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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeVen 30 Avr 2010 - 8:34

Forum Afrique Développement: Affluence massive des acteurs économiques et politiques

Forte affluence, hier, à la première édition du Forum international Afrique Développement organisé sur deux jours, à Casablanca, par le groupe Attijariwafa bank. Près de 900 invités (opérateurs économiques, institutionnels, décideurs,…) du Maroc, d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale y ont pris part pour avoir une meilleure visibilité sur les projets d'investissement que recèle l'Afrique.

Certes, le marché africain regorge d'énormes potentialités, mais elles demeurent inexploitées. «Les échanges intra-africains restent très en deçà de nos aspirations et de nos possibilités. En effet, le niveau des échanges entre pays africains se situe autour de 10% de la somme de nos échanges, alors que le volume des échanges intra-asiatique est de 40%. De même, l'investissement intra-africain est de 13% alors qu'il est de 30% en Asie. En plus, ces investissements sont fortement concentrés en Afrique du Nord et Australe», a précisé Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur. C'est ainsi que ce forum, organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sous le thème «Quelles opportunités de développement et d'investissement en Afrique dans un contexte de sortie de crise ?», s'inscrit dans une démarche de promotion des investissements et du commerce Sud-Sud.

Mais «comment alors faire de la coopération Sud-Sud un levier de développement responsable, fructueux et solidaire ?», s'est demandé Mohamed El kattani, PDG du groupe Attijariwafa bank.

«Le diagnostic montre une rareté de stratégies communes sectorielles transnationales et ciblées», a-t-il poursuivi. D'où l'idée de l'organisation de ce Forum qui se veut un espace d'échanges et de débat entre hommes d'affaires et décideurs. Il a d'abord pour objectif d'identifier les obstacles concrets à l'investissement intra-africain, et la formulation des recommandations des participants aux panels dédiés à ces questions fondamentales. «Trois grands sujets majeurs et concrets préoccupent les opérateurs.

Il s'agit notamment des problématiques de transport et de logistique, de la visibilité sur les cadres réglementaires et la protection des investissements, et enfin, les leviers de financement des infrastructures et des échanges commerciaux. Les recommandations issues de ces panels seront communiquées aux instances décisionnaires», a précisé Mohamed El Kettani. Ensuite, cet événement a pour ambition de faciliter les rencontres d'affaires entre les opérateurs économiques en vue de prospecter les opportunités concrètes d'affaires (trouver un débouché, diversifier une source d'approvisionnement, nouer un partenariat, développer une franchise, une joint-venture,…).

Durant ces deux jours, plus de 1400 rendez-vous sont prévus et concernent 9 secteurs définis en fonction de l'intérêt manifesté par les entreprises. C'est aussi une occasion pour récompenser annuellement les trois entreprises africaines ayant contribué de façon remarquable au développement des échanges ou des investissements intra-africains, et qui ont été sélectionnées par un jury composé des présidents des organisations patronales des pays participants. C'est le Trophée de la coopération Sud-Sud. En plus de la nécessité de réduire le coût du fret, d'assurer la régularité des lignes de transport, d'éliminer les droits de douanes et taxes similaires imposées sur les échanges afro-africains ou du moins sur une partie de nos produits, de lever les mesures tarifaires, il est primordial d'investir toute la volonté politique pour accélérer le développement des partenariats en matière de commerce et d'investissement. «Nous œuvrons dans un premier temps pour l'adoption de l'Accord préférentiel commercial et d'investissement élaboré avec l'Union économique et monétaire ouest-africaine et de conclure dans les meilleurs délais, un autre accord avec la Communauté économique et monétaire de l'Afrique Centrale, avec le même esprit, nous soutenons les efforts tendant à la mise en place d'une zone de libre-échange entre les Etats membres de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) », a souligné le ministre du Commerce extérieur.

Par ailleurs, il est préciser que malgré le contexte de crise en 2009, les investissements marocains en Afrique subsaharienne ont dépassé 360 millions dollars US contre 270 millions dollars US en 2008, ce qui représente plus de 56% des investissements extérieurs privés du Maroc en 2009. Ces investissements se caractérisent par une diversification sectorielle, notamment dans les secteurs à forte valeur ajoutée (BTP, TIC, électrique, services …). Ils ont été marqués par plusieurs sucess stories accompagnant le développement local et apportant un appui au développement du commerce. C'est le cas notamment d'Attijariwafa bank qui s'est doté d'un plan de développement stratégique régional ambitieux lui permettant en moins de quatre ans d'être opérateur bancaire dans 10 pays africains.

Le Matin 30/04/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeVen 30 Avr 2010 - 8:31

La promotion des IDE au fronton des priorités

L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Omar Hilale a souligné, mercredi, la place primordiale que le Maroc accorde à l'amélioration de l'environnement des affaires et à la promotion des Investissements étrangers directs (IED).

Intervenant devant la 2e session de la Commission de l'investissement, des entreprises et du développement de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le développement (CNUCED), qui se tient à Genève, M. Hilale a fait remarquer que les économies sont, de nos jours, confrontées à une mondialisation effrénée, porteuse de potentialités variées et d'opportunités considérables et qui accélère l'évolution de l'économie mondiale de manière inégale, empêchant de nombreux pays en développement de suivre le rythme des processus engagés. Il a précisé que la mise en œuvre d'une stratégie efficace concernant l'IED nécessite tout un projet de développement précis, cohérent et coordonné, objectif auquel les gouvernements nationaux des pays en développement doivent se soumettre rapidement. Conscient de cette réalité, a-t-il expliqué, le Maroc s'est engagé dans une stratégie volontariste et ciblée qui a pour but d'œuvrer au renforcement du positionnement concurrentiel de son économie, ajoutant que cette économie s'enrichit d'une dynamique de démonopolisation largement entamée, par le biais de laquelle des secteurs entiers se libéralisent, intégrant un cercle solidaire de développement et ouvrant la voie à l'émulation et à des opportunités d'affaires sans précédant.

M. Hilale a mis, à cet égard, l'accent sur la place primordiale que le Maroc accorde à l'amélioration de l'environnement des affaires et à la promotion des Investissements étrangers directs, convaincu qu'il est de l'importance des IED dans son développement économique. Il a rappelé que, dans ce contexte, le Royaume a procédé depuis l'entrée en vigueur des accords de l'OMC de Marrakech en 1995, à l'adoption d'un cadre institutionnel et légal plus incitatif pour les investisseurs internationaux, d'une stratégie régionale de promotion des IDE et d'une stratégie sectorielle centrée sur l'attraction des délocalisations.

