Forum Bourse Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum Bourse Maroc

منتدى بورصة الدارالبيضاء
 
AccueilAccueil  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  Règlement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €

 

 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

Aller en bas 
+8
abdel62
Service
haakoo
Abderrahmane
YAT
DaRk-H
moha
souad
12 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 19 ... 27  Suivant
AuteurMessage
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 10:37

Les prévisions du HCP pour 2011 / L'Economiste 01/09/2010

«La croissance nationale serait de 4,3% en 2011». Dans le budget économique exploratoire pour l’année 2011, le HCP table sur une augmentation du PIB non agricole de 5,4%. Une évolution attribuée à son tour à une croissance de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le tertiaire. La valeur ajoutée des secteurs non agricoles s’accroîtrait, selon le HCP, à un rythme soutenu en 2011. Et ce, sous l’effet d’une consolidation de la reprise des secteurs secondaire et tertiaire sous l’effet des différents plans sectoriels lancés. Dans le cas du secteur secondaire, les industries de transformation bénéficient du pacte national pour l’émergence industrielle qui vise à relancer les métiers mondiaux du Maroc. S’y ajoutent le secteur de l’énergie qui devrait être doté d’une nouvelle stratégie et le secteur minier qui connaîtrait aussi une accélération de ses activités, profitant ainsi de la relance de la demande mondiale adressée au Maroc. Dans ses prévisions, le HCP table sur un retour de dynamisme dans le bâtiment sous l’effet des mesures mises en place dans le dispositif de relance du logement social. Quant aux travaux publics, ils devraient poursuivre leur progression ascendante sous l’effet de la consolidation de l’investissement public. Dans les activités tertiaires, le Haut commissariat au plan s’appuie dans ses prévisions sur le dynamisme de certains services, notamment la consolidation de l’activité des télécommunications, la relance des transports et l’amélioration des activités financières. Le commerce intérieur bénéficierait des retombées du plan Rawaj et surtout de la création du Fonds de développement de 200 millions de dirhams par an sur la période 2009-2012. Contrairement aux autres secteurs, le primaire connaîtrait un léger recul de 2,7%. Une donne qui se base sur un scénario moyen de 70 millions de quintaux pour la production céréalière durant la campagne 2010/2011, en diminution de 5 millions de quintaux par rapport à 2009/2010. «Cette baisse de la valeur ajoutée montre que la production de céréales, qui est tributaire de la pluviométrie, continuerait d’être une source de vulnérabilité du secteur primaire», note le HCP. Les prévisions fournies à titre exploratoire par le HCP pour 2011 parlent d’une consolidation de la demande adressée au Maroc à un rythme de 5,8% après son amélioration de 6% en 2010. Les transferts des MRE devront également progresser de 10% alors que les recettes du tourisme international afficheraient une croissance de 12%. Quant aux IDE, ils pourraient s’accroître de 7%. Une hypothèse soutenue par l’octroi au Maroc de l’Investment Grade par les agences de notation internationales ainsi que le retour des IDE vers les marchés émergents après la stabilité du marché financier international. Selon le département de Lahlimi, la consommation finale et la formation brute du capital fixe (FBCF) se maintiendraient sur un trend haussier. Elles évolueraient respectivement de 7,5 et 11,5%. Par conséquent, la demande intérieure consoliderait sa contribution à la croissance économique avec 5,7 points. Quant aux échanges extérieurs nets, ils seraient marqués par la stabilisation de leur contribution négative à la croissance économique (soit -1,4 point en 2010 et 2011 contre -1,9 point en 2009).

Epargne insuffisante
Le taux d’épargne intérieure continuerait sa tendance baissière en s’établissant à 24,1% du PIB en 2011 au lieu de 24,8% en 2010. Mais selon le HCP, l’amélioration des revenus nets en provenance du reste du monde porterait le taux d’épargne nationale à 31,7% en 2011 contre 31,5% du PIB en 2010. Or la moyenne annuelle de la période 2006-2009 est de 32,1%. Un niveau d’épargne jugé insuffisant pour soutenir les perspectives d’investissement brut qui atteindraient 37,1% en 2010 et 38% du PIB en 2011.

Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 16:42

PIB : Des prévisions de croissance de 4,3% en 2011

Fait : Prévisions du HCP pour 2011.

Analyse : Selon le Haut Commissariat au Plan -HCP-, le PIB non agricole devrait progresser au titre de l’année 2011 de 5,4%. Cette performance serait attribuable à une croissance de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le secteur tertiaire grâce aux différents plans sectoriels lancés.
En effet, les industries de transformation devraient bénéficier principalement (i) de la poursuite du déploiement du pacte national pour l’émergence industrielle visant à relancer les métiers « mondiaux » du Maroc, (i) la mise en place d’une nouvelle stratégie pour le secteur de l’énergie, (ii) la relance de la demande adressée au Maroc et (iii) le retour du dynamisme dans le bâtiment grâce au dispositif de relance du logement social.
De leur côté, les activités tertiaires devraient profiter notamment de la consolidation de l’activité des télécommunications, de la relance des transports et de l’amélioration des activités financières.
En revanche, le secteur primaire devrait enregistrer un nouveau recul de 2,7% subissant la baisse de la production céréalière de près 5 quintaux par rapport à la campagne 2009/2010.

