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| Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE | |
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+8abdel62 Service haakoo Abderrahmane YAT DaRk-H moha souad 12 participants | |
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DaRk-H
Nbre méssages : 4861 Inscris le : : 17/10/2008
| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Lun 8 Mar 2010 - 11:34 | |
| Sommet entrepreneurial Maroc-UE: Le Maroc, un acteur de référence dans la zone Euromed
Un Sommet historique pour un avenir commun. C'est la première fois que l'UE tient un Sommet bilatéral avec un pays du Sud de la Méditerranée. Une symbolique très forte qui conforte les choix économiques et politiques du Royaume. Le Sommet entrepreneurial tenu samedi dernier à Grenade au Palais des congrès et des expositions, à la veille du Sommet politique, témoigne de la volonté affichée par les chefs d'entreprise de renforcer davantage les relations économiques entre le Maroc et l'Europe des 27. A l'issue d'une journée de débats intenses, une déclaration a été prononcée conjointement par le président de la CGEM, Mohamed Horani, et son homologue espagnol, par ailleurs vice-président de l'instance patronale de l'UE, Business Europe, Gerardo Díaz Ferrán. La cérémonie de clôture a été présidée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, et le chef du gouvernement espagnol (président en exercice de l'Union européenne), José Luis Rodriguez Zapatero. En évaluant les succès enregistrés dans les différents secteurs de la coopération économique, les chefs d'entreprise estiment qu'il est nécessaire de faire davantage d'efforts en vue d'obtenir une convergence de la dimension réglementaire, notamment dans les domaines des services et des marchés publics. De l'avis de tous, le Statut avancé, conclu en octobre 2008, est un cadre de coopération unique dans son genre dont l'objectif est de faire du Maroc « un acteur de référence dans la zone Euromed ». Les patronats des deux rives accordent à ce titre une extrême importance à l'engagement pris par le gouvernement marocain de mettre en place le Conseil économique est social (CES). A Grenade, la CGEM et Business Europe ont saisi l'occasion du Sommet pour recommander aux deux chefs de gouvernement la mise en place d'une coopération institutionnelle entre le CES marocain et le CES européen. S'agissant de l'Union pour la Méditerranée, tout en saluant l'installation récente du Secrétariat dont le siège se trouve à Barcelone, les entrepreneurs estiment nécessaire l'approfondissement de l'application des accords Sud-Sud, comme celui d'Agadir (les Européens souhaitent qu'il soit élargi au-delà des quatre pays signataires). Par ailleurs, les tables rondes sectorielles organisées en marge du Sommet patronal ont débouché sur de nombreuses idées et propositions intéressantes. Dans le domaine du transport maritime, les chefs d'entreprise souhaitent que la qualité des infrastructures portuaires soit accompagnée par une offre de services alliant régularité, qualité et prix compétitifs. « A l'instar de ce qui a été réalisé en 1999 avec la libéralisation des services maritimes de cabotage dans l'UE, nous jugeons nécessaire de permettre la libre circulation maritime régulière entre le Maroc et l'UE », lit-on dans la déclaration « économique » de Grenade. De même, au niveau du secteur énergétique, l'idée serait d'aboutir à un bouquet énergétique incluant l'ensemble des sources de production dont le nucléaire. Enfin, pour accompagner cet élan de coopération, la CGEM et Business Europe réclament une forte implication des institutions financières, notamment de la Banque européenne d'investissement, dans le financement des projets industriels et technologiques. Le Matin 08/03/2010 | |
| | | DaRk-H
Nbre méssages : 4861 Inscris le : : 17/10/2008
| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Lun 8 Mar 2010 - 11:33 | |
| Réglementation des changes: Selon le FMI, un régime flexible serait opportun
«Des perspectives moins favorables posent des défis à la croissance marocaine». A moyen terme, la croissance mondiale et européenne devrait redémarrer à un rythme plus modéré, vu la perte de production potentielle qui se produit généralement après une crise financière. Selon le FMI, une stratégie de croissance fondée sur la demande intérieure, comme celle qui a été appliquée ces dernières années au Maroc, risque de ne pas aboutir aux taux de croissance souhaités à moyen et long termes.
Un ajustement continu des politiques permettant au Maroc de s'adapter à la conjoncture extérieure serait justifié. Ainsi, la nécessité de faire évoluer à moyen terme l'objectif de la politique de change vers un régime de change plus flexible découle du processus d'insertion du pays dans l'économie mondiale. Cette dynamique est en phase d'accélération, notamment du fait de l'approfondissement du démantèlement tarifaire avec l'UE et la signature d'accords de libre-échange avec de nouveaux pays. Les engagements pris par le Maroc, dans le cadre de ces accords, vont approfondir davantage son ouverture financière et commerciale. Parallèlement, l'effet cumulatif du processus d'assouplissement graduel de la réglementation des changes commence à produire ses effets sur l'intégration financière du pays. Il s'agit à présent de se préparer aux évolutions futures afin de réussir le passage à un régime de change plus flexible, davantage cohérent avec le degré d'ouverture attendu de l'économie marocaine. Pour le FMI, certes le régime de change actuel a bien servi le Maroc, cependant plus de flexibilité permettrait au Royaume de s'adapter plus facilement aux changements de la conjoncture extérieure. Le rattachement au panier de monnaies a contribué à la stabilité macroéconomique, en particulier à une faible inflation. Dans le cadre d'une supervision prudente du secteur financier, le rattachement n'a pas entraîné une augmentation de la prise de risques de change par le secteur financier, les entreprises ou les ménages. Il ressort de l'analyse des services du FMI, fondée sur une moyenne calculée à partir des méthodologies du Groupe consultatif sur les taux de change (CGER), que le taux de change est généralement conforme à ses fondamentaux. D'autres indicateurs, tels que l'évolution du solde des transactions courantes et les mouvements des indicateurs fondés sur les prix, signalent une légère appréciation du taux de change réel en 2009. Selon l'organisme financier international, «l'objectif à moyen terme des autorités est d'assouplir les politiques monétaires et de change pour aider le Maroc à mieux s'adapter à l'évolution de l'environnement international. En particulier, la mise en place d'un système de ciblage explicite de l'inflation, conjuguée à une flexibilité accrue du taux de change, pourrait lui être bénéfique, surtout dans une conjoncture de faibles tensions inflationnistes et de détérioration du solde des transactions courantes plus marquée que prévu. Les défis du régime actuel sont particulièrement prononcés vu le lien étroit entre le dirham et l'euro, qui s'est fort apprécié récemment, en conjonction avec la dépréciation enregistrée dans les pays concurrents. Dans son dernier rapport sur le Maroc, le FMI note que le passage à un régime flexible pourrait être opportun à court terme. Et d'expliquer que la banque centrale remplit globalement les conditions préalables à l'adoption d'un ciblage de l'inflation, ayant l'indépendance opérationnelle, l'expertise et les ressources statistiques nécessaires, ainsi qu'une panoplie complète d'instruments qu'elle continue de perfectionner. La stabilité des prix à moyen terme est déjà l'objectif prioritaire de Bank Al-Maghrib et son cadre analytique et opérationnel est très proche de celui des banques centrales ayant adopté des cibles d'inflation explicites. Globalement, l'inflation est faible, le système financier relativement robuste et la situation budgétaire maîtrisée. Tout en reconnaissant que les autorités qui craignent une plus grande volatilité du taux de change, le FMI tient à faire prévaloir que ces dernières sont conscientes des avantages d'un régime plus flexible, et elles sont très attentives. Cependant, ces mêmes autorités continuent de voir ce régime comme un objectif à moyen terme, exprimant des réserves liées au risque de volatilité accrue dans le cadre d'une plus grande flexibilité du taux de change. Elles ont en outre fait observer que l'environnement global de la politique de change reste à définir. Le FMI affirme que nombre de pays qui ont réussi à gérer la volatilité de leurs taux de change ont en outre convenu avec les autorités que le développement continu du système financier accroîtrait l'efficacité d'un cadre monétaire plus souple.