L'ambassadeur marocain a évoqué, dans ce même ordre d'idées, l'adoption par le Royaume d'une «Charte de l'Investissement» en 1995, son adhésion à l'Association mondiale des agences de promotion des investissements (WAIPA), la ratification des conventions portant création du Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements, de l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et de l'Organisation inter-arabe pour la garantie des investissements, ainsi que la création des Centres régionaux d'investissement (CRI) en 2002. M. Hilale s'est attardé également sur la mise en place, en vue de faciliter les procédures administratives aux investisseurs nationaux et étrangers, du projet «E-régulations» conclu, en 2007, étroitement par l'Agence de l'Oriental, la CNUCED et le Programme USAID «Amélioration du Climat des Affaires au Maroc».

Fiche technique
Le projet «E-régulations», qui permet aux porteurs de projets d'investissement d'accéder, sur Internet, aux procédures en ligne et d'obtenir informations, formulaires et contacts pour compléter leurs dossiers d'investissement, s'articule autour de trois outils principaux, à savoir la transparence, la simplification et l'automatisation, a-t-il précisé. Il pourra, prochainement, devenir interactif en offrant aux usagers la possibilité de remplir des formulaires et de les soumettre en ligne, et sera, par la suite, transactionnel dont les paiements pouvant être effectués et les autorisations reçues en ligne, a encore expliqué M. Hilale. Il a mis l'accent sur la portée de ce projet en matière non seulement de facilitation, mais aussi sur la transparence et la proximité, ajoutant qu'«E-régulations» sera élargi prochainement à Rabat. Le diplomate marocain a souligné que ces mesures marquent le lancement d'une nouvelle conception de la promotion de l'investissement au Maroc, celle d'une gestion décentralisée de l'investissement ou les acteurs économiques devront collaborer efficacement pour une instruction rapide et efficace des dossiers présentés. En adoptant ces importantes mesures, a-t-il conclu, le Maroc fait partie des pays engagés dans les processus de facilitation et de transparence de l'investissement, enjeu majeur pour l'attractivité et la compétitivité économique au plan international.

MAP 30/04/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeJeu 29 Avr 2010 - 16:13

Croissance contrariée par les intempéries: Une perte prévisible de 0,7% du PIB

Le Centre marocain de conjoncture (CMC) vient de procéder à une première évaluation de l'impact des dernières inondations qu'a connues le Maroc sur les flux économiques et les performances des activités de production. Selon l'Observatoire privé de l'économie marocaine, « il s'agit plus précisément d'approcher avec une marge d'erreur acceptable, compte tenu de la complexité du phénomène extrême étudié et de ses multiples interférences, la perte économique occasionnée par les inondations tant au plan du capital productif que des flux de production de l'année en cours».

En fait, de telles estimations se sont limitées aux seules pertes en capital directement productif affecté par les inondations ainsi qu'aux pertes en production et de valeurs ajoutées au niveau des différents secteurs d'activité pour déboucher sur une évaluation globale en termes de PIB. Selon cette approche, les pertes subies au niveau de la production du secteur agricole s'élèveraient, toutes choses étant égales par ailleurs, à environ 5,2 MMDH, soit 5,8 % de la production totale du secteur. Cette baisse devrait se répercuter d'une façon proportionnelle sur la valeur ajoutée agricole et ferait fléchir cet agrégat en comparaison avec l'année 2009 de 7,6% au lieu de 4,3% avancé comme prévision par le CMC avant les inondations.

Par effets des vases communicants, au plan macroéconomique, les pertes approchées en termes de points de valeurs ajoutées dans cette nouvelle configuration sectorielle devraient converger et se répercuter sur l'évolution de l'indicateur global de l'activité économique que constitue le PIB. La consolidation des dommages causés aux différentes sphères de l'activité économique par les intempéries exceptionnelles du début de l'année permet d'évaluer la perte au plan macroéconomique à 0,7 % du PIB. En plus de la dégradation du capital productif dans les secteurs les plus exposés, les précipitations abondantes du mois de février ont été à l'origine d'une perte substantielle en matière de flux de produits et en termes de valeurs ajoutées pour l'année 2010.

Les principales activités productives ont été affectées avec des intensités différenciées, d'une manière directe ou par ricochet, durablement ou pour un temps relativement réduit. Il s'agit en premier lieu de la production agricole qui a subi des dommages importants sur des superficies atteignant 168.000 ha de cultures, notamment celles des céréales, des légumineuses, de la betterave à sucre ou encore des cultures maraîchères. Les activités d'élevage ont été lourdement touchées avec une perte de bétail estimé à près d'un millier et demi de têtes en plus des dommages causés à la production avicole.

Il en est de même de certaines activités industrielles qui ont été sérieusement gênées au niveau de leur propre processus de production ou à travers les dysfonctionnements du système d'approvisionnement et des circuits de distribution. Enfin, les activités de commerce et de transport ont été aussi affectées par les difficultés d'accès à la clientèle survenues avec l'intensification des intempéries. Outre les dégâts causés au niveau des productions des spéculations de l'année, des pertes en capital ont été enregistrées également au niveau du secteur agricole. Ces pertes correspondent plus particulièrement au bétail décimé, aux plantations endommagées ou totalement arrachées et aux installations et aménagements détruits (puits, écuries, matériel de pompage, etc.). Les 1.371 têtes de bétail décimées, les 4.025 ruches d'abeilles endommagées et les pertes des installations déclarées constituent en effet une dégradation subite d'actif naturel et une diminution du capital. Le CMC estime que sur la base des données actuellement disponibles, ces pertes en capital pour le secteur agricole s'élèvent à un montant brut atteignant 132,5MDH.

Au total, la consolidation des évaluations effectuées pour l'ensemble des secteurs les plus sinistrés porte ainsi les pertes en stock de capital à un montant global avoisinant 1,2 MMDH.

Les autres dégâts collatéraux
Sur le plan des infrastructures économiques, les intempéries particulièrement violentes enregistrées en ce début d'année ont causé des dégâts importants au niveau du réseau routier, des équipements collectifs, des ponts et voies d'accès secondaires. Pour le CMC, l'estimation des pertes subies de capital fixe en travaux publics devrait avoisiner les 730 MDH. En ce qui concerne le bâtiment, les inondations ont provoqué des dommages sérieux au niveau des constructions pour usage d'habitation.

