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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeMer 24 Mar - 18:04

MAROC : Obtention de l’Investment Grade auprès de STANDARD & POOR’S

Fait : Bonne notation pour le Maroc par STANDARD & POOR’S.

Analyse : L’agence internationale de notation STANDARD & POOR’S –S&P- vient de relever sa note long terme du Maroc de BB+ à BBB- en devise et de BBB en BBB+ en monnaie locale. S&P a également revu à la hausse sa note court terme en devises de B à A3 et en monnaie locale de A3 à A2. Le royaume devient ainsi le 15ème pays qui accède à la catégorie Investment Grade. Une décision déjà prise par Fitch Ratings en 2007 et confirmée en octobre 2009.
Selon l’agence, cette notation s’explique par les progrès enregistrés par le Maroc au cours de la dernière décennie en matière de maitrise de l’endettement et de modernisation du tissu économique. La stabilité politique du Pays conjuguée aux programmes de réformes, aux grands travaux engagés dans le secteur public et aux projets de lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme ont été aussi pris en compte dans l’appréciation de la note.

Conclusion : L’accès à la catégorie Investment Grade dans l’échelle de notation de l’agence S&P confirme la bonne santé de l’économie marocaine et devrait lui permettre de capter davantage d’investissements internationaux à moyen et long terme.


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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeMer 24 Mar - 10:07

Crédit souverain de la dette à long terme: Standard & Poor's revoit sa note à la hausse

L'agence internationale de notation Standard & Poor's a rehaussé la note du crédit souverain de la dette à long terme en devises de «BB+» à «BBB-» et de la dette en monnaie locale à long terme de « BBB » à «BBB+» du Royaume avec des perspectives stables. Standard & Poor's a également relevé la note à court terme en devises de «B» à «A 3» et la note à court terme en monnaie locale de «A3» à «A2». Ce saut qualitatif fait passer le Maroc à la catégorie «Investment grade». Ce rehaussement de la qualité du crédit du Royaume reflète, en fait, la forte stabilité politique dont jouit le pays et l'engagement des autorités marocaines à aller de l'avant dans leur programme de réformes, estime Standard & Poor's . L'agence de notation, dont les avis sont scrupuleusement suivis par les observateurs, tient à souligner également l'effort considérable déployé en matière de réduction du fardeau de la dette publique au cours de la dernière décennie. Une état de fait qui a conféré ainsi au Maroc plus de flexibilité dans sa politique économique. Des avancées qui ont été réalisées grâce à un assainissement budgétaire continu dans un environnement international défavorable où le Maroc a pu maintenir une croissance positive. Le processus de réformes, amorcé depuis le début de la décennie courante et accéléré au cours de ces dernières années, a permis de consolider la stabilité des équilibres fondamentaux et d'améliorer le niveau de vie des citoyens. En effet, et contrairement aux décennies précédentes où la croissance économique évoluait en dents de scie et les phases d'expansion étaient rapidement interrompues, l'activité économique nationale s'est inscrite dans une vigoureuse phase d'expansion, et ce en dépit des perturbations économiques constatées au niveau mondial. Grâce à un programme de réformes et de modernisation ambitieux, les autorités marocaines sont déterminées, selon Standard & Poor's, à relever le défi de la lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme. Pour l'agence internationale de notation, « ces réformes sont de nature à accroître la compétitivité de l'économie, stimuler la croissance économique et permettre au pays de bénéficier d'une plus grande ouverture internationale». Mettant en exergue ce saut qualitatif, le ministère de l'Economie et des Finances, qui a rendu publique cette notation, estime que cette dernière «vient acter les réformes entreprises par le Maroc et la stabilité du cadre macroéconomique du Royaume». Témoignant des avancées réalisées dans différents domaines, cette notation incite à l'accélération des réformes ou à l'adoption de nouvelles mesures afin de permettre au pays d'améliorer son positionnement au niveau international. Le positionnement économique du Maroc au niveau mondial fait l'objet d'une évaluation régulière par plusieurs organismes internationaux. Les analyses qui révèlent la réalisation de progrès au niveau de plusieurs indicateurs, montrent également que des acquis ont été réalisés au niveau de certains indicateurs, en particulier le solde budgétaire, l'inflation et l'épargne nationale. Ce qui a permis au Maroc de gagner, en 2009, 52 rangs par rapport à l'année dernière en matière de stabilité macroéconomique.

Le Matin 24/03/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeMar 23 Mar - 10:46

