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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeLun 5 Avr 2010 - 9:21

Échanges extérieurs: Les exportations de phosphates en hausse

Après une année difficile, les exportations de phosphates et dérivés reprennent de plus belle, en marquant une très nette progression au cours des deux premiers mois de cette année. En effet, à fin février 2010, les exportations de phosphates et dérivés ont enregistré une hausse de 88,4% ou +1,71 milliard de DH (3,65 MMDH contre 1,93 MMDH à fin février 2009), selon les dernières statistiques de l'Office des changes. Cette performance est toutefois en deçà de celle réalisée en 2008, année exceptionnelle pour les exportations de cette matière, puisque les ventes de phosphates et dérivés se sont inscrites en baisse de 26,9% ou -1,34 MMDH et ont augmenté de 27,2% ou +779,7 MDH par rapport à fin février 2007. Ainsi, les ventes de l'acide phosphorique ont augmenté 909,6 MDH (1,6 MMDH contre 696,4 MDH) pour un volume en hausse de 288,7 mt (374,9 mt contre 86,2 mt). Le prix moyen à l'exportation est toujours en baisse ne dépassant pas 4.284DH/T contre 8.079DH/T une année plus tôt. Les exportations d'acide phosphorique ont même fait mieux que l'année 2008, puisqu'elles ont augmenté de 6,6% ou +99,9 MDH par rapport à fin février 2008 et de 26,1% ou +332,1MDH par rapport à fin février 2007. De même, les ventes d'engrais naturels et chimiques se sont bien comportées, gagnant 712,5 MDH (1,09 MMDH contre 380,9 MDH à fin février 2009) pour un volume en hausse de 318,4 mt (432,7 mt contre 114,3 mt). Le prix moyen à l'exportation a également accusé une baisse se situant à 2.527DH/T contre 3.332DH/T. Par rapport à fin février 2008, les ventes d'engrais naturels et chimiques se ont repliées de 37,4% ou -654,5 MDH et ont enregistré une hausse de 25,4% ou +221,5 MDH par rapport à fin février 2007. Pour les phosphates bruts, leurs ventes ont rapporté 952 MDH contre 860,5 MDH, soit +10,6% ou +91,5 MDH. Comparées à fin février 2008, les ventes de phosphates ont accusé une baisse de 45,4% ou -792,3 MDH et ont augmenté de 31,1% ou +226,1 MDH par rapport à fin février 2007. Par ailleurs, cette progression des ventes de phosphates et dérivés a tiré vers le haut les exportations globales qui se sont chiffrés à 18,76 MMDH contre 16,67 MMDH à fin février 2009, soit une progression de 12,5% ou +2,08 MMDH. Le taux de couverture s'est amélioré pour atteindre 46% au lieu de 41,2%. Pendant ce temps, les exportations hors phosphates et dérivés n'ont progressé que 2,5% ou +375,2 MDH (15,11 MMDH contre 14,73 MMDH). L'évolution par groupement de produits à l'exportation montre que la progression des exportations est due notamment aux demi-produits et aux produits bruts qui ont enregistré de fortes hausses. Quant aux autres groupements d'utilisation, ils se sont inscrits en baisse à l'exception des produits alimentaires demeurés stables. Ainsi, les ventes des demi-produits ont atteint 6,07 MMDH contre 2,91 MMDH, soit +3,15 MMDH, sous l'effet de la hausse des expéditions de dérivés de phosphates. Les exportations des composants électroniques (transistors) ont également marqué une progression de 31,5% ou +154 MDH (643,3 MDH contre 489,3 MDH. Par contre, les produits finis de consommation n'arrivent pas à se redresser, sous l'effet essentiellement de la contre-performance des vêtements confectionnés, dont les ventes ont reculé de 30,6% ou -1,02 MMDH (2,32 MMDH contre 3,34 MMDH) et les articles de bonneterie, dont les expéditions ont baissé de 23,6% ou -283,5 MDH (919,2 MDH contre 1,2 MMDH). De même, les ventes des produits finis d'équipement ont régressé de 25,1% ou -506,3 MDH.

Les importations stagnent
A fin février 2010, les importations de marchandises ont stagné (40.814,7 MDH contre 40.447,5 MDH à fin février 2009). Les importations hors pétrole ont porté sur 37,96 MMDH contre 37,64 MMDH et les achats de pétrole ont augmenté légèrement de 1,4% ou +39,8 MDH (2,84 MMDH contre 2,8 MMDH). L'évolution des importations par groupement d'utilisation fait ressortir que la stabilité des importations est le résultat des variations contrastées qui ont caractérisé les différents groupements d'utilisation : hausse des produits énergétiques, des demi-produits et des produits bruts et baisse des produits finis d'équipement, des produits finis de consommation et des produits alimentaires.

