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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeJeu 25 Nov 2010 - 16:28

Investissements: 750 implantations françaises au Maroc / Le Matin 25/11/2010

750 implantations françaises au Maroc Le Royaume est la première destination des IDE français dans la région MENA et en Afrique et deuxième au niveau des pays émergents.

La présence économique française au Maroc ne fait que s'affermir, tout en gagnant en qualité. Avec près de 750 filiales et participations françaises en 2009, le Royaume se confirme en tant que première destination des Investissements directs français à la fois dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient et sur le continent africain. Au niveau des pays émergents, le Maroc compose un trio de tête avec la Chine et l'Inde. Cette présence se situe notamment à Casablanca mais une diversification géographique des investissements français est en cours, notamment en direction de Tanger. C'est ce que révèle un rapport de l'ambassade de France au Maroc, qui fait savoir que le nombre de ces implantations est en forte augmentation, évoluant de pas moins de 40% en l'espace de trois ans, puisque l'enquête précédente réalisée en 2006 en avait recensé 529.

Ce rythme de progression est nettement plus important que la moyenne au niveau mondial pour les investissements français qui n'est que de 15% sur la même période. Et cela d'autant plus que ce taux d'évolution du flux des Investissements directs français vers le Maroc au cours de la période considérée est établi par rapport aux périodes précédentes, pourtant déjà marquées par des flux importants en direction du Royaume. En termes du nombre d'implantations, au niveau des pays émergents, le Maroc est deuxième ex aequo avec l'Inde avec 750 implantations chacun, derrière le géant asiatique, la Chine, qui compte 2.195 implantations françaises. Cependant, en termes de valeur des investissements cumulés sur la durée (stock des IDE), le Maroc se classe tout simplement au premier rang avec 8,1 milliards d'euros en 2008 contre 6,9 milliards pour la Chine (Hong-Kong non compris) et 1,9 milliard pour l'Inde. Le stock des IDE français au Maroc a triplé sur les quatre dernières années, passant de 2,4 milliards d'euros en 2004 à 8,1 milliards en 2008.

En plus des filiales (et participations) qui sont concernées dans ce recensement, on compte également des entreprises ayant avec la France des liens de partenariat non capitalistiques (ex: réseaux de franchises avec des sociétés françaises) et, également, les entreprises fondées par des Français résidant au Maroc, qu'ils soient présents de longue date ou installés récemment. En incluant ces deux autres catégories d'entreprises, la présence économique française au Maroc se chiffre à plus de 1.000 entreprises ayant un lien capitalistique, technique ou humain significatif avec l'Hexagone. Leur effectif est de l'ordre de 115 000 salariés. Les investissements français sont présents dans de nombreux secteurs d'activités et se présentent sous forme d'entreprises de tailles différentes : grandes entreprises, PME, voire des « TPE » (Très petites entreprises, moins de 20 salariés) « qui représentent une part non négligeable du tissu économique formé par ces investissements ».

S'agissant de la répartition géographique de ces implantations, elle dégage une concentration dans la région du Grand Casablanca, mais cette enquête note « une nette diversification » qui s'opère, notamment vers le nord du pays. Ainsi, en 2009, Casablanca accapare, à elle seule, 513 filiales et participations d'entreprises françaises sur un total de 750, soit 68%, alors qu'elle ne comptait en 2006 que 356 implantations. L'augmentation est donc de 44% en trois ans.

Tanger monte en puissance
Dans le sillage de la capitale économique du Royaume, la région de Tanger séduit de plus d'entreprises françaises qui y ont pris pied. En fait, cette région prometteuse du nord connaît un triplement du nombre d'implantations françaises qui sont passées de 25 à 76 en trois ans. Et cela ne fait que commencer. En fait, d'après les auteurs de cette enquête, cette dynamique devrait se poursuivre avec l'arrivée de Renault dans la région et, dans son sillage, d'un ensemble d'équipementiers et de fournisseurs qui s'établiront principalement dans les régions situées au nord du Royaume.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Nov 2010 - 14:34

Indice de confiance: Les chefs d'entreprises plutôt confiants / Le Matin 24/11/2010

Même s'ils ont du mal à avoir une assez nette visibilité par rapport à leur propre activité et au paysage économique dans sa globalité, les chefs d'entreprises gardent le cap et nourrissent de grands espoirs pour les prochains mois. C'est ce que fait ressortir une récente enquête de l'Observatoire de l'entreprenariat (du groupe BMCE).

Celle-ci montre que les dirigeants des 500 plus grandes entreprises marocaines bravent les incertitudes liées notamment aux effets attendus des cures d'austérité menées par plusieurs pays partenaires, surtout au niveau de la zone Euro, et à la prochaine campagne agricole nationale 2010-2011, en attente toujours des premières précipitations conséquentes. En fait, les résultats de l'enquête du 3e trimestre 2010 de cet Observatoire (ODE) révèlent que l'opinion de ces dirigeants, traduite par l'indice de confiance, s'est maintenue à un niveau plutôt satisfaisant, même si elle est restée quasiment au même stade qu'au trimestre précédent, passant de 61/100 à 60,6/100. Cependant, la comparaison avec la même période de l'année dernière montre que la confiance des patrons est sensiblement plus grande (+6,8 points).

Cet optimisme mesuré des chefs d'entreprises se vérifie aussi bien sur le plan macro que micro. En fait, expliquent les auteurs de cette enquête, au niveau du paysage économique dans son ensemble, dans l'attente de nouveaux «coups de pouce» du gouvernement dans la prochaine Loi de finances 2011, les dirigeants interrogés fondent de grands espoirs pour le prochain semestre et s'attendent à un raffermissement de la reprise économique du Royaume. Le solde d'opinion ainsi dégagé, concernant les 6 mois à venir, est de 40%.

Mais pour le moment, c'est plutôt l'attentisme qui prime chez les patrons qui sont à l'affût de jours meilleurs. En fait, précise l'enquête, même si le niveau de confiance relatif au paysage économique actuel (53/100) est en léger retrait par rapport au second trimestre (-2,25 points), la récente observation marque surtout une érosion assez importante du taux de «haute confiance» chez les dirigeants. Analysé de très près, le moral des patrons fait ressortir que 41% des enquêtés ont estimé meilleure la situation économique actuelle du pays sur le plan macroéconomique par rapport à celle qui prévalait il y a 6 mois, 29% l'ont jugée inchangée et 30% l'ont considérée moins bonne, soit un solde d'opinion de 11%, en baisse de 10 points de pourcentage d'un trimestre à l'autre.

Cette baisse de confiance des dirigeants d'entreprises quant à l'évolution de l'économie au troisième trimestre serait due, d'après l'enquête de l'ODE, aux contre-performances de la campagne agricole 2009-2010, en repli de 26,6% par rapport à la campagne précédente, et aux contraintes d'accès au financement engendrées par les tensions sur les liquidités bancaires.