Fluctuations Rappelons qu'au terme du quatrième trimestre de 2009, les taux de change du dirham ont évolué dans le sens contraire comparé au troisième. La monnaie nationale s'est appréciée par rapport à l'euro et s'est dépréciée vis-à-vis du dollar. Dans un marché international, caractérisé par une légère reprise du dollar américain aux dépens de l'euro, la monnaie nationale a subi, au même trimestre, une appréciation par rapport à l'euro et une dépréciation vis-à-vis du dollar. Après avoir perdu 0,6% de sa valeur, par rapport à l'euro, au troisième trimestre, le dirham s'est apprécié, de nouveau, de 0,2%, au quatrième trimestre 2009. La parité dirham/euro s'est établie, à fin décembre 2009, à 11,32 dirhams, contre 11,34 dirhams à fin septembre 2009. Le Matin 08/03/2010 | |
| | | DaRk-H
Nbre méssages : 4861 Humeur : Thymique Réputation : 36 Inscris le : : 17/10/2008
| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Ven 5 Mar 2010 - 10:11 | |
| Rapport du FMI sur le Maroc: Pour une politique budgétaire saine
Dans ce contexte, signale-t-on, les autorités envisagent de laisser temporairement le déficit budgétaire se creuser en concentrant opportunément les augmentations des dépenses sur les dépenses en capital plutôt que sur les dépenses courantes. Les réformes de la politique fiscale, qui visent à réduire davantage les impôts sur le revenu, devraient favoriser une plus grande intégration du secteur informel dans le filet fiscal du secteur formel. Pour le FMI, la forte croissance du crédit observée ces dernières années dans le système bancaire est devenue plus modérée. Cependant, après avoir accusé un recul marqué ces dernières années, les créances en souffrance risquent de s'accroître modérément par suite du ralentissement économique. Aussi la vigilance reste-t-elle de mise dans ce domaine. La grande attention accordée aux exigences en fonds propres du système bancaire est opportune et il convient de saluer la poursuite de l'application des principes de Bâle II. Pour le moyen terme, les défis de longue date du Maroc reprendront de nouveau le devant de la scène avec l'atténuation de la crise mondiale et des mesures adoptées pour y faire face. L'objectif est de stimuler la croissance pour relever le niveau de vie et résoudre le problème persistant du chômage élevé des jeunes, mais elles sont confrontées à des perspectives peu favorables. La croissance potentielle de la demande extérieure, notamment en Europe, a été révisée à la baisse. Par ailleurs, la compétitivité est un sujet de préoccupation et, plus généralement, une stratégie de croissance fondée sur la demande intérieure, comme cela a été le cas au Maroc ces dernières années, risque de ne pas aboutir aux taux de croissance souhaités à moyen et long terme. Pour le FMI, il demeurera primordial «de préserver la stabilité macroéconomique au moyen d'une politique budgétaire saine, résultat notable de ces dernières année». L'assouplissement de la politique budgétaire dans la période en cours est une mesure appropriée, mais le retour au rééquilibrage des finances publiques, opéré progressivement à partir de 2011, sera important pour stabiliser le ratio dette publique/PIB, maintenir à un faible niveau les coûts d'emprunt au sein de l'économie et faciliter la mise en oeuvre de la politique monétaire. Le régime actuel de rattachement du taux de change a bien servi le Maroc, mais les autorités conservent leur objectif à moyen terme, qui est de passer à un régime monétaire et de change plus flexible. «Dans une perspective d'avenir, le moment est peut-être plus propice à une évolution de la politique de change», estime l'organisme financier international. En particulier, les conditions préalables à l'adoption du ciblage de l'inflation sont en grande partie réunies; le risque d'inflation importée est maintenant bien moins élevé et les bilans dans l'économie sont peu exposés aux fluctuations des taux de change. Un régime plus flexible faciliterait l'adaptation de l'économie aux chocs et pourrait être appliqué de manière à atténuer toute poussée de volatilité dans l'économie. De pair avec les réformes structurelles, ce régime pourrait aider le Maroc à relever les défis de la compétitivité et vraisemblablement contribuer à doper la croissance à moyen terme. De même, des réformes dans certains domaines pour préserver la stabilité macroéconomique et stimuler la croissance, seront essentielles. Au niveau des finances publiques, des réformes visant à améliorer l'efficacité et la composition des dépenses publiques seront essentielles pour assurer un rendement plus élevé des investissements publics dans le capital humain et physique. En outre, les efforts actuellement déployés par les autorités pour simplifier la fiscalité intérieure et les taxes sur le commerce international contribueront à améliorer l'administration des impôts et à inciter davantage le secteur informel à s'intégrer au filet fiscal. Dans le domaine de la libéralisation des échanges, une plus forte baisse des taux supérieurs et une plus grande cohérence entre les différents accords régionaux réduiront les distorsions. D'autres réformes structurelles seront essentielles pour accroître la productivité au sein de l'économie et corriger les problèmes persistants de compétitivité. Dans cette perspective, il convient de saluer l'éventail des réformes engagées et envisagées dans le but d'améliorer le climat des affaires, de renforcer l'infrastructure physique et d'accroître la compétitivité dans les secteurs clés. Dans le domaine social, en dépit des acquis impressionnants de ces dernières années, un certain nombre d'indicateurs sociaux restent faibles. Pour y remédier, il sera essentiel de renforcer les services d'éducation et de santé. Le Maroc a enregistré des progrès sensibles ces dix dernières années dans le domaine de la stabilité macroéconomique, de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté.
