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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 11:11

Endettement extérieur - Le Maroc a encore de la marge


C'est un Salaheddine Mezouar tout sourire qui a présenté hier au siège du ministère des Finances, l'importante opération de levée de fonds du Maroc sur le marché international. Et le ministre a de quoi se réjouir. En effet, jamais dans l'histoire du Maroc, le pays n'a emprunté une somme aussi importante en une seule fois, 1 milliard d'euros, qui plus est, à un taux aussi intéressant (4,5% par an). D'ailleurs, selon l'argentier du Royaume, ce taux est considéré comment le plus bas de l'année. Le Maroc a pu en bénéficier en raison de son Investment Grade décroché en mars dernier. «A travers cette levée, le Maroc constitue désormais une référence pour les entreprises du pays, qui envisage une sortie à l'international», soutient d'emblée Mezouar. Et d'ajouter, «le message important est de montrer la capacité du Maroc à lever de la dette». D'autant plus que le niveau d'endettement extérieur du pays, selon le ministre, ne dépasse pas 23% de l'endettement global contre des niveaux généralement plus importants pour d'autres pays. De plus, «le niveau d'endettement global du Maroc se situe aux alentours de 47% contre 70% pour certains pays», affirme Mezouar. D'ailleurs, une émission en dollars n'est pas à exclure dans les mois à venir. Il semble donc que le message soit bien passé. En témoigne l'engouement rencontré par les équipes du ministère des Finances des banques conseil'!', à l'occasion du road show marathon, dans pas moins de5 pays d'Europe, et pour la première fois en Suisse. D'ailleurs, le montant proposé par les investisseurs rencontrés (plus de100) et à travers les 9 places financières visitées ressort à 2,3 milliards d'euros pour 194 ordres comme nous l'annoncions dans nos précédentes colonnes. Cette offre est de loin la plus importante de l'histoire des sorties à l'international du pays. En effet, lors de ces précédentes levées en 2003 et 2007, le Maroc n'avait pas rencontré autant de succès puisque l'offre n'avait respectivement pas dépassé 800 millions et 1,7 milliard d'euros. Idem pour les taux qui se situaient à des niveaux beaucoup plus importants (5 et 5,375%) que celui de cette dernière sortie. La répartition par profil d'investisseurs révèle une forte domination des gestionnaires de fonds à hauteur de 49%. Près de 20% du montant demandé a été apporté par les banques, 14% par les fonds alternatifs, 5% par les assurances et les caisses de retraite. Du point de vue géographique, la demande des obligations marocaines a été fortement ressentie à 47% auprès des pays d'Europe, 20% des Etats-Unis via des fonds offshore, 4% de l'Asie. A noter que 8% de la demande parvient de la Suisse, une première pour le Maroc. Il n'y a pas de doute, les Il milliards de DH issus de cette levée seront exclusivement, d'après Mezouar, réservés au financement du déficit budgétaire de 2010 qui a été estimé à 4% du PIB. (Source : L'Economiste)
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 10:13

Conjoncture: L'industrie se reprend au deuxième trimestre/ Le Matin 05/10/2010

L'activité industrielle se reprend au fil des mois. En effet, l'indice de production des industries manufacturières s'est amélioré de 0,9% en glissement annuel au deuxième trimestre de l'année en cours après avoir enregistré une légère progression de 0,6% au premier trimestre.

Le premier semestre, se soldant ainsi par une croissance de 0,8% au lieu d'une baisse de 1,3% un an auparavant, selon la dernière note de conjoncture de la Direction des Etudes et des Prévisions Financières. Cet accroissement est dû essentiellement à la reprise de la production des industries d'habillement et fourrures, de celle de cuirs, d'articles de voyage et de chaussures, de celle des machines d'équipement et de celle d'automobiles. Celle-ci ont réalisé à fin juin 2010 une progression de 1,1%, de 3,4%, de 1,7% et de 14,1% respectivement contre une baisse de 2,6%, de 8,3%, de 13,6% et de 7,1% un an auparavant.

La situation devait se stabiliser au cours du troisième trimestre, d'après les chefs d'entreprises interrogés dans le cadre de l'enquête de conjoncture élaborée par le Haut Commissariat au Plan. Ces industriels s'attendaient à une quasi-stabilité de la production des industries manufacturières au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent. Cette évolution émanerait d'un bon comportement de la production de la chimie et de la parachimie, de celle des autres produits des industries alimentaires et de celle d'habillement, à l'exception des chaussures et du recul anticipé de l'activité des industries alimentaires, de celle des produits issus de la transformation des minéraux de carrière et de celle des produits de textile et bonneterie.

L'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib fait ressortir, quant à elle, que même si le taux d'utilisation des capacités de production dans le secteur industriel a presque maintenu le même niveau depuis le mois de mois de mai (71%) jusqu'au mois d'août (72%), il reste toutefois en amélioration progressive par rapport aux niveaux enregistrés à partir de janvier 2009. Cette reprise de la production industrielle a contribué à l'accélération du rythme de progression de la production et de la consommation d'électricité.

En effet, après une évolution d'à peine 2,7% à fin août 2009, la production de l'électricité a progressé de 6,3% en glissement annuel à fin août de l'année en cours. Le rythme de progression de la consommation de l'électricité est passé d'une croissance de 2,1% à 5,7% en glissement annuel. Cet accroissement s'explique par l'effet conjoint du renforcement des ventes de très haute, haute et moyenne tensions destinées au tissu productif de 5,2% et de celles de basse tension à usage essentiellement domestique de 7,9% par rapport à fin août 2009.

L'activité du raffinage a réalisé, quant à elle, une production en hausse de 29,7% en glissement annuel à fin juin 2010. Cette évolution recouvre une hausse de 54% de la production du gasoil, avec l'accroissement de la demande et le faible niveau de la production en 2009 et la baisse de 19% la production du fuel, en relation essentiellement avec le recul de la demande des industriels. En ce qui concerne la croissance dans le secteur primaire, il dépend en grande partie de la récolte de la campagne céréalière.

Selon la dernière évaluation de la production des trois céréales (blé, orge, maïs), au cours de cette campagne est de 74,6 millions de quintaux, soit une baisse de 26.6% par rapport à la production de la campagne précédente et en hausse de 21.8% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. 14.58 MQx de cette récolte est déjà collectée à fin août dernier, selon la situation arrêtée à cette date par l'Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL). Ce qui s'inscrit en baisse de 26% par rapport à la campagne précédente et en hausse de 10% par rapport à la moyenne quinquennale (2005-2009).