Cette baisse de confiance, doublée de l'attentisme des chefs d'entreprises, est également visible au niveau macro. En fait, révèle-t-on, ceux-ci se montrent moins enthousiastes quant à la situation actuelle de leurs secteurs d'activité, alors qu'ils étaient «résolument et fortement plus confiants» un trimestre auparavant. Les branches d'activité ne sont toutefois pas logées à la même enseigne. En fait, ce sont plutôt les secteurs BTP, finances et mines/énergie qui se voient les mieux lotis en terme de niveau de confiance des patrons.

Concernant les intentions d'investissement, 68% l'envisagent globalement et seulement 35% avec certitude. Celles-ci se situent au niveau le plus bas depuis le dernier trimestre de 2008 (-8 points). Cependant, avec un solde d'opinion de 12%, les intentions de recrutement reprennent bien et retrouvent leur niveau de 2009.

Télécoms et équipements automobiles
L'optimisme des chefs d'entreprises, quant à une bonne reprise de l'économie nationale au dernier trimestre de l'année en cours et durant le premier trimestre de 2011, concerne aussi leurs propres activités respectives. En fait, la confiance des managers sondés est pratiquement au même niveau qu'au dernier trimestre, mais demeure nettement plus positive que celle affichée l'année dernière à la même période (+5,2 points). Et ce sont notamment les entreprises opérant dans les télécoms et dans le secteur des équipements automobiles qui affichent les niveaux de confiance les plus élevés, en liaison, explique-t-on, avec l'arrivée de France Télécom sur le marché marocain et les avancées du projet de Renault à Tanger.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeMar 23 Nov 2010 - 9:30

INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION : Hausse de 0,8% à fin octobre 2010

Fait : Chiffres du HCP sur les prix à la consommation à fin octobre 2010.

Analyse : Selon le Haut Commissariat au Plan –HCP-, l’indice des prix à la consommation aurait enregistré, au cours du mois d’octobre 2010, une hausse de 0,8% par rapport au mois précédent. Cette évolution tient compte d’une hausse de 1,7% de l’indice des produits alimentaires et dans une moindre mesure de 0,1% de celui des produits non alimentaires.
L’augmentation des prix des produits alimentaires concerne principalement les légumes (+16,2%) et le thé (+11,5%). A l’opposé, les prix des poissons et des fruits de mer et des viandes reculent de 7,9% et de 1,7% respectivement.
Par ville, les hausses les plus importantes ont été enregistrées à Fès avec +2,1%, à Marrakech avec +1,9% et à Béni Mellal avec +1,6%. En revanche, les baisses ont été constatées à Safi avec -0,4%, à Kénitra avec -0,2% et à Oujda et Laâyoune avec -0,1% chacune.
Comparé au même mois de l’année précédente, l’IPC ressort en hausse de 1,8% suite à l’augmentation de 3,0% de l’indice des produits alimentaires et de 0,8% de celui des produits non alimentaires. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires variant entre une baisse de 0,8% pour les loisirs et culture à une hausse de 4,6% pour l’enseignement.
Pour sa part, l’indicateur d’inflation sous-jacente, ressort en quasi-stagnation comparativement au mois de septembre 2010 et en progression de 0,4% par rapport au mois d’octobre 2009.

Conclusion : La hausse des prix des produits alimentaires en octobre 2010 découlerait de l’entrée en vigueur du nouveau code de la route, ayant induit une baisse de la disponibilité des capacités de transport (face aux nouvelles sanctions en cas de non respect du tonnage règlementaire).

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeLun 22 Nov 2010 - 9:13

Loi de Finances 2011: La stabilité économique l'emporte sur la croissance / Le Matin 22/11/2010

«Le budget programmé au titre de l'année 2011 met plus l'accent sur la stabilité économique que sur la croissance », c'est ce qui ressort de la dernière lettre mensuelle du Centre marocain de conjoncture (CMC).

En d'autres mots, la programmation budgétaire pour l'exercice à venir semble marquer une pause par rapport aux exercices précédents. L'option dominante du projet de budget est celle de la stabilisation du cadre macroéconomique et la maîtrise des déficits publics. D'après la même source, les principales mesures incitatives programmées à l'adresse des entreprises et des ménages s'avèrent à l'examen d'un effet limité. L'impact multiplicateur sur l'activité serait dans ces conditions très réduit. Il a été estimé par les économistes du CMC à moins de 0,6 % du PIB, contre 3% l'année précédente. En décortiquant les nouvelles dispositions budgétaires, ils ont conclu que la consolidation du surcroît de revenu disponible des ménages, avec les effets de contraction de ressources prévus au niveau du secteur des entreprises, donnerait lieu à un gain net en ressources estimé globalement à 3,2 MMDH pour l'ensemble de l'économie. L'injection de ces ressources dans le circuit économique est susceptible d'engendrer un surcroît de revenu de l'ordre de 6 MMDH à travers le mécanisme du multiplicateur.

L'effet de l'impulsion initiale susceptible de se réaliser durant l'exercice budgétaire devrait, en outre, se réduire à 4,8 MMDH du fait que le mécanisme du multiplicateur dépasse la période annuelle. A souligner, à cet égard, que sur le plan social, le projet de budget préconise l'intensification des actions visant l'amélioration des conditions d'accès de la population aux différents services et aux infrastructures de base dans le cadre de la stratégie globale de développement humain mise en oeuvre ces dernières années. « Les actions retenues dans le projet de budget devraient enfin être soutenues par des mesures visant l'amélioration de la gestion publique et favorisant la stabilité du cadre macroéconomique », poursuivent les économistes du CMC.

Il n'en demeure pas moins que le projet de budget adopte une démarche prudente en matière de dépenses courantes afin de préserver les marges de manoeuvre permettant la poursuite des programmes d'investissement de l'Etat et le renforcement des capacités productives de l'économie, dans la perspective d'une reprise de la dynamique de croissance. Il convient de noter, par ailleurs, que sur un plan global, les dépenses consolidées prévues au titre de l'exercice 2011 s'élèvent à un montant total de 293 MMDH, en appréciation de 5,8 % par rapport à l'exercice précédent. « Cette progression, qui arrive à peine à compenser la moitié de la contraction des dépenses enregistrée lors du budget précédent, résulte d'une évolution assez différenciée entre les dépenses de fonctionnement, les dépenses d'investissement et les charges de la dette publique", analysent-ils.