Riposte à la crise Les autorités ont réagi rapidement à la crise et ont réussi à préserver la confiance et la demande intérieure. Le solde budgétaire, qui était légèrement excédentaire en 2008, affichera un déficit d'environ 2,5% du PIB en 2009 sous l'effet de l'action menée par les autorités pour mettre en oeuvre les réformes budgétaires déjà prévues (réduction des taux d'imposition et hausse des salaires les plus bas de la grille de la fonction publique), stimuler l'investissement public et apporter une aide ciblée aux secteurs essentiels, par exemple, sous la forme de programmes de formation soutenus par l'État et d'une réduction temporaire des charges salariales pour les entreprises des secteurs touchés. Les recettes ont fortement baissé, en raison du ralentissement économique, des réformes de politique fiscale et de l'absence de certains facteurs exceptionnels présents en 2008, ce qui a été toutefois compensé en partie par une diminution des subventions due à la baisse des cours mondiaux des produits de base. Le Matin 05/03/2010 _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| | | DaRk-H
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| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Ven 5 Mar 2010 - 9:43 | |
| Export: Le grand retour des phosphates
Les premières statistiques 2010 relatives aux échanges extérieurs laissent apparaître une accentuation du déficit de la balance commerciale à 7 milliards de DH en janvier contre 5,7 milliards un an plus tôt. Cependant, les exportations de biens retrouvent des couleurs en raison des performances de l’OCP. Les exportations de phosphates se sont hissées à 2,5 milliards de DH en janvier, soit une amélioration de 1,7 milliard par rapport à la même période en 2008. Cette performance tire le chiffre d’affaires à l’export à 9,7 milliards de DH, soit une progression de 17% sur un an. Parallèlement, les importations enregistrent, malheureusement, une forte hausse de 18% à 21,5 milliards de DH. Une conséquence de l’envolée des importations de pétrole brut, passant de 720 millions de DH en janvier 2009 à 2,2 milliards au terme du même mois en 2010. Concernant les échanges de services, les indicateurs affichent une baisse de 18,5% des importations à 3,6 milliards de DH. Celle des exportations se limite à 4,6% à 7 milliards de DH. A fin janvier, les recettes au titre des voyages se sont établies à 3,5 milliards de DH en hausse de 6% d’une année à l’autre. En tenant compte des moyennes mensuelles de janvier entre 2005 et 2009, la performance 2010 ressort en baisse de 10,4%. Les dépenses de voyages, quant à elles, s’affaissent de 3,3% à 597 millions de DH. Dans ces conditions, la balance voyages affiche un excédent de 3 milliards de DH contre 2,7 milliards l’année dernière. Au final, le solde excédentaire des échanges de services s’accentue à 3,5 milliards de DH, soit un gain de 474 millions par rapport à janvier 2009. De leur côté, les transferts des Marocains de la diaspora vers le pays ont progressé de 3% pour s’établir à 3,9 milliards de DH. Malgré la crise et ses répercussions sur les secteurs à forte main-d’œuvre marocaine, les transferts des Marocains du monde vers le Royaume n’ont baissé que de 5% en 2009 contre une prévision de 14%. Pour 2010, les professionnels anticipent une reprise significative des envois de fonds à la faveur de la reprise espérée du marché européen. Déjà sur les deux premiers mois de l’année, les transferts en provenance de l’Espagne notamment ont progressé de 17%. Pour leur part, les recettes des investissements et prêts privés étrangers chutent de 28% à 1,4 milliard de DH. La contre-performance est plus accentuée comparativement aux moyennes des mois de janvier de 2005 à 2009, soit 61% (2 milliards de DH). Par type d’opération, les investissements directs glanent 72% des recettes. Ils sont suivis par les investissements en portefeuille (21%) et les prêts privés étrangers (6,5%). S’agissant des dépenses, elles ont culminé à 13 milliards de DH contre 605 millions de DH en 2009. Les cessions d’investissements directs étrangers accaparent l’essentiel des dépenses, soit 98%. Par ailleurs, les avoirs extérieurs nets reculent de 5% à 180 milliards de DH. Cette baisse relève de la contraction des avoirs extérieurs nets de BAM de 3,3% à 170 milliards de DH ainsi que celle des banques de 27% à 10 milliards. L'Economiste 04/03/2010 _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| | | DaRk-H
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| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Ven 5 Mar 2010 - 9:18 | |
| Conseil économique et social: Une avancée majeure dans la première décennie du règne de S.M. le Roi
La création du Conseil économique et social, à caractère consultatif, se veut un mécanisme constitutionnel fondamental marquant la première décennie du règne de S.M le Roi Mohammed VI, a souligné, mardi à Mohammedia, Driss Lachguer, ministre chargé des Relations avec le parlement. M. Lachguer, qui s'exprimait lors de la séance inaugurale d'une rencontre autour du thème « Le culturel dans le conseil économique et social «, a relevé que la mise en place de ce Conseil constitue, aujourd'hui, une réponse aux attentes contenues dans les différentes constitutions du Royaume, depuis les années 1960, et s'inscrit dans le cadre des réformes lancées par S.M le Roi Mohammed VI et entamées par feu S.M Hassan II. Ce Conseil, créé en vertu de la loi, se caractérise, d'une part, par sa mission consultative, le mettant au cœur de l'impératif de la conformité des politiques économiques et sociales avec les aspirations de mise à niveau global du pays, et d'autre part, par son approche participative, comme l'a souligné le Souverain, le 15 octobre 2008, à l'occasion du sommet euro-méditerranéen des conseils économiques et sociaux et des institutions similaires, a-t-il dit, lors de cette rencontre, initiée par la Faculté des sciences juridiques de Mohammedia. Le Conseil, a poursuivi M. Lachguer, constitue aussi une force de proposition en matière de politiques publiques touchant aux domaines économique, sociétal, environnemental et culturel, et ce dans le cadre d'une consultation globale tenant en compte la conjoncture économique sur les plans international, régional et national. MAP 04/03/2010 _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| | | DaRk-H
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| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Ven 5 Mar 2010 - 9:17 | |
| Dette privée: Le marché rattrapé par la crise