Le Matin 05/04/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeLun 5 Avr 2010 - 9:02

Réforme de la Caisse de compensation: Vers un système plus équitable

Plus que jamais, la question de la réforme du système de compensation revient en force. Les dysfonctionnements de l'actuel système ne sont plus à taire. En tête de liste, la subvention de l'Etat aux produits de première nécessité (farine, sucre, gaz butane, produits pétroliers) dans le cadre de la Caisse de compensation tend à bénéficier essentiellement aux couches sociales aisées qui en totalisent 43%. Les ménages pauvres et vulnérables qui sont, en effet, les principales catégories éligibles à cette subvention, n'en profitent qu'à hauteur de 9%, selon une étude élaborée en 2008 par le Haut Commissariat au Plan. Ce qui revient à dire que la Caisse de compensation, créée dans un souci de réduire les inégalités sociales, a purement et simplement raté sa cible et s'est déviée de son objectif initial : celui d'établir la justice sociale ou, en termes plus simples, « d'enrichir les pauvres sans appauvrir les riches ». Il est donc grand temps de redresser cette situation et d'engager une réforme globale et substantielle de ce système « dont l'inefficacité est apparente à plus d'un aspect », pour reprendre les termes de Nizar Baraka, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales. M. Baraka, qui intervenait vendredi dernier lors d'un atelier de présentation du rapport « Projet Maroc solidaire pour une société de confiance » dédié à la réforme du système de compensation, tient à rappeler que le gouvernement marocain a fait de cette réforme l'une de ses priorités et l'un des premiers chantiers auxquels il s'est attelé. Il s'en suivait un débat national sur la question impliquant professionnels, parlementaires, médias et universitaires. Objectifs escomptés : définir les lignes directrices de la réforme voulue et en fixer les finalités et le processus de mise en œuvre. Raffiner le ciblage des groupes sociaux bénéficiaires des fonds de la compensation constitue la pierre angulaire du projet de réforme. D'après Noureddine El Aoufi, professeur à l'Université Mohammed V-Agdal et directeur du « Projet Maroc solidaire », le ciblage parfait qui permettrait d'identifier avec précision les catégories éligibles à la subvention n'est pas immédiatement réalisable. Il convient mieux donc d'opter pour un « ciblage optimal » (ou géographique) qui consiste à donner la priorité aux plus pauvres en se basant sur la carte de la pauvreté, et ce dans la perspective d'atteindre, à terme, le ciblage parfait. Le secteur des céréales a été la première filière compensée à adopter ce genre de ciblage. « Le nouveau redéploiement du contingent de la Farine nationale de blé tendre (FNBT), qui tient compte de la carte de la pauvreté, a constitué la première marche réalisée dans le processus du ciblage des bénéficiaires éligibles à la compensation », informe Nizar Baraka. Les autres filières compensées, les produits pétroliers et le sucre notamment, font l'objet d'une révision du mode de fixation des prix visant à en assurer la transparence et la fluidité. C'est une révision qui s'impose, étant donné que le maintien du rôle stabilisateur de la compensation figure parmi les principales actions prônées par le « Projet Maroc solidaire ». Dans ce projet, l'économique et le social font bon ménage. Le rôle de la Caisse de compensation ne se réduit pas, selon la nouvelle configuration, à stabiliser les prix des produits de première nécessité, à soutenir le pouvoir d'achat de la classe moyenne ou encore à réserver l'enveloppe budgétaire de la compensation aux plus nécessiteux. Au-delà, l'ambition affichée est d'assurer la protection sociale des couches démunies. Dans ce but, l'actuel système de compensation fera place, à terme, « à un modèle de protection sociale basé sur le renforcement des capacités humaines et la résorption des inégalités en opérant par le transfert direct conditionné aux couches les plus démunies », annonce le ministre qui souligne la nécessité de penser un cadre institutionnel et procédural pour ce nouveau modèle. La protection sociale sous-entend, en effet, un accès meilleur et plus équitable de la population vulnérable aux « biens communs », entre autres, l'éducation, la santé, le logement… A cet égard, deux programmes-phares ont servi de champ d'expérimentation du projet de la réforme du système de compensation. Les programmes « Tayssir » et « Ramed», puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ont permis la prise en charge, même partielle, des couches défavorisées en matière de scolarisation et de soins sanitaires. Somme toute, «l'évaluation de ces expériences nécessite, certes, du recul mais les premiers résultats sont prometteurs», estime Nizar Baraka.

Ouverture…
Le ministère des Affaires économiques et générales ne fait pas cavalier seul pour mener à bien la réforme de la Caisse de compensation. Ouverture et partage sont les mots-clés pour réussir ce chantier crucial. Dans ce cadre, on a fait appel au savoir-faire de professeurs universitaires et de chercheurs pour élaborer en bonne et due forme le « Projet Maroc solidaire ». Cette ouverture sur l'université a été vivement saluée par le ministre de l'Education nationale, Ahmed Akhchichine, présent lors de la présentation du projet, qui y voyait « une valeur ajoutée » à la réforme entreprise. L'ouverture s'est faite aussi au niveau international. La Banque mondiale a apporté ainsi son expertise en la matière au Maroc, à travers d'ateliers d'échange d'expériences inhérentes au système de compensation. Dans le même esprit d'ouverture et d'échange, des visites de terrain ont été effectuées par de hauts responsables marocains pour s'enquérir des expériences de certains pays qui ont entrepris avec succès la réforme de leurs systèmes de compensation respectifs.

Le Matin 05/04/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeVen 2 Avr 2010 - 9:44