Du côté des ressources, le budget prévisionnel envisage une amélioration plutôt modérée des recettes, dont le montant total s'élèverait à 226 MMDH, en accroissement de 4,6 % par rapport à l'exercice dernier. Cette évolution marquerait une inflexion sensible par comparaison aux tendances enregistrées au cours des dernières années. Elle résulterait d'une faible progression des principales rubriques de recettes, en particulier celles provenant de la fiscalité. En somme, pour le CMC, les objectifs retenus dans la programmation budgétaire visent en priorité le renforcement des facteurs de résilience du tissu économique face à un environnement qui demeure encore incertain.

Vision prospective...
Le Projet de loi de Finances 2011 a été adopté par la Chambre des représentants, le vendredi 12 novembre 2010, à la majorité, soit 105 voix pour, 41 contre et 17 abstentions. Pour les groupes de la majorité à la Chambre des Représentants, le PLF 2011 s'inscrit dans le cadre d'une vision prospective et préventive, en vue de préparer le Maroc à la période post-crise, et ce en tablant sur l'amélioration du taux de croissance et la diversification de ses sources. En outre, la majorité a estimé que les nouvelles dispositions budgétaires apportent plusieurs nouveautés, visant essentiellement la promotion des investissements étrangers et l'épargne. A rappeler que le nouveau budget a consacré 167 MMDH aux investissements publics, soit une progression de 5 MMDH par rapport à 2010, et 17 MMDH à la subvention des denrées de base, à travers la Caisse de Compensation. Quant au groupe de l'opposition à la Chambre des Représentants, il considère que le PLF 2011 se caractérise par son «aspect comptable» (alors qu'il devrait être plus volontariste pour rompre avec l'approche classique) et par son manque de visibilité pour traiter les problématiques sociale, économique et de répartition de la richesse.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeLun 22 Nov 2010 - 8:49

EXPORTATIONS : Bonne tenue des ventes à l’international à fin octobre 2010

Fait : Hausse de 26,8% des exportations à fin octobre 2010.

Analyse : Au terme des dix premiers mois de l’année en cours, les exportations ont renoué avec la croissance, affichant une hausse de 26,8% (dont +15% hors phosphates et dérivés) contre une baisse de 11,5% à pareille période en 2009.
De ce fait, le taux de couverture des importations s’est renforcé à 49,3% contre 44,1% une année auparavant.
Par secteur, les ventes de pièces détachées de voitures et des industries électroniques ont augmenté respectivement de 39,5% et de 22,6%, tandis que les exportations du secteur aéronautique n’ont progressé que de 2,2%.

Conclusion : La relance des exportations marocaines semble refléter le signal des prémisses d’une reprise de l’économie mondiale qui devrait se confirmer en 2011.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeVen 12 Nov 2010 - 9:07

Budget 2011: Les amendements adoptés

Une étape de franchie. La Commission des Finances et du développement économique de la Chambre des représentants a voté mardi, tard dans la nuit, les amendements relatifs aux ressources du budget pour 2011 (articles de 1 à 49). D’autres rebondissements peuvent intervenir au cours de la séance plénière qui a démarré hier alors que nous mettions sous presse. L’un des amendements phares concerne la très petite entreprise (TPE). Pour réduire le poids de l’informel, le projet de budget a prévu un régime fiscal avec une taxation réduite de 15% applicable aux entreprises passibles de l’IS qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions de DH. L’amendement adopté prévoit de relever ce plafond à 3 millions de DH, hors taxes.

L’autre concerne la prolongation des exonérations pour l’augmentation du capital des PME. Ce dispositif, qui devait se terminer à la fin de cette année, a été reconduit à 2012. Les droits d’importation du gluten passeront de 49 à 2,5%. Une manière de subventionner les familles. Cet amendement a été voté à l’unanimité.

Le ministre des Finances a rejeté la proposition de nouvelles taxes sur les cigarettes, les cigares et l’alcool. Pour convaincre les députés, il a avancé le système de marquage des produits, importés ou produits localement. Il s’agira d’une taxe (50 centimes pour certains produits, moins pour d’autres) qui permettra à la douane de donner une traçabilité aux produits et une facilité supplémentaire pour lutter contre la contrebande.

Au sujet des Organismes de placement en capital risque (OPCR), les conditions d’exonération seront supprimées. Selon l’une d’entre elles, les OPCR devaient détenir dans leur portefeuille au moins 50% d’actions des PME. Une autre concernait la présentation des bilans fiscaux.
Tout cela a été supprimé puisque le mécanisme n’était pas attrayant. D’abord ce changement s’inscrit dans le cadre de la politique visant à encourager le développement des OPCR en harmonie avec les pratiques internationales en la matière. Ensuite, il s’agit de rendre ce mode de financement plus disponible aux entreprises.

La promotion de l’épargne n’a pas été en reste. Ainsi, il s’agit d’exonérer les revenus et les profits de capitaux. Sur ce registre, les groupes parlementaires ont proposé de doubler le plafond, particulièrement pour le plan épargne éducation, fixé à 300.000 DH. L’amendement retenu conserve le même plafond mais étend le bénéfice à chaque enfant et à l’ensemble des niveaux scolaires (secondaire, supérieur ou formation professionnelle).

Le fonds d’entraide familiale, destiné à secourir les femmes divorcées qui n’ont pas de ressources, a été amendé. Il ne sera plus alimenté par le produit du droit de timbre apposé à l’occasion de la délivrance des actes de mariages et de divorces comme prévu dans le projet de loi qui accompagne la loi de Finances. Car cette formule pénalisera les candidats au mariage et au divorce. Sachant que le fonds ne sera opérationnel que d’ici 2012. Il faut attendre la conclusion des mariages et des divorces de 2011 pour pouvoir l’alimenter. Selon l’amendement approuvé, le financement de ce fonds proviendra de 20% des frais de justice. Ces ressources sont évaluées à 160 millions de DH par an, de quoi permettre au fonds d’être effectif dès janvier prochain. La commission a également amendé la taxe sur l’or, actuellement de 4 DH le gramme. Elle passera à 5 DH.

Mezouar a fait un geste envers la communauté marocaine installée à l’étranger. Ainsi, leurs enfants mineurs seront exonérés des frais des passeports biométriques qui s’élèvent à près de 70 euros. A cela s’ajoute la création d’un fonds de soutien de l’action culturelle au profit des Marocains résidant à l’étranger.

Quant à l’amendement sur le logement social proposé par le PJD qui vise à descendre la barre à 150 appartements en milieu urbain et 50 en campagne au lieu de 500 actuellement pour bénéficier des avantages fiscaux liés aux conventions passées avec l’Etat, il attendra l’année prochaine. Idem pour la proposition de ce parti de créer un fonds pour les handicapés. Au nom de la commission, Mezouar a retenu le principe pour l’année prochaine.