Sortant de deux années euphoriques, marquées par une croissance moyenne à trois chiffres pour les émissions de titres de créances négociables (TCN) notamment, le marché de la dette privée vit mal la crise. L’activité s’est contractée, en 2009, de 17% à 42,3 milliards de DH. Une contre-performance imputable à la forte baisse des émissions de TCN ainsi qu’à une quasi-stagnation des émissions des obligations privées, relèvent les analystes de CFG Group. A fin 2009, les émissions de TCN se sont établies à 29 milliards de DH en recul de 22%. L’explosion des émissions de bons de sociétés de financement (BSF), en croissance de 435% à 6 milliards de DH, n’a pas pesé dans la balance face à la forte baisse des certificats de dépôt (CD) et des billets de trésorerie (BT). Le resserrement de l’octroi des crédits et, par conséquent, la baisse des besoins des banques en liquidités, ont limité leur intervention sur le marché de la dette. La SGMB a réduit son activité sur le compartiment des CD à 2,2 milliards de DH. Idem pour la BMCI qui est intervenue sur ce compartiment à hauteur de 1,4 milliard de DH, soit 5,1 milliards de moins qu’en 2008. Globalement, les émissions des CD sont ressorties à 19,6 milliards de DH en repli de 35% d’une année à l’autre. Les émissions de billets de trésorerie enregistrent une chute de 45% à 3,5 milliards de DH. L’ONA, l’un des principaux acteurs sur ce marché, est resté muet en 2009 contre une intervention de 3 milliards de DH en 2008. Pour sa part, le marché des obligations privées a drainé un volume de 13 milliards de DH, en quasi stagnation par rapport à 2008. Là encore, la faible intervention des banques sur ce compartiment est la principale cause du ralentissement de l’activité. Aujourd’hui, la dette privée reste encore dans l’ombre du financement bancaire. Une conséquence des conditions et des facilités d’accès jugées plus favorables dans le circuit du financement classique. Ce qui en fait le premier soutien financier des entreprises. Par ailleurs, les banques et les sociétés gestionnaires d’actifs demeurent les principaux acteurs du marché obligataire. D’où l’apport limité de capitaux. A cet effet, «il s’agit d’élargir la base d’investisseurs intervenant sur ce marché et d’impliquer des compagnies d’assurances et des fonds de pension publics», relève un rapport de Fitch Ratings. En perspectives, les analystes anticipent une reprise de l’activité en 2010. Les prévisions laissent ressortir un recours important à la dette privée, consécutivement à la reprise espérée dans les secteurs non agricoles ainsi qu’au rétrécissement des conditions bancaires. Dans ce sillage, CFG Group prévoit une hausse de 26% des tombées en dette privée en glissement annuel à 25,6 milliards de DH. L'Economiste 03/03/2010 _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| | | DaRk-H
Nbre méssages : 4861 Humeur : Thymique Réputation : 36 Inscris le : : 17/10/2008
| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Mer 3 Mar 2010 - 10:20 | |
| Échanges extérieurs: La facture pétrolière repart à la hausse
Données très attendues pour avoir une idée sur le comportement de l'économie nationale en ce qui concerne les échanges extérieurs du pays avec l'étranger au début de 2010 après une année décevante, les indicateurs mensuels de l'Office des changes sont plutôt rassurants. Elles semblent confirmer les différentes prévisions quant à la reprise de la demande étrangère et la dynamique de l'économie nationale en 2010. En fait, aussi bien les exportations que les importations ont renoué avec la hausse après une année où elles étaient en nette baisse. Il est toutefois à noter que les ventes de certains produits n'arrivent pas encore à se redresser, notamment ceux du textile-habillement. En tout cas, les échanges extérieurs du Maroc au cours du premier mois de l'année en cours ont été marqués notamment par le bon comportement des exportations de phosphates et dérivés après des baisses successives tout au long de 2009 et par le renchérissement de la facture pétrolière après une année d'accalmie. Certes, cette hausse montre la reprise de la dynamique économique au niveau national, mais elle constitue un fardeau pour le Budget de l'Etat. Elle est toutefois allégée par la baisse de la facture alimentaire, avec le repli des importations du blé et du sucre. La situation des échanges extérieurs en janvier dernier fait ressortir également une baisse des importations des produits finis d'équipement, qui est un indicateur important sur le niveau des investissements engagés. Ainsi, en janvier dernier, les exportations de marchandises ont réalisé une progression de 16,8% ou +1,39 milliards de DH par rapport à janvier 2009 (9,72 MMDH contre 8,32 MMDH). Les exportations de phosphates et dérivés se sont appréciées de 1,68 MMDH (2,47 MMDH contre 786,7 MDH en janvier 2009). Par rapport à janvier 2008, les ventes de phosphates et dérivés se sont accrues de 17,8% ou +372,9 MDH et de 51,5% ou +841,3 MDH par rapport à janvier 2007. Quant aux exportations hors phosphates et dérivés, elles ont porté sur 7,25 MMDH contre 7,53 MMDH, en recul de 3,8% ou -287,4 MDH. L'évolution des exportations par groupement d'utilisation montre que la progression a été enregistrée au niveau des demi-produits, des produits bruts, des produits alimentaires et de l'or industriel. Par contre, les autres groupements d'utilisation se sont inscrits en baisse, en l'occurrence les produits finis de consommation, les biens finis d'équipement et les produits énergétiques. Ainsi, les ventes à l'étranger des demi-produits se sont appréciées de 2,22 MMDH (3,51 MMDH contre 1,28 MMDH). Et ce sont notamment les dérivés de phosphates qui ont dopé ces ventes tant en poids qu'en valeur. En effet, les exportations de l'acide phosphorique se ont améliorées de 824 MDH (1,18 MMDH contre 360,6 MDH) pour un volume qui a progressé de 246,9mt (281,4mt contre 34,5mt). Le prix moyen à l'exportation s'est situé à 4.210DH/T contre 10.452DH/T. Les exportations d'acide phosphorique ont enregistré une hausse de 79,5% ou +524,5 MDH par rapport à janvier 2008 et de 70,7% ou +490,5 MDH par rapport à janvier 2007. De même, les ventes des engrais naturels et chimiques se sont inscrites en hausse : +799,8 MDH (810,7 MDH contre 10,9 MDH en janvier 2009) pour un volume en hausse de 331,4mt (333,4mt contre 2mt). Ainsi, le prix moyen à l'exportation a reculé à 2.432DH/T contre 5.450DH/T. Comparées à janvier 2008, les expéditions d'engrais naturels et chimiques se sont accrues de 15,4% ou +108,2 MDH et de 48,3% ou +263,9 MDH par rapport à janvier 2007. Par contre, les vêtements confectionnés poursuivent leur décente aux abysses : -29,4% ou -529,8 MDH (1,27 MMDH contre 1,8 MMDH) et les articles de bonneterie avec une baisse de 26,3% ou -171,2 MDH (479,5 MDH contre 650,7 MDH).
