Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE

ATLAS HOSPITALITY MOROCCO : Un plan d’investissement de MAD 2 Md à horizon 2015

Fait : Annonce d’un budget d’investissement de MAD 2 Md sur les 5 prochaines années.

Analyse : Afin de consolider son positionnement sur le marché, la filiale hôtelière du Groupe ROYAL AIR MAROC, ATLAS HOSPITALITY MOROCCO –AHM-, vient d’annoncer un plan d’investissement de MAD 2 Md, devant porter le parc hôtelier de 17 unités en 2010 à 38 unités en 2015.
Cette enveloppe devrait permettre au Groupe hôtelier de lancer une chaîne de 16 unités économiques 2 à 3 étoiles. Ces hôtels devraient se situer à l’entrée des villes de Tanger, Larache, Safi, Fès, Meknès, Marrakech, Oujda et sur les aires d’autoroute.

Conclusion : Le lancement de cette gamme de produit pourrait créer une concurrence au Groupe ACCOR notamment dans sa gamme d’hôtels économiques baptisée ETAP’ HOTELS.

BMCE Capital Bourse

TMSA : Mise en service du terminal pétrolier prévue en 2011

Fait : Avancement des travaux de réalisation du terminal pétrolier de TMSA.

Analyse : TMSA annonce la mise en service du terminal pétrolier à partir de la fin du premier trimestre 2011, devant ainsi permettre de réduire le déficit national en fuel industriel (lequel s’élève actuellement à plus de 1 million de tonnes). Les citernes devraient, en effet, permettre de stocker 300 000 m3 de produits pétroliers dans une première phase (pour un coût de M MAD 530).
A noter que la consommation nationale de fuel industriel est estimée à 2,1 millions de tonnes, réparti comme suit :

* ONE : 1,2 millions de tonnes ;
* OCP : 260 000 tonnes ;
* Et, autres : 620 000 tonnes.

Conclusion : L’entrée en service du terminal pétrolier devrait offrir aux industriels locaux davantage de possibilité d’arbitrage, leur permettant d’optimiser leur coût d’approvisionnement.

BMCE Capital Bourse

CDG : Un investissement cumulé de MAD 31,7 Md sur la période 2006-2020 dans le secteur touristique

Fait : Programme d’investissement sur la période 2006-2020.

Analyse : Selon la presse économique, le Groupe CDG ainsi que ses co-actionnaires et ses partenaires développeurs (Pierre & Vacances et ORASCOM DEVELOPPEMENT) devraient investir MAD 31,7 Md dans le secteur du tourisme sur la période 2006-2020.
Cette enveloppe d’investissement devrait financer près de 20 projets répartis sur 10 sites couvrant l’ensemble du territoire national.
Pour la ville de Marrakech, CDG DEVELOPPEMENT devrait miser MAD 5,7 Md pour la construction d’un Resort (étalé sur 268 ha) et d’une résidence hôtelière dans la zone Chrifia. Cette résidence d’éco-tourisme devrait être dotée de 280 unités touristiques de 4* et 200 autres de 5*.
Pour sa part, Agadir devrait accueillir deux projets de Resort pour un investissement de MAD 7,0 Md. Le premier serait érigé à Taghazout et devrait comprendre 7 hôtels et 2 146 unités résidentielles. Le second baptisé Resort BILADI serait réalisé à Tafoult pour MAD 1,0 Md.
A Tan-Tan, la construction de la première phase de la zone intégrée d’Oued Chbika devrait nécessiter une enveloppe de MAD 6,8 Md et comprendre 9 hôtels de 4* à 5* pour une capacité de 5 000 lits.
A Al Hoceima, 5 projets devraient être édifiés pour une enveloppe de plus de MAD 7,0 Md dont MAD 6,0 Md uniquement pour le projet CALA IRIS. Les autres projets comprennent le Souani Mediterranean Resort et l’hôtel Souani dans la municipalité d’Ajdir, ainsi que le Suite Hôtel Mohammed V et l’Hôtel Quemado.
Dans la région Nord (entre Mdiq et Fnideq), CDG DEVELOPPEMENT devrait investir plus de MAD 1,3 Md dans la station Tamouda Bay. Cette dernière devrait comprendre 3 projets hôteliers notamment un hôtel de luxe baptisé Banyan Tree Oue Negro, un 5* Chedi GHM et un autre à Mdiq.
Dans la capitale économique, la filiale du Groupe CDG devrait investir plus de MAD 1,0 Md pour deux projets à la Marina : un hôtel 5* luxe (150 chambres) et un hôtel 5* affaires (350 clés).
Dans la ville du Détroit (zone Ghandouri), un projet hôtelier de standing de 180 chambres devrait être construit pour une enveloppe de M MAD 180.
A Fès, un Resort intégré (orienté golf) devrait être bâti à Oued Fès pour un investissement de M MAD 611. Ce projet devrait comprendre notamment 4 lots hôteliers, 25 lots de villas et appartements de haut standing et 1 mall commercial.
A Rabat, le projet Arribat Center devrait comprendre un hôtel 5* de 200 chambre et un complexe multifonctionnel pour une enveloppe de près de MAD 1,7 Md.
Enfin, à Nador (dans la lagune de Marchica), le Groupe devrait investir M MAD 450 pour la construction de l’Hôtel Rif de 150 clés et 63 appart’hôtels.

