réponse structurelle».

Le contrecoup de la crise

Bien que restées en dessous des prévisions du Comité de veille stratégique, les traditionnelles locomotives de l’économie ont toutes subi le contrecoup de la crise internationale. Le textile, le tourisme, l’automobile, les transferts des MRE ont enregistré des baisses, mais sans que la situation soit pour autant dramatique. Et ce, à l’exception de l’électronique où le recul des exportations est important. Même les pertes d’emplois ne sont pas jugées trop importantes comparativement à d’autres pays. Dans tous les cas, le Maroc bouclera l’année avec une croissance de 5 à 5,2%. Celle-ci est attribuée à une bonne année agricole et à un PIB diversifié. Pour sa part, la PME bénéficie d’une attention particulière. Des conventions ont été signées avec trois banques de la place pour soutenir leur compétitivité. Un rating est mis en place par l’ANPME pour sélectionner les entreprises éligibles aux aides de l’Etat.

L'Economiste 02/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 12:39

Vos bijoux en or ont doublé de valeur en 5 ans !


Les pièces achetées à 100 DH le gramme en 2004 se vendent actuellement entre 170 DH et 200 DH.
A l’international, le cours est passé de 700 dollars l’once en octobre 2008 à 1 132 dollars actuellement.
Ce qu’il faut savoir quand vous revendez un bijou. Comment sont fixés les prix, les pièces à éviter...



Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Affiche_image?article=15124

Jusqu’à
100% ! C’est la plus-value qu’il est possible d’empocher actuellement
en revendant les bijoux en or achetés il y a 5 ans.
Qui dit mieux ? Seule la Bourse pourrait offrir un rendement similaire.
Celle de Casablanca, dont l’indice de toutes les valeurs (Masi) a
accumulé depuis fin 2004 un gain de 130%, est certes attrayante. Il
reste qu’avec sa récente tendance à éroder ses bénéfices,
l’investissement en actions risque de ne pas tenir, du moins à court
terme. L’immobilier alors ? Oui mais la pierre, après avoir affiché des
taux de croissance insolents, semble être en bien mauvaise passe.
Disons-le, aussi bien la Bourse que la pierre restent des
investissements appréciables à moyen et long terme, mais dans la
conjoncture actuelle, dans une vision de court terme, l’or fait, tout
simplement, mieux. La récente envolée des cours du métal jaune à
l’international est d’ailleurs là pour le rappeler.
Il y a cinq ans, le cours de l’or sur le marché mondial était de 435
dollars l’once, mais le métal jaune a entamé ces dernières années une
hausse continue que même la crise n’a pas affectée... bien au
contraire. Après être redescendu à 700 dollars l’once au mois d’octobre
2008, il est reparti à la hausse pour franchir un record absolu de 1
131,85 dollars l’once le 14 novembre, soit une progression de plus de
60% en un an !

La demande sur les bijoux en or est dans une tendance baissière depuis quelques années au Maroc
Mais justifier l’achat de bijoux en or, qui demeure l’unique moyen
d’investir dans ce métal au Maroc, par la seule évolution favorable des
cours internationaux de ce métal serait un raccourci vite pris. Car le
cours de ce minerai au Maroc évolue presque en vase clos, notamment en
raison du fait que l’approvisionnement en matière première de
l’industrie nationale de la bijouterie ne dépend que marginalement de
l’importation et reste en grande partie lié au recyclage des bijoux.
Cela fait que le marché local est doté d’une logique propre qui peut
parfois paraître paradoxale.
La preuve, alors qu’à l’international la demande de l’or, sous toutes
ses formes, augmente consécutivement à l’actuelle phase de hausse des
prix, la demande marocaine de bijoux en or maintient une tendance
baissière comme le relatent unanimement plusieurs bijoutiers, qu’ils
soient établis dans les quartiers populaires ou qu’ils aient pignon sur
rue dans les plus chics galeries commerciales.
Mis à part les considérations de baisse de pouvoir d’achat, ce paradoxe
se justifie selon les commerçants par un changement des habitudes de
consommation. En effet, par le passé, l’or connaissait une demande
permanente provenant de femmes qui achetaient de l’or selon une
tradition bien ancrée. A cela s’ajoutaient des périodes de grand rush
observées lorsque les mariages se faisaient les plus fréquents ou à
l’occasion du retour des MRE pour qui les gros bijoux en or façon
beldi constituaient une épargne sûre. Aujourd’hui, c’est l’achat
plaisir qui prime, ce qui implique une demande bien plus épisodique.
«On achète un bijou que l’on apprécie sans envisager d’en tirer un
bénéfice financier à la revente», précise un bijoutier. Mais ceci
n’empêche pas cela, l’investissement dans l’or reste très rémunérateur.