Conjoncture: Un taux de croissance de 7,8% au 4e trimestre 2009

Selon le HCP, au 4e trimestre 2009, la croissance économique a été de 7,8% et l'inflation (prix implicite du PIB) de 0,9%. Pour l'année 2009, la croissance aurait été de 5,2% et l'inflation de 0,7%. Les comptes nationaux montrent qu'au quatrième trimestre de l'année 2009 l'activité économique nationale a été marquée par la réalisation d'un taux de croissance économique de 7,8% contre 3,1% le même trimestre de l'année 2008. A prix courants, le PIB a marqué une augmentation de 8,7%, soit une augmentation du niveau général des prix de 0,9%. Cette croissance résulte conjointement des augmentations de la valeur ajoutée agricole en volume de 26,9% au lieu de 16,6% et de celle du PIB hors agriculture de 4,9% au lieu de 1,4% une année auparavant. Par secteurs d'activité, les taux de croissance enregistrés sont en général supérieurs à ceux observés le même trimestre de l'année précédente. C'est ainsi que par rapport au 4e trimestre 2008 les activités minières et énergétiques ont enregistré une hausse de 10,2% contre une baisse de 8,2%; cette évolution s'explique par l'augmentation de 24,7% pour les mines (contre une diminution de 23,6%) et de 2,1% pour l'électricité et eau (au lieu de 3,4%). Les activités des industries de transformation ainsi que celles du bâtiment et travaux publics ont affiché des augmentations respectives de 3,8% et de 6,1% contre une baisse de 4,1% et une hausse de 5,1%. Les services ont marqué globalement une hausse de 4,3% contre 1,8% une année plus tôt. Les hausses ont été relevées dans les transports qui ont augmenté de 4,9% contre une stagnation une année plus tôt. Les activités financières ont marqué une hausse de 4,2% au lieu de 2,7% et le commerce a affiché une progression de 3,7% au lieu de 1%. Alors que les « hôtels et restaurants » ont vu leurs activités s'améliorer de 2,9% au lieu de 0,2%, les services rendus aux entreprises et services personnels qui ont connu une augmentation de 4,7% contre une baisse de 2,5%. Pour leur part, les services rendus par l'administration publique générale et sécurité sociale ont progressé de 5,2% contre 4,9% et ceux de l'éducation, de la santé et de l'action sociale qui ont affiché un taux de croissance de 5,3% au lieu de 8,8% le trimestre de l'année écoulée. Enfin, signale le HCP, les postes et télécommunications qui n'ont crû que de 0,3% au lieu d'une hausse de 4,1%. Sur la base des comptes nationaux trimestriels, le PIB aurait affiché une hausse en volume de 5,2% en 2009 (contre 5,6% en 2008) et de 5,9% à prix courants, soit une augmentation du niveau général annuel des prix de 0,7%. Cela étant en 2010, l'économie marocaine, en 2010, devrait afficher une croissance globale substantielle comprise entre 3 et 4% selon BAM et de l'ordre de 3,2% pour le CMC. En tenant compte du fait que l'année 2010 succède à un exercice où la campagne agricole a été exceptionnelle avec 102 millions de quintaux de céréales, ce taux de croissance en volume constituerait une performance. Même si l'année 2010 est bien arrosée, elle n'atteindrait pas les 100 millions de quintaux. Déjà, les superficies emblavées et dédiées aux céréales en 2010 ont régressé d'environ 8% par rapport à l'année précédente. Les inondations qui ont affecté l'arboriculture, les cultures maraîchères et industrielles seraient de nature à provoquer un ralentissement de l'expansion du secteur.

Le Matin 02/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 9:25

Maghreb Arabe: Le business pour activer l’Union

Le coût du non-Maghreb est l’équivalent de 2 à 3% de croissance annuelle. Soit près de 150.000 postes d’emploi. Une perte due essentiellement au blocage politique et à la non-complémentarité économique entre les différents pays. Cependant, les hommes d’affaires maghrébins semblent déterminés à changer cette donne. Aussi, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, en partenariat avec le groupe Al-Iktissad Wal-Amal, organise la deuxième édition du forum des hommes d’affaires maghrébins. L’évènement, qui se tiendra à Tunis le 10 et 11 mai, regroupera plus d’un millier d’hommes d’affaires. Ils seront appuyés par différents départements ministériels de leur pays, qui participeront également à l’évènement. Plusieurs thèmes seront débattus. Ils porteront essentiellement sur le développement de la région, de la complémentarité économique et sur le processus d'intégration des économies maghrébines dans le cadre de la mondialisation. Le forum débattra aussi de la situation du Maghreb après la création de l’UMA (plus de 20 ans), ainsi que de la recherche constante de support politique et des contraintes des échanges commerciaux dans la zone. Sur ce dernier point, il faut rappeler les accords de libre-échange entre les différents pays. C’est le cas notamment de celui signé entre la Tunisie et le Maroc. Mais, même dans le cadre de cet accord, les échanges commerciaux sont encore en deçà des aspirations du monde des affaires. A titre d’exemple, les importations du Maroc en provenance de la Tunisie ont enregistré, à fin novembre 2009, une baisse de 3,71% par rapport à la même date une année auparavant. Quant aux exportations, elles ont réculé de 12,63% durant la même période. Parmi les raisons de cette faible performance des échanges entre les deux pays, «figurent des problèmes d’ordre technique, notamment au niveau des taux d’intégration qui diffèrent d’un pays à l’autre», souligne Mohamed Sahraoui, vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Quant au bilan de la première édition qui s’est déroulée en Algérie, il s’est résumé à des recommandations parmi lesquelles la nécessité de construire une autoroute maghrébine. Celle-ci aura pour objectif de booster les échanges commerciaux entre les pays. Or, ce projet risque de se heurter à la fermeture des frontières entre l’Algérie et le Maroc. «Les décideurs savent qu’un jour les frontières seront ouvertes et nous espérons que cela interviendra rapidement», précise Mohamed Tamer, vice-président de la CGEM. Pour cette édition, et contrairement à la première, les hommes d’affaires maghrébins ambitionnent d’aboutir «à des projets et des solutions concrets et pratiques».