Conclusion : À travers ce programme d’investissement, le Groupe CDG intensifie son rôle dans le cadre de la nouvelle vision 2020 du secteur touristique, permettant au Maroc d’offrir la capacité d’hébergement nécessaire pour accueillir davantage de touristes.

BMCE Capital Bourse

La Nouvelle Tribune : 18 - 11 - 2010
Après une décennie de développement de son parc hôtelier à coup d'acquisition et de réalisation d'unités hôtelière, Risma, qui atteindra la taille critique d'ici 2 à 3 ans, pense désormais à la rentabilité de ses investissements et à la rétribution de ses actionnaires qui continuent à faire confiance à la valeur. Le top mangement du fonds, composé de M. A. Guessous, Président du Directoire, M. Marc Thépot, Vice-Président et Mme S. Benbachir, Membre du Directoire, a rassuré les analystes financiers et les journalistes sur les perspectives d'évolution de Risma. Il faut reconnaître que par rapport au business plan 2006-2009 présenté lors de l'introduction en Bourse de la société en 2006, on est loin du compte en terme de performances financières. En se basant sur ce business plan, le fonds devrait réaliser un résultat net part du groupe cumulé de 226 MDH. Or, au terme de cette période, Risma affiche un résultat cumulé déficitaire de 72 MDH. Afin que le même scénario ne se reproduise pas, le management de Risma s'est engagé à changer de cap. En effet, au moment de l'introduction en Bourse, Risma était engagé dans une stratégie de développement de son parc hôtelier et donc dans un programme d'investissement ambitieux. Le fonds avait ainsi projeté d'investir 1,7 milliard de dirhams sur la période 2006-2009 pour réaliser 14 nouvelles unités. Au final, ce sont presque 2 milliards de dirhams qui ont été investis durant la période, le fonds ayant saisi l'opportunité exceptionnelle d'acquérir le Hilton de Rabat. Ces investissements ont permis à Risma de disposer d'un parc unique, extrêmement difficile à reconstituer, avec une diversité d'enseignes (Sofitel, Novotel, Mercure, Ibis, Etap Hôtel, Coralia, SuiteHôtel, etc.) et ont fait du fonds, le premier opérateur touristique du Royaume avec 7 % de parts de marché en nuitées et 5 % de parts de marché en capacités.


Taille critique

Toutefois, ces investissements ont un peu « plombé » la rentabilité de Risma du fait des importants amortissements qu'ils occasionnent. Pour les prochaines années, le nouveau directoire axe sa stratégie sur deux piliers fondamentaux. D'abord, au niveau du développement, la stratégie s'appuiera sur le développement du segment économique dès la finalisation des chantiers en cours. Moins gourmand en capitaux, ce segment offre rapidement un retour sur investissement. Ensuite, au niveau financier, la stratégie vise à faire entrer Risma dans une phase de génération de cash flows récurrents en vue d'accélérer l'externalisation de la valeur créée au profit des actionnaires. En conséquence, cette nouvelle stratégie se traduira par un ralentissement du rythme des investissements durant la période 2010-2013. Outre les ouvertures entre 2011 et 2012 des chantiers en cours de réalisation (Sofitel CCC, Sofitel Atlantic Agadir, la rénovation du Sofitel Marrakech et Ibis Tanger Centre), il est prévu la réalisation de 8 unités dans l'hôtellerie très économique Etap Hotel en partenariat avec Akwa Group pour un total de 1 100 chambres à l'horizon 2013. Cette nouvelle enseigne fera de Risma le pionnier sur l'hôtellerie entrée de gamme normée. De même, Risma envisage également de renforcer sa présence sur l'axe Casablanca-Rabat avec la réalisation de 2 nouveaux Ibis et d'un Novotel pour une capacité totale de 390 chambres. Ces investissements devraient porter la capacité litière totale de Risma à 5 835 lits. Ces différents projets vont nécessiter un investissement global de 1 600 MDH (hors frais financiers intercalaires) dont 1 202 MDH restant à investir. Au final, sur la période 1999-2014, Risma aura investi quelques 5 milliards de dirhams dont 1,4 milliard de fonds propres.