Conclusion : Les prévisions de croissance pour l’année 2011 dénotent des perspectives plutôt bonnes pour l’économie marocaine dont les secteurs secondaire et tertiaire devraient prendre le relai face au repli attendu de l’agriculture.

BMCE Capital Bourse
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 12:21

Hausse de l'indice des prix à la production industrielle et minière en juillet 2010 / MAP 01/09/2010

L'indice des prix à la production a enregistré, en juillet 2010, une hausse au niveau du secteur des industries manufacturières par rapport au mois précédent, a indiqué mardi le Haut Commissariat au Plan (HCP). L'indice des prix à la production dans le secteur des industries manufacturières a enregistré une hausse de 0,3 pc, a précisé le HCP dans sa note d'information du mois de juillet 2010.

Cette progression est le résultat notamment de la hausse de 1 pc dans la branche "Raffinage de pétrole", de 0,5 pc dans la " Métallurgie ", de 0,4 pc dans l' "Industrie du papier et du carton " et de 0,3 pc dans les industries alimentaires.

Elle est due également à une baisse de 1,4 pc dans la branche de l'"Industrie de caoutchouc et des plastiques", de 0,5 pc dans le "Travail des métaux" et de 0,3 pc dans les " Industries de l'habillement et des fourrures", a noté le HCP.

Les prix dans le secteur des "Industries extractives" branches "Fabrication de machines et d'équipements" et "Industries alimentaires" ont accusé, en revanche une baisse de 0,2 pc, et ce en raison d'une baisse de 0,3 pc des prix des "Autres industries extractives" et notamment le bitume dont l'indice a baissé de 3 pc.

Le HCP a fait état, par ailleurs, d'une stagnation dans le secteur de la "Production et distribution d'électricité et d'eau".

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 9:28

Résilience sur fond de fragilités/ Le Matin 31/08/2010

Comme on pouvait s'y attendre, le rapport de Bank Al-Maghrib, révélé samedi dernier, a passé au peigne fin l'évolution de l'économie marocaine en 2009. Premier indicateur analysé, le produit intérieur brut (PIB). Il ressort que la croissance du PIB non agricole s'est limitée l'année dernière à 1,4%, contre 4,2% en 2008, «traduisant ainsi une synchronisation accrue de l'économie nationale avec le cycle d'activité des principaux pays partenaires ». Et pour cause, la forte contraction de la demande extérieure, notamment de la zone euro, adressée à certaines branches industrielles ; le ralentissement dans le secteur du tourisme et du transport ; le recul des transferts courants et des flux d'investissements étrangers. Toutefois, la résilience de la demande intérieure ainsi que le fonctionnement normal du marché du crédit, conjugués au climat de confiance et aux mesures prises par les pouvoirs publics, ont contribué à sauver la mise. Tous secteurs confondus, la croissance globale s'est maintenue à un rythme de 4,9%, grâce à la progression de près de 30,6% de la valeur ajoutée agricole.

C'est dire que la dépendance de l'économie marocaine du secteur agricole et surtout des conditions climatiques n'est pas encore révolue. Et peut-être pas pour demain, à moins que les plans sectoriels ne changent rapidement la donne. Des fragilités, et aussi des réalisations, il y en a d'autres relevées par le rapport. Le solde négatif des échanges commerciaux avec le reste du monde a représenté 20,8% du PIB en 2009 au lieu de 24,7% une année auparavant. Alors que les voyages et transferts courants ont dégagé des soldes positifs en recul de 11,7% et 13,6% respectivement. Conséquence, le déficit du compte courant s'est établi à 5% du PIB, après 5,2% en 2008 et six années d'excédent. Quant au financement des opérations courantes, il s'est traduit par une hausse de près de 18 milliards de dirhams des emprunts et crédits commerciaux et par une nouvelle contraction des réserves de change qui ne couvrent plus que près de 7 mois d'importations de biens et services. Le fléchissement des investissements directs étrangers est pour quelque chose.

Aux yeux des analystes de la banque centrale, «les résultats du compte courant au cours des deux dernières années ne portent pas atteinte à la viabilité des équilibres extérieurs, ils traduisent cependant la persistance de certaines fragilités structurelles». Plus d'un risque sont à éviter, a laissé entendre les rédacteurs de ce document annuel : accentuation des tensions sur les réserves de change ou accroissement de la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis des transferts courants et du financement extérieur. Sinon, subir "de plein fouet" les fluctuations des conditions économiques et financières internationales serait difficile à écarter.