L'Economiste 29/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 9:25

Journée économique du Maroc à Munich: Revoir le business model avec l’Allemagne

L’Agence marocaine pour le développement des investissements (AMDI) veut aller vite. Très vite. L’AMDI se devait donc de saisir la perche tendue par l’Allemagne, 8e fournisseur et 6e investisseur au Maroc en 2009, à la suite des Journées allemandes à Casablanca en octobre et la visite de la délégation d’hommes d’affaires allemands du Land Rhénanie-Palatinat en novembre dernier. C’est désormais chose faite, en organisant la Journée économique du Maroc à Munich, en Bavière (la région de l’industrie allemande par excellence), vendredi 26 mars. Occasion pour la délégation marocaine présidée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ahmed Réda Chami, d’exposer aux membres de la Chambre de commerce bavaroise les offres incitatives du Maroc aux investisseurs étrangers (mesures fiscales, douanières, de promotion...). Un credo qui cache mal l’amère réalité que «le Maroc a pris beaucoup de retard avec l’Allemagne», regrette Larbi Belarbi, sous sa casquette de vice-président de la CGEM. L’atelier Industrie qu’il a présidé aux côtés du PDG de MedZ, Ali Ghannam et du directeur de production de Leoni Maroc, Adel Ben-Khaled, aura été pour lui une occasion de plus pour servir sur un plateau les opportunités d’affaires qu’offre le Royaume à la cinquantaine de chefs d’entreprises bavarois présents à la Chambre de commerce de Munich. Les exemples de toutes ces grandes entreprises ayant fait confiance à l’offre Maroc sont égrenés à longueur des débats, confortés en cela par le témoignage éloquent de Dirk Hoke, le président du directoire Afrique de Siemens mais qui, en passant, a regretté les «tracasseries liées au titre de séjour au Maroc, même pour des investisseurs» majeurs. C’est dit. Mais il en fallait plus pour casser l’élan de nos VRP, déterminés à renverser la vapeur. En 2009, les échanges commerciaux avec l’Allemagne ont enregistré un solde négatif de plus de 9,5 millions de DH, baissant ainsi de 4,2%. Les exportations ont connu le même trend baissier, «imputable à la conjoncture mondiale», admet-on dans le camp marocain. Elles ont reculé de 17,8% entre 2008 et 2009. Ces contre-performances sont la traduction comptable de la nécessaire reconsidération du business model avec l’Allemagne, que Chami appelle de tous ses voeux. «Il est important de mieux développer nos relations commerciales avec l’Allemagne». Le moment est venu, dit le ministre, de «corriger le choix du Maroc tourné plus spécifiquement vers l’Espagne et la France». A ce titre, «cette journée économique n’est qu’une étape d’une longue série de prospections d’affaires sur l’Allemagne». Chami a assumé et balayé d’un revers de main les inévitables clichés... «Oui, dit-il, le Maroc est une destination touristique». «Oui, le Maroc est un pays où on trouve des chameaux, où l’on mange du couscous, où la cuisine est réputée mondialement où encore les trois religions du livre cohabitent dans la bonne intelligence». Pour le ministre, «ce sont tous ces contrastes qui font la force du Maroc, deuxième plus ancien Royaume au monde après le Danemark». Il en veut pour preuve la diversification de l’industrie, qui va du textile à l’aéronautique que le plan Emergence a regroupé autour d’une offre industrielle du pays, basée sur les sept métiers mondiaux: textile, agroalimentaire, automobile, aéronautique et spatial, électronique, offshoring. «A quoi servirait cette offre industrielle sans énergie»? L’entame du directeur de l’Electricité et des Energies renouvelables au ministère de l’Energie, Abderrahim El Hafidi, a ouvert aux Allemands une autre fenêtre d’opportunités. Pour implémenter la stratégie énergétique, en tenant compte des derniers développements du secteur, «le Maroc n’a pas d’affinité particulière avec l’un ou l’autre pays». Pour El Hafidi, «les seuls critères de choix des partenaires reposent sur la performance technologique et énergétique». Sinon? «Sinon, il y a un véritable business de 9 milliards de dollars que pilote MASEN», l’agence marocaine dédiée au développement du solaire, lance-t-il.