Marathon budgétaire
La séance plénière va démarrer par l’intervention des chefs de groupes parlementaires. Une fois adoptée, le projet de budget reviendra devant la commission des Finances jeudi pour approuver les articles 50 à 55. Et retour par la suite à la plénière pour adopter l’ensemble du projet. Dès vendredi prochain, le projet de loi de Finances sera transféré à la chambre des conseillers. Le calendrier prévoit l’intervention de Salaheddine Mezouar en séance plénière lundi 15 novembre. Et l’examen du projet en commission devra véritablement démarrer après la fête de l’Aïd Al Adha.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeLun 8 Nov 2010 - 16:25

Échanges de services: 42,62 milliards de dirhams de recettes voyages/ Le Matin 08/11/2010

L'activité touristique se porte bien. Parallèlement à une bonne reprise des flux des touristes vers le Royaume, les recettes enregistrées par ce secteur se maintiennent sur un trend haussier. Ainsi, à fin septembre dernier, les recettes voyages se sont chiffrées à 42,62 milliards de DH contre 40,08 MMDH, en progression de 6,4% ou +2,54 MMDH. Par rapport à la moyenne des neuf premiers mois des années 2005 à 2009, soit 40,54 MMDH, ces recettes se sont améliorées de 5,2% ou +2,08 MMDH.

S'agissant des dépenses voyages, elles se sont accrues de 18,8% ou +1,14 MMDH (7,2 MMDH contre 6,06 MMDH). Ce qui a permis à la balance voyages d'enregistrer un excédent de 35,42 MMDH contre +34,01 MMDH à fin septembre 2009, selon les derniers indicateurs mensuels des échanges extérieurs à fin septembre livrés par l'Office des changes.

Par ailleurs, il est à rappeler que dans une déclaration donnée au magazine US "Businessweek", le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Yassir Znagui, a estimé que les recettes du secteur du tourisme vont "plus que doubler" cette année au Maroc.

Quelque 10 millions de touristes sont attendus cette année dans le Royaume, engendrant ainsi un taux de croissance de 14 % dudit secteur, alors que ce chiffre n'était que de 6 % en 2009, a expliqué le ministre, cité par le site électronique du magazine, mettant en exergue "la résilience et la robustesse de ce secteur face à la crise économique mondiale". Les recettes peuvent atteindre, selon M. Znagui, cette année, 56 milliards de dirhams, ajoutant que ce secteur contribue à hauteur de 10 % au Produit intérieur brut (PIB).

Cette hausse des recettes voyages prend appui sur une reprise de l'activité touristique. Ainsi, au terme des neuf premiers mois de l'année en cours, les nuitées totales enregistrées dans les établissements d'hébergement touristique classés ont affiché une hausse de 11%. Depuis le début de l'année, le flux des arrivées des touristes aux postes frontières a progressé de 11% par rapport à la même période de 2009, atteignant 7,15 millions de touristes.

Le taux d'occupation moyen des chambres, réalisé à fin septembre, s'est amélioré de deux points par rapport à la même période de 2009 pour s'établir à 44%. Suivant la même tendance, les échanges extérieurs des autres services se sont également ''bien comportés''. Ainsi, les recettes des centres d'appels ont évolué de 20,1% ou +500,5 MDH, se chiffrant à 2,98 MMDH contre 2,48 MMDH à fin septembre 2009. Les dépenses ont également augmenté de 71,2% ou +46,5 MDH (111,8 MDH contre 65,3 MDH). Pour les recettes au titre des services de transport, elles ont augmenté de 5,9% ou +766,8 MDH (13,8 MMDH contre 13,03 MMDH à fin septembre 2009). Les dépenses ont progressé de 25,5% ou +3,48 MMDH (17,11 MMDH contre 13,63 MMDH un an auparavant).

En ce qui concerne les services de communication, ils ont généré des recettes en hausse de 4,1% ou +160,6 MDH (4,03 MMDH contre 3,87 MMDH). Les dépenses se sont, quant à elles, accrues de 20,1% ou +84,8 MDH (506,5 MDH contre 421,7 MDH).

Cette évolution s'est reflétée sur la balance commerciale des échanges des services du Maroc avec le reste du monde qui laisse apparaître, à fin septembre 2010, un excédent de 31,83 MMDH contre +34,75 MMDH à fin septembre 2009. Les recettes ont porté sur 78,65 MMDH contre 74,17 MMDH, en hausse de 6% ou +4,48 MMDH. Les dépenses ont évolué de 18,8% ou +7,41 MMDH (46,82 MMDH contre 39,41 MMDH).

Échanges de marchandises par pays
A fin septembre 2010, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont totalisé 326,03 MMDH contre 279,46 MMDH un an auparavant, en accroissement de 16,7% ou +46,56 MMDH. L'Europe avec 192,73 MMDH contribue à hauteur de 59,1% dans le total des échanges, suivie de l'Asie (72,31 MMDH ou 22,2%), de l'Amérique (35,58 MMDH ou 10,9%), de l'Afrique (24,1 MMDH ou 7,4%) et de l'Océanie (1,28 MMDH ou 0,4%). La France occupe le premier rang avec 55,26 MMDH ou 17% du total des transactions commerciales du Maroc avec l'étranger : premier client avec 23,01 MMDH ou 21,8% et premier fournisseur avec 32,25 MMDH ou 14,6%.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeMer 3 Nov 2010 - 12:07

Échanges extérieurs: La facture pétrolière en hausse de 67,8%/ Le Matin 03/11/2010

Le phosphate et le pétrole continuent à s'imposer comme les deux acteurs clés dans les échanges extérieurs du Maroc. En fait, au moment où les exportations de phosphates et dérivés surfent sur une vague d'euphorie, se maintenant sur un trend haussier, les importations du pétrole montent également en puissance, comme le montrent les derniers indicateurs mensuels des échanges extérieurs à fin septembre livrés par l'Office des changes.

Ainsi, les exportations de phosphates et dérivés ont enregistré une expansion de 83,9% ou +11,86 milliards de DH (MMDH) au cours des neufs premiers mois de cette année, se chiffrant à 26,01 MMDH contre 14,15 MMDH une année plus tôt. Cette progression provient aussi bien des ventes du produit brut que des demi-produits. En effet, les exportations de phosphates ont totalisé 6,43 MMDH contre 3,59 MMDH à fin septembre 2009, en hausse de 79,1% ou +2,84 MMDH. Pour les ventes de dérivés de phosphates, les exportations des engrais naturels et chimiques ont plus que doublé en valeur, s'appréciant de 4,66 MMDH (9,18 MMDH contre 4,51 MMDH à fin septembre 2009) pour un volume en hausse de 41% ou +746,6 millions tonnes (2.568,1 mt contre 1.821,5 mt). Le prix moyen à la tonne exportée a nettement progressé passant de 2.479 DH/T à 3.575DH/T.