Agri-Souss prospecte au Moyen-Orient

Les exportateurs marocains de fruits et légumes veulent percer au Moyen-Orient. C’est ce qui a poussé une importante délégation marocaine du groupement des agriculteurs du Souss à participer au Salon international des légumes et fruits WOP à Dubai. Une démarche pour nouer des contacts avec les opérateurs des marchés du Moyen-Orient, où des opportunités sont à saisir. En effet, les pays arabes du Golfe génèrent, à eux seuls, un PIB de 540 milliards de dollars et présentent, par conséquent, un marché potentiel pour les producteurs marocains. Avec la disponibilité de 117 lignes aériennes et 165 destinations, Dubai est l’unique hub dans la région du Golfe parfaitement qualifié à faciliter l’échange de produits périssables. Le Moyen-Orient est cependant, pour l’opérateur marocain, difficile d’accès en raison de son éloignement géographiquement. Il n’en reste pas moins que plusieurs contacts fructueux ont été noués avec des importateurs venant de pays tels l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Jordanie, Koweit, Oman, Iran, ces dernières années. Ce qui a abouti à quelques expéditions de la part de deux sociétés marocaines. Mais les exportations agricoles pour l’heure, sur ces marchés, restent très timides et les volumes expédiés insignifiants par rapport au potentiel marocain. Les agriculteurs marocains, s’ils veulent s’introduire sur ce marché, doivent faire face à la concurrence rude de l’Egypte. Les agrumes en provenance de ce pays inondent les marchés du Moyen-Orient. La proximité géographique reste l’atout numéro un de l’Egypte sur ces marchés. De l’avis de Abderrazak Mouisset, président d’Agri-Souss, grâce à TangerMed, le temps de transport de la marchandise peut passer de 22 à 11 jours. Temps que peuvent supporter les agrumes. Pour la tomate marocaine, le problème de la logistique reste posé pour s’introduire sur le marché du Moyen-Orient, car ce fruit ne peut supporter plus de 6 à 7 jours de transport par conteneur. Au niveau des agrumes, les opérateurs marocains peuvent se prévaloir, par contre, de plusieurs atouts face à l’Egypte, surtout en termes de qualité dégustative et de packaging, précise Mouisset. Le professionnel met aussi en avant la diversité des variétés d’agrumes au Maroc surtout en matière de petits fruits, atout dont ne dispose pas l’Egypte. A noter qu’Agri-Souss exploite aujourd’hui plus de 6.000 hectares en production dans le Souss. Elle regroupe plus de 170 producteurs et 14 stations de conditionnement. Le groupe exporte actuellement 160.000 tonnes d’agrumes et de primeurs aux quatre coins du monde.

L'Economiste 22/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeMar 23 Mar - 10:44

La concrétisation des actions du projet Midéo passe par l'implication effective des acteurs concernés

La concrétisation des actions définies dans le cadre du projet «Migration et développement économique dans l'Oriental» (MIDEO) passe nécessairement par une implication effective des différents acteurs dans le processus de mise en œuvre et de suivi des propositions retenues lors des ateliers organisés à cet effet, a affirmé le responsable de l'Agence de la coopération allemande à Nador, Torsten Striepke.Dans un entretien accordé à la MAP, M. Torsten a indiqué que les diagnostics réalisés sur certains secteurs porteurs ont permis de fixer de nombreuses actions à réaliser et dégager des opportunités d'investissement dans la région de l'Oriental et Al Hoceima, zone d'intervention du projet, ajoutant que le choix des secteurs de l'agriculture, l'écotourisme et des matériaux de construction est dicté par le fait qu'ils renferment un grand potentiel qui devrait être mis à profit pour le développement de la région.Les résultats de ces études réalisées sur la base d'une série d'entretiens et de mini-ateliers organisés par des équipes d'experts marocains et étrangers avec la participation des acteurs représentant ces secteurs ont été rendus publics et examinés lors des rencontre s initiées dans le cadre de ce projet d'une durée de trois ans. Selon M. Torsten, ces résultats ont été soumis à l'agence de développement et de promotion des préfectures et provinces de l'Oriental qui devrait en prendre compte dans son prochain plan d'action. L'objectif étant, selon lui, de contribuer à l'amélioration de la compétitivité de l'espace économique de l'Oriental et à la mise en place des mécanismes nécessaires à l'encouragement des investisseurs, notamment les Marocains résidant en Allemagne, à s'implanter dans leur région. Après avoir noté qu'il est difficile de procéder à une évaluation du projet, une année et demie après son lancement, M. Torsten a estimé qu'il convient aujourd'hui de s'inscrire dans ce qui a été fait et redoubler d'efforts, en dépit des difficultés, pour tenter d'aller le plus loin possible notamment au niveau de la promotion du potentiel de la région auprès des Marocains résidant à l'étranger. Il s'est félicité de certaines actions réussies visant le développement de l'écotourisme dans l'Oriental, notamment la réalisation d'un film sur les atouts touristiques de la région projeté à l'occasion du salon mondial du tourisme tenu dernièrement à Berlin, faisant savoir que ce film sera également présenté, en avril prochain, à la foire dédiée au tourisme d'aventure et alternatif prévue dans la même ville. Deux agences de voyages ont représenté la région dans le salon mondial du tourisme à Berlin et autant prendront part à la prochaine foire à l'initiative du projet MIDEO et l'agence de l'Oriental, a ajouté M. Trosten, mettant en exergue les efforts consentis également pour créer des contacts et renforcer les échanges entre agences de voyages de Marocains établis en Allemagne et leurs homologues dans la région. Il a, en outre, indiqué qu'une vingtaine d'experts, faisant partie d'un réseau de cadres marocains résidant en Allemagne, feront le déplacement prochainement à Nador pour partager leurs expériences avec des acteurs de la région, ajoutant que ces experts représentent différents secteurs (technologies de l'information, automobile, énergies renouvelables, environnement, médecine, tourisme, etc.).