Si le déficit est le mot d'ordre en matière d'évolution de la balance de paiement, il l'est aussi pour le budget 2009, en atteignant 2,2% du PIB. Un net ralentissement du mouvement baissier du ratio de la dette du Trésor par rapport au PIB, se stabilisant autour de 47%, a été aussi enregistré. Explication. Outre les effets du ralentissement des activités non agricoles sur les recettes fiscales, le rapport met l'accent sur les mesures de soutien à la croissance, et c'est là le côté positif du déficit. Ces mesures sont axées sur la relance par l'investissement et sur la poursuite de la mise en œuvre de la réforme fiscale. Quoi qu'il en soit, «ce léger creusement du déficit n'a toutefois pas remis en cause la soutenabilité budgétaire à moyen terme, en dépit d'une conjoncture peu favorable et de l'atténuation des effets des efforts d'optimisation de l'assiette fiscale et du recouvrement», lit-on dans le rapport.

Banques, rentabilité intacte
La progression du crédit bancaire est revenue de 22,9% à 9,4%, traduisant ainsi un retour graduel à un rythme compatible avec la croissance économique. La rentabilité des banques n'a cependant pas été impactée. L'effet du ralentissement des dépôts sur leur capacité de prêt a été largement compensé par la hausse des injections de Bank Al-Maghrib et par l'accroissement de leurs levées sur les marchés des titres de créance. Dans ce contexte, les créances en souffrance ont marqué une nouvelle baisse et ne constituent plus que 5,5% du total des crédits par décaissement et 1,5% déduction faite des provisions. De même, la solvabilité des banques s'est renforcée après que la Banque Centrale ait relevé dès fin 2007 le minimum réglementaire de 8% à 10%. Le ratio de solvabilité moyen, selon l'approche standard de Bâle II, s'est ainsi élevé à 11,7% et les fonds propres de base à 8,8% à fin 2009. S'agissant de la stratégie d'inclusion financière, le processus de bancarisation s'est sensiblement amélioré en 2009 et l'objectif d'atteindre un taux de bancarisation de 50% à fin 2010, y compris le réseau de Barid Al- Maghrib, paraît réalisable.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 9:28

BANK AL-MAGHRIB : Présentation du rapport annuel 2009

Fait : Publication du rapport annuel de BANK AL-MAGHRIB pour l’année 2009.

Analyse : Lors de la présentation du rapport annuel de la Banque Centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’année 2009, le Gouverneur de BANK AL-MAGHRIB a mis le point sur les éléments suivants :

* L’économie marocaine réalise en 2009 des résultats satisfaisants, en dépit des effets de la récession économique mondiale, tirant profit de la résilience de la demande intérieure ainsi que de la poursuite de la production au niveau du marché du crédit ;
* Le Maroc a également bénéficié de la progression exceptionnelle de la valeur ajoutée agricole, ayant permis de maintenir la croissance globale du PIB à un rythme avoisinant les 5% ;
* Au niveau de la politique budgétaire, le déficit budgétaire atteint 2,2% du PIB, tandis que le compte courant de la balance des paiements a dégagé un nouveau déficit qui s’est traduit par la contraction des réserves de change.

Conclusion : L’économie nationale a fait preuve de résilience face aux chocs exogènes de la crise mondiale. Elle a toutefois révélé certaines fragilités notamment au niveau du déficit structurel de la Balance Commerciale.

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeLun 30 Aoû 2010 - 10:11

Conjoncture: Comportement favorable de l'activité / Le Matin 30/08/2010

La consommation des ménages continue de profiter de plusieurs facteurs, comme la réalisation d'une bonne campagne céréalière, l'amélioration des transferts des Marocains résidant à l'étranger (+11,5% à fin juin 2010) et la maîtrise des prix (+0,7% à fin juillet 2010).

Les dernières données conjoncturelles disponibles, collectées par la direction des Etudes et des Prévisions Financières relevant du ministère de l'Economie et des finances, font état d'un comportement favorable de l'activité économique dans son ensemble. Le secteur primaire a été marqué d'une part, par la réalisation d'une campagne agricole, avoisinant 80 millions de quintaux. Et d'autre part, par la hausse des débarquements de la pêche côtière et artisanale, à fin juillet 2010 en volume et en valeur respectivement de 16% et 4,2% en glissement annuel. Les activités secondaires ne sont pas en reste ; leur évolution elles-aussi est globalement favorable. Ainsi la production et la consommation d'électricité se sont raffermies à fin juin dernier, respectivement de 5,9% et de 5,4% comparativement à fin juin 2009.

Les ventes de ciment ont augmenté, à fin juillet 2010, de 1,1% par rapport à la même période une année auparavant. La production des industries manufacturières a enregistré une légère croissance de 0,6% au premier trimestre 2010 par rapport au même trimestre de l'année 2009. Mais c'est la production et les exportations de phosphates et dérivés qui se démarquent en affichant une croissance notable au terme du premier semestre 2010. Et les activités tertiaires ? Les indicateurs de l'activité touristique ont maintenu, au terme des six premiers mois de 2010, leur évolution positive entamée depuis le quatrième trimestre 2009. Les arrivées de touristes, les nuitées réalisées dans les hôtels classés et les recettes voyage se sont consolidées, de 13,4%, de 9,9% et de 10% respectivement. C'est relativement sur cette même vague ou presque qu'a surfé les trois segments du secteur des télécommunications au terme du premier semestre 2010.