Les exportations de l'acide phosphorique ont fait mieux, augmentant de 72,2% ou +4,36 MMDH (10,4 MMDH contre 6,04 MMDH) pour un volume également en hausse de 35,2% ou +478 mt (1.835,5 mt contre 1.357,5 mt). Le prix moyen à l'exportation a atteint 5.667 DH/T contre 4.450 DH/T. S'agissant des importations du pétrole brut, elles se sont accrues de 67,8% ou +7,48 MMDH (18,52 MDH contre 11,03 MMDH), pour un volume en hausse de 19,3% ou +640,5 mt (3.950,9 mt contre 3.310,4 mt). Le prix moyen de la tonne importée a atteint 4.689 DH/T contre 3.334 DH/T à fin septembre 2009, soit +40,6%.

Globalement, les achats des produits énergétiques ont progressé de 34,8% ou +13,53 MMDH (52,37 MMDH contre 38,84 MMDH à fin septembre 2009). En plus d'huile brute de pétrole, cette hausse est due également aux approvisionnements de gaz de pétrole et autres hydrocarbures qui se sont appréciés de 34,6% ou +2,43 MMDH, de gas-oils et fuel oils (+17,8% ou +2,17 MMDH) et d'énergie électrique (+67,3% ou +1,7 MMDH). La part des produits énergétiques dans le total des importations s'est élevée à 23,8% contre 20% à fin septembre 2009.

Autres faits marquants de la situation des échanges extérieurs à fin septembre dernier, la baisse des exportations des produits textile-habillement et des produits alimentaires et la hausse de la facture alimentaire. Ainsi, les ventes à l'étranger des vêtements confectionnés ont reculé de 8,5% ou -1,22 MMDH (13,2 MMDH contre 14,43 MMDH) et celles des articles de bonneterie sont restés stables (5,06 MMDH contre 5,04 MMDH). Pour les exportations des produits alimentaires, elles ont baissé de 4,2% ou -752,8 MDH (17,27 MMDH contre 18,02 MMDH). Ce repli vient notamment des exportations de tomates fraîches (-36,2% ou -577,8 MDH), de fruits frais (-24% ou -333,9 MDH), de légumes frais, congelés ou en saumure (-16,6% ou -239,4 MDH), de crustacés, mollusques et coquillages (-5,9% ou –212,3 MDH) et de poissons frais, salés, séchés ou fumés (-13,1% ou -203,2 MDH). En revanche, les exportations de certains produits ont progressé dont la farine et poudre de poissons (+364 MDH), les agrumes (+13,5% ou +184,8 MDH) et les poissons en conserve (+5,1% ou +171,1 MDH).

Facture alimentaire
La facture alimentaire s'apprécie de 5,5% à fin septembre dernier. En fait, les approvisionnements en produits alimentaires ont progressé de 1,02 milliards de DH (19,68 MMDH contre 18,66 MMDH). Cette évolution est due à la hausse des importations de maïs (+22,4% ou +523,5MDH), de dattes (+43,5% ou +177,8 MDH), de beurre (+33,7% ou +143MDH) et de lait (+30,9% ou +140,5 MDH). Par contre, certains produits se sont inscrits en baisse en particulier le sucre (-19% ou -522,3 MDH) et le blé (-11,8% ou -506,9 MDH). La part des produits alimentaires dans le total des importations s'est située à 8,9% contre 9,6% à fin septembre 2009.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeLun 11 Oct 2010 - 11:38

Tout augmente, jusqu'où iront les prix à la consommation ?
Publié sur la vie éco


L'entrée en vigueur du nouveau Code de la route a obligé les transporteurs à respecter la charge autorisée.
Le transport de légumes entre Agadir et Casablanca coûte 2,5 fois plus cher et il a doublé pour la volaille.
Fruits et légumes, farines, viandes, matériaux de construction… la hausse est généralisée.
Pour corser l'addition, le coût des matières premières à l'importation flambe.

Où va-t-on avec les hausses des prix ? Ces derniers jours les mauvaises nouvelles s’accumulent. Déjà depuis juin dernier, le cours des matières premières à l’importation est entré dans une spirale haussière, alourdissant pour le consommateur final ou pour l’Etat qui subventionne plusieurs produits. Les cours du blé, thé, café, maïs, coton, acier et bois de construction ont enregistré une progression à deux chiffres, venant ainsi aggraver les sorties de devises étrangères, principalement libellés en euros et en dollars (voir cahier détachable «Votre Argent»). Une mauvaise nouvelle ne venant jamais seule, l’entrée en vigueur du nouveau Code de la route a produit un effet inattendu, le doublement du coût du transport, qui s’est répercuté sur une myriade de produits : fruits, légumes, céréales, farines, viandes, matériaux de construction et, certainement, dans les jours à venir, tout ce qui est transporté par petits camions. Résultat : les prix à la consommation ont connu des hausses considérables et le risque d’inflation est palpable.

De 20 centimes le kilo à 3 DH au détail : un mécanisme démontrable

La majorité des denrées alimentaires consommées quotidiennement par les ménages a vu ses prix flamber au cours du week-end qui a suivi l’entrée en vigueur du nouveau Code de la route. L’explication du phénomène tient en un seul mot : la surcharge. C’est la disparition de la surcharge, désormais lourdement et fermement punie, qui est à l’origine de cette escalade de prix. Depuis le 1er octobre, les transporteurs, surtout les petits camions de 8 tonnes, devant respecter scrupuleusement le texte, ont dû donc réduire presque de moitié le volume des cargaisons habituelles.
Pour comprendre le mécanisme, rien ne vaut un petit tour au marché de gros des fruits et légumes de Casablanca. Le transport de la marchandise qui revenait d’habitude à 0,20 DH le kg, depuis des villes comme Agadir ou Berkane par exemple, est désormais à 0,50 DH et plus. Pour les légumes de grande consommation, comme la tomate, l’oignon ou la pomme de terre, les commerçants du marché de gros estiment que le surcoût dû au renchérissement du transport peut facilement être de 2 à 3 DH le kilo vendu au détail. Pourquoi cette différence ? Tout simplement parce que le transporteur ne pouvant porter qu’une charge réduite, l’acheteur n’écoulera, lui, qu’une quantité moindre avec les mêmes charges fixes. Son bénéfice quotidien sera donc moins et il augmentera le prix au détail pour se rattraper. Pour les autres légumes, relativement plus chers comme les haricots verts, les artichauts ou les poivrons, il faut compter beaucoup plus.
Bouchaïb Benhasbane, maître de corporation de ce marché, n’y va pas par quatre chemins : «Je n’ai jamais vu, durant près de cinquante ans, un tel climat régner au sein des professionnels. Les gens sont un peu déstabilisés et je crains pour la ménagère, car en fin de compte, les professionnels peuvent répercuter cette hausse exorbitante, mais le consommateur comment va-t-il s’en sortir ? Vous imaginez les légumes à 10 DH (minimum) le kg tout au long de l’année ?», s’interroge-t-il. Cela sans compter avec les périodes de hausse occasionnelles provoquées par les intempéries, les vagues de chaleur ou encore les attaques de maladies qui ravagent les récoltes. Et sur la base des explications de M. Benhasbane, la tomate qui coûtera 10 DH le kg en temps normal risque d’atteindre 18 à 20 DH le kg !
«Nous ne pouvons pas travailler en réduisant le tonnage de 50% et plus. Nous avons l’habitude de faire venir chaque jour 15 tonnes de pommes de terre au marché. Si je suis obligé de me contenter de 8 tonnes, jamais je ne m’en sortirais. Ou alors, comme le transport me coûtera bien plus, il faudrait répercuter cela sur les prix», explique un commerçant au même marché.
Houcine Aderdour, président de l’Association des producteurs et exportateurs des fruits et légumes (Apefel), abonde dans le sens des différents opérateurs questionnés. L’augmentation est inéluctable car, dit-il, «comment voulez-vous financer une telle augmentation de prix du kg transporté. Entre Agadir et Casablanca, pour exemple, le prix est passé de 0,20 à 0,70 DH/kg. Nous avons à peine commencé à absorber le coût de l’autoroute qu’il faut maintenant affronter cet autre renchérissement». Il ajoute aussi que les transporteurs intègrent aussi le manque à gagner pour ce qui est des fréquences car un transporteur va devoir revoir à la baisse le nombre de voyages effectués.