Des dégâts collatéraux qui ont fait perdre en partie ou en totalité les logements d'environ 4.900 ménages. On estime ainsi que 2.650 habitations précaires construites dans leur majorité en pisé ont été totalement détruites. La perte du capital en bâtiment évaluée sur la base aussi bien des informations quantitatives fournies par services administratifs concernés que des déclarations des sinistrés devrait, en toute probabilité, approcher le montant global de 286 MDH.

Le Matin 29/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 9:47

Standard and Poor's salue la volonté du Maroc de renforcer la réforme économique

L'agence internationale de notation, Standard and Poor's (S&P), a salué mardi la volonté du gouvernement marocain de renforcer la réforme économique et les efforts consentis par le Royaume pour réduire l'endettement et moderniser les structures économiques.

«Le Maroc a réussi à réduire les niveaux du déficit public ce qui a permis à l'endettement de se réduire et de converger vers les niveaux médians des pays notés en catégorie «Investment Grade», a expliqué, dans un entretien à la MAP, Véronique Paillat-Chayrigues, analyste chargée du Maroc au sein de S&P.

Ces efforts ont été à l'origine de l'accès du Maroc à la catégorie «Investment Grade» (BBB) dans l'échelle de notation de l'agence.

Cette décision qui s'ajoute à celle prise il y a trois ans par l'autre importante agence de notation internationale, Fitch Ratings, vient ainsi conforter le Maroc dans ces efforts de développement et de réformes tous azimuts, consentis durant les dix dernières années. Une telle amélioration permet au Maroc de rejoindre un groupe de quelque 70 pays, bénéficiant de la «Investment Grade». Le Maroc est le 16e pays à passer à cette catégorie. Mme Paillat-Chayrigues a souligné que l'objectif réalisé par le Maroc de réduire le niveau de l'endettement public est le fruit d'efforts, qui se sont étalés sur plusieurs années, y compris l'année dernière, marquée par la crise économique internationale.

«Le niveau de l'endettement public n'est plus une contrainte pour les notes comme par le passé», a-t-elle relevé, soulignant «le consensus très clair» au Maroc autour des réformes, «qui ont imprimé une dynamique au pays et conforté sa situation».

L'analyste n'a pas manqué de souligner la bonne performance extérieure du Maroc dans un contexte international difficile, relevant que le Maroc a pu absorber les chocs liés à la crise internationale.

Mme Paillat-Chayrigues, tout en observant «certaines faiblesses», a qualifié de «proactive» la politique adoptée par le Maroc face à la crise.

Cette politique, renforcée par des mesures de soutien à l'économie, ont permis au Maroc de traverser la crise, a-t-elle dit, notant la volonté des autorités marocaines de consolider la situation financière du pays, érigeant cette question en priorité à long terme.

Et d'ajouter que la crise financière internationale n'a pas eu un impact visible sur le secteur financier du pays. L'impact de cette crise a été, néanmoins, visible au niveau de l'économie réelle (exportation, tourisme et transferts des ressortissants marocains résidant à l'étranger), a-t-elle dit, ajoutant que la détérioration de la situation économique en Europe a contribué à ce déclin.

L'analyste a, en outre, relevé la forte croissance du Produit intérieur Brut marocain (5 %), grâce, notamment, à l'important apport d'un secteur agricole bénéficiant d'une pluviométrie record. L'économie marocaine continue donc de croître tout en faisant montre de résilience et bénéficiant d'une hausse de la demande interne, a-t-elle dit, soulignant que le marché boursier marocain continue, lui aussi, de se développer pour apporter un élément de diversification intéressant. Dans une analyse parue le 30 mars dernier, S&P a mis en valeur l'amélioration de la résilience macroéconomique du Maroc, soulignant que cette résilience a été notamment marquée par une croissance économique, une faible inflation et un consensus politique large au sujet des réformes structurelles.

MAP 28/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 20:47

ECONOMIE : Un taux de croissance de 3,2% en 2010 et de 4,5% en 2011 selon le FMI

Fait : Perspectives de l’économie marocaine selon le Fonds Monétaire Internationale–FMI-.

Analyse : Selon le FMI, l’économie marocaine devrait afficher un taux de croissance de 3,2% en 2010 et de 4,5% en 2011 (vs. une croissance de 4,5% en 2010 et de 4,8% en 2011 pour la région MENA). Cette performance serait imputable à la relance budgétaire orchestrée par l’État en vue d’amortir l’impact de la crise mondiale.
Toutefois, l’atteinte de ces objectifs demeure conditionnée par la poursuite de la croissance des exportations, du tourisme, des envois de fonds et des investissements directs étrangers. A ce titre, le FMI souligne dans son rapport qu’une grande incertitude entoure ces perspectives et ce, pour deux raisons :

La croissance des pays avancées étant plus lente que prévue, la baisse de la demande extérieure et du tourisme pourraient impacter négativement le Maroc ;
La crise de la dette de DUBAI WORLD pourrait avoir un effet négatif sur le Royaume à moyen terme, à travers une baisse éventuelle des IDE en provenance des pays du Golf.

Conclusion : Les conclusions du FMI confirment la résilience de l’économie marocaine aux effets de la crise mondiale, capitalisant notamment sur la dynamique de la consommation interne et sur la poursuite des investissements publics.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 12:05

Culture consumériste: Une stratégie nationale de promotion

Le ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies prévoit, entre autres, l'élaboration de supports d'information (dépliants et guides pratiques), l'organisation de sessions de formation et la participation des associations de consommateurs (ADC) dans les instances de prise de décision.