MAP 23/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeLun 22 Mar - 9:51

Turquie: Un partenaire de choix pour les pays en développement

La Turquie confirme ses bonnes volontés envers les pays arabes. Cette fois, les ponts de partenariats se jettent à travers l'Association des reporters économiques turques (EMD) et l'Association arabo-turque pour la science, la culture et les arts (TASCA). Du 10 au 14 mars, les organisateurs ont présenté aux journalistes participants au Forum médiatique économique pour les pays du Moyen-Orient et de la Méditerranée les opportunités que constitue la Turquie en matière d'investissements. Cet ''État aux réalisations herculéennes'' veut compter dans l'univers des économies arabe, africaine et même iranienne. Ses atouts? D'abord «une stabilité politique et économique » en dépit de la crise financière internationale. Selon le vice-premier ministre turc, Ali Babacan, le climat politique de la Turquie favorise son développement sur tous les niveaux. Il a également indiqué que son pays réaliserait un taux de croissance de 3,9% en 2010. Dans ce cadre, des décideurs turcs ont aussi rappelé que les négociations suspendues avec le Fonds monétaire international à propos d'un programme de prêts ne se sont pas avérées urgentes. Cet optimisme émane d'une forte plate-forme économique. Il faut dire que la Turquie dispose d'une technologie industrielle puissante. Dans le domaine de la construction et la gestion des aéroports, le holding turque «TAV» est considéré parmi les leaders notamment en Afrique du Nord, en Europe de l'Est, au Moyen-Orient et dans les pays du Caucase. Il compte à son actif la réalisation de plusieurs aéroports en Turquie et dans d'autres pays étrangers. Son capital de 3 milliards de dollars est réparti sous forme d'investissements sur 10 infrastructures internationales. TAV vise à offrir ses services à plus de 100 millions voyageurs à l'horizon 2017. Pour ce faire, la directrice de l'aéroport d'Ankara a appelé tous les pays représentés au forum, dont le Maroc, à organiser des vols directs pour son aéroport. La Turquie a également montré son intérêt pour les pays arabes et de la Méditerranée dans le domaine de l'énergie, du textile, des télécommunications, des médias et surtout de la finance. A ce propos, Berat Albayrak, CEO de Çalik Holding, a indiqué que son entreprise, active dans 12 pays, aimerait élargir ses partenariats avec tous les pays arabes. Grâce à ses multiples filiales, ce groupe représente une grande puissance économique en Turquie et à l'étranger. Çalik Holding est présent dans tous les secteurs vitaux avec des partenaires en monde arabe, en Asie centrale, aux Balkans... Le marché turc croît rapidement grâce aux accords internationaux, aux marchés extérieurs mais aussi grâce à un savoir-faire prouvé en interne. Turk Telekom est l'exemple de cette réussite. La firme, qui offre des services inédits dans le domaine de la téléphonie fixe et mobile, de l'Internet, le divertissement et surtout dans le domaine de l'éducation grâce à son programme « Vitamine », veut exporter son savoir-faire dans d'autres pays avoisinants. En 2009, Turk Telekom a réalisé ''un revenu consolidé de 10,5 milliards TL''. Dans leurs efforts d'internationalisation, les entreprises turques considèrent le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Europe de l'Est comme une alternative séduisante. Les habitudes communes, la proximité, la qualité des entrepreneurs locaux et les efforts de compétitivité du pays font réellement de la Turquie un partenaire pour les pays en développement.

Témoignage

«La stabilité politique est le secret de réussite de la Turquie»

La Turquie a réussi grâce à sa stabilité politique. Il suffit d'avoir confiance et de tenir ses promesses pour avoir un développement global et économique. Le rôle de la Turquie dans la région arabe, islamique et africaine est d'avoir plus de stabilité mais aussi de faire des partenariats fructueux qui sont à même de répondre aux attentes des peuples et de leur garantir un avenir meilleur. Actuellement, nous développons ces relations, tout en continuant les pourparlers avec l'Union européenne. vice-premier ministre turc.

Le Matin 22/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeLun 22 Mar - 9:50