Toutefois, pour en maximiser le gain, il faut être initié à certains
éléments, de l’organisation de cette filière, aux prix qui y sont
actuellement pratiqués en passant par les types de bijoux sur lequels
il faut miser et les astuces pour en tirer le meilleur prix ...
Avant d’en venir à la revente de bijoux, intéressons-nous d’abord à leur achat.
Si le prix du gramme d’or travaillé tournait autour de 130 DH/g pour un
bijou standard il y a 5 ans, il atteint actuellement 235 DH/g en
moyenne, soit une progression de plus de 80%. On est loin de la
croissance du métal jaune à l’international qui a atteint 160% en 5 ans.
Et ce décalage se comprend car, comme cité auparavant, la plus grande
part de l’or utilisée pour la fabrication de bijoux provient du marché
intérieur, plus spécifiquement, d’anciens bijoux revendus par leurs
propriétaires pour être refondus (la casse). «A chaque fois qu’ils
constatent une flambée du cours de l’or sur les marchés
internationaux, les particuliers se ruent vers les bijoutiers pour
vendre les pièces qu’ils détiennent», raconte un bijoutier. Et étant
donné que les privés continuent de détenir une grande quantité d’or à
vendre, selon les connaisseurs du marché, l’approvisionnement devrait
continuer à dépendre en plus grande partie de la «casse».
A ce titre, certains professionnels estiment à tout juste 20% la part
des besoins de l’industrie nationale de la bijouterie couverts
actuellement par l’importation d’or brut. Et d’autres l’évaluent même à
bien moins que cela.

Le prix à la revente des bijoux par les particuliers est 30% moindre que le prix actuel à l’achat
C’est qu’il faut savoir c’est que n’importe qui ne peut pas importer de
l’or. Selon l’article 99 de l’arrêté du ministre des finances du 9
octobre 1977, l’importation et l’exportation d’or sont strictement
interdites sauf autorisation spéciale, ce qui n’est pas sans alimenter
un trafic d’or parallèle (voir encadré).
Quoi qu’il en soit, cela fait qu’au final le gramme d’or brut s’échange
localement à un moindre prix qu’à l’international. Le cours actuel à
l’étranger tourne autour de 208 DH/g contre 190 DH/g localement.
C’est justement ce dernier prix,à quelques dizaines de DH de
différence, qui est actuellement offert aux particuliers souhaitant
revendre leurs bijoux : 170 DH/g pour les bijoux réservés à la casse et
jusqu’à 200 DH/g pour ceux destinés à être revendus en l’état.
Pour chaque type de pièce, la plus-value potentielle ressort donc entre
70% et 100% pour les propriétaires de bijoux en or achetés à 100 DH/g
(prix observé à fin 2004).
Cela étant, les prix proposés aux particuliers vendeurs restent bien
inférieurs aux prix d’achat (235 DH/g en moyenne actuellement).
Si l’usure explique en grande partie cette différence de prix dans le
cas des bijoux destinés à la revente en l’état, il en est autrement
pour ceux devant être refondus. Leur dévaluation est à lier à une
décote qu’appliquent les bijoutiers systématiquement et qui est de
l’ordre de 30% de la valeur à l’achat. Cette décote trouve sa
justification dans la structure de prix de tout bijou en or.
En effet, le prix que vous payez pour l’achat d’un bijou englobe
d’abord le coût de l’or brut (190 DH/g actuellement). Vient ensuite le
prix de la main-d’œuvre, incluant la marge du bijoutier, qui peut aller
jusqu’à 40 DH/g. Enfin, le troisième élément concerne le poinçonnage
(autorisation de vente de l’administration des douanes) dont le coût
est de 5 DH/g.
Pour la reprise d’une pièce de casse, les bijoutiers n’offrent donc que
le prix de l’or brut. Ils suppriment tous les autres coûts, considérant
que la fabrication de nouveaux bijoux donne lieu à une nouvelle charge
de travail et à un nouveau contrôle des douanes.
Mais de cette base, les bijoutiers retranchent encore l’équivalent de
10% de la valeur du bijou. Cela en prévision de la dépréciation que
subit généralement l’or refondu, notamment à cause des impuretés qu’il
peut contenir.
A ce stade, il faut bien noter que pour les bijoux destinés à la casse,
il n’y a pas de différence entre l’or jaune, rouge et blanc en termes
de valeur marchande, car après tout, les trois types d’or ont le même
nombre de carats (18 carats, le seul type d’or autorisé au Maroc).
Seule la nature de l’alliage diffère et donne sa couleur à l’or.
Pourtant, cela n’empêche pas certains bijoutiers de profiter de
l’ignorance des particuliers pour leur racheter leurs bijoux à moindre
prix. Il faut donc exiger la même valeur quelle que soit la couleur de
vos bijoux.
De ce qui a été dit précédemment, il découle par ailleurs que si l’on
est dès le départ dans une logique de revente ultérieure, il vaut mieux
privilégier l’achat de bijoux rudimentaires. La raison en est que ces
pièces n’incorporent pas ou peu de pierres précieuses et nécessitent
généralement peu de main-d’œuvre. Deux éléments qui viennent
habituellement alourdir le coût d’achat des bijoux élaborés alors que
cette valeur ajoutée n’est pas valorisée lors de la revente. En effet,
le poids des pierres est défalqué de celui du bijou (seul l’or brut est
valorisé à la revente) et la main-d’œuvre n’est pas prise en compte.