La promotion de la culture consumériste au Maroc continue d'animer les débats. Lors d'un séminaire organisé récemment par la Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise au Maroc (CCBLM), la nouvelle secrétaire générale du ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Mounia Boucetta, a présenté la stratégie de son département et l'état d'avancement de sa réalisation. Elle se décline en quatre principaux axes. Le premier consiste à renforcer le cadre juridique. C'est dans ce sens que s'inscrit l'élaboration du projet de loi 31-08 édictant des mesures de protection des consommateurs et de ses textes d'application. Fruit d'un travail commun entre tous les concernés, ce texte a été enrichi par des dispositions issues du droit comparé (Directives européennes, Code de la Consommation Français, etc.). Il est actuellement en cours d'étude dans la chambre des représentants. Et ce, après avoir été approuvé par le Conseil de gouvernement (11 Septembre 2008) et par le Conseil des ministres (20 Octobre 2008). En outre, le ministère travaille sur la constitution d'une base de données inventoriant, entre autres, les textes juridiques du droit de la consommation marocain et des textes de jurisprudence rendus par la Cour suprême. Dans le deuxième axe, l'accent a été mis sur le soutien du mouvement consumériste. Et ce, afin de « renforcer les structures d'encadrement et de représentation des consommateurs, impliquer la société civile dans la régulation et la surveillance du marché, et doter le mouvement consumériste du savoir-faire nécessaire pour lui permettre de développer des outils et services d'information, de sensibilisation et d'éducation des consommateurs ». Pour ce faire, le ministère prévoit l'élaboration de supports d'information (dépliants et guides pratiques), l'organisation de sessions de formation, la participation des associations de consommateurs (ADC) dans les instances de prise de décision et leur accompagnement dans le développement de services de proximité et dans l'élaboration des dossiers de demande d'utilité publique. L'affermissement du cadre institutionnel de protection des consommateurs n'est pas en reste. Il fait l'objet du troisième point de la stratégie ministérielle. Une structure a déjà vu le jour dans ce cadre. Il s'agit du Centre Marocain de la Consommation qui s'est vu assigner plusieurs missions: la recherche et la veille consumériste, la gestion d'un fonds documentaire, la résolution extrajudiciaire des litiges de consommation à travers la médiation, l'appui à la représentation des organisations de consommateurs à leur demande et la labellisation consumériste des biens et services. Une deuxième structure va voir le jour : le Conseil Supérieur de la Consommation. C'est un organe consultatif présidé par le Premier ministre émettant des avis sur les différents textes et dossiers de consommation. Il pourra ainsi proposer toutes les mesures et les actions susceptibles de promouvoir la culture consumériste au Maroc, contribuer à la définition des politiques publiques relatives à la protection des consommateurs, et donner un avis consultatif sur les textes régissant le domaine de la consommation et de la protection des consommateurs.Le quatrième et dernier axe réside dans l'élaboration de supports d'information et de sensibilisation des consommateurs. Avec l'appui de plusieurs partenaires, des dépliants d'information sur la téléphonie mobile, facturation de l'eau et de l'électricité, chaîne du froid…, et des guides pratiques sur le crédit à la consommation, le crédit immobilier… ont été élaborés. Et pour l'éducation des jeunes consommateurs, il est question de créer des outils pédagogiques ad hoc (manuel, et livret pédagogique).

Plan Rawaj en bref
La promotion de la culture consumériste est le premier axe stratégique du plan « Rawaj vision 2020 ». Un plan qui ambitionne, pour rappel, de faire du Maroc un hub commercial par excellence. À l'horizon 2020, l'objectif est de tripler le PIB du commerce, porter la contribution du commerce au PIB national à 15% (contre 11% pour l'année 2006) et créer plus de 450.000 emplois. Ce programme de développement du Ccommerce et de la distribution se focalise sur les quatre acteurs commerciaux, à savoir la grande et moyenne distribution, le commerce indépendant, le commerce en réseau et la franchise, et les espaces publics marchands sous la responsabilité des communes (marchés de gros, abattoirs et halles aux poissons).

Le Matin 26/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 12:04

Les nouveaux liens entre le Maroc et le duo BM-FMI

M. Chorfi, qui représente à ses réunions le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, en qualité de gouverneur pour le Maroc du groupe de la BM, a ainsi rencontré la vice-présidente de la Banque Mondiale en charge de la région MENA, Shamshad Akhtar, et Juan José Daboub, directeur général à la BM. A cette occasion, le responsable marocain a souligné l'importance des relations du Royaume avec cette institution financière internationale, qui sont actuellement appréhendées à travers un nouveau cadre stratégique de partenariat (CSP 2010-2013), qui a remplacé la stratégie de coopération durant la période 2005-2009. Depuis l'adoption de cette stratégie en janvier 2010, cinq accords de prêts de plus de 720 millions de dollars, couvrant aussi bien des programmes de réformes que des projets d'investissement, ont été conclus avec la Banque Mondiale, a déclaré, à la MAP, M. Chorfi, qui est à la tête d'une délégation composée notamment de responsables du ministère des Affaires économiques et générales et de Bank Al Maghrib. A cette occasion, M. Chorfi a informé les responsables de la BM du cadre macroéconomique général prévalant dans le Royaume, soulignant à cet égard qu'en dépit du contexte international défavorable marqué par la crise économique et financière et le recul de la demande mondiale, l'économie marocaine a enregistré un taux de croissance «honorable» de 5,2 % en 2009. Cette performance, a-t-il expliqué, a pu être réalisée grâce à une campagne agricole exceptionnelle qui a largement compensé le ralentissement des autres activités, en particulier celles orientées vers l'extérieur, mettant en avant les effets favorables des mesures prises par le gouvernement, notamment pour soutenir la demande intérieure et accompagner les secteurs affectés par la crise. La délégation marocaine a également mis l'accent sur les perspectives de la coopération au niveau maghrébin et les moyens par lesquels la BM pourrait contribuer à impulser un nouvel élan aux relations économiques entre les pays de la région, soulignant que le Maroc multiplie les initiatives pour renforcer la dynamique maghrébine et reste disposé à examiner et à tirer les enseignements des expériences réussies d'intégration régionale, notamment celle de l'Amérique latine. Par ailleurs, la délégation marocaine a tenu une réunion de travail avec l'Adjointe au directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, Mme Patricia Alonso-Gama, qui a félicité le Maroc pour l'obtention récente de l'Investment Grade par l'agence de notation Standard and Poors, en soulignant que ce résultat est le fruit de la maitrise des fondamentaux macroéconomiques et de la conduite réussie des réformes engagées par le Royaume. A cette occasion, M. Chorfi a fait le point sur l'évolution récente du contexte macroéconomique dans le Royaume et les perspectives pour l'année 2010, ainsi que la manière par laquelle le Maroc a géré les répercussions de la crise économique mondiale sur son économie. Il a dans ce sens souligné l'originalité de la démarche marocaine, fondée sur une gestion partenariale de la crise entre le secteur public et privé, faisant remarquer que l'ensemble des mesures visant à contrer les effets de la crise ont été décidées d'un commun accord entre les autorités publiques et le secteur privé. Dimanche, la délégation marocaine devra participer à la réunion du Comité de développement, qui est un Forum conjoint de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international visant à favoriser l'établissement d'un consensus entre gouvernements sur les questions liées au développement.