Le blé et le sucre en baisse En janvier 2010, les importations de marchandises ont totalisé 21,49 MMDH contre 18,24 MMDH en janvier 2009, en accroissement de 17,8% ou +3,25 MMDH. Les produits énergétiques ont évolué de 3,03 MMDH (5,52 MMDH contre 2,48 MMDH en janvier 2009). Les achats du pétrole brut se sont chiffrées à 2,23 MMDH contre 719,6 MDH, soit +1,51 MMDH pour une augmentation en volume de +78,9% ou +219,6mt (498mt contre 278,4mt). Le prix moyen de la tonne importée a, en conséquence, atteint 4.481DH/T contre 2.585DH/T, soit +73,3%. Par contre, les produits alimentaires ont reculé de 10,3% ou -233,6 MDH en raison notamment du repli des approvisionnements en sucre (-68,6% ou -496 MDH) et en blé (-58,3% ou -269,6 MDH). En revanche, les achats de maïs ont plus que doublé, passant de 182,2 MDH en janvier 2009 à 458,7 MDH en janvier 2010, soit +276,5 MDH. Le Matin 03/03/2010 _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| | | DaRk-H
Nbre méssages : 4861 Humeur : Thymique Réputation : 36 Inscris le : : 17/10/2008
| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Lun 1 Mar 2010 - 10:00 | |
| Investissement en Méditerranée: Les recommandations des experts
La deuxième édition de l’Initiative pour l’investissement en Méditerranée, qui s’est tenue à Rabat jeudi 25 février, tombe à pic avec l’une des visions que compte développer le groupe CDG. Celle-ci concerne le développement des investissements extérieurs, même si ce séminaire a abordé la question sous le volet du financement des investissements dans l’espace méditerranéen. Pour Anass Alami, DG du groupe CDG, l’objectif est d’identifier les modalités pour accélérer les investissements au Maghreb et au Machrek. L’ambition des promoteurs de cette initiative est de réunir des investisseurs publics et privés du nord, du sud mais aussi de l’est de la Méditerranée et des pays du Golfe au sein d’une même plateforme d’échanges informelle et indépendante. Le but ultime est d’établir un diagnostic partagé sur les opportunités et les obstacles à l’investissement et de formuler des propositions concrètes aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union pour la Méditerranée qui doivent se réunir en juin prochain. Déjà la CDG, la CDC, leur homologue italien et une banque privée avaient approuvé en mars dernier la mise en place du fonds InfraMed dont l’engagement collectif peut atteindre 400 millions d’euros pour un premier closing. Ce fonds a pour mission de financer en fonds propres des projets d’infrastructures urbaines, énergétiques et de transport dans les régions sud et est de la Méditerranée. Il sera ouvert à d’autres investisseurs de long terme dans la perspective d’arriver à 1 milliard d’euros. «Nos pays doivent répondre à une problématique de réallocation des ressources. Concernant les entreprises, celle-ci réside davantage dans l’accès aux financements que dans la disponibilité des fonds. De même, nos capacités d’épargne souffrent davantage d’un problème d’allocation efficiente des ressources vers des investissements à long terme que de mobilisation en valeur», a souligné le DG de la CDG. La rencontre a été également marquée par la présentation du rapport de mission de deux experts pour étudier l’opportunité de créer une banque euro-méditerranéenne. Ces experts sont Abderrahmane Hadj Nacer, ancien gouverneur de la Banque d’Algérie et Guillaume Alméras, expert financier. Ils avaient carte blanche pour explorer toutes les possibilités à travers l’ensemble des pays que compte la Méditerranée. C’est leur rapport qui a été présenté à l’occasion de ce séminaire et qui sera remis à Charles Millault, ancien président des Caisses françaises d’épargne, qui a été chargé par Nicolas Sarkozy de l’éclairer sur l’opportunité de créer ou non une banque dédiée à la Méditerranée, indique Jean-Louis Guigou, président de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED), coorganisateur du séminaire avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Cinq pistes ont été présentées par Guillaume Alméras (voir encadré). Pour lui, chacune d’entre elles peut être envisagée de manière autonome. «Toutes se fondent néanmoins sur la conviction que les rapprochements euro-méditerranéens durables doivent désormais passer par des formules consortiales plus qu’institutionnelles». Selon lui, toutes ces pistes, ensemble, couvrent la gamme complète des financements des investissements, de la création des entreprises aux marchés des capitaux, de la prospection commerciale à l’implantation effective. «Il paraît donc souhaitable de les envisager de concert, à travers un programme de travail reposant sur 5 chantiers distincts mais conduits de manière coordonnée», conclut-il.
Cinq pistes Lors de la rencontre qui s’est tenue jeudi 25 février à Rabat, cinq pistes sur les opportunités d’investissement en Méditerranée ont été présentées. La première porte sur le soutien aux premières étapes de la création et du développement d’entreprises. Cela est également valable dans la perspective d’essaimage. La deuxième piste concerne le développement, par connexions, des marchés de capitaux. L’objectif est de définir des axes communs. Troisième piste, le renforcement des dispositions de garantie des exportations et d’implantation. Il s’agit d’augmenter les moyens disponibles pour exporter dans les pays du Sud via la constitution d’un fonds de garantie commun. La quatrième piste vise à protéger les investissements des aléas monétaires. L’idée est de donner la possibilité de couvrir et d’emprunter en euros dans de meilleures conditions. Dernière piste, la définition de nouvelles coordinations euro-méditerranéennes. L'Economiste 26/02/2010 _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Jeu 25 Fév 2010 - 9:22 | |
| Finances publiques: Après la fourmi, la cigale
Les projections de stabilisation et de réduction de l’endettement public (59,9% du PIB) montrent une évolution structurelle soutenue des indicateurs des finances publiques entre 1990 et 2008. Une volonté politique constante, pas si fréquente au Maroc. Les experts du ministère des Finances attribuent cette évolution aux nombreuses réformes engagées sur la même période, notamment celles ayant concerné aussi bien les recettes que les dépenses. Entre autres résultats obtenus, «une amélioration des recettes, une relative maîtrise des dépenses, une réduction du déficit budgétaire et son corollaire: le taux d’endettement». C’est ce qui ressort de la dernière étude à paraître de la direction des études et des prévisions financières (DEPF) dont L’Economiste s’est procuré copie. Ces réformes ont également favorisé les grands chantiers de l’Etat, lancés au cours de cette décennie ou encore le développement d’une capacité de réaction face aux chocs exogènes, note l’étude.