L'Economiste 29/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 9:04

Conjoncture: Le déficit commercial s’aggrave

Démarrage en trombe de la production marchande des phosphates. Elle s’est établie à fin février 2010 à 3,7 millions de tonnes, soit 5,3 fois le volume produit à la même période en 2009. Pour ce qui est de la production des dérivés de phosphates, elle a atteint à la même période 569.115 tonnes pour l’acide phosphorique et 519.085 tonnes pour les engrais. Ce qui représente respectivement 8,2 et 3,8 fois le tonnage produit à fin février 2009. Quant à l’activité export du phosphatier, la dernière note de conjoncture du ministère des Finances indique qu’il a enregistré un chiffre d’affaires de 3,6 milliards de DH, soit un surplus de 1,6 milliard de DH par rapport à la même période l’an dernier. Cette évolution est due à l’appréciation de la valeur des ventes à l’étranger des phosphates et de l’acide phosphorique respectivement de 32,6% et de 70,1% en glissement annuel. Les exportations d’engrais ont rapporté 1,08 milliard de DH, soit trois fois le montant des recettes enregistrées à la même période de l’année précédente. Quant aux exportations hors phosphates et dérivés, pour le mois de janvier 2010, elles ont reculé en valeur de 3,8% en glissement annuel. Cette baisse s’explique par, essentiellement, le repli de la valeur des exportations de vêtements confectionnés (-29,4%), des articles de bonneterie (-26,3%), des fils et câbles électriques (-68,9%), des agrumes (-4%) et des tomates fraîches (-38%). Des baisses tout de même amorties par la bonne tenue des expéditions des fruits de mer (+33,8%) et des composants électroniques (+53,2%). Concernant les ventes de ciment au terme des deux premiers mois de 2010, elles ont enregistré un repli en volume de 5,9% par rapport à la même période de l’année passée. En cause, les fortes précipitations durant cette période, qui ont entraîné le ralentissement des chantiers. Les crédits immobiliers se sont élevés à fin janvier 2010 à 173,3 milliards de DH, soit une augmentation de 12,6% en glissement annuel. En ce qui concerne l’activité touristique, ses principaux indicateurs ont connu une orientation positive au cours de janvier 2010. Ainsi, les arrivées de touristes ont connu un accroissement de 15,2% contre une progression de 7,8% à fin janvier 2009. Ces performances sont dues à la bonne tenue des principaux marchés émetteurs, dont notamment la France (+9,8%), l’Espagne (+22,3%), la Hollande (+28,6%). Les nuitées ont connu une légère hausse de 2,3% contre un repli de 2,1% pour la même période de l’année écoulée. Sur le plan des échanges extérieurs, les exportations des biens et services ont progressé en valeur de 6,6%. Un rythme inférieur à celui enregistré par les importations, qui ont connu une hausse de 10,4%. Le taux de couverture est passé de 73,3% en janvier 2009 à 70,8% en janvier 2010, soit un repli de 2,5%. De plus, l’augmentation de la valeur des importations des biens (17,Cool à un rythme supérieur à celui des exportations (+16,Cool s’est soldée par l’aggravation de 18,7% du déficit commercial, qui est passé en janvier 2010 à 11,8 milliards de DH contre 9,9 milliards en janvier 2009. Une situation due en partie au creusement de 128,9% du déficit dégagé des échanges des produits énergétiques et de l’augmentation de 87,7% du déficit enregistré au niveau des échanges des produits finis de consommation. Par ailleurs, le cumul pluviométrique enregistré au 11 février dernier s’est établi à 371 mm, en progression de 64% par rapport à la normale (226 mm). Ces précipitations ont permis l’amélioration du taux de remplissage des barrages, qui est passé à 94,8% au 23 mars contre 82,3% un an auparavant. Conjuguée à l’augmentation de l’utilisation des semences certifiées et des fertilisants, l’abondance des ressources hydriques devrait compenser la baisse des surfaces cultivées en céréales d’automne. Celles-ci se sont établies à 4,7 millions d’hectares, soit un recul de 6% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. Les ventes d’engrais de fond réalisées au mois de janvier ont progressé de 10% par rapport à la même période de l’année dernière, passant de 391.300 tonnes à 430.000 tonnes. Pour ce qui est des semences, leurs ventes ont enregistré une augmentation de 60%, pour s’élever à 1 million de quintaux contre 680.000 quintaux à la même période de la campagne 2008-2009.

Investissements
Les industriels marocains poursuivent leurs efforts de modernisation du tissu productif. En témoigne la progression de 28,3% des crédits accordés à l’équipement par rapport à janvier 2009. A ce titre, il faut noter que l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) a approuvé, le 10 février, 25 projets et 17 avenants de conventions d’investissement pour un montant global de 31,7 milliards de DH. Quant aux recettes des investissements et prêts privés étrangers, elles ont atteint 1,4 milliard de DH à fin janvier, dont 72,4% sous forme d’IDE.

L'Economiste 26/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 9:03

Le partenariat Maroc/UE évalué par les ONG

Le réseau marocain Euromed des ONG vient de présenter son rapport d’évaluation du plan d’action Maroc/UE pour l’année 2009. Réalisé sur la base des rapports de l’UE, des données officielles marocaines ainsi que les informations recueillies auprès des acteurs de la société civile, ce rapport est porté par plus de 50 ONG et syndicats marocains. Il vise à fournir un bilan complet de la situation du Maroc pour 2009. Le rapport reconnaît les avancées fondamentales du Maroc, notamment en matière de démocratie, de bonne gouvernance, de consolidation des équilibres macro-économiques et de réformes fiscales. Cependant, certains manquements aux engagements vis-à-vis de l’UE ainsi que des ONG restent notables. Des efforts importants ont été consentis au niveau de la gouvernance. Les élections communales de 2009 se sont globalement déroulées sans interférences de l’administration territoriale au niveau central. Des failles graves persistent cependant. La neutralité négative de l’Etat, le recours à l’argent, l’intervention des agents d’autorité au niveau local, ainsi que l’usage de la violence sont autant d’éléments qui viennent entacher ce processus. A cela s’ajoute la main mise de l’autorité administrative locale et régionale qui limite l’indépendance des élus. Pour ce qui est de la réforme de la justice, elle fait face à des entraves constitutionnelles (la justice est considérée comme un département administratif de l’Etat) et institutionnelles (entraves au niveau du Conseil supérieur de la magistrature, du fait des larges pouvoirs conférés au ministre de la justice). L’élaboration d’une stratégie de promotion et de protection des droits de l’homme a pris quant à elle, un retard important. Les objectifs prévus par le plan Maroc-UE restent généralistes, sans définition de critères précis ni d’échéances d’exécution. Alors que le plan d’action 2007/2010 de la politique européenne de voisinage avec le Maroc se concentre sur des aspects économiques et financiers, la coopération sociale et culturelle revêt d’avantage un caractère de réflexion. A ce niveau, le système de santé est le secteur le plus touché par la difficulté d’accès. Celui-ci est caractérisé par un manque criant de personnel (46 médecins pour 100.000 habitants dont 44% sur l’axe Rabat-Casablanca). La politique de départs volontaires a aggravé cette carence. Concernant la situation des jeunes, il s’avère que la population reste peu active socialement et économiquement. D’autre part, la culture et l’art sont faiblement soutenues (le budget du ministère de la culture en 2008 ne dépassait pas 0,29% du budget total, dont 80% sont alloués à l’équipement et au fonctionnement). Le rapport a abouti à des recommandation des ONG touchant à la législation, à la constitution et à différentes mesures concrètes. Celles-ci s’adressent aux autorités marocaines mais aussi à l’UE.