Marocains et Egyptiens pour la promotion des échanges
Le directeur du Trésor et des Finances extérieures au ministère de l'Economie et des Finances, Zouhair Chorfi, s'est entretenu, samedi à Washington, avec le ministre égyptien des Investissements, Mahmoud Mohieldin, des moyens de promouvoir les investissements et les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Egypte. Lors de cet entretien, qui s'est déroulé en marge des réunions annuelles de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), les discussions ont porté sur les relations économiques entre les deux pays et les moyens de les renforcer davantage notamment en ce qui concerne les échanges commerciaux et l'investissement. Les discussions ont également abordé la perspective de la visite d'une mission d'hommes d'affaires égyptiens au Maroc pour s'enquérir des opportunités d'investissement et d'échanges commerciaux entre les deux pays dans le cadre de l'accord d'Agadir, a déclaré M. Chorfi à la MAP, à l'issue de cette entrevue. Le renforcement des échanges entre le Maroc et l'Egypte permettra ainsi de donner un nouveau souffle à l'accord d'Agadir, a-t-il expliqué. Lors de cette réunion, le ministre égyptien a par ailleurs fait part du grand intérêt manifesté par l'Egypte pour le projet marocain d'énergie solaire, exprimant le souhait de son pays de tirer profit de l'expérience marocaine en la matière. Zouhair Chorfi représente le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, aux réunions de la BM et du FMI qui devaient se tenir samedi et dimanche à Washington. Il est à la tête d'une délégation composée notamment de responsables du ministère des Affaires économiques et générales et de Bank Al Maghrib.

MAP 26/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeVen 23 Avr 2010 - 9:26

Cellule de veille stratégique : Poursuite des efforts de la gestion de la période post-crise

La cellule de veille stratégique poursuit sa mission relative à la phase post-crise pour que l'économie marocaine puisse se repositionner. L'argentier du Royaume Salaheddine Mezouar continue d'afficher le même optimisme soulignant que les indicateurs des trois premiers mois de l'année assurent une évolution de l'économie nationale dépassant les prévisions. Dans une déclaration au Matin, le responsable gouvernemental a signalé que la dixième réunion de la cellule de veille, tenue hier mercredi, visait à discuter les mécanismes permettant d'insuffler une nouvelle dynamique aux exportations nationales et à donner une attractivité à l'économie marocaine et aux investissements étrangers.

Le gouvernement s'assigne, en effet, pour objectif de faire de 2010 une année de « décollage des exportations nationales ». Les membres du comité de veille ont du pain sur la planche. L'idée est de mettre activement en place de nouveaux mécanismes et de nouvelles mesures pour promouvoir davantage les secteurs exportateurs. Bon nombre d'actions seront mises en place pour pallier les fragilités qui ont été révélées par la crise afin de permettre aux entreprises exportatrices marocaines d'être plus agressives sur le marché international et de profiter de cette reprise de l'économie mondiale.

On doit redoubler d'efforts pour essentiellement deux secteurs lésés par la crise internationale qui continuent d'afficher des indicateurs négatifs. C'est ce que confirme Salaheddine Mezouar : « L'économie marocaine se porte bien à l'exception du secteur du textile et de l'habillement et du secteur de la chaussure qui ont connu un grand recul. Nous allons travailler pour mettre en place un dispositif de soutien beaucoup plus fort pour que ces deux secteurs puissent reprendre leur dynamique à l'instar des autres secteurs notamment le tourisme, les transferts des MRE, l'électronique, le secteur automobile...».

Le comité s'engage à rester mobilisé pour assurer la meilleure vigilance « pour la sauvegarde du potentiel de croissance du pays et de l'emploi et pour tirer profit des opportunités offertes par la période post-crise. Par ailleurs, au cours de cette dixième réunion, un zoom a été porté sur deux secteurs : l'habitat et le tourisme pour évaluer leur rendement et analyser leur développement ainsi que les stratégies et les plans lancés. En fait, pour cette année de 2010, on s'assigne pour objectif d'avoir un instrument de monitoring ; un système de gouvernance pour suivre méticuleusement le fonctionnement du processus. Il s'agit d'examiner les secteurs porteurs de croissance pour optimiser les conditions de création de richesse et d'emploi.

Un intérêt particulier est accordé aux secteurs internes vu que la croissance continue à être tirée par la demande intérieure et par le bon comportement des secteurs domestiques ainsi que l'année agricole. Notons que depuis sa mise en place, le comité de veille stratégique a pris bon nombre de mesures visant à préserver les postes d'emploi et à renforcer la compétitivité des secteurs touchés par la conjoncture internationale. Des mesures qui s'articulent autour de quatre volets essentiels, le social, le financier, le commercial et la formation.

Le Matin 22/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeMar 20 Avr 2010 - 15:42

Compensation : Un fonds pour l'investissement social

S'achemine-t-on vers un retour à la bonne vieille recette d'un fonds de solidarité sociale comme bouée de sauvetage pour le système de la compensation ? En tout cas, la dernière étude (dont Le matin détient copie) réalisée par des universitaires marocains et présentée le 5 avril dernier au gouvernement, le recommande fortement.

L'impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui ce système en fait appel à cette issue, naguère concoctée par le gouvernement Youssoufi. Ce dernier avait demandé à certains industriels, profitant de la subvention, de restituer des sommes à partir d'un certain seuil de chiffre d'affaires avant que l'option ne soit enterrée durant le mandat de Jettou. Ce fonds que l'on veut réanimer, tient-on à préciser, n'est pas un impôt sur la fortune. Il doit naturellement émaner de l'élan solidaire et citoyen des 10% de riches industriels et agriculteurs qui profitent de plus de 90% de la subvention des produits de première nécessité comme les produits pétroliers, le gaz, la farine de blé tendre ou encore le sucre. Celle-ci coûte au Budget de l'Etat l'équivalent de 5,2% de PIB en 2008 contre 1% en 2003.