La volaille, le ciment, les produits de grande consommation…, tout est menacé

D’autres denrées sont également touchées par la flambée. C’est le cas du poulet de chair dont le transport repose presque exclusivement sur les camions de petits tonnages pour acheminer la volaille des fermes vers les villes. Selon Khaïreddine Soussi, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (Fisa), «le coût d’acheminement de la volaille vers les marchés et les circuits de distribution est passé de 0,20 DH à 0,40 DH par kilogramme transporté». Pour M. Soussi, la conséquence coule de source : le surcoût sera forcément répercuté sur le prix de vente au consommateur final. Mais bien plus que cela, le président de la fédération rappelle que les éleveurs subiront eux aussi des surcoûts de transport en amont pour les intrants qu’ils se font livrer à leurs fermes.
C’est donc leurs charges d’exploitation qui s’en ressentiront et, très probablement prévoit M. Soussi, les prix de vente aussi.
Pour l’instant, assure toutefois M. Soussi, l’effet des hausses des charges d’exploitation ne sera pas immédiat. Les éleveurs ont encore des stocks et le poulet actuellement en élevage n’a pas subi ces hausses. Mais ce n’est qu’une affaire de semaines.
Dans d’autres filières agricoles également, la problématique se pose déjà avec acuité. C’est le cas des céréales, par exemple. Les minotiers sont, eux aussi, sur le front. Au sein de leur fédération nationale, l’heure est à la mobilisation. Depuis lundi 4 octobre, les réunions se suivent pour tenter de cerner l’ampleur du problème et d’y trouver une issue. Selon Abdellatif Izem, directeur de la fédération, beaucoup de moulins sont déjà en manque de matières premières. La raison en est que les grossistes qui stockent les céréales ont presque gelé les envois de cargaisons à leurs clients en argumentant que le prix qu’ils facturaient pour le transport ne les arrange plus. Pour l’heure, le surcoût de transport occasionné n’est pas encore estimé par la fédération qui se contente seulement de signaler qu’il sera important et que les minotiers et autres industriels «n’auront d’autre choix que de le répercuter sur le prix final de leurs produits». Du coup, en aval de la minoterie, des craintes se font déjà sentir sur le prix du pain. Certes, il y a les prix de la farine qui risquent d’augmenter mais pas seulement. Il faut également voir d’autres intrants qui coûteront plus cher au transport. C’est le cas du bois qui sert à alimenter les fours et dont les transporteurs seront certainement confrontés au même problème de surcharge.

Raisonner en tonnages et non en voyages

Loin des produits alimentaires, d’autres filières seront elles aussi confrontées au problème. Les cimentiers en savent quelque chose. Auprès de leur association professionnelle (APC), on en est conscient, et ce, depuis très longtemps bien avant l’arrivée du nouveau code de la route. En fait, les cimentiers ont touché la question du doigt quand, en 2006, ils ont entamé une démarche de mise à niveau pour les professionnels habitués à transporter du ciment. Une des mesures consistait, entre autres, à faire en sorte que les camions qui viennent charger le ciment pour leur compte ne dépassent pas le tonnage légal permis. Non sans mal, les cimentiers, moyennant sensibilisation, ont réussi à imposer la norme mais uniquement pour les camions de grand tonnage. Pour les petits camions, notamment ceux de 8 tonnes, les cimentiers n’ont rien pu obtenir. Jusqu’en janvier dernier encore, l’APC tentait toujours de sensibiliser les transporteurs mais sans résultats concrets.
Aujourd’hui, encore, les petits camions de 8 tonnes continuent d’assurer en grande partie le transport de ciment dont le coût du transport sera, du coup, revu lui aussi à la hausse. Il était en moyenne de 100 DH la tonne kilométrique. Selon Ahmed Bouhaouli, directeur délégué de l’APC, le surcoût est inévitable et sera certainement facturé au client final, c’est-à-dire les promoteurs immobiliers et les entreprises de BTP.
En fait, le schéma peut être dupliqué à presque tous les produits tant qu’une grande partie du transport de marchandises par voie de route continuera d’être assurée par les camions de petit tonnage. Et c’est là peut-être, comme le pensent certains professionnels, que réside le vrai nœud du problème.
Mohamed Ouayach, président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader), estime, en effet, que la flotte des petits tonnages, très sollicitée en milieu rural, va être mise à rude épreuve par la fréquence des voyages qui va augmenter à cause de la baisse des cargaisons. Aujourd’hui, préconise M. Ouayach, il faut apprendre à raisonner en tonnage et non pas en «voyages».
Pour le président de la Fédération nationale du transport, Abdelilah Hifdi, le débat sur le maintien ou non de la surcharge, comme le réclament déjà certaines voix, est biaisé. «On ne voit que ce qu’occasionnera la suppression de la surcharge. On ne voit pas les torts qu’elle faisait à l’économie : dégradation des infrastructures et des routes, accidents, sinistralité du secteur… cela aussi avait un coût pour la collectivité», argumente-t-il. Prenant exemple sur ce qui se fait ailleurs, M. Hifdi explique que dans d’autres pays les camions de petit tonnage n’assurent que le trafic régional et local et pas le transport de marchandises sur les longs trajets. Dans le schéma ciblé par la stratégie nationale pour la logistique, le principe trouve parfaitement sa place. Ainsi, explique M. Hifdi, les plateformes logistiques régionales seraient alimentées par les grands camions tandis que les petits camions, eux, s’occuperaient de dispatcher les cargaisons au niveau local.