Le parc d'abonnés du marché du mobile a enregistré une hausse en glissement annuel de 3,1%. La hausse est également le mot d'ordre en ce qui concerne l'abonnement à la téléphonie fixe (6,9%) et à Internet (10,1%). Côté demande, la consommation des ménages continue de profiter de plus d'un facteur : réalisation d'une bonne campagne céréalière, amélioration des transferts des Marocains résidant à l'étranger (+11,5% à fin juin 2010), maîtrise des prix (+0,7% à fin juillet 2010) et les mesures prises dans le cadre de la Loi de Finances 2010 pour soutenir le pouvoir d'achat. Les crédits à la consommation ont, pour leur part, augmenté de 16,4% par rapport à fin juin 2009. L'investissement continue à évoluer positivement, comme en témoigne le maintien d'une progression soutenue des crédits à l'équipement avec une hausse de 23,9% à fin juin 2010 par rapport à fin juin 2009. Ce qui a contribué à l'accroissement en valeur des importations des biens d'équipement, à fin juin 2010, de 2,1% en glissement annuel après un repli de 9,6% un an auparavant.

Les transactions commerciales des biens et services ont clôturé le premier semestre 2010 sur une croissance des importations de 13,3%, soit à un rythme plus accéléré que celui enregistré par les exportations qui se sont raffermies en valeur de 12%. Toutefois, le taux de couverture des importations des biens par les exportations a gagné 1,7 point pour s'établir à 45,9% contre 44,2% à fin juin 2009. Alors que le solde des échanges de services, même s'il est excédentaire de 16,34 milliards de dirhams, est en baisse de 10,7% par rapport à son niveau enregistré à la même période de l'année précédente. Les recettes se sont élevées en effet à 46,2 milliards de dirhams et les dépenses à 29,8 milliards de dirhams.

Dépenses de compensation plus que prévues
L'exécution de la Loi de Finances à fin juillet 2010 a été globalement satisfaisante, aux yeux des analystes du ministère de l'Economie et des finances. Les recettes et les dépenses ont été réalisées à un rythme « quasiment en ligne » avec les prévisions initiales de la Loi de Finances sauf pour les dépenses de compensation. Le taux de réalisation des recettes fiscales s'est établi à 61,6%, au moment où le taux d'exécution des dépenses ordinaires a atteint 62,1%. En revanche, les dépenses de compensation ont dépassé, à fin juillet, les prévisions initiales pour l'ensemble de l'année 2010 de 1,1 milliard de dirhams.

Et pour cause, la hausse des prix des produits pétroliers sur les marchés internationaux conjuguée à l'appréciation du taux de change du dollar. Pour ce qui est des dépenses d'investissement du budget de l'Etat, elles ont été réalisées à hauteur de 60,7%.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 12:54