Ce qui correspond à 21,8% du Budget général contre 4,4%, il y a sept ans. En effet, la charge de compensation dont le montant se situait autour de 6 milliards de DH au début des années 2000 a frôlé les 20 milliards de DH en 2007 et 36 milliards de DH en 2008. Etant donné que les couches nécessiteuses ne profitent que de moins de 10% de la subvention, ces 5% de PIB sont, donc, le résultat des nantis. Aujourd'hui, les choses sont au moins claires et l'on tergiverse plus sur la raison d'être de la Caisse de compensation. Tout le monde est d'accord, spécialistes et gouvernement, qu'il faut la maintenir pas seulement pour préserver un semblant d'équilibre social, mais pour des motifs liés à l'économie nationale et à l'investissement social appelé à se renforcer dans l'avenir. Car, nul n'est sans savoir que la subvention représente une béquille pour les classes moyennes censées être le moteur de l'économie via la consommation. La subvention contribue incontestablement à l'équilibre et à la stabilité des prix. Imaginons que des produits comme le gaz ou le sucre subissent la loi du marché comme ce fut récemment le cas pour la tomate. Le résultat serait compromettant pour le niveau et la qualité de vie pour des millions de Marocains.

Ce dont on a besoin, par contre, c'est d'une nouvelle politique de protection sociale, argue Noureddine El Aoufi, universitaire ayant pris part à l'étude. Une option qu'il va falloir absolument marier à une réforme fiscale plus pertinente et courageuse et surtout ciblant les couches moyennes. Voilà qui montre toute l'imbrication et les interconnexions qui existent entre la compensation et tout un modèle économique, fiscal et partant social. En novembre 2009, lors d'une présentation en commission parlementaire, Nizar Baraka, ministre des Affaires économiques et générales, a reconnu que le budget de la compensation est volatile, difficilement maîtrisable et que le soutien est inéquitable, ayant peu d'impact sur le développement des secteurs économiques. Pour briser ce cercle vicieux et s'affranchir de la «trappe à subventions», pour reprendre les termes du rapport de synthèse de l'étude, il est impératif d'engager la réforme sur un double front. D'abord, un ré-engineering du système de compensation avec, en trame de fond, un ciblage optimal des catégories éligibles (les pauvres et les vulnérables).

Ensuite, la redéfinition de la politique sociale sur une base conjuguant protection contre les insécurités et les vulnérabilités, d'une part, et le renforcement par l'investissement social des capacités des populations défavorisées, d'autre part. En tout cas, pour ne pas se limiter au seul système de la compensation, dont les dysfonctionnements, indique-t-on, ne forment que la partie visible de l'iceberg, la perspective de réforme veut insérer les nouveaux dispositifs de la compensation dans le cadre d'une approche globale et intégrée de la politique sociale. Celle-ci définit les contours du projet «Maroc solidaire». Enfin, l'étude préconise, et ce n'est pas nouveau, de plafonner la dépense de subvention à 3% du PIB et autonomiser le financement de la compensation. Elle incite également à la mise en place d'un fonds dédié à l'investissement social et à mettre en pratique le principe de cohésion sociale en instituant une contribution générale de solidarité.

Subvention et concurrence
Pour 2010, la réforme de la compensation devait gagner en maturité grâce à des actions concrètes comme la révision de la grille des prix du sucre dans l'objectif d'arriver à un prix unifié et affiché suivant ainsi l'exemple de la farine nationale. Les producteurs de sucre ont été ainsi encouragés à opter pour la distribution directe afin de contourner les réseaux de la spéculation. Il était également question de rationaliser prix des produits subventionnés, principalement le gaz butane. Néanmoins, la concurrence reste la clé de voûte pour installer les bonnes règles, argue-t-on dans le monde des affaires. En 2009, les efforts ont surtout intéressé l'activation de l'autorité de la concurrence dans le sens du respect des règles concurrentielles. Une étude nationale a été lancée, dans ce sens, pour améliorer le régime référentiel des prix. Un observatoire national, accompagné d'un système de veille, a été également mis sur orbite, auquel incombe la tâche de suivi des prix et des actions de contrôle. Néanmoins, le contrôle a toujours été le talon d'Achille de toute tentative de réforme.

Le Matin 20/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeMar 13 Avr 2010 - 10:30

Loi organique: Ce qui va changer

Salaheddine Mezouar a bouclé son projet de reforme de loi organique de la loi de Finances. Selon nos informations, le texte devrait être présenté prochainement au Parlement, et mis dans le circuit d’adoption (conseil de gouvernement, conseil des ministres…). En réalité, une révolution majeure s’annonce pour le dispositif d’élaboration du budget. Cette réforme apporte plusieurs innovations, dans le sens où elle prendrait modèle sur le mode de gouvernance des entreprises et doit rendre plus efficace et plus performante l’action publique avec une culture de résultat. Concrètement, le Parlement serait appelé à voter le budget au regard des objectifs proposés par le gouvernement et des engagements chiffrés. Du coup, le contrôle de l’exécution des lois de finances et la mesure des performances de gestion réalisées devraient en être facilités.

Nouvelle architecture du Budget
En pratique, la réforme s’inscrirait dans une nouvelle architecture du budget qui sera définie par missions, programmes et actions et non par ministère et nature des dépenses (fonctionnement, investissement…) comme c’est le cas actuellement. L’un des apports majeurs porte sur la suppression de la notion de «services votés» qui consiste à reconduire les dépenses quasi automatiquement d’une année à l’autre. Désormais, les crédits seraient présentés avec une «justification au premier dirham». Il faudra expliquer les crédits demandés par, notamment, des déterminants physiques comme le nombre d’usagers par exemple. La structure du budget se fera sur trois niveaux. Au premier niveau, les missions, créées à l’initiative du gouvernement, pourraient être ministérielles ou interministérielles et regrouperaient des programmes. A charge pour le Parlement de modifier, s’il le souhaite, la répartition des dépenses entre programmes d’une même mission. Au second niveau , l’on retrouve l’unité d’autorisation parlementaire. Celle-ci relèverait d’un seul ministère. L’enveloppe serait confiée à un responsable de programme désigné par le ministre qui pourrait modifier la répartition des crédits. Enfin, au niveau 3, figure l’unité de base des coûts des politiques publiques. Cette organisation, qui peut paraître byzantine pour l’opinion publique, amènerait en réalité les administrations à expliquer dans leur projet annuel de performances -document annexé à la loi de Finances- comment elles prévoient d’utiliser les crédits et personnels demandés. Elles devront également justifier l’exécution dans leur rapport annuel de performances. Cette nouvelle architecture permet la généralisation de la programmation pluriannuelle des dépenses publiques. Ce qui permettrait de disposer du temps nécessaire pour la réalisation d’une politique et de mesurer l’impact des décisions budgétaires. Dans cette optique, le budget serait préparé sur 3 années au lieu d’une seule comme maintenant. Avec des budgets fermes, non révisables et d’autres éléments ayant une programmation indicative.