204 MDH de bénéfices en 2014

Et selon les prévisions du management, en décembre 2014, Risma comptera 25 hôtels en exploitation depuis plus de 5 ans et 13 unités en exploitation avec moins de 5 ans d'existence. Cette situation devrait avoir un impact positif sur la situation financière de Risma. Selon le business plan établi à l'occasion de l'émission d'Obligations remboursables en actions (ORA) pour la période 2010-2014, en se basant sur des hypothèses jugées très conservatrices, tous les indicateurs devraient afficher de très fortes progressions. Par rapport à 2009, le chiffre d'affaires consolidé de Risma devrait doubler pour ressortir à 1 905 MDH. Parallèlement, l'excédent brut d'exploitation consolidé s'élèverait à 631 MDH, contre 161 MDH en 2009, grâce à l'effet de levier du parc Sofitel et à l'arrivée à maturité de la majorité des unités hôtelières du fonds. In fine, les unités ayant atteint la maturité devraient ainsi générer un résultat net de 248 MDH en décembre 2014 alors que celles en ouverture accuseraient un déficit limité de 21 MDH. Ainsi, Risma table sur un bénéfice consolidé de 204 MDH en 2014. La marge nette s'établirait ainsi à 11 % en 2014 et elle devrait s'améliorer de manière significative dans les années qui suivent à mesure que d'autres unités arrivent à maturité. Enfin, après une phase de développement accélérée (1999-début 2010) suivie d'une phase de développement maîtrisée (début 2010-début 2012), le management pense que l'allocation des cash flow ira en priorité à la rémunération des actionnaires à partir de 2013.

Moussa Diop

Les textiliens marocains inquiets / Le Matin 12/11/2010

Le secteur du textile marocain est à l'aube d'une nouvelle réalité. Si ces dernières années, les textiliens n'ont cessé de proclamer une révision des règles d'origine imposées par l'EU, depuis près d'une semaine, la Commission européenne a fait une concession au Pakistan. Elle a décidé, suite à l'appel à l'aide de ce pays touché, à la fin de l'été, par de graves inondations, de soutenir son économie. Et ce en supprimant les droits de douane, à l'entrée dans l'Union européenne, de 75 lignes tarifaires concernant divers produits dont notamment le textile et l'habillement.

Ce nouveau règlement, qui sera applicable à compter du 1er janvier 2011 pendant une durée de 3 ans, jusqu'au 31 décembre 2013, concerne, en effet, des produits comme le fil et le tissu de coton, les vestons et les pantalons de bonneterie, les vêtements de travail pour femme, le linge de toilette ou de cuisine, les vitrages et rideaux,.... Ainsi, la confection, à elle seule, pourrait conférer l'origine. Or, «le Pakistan n'est pas un petit pays. C'est une puissance textile qui vient s'adjoindre aux concessions accordées par l'UE au Bangladesh et à certains pays africains, comme les îles Maurice et Madagascar», a fait remarquer Mohamed Tazi, directeur général de l'AMITH (Association marocaine des industries de textile et de l'habillement).

En effet, le Pakistan est le troisième exportateur mondial de textiles (10,3 milliards de dollars en 2009). Ses exportations textile-habillement vers l'Europe ont bondi, à fin août 2010 de 10,6%, tout en sachant que ce secteur emploie près de 3,5 millions de personnes (40 % de la main-d'œuvre industrielle du pays). Si les Européens estiment que «les effets directs ou indirects de ce règlement sur l'emploi seraient limités dans la mesure où l'augmentation des importations est faible par rapport au niveau actuel de la production de l'UE (0,5 %) et serait également compensée par des gains grâce à des prix plus bas des articles importés», la situation serait tout autre pour les textiliens marocains dont près de 75% de la production est orientée vers trois pays européens, en l'occurrence, la France, l'Espagne et le Royaume-Uni.

Des marchés où le Maroc est en perte de vitesse, notamment à cause de la concurrence asiatique. Rien que sur le marché britannique, la part des exportations marocaines s'est détériorée ces quatre dernières années, en passant de 20% à 7% actuellement. Certes, en dépit de la crise, les exportations textile-habillement marocaines se sont bien comportées en n'affichant qu'un recul de 3,4% au terme des dix premiers mois de l'année courante contre 33% au terme du premier trimestre 2010, il n'en demeure pas mois que l'étau se resserre autour des opérateurs du secteur qui souffrent déjà d'une rareté de la main-d'œuvre et d'une pénurie de la matière première. La concurrence s'annonce plus rude d'autant que la réglementation imposant le marquage «made in» n'est pas à négliger.