Offre et demande se tournent vers le bijou moderne
Les bijoux sobres offrent par ailleurs l’avantage de ne pas se démoder,
ce qui peut éventuellement les orienter vers la revente en l’état
plutôt que vers la casse, permettant à leur propriétaire d’en retirer
plus à la vente.
Il n’empêche, le marché marocain offre la possibilité d’investir dans
des pièces de collection, serties de vrais diamants ou de zircons, ou
ayant nécessité un travail d’artiste.
Les commerçants candidats à la reprise de ce type de bijoux, plus
exclusifs, demeurent toutefois rares pour l’heure. Mais cela est appelé
à changer. D’abord en raison de l’évolution des habitudes de
consommation qui font que les bijoux de style moderne voient leur cote
monter en flèche auprès du public.
Et preuve que l’offre se fait également de plus en plus moderne : sur
l’ensemble des franchises en exercice au Maroc à fin 2008, on
dénombrait 2% de franchises de bijoux, soit le même nombre que les
franchises de café ou encore d’agences de location de voitures qu’on
voit très nombreuses.
Mais quelle que soit la direction prise par la filière nationale de la
bijouterie, il demeure que les possibilités d’investissement dans l’or
au Maroc restent très limitées. Pour s’en convaincre, il suffit de
rappeler que le Conseil Mondial de l’Or (World Gold Council) répertorie
l’existence d’une quinzaine de véhicules de placement donnant la
possibilité d’investir dans l’or. Ceux-ci sont inclus dans 5 catégories
et ils portent sur les pièces et les petits lingots d’une part. Mais
aussi la négociation du métal jaune en Bourse, les comptes, les
certificats et les fonds de placement collectifs (FCP) qui y sont
rattachés sans compter les produits structurés.
Plus organisés, ces instruments sont aussi plus prompts à profiter de
la récente envolée des cours de l’or. Signalons à ce titre que cette
tendance haussière peut être expliquée par 4 facteurs, selon les
analystes d’Attijari Market Research.
Le premier a trait à la faiblesse du dollar. «On assiste depuis
quelques mois à une baisse continue du dollar face aux principales
devises», relatent les analystes. Ce repli traduit une tendance lourde
qui s’étend sur plusieurs années et qui s’est accélérée avec la crise
économique actuelle. Le dollar a en effet perdu près de 12% de sa
valeur sur les 25 dernières années. La forte corrélation négative qui
existe entre le billet vert et le métal jaune s’est renforcée tout au
long des derniers mois de crise, en raison notamment de la hausse de
l’aversion au risque sur les marchés financiers. L’or bénéficie ainsi
de la faiblesse du dollar qui devrait se poursuivre encore durant les
six prochains mois.
Le deuxième facteur est lié à la demande de couverture de la part des
fonds d’investissement. «La reprise économique qu’on constate
actuellement accroît les craintes inflationnistes engendrées par les
importantes injections de liquidité effectuées par les banques
centrales», décryptent les analystes d’Attijari. Historiquement, l’or a
toujours été considéré comme un excellent actif de couverture contre
l’inflation pour les fonds d’investissement, et réserve de pouvoir
d’achat pour les ménages. Sur les deux derniers trimestres, la demande
émanant des fonds d’investissement a été la plus importante. Et cela se
comprend, car même si à court terme les pressions inflationnistes
restent très minimes, le risque d’une accélération de l’inflation sera
plus perceptible au fur et à mesure que les économies renoueront avec
la croissance.
Le troisième facteur concerne la politique de réserves de change des
pays émergents. Ceux-ci ont, en effet, initié un mouvement de
diversification de leurs avoirs au détriment du dollar. Avec la Chine
en tête de file, ils ont opté pour des actifs tels que l’euro ou l’or
afin de diversifier leurs réserves de changes qui ont atteint près de 4
500 milliards de dollars à juin 2009. La Chine a par exemple procédé à
l’achat de 450 tonnes d’or au début du troisième trimestre 2009 et
devrait continuer à s’approvisionner sur le marché international afin
d’accroître ses réserves.
Le quatrième facteur, enfin, est rattaché à la réduction des quotas de
vente des banques centrales. Ces dernières années, les plus grandes
banques centrales avaient tendance à liquider leurs stocks. Le
déclenchement de la crise économique a poussé certaines d’entre elles
à ralentir ce processus, et à réduire ainsi l’offre mondiale.
Avec tout cela, l’offre physique a enregistré une baisse structurelle à
lier au déclin de la production minière mondiale, notamment la
production de l’Afrique du Sud, deuxième producteur mondial, qui a été
divisée par deux au cours de la dernière décennie à cause d’un
renchérissement des coûts d’exploitation et de l’apparition de risques
environnementaux liés à l’exploitation minière.
Mais cela ne dit pas si l’or en tant que placement continuera à tenir
ses promesses. Même si elle n’est pas déterminante pour le cours local
de l’or, l’évolution du prix à l’international demeure un bon
indicateur. Et à ce titre, Attijari Market Research avance déjà que le
seuil de 1 000 dollars l’once est à considérer comme un cours plancher
pour le métal jaune durant l’année prochaine.