Presque la totalité de cette collecte est constituée du blé tendre (14.51 MQx), soit l'équivalent de 45% environ de la production de cette céréale, ce taux étant de l'ordre de 19% pour l'ensemble des céréales.

Cette collecte a permis de reporter le recours à l'importation pour le blé tendre. En effet, au terme du troisième mois de la campagne de commercialisation 2010/2011, les importations des céréales n'ont porté que sur le maïs (63%) d'orge (23%) et le blé dur (14%). Ces achats ont atteint environ 5,2 millions de quintaux. A la même période de la campagne précédente, ces importations étaient de 9,24 millions de quintaux. Pour les autres cultures, on note une baisse de 11% de la production des plantes sucrières au cours de la compagne 2009- 2010, en liaison avec les inondations dans les régions du Gharb et du Loukkos. S'agissant de la production des agrumes, elle s'est chiffrée en 2009-2010 à plus de 1,4 million de tonnes contre 1,2 million en 2008-2009.

L'oléiculture a réalisé, quant à elle, une production en hausse de 76%, terminant la compagne 2009-2010 avec une production de 1,5 million de tonnes contre moins de 800.000 tonnes lors la compagne précédente. Par contre, la production de la culture des primeurs a reculé, passant de 1,75 million de tonnes durant la campagne précédente à 1,65 million de tonnes, en 2009-2010, en raison des pertes dues aux mauvaises conditions climatiques.

Pêche côtière et artisanale
A fin juillet 2010, le volume des captures de la pêche côtière et artisanale se maintient sur un trend haussier, réalisant un taux de croissance de 16% par rapport à la même période de 2009, grâce essentiellement au renforcement de 18,4% du volume capturé des poissons pélagiques qui représentent 87,2% du volume total débarqué. Les débarquements de la pêche côtière et artisanale sont restés également sur leur lancée en termes de valeur. En fait, les ventes se sont accrues à fin juillet 2010 de 4,2% en glissement annuel. Cette évolution est due à l'accroissement de la valeur des captures des poissons pélagiques et de celle des crustacés respectivement de 16,2% et de 4,1% par rapport à fin juillet 2009. Les exportations des produits de la mer ont rapporté, à fin juillet 2010, près de 7 milliards de dirhams de recettes, en légère progression (+0,8%) par rapport aux recettes générées à la même période de l'année 2009.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeVen 1 Oct 2010 - 12:05

Conjoncture: L'industrie dope la croissance / L'Economiste 29/09/2010

Les Marocains sont moins inquiets face au chômage et moins pessimistes sur la situation économique. Pour la troisième année de suite, le taux de chômage s’est maintenu sous la barre psychologique des 10% au deuxième semestre, à 8,2%. Mais, c’est 0,2 point de hausse par rapport au deuxième trimestre 2009. En même temps, l’indice des prix à la consommation a maintenu le même rythme de progression que celui enregistré à fin juillet, soit 0,7% en glissement annuel contre un accroissement de 1,4% à fin août 2009.

De manière générale, les données conjoncturelles font état d’un comportement favorable de l’activité économique dans son ensemble. Les trois secteurs de référence affichent une croissance soutenue, confirmant ainsi l’optimisme du gouvernement que reflète dans la dernière note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières.

Les principales activités du secteur primaire confirment ce trend positif, rendu possible grâce à la résilience de l’économie marocaine. La production des céréales au titre de la campagne en cours est estimée à 75 millions de quintaux, en baisse relative de 26,6% par rapport à la campagne exceptionnelle précédente où cette production avait atteint 102 millions de quintaux. Car comparée à la moyenne des cinq dernières avant 2009, la campagne en cours demeure en hausse de près de 22%. Quant aux activités hors primaires, la production et les exportations de phosphates et dérivés, elles affichent également une croissance certaine au terme des sept premiers mois de l’année. La production marchande de phosphate a augmenté de près de 79% par rapport à fin juillet 2009 après une baisse drastique de 48%, une année plus tôt. La production de l’acide phosphorique et des engrais s’est également redressée après un repli respectif de 27,9% et 24,8%. Cette embellie s’est traduite par une forte activité à l’export qui a vu le chiffre d’affaires du phosphatier s’apprécier de 70,2% à 19,1 milliards de DH contre 11,2 milliards à la même période de l’année dernière.

Autre preuve de la bonne santé de notre économie, la production et la consommation d’électricité, qui se sont raffermies à fin août, à 6,3% et 5,7% respectivement. La montée en gamme du rythme de croissance de la production, qui était de 2,7% à fin août 2009, s’explique par le raffermissement de la production d’origine hydraulique, de 16,8%, de l’énergie thermique, de 32,8% et de celle produite par le parc éolien, de 132,3%. Performance lisible sur le tableau des importations d’électricité d’Algérie et d’Espagne et de la production concessionnelle. Le seul bémol à ce trend positif est à mettre à l’actif du secteur des BTP où on note une légère baisse des ventes de ciment de 0,2% à fin août.

La production des industries manufacturières, elle, a enregistré une légère croissance en glissement annuel de 0,8% au premier semestre de l’année.

Les activités du secteur tertiaire, notamment les indicateurs des activités tourisme, ont maintenu leur évolution positive entamée depuis le quatrième trimestre 2009, marquant ainsi une nette sortie de crie du secteur. Les arrivées de touristes, les nuitées et les recettes voyages se sont raffermies, en glissement annuel, de 10,4%, 11,9% et 6,9% respectivement. Il en est de même pour les trois segments du secteur des télécoms qui se sont bien comportés au terme du premier semestre.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeJeu 23 Sep 2010 - 12:19

Réalisations des OMD : Le directeur général de l'OMC qualifie de «succès» le parcours du Maroc / MAP 23/09/2010

Le Directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy a qualifié de «succès» le parcours du Maroc vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). «Le bilan de l'application des OMD (dressé dans le cadre du sommet de l'ONU, NDLR) est une bonne occasion pour un pays comme le Maroc de démontrer comment son propre parcours vers la réalisation de ces objectifs a été un succès», a indiqué à la MAP Lamy lors d'une rencontre organisée lundi au siège de l'ONU, sous le thème « OMD, moteur et finalité de la croissance et du développement». Au regard des chiffres concernant la réduction de la pauvreté, la croissance économique, la maternité et les soins infantiles, le Maroc «dispose d'une batterie d'indicateurs qui sont très convaincants», a encore estimé le DG de l'OMC.