Aujourd'hui, en dehors du marché européen, tous les pays fournisseurs de l'UE sont contraints de marquer l'étiquetage, et ce afin d'éviter le risque d'induire en erreur le consommateur européen. «Je pense que le Maroc ne va pas en pâtir puisque l'image du produit marocain dans l'imaginaire du consommateur européen n'est ni bonne ni mauvaise. Mais ce qui dérange, c'est la discrimination qui s'opère quand un pays concurrent comme la Turquie n'est pas tenu de procéder à l'étiquetage. C'est pourquoi on plaide pour un marquage euro-méditerranéen», a-t-il souligné.

La Chine en pole position
Selon la lettre du mois de novembre du CEDITH (Cercle euro-méditerranéen des dirigeants du textile et de l'habillement), les importations européennes de textile et d'habillement des huit premiers mois de l'année 2010 ont progressé de 4,8 % par rapport à la même période de 2009. Mais en réalité, cette progression recouvre deux évolutions très contrastées. D'une part, une stagnation des importations d'habillement (+ 0,1 %), et de l'autre, une forte poussée des importations de textiles (+ 20,9 %). Globalement, la Chine confirme sa place de numéro 1 en Europe avec des ventes de textile-habillement en augmentation de 4,8 %, à 22 milliards d'euros. En dépit de ses coûts salariaux importants (salaire minimum horaire de 2,01 euros !), la Turquie fait preuve d'un regain de compétitivité et consolide sa place de second fournisseur de l'Union européenne. L'Inde, 3e fournisseur, voit également progresser ses exportations vers l'Europe avec une assez bonne performance à fin août : + 3,4 % à 4,5 milliards d'euros.

4e fournisseur, le Bangladesh subit un sérieux coup de frein (-0,1 %), alors que la plupart des autres fournisseurs asiatiques progressent. C'est le cas du Pakistan (+ 10,6 %), du Vietnam (+3,3 %) ou de la Thaïlande : + 1,6 %. Du côté des pays méditerranéens, outre la Turquie, on observera les assez bonnes performances de la Tunisie (+ 3,6 % à 1,8 milliard d'euros), du Maroc qui se redresse significativement (+ 4,1 % à 1,5 milliard d'euros) et de l'Egypte qui augmente de 7,8 % ses exportations vers l'Europe.

Le Maroc lance son offensive de charme au World Travel Market


Le Maroc, fortement représenté à la 31-ème édition du World Travel Market, est déterminé à conquérir le marché britannique en présentant un produit dynamique et diversifié. Le marché britannique est un "marché stratégique" pour le Maroc, comme le témoigne les 500.000 touristes anglais qui se sont rendus au Royaume durant cette année, a souligné lundi le directeur général de l'Office national marocain de Tourisme (ONMT), M. Abdelhamid Addou dans une déclaration à la MAP à l'ouverture du Salon. "Nous avons eu droit à une année exceptionnelle durant laquelle nous avons progressé de plus de 30 % sur le marché anglais", a noté M. Addou, estimant que cette donne est de nature à faciliter la tâche des professionnels marocains du tourisme dans leurs négociations avec les Tours opérateurs. M. Addou a tenu, au cours de cette journée, plusieurs réunions avec des tours opérateurs leaders sur le marché britannique, notamment Touristik Union International (TUI) axées sur les résultats du contrat triennal 2007-2010 entre les deux parties et sur l'examen des grandes lignes du partenariat 2011-2013. Le directeur général de l'ONMT a également tenu une réunion avec le TO Thomas Cook consacrée à l'examen des moyens de développer leur partenariat principalement dans le secteur indépendant et d'autres réunions avec la fédération des tours opérateurs et avec Sunway Holidays. Le Maroc ambitionne, à l'occasion de ce must du secteur touristique, de négocier et conclure avec les principaux tours opérateurs des contrats de longue durée susceptibles de nous garantir d'importants flux de touristes, a poursuivi M. Addou. La destination Maroc est programmée par plus de 218 Tours opérateurs englobant les TO intégrés, les indépendants, les TO online ainsi que les Bedbanks. "La destination Maroc est une destination dynamique, excitante et diversifiée", a souligné M. Ryan Gray, directeur commercial au sein de Thomas Cook. Il s'est également montré très confiant quant aux perspectives "très prometteuses" de cette destination sur les dix prochaines années. Pour l'édition 2010, le Maroc a mis en place un pavillon de 252 m2 sur lequel une vingtaine de partenaires ont érigé leur stand. Le Royaume est représenté par l'ONMT, la RAM, des partenaires du secteur privé et huit centre régionaux du tourisme. Deux grands espaces thématiques ont également été prévus, l'un balnéaire et l'autre culturel représentant différentes régions et villes touristiques du Maroc. Les produits offerts vont du package traditionnel au package dynamique passant par toute la gamme des produits niches. La région de Marrakech se taille cette année la part du lion, faisant l'objet de toute une campagne baptisée Red By Marrakech et destinée, selon le directeur du Centre régional du Tourisme de Marrakech, M. Hamid Bentahar, de présenter une nouvelle image de la ville de Marrakech qui "continue à préserver son authenticité tout en se mettant au goût du jour. "Nous tenons à tirer profit de l'engouement exceptionnel que la ville ocre a connu cette année sur le marché anglais et tenter d'attirer de nouveaux partenaires", a-t-il déclaré. "Désormais, nous communiquons de façon ciblée pour toucher notre clientèle en fonction du produit pour lequel elle montre de l'intérêt", a poursuivi M. Bentahar, précisant que parmi les objectifs que le CRT de Marrakech s'est fixé c'est celui de toucher une clientèle haut de gamme. Le WTM, qui se tient du 8 au 11 novembre à l'est de Londres, réunit cette année quelque 50.000 professionnels provenant de 187 pays et régions et présentant diverses destinations, des plus courues aux plus inattendues. (Source : Economap)