Informel :L’importation d’or de contrebande a diminué ces dernières années
Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Afficher_image?encadre=834

Le fait que l’industrie nationale de la bijouterie ait satisfait
jusqu’à maintenant ses besoins en matières premières par
l’approvisionnement local a grandement contenu la progression du cours
de l’or au Maroc.?Mais un autre facteur a également contribué à
endiguer la flambée de ce métal au niveau local : il s’agit de l’or de
contrebande. Acquis à moindre prix par les industriels nationaux, cette
matière première permet la commercialisation de produits finis à prix
réduit. Mais de l’or de contrebande, il s’en trouve à présent de moins
en moins, comme le relatent certains bijoutiers habitués à ce circuit
parallèle. Il n’empêche, les services de la douane continuent d’opérer
des saisies qui pour certaines d’entre elles s’avèrent spectaculaires.
Le dernier coup de filet remarquable remonte au 16 juillet 2007. Il a
été opéré au port de Nador. Quelques 42 kg d’articles et de lingots en
or d’une valeur de près de 6,3 MDH ont été retrouvés dans le fourgon
d’un MRE. Le port de Nador semble par ailleurs concentrer les faveurs
des contrebandiers puisque, avant cette opération, à l’été 2002, une
série de saisies spectaculaires d’or de contrebande y avait également
été menée. Elle avait porté sur plus d’une tonne de lingots saisies en
quelques semaines, pour une valeur dépassant la centaine de millions de
DH.