Maroc-Allemagne: Multiplication des rencontres économiques

Un vent de dynamisme souffle sur les relations d'affaires maroco-allemandes. Les rencontres économiques se multiplient pour donner un nouvel élan à la coopération économique entre les deux pays. C'est dans ce cadre que s'inscrit le déplacement à Munich, le 26 mars prochain, d'une importante délégation en présence du ministre marocain de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Ahmed Reda Chami, qui va présenter sa stratégie économique aux entreprises et investisseurs allemands. Les conditions générales pour les investisseurs étrangers au Maroc seront également dévoilées par Fathallah Sijilmassi, directeur de l'Agence marocaine de développement des investissements, aux opérateurs allemands souhaitant intervenir sur le marché marocain. Aujourd'hui, les secteurs économiques, qui enregistrent une forte croissance, sont l'automobile, l'aéronautique, l'électronique et les énergies renouvelables. Ce dernier secteur revêt, d'ailleurs, une importance particulière pour les deux parties. Des négociations intergouvernementales sont prévues au mois de mai 2010 à Rabat et au cours desquelles un nouvel accord de coopération au développement bilatéral, incluant de nouvelles contributions financières allemandes, serait signé. Pour rappel, lors des dernières négociations intergouvernementales, menées en 2008 à Bonn, les deux parties, étaient convenues d'intensifier leur coopération au développement, notamment dans le domaine de l'environnement et du changement climatique – énergies renouvelables incluses. Dans ce cadre, la République fédérale d'Allemagne a alloué au Royaume du Maroc, pour la période 2008-2009, une enveloppe financière de 98,5 millions d'euros destinée aux axes prioritaires de la coopération allemande au développement, dont notamment la gestion des ressources en eau, le développement économique durable, l'environnement et le changement climatique - incluses les énergies renouvelables. Dans ce dernier domaine, des changements fondamentaux s'annoncent pour le Royaume du Maroc, surtout que des visions d'une très grande portée sur l'utilisation des Energies renouvelables (ER) sont en voie de se concrétiser et d'ouvrir de toutes nouvelles perspectives. En effet, une initiative industrielle unique en son genre destinée à développer, à partir des déserts du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), un approvisionnement en énergie fiable, durable et respectueux de l'environnement, est en train de prendre forme. Il est prévu de construire plusieurs centrales solaires de taille moyenne entre 50 et 200 MW sur une vingtaine de sites s'étendant du Maroc à l'Arabie Saoudite. Le coût de cet investissement a été estimé à 400 milliards d'euros jusqu'en 2050, dont 350 milliards d'euros pour la construction des centrales et 50 milliards pour les lignes de transmission nécessaires. Bref, le déplacement de cette délégation marocaine cherche à booster les échanges entre les deux pays grâce notamment à la multiplication des rencontres B to B. A souligner qu'au terme de janvier 2010, les importations marocaines d'Allemagne ont porté sur 896,6 millions de dirhams représentant ainsi près de 4,2% du total des importations marocaines. Les exportations, elles, se sont établies au terme du premier mois de l'année 2010, à 255,8 millions de dirhams, soit 2,6% du total des exportations marocaines.

Rupture
Dans le cadre du processus de modernisation, le Maroc œuvre pour le développement des métiers mondiaux et la mise en place des plateformes industrielles intégrées pour accueillir les investissements. Les multiples accords internationaux signés permettront de développer les secteurs de l'offshoring, de l'automobile, de l'aéronautique spatial, de l'électronique, de l'agroalimentaire, du textile et du cuir. La conjonction des différents plans sectoriels du Maroc entraînera une rupture significative dans l'évolution tendancielle des exportations qui devraient être multipliées par trois d'ici 2018, affichant ainsi un taux de croissance annuelle moyen de 11%, contre 3% de la tendance naturelle.

Le Matin 22/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeLun 22 Mar - 9:49

Gouvernance et démocratie: L'ANMA et l'Administration fiscale, un même combat éthique

Une demi-journée consacrée à un thème d'actualité aura donc apporté les nécessaires éclairages aux opérateurs concernés, car il s'agit de cerner la problématique du contrôle fiscal, de ses modalités et procédures, il s'agit aussi d'arpenter les contours de ce « serpent de mer » qui est à l'activité des entreprises et de l'économie ce que le respect est à la morale publique. Jeudi dernier, une table ronde a réuni le directeur général des impôts, Noureddine Bensouda, et les dirigeants de l'Association marocaine des sociétés anonymes (ANMA), dont notamment Brahim Benjelloun-Touimi, son président et en même temps administrateur-directeur général de BMCE Bank. « Le contrôle fiscal et ses modalités » est le thème qui a nourri un débat fructueux entre ce qu'on appelle les autorités fiscales et les assujettis. Ce débat avait pour objet, d'une part, de désacraliser un sujet tabou, d'autre part d'ouvrir de nouvelles pistes entre l'Administration et la société civile incarnée par l'ANMA. « Le contrôle est une mission essentielle dans tous les systèmes fiscaux », a lancé d'emblée Noureddine Bensouda, précisant toutefois qu'elle reste la plus décriée. Système déclaratif, souligne-t-il, le contrôle fiscal marocain repose sur le volontarisme et la bonne disposition des entreprises. Le principe, aujourd'hui, est de « privilégier les vérifications de comptabilité globales, concentrées sur un certain nombre d'entreprises, lesquelles fournissent l'essentiel des recettes fiscales au Trésor ». Et de rappeler que la crise économique a entraîné des baisses de bénéfices pendant les années 2008 et 2009 et par voie de conséquence une diminution des rentrées fiscales. Moderniser l'approche consiste, selon Noureddine Bensouda, à ériger la qualité de bout en bout, au niveau de la construction du modèle de recouvrement. Il a souligné l'impératif d'associer les contribuables aux démarches d'ouverture et d'adapter aussi la fiscalité à l'évolution économique nationale et internationale. Dans ce cadre, il a annoncé la nécessité de les protéger par le biais de nombreuses dispositions qui sont en cours d'élaboration et qui relèvent d'un pacte entre les pouvoirs publics et les contribuables. Pour sa part, Brahim Benjelloun-Touimi, président de l'Association nationale marocaine des sociétés anonymes (ANMA), a mis en exergue « la crédibilité du partenariat » entre celle-ci et l'administration fiscale. « Fondée il y a six ans, a-t-il déclaré, l'ANMA représente une instance indépendante de réflexion et une force de propositions ». Il a lancé un appel solennel aux représentants des sociétés, nombreux dans la salle, pour rejoindre l'ANMA en tant qu'adhérents, soulignant que « davantage elle étoffe son assise, davantage sera-t-elle en mesure d'asseoir des conditions de travail pour ses experts, issus de grands cabinets d'expertise comptable, de conseil juridique et fiscal, du monde académique et de l'entreprise qui font la substantifique moelle de l'Association ». Le président de l'ANMA a vivement exprimé son souhait d'instaurer une « intelligence des rapports entre l'ANMA et l'administration fiscale (…) et d'aboutir à des recommandations d'aménagement de pratiques, de textes législatifs ou réglementaires qui, ultimement, permettront d'asseoir sur des bases davantage apaisées ce dispositif majeur de régulation du système fiscal qu'est le contrôle ». Pour mieux appuyer sa démonstration, il s'est interrogé si dans cette optique les droits et les devoirs de l'Administration et du contribuable ne devraient-ils être mieux et équitablement codifiés ou s'il ne fallait pas adopter une « démarche partenariale entre l'Administration et les contribuables qui fasse apparaître au yeux de tous le contrôle fiscal comme un outil de recherche de la justice et de l'équité fiscales, un véritable outil d'accompagnement des entreprises, en définitive, un audit externe fiscal » ? Du haut de la tribune symbolisant un dialogue d'une teneur exigeante, Brahim Benjelloun-Touimi a lancé : « Est-ce une utopie ou une exigence citoyenne que d'œuvrer à ce qu'un impôt mieux compris puisse être mieux accepté ? » Et de s'interroger si, en dépit des dispositions réglementaires, notamment de recours prévus, il fallait privilégier davantage « l'approche amiable, l'approche transactionnelle » ?