Certain renversement de tendance Mais quelles dynamiques possibles de stabilisation de la dette publique? «Une réduction crédible et graduelle du déficit public, de l’ordre de 1% du PIB par an», commente un économiste du Crédit Agricole France. Celui-ci, qui est actuellement de 2,7%, devrait être ramené à 2,2% en 2013, selon les différents scénarios choisis. Par contre, les conjoncturistes prévoient un déficit de 4,5% cette année… C’est pourquoi une baisse du prix du pétrole est appréciée (voir L’Economiste du 23 février). Ainsi, «en l’absence de mesures d’assainissement, la tendance des finances publiques va devenir insoutenable, car la dégradation des soldes et des dettes publics est structurelle». Toutefois, l’évolution des soldes primaire et ordinaire montre un certain renversement de tendance. Ils ont enregistré une légère hausse. Le premier s’est amélioré d’une année sur l’autre pour se situer à 3% du PIB en 2008 et le second, 3,9%. Cette tendance se vérifie également dans le bilan global de la DEPF des 10 dernières années, qui relève que le déficit budgétaire a reculé de 2,9% entre 1998 et 2002 à 1,6% du PIB en moyenne durant la période 2003-2008. Toutefois, la consolidation des finances publiques doit son succès à des recettes exceptionnelles, fiscales ou de privatisation, qui ont permis de faire face aux dépenses. A noter aussi que 2007 et 2008 se démarquent par la réalisation d’un excédent budgétaire respectivement de 0,4 et 0,7% du PIB. Cependant, on ne sait pas comment sont traitées les retraites. Durant les années 70, 80 et largement 90, l’Etat a «oublié» de verser ses cotisations et a financé ses engagements directement à partir du budget. On a vu quels lourds problèmes financiers a posés la sécurisation des retraites du secteur public (OCP, ONE, Odep, ONCF…). Aucune information ne filtre aujourd’hui sur la stratégie de l’Etat-employeur… Ce qui fait penser au scénario grec. La maîtrise du déficit budgétaire s’est traduite par la réduction soutenue de l’endettement public extérieur direct. Le taux d’endettement direct du Trésor a été ramené à 56% durant la période 2003-2008 contre 66,4% durant la période 1998-2002 (plus de 80% au cours de la décennie 1983-93). La dette extérieure globale (directe et garantie) a été réduite tendanciellement de 46,7% en 1998 à 19,4% du PIB en 2008. Entre-temps, le taux d’endettement extérieur direct du Trésor a été réduit également, passant de 32,5% à 10%. La baisse de ce ratio est imputable (en plus de la baisse des taux d’intérêt sur le marché financier international) à la gestion active de la dette extérieure. L’encours total de la dette publique (intérieure et extérieure, directe et indirecte) baissait pour la première fois de son histoire en 2007, à 330 milliards de DH. Il est remonté, une année plus tard, à plus de 933 milliards. Faut-il y voir l’effet baisse des recettes? La Direction générale des impôts a enregistré une baisse de recettes de près de 11% à 12,8 milliards de DH à fin novembre 2009. En même temps, les droits de douane cédaient plus de 10,7 milliards de DH, en recul de 15%. Face à ces contre-performances, il faut «des mesures plus structurelles à court et moyen terme qui seront donc nécessaires, en particulier une réduction graduelle des dépenses totales et un arrêt des baisses d’impôt». Car l’endettement devient de plus en plus préoccupant bien que la dette publique externe ait diminué régulièrement entre 1994 et 2005. La dette publique interne, quant à elle, connaît un accroissement considérable. Une politique de l’actuel maire de Rabat qu’un expert de la Banque mondiale critique: «déshabiller Pierre pour habiller Paul». L’ex-ministre socialiste des Finances, Fathallah Oualalou, a réussi en effet à infléchir la balance de la dette publique du côté de la dette intérieure.
Réduction du déficit budgétaire Ces réformes et bien d’autres ont abouti sur un bilan enviable des finances publiques. D’ailleurs, celles-ci ont permis de réduire le déficit budgétaire de 2,9% entre 1998 et 2002, à 1,6% du PIB en moyenne durant la période 2003-2008. Toutefois, «la consolidation des finances publiques a été soutenue ces dernières années, plus que par le passé, par les recettes exceptionnelles qui ont permis de contenir les dépenses, elles aussi exceptionnelles», relève la DEPF. A noter aussi que 2007 et 2008 se démarquent par la réalisation d’un excédent budgétaire respectivement de 0,4% et de 0,7% du PIB. Il n’empêche que cette maîtrise du déficit budgétaire s’est traduite par la réduction soutenue de l’endettement public extérieur direct. Du côté des recettes, l’étude considère que malgré les allégements fiscaux de ces dernières années, la pression fiscale (recettes fiscales en % du PIB) a été consolidée. Elle se situe autour de 22% durant la période 2003-2008 contre 20,1% entre 1998 et 2002. Cet indicateur a atteint son niveau maximum en 2008, soit 26,9% après 24,4% en 2007 suite à la conjonction des facteurs liés essentiellement à une conjoncture économique favorable, marquée par des performances soutenues de certains secteurs (notamment immobilier, télécommunications et le secteur financier) aux efforts de recouvrement et du contrôle fiscal. Il y a aussi les mesures prises pour l’élargissement de l’assiette (TIC, TVA sur les produits pétroliers…). A ce titre, la décomposition de l’indicateur de la pression fiscale sur la période d’analyse montre que la réforme entreprise a réussi à modifier la structure des recettes fiscales. La part des impôts directs dans les recettes globales a augmenté de 44,4% en moyenne entre 2003 et 2008 contre 36,2% entre 1998 et 2002 et seulement 30,3% entre 1990 et 1997. Les recettes de l’IS ont triplé entre 2003 et 2008 passant de 14,5 milliards de DH à 46,5 milliards soit une croissance moyenne de 23,8%, portée par les entreprises transparentes. Ces performances sont rendues possibles grâce aux bons résultats enregistrés par les sociétés, les efforts de modernisation de l’administration fiscale et le renforcement du contrôle. En même temps, la part des recettes de l’IR dans les recettes fiscales a été portée de 10% en 1990 à près de 20% en 2008, la TVA (interne et sur l’importation) a participé à hauteur de 25,7% en 2008 à la formation des recettes fiscales contre 19,5% dix ans plus tôt. C’est l’effet élargissement de la base imposable à travers la réduction des exonérations et le recul du secteur informel. Par contre, la part de la taxe intérieure sur la consommation (TIC) a baissé de 19% à 11%, en raison notamment de la reconversion en TVA d’une partie de cette taxe sur les produits de tabac à partir de 2003 et de la baisse de la part des recettes de la TIC sur les produits pétroliers depuis 2004. De même, la part des droits de douane dans les recettes fiscales est revenue à 10,7% en 2008 contre 22% en 1990, imputable aux mesures prises en matière de déprotection douanière. Côté dépenses, le rythme d’investissement de l’Etat, visant à accompagner les politiques sectorielles, accélérer les grands chantiers d’infrastructures et améliorer les équilibres régionaux, ne faiblit pas. Il a atteint 11,1% sur la période 2003-2008 contre -3,2% durant la période 1990-1997. Cet effort a plus que doublé, passant de 47,5 milliards de DH à 116,3 milliards de DH entre 2003 et 2008, soit une croissance annuelle moyenne de 18,1% avant d’atteindre 38,6% entre 2007 et 2008 pour atteindre 38,6%.