Substitution :Avec le renchérissement de l’or, l’argent pourrait être la nouvelle valeur refuge
Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Afficher_image?encadre=835

Face à l'or qui vole de record en record, les investisseurs pourraient
se tourner bientôt vers l'argent, voire vers le platine, selon les
spécialistes des marchés de matières premières. Même si les analystes
s'accordent à dire que l'or ne risque pas de perdre sa suprématie, les
cours de l'argent et du platine semblent maintenant avoir pris du
retard, leur appréciation, comme celle d'autres métaux précieux, ayant
été limitée ces derniers mois par les à-coups de la reprise économique
mondiale. A preuve, l'argent traite ces jours-ci non loin de son niveau
le plus faible depuis un an par rapport à l'or.
Certains signes montrent en outre que les investisseurs cherchent déjà
une alternative à l'or, pour se prémunir d'un retour de l'inflation et
d'un affaiblissement persistant du dollar. S'il commence à monter,
l'argent devrait surperformer les autres métaux précieux. Confortant ce
pronostic, les attentes du marché vont dans le sens d’une demande
physique qui va sans aucun doute ralentir pour l'or étant donné son
renchérissement. Et comme le platine est toujours cher, les achats vont
vraisemblablement avoir tendance à se reporter vers l'argent car il est
moins cher.
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeVen 27 Nov 2009 - 17:54

Bourse: Le «BCEI 20» entre en scène le 1er décembre

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 27_97058
· Développé par BMCE Capital, il représente 84% du capital flottant sur le marché

· La gestion indicielle, une alternative pour la gestion d’actifs



«Fournir
des solutions aux gestionnaires d’actifs». C’est l’une des motivations
qui a poussé BMCE Capital à créer un nouvel indice boursier, le BMCE
Capital Index Equity 20 (BCEI 20), comme l’explique Houssam Barakat,
directeur Quants & Risk Management.
Opérationnel à partir du
1er décembre, cet indice répond également à une triple problématique.
En premier lieu, la représentativité de la Bourse. «A cet effet, il
représente plus de 84% du capital flottant global», indique Barakat.
Deuxièmement,
la liquidité. Et pour cause, les composantes de l’indice doivent offrir
à l’investisseur la possibilité de traiter au prix affiché un volume
important. Le troisième élément est la réplicabilité. «Les
gestionnaires d’actifs devraient pouvoir répliquer la constitution de
l’indice», soutient le directeur. Et d’ajouter, «il doit donc capter la
même performance tout en respectant les règles prudentielles mises en
place par le CDVM».
«C’est là principalement qu’est notre
singularité et qu’intervient le rôle des ingénieurs financiers pour
modéliser ces règles sous forme d’équations et leur donner des
solutions optimales».
A partir de ces critères, la banque
d’affaires a mis en place un classement de 20 valeurs en affectant une
pondération à chacune. «Le choix a porté sur 20 valeurs simplement
parce qu’il coïncide avec un degré de représentativité et de
corrélation très important avec le Masi», précise Barakat. De plus, il
ne faudrait pas «épuiser» les investisseurs qui veulent répliquer
l’indice.
Cette initiative de BMCE Capital s’inspire des tendances
observées sur le marché international des capitaux. En effet, la
gestion indicielle prend de plus en plus de place sur les marchés
occidentaux puis qu’elle constitue une sérieuse alternative pour la
gestion d’actifs.
Le BCEI 20 devrait faciliter l’implantation et
le développement des produits dérivés et des contrats à terme dont le
lancement est toujours attendu. Cependant, comme l’indique Barakat, «le
BCEI 20 n’est pas là pour faire de l’ombre aux autres indices, mais
pour cohabiter avec eux et les complémenter».
Par ailleurs, BMCE
Capital a mis en place un département Quant de jeunes ingénieurs
financiers. Il est en charge de modélisation financière et de la
recherche quantitative.
Ce dernier doit répondre aux différents
problèmes rencontrés au niveau de la banque d’affaires qui nécessitent
une résolution mathématique.
«Il doit transcrire les attentes des
investisseurs en équations et y apporter des solutions», explique
Barakat. Ce qui n’est pas une mince affaire.