Commerce extérieur: L’export reprend des couleurs / L'Economiste 25/08/2010

Pour le second mois consécutif, la croissance des exportations l’emporte sur celle des importations. De source proche du Comité de veille interministériel, nos ventes à l’extérieur ont enregistré un bond de 17,6% au terme des 7 premiers mois de l’année 2010. La valeur des exportations est ainsi passée à 79,8 milliards de DH contre 67,8 milliards à fin juillet 2009. Parallèlement, les importations ont crû de 12,1% atteignant 172,2 milliards de DH au lieu de 153,6 milliards réalisés à la même date de 2009. Cette évolution a permis une amélioration du taux de couverture de 2,1 points. Il s’établit ainsi à 46,3% contre 44,2% à fin juillet 2009. Les données de l’Office des changes, qui seront rendues publiques fin août, font état aussi d’une augmentation de 8,3% des transferts des MRE, dégageant une amélioration de près de 2,4 milliards de DH. Leur montant global a atteint 30,9 milliards de DH au terme des 7 premiers mois de 2010 contre 28,6 milliards à la même période de l’année écoulée. Il en est de même des recettes des voyages dont le taux de croissance sur la période considérée s’est élevé à 7,2 dégageant ainsi un solde positif de plus de 25,7 milliards de DH par rapport aux dépenses. Celles-ci ayant culminé à 4,9 milliards de DH. Seul bémol, la baisse des investissements extérieurs et prêts étrangers. Ces postes de recettes ont accusé, en effet, une régression de 18,1%. La valeur des recettes s’est établie à 12,9 milliards de DH au lieu de 14,8 milliards à fin juillet 2009. Mis à part ce dernier indicateur, tous les autres confirment les prévisions de reprise attendue pour les échanges mondiaux (cf. www.leconomiste.com, édition du mardi 13 juillet). Celles-ci tablent sur un taux de croissance du commerce international de 9,5% en 2010 contre un recul de 12% en 2009. Mais cette croissance sera surtout tirée par les pays émergents d’Asie et d’Amérique latine. Pour ces pays, le taux projeté est de l’ordre de 10,5%. Aux Etats-Unis où le processus de désendettement des ménages est bien avancé, la demande interne devrait connaître aussi une évolution soutenue. Il en est de même, mais dans une moindre mesure, de certains pays d’Afrique et de la région Mena. Quoi qu’il en soit, pour le Maroc, les signes de reprise de la croissance des exportations se confirment. Hors phosphates et dérivés, nos ventes à l’extérieur se sont améliorées de 6,8% pour atteindre 60,7 milliards de DH à fin juillet 2010 contre 56,8 milliards à la même date de 2009, soit un mieux de plus de 3,8 milliards de DH. En revanche, les importations hors pétrole ont grimpé de 9,2% marquant une augmentation en valeur de plus de 13,8 milliards de DH d’une période à l’autre. A elle seule la facture pétrolière s’est chiffrée à 13,6 milliards de DH au terme des 7 premiers mois de l’année au lieu de 8,4 à fin juillet 2009. Néanmoins les exportations des phosphates et dérivés ont quelque peu compensé l’effet volatil du carburant dans la mesure où la valeur s’est appréciée de 8,1 milliards de DH à fin juillet 2010. En tout, les recettes des phosphates et dérivés se sont établies à 19,1 milliards de DH contre 11 milliards environ. Parallèlement d’autres secteurs se sont bien comportés au cours des 7 premiers mois de 2010. En tête figure le secteur automobile dont la valeur des exportations a atteint plus de 8,2 milliards de DH au lieu de 6,4 milliards en 2009. Cette hausse a concerné tout particulièrement l’activité câblage dont le chiffre d’affaires des ventes à l’extérieur s’est élevé à plus de 1,4 milliard de DH et dans une moindre mesure la construction dont les recettes ont atteint 373,4 millions de DH. Toujours est-il que sur le seul mois de juillet, le secteur automobile a réalisé 1,1 milliard de DH à l’exportation au lieu de 997,6 millions en juillet 2009. Autres secteurs dont les exportations sont en hausse, l’électronique et les produits de la mer. Le premier a marqué un bond de près de 18%. La valeur de ses exportations a atteint près de 3,5 milliards de DH contre 2,9 milliards. Cette performance a été constatée au niveau des composants électroniques qui représentent près de 82% du total des exportations du secteur. Les produits de la mer, quant à eux, ont réalisé 7 milliards de DH, soit le même montant atteint en juillet 2009. Au chapitre des activités dont l’exportation a tendance à la baisse figurent, le textile et habillement, les chaussures et l’aéronautique. A noter toutefois que les vêtements confectionnés et les articles de bonneterie ont renoué lors du mois de juillet dernier avec la croissance des exportations.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 9:44

L'activité économique nationale enregistre un taux de croissance de 3,5 pc au 1er trimestre 2010 / MAP 20/08/2010

L'activité économique nationale a été marquée au 1er trimestre de l'année en cours par un taux de croissance de 3,5 pc contre 2,2 pc lors de la même période de l'année précédente.

Cette croissance résulte de l'augmentation du PIB hors agriculture de 5,4 pc au lieu d'une baisse de 1,5 pc le même trimestre de l'année 2009 et de la diminution de la valeur ajoutée agricole en volume de 8,6 pc contre une hausse de 30,7 pc, lit-on dans le bulletin mensuel du Haut Commissariat au Plan (HCP).

Les secteurs des activités non agricoles ont enregistré des évolutions différenciées, fait savoir le HCP, expliquant que par rapport au 1er trimestre 2009, les activités minières et énergétiques ont enregistré une hausse de 33,6 pc contre une baisse de 16 pc.

Les activités des industries de transformation ont affiché une augmentation de 1,6 pc contre une baisse de 1,5 pc, celles du BTP ont enregistré une hausse de 2,9 pc au lieu de 2,6 pc, alors que le commerce a affiché une progression de 1,6 pc au lieu de 3,1 pc et les "hôtels et restaurants" ont vu leurs activités s'améliorer de 6,7 pc au lieu d'une baisse de 5,8 pc.

Quant aux services, les taux de croissance sont en général en deçà de ceux enregistrés au cours du même trimestre de 2009: Les transports ont enregistré une hausse de 0,1 pc contre 1,5 pc, les postes et télécommunications ont évolué de 1,9 pc au lieu de 2,8 pc, les activités financières ont marqué une hausse de 1 pc au lieu de 1,7 pc et les services rendus par l'administration publique générale et sécurité sociale ont progressé de 3,4 pc contre 7,7 pc.

Selon le HCP, des améliorations ont été par contre observées au niveau des services rendus aux entreprises et services personnels et au niveau de la santé et l'action sociale qui ont connu respectivement des augmentations de 2,7 pc au lieu de 2,4 pc, et de 6,4 pc au lieu de 5,2 pc le même trimestre de l'année précédente.