Pour les transporteurs, une période de transition aurait dû être programmée

Le problème est qu’aujourd’hui on est encore loin de tout cela. Le plus gros du trafic continue d’être assuré à hauteur de 40% par le secteur informel et 60% par des entreprises formelles, certes, mais non structurées et ne possédant pas plus d’un à deux camions.
Mohamed Ghizlane, secrétaire général d’un syndicat de camionneurs, en l’occurrence l’Organisation marocaine des travailleurs unis (OMTU), est d’un tout autre avis. Il considère qu’une période de transition aurait été souhaitable car c’est toute la structure du transport qui va se trouver face à une mutation. M. Ghizlane juge qu’il aurait fallu mieux accompagner les transporteurs en matière d’encouragement fiscal ou autre dans l’achat et le renouvellement de leur flotte pour l’adapter aux nouveaux besoins du transport de marchandises.
Aujourd’hui, le problème du Code de la route n’est plus du ressort du seul ministère du transport. Avec la poussée inflationniste c’est tout le gouvernement qui se trouve face à un casse-tête.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 10 Icon_minitimeLun 11 Oct 2010 - 11:09

Finances publiques - Le déficit se creuse


On le sait depuis un bout de temps. Ce n'est pas pour cette année la maîtrise du budget de l'Etat. Le déficit devrait passer selon les prévisions de la banque centrale de 2,2 à 4% du PIM. Il s'est établi au terme des huit premiers mois de l'année à 18,3 milliards de DH en augmentation de 1,8 milliard par rapport à juillet selon les statistiques de Bank Al-Maghrib. A la même période l'année dernière, les comptes publics du Trésor affichaient un excédent de 5,1 milliards de DH. Au-delà du poids de la charge de compensation (+ 10,2 milliards de DH sur un an) sur lequel l'on s'est longuement étalé dans ces colonnes, le train de vie de l'Etat ne cesse d'inquiéter. Les dépenses de fonctionnement s'établissent à 79,6 milliards de DH, en hausse de 3,7 milliards sur un an. Les charges de personnel qui représentent l'essentiel de ces dépenses augmentent de 5,8% passant de 48,7 à 51,5 milliards de DH. Le ministre des Finances, Salaheddine Mezouar s'était inquiété de la situation au Conseil national du crédit et de l'épargne. Mais jusque-là, aucune politique n'émerge réellement sur la maîtrise des dépenses publiques en dépit de quelques timides engagements pris par le projet de budget de cette année. Il est certain que l'exercice n'est pas aisé, surtout si on doit se pencher sur les salaires des fonctionnaires notamment. Mais le coup de rabot sur les dépenses publiques sera de toute évidence l'un des points-clés pour arriver à la rigueur budgétaire. Cela tiendra également à l'augmentation des recettes du Trésor. A fin août, elles se sont établies à 128 milliards de DH, en baisse de 2, l % sur un an. Les recettes fiscales qui constituent l'épine dorsale des rentrées du Trésor s'affichent en quasi stagnation à 115,3 milliards de DH (-0,2%). Mais ce résultat laisse apparaître une double tendance. La baisse de 10 et 20,4% des recettes de l'IR et de IS. Le manque à gagner pour ces deux impôts se chiffre à 7,5 milliards de DH. En revanche, les recettes de la TVA enregistrent une hausse de 15% à 45,4 milliards de DH Le taux de réalisation des recettes fiscales dépasse 69%, ce qui laisse entrevoir une collecte meilleure que prévue à fin 2010. Concernant la balance des paiements, tout porte à croire à une atténuation du déficit dans le sillage de la reprise des exportations. Même si la tendance est loin d'être inversée, il y a néanmoins du mieux. Les expéditions vers l'étranger ont ainsi enregistré une hausse de 21,5% à 93 milliards de DH à fin août. L'OCP tient toujours un rôle prépondérant dans ces réalisations. Néanmoins, les autres secteurs s'en tirent pas mal avec une croissance de 10% des exportations à fin août. A l'inverse, les importations se chiffrent à 195 milliards de DH en hausse de 12,1%. Cette évolution est principalement tirée par l'augmentation de 33% de la facture énergétique. Elle s'est établie à 44,7 milliards de DH. Le taux de couverture ressort donc à 47,8% contre 44,1 % à la même période de l'année dernière. Une autre progression, plus favorable, est celle des recettes de voyages. Elles se sont établies à 37,7 milliards de DH en croissance de 4,4%. La hausse est de 8% à 36,2 milliards de DH pour les transferts des MRE. (Source : L'Economiste)
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Endettement extérieur - Le Maroc a encore de la marge


C'est un Salaheddine Mezouar tout sourire qui a présenté hier au siège du ministère des Finances, l'importante opération de levée de fonds du Maroc sur le marché international. Et le ministre a de quoi se réjouir. En effet, jamais dans l'histoire du Maroc, le pays n'a emprunté une somme aussi importante en une seule fois, 1 milliard d'euros, qui plus est, à un taux aussi intéressant (4,5% par an). D'ailleurs, selon l'argentier du Royaume, ce taux est considéré comment le plus bas de l'année. Le Maroc a pu en bénéficier en raison de son Investment Grade décroché en mars dernier. «A travers cette levée, le Maroc constitue désormais une référence pour les entreprises du pays, qui envisage une sortie à l'international», soutient d'emblée Mezouar. Et d'ajouter, «le message important est de montrer la capacité du Maroc à lever de la dette». D'autant plus que le niveau d'endettement extérieur du pays, selon le ministre, ne dépasse pas 23% de l'endettement global contre des niveaux généralement plus importants pour d'autres pays. De plus, «le niveau d'endettement global du Maroc se situe aux alentours de 47% contre 70% pour certains pays», affirme Mezouar. D'ailleurs, une émission en dollars n'est pas à exclure dans les mois à venir. Il semble donc que le message soit bien passé. En témoigne l'engouement rencontré par les équipes du ministère des Finances des banques conseil'!', à l'occasion du road show marathon, dans pas moins de5 pays d'Europe, et pour la première fois en Suisse. D'ailleurs, le montant proposé par les investisseurs rencontrés (plus de100) et à travers les 9 places financières visitées ressort à 2,3 milliards d'euros pour 194 ordres comme nous l'annoncions dans nos précédentes colonnes. Cette offre est de loin la plus importante de l'histoire des sorties à l'international du pays. En effet, lors de ces précédentes levées en 2003 et 2007, le Maroc n'avait pas rencontré autant de succès puisque l'offre n'avait respectivement pas dépassé 800 millions et 1,7 milliard d'euros. Idem pour les taux qui se situaient à des niveaux beaucoup plus importants (5 et 5,375%) que celui de cette dernière sortie. La répartition par profil d'investisseurs révèle une forte domination des gestionnaires de fonds à hauteur de 49%. Près de 20% du montant demandé a été apporté par les banques, 14% par les fonds alternatifs, 5% par les assurances et les caisses de retraite. Du point de vue géographique, la demande des obligations marocaines a été fortement ressentie à 47% auprès des pays d'Europe, 20% des Etats-Unis via des fonds offshore, 4% de l'Asie. A noter que 8% de la demande parvient de la Suisse, une première pour le Maroc. Il n'y a pas de doute, les Il milliards de DH issus de cette levée seront exclusivement, d'après Mezouar, réservés au financement du déficit budgétaire de 2010 qui a été estimé à 4% du PIB. (Source : L'Economiste)
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Conjoncture: L'industrie se reprend au deuxième trimestre/ Le Matin 05/10/2010