M. A. B.

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeVen 27 Nov 2009 - 14:03

Finergy Bourse décline son nouveau business plan

Nouveau départ pour Finergy Bourse. La société de Bourse, qui a vu le jour en 2002 suite à l’acquisition de l’ex-Maghreb Finance Intermédiation par le groupe Houcine Benjelloun, vient de mettre au point une nouvelle stratégie. L’entreprise investit trois lignes de métiers: l’intermédiation boursière, l’activité de dépositaire et le conseil corporate. La société est à l’origine de l’introduction en Bourse de cinq sociétés opérant dans des secteurs présents pour la première fois sur la place boursière casablancaise: Cartier Saada, Timar, Dari Couspate… Le chiffre d’affaires de Finergy Bourse, qui occupe 2% du marché, s’est établi en 2007 à 14 millions de DH, puis à 7 millions de DH en 2008. A l’instar de la concurrence, le cru 2009 sera forcément impacté par la crise économique. «Les sociétés de Bourse tirent leur chiffre d’affaires des flux boursiers. Or, le volume des transactions boursières a baissé d’environ 50% en 2009, par rapport à l’année dernière», explique Abdelhak Errakhmi, nommé récemment PDG de Finergy Bourse. Autre indicateur révélateur de l’état de santé du marché boursier en 2009: aucune introduction (source de revenus d’une société de Bourse) n’a été opérée. Mais pour Errakhmi, «le moment est opportun pour partir sur de nouvelles bases». Pour preuve, la société vient de s’installer dans des locaux flambant neufs. Elle a investi par la même occasion dans des équipements conformes aux standards internationaux: un espace clients, des terminaux et équipements pour permettre aux investisseurs de suivre et d’effectuer des transactions boursières en temps réel. A nouveau départ, nouvelle feuille de route. Celle-ci vise: «un travail de refonte et de restructuration des process de la société. D’où le nouvel organigramme», explique le PDG. Autre démarche entreprise par le nouveau management, un effort de formation et de renforcement des ressources humaines. Ainsi, pour enrichir et élargir son périmètre d’expertise, la société recrute de nouvelles compétences (corporate, recherche et analyses, conseil…) à même d’offrir de nouvelles prestations. Autre axe stratégique, l’élargissement des domaines de compétences afin d’englober également la gestion d’actifs... «A court terme, notre groupe envisage de créer une nouvelle filiale dédiée à cette activité, premier pas vers la constitution, à moyen terme, d’un groupe financier intégrant les principales lignes de métiers du marché de capitaux», annonce Errakhmi. D’ailleurs, une filiale (Finergy Gestion) verra bientôt le jour. Cette nouvelle entité se spécialisera dans la gestion d’actifs et démarrera ses activités au terme du 1er trimestre 2010. La communication n’est pas en reste. Un plan marketing sera mis incessamment en place. «L’objectif étant de consolider l’image et d’asseoir la notoriété que ce soit en intermédiation, en gestion d’actifs ou en opérations de haut de bilan», explique le management.

Potentiel
PAR ailleurs, le Maroc ayant lancé une série de gros chantiers structurants, l’économie nationale aura certainement d’importants besoins de financement auxquels le marché financier pourra contribuer. D’où l’intérêt, voire la nécessité, de développer l’activité boursière. «Au Maroc, seule 0,5% de la population détient des valeurs mobilières, taux infiniment petit par rapport à d’autres pays qui ont réussi leur décollage économique. C’est dire, selon le PDG de Finergy Bourse combien sont importantes les potentialités et les perspectives de développement de notre jeune marché».

L'Economiste 26/11/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeJeu 26 Nov 2009 - 17:51

Dubaï sème la pagaille, le $ bondit, indices plongent









);




(CercleFinance.com) - 'La journée de jeudi devrait être calme'
écrivaient de nombreux commentateurs mercredi: la demande de moratoire
sur une partie de la dette des plus émetteurs obligataires de Dubaï
était pourtant connue dès hier matin.
Un
vent de panique souffle maintenant sur les marchés alors que les
investisseurs s'interrogent maintenant sur le niveau d'exposition des
banques créancières en Europe: les estimations vont du simple au
double, de 13MdsE à 26MdsE selon les différents experts qui se penchent
sur la question.
En ce qui concerne le coût de la facture, il est
très prématuré d'envisager un défaut de paiement à la mode islandaise
car Abu Dhabi ne laissera certainement pas tomber son voisin, victime
du retournement de la conjoncture au moment de commercialiser les
projets immobiliers les plus ambitieux de tout le Moyen-Orient.

Le
CAC40 enregistre sa plus sévère chute (-3,5%) en une seule séance
depuis le début du mois de mars: l'indice phare perd -140Pts à
3.675Pts.
Ailleurs en Europe, Londres cède 3,1% et Francfort 2,96%, l'Euro-Stoxx50 dévisse de -3,3%.
Les
places boursières accusent donc le coup avec 24h de retard: trop
occupés à tirer les cours à la veille de Thanksgiving, les opérateurs
avaient complètement occulté la demande par Dubai d'un rééchelonnement
de la dette de Dubai World et de sa filiale Nakheel (ce qui équivaut
dans les esprits à un défaut de paiement sur des créances arrivant à
échéance fin décembre 2009).