A prix courants, conclut le HCP, le PIB a crû de 2,9 pc, soit une baisse du niveau général des prix de 0,6 pc.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 9:43

Stratégies sectorielles: L’exécution des plans, un frein récurrent / L'Economiste 19/08/2010

Du mode de gouvernance dépend le succès ou l’échec des différentes politiques sectorielles. A ce titre, le patronat a lancé une étude «CGEM Vision 2020» pour évaluer la gouvernance et décliner des pistes d’amélioration. «Le Maroc doit faire beaucoup d’efforts pour améliorer ses performances au niveau de l’exécution de ses stratégies, dont certaines laissent parfois à désirer», déclare le patron des patrons. La CGEM veut avoir droit de cité en termes d’implémentation des politiques sectorielles. Prévus pour fin 2010, les résultats de l’étude relative à la CGEM Vision 2020 mettront le patronat devant ses responsabilités. La Confédération patronale devra déterminer si ses structures actuelles lui permettront d’accompagner efficacement les stratégies sectorielles. Une chose est sûre: les recommandations de la CGEM Vision 2020 auront un impact sur le schéma organisationnel de la confédération patronale. Mais sans attendre le bouclage de l’étude en question, Horani a déjà des propositions. Il s’agit notamment d’harmoniser les divers plans sectoriels et d’optimiser les ressources, rationaliser les dépenses et éviter les distorsions. «Nous proposons que les stratégies soient revues sur une base globale et non pas seulement sectorielle», poursuit Horani. Une approche qui permettra de jeter des passerelles entre l’ensemble des stratégies nationales et donner une meilleure visibilité aux différents secteurs et intervenants. Pour faire jouer les synergies, une déclinaison territoriale de l’ensemble des stratégies est proposée par le patronat. Toutefois, cette proposition devra être revue sur la base des recommandations de la commission nationale chargée de la régionalisation. Mais il faut d’ores et déjà s’interroger sur la disponibilité de l’expertise et des compétences techniques au niveau local pour assurer une exécution efficiente des plans sectoriels régionaux. La première génération de plans sectoriels a montré des limites dans la mesure où les marchés sont généralement accordés à de grands groupes étrangers, qui font appel à leurs propres sous-traitants. Sur ce point précis, le patronat réclame la préférence nationale. En clair, «nous proposons un taux d’inclusion nationale d’au moins 30% pour les projets de grands équipements, notamment dans le transport et les énergies renouvelables», déclare le patron des patrons. L’implication de ce type d’entreprises dans la mise en œuvre des stratégies sectorielles leur permettra de développer un savoir-faire, exportable à terme. De plus, cela devra contribuer à rationaliser les importations. C’est d’ailleurs le schéma proposé par l’OCP aux PME. Le phosphatier s’engage à mettre en relation les entreprises marocaines avec ses fournisseurs étrangers. Pour rappel, l’OCP investira 4 milliards de dollars entre 2009 et 2015.

Financement
QUID du financement des stratégies sectorielles? D’aucuns se demandent si le gouvernement a bien une idée précise du montant des budgets qui seront débloqués pour financer les politiques sectorielles, surtout que certains courent jusqu’en 2030. C’est le cas notamment du contrat-programme logistique. Idem pour le mégaprojet solaire de 2.000 MW (9 milliards de dollars). Outre la problématique du financement, pour ce type de projets hautement capitalistiques, s’ajoute le choix technologique, l’expertise technique, l’ancrage territorial…

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeMar 17 Aoû 2010 - 10:33

Le Trésor fait monter les taux/ L'Economiste 16/08/2010

Le Trésor payerait-il chère sa dette? Les taux d’intérêts ont progressé de 9 et 14 points de base pour les maturités courtes et moyennes au terme du premier semestre. La hausse s’est située entre 64 et 78 points de base pour les bons du Trésor à long terme. Certains analystes jugent le niveau actuel des taux acceptable comparé à un taux directeur qui se situe à 3,25%. Mais le risque de surchauffe n’est pas à écarter. Et ce n’est en rien une bonne nouvelle pour les finances publiques qui doivent déjà composer avec le recul des recettes fiscales et la hausse de la charge de compensation. De plus, les besoins du Trésor sont généralement plus importantes vers la fin de l’année ce qui ne devrait pas manquer d’impacter le niveau des taux. Selon une source du marché, «le Trésor aurait besoin de 60 milliards de DH brut au second semestre». A fin juin, l’encours de la dette intérieure du Trésor s’est établi à 285,1 milliards de DH en hausse de 7% soit 18,7 milliards par rapport à décembre 2009. L’encours des bons par adjudication représente à lui seul 96% de la dette. Il s’est chiffré à fin juin à 275 milliards de DH, soit 17 milliards de plus qu’en décembre 2009. Les autres instruments de la dette, notamment les bons à 1 an socioéconomique, la réserve d’investissement ou encore la dette extérieure détenue par les résidents se sont établis à 10,1 milliards de DH en hausse de 1,6 milliard par rapport à fin décembre. Depuis 2009, la dette intérieure du Trésor a amorcé une phase ascendante après les baisses de l’encours enregistré en 2007 et 2008. Au terme des six premiers mois de l’année, les souscriptions au titre des bons du Trésor ont atteint 57,7 milliards de DH contre 36,6 milliards de DH à la même période l’année dernière. Les investisseurs se sont plus portés sur les maturités à court et moyen terme qui ont représenté 85% du total soit 48,9 milliards de DH. Par ailleurs, la durée de vie moyenne de la dette intérieure s’est dégradée de 5 mois en un an pour s’établir à 5 ans 2 mois à fin juin. La baisse est imputable au manque de visibilité des investisseurs. A cet effet, l’intérêt s’est orienté vers les maturités à court terme. Non seulement parce qu’elles limitaient les risques, mais elles offraient de meilleurs rendements, relève un analyste.