Objectifs du réseau
La publication du rapport d’évaluation du plan d’action Maroc-UE 2009 répond aux objectifs suivants: - Impliquer davantage la société civile marocaine pour qu’elle participe à l’optimisation et à l’amélioration des objectifs fixés par le partenariat Maroc/ UE. - Contribuer au renforcement des capacités des acteurs associatifs marocains en matière de monitoring et de suivi du partenariat Maroc/ UE ainsi qu’en matière de maîtrise des instruments juridiques et financiers dudit partenariat. - Veiller à la mise en œuvre des recommandations de la société civile et du plan d’action dans sa globalité, dans le cadre de la politique européenne de voisinage Maroc/ UE. - Informer l’opinion publique sur l’évolution du partenariat Maroc-UE. - Partager l’expérience du suivi du plan d’action avec les acteurs de la société civile au niveau maghrébin et régional.

L'Economiste 26/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeJeu 25 Mar 2010 - 9:09

Les exportations multipliées par trois d’ici 2018

«Croissance et exportation: gestion de crise et planification stratégique» est le thème qui a réuni nombre d’étudiants, jeudi dernier à Ifrane, avec Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur. D’emblée, Maâzouz a noté que la stratégie pour contrecarrer la crise a été élaborée avec la contribution des autres départements ministériels concernés et du secteur privé. Elle complète les différentes stratégies sectorielles lancées (Plan Emergence, Maroc Vert, …), et celles en cours d’élaboration (logistique, pharmacie). En effet, le plan, détaillé devant les étudiants d’Al Akhawayn, définit les principales actions à travers lesquelles les pouvoirs publics mettent en place les conditions permettant aux producteurs marocains de biens et services de se développer commercialement à l’international. En clair, des conditions favorables offrant de réelles opportunités pour le développement des exportations. Notons que le Maroc a opté pour l’ouverture et la libéralisation de l’économie. Plusieurs accords commerciaux favorisent un accès potentiel à un marché d’un milliard de consommateurs. Pour le ministre, les accords internationaux (de libre-échange et préférentiels) ont contribué à une ouverture significative de l’économie marocaine. Le taux d’ouverture est ainsi passé de 65% en 2002 à 90% en 2008. De fait, deux leviers pourraient être actionnés pour la réduction du déficit commercial constaté. Primo, soit par la réduction des importations, lesquelles sont constituées de produits structurellement indispensables (énergie, investissements, intrants industriels…) et dont la demande locale ne peut être réduite à court et à moyen termes. En plus, les options libérales adoptées par le Maroc ne permettent pas d’agir sur le déficit par un freinage administratif des importations. Une faible marge de manœuvre se présente dans ce cas. Secundo, par l’augmentation des exportations. Ceci nécessite le développement d’une offre abondante et compétitive qui permet de répondre aux besoins du marché domestique et, par conséquent, de réduire les importations, et de pénétrer les marchés internationaux et augmenter les exportations. Dans ce cas, le développement et la promotion de l’offre marocaine sont garantis. Toutefois, compte tenu de la difficulté associée à la régulation des importations, le développement des exportations reste le seul levier à actionner pour résorber le déficit commercial. A cet égard, des mesures spécifiques ont été mises en œuvre. Elles visent essentiellement le maintien des emplois et des compétences au sein des entreprises exportatrices des secteurs concernés. Elles permettront également de renforcer leur compétitivité par le remboursement d’une partie des charges sociales et une amélioration des conditions d’accès aux crédits et aux marchés à l’export. «Maroc Export Plus» est notre stratégie nationale pour le développement et la promotion des exportations sur les 10 prochaines années, renchérit le ministre. Selon lui, la définition de la stratégie de développement et de promotion des exportations marocaines s’est inspirée des meilleures pratiques internationales en la matière. En tout cas, deux idées fortes animent cette vision: en complément du marché domestique, les exportations constituent un levier de croissance à l’offre existante et un débouché pour les offres prévues par les plans sectoriels en cours, avec des objectifs clairs et ambitieux.

Volume
La conjonction des différents plans sectoriels et de «Maroc Export Plus» entraînera une rupture significative dans l’évolution tendancielle des exportations. Selon Maâzouz, le volume des exportations sera multiplié par trois d’ici 2018. Les secteurs visés sont l’automobile, l’électronique et l’électrique, l’offshoring et les TI, l’agroalimentaire et les produits de la mer, le textile et cuir… Ces secteurs correspondent pour l’essentiel aux métiers mondiaux du Maroc, identifiés comme moteurs de croissance de l’économie marocaine, conclut Maâzouz.