Le Matin 22/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeVen 19 Mar - 9:21

Le FMI prépare l’après-crise avec les jeunes

«SURPRIS». Les responsables du Fonds monétaire international (FMI) l’ont été par le niveau des étudiants marocains qui ont analysé la situation du Royaume dans le contexte de la crise internationale. C’est Ralph Chami, Chef de division au Département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, qui a représenté l’entité internationale à une rencontre tenue à Ifrane, dernièrement, qui le confirme. Hôte des étudiants de l’université Al Akhawayn, ce dernier a exprimé sa satisfaction de voir les futurs lauréats débattre avec pragmatisme des problématiques du pays (chômage, corruption, éducation…). L’objectif étant d’initier un échange de vues sur les défis économiques du Maroc, de la région et de sa jeunesse. La réflexion s’inscrit dans le cadre d’une série de tables rondes organisées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, sous les auspices du «Dialogue FMI-Jeunes». Un dialogue qui vise à recueillir la vision des dirigeants de demain sur l’avenir économique et à enrichir leur perspective des politiques qui seront nécessaires pour garantir une croissance durable. Pour Chami, «ces tables rondes donnent aux étudiants l’occasion de formuler de nombreuses idées et propositions judicieuses sur le plan de la politique économique et nous entendons les partager avec nos collègues du FMI». A Ifrane, les débats ont permis de connaître l’opinion d’étudiants de premier cycle sur les défis économiques. À leur avis, le défi majeur est la création d’emplois pour les millions de jeunes qui sont arrivés sur le marché du travail ces dernières années ou qui deviendront demandeurs d’emplois dans les dix ans à venir. Les discussions ont aussi porté sur la manière dont le FMI peut aider les pays de la région à réaliser pleinement leur potentiel économique. Parmi les axes débattus figure la dernière crise financière qui a eu un impact global sur les marchés financiers et les économies. «Notre pays a été économiquement touché et non financièrement», dit un étudiant. Et d’ajouter: «les principaux enseignements sont: renforcer la gestion des risques, l’affermissement de la surveillance des institutions financières, la divulgation de l’information et le renforcement des mécanismes de «Credit Rating». Selon Mohamed Derrabi, doyen de la Faculté de commerce et d’administration (Al Akhawayn), plusieurs points ont été développés afin d’identifier les principales barrières au développement économique du pays. «L’on peut citer: le faible taux d’alphabétisation, le manque de visibilité du a une stratégie de planification non adéquate ainsi que la forte corruption au sein des administrations». Il a aussi été souligné que l’une des manières pour diminuer le chômage est d’encourager l’investissement privé interne et plus spécialement entrepreneurial. De plus, il faudrait adapter les filières proposées par l’université à la demande du marché de travail. Pour finir, la priorité du gouvernement devrait être l’éducation. A ce propos, l’Université d’Ifrane se dit prête à soutenir ce processus. Même son de cloche auprès du FMI qui propose des campagnes de sensibilisation afin d’initier la population aux valeurs du travail. Des valeurs telles que l’intégrité, l’honnêteté, le travail acharné, l’éthique, le professionnalisme et la conscience professionnelle. S’agissant de l’avenir de l’économie marocaine, les étudiants sont partagés entre optimistes et pessimistes. Pour eux, d’un côté le Maroc est mal positionné par rapport aux autres pays du monde sur plusieurs plans, notamment le développement humain, la démocratie, la corruption, l’éducation etc. D’un autre, le Maroc est un grand chantier en voie de changement, car sans doute, ces réalités d’aujourd’hui changeront avec les différents projets que le pays entreprend et l’avenir de l’économie nationale sera nettement meilleur. En tout cas, la table ronde organisée par le FMI était une opportunité pour élargir les perspectives estudiantines. «Ce genre d’opportunité sensibilise les étudiants à leur environnement et leur permet de sortir de l’académique pour penser aux réalités», témoigne un étudiant.