Dubai World est notamment la
maison mère de Nakheel, le promoteur au coeur des importants
investissements immobiliers réalisés dans l'Emirat au cours des
dernières années: les prix du foncier ont chuté de -50% depuis le mois
de septembre 2008 dans la capitale de l'Emirat.

L'agence Moody's
a dégradé ses notes sur six entités émettrices d'obligations publiques
de cet Etat membre des Emirats Arabes Unis. Elle est notamment passée
de A3 à Baa2 sur DP World et sur Dubai Electricity & Water
Authority (DEWA), et de A3 à Ba1 sur DIFC Investments (DIFCI).

Plombées
par l'alerte rouge sur la dette souveraine de Dubaï (beaucoup
d'investisseurs asiatiques sont présents dans l'Emirat), les Bourses
d'extrême orient avaient fini dans le rouge ce matin, chutant de -1,2%
(Séoul) à -3% (Shanghai).
Le Nikkei a notamment clôturé en baisse de plus de 0,6%, pénalisé en grande partie par l'appréciation du yen face au dollar.

Sur
le marché des changes, après avoir atteint mercredi soir un plus haut
depuis août 2008 face au billet vert, à 1,5140 dollar, l'euro replonge
de -1,1% vers 1,496 dollar, dans un contexte de regain d'inquiétudes
qui favorise aussi le yen.
Les investisseurs qui gèrent les fonds
US depuis Londres sont certainement en train de tenter de se couvrir
sur le Dollar et vendent par anticipation (et agressivement) des
actions qui ont pris 80% en 8 mois (en incluant la hausse de l'Euro)
alors les marchés américains resteront fermés ce jeudi à l'occasion de
Thanksgiving.

Saint-Gobain décroche de plus de 6,2% ce jeudi à
la Bourse de Paris dans le sillage d'une dégradation de recommandation
de Goldman Sachs. Le bureau d'études a abaissé ce matin sa
recommandation sur le titre Saint-Gobain de 'neutre' à 'vendre' dans le
cadre d'une étude consacrée au secteur de la construction. Son objectif
de cours est de 40,7 euros. L'intermédiaire financier fait remarquer
que le titre a surperformé son secteur d'environ 16% au cours des trois
derniers mois, ce qui en fait le plus dynamique au sein de l'industrie
des matériaux de construction sur la période.

Goldman Sachs
réaffirme en revanche sa recommandation d'achat fort ('conviction buy')
sur Lafarge, avec un nouvel objectif de cours de 85,5 euros (contre
91,1 euros précédemment) laissant entrevoir un potentiel de hausse de
47%. L'analyste dit s'attendre à une surperformance du titre liée à sa
valorisation séduisante sur la foi des ratios 2011: Lafarge se traite
en effet à six fois son EV/Ebitda contre une moyenne de 7,6x sur cinq
ans.
Lafarge se traite en effet à six fois son EV/Ebitda contre une moyenne de 7,6x sur cinq ans.
Mais
une fois n'est pas coutume, la 'reco' de Goldman Sachs n'est pas suivie
par les opérateurs et le titre dévisse de -6,65% (lanterne rouge du
CAC40).
Les turbulences obligataires dans le Golfe persique puisque
les dernières déclarations de Dominique Strauss Kahn concernant les 50%
de créances douteuses non dévoilées et encore détenues par les
établissements financiers font chuter les banques avec des écarts de
-5% sur BNP-Paribas, -5,5% sur Crédit AGricole, -6,15% sur Sté Générale
et -5,9% sur AXA. Aux étrangères, HSBC et Credit Suisse plongent de
-5,2% et Aegon et RBS de -7,5%.