Tourisme - La saison 2011 s’annonce exceptionnelle


La saison touristique qui vient de démarrer le 1er novembre devrait être un bon cru. Dans la profession, l'impression est unanime et ce, sur les principales destinations. « A Marrakech, qui s'adjuge désormais près de 50% du marché touristique marocain, les hôteliers travaillent à guichet fermé depuis le 1er octobre et la situation devrait se prolonger jusqu'au 20 novembre», indique-t-on auprès du Conseil régional du tourisme. La période des vacances de fin d'année et la haute saison qui s'étend du 13 février à fin juin ne sont pas en reste. Preuve que le renouvellement des contrats est favorablement orienté. Au chapitre des congrès, séminaires et incentives, la cité ocre affiche complet jusqu'à la fin du mois en cours. Globalement, les indicateurs s'annoncent prometteurs. Selon Cherif Othman Alami, président de la Fédération nationale du tourisme (FNT), le taux d'occupation litière devrait enregistrer une augmentation variant entre 5 et 1 0% par rapport à l'année 2010. «Le chiffre d'affaires afficherait aussi une augmentation de 10% en 2011 comparativement à l'année en cours», pronostique le président de la FNT. La comparaison s'explique par le fait que la saisonnalité du tourisme n'est plus à la mode face au développement de la clientèle individuelle via l'internet. «Ce canal concentre entre 30 et 40% du marché», estime Cherif Alami. Signe des temps, les hôteliers ont obtenu une petite hausse des prix alors qu'ils avaient du mal à faire passer toute idée de révision tarifaire auprès des tours opérateurs. De manière générale, l'amélioration des recettes proviendrait de l'augmentation des arrivées mais aussi de la révision à la hausse des tarifs gelés depuis le déclenchement de la crise en 2008. Sans oublier l'impact de la parité de l'euro par rapport à la monnaie nationale. Le marché de l'UE, principal débouché de voyages pour le Maroc devrait sensiblement s'améliorer avec les signes de reprise économique qui se confirment, notent les professionnels. A l'appui, ils citent l'ouverture de nouvelles lignes de dessertes aériennes entre Milan, Marrakech et Agadir ainsi que celles annoncées entre le Maroc et certains pays de l'Europe du Nord. De son côté, le tourisme national s'est bien comporté avec l'ouverture de l'autoroute Marrakech-Agadir et le mouvement devrait s'amplifier avec celle reliant Fès à Oujda qui sera opérationnelle l'année prochaine. Ce tableau ne doit pas manquer quelques ombres. Ils ont trait à la situation de trésorerie de certains tours opérateurs dont la sortie de la crise reste encore problématique. L'exemple du TO espagnol Marsans est encore présent à l'esprit. Ce dernier qui a fait faillite en juillet dernier a laissé au Maroc une ardoise évaluée à 30 million de DH. Il y a aussi la suspension de 3 vols à partir de Marseille, suite au départ de la compagnie Rayanair. Sans oublier, la connexion aérienne entre le Maroc et la Russie qui tarde à se concrétiser. Mais la grande inconnue demeure le marché allemand considéré comme le plus grand émetteur. Pour ce marché, faut-il le rappeler, la destination privilégiée demeure la station balnéaire d'Agadir qui accuse quelque retard en termes de capacité hôtelière mais surtout la qualité du service et des profils du personnel, jugé en deçà du minimum requis. Selon des professionnels, 9 hôtels situés en front de mer affichent toujours complet alors que le reste chôme à longueur d'année. Aussi, est-il temps de réhabiliter la destination qui compte une bonne part de lits ayant dépassé 35 années d'âge. (Source : L'Economiste)