D'après M. Lamy, l'expérience marocaine en matière de développement, qui a combiné une ouverture économique et sociale, démontre que «les choses sont allées dans la bonne direction». En termes d'échanges internationaux, a-t-il par ailleurs souligné, le Maroc présente «un équilibre réussi» en matière d'«ouverture au niveau bilatéral mais aussi multilatéral». « Il y a dans les ingrédients de la croissance marocaine de quoi être optimiste», s'est réjoui le Directeur général de l'OMC. S'agissant du discours de S.M. le Roi prononcé lundi devant le sommet sur les OMD qui se tient à New York, M. Lamy a relevé que «ce que j'ai entendu est un message qui provient, non pas d'un pays en développement mais d'un pays émergent qui trace son propre chemin», en dépit des écueils impliqués par la globalisation.

« Il y a une note de fermeté et d'optimisme qui sont nécessaires pour la réalisation du développement», a dit encore le DG de l'OMC. Ça reflète à la fois la volonté du Royaume du Maroc et la crédibilité d'un certain nombre de résultats qui ont été atteints jusqu'à présent, a-t-il poursuivi. La rencontre «OMD, moteur et finalité de la croissance et du développement» a été organisée par le Maroc en marge de la 65e session de l'Assemblée Générale de l'ONU. Elle a réuni le Haut commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, la ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, le président de la Banque africaine pour le développement, Donald Kaberuka, le directeur du Centre international pour les études stratégiques, Simon Serfaty, le Secrétaire général adjoint aux Affaires économiques et sociales à l'ONU, Sha Zukang et l'expert US William Zartman de l'université Johns Hopkins.Cette rencontre a notamment traité de l'interdépendance entre les OMD et la croissance économique et le développement illustré par l'expérience marocaine.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeJeu 23 Sep 2010 - 12:18

Loi de finances 2011: La FNPI se veut plus sage qu'en 2010 / Le Matin 23/09/2010

Pour la loi de Finances 2011, les fédérations et associations membres de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) n'ont pas manqué de décliner leurs propositions fiscales.

Celles opérant dans le secteur de l'immobilier, notamment la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) et l'Association professionnelle des industries céramiques (APIC) n'ont pas dérogé à cette règle. Pour la FNPI, la baisse de la TVA appliquée sur le prix du bien immobilier est la seule doléance exprimée dans le cadre de la loi de finances 2011.

Selon son président Youssef Ibn Mansour, « pour que le prix de l'immobilier soit accessible notamment pour la couche moyenne, on a proposé la révision du taux de la TVA de 20 à 14%, soit son niveau d'il y a 3 ans ». Cette révision, d'après les professionnels du secteur, viendrait limiter l'emballement des prix de l'immobilier et aider la couche moyenne d'accéder à la co-propriété. Seulement, pour les autres impôts, la FNPI s'est montrée plus sage que l'année dernière.

«On a décidé de s'abstenir vu la situation actuelle des finances publiques ». Pour rappel, la loi de finances 2010 a institué l'exonération des promoteurs immobiliers construisant des logements sociaux, dont la superficie varie entre 50 et 100 m2 et dont le prix n'excède pas 250 000 dirhams, du paiement de la TVA, de l'IS et des droits d'enregistrement. L'acheteur est, lui aussi, exonéré du paiement de la TVA, prise en charge par l'Etat. D'ailleurs, pour permettre aux PME de s'impliquer dans la promotion de l'habitat social, il a été décidé de réduire de 1 500 à 500 le nombre d'unités de logement à réaliser dans le cadre des conventions de partenariat à conclure avec l'Etat. Ces mesures sont valables jusqu'en 2020. S'agissant de la liste des propositions de l'Association professionnelle des industries céramiques (APIC) pour la loi de finances 2011, elle est plus étoffée que celle établie par la FNPI. « Comme, le Maroc souffre d'un déficit important dans la production de logement, en particulier le logement social et économique, il est primordial de combler ce déficit.

C'est ainsi que nous proposons de dé fiscaliser ce type de logement sur une période de cinq ans, ceci va encourager les promoteurs à produire le maximum, et aux acheteurs d'accéder au logement à des prix abordables. Par ailleurs l'immobilier est un moteur de croissance cela va permettre à l'ensemble de l'économie nationale de redémarrer après cette période de crise », préconise Fouad Benzakour, président de l'APIC. La Fédération propose également le retour à une TVA de 14% pour ce qui est de la construction immobilière pour tout de type de logement ainsi que l'intégration du gaz GPL utilisé dans la céramique, dans le programme des subventions accordées par l'état. « L'impact serait minime sur le budget de l'Etat, mais ceci permettra d'améliorer la compétitivité du secteur, qui souffre d'un handicap important à cause du prix de l'énergie exorbitant», rétorque Fouad Benzakour. A préciser, à ce titre que les coûts énergétiques bouffent près de 40% des coûts de la production.

Le prix du gaz au Maroc est 4 fois plus cher qu'en Europe, 8 fois plus cher que la Turquie et 40 fois plus cher que l'Egypte. L'accord d'une aide à l'export pour l'industrie céramique, à l'instar de certains pays arabes comme l'Egypte et la Tunisie et la baisse de l' I S à 25% pour l'ensemble des activités figurent également parmi les doléances de ce secteur dominé par une stratégie de volume.

Meilleure organisation !
Bien que le Maroc ait réalisé des avancées considérables dans le secteur de l'immobilier, beaucoup reste à faire pour hisser le secteur vers le haut. Rendre le texte sur la VEFA (vente en l'état futur d'achèvement) et la loi sur la copropriété opérationnels, accélérer la sortie des plans d'aménagement et bien gérer les problèmes de positionnement stratégique du logement social, …sont autant d'actions qui priment pour une meilleure organisation du secteur. Pour ne citer que les questions liées à l'urbanisme, la situation est délicate. Les cadres urbain et juridique ne sont pas toujours clairs. Cela fait 12 ans que les plans d'aménagements sont périmés. Même en 2010, le schéma directeur et le plan d'aménagement ne sont pas actualisés. Ne faudrait-il pas doter les grandes villes, notamment Casablanca concentrant près de 60% de la production en logement des moyens nécessaires pour atténuer les déficits ? N'est-il pas temps de mettre en place, comme promis, des guichets uniques au niveau des agences urbaines pour accélérer les démarches de qualification et d'obtention des autorisations ? Autant de questions qui pointent du nez à un moment où la souplesse de la production des titres fonciers fait toujours défaut. Sans oublier les difficultés liées au financement des crédits immobiliers.