Long terme
Depuis l’indexation du taux des crédits à celui du marché interbancaire, le Trésor a toute latitude pour s’endetter sur le long terme. Des maturités sur lesquelles il n’était plus revenu depuis 2007 afin d’éviter une surchauffe des taux des crédits. Depuis la reprise des souscriptions sur les maturités longues, elles ont représenté à fin juin 10% du total des souscriptions. L’encours des adjudications sur le long terme représentait 160,2 milliards de DH à fin juin sur un total de 275 milliards de DH. En outre l’encours de la dette intérieure à long terme s’est situé au terme du premier semestre à 110 milliards de DH soit 39% du total. Ce niveau est en baisse de 4% par rapport à fin décembre.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeMar 17 Aoû 2010 - 10:32

Dette intérieure: L'encours atteint 285,1 Md DH/ Le Matin 17/08/2010

L'encours total de la dette intérieure a atteint 285,1 Md DH à fin juin 2010, soit une hausse de 7% par rapport à décembre 2009 (+18,7 Md DH). La part du lion revient aux bons du trésor (BDT) émis par adjudication (près de 275 Md DH), qui ont enregistré une augmentation nette de 17 Md DH ou 6,6%. Les BDT ont en effet permis de drainer pendant le premier semestre 2010 près de 57,8 Md DH.

L'importance des souscriptions enregistrées pour les maturités supérieures ou égales à 52 semaines s'est traduite par la création de cinq lignes à 52 semaines, d'une ligne à 2 ans, de deux lignes à 5 ans et de trois lignes sur les maturités à 10, 15 et 20 ans à raison d'une ligne chacune. Cette répartition s'est inscrite, selon la Direction du Trésor et des Finances extérieures, dans le cadre de la stratégie du Trésor visant à gérer les coûts et les risques à travers notamment la mobilisation de plus de ressources à moyen et long termes en baissant le recours au court terme, et ce, en vue de freiner la baisse de la durée de vie moyenne de la dette.

Les autres instruments de la dette intérieure incluent principalement les bons à 1 an socio-économique, la réserve d'investissement, les bons à 5 ans relatifs aux comptes convertibles à terme, ainsi que la dette extérieure détenue par des résidents. Leur encours, à fin juin 2010, s'est situé aux alentours de 10,1 milliards de dirhams, soit 1,6 milliards de dirhams de plus que leur valeur enregistrée à fin décembre 2009. Les charges en intérêts et commissions de la dette intérieure payées à fin juin 2010 se sont élevées à 8,2 Md DH, en hausse de 5 % par rapport à la même période de l'année écoulée. « Cette situation est essentiellement le résultat de la hausse de l'encours en 2009», lit-on dans la dernière fiche du ministère de l'Economie et des Finances sur l'évolution de la dette intérieure. Concernant les charges en principal, elles ont totalisé à fin juin 2010 près de 42,2 MMDH, dont environ 40,6 MMDH payés au titre des bons émis par adjudication. Ces charges ont augmenté de 3,5 MMDH par rapport à fin juin 2009.

Durant ce 1er semestre 2010, les conditions de financement du Trésor sur le marché primaire ont été marquées globalement par une hausse des taux sur tous les segments. Une hausse qui a varié entre 9 et 14 points pour les maturités courtes et moyennes et entre 64 à 78 points pour les maturités longues. A signaler que la hausse des taux du court terme enregistrée au cours du 1er trimestre, en raison du resserrement des liquidités bancaires, a été suivie par une baisse suite à la décision de Bank Al-Maghrib de réduire le taux de la réserve obligatoire