Allocations, indemnités fixées
Les dépenses du personnel seraient plafonnées, en retraçant la totalité des coûts de chaque emploi. La loi de Finances fixera le nombre maximum d’emplois par ministère, y compris allocations et indemnités. L’idée est d’instaurer la règle selon laquelle la masse salariale ne pourrait évoluer que dans le cadre de la loi de Finances et de revoir l’article 41 de la loi organique qui permet les dépassements des crédits ouverts. Du coup, la gestion des crédits personnels serait transférée aux ministères, ce qui renforcera la responsabilisation des DRH. Seul point d’interrogation pour l’heure, le risque que le projet de réforme bute sur la régionalisation dont la copie devrait être remise au Souverain après décembre. Sur cette question, le ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, contacté par L’Economiste, est catégorique: rien n’exclut de procéder à des réaménagements en cours de route.

L'Economiste 12/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 15:13

Pacte national pour l'émergence industrielle: Grande visibilité pour l'industrie de demain

Les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leurs sont offertes et profiter de la visibilité apportée par le Pacte national pour l'émergence industrielle.

Cent onze mesures s'articulant autour de cinq piliers. Incontestablement, le Pacte de l'émergence industrielle qui fait jouer pleinement les synergies, aura été l'aboutissement de concertations ayant permis de transformer une «vision stratégique en actions concrètes et précises». Devant permettre de mettre à profit les atouts du Royaume pour construire «une industrie forte et génératrice d'emplois», la démarche qui aura prévalu en le domaine apporte d'emblée la visibilité nécessaire sur ce que sera l'industrie marocaine de demain. Au vrai, une formule contractuelle est bien « une garantie de bonne exécution des mesures décidées en assurant la mobilisation des uns et des autres autour d'actions précises, concrètes, concertées et budgétisées». Un cercle d'autant plus vertueux de croissance qu'il faut dire que la matrice aura été bien cogitée. Ce sont en effet 56 mesures dédiées aux Métiers mondiaux de Maroc (MMM), 48 pour la compétitivité des entreprises et 7 autres pour la gouvernance et l'exécution des actions. Voilà pourquoi, mercredi dernier à Casablanca, présentant devant S.M. le Roi le bilan de la première année de mise en œuvre des dispositions du pacte, qui prend la forme d'un contrat-programme engageant l'Etat et le secteur privé, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, a estimé que les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leur sont offertes et profiter de la visibilité apportée par ce Pacte. Une des particularités de ce programme et non des moindres est qu'il aura été mis en œuvre au cours d'une période qui prête le flanc à l'expectative et au scepticisme. Lors de la cérémonie d'ouverture de la première édition des assises de l'industrie, tenue mercredi à Casablanca, sous la Présidence de S.M. le Roi, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, devait d'ailleurs rappeler que la réalisation du pacte, qui est un projet structurel, n'a pas été remise en cause par la crise économique internationale, soulignant que des moyens financiers ont pu être mobilisés grâce, d'une part, aux efforts continus de l'Etat pour renforcer les équilibres macro-économiques et d'autre part, à la solidité démontrée du système financier. Et à ambitions louables, moyens financiers conséquents. L'ensemble des mesures du contrat programme représente pour l'Etat un budget de 12,4 MMDH. 34% des fonds sont consacrés à la formation et 24% à l'incitation à l'investissement. Des fonds qui proviennent en grande partie du budget de l'Etat. Une contribution de près de 1 MMDH sera apportée par le Fonds Hassan II sur la période 2009-2012. L'objectif clairement affiché à l'horizon 2015 vise le renforcement du PIB industriel et des exportations du secteur avec, respectivement plus de 50 MMDH et 95 MMDH, la création de 220.000 emplois et l'attraction de 50 MMDH d'investissements privés. Dans cette foulée, la part belle sera donnée aux PME. Outre un plan ciblé pour la croissance des PME et le renforcement de leur productivité et un plan volontariste de reconfiguration et consolidation du tissu, il est prévu d'accélérer la création de nouvelles PME compétitives. Dans ce sillage, une première initiative est axée sur plan ciblé pour la croissance des PME et le renforcement de leur productivité. Un double objectif est visé. D'une part, d'accompagner les PME à fort potentiel de manière volontariste à réaliser leur programme de développement. D'autre part, de renforcer la productivité des entreprises. Afin de permettre un meilleur accompagnement des entreprises, le programme Imtiaz aura pour objectif d'accompagner 50 entreprises à fort potentiel par an en leur accordant une prime à l'investissement matériel et immatériel à hauteur de 20% de l'investissement et plafonnée à 5 MDH, sur la base d'un Contrat de Croissance et avec obligation pour les bénéficiaires d'un apport minimal en fonds propres de 20% de l'investissement. Alors que le programme Moussanada aura pour objectif d'accompagner 500 entreprises par an à travers des programmes fonctionnels. Par ailleurs, l'Etat s'engage à mettre en place un fonds de garantie pour l'investissement en fonds propres dans les PME. Et c'est tout un réseau de 16 P2I qui sera mise en place progressivement P2I, dont certaines sont des zones existantes et qu'il s'agit de mettre à niveau en termes de proposition de valeur offerte aux investisseurs. On dénombre 9 P2I sectorielles, 6 P2I dédiées Offshoring. Outre Casanearshore (300.000 m2), Rabat Technopolis (205.000 m2), Fès Shore (113.000 m2), Tétouan Shore (80.000 m2), Oujda Shore (50.000 m2) et Marrakech Shore (50.000 m2), Deux P2I sont dédiées au secteur automobile (comprenant un quartier Electronique) bénéficiant du statut de zone franche, à l'instar de Tanger Automotive City (300 ha) et de Kenitra Automotive City (300 ha). Une P2I est dédiée à l'aéronautique (comprenant un quartier Electronique) bénéficiant du statut de zone franche, à savoir Nouasser Aerospace City (150 ha ). Cinq P2I sont généralistes et comprennent la plateforme industrielle de Casablanca dans le "Corridor Zénata- Nouasser" (250 ha), qui comportera notamment un quartier Electronique et Tanger Free Zone qui nécessitera une mise à niveau de sa proposition de valeur (100 ha). Sur ce même registre, il est à signaler la plateforme industrielle de Fès ( 150 ha ), celles de Laâyoune et de Dakhla. A signaler les deux P2I de quartier national/régional intégrant la P 2I à Settat consacrée à un groupement d'entreprises industrielles espagnoles (400 ha) et une seconde plateforme dont la localisation reste à définir (150 ha).