Le Matin 25/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeJeu 25 Mar 2010 - 9:08

Clusters/financement: Les premières mises à partir de 2011

Les clusters, vecteurs de développement, ont fait leurs preuves hors de nos frontières. Différents pôles d’excellence basés sur ce modèle de développement commencent à apparaître au Maroc. L’université Mundiapolis de Casablanca a rassemblé, vendredi dernier, industriels, universitaires et représentants du ministère du Commerce et de l’Industrie pour débattre de l’émergence des clusters au Maroc, et des facteurs de leur réussite. Les clusters sont des regroupements géographiques, où collaborent différentes entités dans le but d’augmenter leurs opportunités de croissance. Ceux-ci sont généralement regroupés autour d’un secteur d’activité commun où chacun agit à un niveau différent. Les exemples les plus connus sont la Silicon Valley en Californie, ou encore Sophia Antipolis dans la région de Marseille. «Basés sur un principe de regroupement, les clusters présentent de grandes similarités avec un modèle ancestral enraciné dans notre culture, à savoir les anciennes médinas, selon lequel les artisans étaient regroupés par quartier», déclare Ali Guedira, conseiller du ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies. Concrètement, un cluster est constitué d’un regroupement d’industriels, mais aussi de laboratoires de recherche, d’universités et d’instituts de formation avec une collaboration active des pouvoirs publics. Il est caractérisé par une aire géographique limitée (autour de 100 km² en général), une orientation vers un domaine d’activité précis et une structure d’administration dédiée dans laquelle grandes entreprises, PME et PMI, écoles et universités pilotent conjointement la gestion du cluster. Parmi les clusters déjà en place au Maroc, on trouve le GE3M de Mohammédia qui opère dans l’électronique. «Nous avons développé, avec l’université, 10 projets collaboratifs, 5 projets en reverse engineering, et nous déposons près de 10 brevets par an», affirme Saïd Benahajjou, directeur général de Adetel Maroc Entreprise, spécialisée dans l’électronique. «Notre activité est basée sur des technologies de pointe, sur la recherche et sur l’innovation. On compte l’ONCF, la Samir ou encore Renault Maroc parmi nos commanditaires», ajoute-t-il. Le cluster TI dédié aux technologies de l’information est également l’un des pôles de compétence les plus actifs. Il s’étend sur l’axe Rabat-Casablanca, et comprend plus de 90% de l’industrie nationale et un tissu universitaire très riche. «Le ministère de l’Industrie financera, après sélection, les projets portés par des clusters à partir de 2011, en plus d’investissements dans les infrastructures et des mesures fiscales plus que favorables», affirme Guedira. Les domaines prioritaires sont l’offshoring, l’industrie automobile, l’aéronautique, l’aérospatiale et l’électronique. Cependant, la capacité des universités à suivre cette dynamique est mise en cause. «Il faut d’abord être au niveau des technologies avant de faire de la recherche», souligne Hicham Bouzekri, Advanced Research Manager chez ST Ericson. Enfin, pour ce qui est des PME/PMI, même si les clusters représentent une opportunité d’atteindre une taille critique, l’expérience française a montré que celles-ci n’étaient pas «très à l’aise dans ces structures», selon Alain Storck, directeur de l’Insa de Lyon.

L'Economiste 24/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeJeu 25 Mar 2010 - 8:55

Industrie: La FIMME se positionne sur le marché local

La Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME) déplore son omission au plan Émergence. Moulay Youssef Alaoui a déclaré, lors de l'assemblée générale de la FIMME tenue à Casablanca, que le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies a été déjà interpellé à ce sujet.

«Au lieu d'attendre une réponse la FIMME, on préfère montrer ses potentiels et compétences. Pour cela, nous avons fait un grand travail qui prouve l'importance du secteur dans l'économie nationale», a-t-il souligné. La Fédération a ainsi lancé une réflexion sur son positionnement économique et elle est en train de mener une autre sur son potentiel d'exportation. Actuellement, le secteur réalise un chiffre d'affaires de 50 milliards de dirhams, dont 7 milliards découlent de l'exportation. Il représente également 18% de la production industrielle nationale. Selon Moulay Youssef Alaoui, la première étude menée par le cabinet Convergence Conseil a abouti à une nouvelle restructuration de la fédération votée le 18 mars lors de l'assemblée générale extraordinaire. Ainsi, la FIMME se recentre sur ses métiers de base. Il s'agit de la métallurgie, la mécanique et l'électromécanique, ainsi que les services liés aux industries. L'organisme devient alors la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME). La nouvelle organisation introduit une nouvelle entité dénommée «Unions», qui regroupent chacune un ensemble d'associations. La fédération sera constituée de trois unions, correspondant chacune à une des trois branches du métier. Ce nombre peut augmenter en fonction des secteurs représentés. Le mode de gestion de la FIMME a été aussi revisité. «Les nouveaux statuts introduisent, à côté du bureau, un nouvel organe : le Comité composé de 15 membres au maximum. Ce dernier est chargé de déterminer les orientations stratégiques de la FIMME», indique Moulay Youssef Alaoui. Les membres permanents de la fédération veillent alors à la mise en œuvre des différentes recommandations et stratégies selon le business plan élaboré. Les nouveaux statuts de la FIMME permettent d'entériner sa réorganisation et sa restructuration. Le recentrage de son action sur ses métiers de base, ainsi que l'adoption d'un nouveau mode de gouvernance et d'une nouvelle organisation, sont à même de lui permettre de mieux définir ses orientations stratégiques et de disposer de moyens pour les mettre en œuvre. L'ambition de la FIMME est d'exercer son rôle de fédérateur des entreprises du secteur pour les soutenir dans leurs efforts de modernisation et d'expansion, qui leur permettront à la fois d'accompagner et de profiter de la politique des grands chantiers du Maroc. Selon Moulay Youssef Alaoui, la fédération veut faire partie du processus développement et orienter le marché national vers la production au lieu de se satisfaire de la consommation. Dans ce cadre, il a cité les efforts réalisés pour que la matière première de la ferraille soit mise sous licence à l'export. La FIMME exige également plus de contrôle sur les normes de qualité en importation. «La baisse de prix en période de crise ne doit pas signifier moins de qualité», a souligné le président de la fédération. Dans le même contexte, il a affirmé que le secteur de la métallurgie a été confronté à la problématique de dumping due au déversement des stocks européens sur le marché national.