Echanges
D’autres tables rondes ont déjà été organisées dans le cadre du Dialogue FMI-Jeunes, à la School of Economics de Lahore, à l’Université américaine de Beyrouth et à l’Université du Caire. Le FMI organisera d’autres rencontres similaires avec des universités de Jordanie, d’Arabie Saoudite, de Tunisie et des Émirats Arabes Unis. Les tables rondes seront suivies d’autres manifestations afin d’entretenir et d’approfondir les échanges. Bien avant, Dominique Strauss Kahn entend rencontrer les étudiants qui ont participé à l’ensemble des tables rondes le 4 avril prochain. L’occasion de faire le point sur la situation des pays qui ont abrité ces rencontres et, pourquoi pas, décider d’engager des actions en partenariat avec les étudiants.

L'Economiste 18/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeVen 19 Mar - 9:14

Croissance en Afrique: Le Maroc au-dessus du lot

Le Maroc a réalisé la plus forte progression de taux de croissance en Afrique du Nord en 2009, selon la Commission économique pour l'Afrique (CEA). En effet, d'après un récent rapport de cette commission, au moment où le taux de croissance moyen enregistré en Afrique du Nord est à peine de 3,5% en 2009, le Maroc a pu réaliser dans un contexte de marasme économique mondial une évolution de son PIB de pas moins de 5,3% au cours de la même année. Cette performance est due, selon les auteurs de ce rapport intitulé "Aperçu des conditions économiques et sociales en Afrique en 2009", aux mesures "audacieuses" de relance budgétaire et monétaire prises par le gouvernement, a rapporté l'agence MAP. Le Maroc est donc le pays qui a apporté la réponse la plus appropriée au contexte de la crise par laquelle est passée l'économie mondiale et qui a également touché l'Afrique du Nord, mais de façon modérée ; cette sous-région s'étant contentée d'une croissance de 3,5% en 2009 après avoir réalisé 4,1% l'année précédente. "Cette moyenne sous-régionale cache la remarquable capacité d'adaptation des économies égyptienne et marocaine, dont l'expansion de 4,7% et 5,3% respectivement a été rendue possible par des mesures audacieuses de relance budgétaire et monétaire", précise le rapport. Il est à noter que celui-ci sera soumis à la troisième réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la CEA et de l'Union africaine (UA) qui aura lieu du 25 au 28 mars à Lilongwe (Malawi), sous le thème "Promouvoir la croissance durable de haut niveau pour réduire le chômage en Afrique". Pour les autres pays de l'Afrique du Nord, ils ont enregistré des taux de croissance qui n'ont guère dépassé 3%, y compris dans les pays exportateurs du pétrole. Ainsi, avec la baisse de la production d'hydrocarbures, les économies de la Libye et de l'Algérie ont connu un brutal ralentissement avec une croissance de 1,8 et 2,1% respectivement, selon le rapport. Le PIB de la Tunisie a évolué de 3% à la suite de la baisse notable de la production manufacturière et de l'activité touristique, alors que la Mauritanie s'est contentée de 2,3%, sous l'effet de la baisse de la production de minerai de fer qui a freiné l'activité économique. Pour le Soudan, il a réalisé une croissance de 3,5% en 2009 contre 7,6% en 2008, à cause de la chute des apports d'IED et de la faible performance du secteur du bâtiment, explique le document. Par ailleurs, d'après le rapport de la CEA, l'Afrique du Nord a connu un dynamisme croissant des secteurs autres que les hydrocarbures qui ont enregistré une croissance vigoureuse ces dernières années, en partie grâce à la hausse de l'investissement public. En outre, au moment où cette sous-région a bien résisté à la crise et a réalisé un taux de croissance honorable, les autres sous-régions du Continent ont plutôt cédé à cette difficile conjoncture. En effet, d'après le même rapport, la croissance en Afrique a accusé une baisse de 3,3% passant de 4,9% en 2008 à 1,6 % en 2009 à cause de la contraction de la demande et des prix des exportations africaines ainsi que du repli des flux financiers et des envois de fonds en Afrique. Ce qui constitue un "retournement spectaculaire" après les niveaux relativement élevés de croissance affichés au cours des six dernières années, soulignent les auteurs de ce rapport.

Ralentissement de l'activité en Afrique
Dans le sillage du ralentissement de l'activité économique, les taux d'inflation ont accusé un recul, notamment avec la baisse des prix du pétrole et des produits alimentaires et par de bonnes récoltes agricoles dans certaines régions du continent, estime le document. Cette décélération de la croissance économique et la baisse de l'inflation ont permis aux banques centrales d'assouplir leur politique monétaire en mettant en place des politiques budgétaires expansionnistes pour tenter d'amortir les effets de la crise sur la pauvreté et de dynamiser la demande intérieure, a relevé le rapport.