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Les opérateurs économiques de la Bavière intéressés par le Maroc / Le Matin 20/09/2010

Pour la première fois, une délégation d'operateurs de haut niveau venue de l'une des régions les plus dynamiques et les plus performantes de l'Allemagne - et aussi de l'Europe - rend visite au Maroc. Cette délégation dirigée par Katja Hessel, ministre déléguée dans le ministère bavarois de l'Économie, des Infrastructures, des Transports et de la Technologie et membre du gouvernement bavarois, est composée de représentants des secteurs de l'énergie, l'électronique, la construction, l'informatique, mécanique, l'automobile ainsi que de l'industrie chimique et pharmaceutique. L'objectif de cette visite est d'œuvrer pour l'intensification des relations économiques entre le Maroc et la Bavière, d'une part, et d'autre part, agir pour le développement et la promotion des nouvelles opportunités de coopération et d‘affaires entre les entreprises des deux pays.

Lors d'une conférence de presse, à l'issue de cette visite, Katja Hessel a déclaré que grâce à cette visite les relations entre les deux partenaires vont passer à un degré supérieur. De la sorte, le Maroc va dépasser l'Algérie en termes de volume d'échanges commerciaux avec la Bavière. Elle estime que « le Maroc présente un cadre juridique et sécuritaire plus stable. Le Maroc est plus important pour les entreprises bavaroises», a-t-elle déclaré. Rien que pour le premier trimestre de l'année 2010, elle précise que le volume des échanges entre la Bavière et le Maroc a été de l'ordre de 59 millions d'euros contre 40 millions pour l'Algérie. Par ailleurs, à l'issue de cette visite, un comité de suivi a été mis en place entre le Maroc et la Bavière pour traiter les questions abordées lors de cette rencontre et aller de l'avant dans les relations entre les deux parties.

QUESTIONS À ja Hessel, ministre déléguée dans le ministère bavarois de l'Économie: «Nous sommes impressionnés par le Maroc»

Quelles sont vos impressions concernant le Maroc ?
Concernant cette visite on a eu des informations sur le Maroc. Nous avons aussi eu connaissance des programmes et plans en cours… J'étais impressionnée, suite à mes entretiens avec les responsables marocains… Nous avons été absolument impressionnés par les stratégies et politiques développées. Par exemple, nous avons appris que d'ici 2030 quelque 42 % de la production de l'énergie devrai être faite à la base d'énergie renouvelable et qu'il y aura tellement de l'énergie au point de l'exporter. Alors qu'il s'agit d'un pays qui, aujourd'hui, importe 90 % de son énergie. Cela m'a vraiment impressionnée. Les stratégies sectorielles qui sont élaborées de manière intégrées m'ont aussi impressionnée. Je dois aussi mentionner les efforts menés par l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI). Cette agence, en une année, a ouvert des bureaux à Paris, Madrid, Milan et Londres, elle ouvrira un cinquième bureau, l'année prochaine en Allemagne. Tout cela me semble être un dynamisme qui m'a profondément impressionnée.

Quel est le secteur qui vous intéresse le plus ?
J'étais très intéressée par le secteur de l'énergie, notamment l'énergie renouvelable. Cependant, nous, au ministère de l'Economie bavaroise, nous n'avons pour mission que de montrer les opportunités du marché, de communiquer à ce sujet… Effectivement, dans le cadre de ma délégation il y avait non seulement les entrepreneurs mais aussi les représentants des chambres de commerce et d'industrie qui représentent les PME.

Pensez-vous que cette visite va améliorer davantage le partenariat économique ?
Si j'avais la possibilité, à travers des visites comme celle-ci, de doubler ou de tripler le volume de ces échanges avec le Maroc, je ne ferais que des visites tout au long de l'année. Il faut dire qu'il y a des potentialités du marché qui sont visibles. Je crois que parmi les pays du MENA le Maroc présente d'importantes potentialités qui ne sont pas encore saisies et qui vont l'être. Je suis persuadée que ces relations vont être développées. J'ai un sentiment très positif à ce niveau.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeLun 20 Sep 2010 - 9:12

Indice de développement humain: Les dessous d'une polémique / Le Matin 20/09/2010

Le gouvernement et le HCP sur la même longueur d'onde. C'est rare qu'on assiste à un scénario pareil. Une entente de fait, diront les uns. D'autres y voient la preuve que l'indépendance de l'autorité statistique ne l'empêche pas de partager le point de vue des autorités politiques. Surtout lorsqu'il s'agit de défendre une cause «statistique» nationale.

On est le 19 août 2010. Le ministère des Affaires étrangères diffuse un communiqué dans lequel «le gouvernement marocain s'étonne de l'exploitation erronée de certains indicateurs censés mesurer les niveaux de développement humain à l'échelle mondiale, tels qu'établis par des centres en relation avec le PNUD». Le communiqué ne se trompe pas de cible, bien qu'il ne la cite pas expressément. En fait, il s'agit d'un travail de recherche mené par Sabina Alkire et Maria Emma Santos, économistes de l'université d'Oxford. Leur étude intitulée «Acute multidimensional poverty : a new index for developing countries» porte la marque d'une organisation créée en 2007 sous le nom de «Oxford Poverty and Human Development Initiative (OPHI)». Peu connue du grand public, l'OPHI affiche la vocation d'un centre de recherche préoccupé par le débat ouvert à l'international sur les déterminants de la pauvreté.