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| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Mer 24 Fév 2010 - 9:04 | |
| L'impact de la crise économique sur le Maroc est "très limité" (FMI)
L'impact de la crise économique internationale sur le Maroc est "très limité", en raison notamment d'une situation macroéconomique "solide" et "stable", a souligné, mardi à Washington, le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Maroc, Mark Lewis. Le secteur financier dans le Royaume est "très sain", étant peu exposé aux marchés de capitaux internationaux, a indiqué M. Lewis, lors d'une conférence téléphonique au sujet des concertations annuelles au titre de l'Article IV avec le Maroc. Selon le responsable au FMI, les politiques entreprises par les autorités notamment budgétaires et monétaires ont été "appropriées, ciblées et prises à temps", contribuant ainsi à juguler les effets négatifs de la crise internationale. Le bilan de "la campagne agricole historique" a également permis de soutenir l'activité économique et le revenu réel de la population. S'agissant des perspectives pour l'année en cours, M. Lewis estime que les politiques annoncées par les autorités marocaines sont "très appropriées". Il a, par ailleurs, relevé que le Maroc a fait beaucoup de progrès au cours des dernières années en matière de réduction de la pauvreté et d'amélioration des services sociaux. D'après une note d'information publiée la semaine dernière, à l'issue des consultations bilatérales au titre de l'article IV, le Maroc a fait face à la crise mondiale "à partir d'une position solide", grâce à l'ensemble des réformes macroéconomiques et structurelles menées au cours de la dernière décennie. Les auteurs du document notent que la préservation de la stabilité macroéconomique grâce à une politique budgétaire saine est essentielle, saluant la détermination des autorités marocaines de reprendre leurs efforts de consolidation budgétaire de manière progressive à compter de 2011. L'Institution de Bretton Woods a relevé, par ailleurs, que le régime actuel de rattachement du taux de change "a bien servi le Maroc". Le FMI souligne aussi qu'il demeure essentiel de poursuivre les réformes structurelles pour stimuler la croissance, accroître la compétitivité et améliorer les indicateurs sociaux. En vertu des dispositions de l'article IV de ses statuts, le FMI procède, en général tous les ans, à des consultations bilatérales avec les pays membres. Une mission des services du Fonds se rend dans le pays, recueille des données économiques et financières, et s'entretient avec les responsables de l'évolution et des politiques économiques du pays, et rédige à terme un rapport qu'elle soumet à l'examen du Conseil d'administration, la plus haute instance de décision du Fonds. www.map.ma _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Lun 22 Fév 2010 - 9:39 | |
| Conjoncture industrielle: Le moral au beau fixe
Les chefs d'entreprises industrielles abordent les prochains mois avec confiance. Ils estiment que les perspectives d'évolution de leur activité sont favorables dans l'ensemble. Ils anticipent une hausse des ventes locales et étrangères et une poursuite de la hausse des prix des produits finis.
Cette confiance trouve sa justification, entre autres, dans le comportement d'un certain nombre d'indicateurs en janvier 2010. En effet, selon la dernière enquête mensuelle de conjoncture industrielle de Bank Al-Maghrib, la production a enregistré une hausse d'un mois à l'autre. 53% des réponses des patrons sondés font ressortir un développement de l'activité contre 26% signalant une régression. Mais contrairement aux autres branches, les industries mécaniques et métallurgiques ont affiché une baisse. A court terme, à l'exception des industries agroalimentaires, les opérateurs des différentes industries anticipent une hausse de la production. Et sans grand risque de se tromper, cette hausse est fort possible sans investissements supplémentaires, au moins pour certaines branches. Puisque l'enquête révèle que le taux d'utilisation des capacités de production s'est situé à 72% pour le deuxième mois consécutif. Hors raffinage, ce taux s'est établi à 69%. Par branche, il a atteint 81% dans les industries électriques et électroniques, 77% dans les industries chimiques et parachimiques, 77% dans les industries agro-alimentaires, 68% dans les industries du textile et du cuir et 57% dans les industries mécaniques et métallurgiques. Côté ventes globales, elles ont été orientées à la hausse, selon la même enquête, suite à l'amélioration des ventes locales et étrangères. A part des industries agroalimentaires, où une baisse des ventes globales a été relevée, et des industries du textile et du cuir et les industries mécaniques et métallurgiques, qui ont connu une quasi-stagnation, les autres branches ont enregistré une augmentation. À court terme, les professionnels tablent sur une amélioration des ventes dans l'ensemble des branches. Les stocks de produits finis, l'autre composante de la production, sont estimés supérieurs à leur niveau normal. Quant au carnet des commandes, son niveau est jugé faible. Selon les patrons, la stagnation a été le maître-mot. Toutefois, lit-on dans le rapport d'enquête, « cette tendance recouvre une amélioration des flux de commandes dans les industries mécaniques et métallurgiques et les industries électriques et électroniques, une stagnation dans les industries agroalimentaires et une baisse dans les autres branches ». Les résultats de l'enquête révèlent une augmentation des prix des produits finis d'un mois à l'autre. Pour les trois prochains mois, les industriels prévoient la poursuite de la hausse au niveau global. Mais par branches, les prévisions tablent sur une baisse des prix dans les industries mécaniques et métallurgiques, une stagnation dans les industries agroalimentaires et la branche du textile et du cuir et une hausse dans les autres branches. A court terme, à l'exception des opérateurs des industries du textile et du cuir, qui anticipent une quasi stagnation des prix des produits finis, ceux des autres industries attendent une hausse des prix des produits finis. Reste à signaler que le taux de réponse pour cette enquête s'est élevé à 81,7%, soit 327 entreprises industrielles des 400 représentant l'échantillon défini par la banque centrale, qui ont répondu présent.