Les professionnels du tourisme restent optimistes mais déplorent le poids de la fiscalité


Le secteur touristique est sur une bonne voie. C’est en substance ce qu’a estimé Othman Cherif Alami, président de la Fédération nationale du tourisme (FNT), qui a brossé, lors d’une conférence de presse tenue lundi 25 octobre, à Casablanca, un tableau assez optimiste de l’avenir du secteur au niveau national. Le Maroc a opposé une solide résistance dans un contexte de crise, estime M. Alami, et les agrégats sont là pour en témoigner : les arrivées progressent, le chiffre d’affaires en devises se maintient, et, d’une manière générale, le pays reste une des destinations les plus attractives du pourtour méditerranéen, avec cependant des inégalités entre les régions et les destinations. En résumé, le secteur a gagné le pari de devenir un vecteur de développement grâce à la Vision 2010, et ce, malgré quelques erreurs d’appréciation, notamment sur la construction des stations Azur dont on a sous-estimé les délais. Selon lui, la Vision 2020 va s’atteler à poursuivre ce qui a été commencé depuis 10 ans, et particulièrement en complétant le cadre législatif du secteur qui freine l’avancement de certains chantiers de la Vision 2010. Lors de la même rencontre, M. Alami a présenté une étude, la seconde du genre, réalisée par la FNT sur la contribution du secteur du tourisme à l’économie. Si la précédente étude réalisée en 2009 s’était basée uniquement sur les bilans de l’année 2007 des entreprises touristiques, les experts ont, cette fois-ci, tenu compte d’une période plus large allant de 2005 à 2008. Le but avoué est d’influer sur les décisions des pouvoirs publics pour obtenir une fiscalité moins lourde pour le secteur, à l’instar de celles de pays concurrents comme l’Egypte ou la Tunisie. Basée sur l’analyse de près de 200 entreprises qui réalisent 80% du chiffre d’affaires du secteur, l’étude confirme la tendance à la baisse de la contribution du secteur aux recettes fiscales. Elle est de 2,4% (1,9 milliard) en 2005, 2,21% (1,94 milliard) en 2006, 2,1% (2,16 milliards) en 2007 et 1,55% (2,18 milliards) en 2008. En moyenne sur les quatre exercices (2005-2008) la quote-part du secteur est de 2%, soit au total 9 milliards de DH. Selon la fédération, la réduction de la part du secteur est due à la crise mondiale que traverse le secteur. Elle souligne toutefois que le tourisme demeure le premier fournisseur de devises du pays avec plus de 55 milliards DH et contribue à hauteur de 9,6% au PIB. Ces arguments devraient, pense-t-on à la FNT, pousser les pouvoirs publics à revoir certains taux d’imposition en agissant sur les dépenses fiscales (276 MDH en 2007 et de 482 MDH en 2008) provenant principalement de l’exonération de 50% sur l’impôt sur les sociétés (IS) et l’impôt sur le revenu (IR) au prorata du chiffre d’affaires réalisé en devises. (Source : La Vie Eco)

Distinction décernée à la banque marocaine, Attijariwafa Bank. L’établissement financier est sacré meilleure banque africaine de l’année par un magazine économique spécialisé.
L’African Banker Magazine a distingué le groupe bancaire marocain à Washington en marge des assemblées générales des Banque Mondiale et du FMI. Attijariwafa Bank, dont les performances étaient récompensées à l’échelle africaine, a commencé par la croissance remarquable de son produit net bancaire à près de 7 milliards de dirhams soit une hausse de 16 % à la fin juin 2010, ses fonds propres à près de 26 milliards de dirhams et son total bilan de 298 milliards de dirhams.
Le groupe bancaire est encore distingué pour les marchés ou il opère. Le nombre de ses clients a grimpé à près de 4,5 millions, alors qu’Attijariwafa Bank est aujourd’hui présent dans 22 pays dont 12 africains. C’est précisément son action, ses pratiques et la diversification de ses activités qui ont été récompensés. Autant d’éléments qui ont permis un changement de perception de l’Afrique auprès des marchés internationaux.