Un peu d'histoire pour comprendre l'enjeu
Jusqu'à ce jour, le dogme dominant favorise une approche «monétaire» basée exclusivement sur le revenu (PIB) par habitant. Au Maroc à titre d'exemple, pour définir le seuil de la pauvreté, le HCP applique les normes recommandées par le FAO et l'OMS. En 2007, ce seuil a été fixé au niveau de 2,15 dollars US par jour et par personne (le dollar exprimé ici en parité du pouvoir d'achat -PPA- pour tenir compte du différentiel d'inflation entre les deux devises, soit au final 4,88 dirhams en échange d'un dollar). Par conséquent, tout Marocain vivant avec moins de 10,49 DH par jour (au total 2,8 millions de personnes à fin 2008) est considéré comme pauvre, selon cette approche qui, malgré les critiques, continue d'être adoptée par de prestigieuses organisations internationales, y compris la Banque mondiale et l'ONU. En revanche, on s'accorde à dire qu'à lui seul, le revenu (PIB) est loin de refléter de manière fidèle la réalité sur le terrain. L'indice de développement humain (IDH), créé en 1990 par Amartya Sen (prix Nobel d'économie en 1998), à la demande du PNUD, a révélé lui aussi ses limites avec le temps. Pour trouver une solution de rechange, la recherche contemporaine s'oriente vers une approche multidimensionnelle de la pauvreté mettant l'accent sur des données qualitatives liées à l'éducation, la santé, l'habitat, l'égalité entre les sexes, l'accès à l'information, etc.

L'indice d'Oxford est venu donc surfer sur un débat vague non encore tranché. Entre-temps, l'éminent trio Stiglitz-Sen-Fitoussi a rendu publiques les conclusions de la mission qui lui a été confiée (initiative de N. Sarkozy), notamment pour réfléchir sur une nouvelle «mesure du bien-être économique et social», autre que le PIB.

A l'origine de la controverse
Avant de commettre son étude, la directrice de l'initiative d'Oxford, Sabina Alkire, a minutieusement préparé le terrain de son expérimentation. L'outil du travail, à savoir l'indice composite de la pauvreté, elle l'a développé en 2007 avec James Foster, un économiste de l'université de Georgetown. S'agissant des données de son enquête, elle a choisi la facilité. Pour elle, les trois dimensions retenues (éducation, santé, niveau de vie) doivent absolument émaner d'une source unique. Pour le cas du Maroc, il se trouve que la dernière enquête sur la démographie et la santé remonte à 2004 (2007 pour la Jordanie et 2008 pour l'Egypte). Alkire n'a pas cherché à actualiser ses sources et c'est l'une des raisons qui auraient soulevé l'ire des autorités marocaines, particulièrement le HCP. In fine, cerise sur le gâteau, les résultats, rendus publics le 15 juillet dernier à Londres, ont été accompagnés par un classement international de la pauvreté. Parmi 104 pays, tous en voie de développement, le Maroc est classé 56e parmi les 104 pays étudiés.

Jusque-là, rien d'aussi grave à signaler au point de susciter une réaction «politique» de la part du gouvernement marocain. Le fait qu'Oxford s'amuse à produire des indices et des classements, à l'image d'une agence de notation spécialisée dans la pauvreté, c'est son choix, ça ne se discute pas. Mais lorsque le PNUD s'y mêle, appuie et finance le projet de l'OPHI, c'est qu'il y a anguille sous roche !

Virulentes réactions
«La validation par le PNUD, institution de l'ONU, de telles études, dénote d'un manque de rigueur et de professionnalisme et porte préjudice au Maroc et à ses efforts», lit-on dans le communiqué du ministère marocaine des Affaires étrangères. Une semaine après sa diffusion, le Haut Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, organise une conférence de presse au cours de laquelle il était question surtout d'énumérer les limites «scientifiques» du classement d'Oxford. En gros, des données périmées et une forte dose de subjectivité dans le choix des pondérations accordées à chaque dimension. Ainsi, il suffit qu'un enfant sous-alimenté quitte l'école avant l'âge de 14 ans pour caser tous les membres de sa famille dans la catégorie des pauvres. De même, toujours aux yeux de la méthode d'Oxford, le fait de disposer d'une toilette est équivalent, en termes risque de pauvreté, à l'absence totale d'un système scolaire. Bref, des anomalies à gogo entachent la crédibilité de l'étude.

«Ce n'est pas parce qu'elle vient d'Oxford qu'on doit la doter d'un universalisme qui s'imposerait à tout le monde», estime un haut cadre statisticien du HCP. Selon lui, tout cela n'est qu'une histoire de pognon : plus l'étude est consulté sur le Net, plus s'accroît le potentiel des donateurs. Une chose est sûre, vis-à-vis du PNUD, au-delà du financement, l'étude sera publiée dans son Rapport annuel sur le développement humain (début novembre). Reste à savoir si l'indice d'Oxford sera en mesure de remplacer l'IDH du programme onusien. Sur cette question, le flou demeure entier. Du côté d'Oxford, on ne cache pas le fait que le nouvel indice a été construit pour le compte du bureau du rapport onusien. Le HCP, lui, rassure que l'étude sera publiée uniquement pour enrichir le débat sur la multidimensionnalité de la pauvreté. Du côté du PNUD à Rabat, c'est le silence radio. Le représentant résident à Rabat a préféré prolonger ses vacances, malgré la crise !

ODM : le Maroc sur la bonne voie
Le timing choisi pour la sortie du classement d'Oxford n'est pas anodin. Alors que l'ONU s'apprête à organiser un sommet de haut niveau sur les Objectifs du millénaire (ODM), l'étude d'Oxford (limitée aux pays émergents) pourrait détourner l'attention du vrai problème. En fait, parmi les huit objectifs fixés par la communauté internationale à l'horizon 2015, il y a un seul qui se distingue par son faible taux d'évolution, à savoir l'objectif n° 8 qui insiste sur la mise en place d'un partenariat global pour le développement assorti d'objectifs en matières d'aide, de relations commerciales et d'allégements de dettes. Or, les pays qui arrivent en tête du palmarès des succès dans la lutte contre la pauvreté ne sont pas ceux qui ont le plus bénéficié de la générosité des pays riches. La Chine en est le meilleur exemple. En 1970, les pays riches avaient promis de consacrer 0,7% de leur PIB à aider le Sud. Quarante ans après, leur effort atteint tout juste 0,3%. Vis-à-vis des ODM, le Maroc n'a pas à rougir de sa position à l'international. D'ailleurs, l'objectif relatif à la réduction de la pauvreté a été atteint en 2007. Huit ans avant l'échéance 2015.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeLun 20 Sep 2010 - 9:11

Conjoncture: Ralentissement au 3e trimestre 2010

Après une bonne orientation au cours du deuxième trimestre, l'activité économique aurait renoué avec la stagnation au troisième trimestre de l'année en cours. En effet, d'après la dernière note d'information du Haut-commissariat au Plan sur les résultats des enquêtes de conjoncture relatifs aux réalisations du 2e trimestre et aux pronostics pour le 3e trimestre 2010, les chefs d'entreprises enquêtés s'attendaient à une quasi-stagnation de l'activité du secteur du BTP. Ainsi, 36% d'entre eux prévoient une stagnation au troisième trimestre, 33% une baisse et 31% une augmentation de leur activité.