EADS (-45%) a rejeté des
chiffres parus dans un article paru dans Die Welt concernant les
surcoûts du programme d'avion de transport militaire A400M. Le journal
allemand, tenant ses informations de personnes 'proches du dossier', a
affirmé que ces surcoûts pourraient s'avérer supérieurs à cinq
milliards d'euros, et cite même un montant de 5,5 milliards. En
réaction, le constructeur aéronautique déclare 'mettre en garde contre
toute interprétation de chiffres sortis de leur contexte, tant que les
négociations avec le client, l'OCCAR, et les pays de lancement, ne
seront pas terminées'.
Air-France/KLM traverse un gros trou d'air de
-6,5% alors que les prévisions de fréquentation des vols en baisse
-hors catégorie 'low cost'-et la chute du Dollar sont perçus
négativement.

Officiellement nommé hier en conseil des
ministres, le nouveau PDG d'EDF Henri Proglio réaffirme ce matin au
quotidien 'Le Figaro' les grandes ambitions qu'il souhaite pour son
groupe. Il souhaite diversifier le catalogue qui ne contient que le
réacteur nucléaire EPR: 'EDF doit donc diversifier son offre dans le
nucléaire, mais aussi reprendre son leadership en thermique et en
hydraulique'. Enfin, le rapprochement avec Veolia, dont il reste le
président non exécutif pour une durée indéterminée, reste toujours
d'actualité, tout comme sa volonté d'améliorer la disponibilité des
centrales en évoquant un objectif de 85%.

Sur le SBF 120,
Teleperformance perd près de 3%: le groupe a mis à jour ses prévisions,
à la suite de quoi le bureau d'études Gilbert Dupont a suspendu son
conseil d'achat. Teleperformance a indiqué ce matin qu'en 2009, les
ventes devraient atteindre 1.820-1.830 millions d'euros et l'EBITA 8,5%
des ventes cette année, puis 9-9,5% en 2010, année où le chiffre
d'affaires devrait rester stable. Gilbert Dupont estime que 'pour la
première fois, ses objectifs 2010 s'arrêtent au niveau de l'EBITA, le
résultat net part du groupe n'est pas donné.'





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constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La
responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou
indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par
les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de
consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces
informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.


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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 37 Icon_minitimeLun 23 Nov 2009 - 18:32

BVC - Deux questions à Youssef Benkirane : «Nous devons doter le Maroc du marché qu'il mérite»
Youssef Benkirane, Président de l'Association Professionnelle des Sociétés de Bourse (APSB).

Qu'est-ce qui justifie l'organisation d'un colloque sur le marché financier ? L'enjeu du colloque de Skhirat consiste d'abord à mobiliser l'ensemble des acteurs sur le marché, qu'ils soient issus du public ou du privé, émetteurs, gestionnaires, investisseurs, etc.
Il s'agit de réunir toutes ces personnalités autour de la problématique du développement du marché et de sa modernisation. C'est donc un évènement qui se veut mobilisateur et refondateur de la place financière de Casablanca. De plus, on a tous assisté à une crise financière internationale depuis le deuxième semestre 2008. Celle-ci a eu un impact plus psychologique que fondamental sur notre marché boursier. Les professionnels ont souffert d'une crise de notoriété dans ce contexte précis.
Tout cela justifie à mon avis l'organisation de cet événement. Durant tous ces échanges, il faut garder en toile de fond la confiance qui s'est considérablement altérée et qu'on doit restaurer à tout prix. Derrière les sociétés de Bourse, il y a des investisseurs, des émetteurs, des emplois, enfin toute une économie. C'est pour cela que nous devons doter le Maroc du marché qu'il mérite.

Pourquoi avoir consacré un panel à la thématique de l'épargne longue ?Pour nous, il est extrêmement important que le marché dispose d'une épargne longue et stable. Il y va de l'efficience de ce marché. En l'absence d'une épargne longue, on risque d'être assujettis à la spéculation comme cela a été le cas ces dernières années. Cette situation s'est soldée par des corrections brutales qui ont fini par faire perdre de la confiance aux investisseurs. Aujourd'hui, on ne fait pas de distinction entre les investisseurs à court terme et ceux visant le long terme. Ils sont tous traités de la même manière. D'un point de vue fondamental, la mobilisation de l'épargne longue permet de financer les investissements, de créer des emplois et donc d'accélérer la croissance. Malheureusement, ce n'est pas encore le cas au Maroc. Nous restons dans une économie où la majorité des entreprises continuent à se financer par l'endettement bancaire et non pas par le marché. Cela dit, on ne va pas changer le sens de l'histoire, nous devrons devenir plus une économie de financement qu'une économie d'endettement.

Eco PLus
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