Maroc/AELE: L’autre accord de libre-échange

Peu de gens le savent. L’accord avec les quatre pays de l’Association européenne de libre-échange (AELE) que sont l’Islande, Liechtenstein, Norvège et la Suisse, et l’ALE avec l’Union européennes ont été signés presque en même temps. D’ailleurs, le Maroc et les pays de l’AELE ont mis en vigueur, dès le 1er décembre 1999, l’accord de libre-échange signé deux ans plus tôt, mais il a pris simultanément effet avec l’accord d’association conclu avec l’UE. Tous deux prévoient la mise en place d’une zone de libre-échange. Et chaque bloque choisit sa manière d’évaluer l’état d’avancement de cette relation. Avec les pays de l’AELE, c’est un comité mixte qui se tient tous les deux ans par alternance au Maroc et en Suisse. Ce comité se charge de la mission d’évaluation dont la 5e session s’ouvre ce mardi à Rabat. Occasion pour les partenaires de faire le point sur les thématiques les concernant directement et l’état du commerce mondial. Parmi les échanges d’informations au menu de la rencontre de Rabat, «le point sur les écarts statistiques entre le Maroc et les pays de l’AELE», mais également l’élaboration d’une feuille de route pour porter à débat les marchés publics et la concurrence. L’accord avec l’AELE couvre les produits industriels, les produits agricoles transformés, ainsi que les produits de la pêche. Conformément aux dispositions du protocole, les pays membres ont procédé, immédiatement après son entrée en vigueur, à un démantèlement tarifaire. Le Maroc le fera au cours d’une période s’étalant sur 12 années. Ainsi, sur le régime préférentiel, les avantages fiscaux et tarifaires prévus ont été accordés dès 2000. C’est le cas pour l’exonération du droit d’importation de certains produits, à raison de 20% par an, accordée par les pays de l’AELE que le Maroc a appliquée 4 ans plus tard. A noter que les produits agricoles de base font l’objet d’un arrangement bilatéral séparé entre la Suisse et le Maroc: ces produits bénéficieront des mesures tarifaires préférentielles correspondantes. L’accord avec les pays de l’AELE s’inscrit dans le prolongement de la décision de leurs ministres de Commerce extérieur, prise en 1995, de nouer des relations de libre-échange avec des pays se situant en dehors de l’Europe. Selon Khalid Sayah, directeur des Relations comerciales internationales au ministère du Commerce extérieur, «cet accord reflète en plus la volonté des membres de l’AELE de renforcer leur coopération avec les pays du bassin méditerranéen en vue notamment de l’établissement d’une vaste zone homogène de libre-échange euro-méditerranéenne». La Suisse, chef de file de cette association et plus active, croit encore plus dans cet ensemble. Mais pour les pays qui forment cette AELE, non membres de l’Union européenne, leur principal intérêt est de constituer un multiplicateur d’influence dans leurs relations commerciales avec le reste du monde. En effet, «en agissant en tant que groupe plutôt qu’en négociant seuls, les pays de l’AELE paraissent plus attrayants pour leurs partenaires commerciaux potentiels».

Immobilier touristique : L'Espagnol RIU met le paquet / Le Matin 08/09/2010

Le groupe hôtelier espagnol RIU mise gros sur le Maroc. Et pour cause, le Royaume reste un pays porteur pour les investissements étrangers. Après l'ouverture en novembre 2009, de son troisième établissement au Maroc, Hotel Riu Tikida Palmeraie, le groupe vient d'annoncer l'ouverture de trois autres unités au Royaume en 2011. C'est ce qu'a annoncé le groupe le 6 septembre dans un communiqué. Il compte se développer à Marrakech et Agadir où il est déjà présent. C'est dire l'importance de l'attractivité de ces villes aussi bien pour les touristes étrangers que nationaux. Le premier établissement hôtelier de cette nouvelle série de projets devra ouvrir en mai 2011 à Agadir. Baptisé «Riu Grand Palace Tikida Golf», cet hôtel disposera d'une capacité de 55 chambres. Il sera le deuxième hôtel de la gamme « Palace » du groupe espagnol après celui des Canaries. Toujours dans la même ville, perle du Sud, un autre hôtel devra voir le jour sous l'appellation, «Riu Palace Tikida Agadir». D'une capacité de 440 chambres, cet hôtel sera inauguré en novembre 2011.

Marrakech sera dotée d'une nouvelle structure hôtelière de la chaîne espagnole après celle de «Riu Tikida Palmeraie», notamment «Riu Tikida Garden » qui ouvrira en mai 2011, en même temps que «Riu Grand Palace Tikida Golf» d'Agadir. Cet établissement sera doté de 255 chambres. Avec ces six établissements (trois existants et trois prévus en 2011), la chaîne portera sa capacité d'accueil au Royaume à 1.776 chambres.