Ce ralentissement de la dynamique de production aurait également touché le secteur manufacturier qui connaîtrait, selon les chefs d'entreprises, une quasi-stagnation au cours du 3e trimestre par rapport au trimestre précédent. En effet, 34% des patrons interrogés prévoient une stagnation, 34% anticipent une amélioration et 32% un repli de leur activité. Cette tendance émanerait essentiellement de la hausse prévue des «Produits de la chimie et de la parachimie», des «Autres produits des industries alimentaires» et de l'«Habillement à l'exclusion des chaussures» d'une part, et du recul en vue des activités des «Produits des industries alimentaires», des «Produits issus de la transformation des minéraux de carrière» et des «Produits textiles et bonneterie» d'autre part.

La situation serait encore moins bonne pour les entreprises actives dans le secteur des mines, puisque la production devrait y afficher une baisse, en raison de la diminution exclusive de la production des «Minéraux non métalliques». Par contre, les chefs d'entreprises opérant dans le secteur de l'énergie tablaient sur un bon comportement de leur activité, avec une hausse de la production qui serait due à une augmentation de la production de l'«électricité». S'agissant de l'évolution des effectifs de la main-d'œuvre, les chefs d'entreprises pronostiquaient globalement pour le 3e trimestre 2010, une légère tendance haussière des effectifs employés dans les secteurs de l'industrie de transformation et des mines, alors que ceux des secteurs du BTP et de l'énergie prévoient une stabilité.

La tendance haussière de l'activité de la production économique affichée par les entreprises au cours du deuxième trimestre n'a donc pas été maintenue. En effet, selon les patrons enquêtés, l'activité du secteur du BTP aurait poursuivi sa tendance haussière au 2e trimestre 2010 par rapport au trimestre précédent. Ainsi, 49% des chefs d'entreprises ont déclaré une hausse de l'activité, 44% une stabilité et 7% une baisse. L'amélioration de l'activité a concerné notamment les travaux publics, en particulier la «Construction du gros œuvre de bâtiments», les «Travaux spécialisés de génie civil» et la «Construction de chaussées routières et de sols sportifs».

De même, les secteurs de l'énergie et des mines se seraient bien comporté, affichant des hausses de la production avec, pour le secteur de l'énergie, une progression conjuguée de la production du «Pétrole raffiné» et de celle de l'«électricité» et, pour les mines, une amélioration de la production des «minéraux non métalliques».

Cette tendance haussière au 2e trimestre 2010 a profité également au secteur manufacturier, dont la production se serait accrue grâce notamment à l'amélioration de la production dans les branches des «Produits de la chimie et de la parachimie», des «Boissons et tabacs», des «Produits des industries alimentaires» et des «Autres produits des industries alimentaires». Par contre, les branches des «Produits de l'industrie métallique de base», des «Produits textiles et bonneterie» et du «Matériel électrique et électronique» auraient affiché un repli de la production.

Carnets de commandes garnis
Comme signe de la dynamique d'activité des entreprises, la situation des carnets de commande, a été d'un niveau normal au 2e trimestre 2010, d'après la majorité des chefs d'entreprises dans les secteurs des mines et de l'énergie, par 75% de ceux du secteur du BTP et par 68% dans le secteur des industries de transformation. Par contre, ce niveau a été jugé peu garni par 27% des chefs d'entreprises dans le secteur des industries de transformation et 15% dans le secteur du BTP. En ce qui concerne la situation de l'emploi au 2e trimestre, les patrons enquêtés avancent que les effectifs employés par les secteurs du BTP et de l'industrie de transformation se seraient améliorés par rapport au trimestre précédent ; ceux du secteur des mines auraient stagné, alors que ceux du secteur de l'énergie auraient cédé à la baisse.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 9:42

Projet de Loi de Finances 2011: Pour un Budget de croissance / Le Matin 08/09/2010

La fragilité de la conjoncture et le ralentissement de la croissance, au plan externe, ont eu des répercussions sensibles sur l'équilibre budgétaire. «Les données relevées depuis le début de l'année font état d'une baisse des recettes fiscales et d'un creusement du déficit des comptes de l'Etat».

Pour le Centre marocain de conjoncture, «les mesures de resserrement des conditions budgétaires préconisées pour faire face à cette situation pourront se ressentir aussi bien sur l'effort d'investissement public qu'au niveau de dépenses destinées aux secteurs sociaux».

Ainsi le Budget 2011 ne doit pas être un budget de crise mais un budget de croissance. Et pour causes, si pour l'année 2010, le CMC table sur une croissance de 2,8%, le ministère des Finances prévoit quand à lui une croissance de 3,2%, pendant que Bank Al Maghrib attend une croissance du PIB entre 3 et 4% et que le HCP pronostique une croissance supérieur à 4%.

Après un retour progressif, depuis le début de l'année 2010, à sa tendance d'évolution des années antérieures, la valeur ajoutée des secteurs non agricoles s'accroîtrait à un rythme soutenu en 2011, suite à la consolidation de la reprise des secteurs secondaire et tertiaire, bénéficiant de la volonté de l'Etat d'agir, à la fois, sur la demande globale et sur l'offre, en particulier la production nationale, et ce, pour pérenniser le rythme de croissance de l'économie nationale.

C'est dans ce contexte que le budget 2011 est en cours d'élaboration, articulé autour de quelques indicateurs stratégiques s'agissant notamment de traditionnelles diminutions des dépenses de l'administration et des établissements publics, de la problématique de la masse salariale et de l'hypothétique plafonnement des dépenses de la Caisse de compensation à 2% du PIB.

Au niveau des finances publiques, l'hypothèse retenue par le HCP suppose la reconduction en 2011 de la politique budgétaire en vigueur en 2010, notamment en matière de la politique fiscale, des dépenses de fonctionnement et des dépenses de soutien des prix à la consommation. L'investissement public se maintiendrait également sur sa trajectoire des réalisations engagées dans les différents chantiers des infrastructures économiques mis en exécution ces dernières années.