L'activité industrielle se reprend au fil des mois. En effet, l'indice de production des industries manufacturières s'est amélioré de 0,9% en glissement annuel au deuxième trimestre de l'année en cours après avoir enregistré une légère progression de 0,6% au premier trimestre.

Le premier semestre, se soldant ainsi par une croissance de 0,8% au lieu d'une baisse de 1,3% un an auparavant, selon la dernière note de conjoncture de la Direction des Etudes et des Prévisions Financières. Cet accroissement est dû essentiellement à la reprise de la production des industries d'habillement et fourrures, de celle de cuirs, d'articles de voyage et de chaussures, de celle des machines d'équipement et de celle d'automobiles. Celle-ci ont réalisé à fin juin 2010 une progression de 1,1%, de 3,4%, de 1,7% et de 14,1% respectivement contre une baisse de 2,6%, de 8,3%, de 13,6% et de 7,1% un an auparavant.

La situation devait se stabiliser au cours du troisième trimestre, d'après les chefs d'entreprises interrogés dans le cadre de l'enquête de conjoncture élaborée par le Haut Commissariat au Plan. Ces industriels s'attendaient à une quasi-stabilité de la production des industries manufacturières au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent. Cette évolution émanerait d'un bon comportement de la production de la chimie et de la parachimie, de celle des autres produits des industries alimentaires et de celle d'habillement, à l'exception des chaussures et du recul anticipé de l'activité des industries alimentaires, de celle des produits issus de la transformation des minéraux de carrière et de celle des produits de textile et bonneterie.

L'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib fait ressortir, quant à elle, que même si le taux d'utilisation des capacités de production dans le secteur industriel a presque maintenu le même niveau depuis le mois de mois de mai (71%) jusqu'au mois d'août (72%), il reste toutefois en amélioration progressive par rapport aux niveaux enregistrés à partir de janvier 2009. Cette reprise de la production industrielle a contribué à l'accélération du rythme de progression de la production et de la consommation d'électricité.

En effet, après une évolution d'à peine 2,7% à fin août 2009, la production de l'électricité a progressé de 6,3% en glissement annuel à fin août de l'année en cours. Le rythme de progression de la consommation de l'électricité est passé d'une croissance de 2,1% à 5,7% en glissement annuel. Cet accroissement s'explique par l'effet conjoint du renforcement des ventes de très haute, haute et moyenne tensions destinées au tissu productif de 5,2% et de celles de basse tension à usage essentiellement domestique de 7,9% par rapport à fin août 2009.

L'activité du raffinage a réalisé, quant à elle, une production en hausse de 29,7% en glissement annuel à fin juin 2010. Cette évolution recouvre une hausse de 54% de la production du gasoil, avec l'accroissement de la demande et le faible niveau de la production en 2009 et la baisse de 19% la production du fuel, en relation essentiellement avec le recul de la demande des industriels. En ce qui concerne la croissance dans le secteur primaire, il dépend en grande partie de la récolte de la campagne céréalière.

Selon la dernière évaluation de la production des trois céréales (blé, orge, maïs), au cours de cette campagne est de 74,6 millions de quintaux, soit une baisse de 26.6% par rapport à la production de la campagne précédente et en hausse de 21.8% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. 14.58 MQx de cette récolte est déjà collectée à fin août dernier, selon la situation arrêtée à cette date par l'Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL). Ce qui s'inscrit en baisse de 26% par rapport à la campagne précédente et en hausse de 10% par rapport à la moyenne quinquennale (2005-2009).

Presque la totalité de cette collecte est constituée du blé tendre (14.51 MQx), soit l'équivalent de 45% environ de la production de cette céréale, ce taux étant de l'ordre de 19% pour l'ensemble des céréales.

Cette collecte a permis de reporter le recours à l'importation pour le blé tendre. En effet, au terme du troisième mois de la campagne de commercialisation 2010/2011, les importations des céréales n'ont porté que sur le maïs (63%) d'orge (23%) et le blé dur (14%). Ces achats ont atteint environ 5,2 millions de quintaux. A la même période de la campagne précédente, ces importations étaient de 9,24 millions de quintaux. Pour les autres cultures, on note une baisse de 11% de la production des plantes sucrières au cours de la compagne 2009- 2010, en liaison avec les inondations dans les régions du Gharb et du Loukkos. S'agissant de la production des agrumes, elle s'est chiffrée en 2009-2010 à plus de 1,4 million de tonnes contre 1,2 million en 2008-2009.

L'oléiculture a réalisé, quant à elle, une production en hausse de 76%, terminant la compagne 2009-2010 avec une production de 1,5 million de tonnes contre moins de 800.000 tonnes lors la compagne précédente. Par contre, la production de la culture des primeurs a reculé, passant de 1,75 million de tonnes durant la campagne précédente à 1,65 million de tonnes, en 2009-2010, en raison des pertes dues aux mauvaises conditions climatiques.

Pêche côtière et artisanale
A fin juillet 2010, le volume des captures de la pêche côtière et artisanale se maintient sur un trend haussier, réalisant un taux de croissance de 16% par rapport à la même période de 2009, grâce essentiellement au renforcement de 18,4% du volume capturé des poissons pélagiques qui représentent 87,2% du volume total débarqué. Les débarquements de la pêche côtière et artisanale sont restés également sur leur lancée en termes de valeur. En fait, les ventes se sont accrues à fin juillet 2010 de 4,2% en glissement annuel. Cette évolution est due à l'accroissement de la valeur des captures des poissons pélagiques et de celle des crustacés respectivement de 16,2% et de 4,1% par rapport à fin juillet 2009. Les exportations des produits de la mer ont rapporté, à fin juillet 2010, près de 7 milliards de dirhams de recettes, en légère progression (+0,8%) par rapport aux recettes générées à la même période de l'année 2009.

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