«Le Maroc est un pays fascinant à travers sa riche culture, l'exotisme de ses traditions, son paysage magnifique, ses plages et sa gastronomie qui font du Royaume une destination touristique de choix qui attire davantage de touristes chaque année", a souligné la conseillère déléguée du groupe, dans le communiqué. Rappelons à ce titre que les deux destinations visées (Marrakech et Agadir) se sont bien comportées en juillet 2010. Selon les chiffres publiés par le Ministère du tourisme, le nombre de nuitées a enregistré des augmentations significatives, notamment +27% dans la ville ocre et +22% pour Agadir. Basée à Palma de Majorque, la chaîne RIU possède plus de 100 hôtels dans 21 pays. Il occupe la troisième place en Espagne et la 28ème mondiale. Il construit les hôtels dans des stations balnéaires en Espagne, au Portugal, aux Caraïbes, en Tunisie, au Mexique, en Amérique Centrale et au Maroc, à l'exception de Marrakech, destination non balnéaire à abriter un établissement RIU.

Un géant du tourisme balnéaire
A signaler que Riu Hotels & Resorts est une chaîne hôtelière familiale créée en 1953 à Palma de Majorque, îles Baléares, justifiant ainsi de plus de 50 ans d'expérience dans le tourisme balnéaire. Ses hôtels sont situés sur les plus belles plages d'Espagne, sur la Méditerranée, en Afrique du Nord, au Portugal, aux Caraïbes et en Amérique Centrale. Le groupe ibérique réinvestit ses bénéfices dans la construction de nouveaux hôtels, la modernisation de ses installations et le développement de nouveaux produits et services. Il est d'ailleurs, la chaîne hôtelière qui, en pourcentage, construit le plus d'établissements. RIU et possède ainsi plus de 100 hôtels dans 21 pays de par le monde et emploie plus de 22.000 personnes.

Casablanca, 03 sept- Le Forum économique Mondial sur la région du Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA) se tiendra du 26 au 28 octobre à Marrakech, sous le thème "Sens, Résilience et Prospérité".


L'annonce de cet événement majeur dans l'agenda économique international a été faite, jeudi soir à Casablanca, en présence d'opérateurs et de partenaires nationaux et internationaux.
Ce Forum réunira des décideurs politiques, des chefs d'entreprises, ainsi que des représentants de la société civile et les leaders d'opinion les plus importants sur le plan régional et international, en vue de mener une réflexion sur une stratégie de croissance et de développement pour la région dans un contexte de crise économique mondiale, de volatilité des prix du pétrole, de pénurie d'eau ou encore la problématique lancinante de l'immigration.

Il servira aussi de plate-forme pour déchiffrer de façon collective la réalité de l'après crise afin de prendre les décisions qui s'imposent tant à l'échelle nationale que régionale.

Une attention particulière sera portée aux fonds souverains et à leur orientation croissante vers un engagement régional dans des domaines essentiels comme les énergies renouvelables, la santé et les systèmes sociaux, le développement des infrastructures et les avancées technologiques.

Les perspectives de la région MENA en tant que faiseur d'opinion global seront aussi examinées en vue d'étudier la liquidité financière de la région, son potentiel et sa croissance démographique et ce, en considération des nouvelles modalités de commerce et d'investissements d'une rive à l'autre de la Méditerranée et de l'Afrique sub-saharienne, ainsi que les relations émergeantes de la région avec les Etats-Unis et l'Asie.

L'agenda économique de la région sera aussi réexaminé. Et pour cause, de la deuxième génération des combustibles biologiques et de l'industrie de pointe à la finance mobile et aux solutions dans le domaine de la santé, la région MENA commence à acquérir de nouvelles capacités avec un potentiel destiné à augmenter sa compétitivité et à progresser sur le chemin du développement humain.

Le programme du Forum s'articulera autour de trois grands axes à savoir: "Réponses régionales aux risques globaux", "Encourager une croissance durable" et "Afrique du Nord : Nouvelles régions de partenariat commercial".

Sur ce dernier axe, M. André Schneider, Directeur Général du Forum Economique Mondial, a souligné que le choix de cette thématique s'impose par son actualité d'autant que l'Afrique du Nord, forte de ses relations avec les pays du Golfe et du levant et son accès unique aux marchés sub-sahariens et européens, connaît une nouvelle expansion commerciale sur le plan international.

M. Schneider a, en outre, mis en avant la portée et l'importance des initiatives menées dans des domaines aussi divers que capitaux, tels les infrastructures énergétiques, les services financiers et l'immobilier. Des domaines qui, a-t-il dit, ont notamment contribué au raffermissement de la coopération avec les pays méditerranéens ainsi qu'avec les Etats-Unis et l'Asie.

D'où, pour lui, l'importance de cette grande messe économique qui tentera de réfléchir sur les mesures politiques et commerciales nécessaires pour que cette tendance de compétitivité à long terme perdure et aussi d'apporter des solutions spécifiques à chaque région tout en se projetant dans l'avenir pour prospecter les opportunités d'investissements au Maroc et dans la région MENA.