Pour l'Observatoire privé de l'économie marocaine, le défi est difficilement tenable quand l'ambition affichée est de booster un taux de croissance tracté par l'investissement public, tout en soutenant les secteurs sociaux. Dès lors, s'interroge le CMC pourquoi ne pas réfléchir à des assises nationales sur la croissance ?

Il faut dire que le plan représentait un cadre de réflexion stratégique sur les perspectives de croissance de l'économie nationale, sur une base globale et sectorielle. La question des objectifs en adéquation avec les moyens était posée de manière forte. Le plan jouait le rôle de vecteur de diffusion de la culture économique auprès de tous les acteurs.

Aujourd'hui, la seule opportunité est représentée par la Loi des finances, un cadre annuel qui a ses propres contraintes. D'autant plus que le Maroc a réussi à accumuler une riche expérience faisant émerger un modèle de croissance fondé sur les grands travaux d'infrastructure. Aussi, est-il opportun d'en parler pour faire converger les positions en vue d'une plus grande mobilisation nationale.

Pour corroborer une telle approche, le CMC a, au préalable, indiqué que la crise économique et financière qui frappe l'économie mondiale depuis 2008 a conduit à une forte dégradation des finances publiques. En Europe, aux Etats-Unis et au Japon, la réponse des autorités pour limiter l'ampleur de la crise, via des impulsions budgétaires positives, associées au mécanisme spontané des stabilisateurs automatiques, ont permis d'éviter le scénario du pire mais elles ont également creusé les déficits budgétaires et augmenté la dette.

A cet effet, des plans de rigueur sont annoncés partout en Europe avec des objectifs ambitieux prévoyant une réduction rapide des déficits. Cependant, les économistes préviennent que des plans d'austérité précoces et généralisés menacent la reprise.

Au demeurant, cette situation liée à la crise, n'a pas provoqué les ruptures attendues entraînant des changements dans la démarche, la pensée et le modus-operanti. Bien au contraire, il y a la réhabilitation, au nord comme au sud, des vieilles recettes à travers le recours systématique à l'austérité. Thérapeutique, utilisée là où les clignotants des finances publiques passent durablement au rouge.

Au-delà de la nature, du contenu et des objectifs de cette politique, la rationalisation des dépenses publiques ne doit pas être un choix de circonstance, lié aux contingences conjoncturelles mais l'un des fondements à la base de toute bonne gouvernance budgétaire.

Probable dynamisme des activités intérieures
L'économie nationale bénéficierait en 2011 de la poursuite du dynamisme des activités intérieures, notamment sous l'effet des programmes économiques et stratégies de développement sectoriel engagés par le gouvernement, de la consolidation de la demande mondiale adressée au Maroc ainsi que de la reprise des investissements directs étrangers. Pour la campagne agricole 2010-201, l'hypothèse retenue par le HCP, suppose une production céréalière de 70 millions de quintaux au lieu de 80 millions enregistrés en 2010, conjuguée à la consolidation des performances des autres cultures et de l'élevage. Ces activités bénéficieraient des contrats-programmes des filières dans le cadre du plan «Maroc vert ».

En outre, la relance de l'activité de la pêche maritime serait poursuivie en 2010, favorisée par le lancement du plan d'aménagement des petits pélagiques qui est l'un des projets phares du plan «Halieutis».

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 14:38

Etats-Unis:Des perspectives économiques peu prometteuses / Le Matin 06/09/2010

La situation économique est tellement préoccupante que les observateurs commencent à s'interroger sur l'utilité de maintenir en l'état une politique basée sur le recours aux dépenses publiques.

A la veille de la reprise du congrès US, la rentrée politique à Washington est fortement marquée, en cette année d'élections de mi-mandat, par l'éventualité d'une rechute dans la récession qui risque de peser négativement sur les chances des Démocrates lors de ce scrutin décisif.

La situation économique est tellement préoccupante que les observateurs commencent à s'interroger sur l'utilité de maintenir en l'état une politique basée sur le recours aux dépenses publiques à coup de centaines de milliards de dollars pour remettre une économie en souffrance sur le chemin de la croissance. En effet, l'Administration US avait déloqué une enveloppe fédérale astronomique de quelque 800 milliards de dollars dans le cadre du plan de sauvetage de l'économie, alors que la réserve fédérale a ouvert des lignes de crédits estimés à des trillions de dollars.

Plusieurs observateurs estiment, sondages à l'appui, que les chances de succès, où du moins d'une "défaite honorable" des Démocrates lors des élections de novembre, passeraient par le retour à une politique rigoureuse de discipline fiscale. Ils mettent en garde qu'en l'absence d'un tel changement, les républicains risquent de reconquérir la majorité dans les deux chambres du congrès comme en 1994 et 2002.

Pour Robert Samuelson, éditorialiste économique au Washington Post, il est temps pour les Américains de s'interroger sur la taille et le rôle du gouvernement fédéral. Ce dernier, note-t-il, se trouve devant des choix cornéliens sur nombre de questions vitales à la sécurité nationale : favoriser les personnes âgées ou les jeunes, les secteurs sociaux ou le budget de défense, ou encore un gouvernement interventionniste et omniprésent au risque de ralentir la croissance économique et de revoir à la hausse les impositions fiscales.

Pour le moment, relève-t-il, personne ne souhaite engager un tel débat qui, "s'il est conduit de manière rigoureuse, risque de décevoir la droite comme la gauche de l'échiquier politique".

En attendant, le déficit abyssal du budget fédéral US, qui a longtemps constitué une préoccupation majeure des différentes administrations, est en train de se muer en une "menace à la sécurité nationale américaine à long terme", estiment plusieurs observateurs, alarmés par les prévisions contenues dans le projet de budget pour l'année fiscale 2011.

En effet, ce projet de Loi de finances prévoit un déficit de 1,6 trillion de dollars pour l'année en cours, à peine moins l'année suivante et quelque 8,5 trillions sur les dix prochaines années. Pour 2010, le gouvernement sera dans l'obligation d'emprunter un dollar pour chaque trois billets verts qu'il aura à dépenser, sachant que la majorité des flux des capitaux qui font marcher l'économie US proviennent de l'étranger.

Conscient du danger que fait planer la crise économique sur sa majorité aussi bien au sénat que dans la Chambre des représentants, Obama, qui annonçait mardi dernier la fin officielle des opérations de combat en Irak, a voulu rassurer ces concitoyens en soulignant qu'il aura ainsi les coudées franches pour pouvoir se consacrer à la priorité de ses priorités, à savoir la relance économique.