Le Matin 19/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeJeu 18 Mar - 9:07

L'Italie et le Maroc conviennent de coopérer en matière de modernisation des secteurs publics

L'Italie et le Maroc ont signé, mercredi, à Rome un mémorandum d'entente dans le domaine de la modernisation des secteurs publics qui établit un cadre de coopération bilatérale centré sur des programmes d'intérêt commun. Ce mémorandum a été signé par M. Mohamed Saad Alami, ministre de la modernisation des secteurs publics et M. Renato Brunetta, ministre italien de l'Administration publique et de l'innovation. Conformément à l'accord, les deux parties conviennent d'entreprendre des actions communes notamment en matière de coopération dans les secteurs de la modernisation de l'administration publique, de la simplification des procédures, de l'administration électronique et de la formation à distance, e-learning. Elles s'engagent ainsi à renforcer l'échange des expériences, des bonnes pratiques d'innovations et de coopérer en matière de lutte contre la corruption. Le Maroc et l'Italie conviennent de même d'encourager l'échange de missions de hauts responsables des administrations, de renforcer la coopération entre les établissements et instituts de formation et de perfectionnement administratifs et d'encourager les stages et les voyages d'études. Un comité de pilotage, qui sera chargé d'approuver les activités à réaliser dans le cadre d'un programme annuel, d'examiner l'état de leur réalisation et d'en évaluer les résultats, devra être mis en place prochainement. Il se réunira une fois par an alternativement en Italie et au Maroc et sera formé de représentants du ministère marocain de la modernisation des secteurs publics et des départements de la fonction publique et de la digitalisation et Innovation de la présidence du conseil italien. Prenant la parole lors de la cérémonie de signature, M. Alami s'est félicité des perspectives de coopération que ce mémorandum d'entente est de nature à ouvrir entre le Maroc et l'Italie, particulièrement en matière de modernisation de l'administration publique. Le ministre s'est réjoui également que le Maroc pourra tirer profit, dans un esprit de partenariat et de solidarité, de l'expérience italienne dans ce domaine, notamment en matière de formation à distance, e-learning . La signature de ce mémorandum traduit également la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans tous les domaines, politique, économique, social et culturel, a souligné M. Alami. De son côté, le ministre italien a assuré son interlocuteur de la ferme volonté de son pays de développer sa coopération avec le Maroc dans tous les domaines et de mettre toute son expérience au profit de la modernisation de l'administration marocaine. M. Alami avait tenu auparavant une rencontre avec le directeur de la société générale d'informatique (SOGEI), Sandro Trevisanato, une entreprise leader en matière d'e-gouvernement en Italie et en Europe. La SOGEI a, en particulier, mis en place en Italie le service télématique "fisco online", qui couvre le canal internet pour l'offre de services de transaction aux personnes physiques et aux entreprises (transmission des déclarations et paiement des impôts par voie électronique). Elle a aussi développé les sites internet et les réseaux intranet du ministère italien des finances, de l'administration des douanes et de plusieurs régions, provinces et communes italiennes. M. Alami devra rencontrer, jeudi, d'autres responsables italiens pour des entretiens sur des thèmes en rapport avec l'e-gouvernement et l'innovation, la réforme de l'emploi public, la lutte contre l'absentéisme, la simplification des procédures, la formation des dirigeants publics et les services postaux informatisés.

MAP 17/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 21 Icon_minitimeJeu 18 Mar - 9:00

Afrique du Nord: La diversification économique est une réalité

La crise a montré que les économies de la région de l'Afrique du Nord sont capables d'utiliser des ressources de croissance autres que les exportations et que la diversification tant de fois préconisée devient une réalité.