Services offerts par la FIMME
Dans son processus de développement, la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques compte renforcer les services offerts à ses adhérents dans les domaines de formation et développement des compétences, la communication institutionnelle et promotion de l'image de marque ainsi que pour l'organisation de missions commerciales et prospections internationales. La FIMME assure aussi le rôle de veille technologique et sectorielle. Elle défend, par ailleurs, les intérêts de la profession et offre un service d'assistance et de médiation. Dans un premier temps, un intérêt particulier sera porté sur les services liés à la formation. Trois axes seront développés. Il s'agit de la formation initiale et continue, de la formation à distance et de l'organisation de conférences et séminaires.

Le Matin 25/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeMer 24 Mar 2010 - 18:04

MAROC : Obtention de l’Investment Grade auprès de STANDARD & POOR’S

Fait : Bonne notation pour le Maroc par STANDARD & POOR’S.

Analyse : L’agence internationale de notation STANDARD & POOR’S –S&P- vient de relever sa note long terme du Maroc de BB+ à BBB- en devise et de BBB en BBB+ en monnaie locale. S&P a également revu à la hausse sa note court terme en devises de B à A3 et en monnaie locale de A3 à A2. Le royaume devient ainsi le 15ème pays qui accède à la catégorie Investment Grade. Une décision déjà prise par Fitch Ratings en 2007 et confirmée en octobre 2009.
Selon l’agence, cette notation s’explique par les progrès enregistrés par le Maroc au cours de la dernière décennie en matière de maitrise de l’endettement et de modernisation du tissu économique. La stabilité politique du Pays conjuguée aux programmes de réformes, aux grands travaux engagés dans le secteur public et aux projets de lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme ont été aussi pris en compte dans l’appréciation de la note.

Conclusion : L’accès à la catégorie Investment Grade dans l’échelle de notation de l’agence S&P confirme la bonne santé de l’économie marocaine et devrait lui permettre de capter davantage d’investissements internationaux à moyen et long terme.


BMCE Capital Bourse

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 20 Icon_minitimeMer 24 Mar 2010 - 10:07

Crédit souverain de la dette à long terme: Standard & Poor's revoit sa note à la hausse

L'agence internationale de notation Standard & Poor's a rehaussé la note du crédit souverain de la dette à long terme en devises de «BB+» à «BBB-» et de la dette en monnaie locale à long terme de « BBB » à «BBB+» du Royaume avec des perspectives stables. Standard & Poor's a également relevé la note à court terme en devises de «B» à «A 3» et la note à court terme en monnaie locale de «A3» à «A2». Ce saut qualitatif fait passer le Maroc à la catégorie «Investment grade». Ce rehaussement de la qualité du crédit du Royaume reflète, en fait, la forte stabilité politique dont jouit le pays et l'engagement des autorités marocaines à aller de l'avant dans leur programme de réformes, estime Standard & Poor's . L'agence de notation, dont les avis sont scrupuleusement suivis par les observateurs, tient à souligner également l'effort considérable déployé en matière de réduction du fardeau de la dette publique au cours de la dernière décennie. Une état de fait qui a conféré ainsi au Maroc plus de flexibilité dans sa politique économique. Des avancées qui ont été réalisées grâce à un assainissement budgétaire continu dans un environnement international défavorable où le Maroc a pu maintenir une croissance positive. Le processus de réformes, amorcé depuis le début de la décennie courante et accéléré au cours de ces dernières années, a permis de consolider la stabilité des équilibres fondamentaux et d'améliorer le niveau de vie des citoyens. En effet, et contrairement aux décennies précédentes où la croissance économique évoluait en dents de scie et les phases d'expansion étaient rapidement interrompues, l'activité économique nationale s'est inscrite dans une vigoureuse phase d'expansion, et ce en dépit des perturbations économiques constatées au niveau mondial. Grâce à un programme de réformes et de modernisation ambitieux, les autorités marocaines sont déterminées, selon Standard & Poor's, à relever le défi de la lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme. Pour l'agence internationale de notation, « ces réformes sont de nature à accroître la compétitivité de l'économie, stimuler la croissance économique et permettre au pays de bénéficier d'une plus grande ouverture internationale». Mettant en exergue ce saut qualitatif, le ministère de l'Economie et des Finances, qui a rendu publique cette notation, estime que cette dernière «vient acter les réformes entreprises par le Maroc et la stabilité du cadre macroéconomique du Royaume». Témoignant des avancées réalisées dans différents domaines, cette notation incite à l'accélération des réformes ou à l'adoption de nouvelles mesures afin de permettre au pays d'améliorer son positionnement au niveau international. Le positionnement économique du Maroc au niveau mondial fait l'objet d'une évaluation régulière par plusieurs organismes internationaux. Les analyses qui révèlent la réalisation de progrès au niveau de plusieurs indicateurs, montrent également que des acquis ont été réalisés au niveau de certains indicateurs, en particulier le solde budgétaire, l'inflation et l'épargne nationale. Ce qui a permis au Maroc de gagner, en 2009, 52 rangs par rapport à l'année dernière en matière de stabilité macroéconomique.

Le Matin 24/03/2010

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