Peu de chance que l'économie renoue avec la c roissance d'ici novembre
Dans un climat politique général très peu favorable à la majorité démocrate au congrès, un sondage Gallup donne aux Républicains une avance "inédite" de 10 points sur leurs rivaux historiques, à trois mois dudit scrutin pour le renouvellement de l'ensemble des sièges de la Chambre des représentants (435) et du tiers du sénat (37 sièges). L'étude, largement commentée par la presse US, note qu'il s'agit du plus grand écart jamais réalisé par le GOP avant un tel scrutin, faisant observer que 51 % des électeurs enregistrés se disent prêts à voter pour un candidat républicain, contre 41 % seulement en faveur du candidat démocrate. De même source, on estime que le sondage Gallup est l'expression d'un sentiment largement ressenti par l'électorat US, selon lequel la reprise économique ne se matérialisera pas concrètement avant ledit scrutin. A cette situation périlleuse, s'ajoute la haute probabilité d'un report de voix massif des indépendants vers les Républicains que prévoient les différentes maisons de sondage.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 10:37

Les prévisions du HCP pour 2011 / L'Economiste 01/09/2010

«La croissance nationale serait de 4,3% en 2011». Dans le budget économique exploratoire pour l’année 2011, le HCP table sur une augmentation du PIB non agricole de 5,4%. Une évolution attribuée à son tour à une croissance de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le tertiaire. La valeur ajoutée des secteurs non agricoles s’accroîtrait, selon le HCP, à un rythme soutenu en 2011. Et ce, sous l’effet d’une consolidation de la reprise des secteurs secondaire et tertiaire sous l’effet des différents plans sectoriels lancés. Dans le cas du secteur secondaire, les industries de transformation bénéficient du pacte national pour l’émergence industrielle qui vise à relancer les métiers mondiaux du Maroc. S’y ajoutent le secteur de l’énergie qui devrait être doté d’une nouvelle stratégie et le secteur minier qui connaîtrait aussi une accélération de ses activités, profitant ainsi de la relance de la demande mondiale adressée au Maroc. Dans ses prévisions, le HCP table sur un retour de dynamisme dans le bâtiment sous l’effet des mesures mises en place dans le dispositif de relance du logement social. Quant aux travaux publics, ils devraient poursuivre leur progression ascendante sous l’effet de la consolidation de l’investissement public. Dans les activités tertiaires, le Haut commissariat au plan s’appuie dans ses prévisions sur le dynamisme de certains services, notamment la consolidation de l’activité des télécommunications, la relance des transports et l’amélioration des activités financières. Le commerce intérieur bénéficierait des retombées du plan Rawaj et surtout de la création du Fonds de développement de 200 millions de dirhams par an sur la période 2009-2012. Contrairement aux autres secteurs, le primaire connaîtrait un léger recul de 2,7%. Une donne qui se base sur un scénario moyen de 70 millions de quintaux pour la production céréalière durant la campagne 2010/2011, en diminution de 5 millions de quintaux par rapport à 2009/2010. «Cette baisse de la valeur ajoutée montre que la production de céréales, qui est tributaire de la pluviométrie, continuerait d’être une source de vulnérabilité du secteur primaire», note le HCP. Les prévisions fournies à titre exploratoire par le HCP pour 2011 parlent d’une consolidation de la demande adressée au Maroc à un rythme de 5,8% après son amélioration de 6% en 2010. Les transferts des MRE devront également progresser de 10% alors que les recettes du tourisme international afficheraient une croissance de 12%. Quant aux IDE, ils pourraient s’accroître de 7%. Une hypothèse soutenue par l’octroi au Maroc de l’Investment Grade par les agences de notation internationales ainsi que le retour des IDE vers les marchés émergents après la stabilité du marché financier international. Selon le département de Lahlimi, la consommation finale et la formation brute du capital fixe (FBCF) se maintiendraient sur un trend haussier. Elles évolueraient respectivement de 7,5 et 11,5%. Par conséquent, la demande intérieure consoliderait sa contribution à la croissance économique avec 5,7 points. Quant aux échanges extérieurs nets, ils seraient marqués par la stabilisation de leur contribution négative à la croissance économique (soit -1,4 point en 2010 et 2011 contre -1,9 point en 2009).

Epargne insuffisante
Le taux d’épargne intérieure continuerait sa tendance baissière en s’établissant à 24,1% du PIB en 2011 au lieu de 24,8% en 2010. Mais selon le HCP, l’amélioration des revenus nets en provenance du reste du monde porterait le taux d’épargne nationale à 31,7% en 2011 contre 31,5% du PIB en 2010. Or la moyenne annuelle de la période 2006-2009 est de 32,1%. Un niveau d’épargne jugé insuffisant pour soutenir les perspectives d’investissement brut qui atteindraient 37,1% en 2010 et 38% du PIB en 2011.


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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 11 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 16:42

PIB : Des prévisions de croissance de 4,3% en 2011

Fait : Prévisions du HCP pour 2011.

Analyse : Selon le Haut Commissariat au Plan -HCP-, le PIB non agricole devrait progresser au titre de l’année 2011 de 5,4%. Cette performance serait attribuable à une croissance de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le secteur tertiaire grâce aux différents plans sectoriels lancés.
En effet, les industries de transformation devraient bénéficier principalement (i) de la poursuite du déploiement du pacte national pour l’émergence industrielle visant à relancer les métiers « mondiaux » du Maroc, (i) la mise en place d’une nouvelle stratégie pour le secteur de l’énergie, (ii) la relance de la demande adressée au Maroc et (iii) le retour du dynamisme dans le bâtiment grâce au dispositif de relance du logement social.
De leur côté, les activités tertiaires devraient profiter notamment de la consolidation de l’activité des télécommunications, de la relance des transports et de l’amélioration des activités financières.
En revanche, le secteur primaire devrait enregistrer un nouveau recul de 2,7% subissant la baisse de la production céréalière de près 5 quintaux par rapport à la campagne 2009/2010.

Conclusion : Les prévisions de croissance pour l’année 2011 dénotent des perspectives plutôt bonnes pour l’économie marocaine dont les secteurs secondaire et tertiaire devraient prendre le relai face au repli attendu de l’agriculture.

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