Note technique de l'enquête L'enquête mensuelle de conjoncture industrielle de Bank Al-Maghrib a reçu le visa du Comité de coordination des études statistiques. C'est une enquête d'opinion menée, pour rappel, auprès d'un échantillon représentatif comprenant 400 entreprises opérant dans le secteur industriel national. Son objectif est de disposer de données de qualité dans des délais courts permettant une évaluation de la conjoncture industrielle pour une bonne prise de décision. Lancé au début de chaque mois, le questionnaire de ladite enquête, essentiellement qualitatif, recueille les appréciations des chefs d'entreprises sur l'évolution de leur activité par rapport au mois précédent et par rapport au même mois de l'année précédente, ainsi que leurs anticipations quant à son évolution à court terme. Ces données synthétisées ne sont pas corrigées des variations saisonnières. C'est dire qu'il faut manier avec prudence ! Le Matin 22/02/2010 _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| Sujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE Lun 22 Fév 2010 - 9:35 | |
| Le Maroc est passé en dix ans d'une hypothèse de croissance à une réalité de développement
Le Maroc est passé d'une hypothèse de croissance, en 1999, à une réalité de développement qui lui a permis, une décennie plus tard, d'affronter la crise économique mondiale dans de meilleures conditions, affirme l'économiste français Henri-Louis Védie, professeur au groupe HEC (Paris). Dans son dernier ouvrage "Maroc : L'épreuve des faits et des réalisations" (183 pages, format moyen), qui vient de paraître à Paris, aux éditions Eska, l'auteur, Docteur d'Etat en sciences économiques et diplômé d'Etudes supérieures de Droit, soutient aussi que le Maroc a choisi "la voie de l'aménagement du territoire, de tous les territoires sans exception". Après un premier livre consacré à l'expérience du développement durable au Sahara: "Une volonté plus forte que les sables" (Eska 2008), l'économiste français souligne, cette fois-ci, que "le développement des provinces du sud du Royaume n'a en rien freiné celui des provinces du nord". Ce fin connaisseur du Maroc en veut pour preuve l'essor de la région Tanger-Tétouan, "particulièrement révélateur de cette dynamique". Entre 2003 et 2008, l'Etat va y investir 22 milliards de DH, que vont accompagner des investissements privés à hauteur de 100 milliards de DH, rappelle l'auteur. D'ici 2012, l'effort va être poursuivi particulièrement dans le domaine des infrastructures autoroutières et ferroviaires, permettant à cette région de disposer d'un maillage intermodal performant des communications (route, port, gare, aéroport), relève-t-il, notant que Tanger Med est devenu un port et un pôle d'excellence, où Tanger Med II est venu compléter Tanger Med I, jugé déjà insuffisant. Dans le sud du pays, les activités économiques s'inscrivent, elles aussi, dans la continuité et dans la logique du développement économique des trois régions (Oued Ed-Dahab-Lagouira, Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et Guelmim-Es Smara), avec la mise à disposition d'infrastructures de communications performantes, et une activité maritime dominante, poursuit M. Védie, saluant en particulier "l'expérience unique" des villages de pêche. L'universitaire français met l'accent, par ailleurs, sur les efforts déployés dans le secteur du tourisme, "une économie fédératrice du pays", à travers les chantiers engagés dans le cadre du plan Azur pour l'ensemble du littoral méditerranéen et atlantique. "Pour autant, poursuit-il, les destinations déjà connues n'ont pas été oubliées avec le Plan Mada In, où les premiers résultats concernent Fès, Casablanca et Agadir", ainsi qu'à travers le plan Biladi, axé sur le développement du tourisme intérieur. L'économiste français estime que "même si certains retards sont à constater dans la réalisation du plan Azur, comme celui de Taghazout ou Plage-Blanche, globalement ce plan est une réussite. Quatre des stations, sur les six programmées sont désormais sur les rails". "Désormais rien ne sera plus comme avant", relève M. Védie, notant qu'"il est fort heureux que ces décisions aient été prises dans les années 2004-2005, avant la crise". Dans cet ouvrage, il analyse également l'évolution des indicateurs économiques du Maroc, soulignant que l'économie marocaine a privilégié le respect des fondamentaux macro-économiques que sont un taux d'inflation maitrisé, un taux de chômage réduit, un déficit budgétaire faible et un excédent de la balance des paiements, ce qui a permis au pays de connaître une croissance régulière, de moins en moins cyclique, avec un PIB par habitant qui a doublé au cours de la décennie. "Cette croissance historiquement dépendante des aléas climatiques, de par la contribution importante du secteur agricole, est aujourd'hui moins dépendante de ces aléas", grâce à un effort soutenu dans le domaine de l'irrigation, assure-t-il. Selon l'auteur, "le retournement de la conjoncture économique mondiale, globalement favorable jusqu'en 2008, va permettre de constater l'efficacité des mesures prises, permettant au Maroc d'affronter la crise dans de meilleures conditions, et de montrer sa résilience à la crise économique". L'économiste insiste, d'autre part, sur les défis que posent la pauvreté et le chômage qui, malgré une nette réduction, sont toujours préoccupants, d'où la décision du gouvernement d'utiliser la croissance pour mettre en place une véritable politique d'aménagement du territoire. Pour Henri-Louis Védie, "Il ne faut jamais oublier qu'à la crise succède toujours l'après crise" qu'on ne peut certes pas aujourd'hui dater. "Mais, dit-il, on sait avec certitude qu'elle profitera d'abord aux économies de pays qui, comme le Maroc, auront su préparer l'avenir". www.map.ma _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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