C'est ce qu'a relevé la directrice de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Mme Karima Bounemra Ben Soltane lors de la 25ème session du comité intergouvernemental d'experts (CIE) qui se tient à Rabat du 16 au 19 mars. Elle a également affirmé, a rapporté la MAP, que le défi majeur est de continuer à renforcer la croissance, de se positionner avec succès dans de nouveaux créneaux porteurs, tout en maintenant un équilibre acceptable entre gain de productivité, compétitivité et choix de secteurs fortement utilisateurs de main d'œuvre. De son côté, le ministre chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka a fait état de freins qui entravent la croissance et l'emploi dans cette région. Il s'agit notamment, explique-t-il, de l'inadéquation structurelle entre formation et emploi, la faible régionalisation des marchés intérieurs des pays de la région outre le manque de diversification et de spécialisation de l'économie de celle-ci. S'agissant du Maroc, le ministre a mis en évidence les points forts de l'économie nationale qui lui ont permis de rester la tête hors de l'eau, au moment où d'autres économies ont souffert de la crise économique et financière internationale. En effet, précise-t-il, le Royaume s'est doté d'une stratégie de croissance basée sur la croissance endogène, la production, la promotion des exportations, outre la valorisation des acteurs. De même, ajoute-t-il, la politique des grands chantiers, l'amélioration du pouvoir d'achat et le développement humain ont été des mesures majeures pour relancer la croissance au Maroc. Le ministre a également évoqué la diversification de la production, la régionalisation, l'amélioration du climat des affaires, l'appui aux PME et le renforcement institutionnel comme étant des facteurs décisifs dans le soutien du développement économique du pays. Il est à noter que cette manifestation, axée sur le thème principal "Pour le développement et l'intégration en Afrique du Nord", a connu la participation de plusieurs experts, chercheurs, consultants et professeurs provenant notamment d'Algérie, d'Egypte, du Soudan de la Tunisie et du Maroc. Ces participants sont animés par un souci commun, en l'occurrence la conception de stratégies et politiques publiques en mesure de faire accéder les économies des pays de la région à des sentiers de croissance durable et génératrice d'emplois, tout en focalisant sur l'identification des contraintes d'ordre macro-économique, sectoriel et institutionnel. Surtout celles qui empêchent le niveau et la qualité de l'emploi d'être le reflet des progrès économiques réalisés en Afrique du Nord. Pour rappel, le Comité intergouvernemental d'experts est un des organes subsidiaires de la commission économique pour l'Afrique. Ce comité se réunit une seule fois tous les ans dans chacune des sous-régions du continent afin de discuter des attentes et besoins spécifiques aux pays membres. Les travaux de cette 25ème session de la CIE qui se poursuivent jusqu'au 19 mars aborderont en parallèle (du 16 au 17mars) le thème "Renforcement de la dimension sociale des politiques de développement : croissance et emploi en Afrique du Nord.

Des experts s'inquiètent de la dette
Le développement soutenu dans nombre de pays africains durant les dernières années a été appuyé par un recours massif aux créanciers internationaux et avec l'éclatement de la crise mondiale, le volume des dettes extérieures suscite actuellement des inquiétudes, ont convenu des experts africains du secteur de la finance réunis lundi à Dakar. Les représentants de plusieurs pays africains participant à un atelier sur «la planification des vérifications de la dette publique» ont affirmé que de telles inquiétudes se justifient par la taille des dettes extérieures par rapport au produit intérieur brut des pays concernés et qui ont atteint des niveaux sans précédents. «La voie de l'endettement a été empruntée par nombre de pays en développement et a conduit à une accumulation de la dette publique sans commune mesure avec les capacités réelles de remboursement des pays», a relevé à ce sujet le président de la Cour des comptes du Sénégal, Abdou Bame Guèye. Cette capacité de remboursement se trouve davantage plombée par la récession qui a affecté des économies du continent avec l'éclatement de la crise économique et financière internationale, a-t-il souligné.

Le Matin 18/03/2010

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L'économie marocaine a affiché une croissance de 5,3 pc en 2009 grâce aux mesures de relance budgétaire et monétaire

L'économie marocaine a affiché une croissance de 5,3 pc en 2009 grâce aux mesures "audacieuses" de relance budgétaire et monétaire prises par le gouvernement, a souligné un rapport de la Commission économique pour l'Afrique (CEA). Selon ce rapport intitulé "Aperçu des conditions économiques et sociales en Afrique en 2009", l'Afrique du Nord a été touchée par les effets de la récession mondiale, de façon certes modérée, puisqu'elle a affiché une croissance de 3,5 pc en 2009 après avoir réalisé 4,1 pc l'année précédente. "Cette moyenne sous-régionale cache la remarquable capacité d'adaptation des économies égyptienne et marocaine, dont l'expansion de 4,7 pc et 5,3 pc respectivement a été rendue possible par des mesures audacieuses de relance budgétaire et monétaire", précise ce rapport qui sera soumis à la troisième réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA et de l'Union africaine (UA) qui aura lieu du 25 au 28 mars à Lilongwe (Malawi). Cette conférence sera placée sous le thème "Promouvoir la croissance durable de haut niveau pour réduire le chômage en Afrique". D'après les auteurs de ce rapport, les autres pays de la sous-région de l'Afrique du Nord ont enregistré une croissance égale ou inférieure à 3 pc. Avec la baisse de la production d'hydrocarbures, les économies de la Libye et de l'Algérie ont connu un brutal ralentissement avec une croissance de 1,8 et 2,1 pc respectivement. En Tunisie, le PIB a augmenté de 3 pc à la suite de la baisse notable de la production manufacturière et de l'activité touristique. En Mauritanie, le déclin de la production de minerai de fer a freiné l'activité économique dont la croissance s'est établie à 2,3 pc, indique le document. L'économie soudanaise a, quant à elle, connu une expansion de 3,5 pc en 2009 après avoir réalisé 7,6 pc en 2008, à cause de la chute des apports d'IED et de la faible performance du secteur du bâtiment. Si le PIB a affiché une croissance en baisse dans l'ensemble de l'Afrique du Nord en 2009, il y a eu, par contre, des manifestations de dynamisme dans la sous-région, notamment dans les pays exportateurs de pétrole, note le rapport, faisant remarquer que cette sous-région a connu un dynamisme croissant des secteurs autres que les hydrocarbures qui ont enregistré une croissance vigoureuse ces dernières années, en partie grâce à la hausse de l'investissement public.

MAP 17/03/2010

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