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitimeMar 17 Aoû 2010 - 9:07

Loi de Finances 2011: Les propositions de la CGEM / MAP 16/08/2010

Ces propositions concernent entre autres les stratégies sectorielles en cours, les nouveaux secteurs à harmoniser et à développer, les questions budgétaires à résoudre, la réforme des finances publiques ou encore les engagements de l'entreprise marocaine en faveur de la productivité, de la compétitivité, l'innovation et la responsabilité sociale, a-t-il précisé lors d'un point de presse. L'objectif étant de faire de la loi de finances un outil d'amélioration durable de la compétitivité de l'économie nationale, de maintenir le cap des cycles de croissance, de poursuivre l'amélioration des indicateurs (hausse de la croissance, baisse du chômage et de la pauvreté et maintien des équilibres fondamentaux), de renforcer la compétitivité industrielle et les performances du commerce extérieur et de réduire les écarts sociaux, a fait noter M. Hourani. Pour le patron des patrons, les politiques sectorielles présentent un bilan largement positif et ont apporté de la visibilité à travers la fixation des objectifs clairs, la gouvernance rénovée et le rythme des réalisations, insistant sur une plus grande harmonisation entre les différentes stratégies mises en place, une meilleure optimisation des ressources, la rationalisation des dépenses et la promotion de la concurrence. Dans le même ordre, il a mis l'accent sur la détection de" métiers régionaux'' à renforcer par la mise sur pied de clusters et de pôles industriels et la promotion de la formation, soulignant la nécessité d'accompagner la croissance économique par des actions intégrées aux multiples domaines structurant la promotion de l'éducation et de l'innovation et le développement à l'international.

Rappelant la place de la PME dans le tissu industriel, il a plaidé pour une nouvelle définition de la PME, une révision du dispositif public d'appui qui leur est destiné, le recours à une fiscalité incitative pour ces entreprises, la valorisation des PME gagnantes, et l'implication d'au moins 30 % de ces entreprises dans les gros projets d'équipement.

A propos de la promotion des ressources humaines, il a fait savoir que la CGEM a appelé, entre autres, à une hausse de l'effort national en recherche et au développement à 3 % du PIB sur 3 ans, à la promotion de l'enseignement privé, à la valorisation des compétences, à l'instauration d'un Crédit d'Impôt Recherche et au renforcement de la stratégie régionale autour des pôles de compétitivité.Pour ce qui est du développement à l'international, M. Hourani a fait savoir que la CGEM estime nécessaire d'opter pour une gestion privée du Fonds de promotion des exportations, de créer un système organisé d'Intelligence économique, de réseaux commerciaux et de plates-formes à l'export et d'élaborer une feuille de route pour libéraliser le taux de change. L'organisation patronale s'est prononcée en faveur de l'accélération de la réforme de la caisse de compensation, la révision du système des retraites, la réforme de l'administration, la lutte contre l'économie de rente et l'informel et l'encouragement de l'entrepreneuriat et de l'investissement privé, a-t-il fait savoir.

M. Hourani a, par ailleurs, rappelé que les principales mesures fiscales proposées concernent l'accroissement de l'attractivité de l'investissement industriel et exportateur, la lutte contre l'informel, l'accompagnement de la PME et la TPE (très petite entreprise) et l'amélioration de la trésorerie de l'entreprise.

Elles intéressent également l'encouragement du social et le soutien à l'emploi, la promotion de l'épargne longue, l'harmonisation de certains traitements fiscaux et la consolidation et l'amélioration de la relation entre contribuable et administration, a-t-il fait remarquer. Pour accroître l'attractivité de l'investissement industriel et exportateur, il est question, entre autres, de reprendre la baisse de l'IS de 30 % à 25 % dans le cadre de la continuité des réformes engagées et en conformité avec les engagements pris, de renforcer les avantages en faveur de l'export par l'adoption d'une réduction de 50 % de l'IS au lieu de 17,5 pc après la période d'exonération quinquennale, de rembourser la TVA sur les investissements, nonobstant l'âge de l'entreprise qui investit, de plafonner les Droits d'enregistrement sur les constitutions et les augmentations de capital et des Droits d'enregistrement sur les transferts d'actions.

Lutte contre l'informel
Dans le cadre de la lutte contre l'informel et pour accompagner la PME et la TPE et améliorer la trésorerie de l'entreprise, la CGEM préconise l'instauration d'un IS spécifique de 15 pc pour les PME et les TPE dont le bénéfice fiscal n'excède pas 1 million de DH, la réforme de la TVA, la baisse du taux supérieur de 20 % à 16 pc, le regroupement de tous les autres taux (7 pc, 10 %et 14 %) en un seul taux «social et environnemental» à déterminer ou encore l'amélioration des délais de traitement des remboursements de TVA. M. Hourani a insisté sur la conjugaison des efforts de tous pour faire aboutir toute politique et réussir toute réforme soulignant au passage le partenariat réussi public-privé qui marque, depuis des années, les relations entre administration et opérateurs privés.

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 12 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE
Revenir en haut 
Page 12 sur 27Aller à la page : Précédent  1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 19 ... 27  Suivant
 Sujets similaires
-
» Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION
» Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE
» Articles presse: MARCHES BOURSIERS
» Articles presse: AUTOMOBILE, TRANSPORTS & LOGISTIQUE
» Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Bourse Maroc :: Articles de presse المقالات الصحفية-
Sauter vers: