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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeJeu 18 Mar 2010 - 9:00

Afrique du Nord: La diversification économique est une réalité

La crise a montré que les économies de la région de l'Afrique du Nord sont capables d'utiliser des ressources de croissance autres que les exportations et que la diversification tant de fois préconisée devient une réalité.

C'est ce qu'a relevé la directrice de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Mme Karima Bounemra Ben Soltane lors de la 25ème session du comité intergouvernemental d'experts (CIE) qui se tient à Rabat du 16 au 19 mars. Elle a également affirmé, a rapporté la MAP, que le défi majeur est de continuer à renforcer la croissance, de se positionner avec succès dans de nouveaux créneaux porteurs, tout en maintenant un équilibre acceptable entre gain de productivité, compétitivité et choix de secteurs fortement utilisateurs de main d'œuvre. De son côté, le ministre chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka a fait état de freins qui entravent la croissance et l'emploi dans cette région. Il s'agit notamment, explique-t-il, de l'inadéquation structurelle entre formation et emploi, la faible régionalisation des marchés intérieurs des pays de la région outre le manque de diversification et de spécialisation de l'économie de celle-ci. S'agissant du Maroc, le ministre a mis en évidence les points forts de l'économie nationale qui lui ont permis de rester la tête hors de l'eau, au moment où d'autres économies ont souffert de la crise économique et financière internationale. En effet, précise-t-il, le Royaume s'est doté d'une stratégie de croissance basée sur la croissance endogène, la production, la promotion des exportations, outre la valorisation des acteurs. De même, ajoute-t-il, la politique des grands chantiers, l'amélioration du pouvoir d'achat et le développement humain ont été des mesures majeures pour relancer la croissance au Maroc. Le ministre a également évoqué la diversification de la production, la régionalisation, l'amélioration du climat des affaires, l'appui aux PME et le renforcement institutionnel comme étant des facteurs décisifs dans le soutien du développement économique du pays. Il est à noter que cette manifestation, axée sur le thème principal "Pour le développement et l'intégration en Afrique du Nord", a connu la participation de plusieurs experts, chercheurs, consultants et professeurs provenant notamment d'Algérie, d'Egypte, du Soudan de la Tunisie et du Maroc. Ces participants sont animés par un souci commun, en l'occurrence la conception de stratégies et politiques publiques en mesure de faire accéder les économies des pays de la région à des sentiers de croissance durable et génératrice d'emplois, tout en focalisant sur l'identification des contraintes d'ordre macro-économique, sectoriel et institutionnel. Surtout celles qui empêchent le niveau et la qualité de l'emploi d'être le reflet des progrès économiques réalisés en Afrique du Nord. Pour rappel, le Comité intergouvernemental d'experts est un des organes subsidiaires de la commission économique pour l'Afrique. Ce comité se réunit une seule fois tous les ans dans chacune des sous-régions du continent afin de discuter des attentes et besoins spécifiques aux pays membres. Les travaux de cette 25ème session de la CIE qui se poursuivent jusqu'au 19 mars aborderont en parallèle (du 16 au 17mars) le thème "Renforcement de la dimension sociale des politiques de développement : croissance et emploi en Afrique du Nord.

Des experts s'inquiètent de la dette
Le développement soutenu dans nombre de pays africains durant les dernières années a été appuyé par un recours massif aux créanciers internationaux et avec l'éclatement de la crise mondiale, le volume des dettes extérieures suscite actuellement des inquiétudes, ont convenu des experts africains du secteur de la finance réunis lundi à Dakar. Les représentants de plusieurs pays africains participant à un atelier sur «la planification des vérifications de la dette publique» ont affirmé que de telles inquiétudes se justifient par la taille des dettes extérieures par rapport au produit intérieur brut des pays concernés et qui ont atteint des niveaux sans précédents. «La voie de l'endettement a été empruntée par nombre de pays en développement et a conduit à une accumulation de la dette publique sans commune mesure avec les capacités réelles de remboursement des pays», a relevé à ce sujet le président de la Cour des comptes du Sénégal, Abdou Bame Guèye. Cette capacité de remboursement se trouve davantage plombée par la récession qui a affecté des économies du continent avec l'éclatement de la crise économique et financière internationale, a-t-il souligné.

Le Matin 18/03/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeJeu 18 Mar 2010 - 8:58

L'économie marocaine a affiché une croissance de 5,3 pc en 2009 grâce aux mesures de relance budgétaire et monétaire

L'économie marocaine a affiché une croissance de 5,3 pc en 2009 grâce aux mesures "audacieuses" de relance budgétaire et monétaire prises par le gouvernement, a souligné un rapport de la Commission économique pour l'Afrique (CEA). Selon ce rapport intitulé "Aperçu des conditions économiques et sociales en Afrique en 2009", l'Afrique du Nord a été touchée par les effets de la récession mondiale, de façon certes modérée, puisqu'elle a affiché une croissance de 3,5 pc en 2009 après avoir réalisé 4,1 pc l'année précédente. "Cette moyenne sous-régionale cache la remarquable capacité d'adaptation des économies égyptienne et marocaine, dont l'expansion de 4,7 pc et 5,3 pc respectivement a été rendue possible par des mesures audacieuses de relance budgétaire et monétaire", précise ce rapport qui sera soumis à la troisième réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA et de l'Union africaine (UA) qui aura lieu du 25 au 28 mars à Lilongwe (Malawi). Cette conférence sera placée sous le thème "Promouvoir la croissance durable de haut niveau pour réduire le chômage en Afrique". D'après les auteurs de ce rapport, les autres pays de la sous-région de l'Afrique du Nord ont enregistré une croissance égale ou inférieure à 3 pc. Avec la baisse de la production d'hydrocarbures, les économies de la Libye et de l'Algérie ont connu un brutal ralentissement avec une croissance de 1,8 et 2,1 pc respectivement. En Tunisie, le PIB a augmenté de 3 pc à la suite de la baisse notable de la production manufacturière et de l'activité touristique. En Mauritanie, le déclin de la production de minerai de fer a freiné l'activité économique dont la croissance s'est établie à 2,3 pc, indique le document. L'économie soudanaise a, quant à elle, connu une expansion de 3,5 pc en 2009 après avoir réalisé 7,6 pc en 2008, à cause de la chute des apports d'IED et de la faible performance du secteur du bâtiment. Si le PIB a affiché une croissance en baisse dans l'ensemble de l'Afrique du Nord en 2009, il y a eu, par contre, des manifestations de dynamisme dans la sous-région, notamment dans les pays exportateurs de pétrole, note le rapport, faisant remarquer que cette sous-région a connu un dynamisme croissant des secteurs autres que les hydrocarbures qui ont enregistré une croissance vigoureuse ces dernières années, en partie grâce à la hausse de l'investissement public.

MAP 17/03/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 9:41

Maroc-Australie-occidentale : Accord de coopération dans le secteur agricole

Aziz Akhannouch en visite en Australie à la tête d'une délégation de hauts responsables et hommes d'affaires marocains. Le Maroc et l'Etat de l'Australie-Occidentale ont signé, dimanche à Perth, un protocole d'accord sur la coopération bilatérale dans le secteur agricole et agroalimentaire, a indiqué lundi un communiqué du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime. Cet accord a été signé par le ministre de l'Agriculture de l'Australie-Occidentale, Terry Redman, et le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, qui a entamé samedi une visite en Australie à la tête d'une délégation de hauts responsables et hommes d'affaires marocains du secteur de l'agriculture. Il vise la conclusion d'accords de reconnaissance mutuelle en ce qui concerne les normes et la conformité aux mesures sanitaires et de quarantaine afin de maximiser la gestion du risque sanitaire et accompagner la croissance des échanges commerciaux entre le Maroc et l'Australie-Occidentale. Selon le département de l'Agriculture, cet accord couvre plusieurs axes de coopération en matière d'échange d'expertise dans les domaines des systèmes de subventions et de l'assurance agricole, des systèmes intégrés de la chaîne d'approvisionnement et la gestion du transport des animaux et de la viande de boucherie, notamment à travers la certification électronique à l'import et l'export, de la gestion des projets agricole, de l'échange des techniques visant la promotion des systèmes d'exploitation en zones arides et semi-arides et de la collaboration en matière de contrôle sanitaire et alimentaires. Ces axes de coopération s'alignent avec les objectifs du Plan "Maroc Vert" notamment au niveau de l'augmentation de la production et de la valorisation, de la commercialisation et de l'amélioration des conditions et outils d'exploitation agricoles. Cette coopération devrait avoir des retombées bénéfiques aussi bien pour le Maroc que pour cette région de la Fédération d'Australie eu égard à la similarité de leurs climats et les activités agricoles, particulièrement l'élevage, qui y sont développées. M. Akhannouch, qui devrait visiter plusieurs autres Etats australiens, tiendra le 18 mars une réunion avec son homologue Tony Burke, ministre fédéral australien de l'Agriculture.

MAP 17/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 9:18

Comptes régionaux: Cinq régions créent plus de 60% de la richesse

Selon Ahmed Lahlimi, le Haut commissaire au plan, l'importance et l'opportunité de cette étude ne sont pas à démontrer. «C'est une étude inédite réalisée suivant une approche scientifique, mais sur la base des données déjà disponibles. Elle permet de déterminer avec précision le PIB de chaque région, sa contribution à la création des richesses au niveau national, ses atouts et ses contraintes… », a-t-il souligné, précisant que ce projet permettra de mieux cerner les régions susceptibles de se suffire à elles-mêmes et celles qui, au contraire, entretiennent des relations de dépendance vis-à-vis des autres. Les résultats de cette étude permettraient donc aux concepteurs du projet de régionalisation avancée «de savoir quelles sont les régions nanties et celles défavorisées et éventuellement ce qui peut se faire pour réparer les injustices». A bien des égards, l'étude apporte des éclaircissements très instructifs sur les disparités régionales et sur les inégalités qui caractérisent leur poids économique et social. L'on apprend ainsi qu'en 2007, cinq régions sur 16 créaient près de 60.6% de la richesse nationale. La région du Grand Casablanca vient en tête du classement en y contribuant à hauteur de 21.3 %. Rabat-Salé Zemmour-Zaër, occupe la deuxième place avec une contribution de l'ordre de 13.6%. L'étude s'intéresse aussi à la répartition du PIB régional par secteurs d'activité. Là aussi, les disparités sont mises en évidence. Deux régions seulement assurent plus des deux tiers des activités de transport et de communication : Rabat-Salé Zemmour-Zaër (38%) et le Grand Casablanca (30.2%). De même, près des trois quarts des activités financières sont assurés par deux régions : le Grand Casablanca (57.5 %) et Rabat-Salé-Zemmour-Zaër (15.4%) S'agissant des capacités d'hébergement et de restauration, deux régions assurent près de 60% des activités : Marrakech-Tensift-Al Haouz (32.1%) et Sous-Massa-Draa (26.6 %) Dans le même ordre d'idées, l'étude démontre que quatre régions réalisent près de 56% de la valeur ajoutée en BTP. Il s'agit des régions de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Grande Casablanca, Marrakech-Tansift-Al Hoauz et Tanger-Tétouan. En outre, quatre régions dominent l'activité de pêche avec près de 72% (les trois régions du sud à hauteur 63% et Souss-Massa-Dra à hauteur de 35.6%). Concernant le poids des secteurs d'activités dans les économies régionales, l'étude souligne que les régions présentent des profils différents, ce qui se répercute par la force des choses sur leur contribution au PIB national. Ainsi, trois régions se caractérisent par une prédominance des activités agricoles. Il s'agit de Taza-Al Hoceima-Taounate (30%), Gharb Chrarda Beni Hssen (26.9%) et Tadla-Azilal (23.4%). En revanche, les activités industrielles dominent les économies de quatre régions : La Grand Casablanca (28.4%), Doukala-Abda (26.6 %) et Chouia-Ourdigha (25.9%) et Fès-Boulemane (17.9%). Et comme les activités économiques n'ont pas la même importance dans toutes les régions, les richesses créées diffèrent d'une région à une autre. En 2007, le PIB régional par habitant dépasse dans quatre régions la moyenne nationale (20.000 DH). Ce PIB se montait à Casablanca à 35.000 DH, à Rabat-Salé-Zemmour-Zaër à 33.000 DH, dans les la région du Sud à 24 000 DH et dans celle de Tanger Tétouan à 21.000 DH. Les quatre régions où le PIB par habitant est le plus faible sont Taza-Al Hoceima Taounate (10 200DH), Tadla-Azilal (11.000 DH), Gharb Chrarda (12.600 DH), Meknès-Tafilalet (14.700 DH). L'étude du HCP souligne que les régions peuvent être classées en deux groupes, les régions à économie diversifiée. On trouve dans cette catégorie: le Grand Casablanca, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Marrakech-Tensift-Al Haouz et Tanger-Tétouan. Dans la catégorie des régions à économie faiblement diversifiée, on trouve Taza-Al Hoceima-Taounate, Gharb Chrarda Beni Hssen et Tadla-Azilal. L'étude précise aussi que les régions qui ont le PIB le plus élevé ont globalement la part la plus faible des dépenses de consommation par rapport au PIB. Ces régions disposent, selon les conclusions de l'étude, toujours d'un potentiel en matière d'épargne et d'investissement. Pour les régions à faible PIB/tête, des parts importantes du revenu sont consacrées aux dépenses de consommation. En produisant cette étude, le HCP apporte sa contribution à la réflexion en cours sur la régionalisation. «Notre rôle n'est pas de proposer un schéma de la régionalisation, mais d'enrichir le débat en dotant les concepteurs de ce projet de quelques outils d'analyse scientifique», précise le Haut commissaire au Plan.

Evolution du PIB régional
Selon l'étude du Haut Commissariat au Plan, le PIB régional s'est accru en termes nominaux de 6.9% entre 2004 et 2007. Les régions émergentes à économie diversifiée, disposant de secteurs à fort potentiel (BTP, transport, tourisme..) ont contribué substantiellement à cette évolution en réalisant des taux d'accroissement supérieurs à 10 % ; en revanche, les régions à dominance agricole et faiblement diversifiées ont enregistré les plus faibles augmentations du PIB régional. Paradoxalement, la région du Grand Casablanca a réalisé un des rythmes d'évolution les plus faibles (3.1%). Selon Ahmed Lahlimi, le Haut commissaire au Plan, cela s'explique par la politique publique qui focalise les efforts de développement dans les régions les moins nanties et aussi par l'effet de saturation».

Le Matin 17/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 9:21

Conseil d'affaires Maroc-Chili: Vers une coopération économique plus renforcée

Le Conseil d'affaires Maroc-Chili, l'embryon d'une coopération économique plus renforcée entre les deux pays, a été créé en décembre 2009 à l'initiative conjointe de Marcia Covarrubias, l'ambassadrice du Chili au Maroc et de la CGEM. Le temps de formaliser cette action, il a fallu attendre jusqu'au 11 mars 2010 pour annoncer officiellement cette décision positive pour booster les relations économiques entre le Maroc et le Chili. Une date qui coïncide avec le jour de la présidence de Sebastián Piñera Echenique du Chili pour la période 2010-2014. «La création de ce Conseil d'affaires vient consolider les liens maroco-chiliens en terme de coopération économique et commerciale. Mais la coopération entre nos deux pays est aussi politique, culturelle et sociale avec des échanges continus depuis le début des années quatre vingt dix», a précisé Marcia Covarrubias. Est-il possible de prédire ce qu'il en adviendra ? A vrai dire, les deux pays se prêtent à cela grâce à l'excellence de leurs relations. «Partant des multiples points de convergence entre nos deux pays, le Conseil d'Affaires Maroc-Chili pourrait avoir un impact plus large sur les échelles régionales respectives de chacun des pays. Le Maroc serait un «pont» vers sa région ME&A (Middle East & Africa) pour les entreprises chiliennes et le Chili un « pont » pour sa région Latin America, pour les entreprises marocaines », a avancé Ayman Cheikh Lahlou, directeur général de Cooper Maroc, nommé président du Conseil d'Affaires Maroc-Chili. A souligner que le Conseil d'affaires veut aussi inscrire son action dans le cadre des instances « ASA » (Amérique du Sud et Afrique) et « ASPA » (Amérique du Sud et pays Arabes). Depuis trois ans, plusieurs rounds ont eu lieu, en débutant par le Brésil. Et à Ayman Cheikh Lahlou de poursuivre, « il est important de favoriser les relations Sud Sud, car c'est plus facile pour un entrepreneur marocain d'avoir en face un homologue Chilien que des multinationales de tailles plus importantes ». Ainsi, les deux pays sont en mesure d'être des économies complémentaires. Cela signifie qu'il y a, soit possibilité de partage d'expérience, soit intérêt mutuel dans la complémentarité. Les entreprises chiliennes exportatrices opèrent, outre les secteurs phares des économies des deux pays, dans des secteurs porteurs tels les énergies renouvelables, l'aquaculture, la biotechnologie, l'agro-industrie, la transformation de produits spécifiques de la mer. Au Maroc, il existe des entités marocaines exportant les technologies de l'information, l'artisanat, les minerais et l'industrie pharmaceutique. Aujourd'hui, le Maroc occupe la troisième place en Afrique en tant que destination principale des exportations du Chili, avec 7,85 % des exportations globales vers le continent africain. Les importations du Maroc portent sur des produits comme le bois et les dérivés de la pêche. En 2010, le Maroc va exporter des produits pharmaceutiques vers le Chili. Le laboratoire marocain Cooper Pharma et le premier groupe pharmaceutique chilien, CFR Recalcine, ont conclu un accord de partenariat sur la fabrication et la distribution de produits pharmaceutiques, dans les deux sens. Le projet de création de deux sociétés communes exerçant sur les deux territoires est en cours. Il cible le Moyen-Orient et l'Afrique d'une part et l'Amérique latine d'autre part. Toujours, par rapport à ce secteur, si actuellement, le biotechnologique est importé par le Royaume, l'anti-cancéreux sera, par contre, exporté vers le Chili pour un chiffre d'affaires estimé à quelque 6 millions de dollars. Une usine en construction à Casablanca, à Bouskoura, sera prête dans deux ans pour la fabrication de ce type de produits. « A Cooper Maroc, on est en train de monter la première usine de produits anti-cancéreux en Afrique. Sachant que dans le monde, on ne compte que 30 usines opérant dans le domaine en respectant les normes internationales. On a pu le faire avec un transfert de Know-how indien », a déclaré Ayman Cheikh Lahlou. De quoi améliorer les exportations marocaines vers le Chili qui, au premier semestre 2010, devrait recevoir une mission d'hommes d'affaires marocains. Un déplacement est d'ailleurs prévu en 2010 pour la préparation de cette visite.

Le Chili 31ème membre de l'OCDE
Le Chili est devenu le 31ème membre de l'OCDE et le premier membre de l'Organisation en Amérique du Sud grâce à un accord d'adhésion signé le 11 janvier 2010. Le Chili affiche une croissance économique supérieure à 5 % par an depuis 20 ans. Il a accompli des progrès importants dans la lutte contre la pauvreté, même si des efforts supplémentaires doivent être déployés. Grâce aux réformes menées au début des années 80, il dispose d'un système de retraite privé qui a inspiré de nombreux autres pays dans le monde. Lorsque la crise a éclaté en 2008, les mesures fiscales prudentes qu'il avait prises ont procuré au Chili une marge de manoeuvre pour engager un programme de relance soutenant la demande et l'emploi. Au cours de ces derniers mois, le droit à la concurrence et la protection des consommateurs ont été renforcés pour les besoins de la procédure d'adhésion à l'OCDE. Une nouvelle loi a établi une nette séparation entre l'État et le conseil d'administration de la Société nationale du cuivre (Codelco), première entreprise publique du Chili. Dans le secteur privé, une nouvelle loi va accroître la transparence en imposant une meilleure diffusion d'informations aux marchés financiers tout en luttant contre les délits d'initiés et en renforçant les critères applicables aux auditeurs externes.

Le Matin 15/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 9:54

Les opportunités d'investissement au Maroc exposées à Lisbonne

Les opportunités d'investissement qu'offre le Maroc dans différents secteurs d'activité ainsi que les projets d'infrastructure lancés ces dernières années par le Royaume ont été exposés, jeudi à Lisbonne, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'Agence portugaise pour l'Investissement et le Commerce Extérieur (AICEP). Intervenant, à cette occasion, devant un parterre d'Hommes d'affaires et de chefs d'entreprise portugais, l'ambassadeur du Maroc à Lisbonne, Mme Karima Benyaich a salué l'"engagement clair et déterminé" de l'AICEP à renforcer davantage le "partenariat stratégique" entre le Maroc et le Portugal, avant de donner un aperçu exhaustif des réformes économiques entreprises par le Royaume pour améliorer le climat d'affaires et drainer les investissements étrangers. Grâce à la politique volontariste conduite par SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a multiplié les réformes politiques, économiques et sociales, développé considérablement ses infrastructures et accentué l'ouverture de son économie émergente, a dit Mme Benyaich, rappelant les mesures prises pour faciliter les procédures d'investissement, à travers notamment la création de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Centres régionaux d'investissements, ainsi que la mise en place des tribunaux administratifs et la réforme du système bancaire. L'ambassadeur dont l'exposé a été suivi avec beaucoup d'intérêt par les hommes d'affaires portugais, a de même rappelé le lancement par le Maroc de grands chantiers d'infrastructures: ports (Tanger Med I et II), autoroutes, aéroports, stations balnéaires, parcs industriels et technologiques, et énergie renouvelable, appelant les investisseurs portugais à saisir les énormes opportunités d'affaires qu'offre le Maroc dans ces domaines. Elle a également invité les entrepreneurs portugais à tirer profit des accords de libre-échange signés par le Maroc avec plusieurs pays notamment les Etats-Unis, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, la Tunisie et l'Egypte, soulignant que le marché marocain constitue une plateforme idéale pour l'internationalisation des sociétés portugaises. "Partenaire de choix du Portugal, porte d'accès importante vers le monde arabo-musulman et l'Afrique où il bénéficie d'une solide assise, le Maroc est un pays clé dans toute stratégie de diversification et de développement à l'international des acteurs économiques portugais", a noté la diplomate, estimant toutefois qu'en dépit de la proximité géographique, de la présence de plus de 150 entreprises au Maroc et l'augmentation de 200 à 400 millions d'euros des lignes de crédit au profit de ces entreprises, les relations économiques et commerciales bilatérales "demeurent bien en deçà de nos potentialités et nos aspirations". "Le Portugal est pour le Maroc un partenaire privilégie, aussi stratégique que la France, l'Espagne ou l'Italie", a réaffirmé Mme Benyaich, exprimant l'intérêt du Royaume de tirer profit du savoir faire portugais notamment dans les domaines des énergies renouvelables, du tourisme, de la formation professionnelle et la construction des routes et autoroutes. Pour sa part, le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie luso-marocaine (CCILM, basée à Lisbonne), M. Tawfiq Rkibi a exposé le cadre régissant les relations de coopération entre les deux pays, explicitant des démarches devant être accomplies par les hommes d'affaires désireux d'investir au Maroc. M. Rkibi a également brossé un tableau exhaustif sur les performances de l'économie marocaine et sa résilience face à la crise économique et financière mondiale, rappelant que le taux de croissance du PIB a connu une évolution soutenue lors des dernières années avec une hausse de plus de 5 pc en 2008 et 2009. Au niveau bilatéral, M. Rkibi a mis l'accent sur l'intensification de la coopération entre le Maroc et le Portugal lors des dernières années, appelant les hommes d'affaires portugais à tirer profit des potentialités qu'offre le Maroc, un marché de 30 millions de consommateurs qui draine chaque année des dizaines d'enseignes internationales. Le Royaume, de par sa situation géostratégique unique à la croisée de trois continents, constitue une plateforme idéale à même de permettre aux entreprises portugaises de cibler les marchés américains, africains et arabes, a noté le président de la CCILM, invitant les investisseurs portugais à saisir les opportunités qu'offrent les accords de libre-échange conclus par le Maroc avec plusieurs pays. Intervenant au nom de la Banque Espiritu Santo (BES), Paulo Gil a rappelé les progrès réalisés par l'économie marocaine lors des dernières années, ajoutant que grâce à son dynamisme, le Royaume est devenu l'une des principales économies sur le continent africain.Mettant en avant l'élargissement continu de la classe moyenne au Maroc, M. Gil a invité les entreprises portugaises à tirer profit des avantages qu'offre le Royaume en matière d'investissement dans tous les secteurs d'activité. Il a également souligné la volonté de son institution d'accompagner les entrepreneurs portugais désireux de réaliser des projets au Maroc, rappelant que la BES est liée depuis 14 ans par un accord de coopération avec la BMCE Bank.Compte tenu de l'importance qu'elle accorde aux investissements au Maroc, la BES s'est dotée d'une unité baptisée "Morroccan Desk" en vue de faciliter la tache aux entrepreneurs portugais désireux d'opérer au Maroc, en collaboration avec la BMCE Bank, a-t-il précisé.

MAP 11/03/2010

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Objectifs du millénaire: Le Pnud réunit ses experts à Marrakech

On recule plutôt. Alors qu’avance l’échéance pour la réalisation des Objectifs du millénaire, les avancées en matière de développement subissent presque un coup d’arrêt. Crise alimentaire, crise économique, changement climatique, catastrophes naturelles ont retardé quelques chantiers. Si la récession économique mondiale commence certes à s’estomper sur les marchés financiers, elle affecte désormais les résultats en matière de développement humain. Les pays sont désormais confrontés à une crise du développement. Pour preuve, le nombre d’emplois et les salaires qui baissent, les revenus disponibles pour la santé et l’éducation qui diminuent et des gouvernements qui réduisent les dépenses consacrées aux services sociaux. Ces effets sont davantage accrus par la faiblesse, selon les pays, des capacités institutionnelles. A ce rythme, et selon une note de présentation du Pnud, la cadence de développement ne permettra en aucun cas de réaliser les Objectifs du millénaire. Tout en tirant ce bilan négatif, le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) veut booster l’ambition du millénaire. Ce sera, entre autres, l’objectif du forum mondial qu’il tient du 17 au 19 mars à Marrakech. «Capacité = développement» en sera le thème. Il sera consacré aux stratégies intelligentes et aux institutions capables pour 2015 et au-delà. C’est en quelque sorte un rappel à l’engagement des partenaires et un rassemblement de la communauté internationale pour cet objectif. Organisé en collaboration avec le gouvernement marocain et le soutien du ministère français des Affaires étrangères et européennes, ce forum devra tirer les enseignements des succès et des échecs des choix politiques. Le Pnud a identifié quatre «leviers de transformation des capacités» sur lesquels repose son approche dynamique par étapes: arrangements institutionnels, leadership, connaissances, qui comprend aussi les réformes de l’éducation et les stratégies pour le «retour des cerveaux», et responsabilité, dont les systèmes de responsabilité portés d’abord par les institutionnels. Le Groupe de renforcement des capacités du Pnud continue à remplir ses fonctions de conseil politique, «de soutien technique et d’assurance qualité en appui aux travaux de renforcement des capacités». Le Mécanisme mondial de renforcement des capacités (Global Capacity Development Facility) investit ainsi dans des interventions rapides et complexes. Objectif: assurer un développement durable et aussi la réalisation des objectifs du millénaire de développement même en période de crises financières ou toute autre crise. Il opère aussi en offrant des services de conseil, une assistance technique ainsi qu’un réseau de partenaires. Le programme a ainsi créé, en partenariat avec la Danish Development Corporation, un centre de renforcement des capacités des achats des Nations unies afin de partager les connaissances sur les systèmes et politiques d’achats publics. Un groupement qui encourage la transparence dans l’utilisation des ressources publiques. Parmi les autres partenaires du Pnud figure aussi le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad).

L'Economiste 11/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeJeu 11 Mar 2010 - 9:00

Qatar-Maroc: Pour plus de partenariat

Le ministre de la Culture, Bensalem Himmich, a plaidé en faveur de plus de partenariat entre le Qatar et le Maroc, estimant que les deux pays se ressemblent par les formidables transformations qu'ils ont connues durant les dix dernières années. S'exprimant lors d'une conférence qu'il a donnée mardi soir à Doha dans la cadre de la semaine culturelle du Maroc, M. Himmich a ajouté que sa visite dans l'émirat a fait de lui un «témoin oculaire» de l'extraordinaire développement que connaît ce pays. «Les grands changements que nous voyons ne datent que de dix ans», a noté le ministre, soulignant que c'est le résultat de la volonté des dirigeants qataris. «Cette volonté est la même au Maroc», a-t-il dit, rappelant que le Royaume est devenu un chantier de développement depuis l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône il y a dix ans. «Si nous rapprochons ces deux volontés du Qatar et du Maroc, le pont sera mieux jeté non seulement entre nous, mais même au niveau arabe», a-t-il estimé, avant d'user de la proximité, dans la langue arabe, du nom de l'émirat avec celui de la machine motrice des chemins de fer, pour soutenir que «le Qatar peut servir de locomotive dans ce contexte». Le ministre, qui traitait du thème de «la mondialisation dans le miroir de la culture», a salué les efforts des deux pays en matière de développement humain, insistant sur le besoin qu'il y a, selon lui, à mieux intégrer la culture dans tout processus de développement. Il a ainsi mis en garde contre les effets néfastes que peut avoir une mondialisation qui ignore l'élément humain, marginalise la culture ou tend à la commercialiser comme n'importe quelle marchandise, estimant que ce type de mondialisation ne peut être que générateur de crises. Une telle mondialisation risque de mener au délabrement de la famille, à l'insécurité alimentaire, au réchauffement climatique, a-t-il expliqué, estimant que l'humanisation de l'économie est ainsi devenue nécessaire et la prise en compte de l'élément humain obligatoire. Dans ce contexte, il s'en est pris en particulier à ce qu'il appelle «l'économie casino» qui fonctionne «sans mémoire» sur la base de la spéculation et du virtuel et non sur la priorité qui doit aller à l'humain. Ce type d'économie, qui est un des premiers fruits de la mondialisation, donne plutôt «la souveraineté au plus fort» et favorise le «capitalisme tueur» (killer capitalism) généré par le schisme qui sépare l'économie virtuelle de la réalité. Pour lui, répondre à cette problématique nécessite une régulation de la concurrence, une coopération renforcée et une solidarité porteuse de cohésion. Il faudrait même, a-t-il suggéré, mettre en place un Conseil de sécurité économique pour prévenir les mauvais effets de la mondialisation et encourager un co-développement durable et salvateur.

Ouverture de la semaine culturelle du Maroc
Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de «Doha capitale 2010 de la culture arabe». Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays. «Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale», a notamment dit le ministre. De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. «Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine», a dit le ministre qatari. «Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe», a-t-il dit.

MAP 11/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeJeu 11 Mar 2010 - 8:59

Rencontre interrégionale: Pour la dynamisation de l'habitat social

La ville d'Agadir a abrité, mardi 9 mars, la rencontre régionale relative à la mise en œuvre du dispositif de relance de l'habitat social, ayant été organisée, conjointement, par le ministère de l'Intérieur et celui de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace. Cette rencontre a été présidée, conjointement, par Mohammed Saâd Hassar, secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'Intérieur et Taoufiq Hjira, ministre de l'Habitat et de l'Aménagement de l'espace. Y ont assisté Mohammed Boussaid, wali de la région Souss Massa Draâ (SMD) et gouverneur de la préfecture d'Agadir Idaoutanane, le wali de la région de Guelmime Essmara, les gouverneurs des provinces et préfectures des deux régions, Mirahi Ben Ali, PDG des sociétés AlOmrane Agadir et AlOmrane Sud, Abdelmalek Latifi, directeur général délégué de l'entité AlOmrane Agadir, les députés parlementaires, les présidents des conseils communaux et les acteurs et intervenants locaux, des promoteurs immobiliers, des professionnels du secteur et des établissements bancaires. Cette rencontre communicative interrégionale s'inscrit dans le cadre de l'opérationnalisation des Hautes directives royales portant sur la promotion de l'habitat social et sur la prodigalité de l'accès, à l'ensemble des citoyens, au logement social. A cette occasion, Mohammed Saâd Hassar a indiqué que la tenue de cette réunion s'inscrit dans la mise en œuvre des Hautes directives de Sa Majesté le Roi, s'assignant, primordialement, la promotion de l'habitat social et l'amélioration des conditions de vie des citoyens, constitue une étape archi-importante dans le processus de gestion de la problématique de logement social et constitue, également, une occasion pour informer les participants à ses travaux quant aux mesures opérationnelles ayant été prises par le gouvernement de Sa Majesté au terme de la loi de finance 2010 et, ainsi, quant au lancement du dialogue en vue de la procuration des solutions opérationnelles et efficaces pour la génération de la dynamique escomptée. La réalisation de ces objectifs qualifiés, selon M. Hassar, de majeurs, nécessite la mobilisation de l'ensemble des autorités publiques centrales et territoriales et le recours au dialogue avec toutes les parties concernées. Il a, ainsi, insisté sur la détermination du gouvernement pour l'incarnation de cette volonté et pour la pérennisation du déjà acquis en la matière, à travers le recours au dialogue constructif et responsable autour de la gestion et autour des nouveaux dispositifs portant sur l'organisation du domaine de l'habitat social. Ces nouveaux dispositifs inscrits dans la loi de finance 2010, ceux liés, en particulier, au secteur de l'habitat social ont été d'ores et déjà promulgués avec le consentement de tous les représentants de la nation. De ce fait, a-t-il enchaîné, des efforts draconiens devraient être déployés au niveau régional, dans la perspective de procuration des solutions adéquates aux problématiques persistant en la matière, au niveau de cette région. Et dans le cadre d'une approche participative impliquant tous les acteurs et intervenants, dont les forces politiques, les autorités publiques et les professionnels du secteur dans la mise en oeuvre de ce chantier de règne, à aspect social et à tendances de développement, inscrit dans la vision 2020. Taoufiq Hjira a procédé, pour sa part, au terme d'un exposé ficelé et décortiqué, à la présentation de ce dispositif, cernant, entre autres, les Hautes directives de Sa Majesté, relatives à la promotion de l'habitat social, selon la vision 2010-2020, les objectifs, dont la préservation du rôle stratégique de l'habitat, en tant que secteur pilote en matière de génération de l'emploi et de l'investissement et en matière, également, de la création et du maintien de l'équilibre social et l'adéquation entre l'offre et la demande. Le ministre a insisté sur la catalysation du rythme de production de ce genre d'habitat, vu la demande croissante et persistante en la matière, les problèmes structurants d'urbanisme, la crise d'offre qui ne cesse point de s'accentuer et, vu encore, le recul que connaît ce secteur stratégique. Au niveau du SMD, a-t-il conclu, la production annuelle obligatoire en matière de logement social atteint les quelque 7700 unités et ne dépasse pas les 1400 logements au niveau de la région de Guelmime Essmara. Ceci est dû, essentiellement, à l'insuffisance de l'assiette foncière, à l'absence des documents d'urbanisme, à la difficulté de l'application des plans d'aménagement pour la création de nouveaux pôles d'urbanisme, à la rigidité et à la lenteur des procédures administratives et à l'insuffisance et à l'inexhaustivité des outils de contrôle. Le ministre a évoqué que la mise en œuvre de ce dispositif de relance de l'habitat social implique la clarté et la lucidité de la vision d'investissement au terme des 10 années à venir, la transparence des opérations, la diversification de l'offre qui devrait être généralisée sur toutes les villes, l'implication des PME dans la nouvelle dynamique et l'extension des interventions sur l'ensemble du territoire national ainsi que l'orientation du secteur public vers la réalisation des projets de logement social dans les régions ne bénéficiant pas des prestations de services en matière de logement social prodiguées par le secteur privé, s'inscrivant dans la détermination des priorités. A moyen terme, a-t-il enchaîné, une étude sera lancée, en vue de la création, dans la période étalée entre 2010 et 2020, d'observatoires nationaux et régionaux, la mobilisation du foncier public pour la contribution à la maîtrise du marché foncier, le contrôle du bien être du secteur confié à la commission de veille stratégique et la création de l'institution «Al Bounyane» spécialisée dans la recherche et dans le développement du secteur de la construction.

Les nouveaux dispositifs de la loi de Finances 2010
Taoufiq Hejira, a procédé, dans le même contexte, à l'énumération des nouveaux dispositifs de la loi de finance 2010, dont l'application est prévue dans la période étalée entre les années 2010 et 2020, les subventions attribuées par l'Etat aux ménages ciblées, l'engagement, de la part du bénéficiaire, d'en faire usage en tant que logement principal durant 4 ans, la dotation d'un nouveau concept à ce genre de logement, dont le prix de vente ne doit pas dépasser 250.000 dirhams hors taxes et dont la superficie varie entre 50 et 100 m2, l'élaboration du cahier des charges dédié au logement social garantissant la qualité et la sécurité de construction, l'exonération fiscale dont bénéficieront les promoteurs en la matière dans les opérations de production de 500 unités au minimum dans une période ne dépassant pas 5 ans. Et, au terme de l'année en cours, a-t-il affirmé, les promoteurs fonciers auront l'opportunité de conclure des partenariats avec l'Etat en vue de permettre, aux bénéficiaires de logements en cours de réalisation, la récupération de la TVA. Ce nouveau dispositif constitue une valeur ajoutée pour la région SMD et pour la ville d'Agadir ayant été déclarée ville sans bidonvilles grâce à l'implication effective et responsable de l'entité AlOmrane et à celle des autorités de la wilaya d'Agadir, pour la consolidation du déjà acquis en matière de logement social.

Le Matin 11/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 8:46

Régionalisation: Le territoire, un vecteur de compétitivité

La régionalisation, processus en maturation, est un argument pour le Maroc dans ses ambitions géostratégiques, notamment en ce qui concerne le statut avancé avec l'Union européenne. Le discours royal du 3 janvier dernier a joué le rôle de déclic mettant en branle tout un arsenal de réflexions et de débats sur le sujet et a instauré un organe ad hoc à savoir la Commission consultative de la régionalisation (CCR). La mixité même de ses 22 membres, qui viennent de domaines différents, dénote de la volonté d'élargir le spectre des contributions. Cet aboutissement est le fruit d'un long mûrissement. Depuis l'indépendance et jusqu'à la fin des années 1990, le souci majeur était celui de la construction de l'Etat nation. Ce processus ne pouvait être dissocié de son pendant démocratique grâce à la décentralisation. «Car les pouvoirs publics devaient faire en sorte que les réformes soient menées avec le minimum de heurts et beaucoup de concertation», argue Aziz Chahir, politologue. Ça n'a pas été toujours facile. Le territoire en tant que lieu de souveraineté de l'Etat a connu cette inévitable évolution dictée par celle que connait le monde, sa politique et son économie. En témoigne, la nouvelle configuration de maillage intercommunal qui se tisse plus ou moins indépendamment des structures étatiques. Des communes et régions nouent des partenariats qui dépassent les frontières de leurs pays. Un choix qui répond uniquement aux affinités économiques, voire culturelles. D'où l'importance pour le Maroc, et loin des considérations politiques, d'avoir une organisation régionale avec des prérogatives claires et respectant les spécificités locales. Toujours, dans le même souci d'avoir des pôles de développement interactif avec autant d'interlocuteurs économiques valables.

Evolution à moindres soubresauts
Le débat sur la régionalisation au Maroc n'est pas nouveau. La région a été érigée en choix stratégique depuis 1971 avec la création de sept régions. Après vingt ans, en 1992, elle a été portée au rang de collectivité locale. Un aboutissement qui connaîtra sa pleine expression en 2002, année où elle a été consacrée comme base du développement économique. Quatre ans après et pour la première fois, la Loi de finances 2006 a réservé une ligne budgétaire dédiée aux 16 régions que compte aujourd'hui le pays. Voilà, succinctement, l'évolution certes émaillée de va-et vient et périodes transitoires que le processus a connue en presque quatre décennies. Il s'est avéré, néanmoins, que la régionalisation n'était que le prolongement du pouvoir central sans définition claire des prérogatives qui devraient lui être reconnues. Le président de la région n'avait presque aucun pouvoir. Pour Ali Sadjari, président du Groupement de recherche sur l'espace et le territoire, ce mode de gestion hybride n'avait en fait qu'une fonction pédagogique pour préparer une nouvelle expérience ayant débuté en 1997. Des incertitudes planaient jusqu'alors sur plusieurs aspects. On en citera la composante dimensionnelle du territoire, le statut des régions, la nature et l'étendu des pouvoirs, le financement, le découpage régional, les champs d'attributions de la région. S'y ajoutait une mauvaise connaissance des champs de convergence entre régions, accentuée par une dilution de la responsabilité. Entre-temps, le Maroc a changé, autant d'ailleurs que les Marocains. Cette ambition collective de changement trouvait son expression dans des chantiers sociétaux de grande envergure comme la Moudawana ou l'INDH. Sans perdre de vue cette propension au renouvellement des mécanismes de gestion. Au cœur même de cette logique de rupture avec le passé, la régionalisation tend vers une nouvelle approche territoriale qui privilégie l'apport des acteurs locaux marié à la mise en cohérence des politiques publiques. Comme en politique où les programmes doivent émaner des bases, il est du ressort du bon sens que la région puisse se construire autour des réalités et vocations locales.

Aplanir les inégalités entre régions
Mais comment donner du sens à cette régionalisation que l'on veut respectueuse des spécificités marocaines ? Au-delà des prérogatives, devrions-nous avoir plus de régions comme le prône un parti comme le PJD ou plutôt moins comme le veut le PPS ? Ramener le débat à sa composante arithmétique serait, selon Sedjari, réducteur bien que la tendance dans le monde penche plutôt vers des régions plus ramassées en terme de nombre. Le découpage n'étant en fait qu'une question parmi d'autres qu'il va falloir éloigner des considérations purement électoralistes. Les partis politiques sont invités à mettre la main à la pâte en se détachant, bien qu'à contrecœur, des urnes. Aussi faudrait-il commencer par déblayer le terrain en clarifiant les rapports entre l'Etat et les acteurs régionaux ainsi que les champs d'attributions de la région, améliorer la gestion locale des ressources humaines, celle de la fiscalité locale et enfin pallier à cet enchevêtrement des compétences responsable de lourdeurs administratives. Pour Sedjari, la région doit avoir une vocation économique, le social et la sécurité serait de l'apanage de la province et la préfecture, tandis que la commune doit être essentiellement vouée à mettre en relief les caractères culturels et être en même temps une source de solidarité supplémentaire. Il est aussi clair comme l'eau de roche que la crédibilité même de la région dépend de celle des élus qui en seront responsables. Ces derniers doivent avoir des profils de gestionnaires capables de produire des idées et les traduire en projets en respectant la vocation économique de chacune de leurs régions. Ceci bien évidemment dans le sens où le territoire est conçu comme une valeur et non le corollaire d'une compétition politique pure et dure. Mais comment rendre le territoire compétitif si l'on sait que les budgets de 90% des 1503 communes que compte le pays servent à payer les salaires ? La question des moyens est cruciale tout autant que la capacité des collectivités locales à drainer des fonds et nouer des partenariats au Maroc ou avec l'étranger. Dans un Maroc régionalisé, le souci majeur sera de garantir un développement harmonieux de l'ensemble de ses régions avec le minimum possible de disparités et clivages entre le monde rural et la ville. Des mécanismes de régulations et de solidarité entre région ne seront, dans ce cas-là, pas de trop. Ce système de vases communicants a donné ses fruits à Rhamna, par exemple, où la fondation du même nom de la région a su faire converger les potentiels des différents acteurs locaux, gouvernementaux et associatifs pour en faire un meilleur usage. Il s'agit, toutefois, d'un cas isolé que l'on ne peut reproduire sans avoir un réel leadership local. Aux yeux d'Abdelaziz Roumani, chercheur et membre du PAM, la priorité est d'approfondir la démocratie et crédibiliser les institutions élues. Pour lui, le pays ne peut plus tolérer les ratages du passé et les rendez-vous manqués avec des réformes comme celles de la justice et de l'enseignement ou encore la lutte contre la corruption. Pour lui, le plus difficile n'est pas de trouver la bonne répartition territoriale, le financement qu'il faut pour la région ou encore de définir les prérogatives, ce qui compte le plus c'est de commencer par une nécessaire réconciliation entre le citoyen et les institutions. Enfin, nul ne peut être réfractaire à une régionalisation qui doit rapprocher l'administration du citoyen, simplifier les procédures et donner de la teneur à la démocratie.

Plus ou moins de régions ?
Le débat sur le nombre de régions que doit compter le pays est passionnant. Citons ici deux exemples de partis politiques qui ont des opinions diamétralement opposées sur ce sujet. Pour le PJD, le territoire est intimement lié à la performance économique des régions. Le fait que le Maroc passe de 7 à 16 régions s'explique par cette amélioration de l'économie nationale en 25 ans, de 1971 à 1996, nous explique Lahcen Daoudi, membre dirigeant du parti de la lampe. Aujourd'hui, le Maroc n'est plus dans le schéma des seuls facteurs naturels étant donné que la capacité à produire des richesses s'est améliorée. Pour le PJD, il est primordial de passer à 23 régions. Car, explique-t-on, la locomotive, allusion faite aux régions riches, ne peut tirer des wagons vides. D'où l'importance pour le parti de donner à un plus grand nombre de régions les moyens de leur propre essor économique. Et ce, de manière à ne pas reproduire le centre localement, argue Daoudi. A l'antipode de cette vision, M'hamed Grine, membre du BP du PPS, estime qu'il faut réduire le nombre des régions à dix avec une ouverture sur la mer pour chacune. A titre d'illustration, la région de Meknès doit avoir comme débouchée le port de Kénitra et Marrakech celui d'Essaouira. Le PPS qui avait tenu, il y a deux ans, une université d'automne sur la régionalisation et présenté un document commun avec la Koutla, insiste sur la suprématie de la législation nationale qui doit prendre le dessus sur celle de la région. Plus encore, le premier responsable exécutif de la région, selon Grine, doit être responsable devant le conseil régional, mais aussi devant le Parlement national.

Le Matin 09/03/2010

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Sommet entrepreneurial Maroc-UE: Le Maroc, un acteur de référence dans la zone Euromed

Un Sommet historique pour un avenir commun. C'est la première fois que l'UE tient un Sommet bilatéral avec un pays du Sud de la Méditerranée. Une symbolique très forte qui conforte les choix économiques et politiques du Royaume. Le Sommet entrepreneurial tenu samedi dernier à Grenade au Palais des congrès et des expositions, à la veille du Sommet politique, témoigne de la volonté affichée par les chefs d'entreprise de renforcer davantage les relations économiques entre le Maroc et l'Europe des 27. A l'issue d'une journée de débats intenses, une déclaration a été prononcée conjointement par le président de la CGEM, Mohamed Horani, et son homologue espagnol, par ailleurs vice-président de l'instance patronale de l'UE, Business Europe, Gerardo Díaz Ferrán. La cérémonie de clôture a été présidée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, et le chef du gouvernement espagnol (président en exercice de l'Union européenne), José Luis Rodriguez Zapatero. En évaluant les succès enregistrés dans les différents secteurs de la coopération économique, les chefs d'entreprise estiment qu'il est nécessaire de faire davantage d'efforts en vue d'obtenir une convergence de la dimension réglementaire, notamment dans les domaines des services et des marchés publics. De l'avis de tous, le Statut avancé, conclu en octobre 2008, est un cadre de coopération unique dans son genre dont l'objectif est de faire du Maroc « un acteur de référence dans la zone Euromed ». Les patronats des deux rives accordent à ce titre une extrême importance à l'engagement pris par le gouvernement marocain de mettre en place le Conseil économique est social (CES). A Grenade, la CGEM et Business Europe ont saisi l'occasion du Sommet pour recommander aux deux chefs de gouvernement la mise en place d'une coopération institutionnelle entre le CES marocain et le CES européen. S'agissant de l'Union pour la Méditerranée, tout en saluant l'installation récente du Secrétariat dont le siège se trouve à Barcelone, les entrepreneurs estiment nécessaire l'approfondissement de l'application des accords Sud-Sud, comme celui d'Agadir (les Européens souhaitent qu'il soit élargi au-delà des quatre pays signataires). Par ailleurs, les tables rondes sectorielles organisées en marge du Sommet patronal ont débouché sur de nombreuses idées et propositions intéressantes. Dans le domaine du transport maritime, les chefs d'entreprise souhaitent que la qualité des infrastructures portuaires soit accompagnée par une offre de services alliant régularité, qualité et prix compétitifs. « A l'instar de ce qui a été réalisé en 1999 avec la libéralisation des services maritimes de cabotage dans l'UE, nous jugeons nécessaire de permettre la libre circulation maritime régulière entre le Maroc et l'UE », lit-on dans la déclaration « économique » de Grenade. De même, au niveau du secteur énergétique, l'idée serait d'aboutir à un bouquet énergétique incluant l'ensemble des sources de production dont le nucléaire. Enfin, pour accompagner cet élan de coopération, la CGEM et Business Europe réclament une forte implication des institutions financières, notamment de la Banque européenne d'investissement, dans le financement des projets industriels et technologiques.

Le Matin 08/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 22 Icon_minitimeLun 8 Mar 2010 - 11:33

Réglementation des changes: Selon le FMI, un régime flexible serait opportun

«Des perspectives moins favorables posent des défis à la croissance marocaine». A moyen terme, la croissance mondiale et européenne devrait redémarrer à un rythme plus modéré, vu la perte de production potentielle qui se produit généralement après une crise financière. Selon le FMI, une stratégie de croissance fondée sur la demande intérieure, comme celle qui a été appliquée ces dernières années au Maroc, risque de ne pas aboutir aux taux de croissance souhaités à moyen et long termes.

Un ajustement continu des politiques permettant au Maroc de s'adapter à la conjoncture extérieure serait justifié. Ainsi, la nécessité de faire évoluer à moyen terme l'objectif de la politique de change vers un régime de change plus flexible découle du processus d'insertion du pays dans l'économie mondiale. Cette dynamique est en phase d'accélération, notamment du fait de l'approfondissement du démantèlement tarifaire avec l'UE et la signature d'accords de libre-échange avec de nouveaux pays. Les engagements pris par le Maroc, dans le cadre de ces accords, vont approfondir davantage son ouverture financière et commerciale. Parallèlement, l'effet cumulatif du processus d'assouplissement graduel de la réglementation des changes commence à produire ses effets sur l'intégration financière du pays. Il s'agit à présent de se préparer aux évolutions futures afin de réussir le passage à un régime de change plus flexible, davantage cohérent avec le degré d'ouverture attendu de l'économie marocaine. Pour le FMI, certes le régime de change actuel a bien servi le Maroc, cependant plus de flexibilité permettrait au Royaume de s'adapter plus facilement aux changements de la conjoncture extérieure. Le rattachement au panier de monnaies a contribué à la stabilité macroéconomique, en particulier à une faible inflation. Dans le cadre d'une supervision prudente du secteur financier, le rattachement n'a pas entraîné une augmentation de la prise de risques de change par le secteur financier, les entreprises ou les ménages. Il ressort de l'analyse des services du FMI, fondée sur une moyenne calculée à partir des méthodologies du Groupe consultatif sur les taux de change (CGER), que le taux de change est généralement conforme à ses fondamentaux. D'autres indicateurs, tels que l'évolution du solde des transactions courantes et les mouvements des indicateurs fondés sur les prix, signalent une légère appréciation du taux de change réel en 2009. Selon l'organisme financier international, «l'objectif à moyen terme des autorités est d'assouplir les politiques monétaires et de change pour aider le Maroc à mieux s'adapter à l'évolution de l'environnement international. En particulier, la mise en place d'un système de ciblage explicite de l'inflation, conjuguée à une flexibilité accrue du taux de change, pourrait lui être bénéfique, surtout dans une conjoncture de faibles tensions inflationnistes et de détérioration du solde des transactions courantes plus marquée que prévu. Les défis du régime actuel sont particulièrement prononcés vu le lien étroit entre le dirham et l'euro, qui s'est fort apprécié récemment, en conjonction avec la dépréciation enregistrée dans les pays concurrents. Dans son dernier rapport sur le Maroc, le FMI note que le passage à un régime flexible pourrait être opportun à court terme. Et d'expliquer que la banque centrale remplit globalement les conditions préalables à l'adoption d'un ciblage de l'inflation, ayant l'indépendance opérationnelle, l'expertise et les ressources statistiques nécessaires, ainsi qu'une panoplie complète d'instruments qu'elle continue de perfectionner. La stabilité des prix à moyen terme est déjà l'objectif prioritaire de Bank Al-Maghrib et son cadre analytique et opérationnel est très proche de celui des banques centrales ayant adopté des cibles d'inflation explicites. Globalement, l'inflation est faible, le système financier relativement robuste et la situation budgétaire maîtrisée. Tout en reconnaissant que les autorités qui craignent une plus grande volatilité du taux de change, le FMI tient à faire prévaloir que ces dernières sont conscientes des avantages d'un régime plus flexible, et elles sont très attentives. Cependant, ces mêmes autorités continuent de voir ce régime comme un objectif à moyen terme, exprimant des réserves liées au risque de volatilité accrue dans le cadre d'une plus grande flexibilité du taux de change. Elles ont en outre fait observer que l'environnement global de la politique de change reste à définir. Le FMI affirme que nombre de pays qui ont réussi à gérer la volatilité de leurs taux de change ont en outre convenu avec les autorités que le développement continu du système financier accroîtrait l'efficacité d'un cadre monétaire plus souple.

Fluctuations
Rappelons qu'au terme du quatrième trimestre de 2009, les taux de change du dirham ont évolué dans le sens contraire comparé au troisième. La monnaie nationale s'est appréciée par rapport à l'euro et s'est dépréciée vis-à-vis du dollar. Dans un marché international, caractérisé par une légère reprise du dollar américain aux dépens de l'euro, la monnaie nationale a subi, au même trimestre, une appréciation par rapport à l'euro et une dépréciation vis-à-vis du dollar. Après avoir perdu 0,6% de sa valeur, par rapport à l'euro, au troisième trimestre, le dirham s'est apprécié, de nouveau, de 0,2%, au quatrième trimestre 2009. La parité dirham/euro s'est établie, à fin décembre 2009, à 11,32 dirhams, contre 11,34 dirhams à fin septembre 2009.

Le Matin 08/03/2010

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