Un partenariat de grande importance
Le Maroc a défini, à travers le pacte national pour l'Emergence industrielle, une vision claire pour le présent et l'avenir de son industrie, ont fait savoir mercredi à Casablanca deux opérateurs économiques étrangers. Le président directeur général du Groupe (Atos Origin) et ancien ministre français de l'Economie et des finances (2005-2007), Thierry Breton, a souligné à cet égard, que ce Pacte, qui traduit une forte volonté de la part des responsables marocains, reflète un engagement mutuel entre le gouvernement du Maroc et les opérateurs économiques. Selon lui, le Maroc, à la lumière de la crise économique mondiale, a établi un plan pour assurer la stabilité dans le domaine de l'investissement et les affaires dans un cadre de travail, en commun du gouvernement marocain et du secteur privé, soulignant que ce partenariat revêt une grande importance. Jesus Banegas, vice-président de la Confédération des entreprises espagnoles (Patronat espagnol), a soutenu que le Pacte «est une très bonne initiative pour le décollage économique et pour attirer davantage d'investissements étrangers».

Ils ont déclaré

«Les engagements du Pacte»
«Les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leurs sont offertes et profiter de la visibilité apportée par le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI), signé en février 2009 à Fès. Il est primordial pour les différentes parties, publiques et privées, de maintenir leur mobilisation pour continuer à exécuter les engagements du Pacte, qui porte sur la période 2009-2015». Ahmed Reda Chami • ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies

«Une impulsion sans précédent»
«Le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) a donné une impulsion sans précédent au secteur de l'industrie et démontré toute sa pertinence par un pragmatisme économique focalisant les efforts sur les filières pour lesquelles le Maroc possède des avantages compétitifs clairs et exploitables. En associant l'initiative privée au rôle moteur de l'Etat, le Pacte a réussi à donner une impulsion sans précédent au secteur de l'industrie». Mohamed Horani • président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)

«Un souffle nouveau»
«Le rythme de mutation des entreprises marocaines doit être accéléré et l'Etat est décidé à apporter un souffle nouveau à cette évolution. Les efforts financiers consentis et les réformes entreprises ont été faits dans ce sens et pour que l'acte d'entreprendre et d'investir soit rapide». Salaheddine Mezouar • ministre de l'Economie et des Finances

«Capter les investissements»
«Les accords de libre-échange (ALE) signés par le Maroc sont un facteur d'accélération des réformes internes, mis au service du renforcement des investissements. L'objectif fondamental de ces Accords conclus avec plusieurs pays et groupements (USA, UE, Turquie, etc.), ne se limite pas uniquement à importer moins cher et exporter à des prix élevés, mais vise essentiellement à capter des investissements». Taib Fassi Fihri • ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

«Plusieurs modules de formation»
«Le Pacte national pour l'émergence industrielle a favorisé une nouvelle culture de partenariat, celle de l'implication des professionnels dans le volet formation. Les résultats de cette coopération sont probants et ont abouti à la mise en place de nouveaux instituts et de plusieurs modules de formation». Jamal Rhmani • ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle

«Renforcement de l'attractivité du pays»
«La création de la Commission nationale de l'environnement des affaires en décembre 2009 est dédiée au renforcement de l'attractivité du pays. Cette instance, composée des représentants des secteurs public et privé (ministères et CGEM, GPBM) a pour mission d'identifier les mesures à prendre pour renforcer l'attractivité du Maroc». Nizar Baraka • ministre chargé des Affaires économiques et générales

Le Matin 09/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 18 Icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 15:12

Assises de l’industrie: Des mesures pour muscler le pacte Emergence

Les premières assises nationales de l’industrie, tenues à Casablanca mercredi 7 avril sous la présidence effective du Souverain, ont été marquées par la signature de quatre conventions. Celles-ci portent sur le projet Tétouanshore, la P2I de Nouaceur, la facilitation de stages et le financement des PME. Ces conventions engagent aussi bien le public que le privé (ministères des Finances, de l’Industrie, de l’Emploi et de l’Enseignement supérieur, les banques (Société Générale, Crédit du Maroc, Crédit immobilier et hôtelier, BMCI, Attijariwafa bank, Crédit Agricole et Banque Populaire), le patronat (CGEM), etc. Il a également été question du bilan de la stratégie intégrée du Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI) pour la période 2009-2015. Ainsi, Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, a passé en revue chaque secteur tout en rappelant les objectifs. Pour commencer, l’offshoring. Un secteur qui a l’ambition de donner au Royaume un positionnement de leadership sur le nearshoring des destinations francophones. Pour cela, les pilotes du dossier ciblent 10 à 12 filières autour des zones spéciales dédiées. A terme, le secteur devrait créer au moins 70.000 emplois additionels. Pour l’automobile, le défi porte sur la mise en place d’une base industrielle viable sur le long terme, autour d’un tissu d’équipement et sites de construction dédiés aux standards internationaux. Là aussi, le nombre d’emplois nouveaux attendus se porte à 70.000. Le secteur aéronautique se défie d’élargir ses filières cibles et monter en gamme (lire l’interview de Hamid Benbrahim El-Andaloussi, président du groupement des professionnels du secteur -GIMAS- dans notre édition du 9 avril). Il s’agit de migrer vers les niveaux 2 et 3 de la sous-traitance et l’industrialisation. Pour cela, le secteur sera doté d’un pôle dédié et à l’espoir d’attirer 15.000 emplois de plus. L’électronique, qui a tardé à se mettre en place, s’est ressaisi avec l’arrivée sur le parc Technopolis de Rabat de l’américain Laer (cf. www.leconomiste.com; édition du 17 mars 2010). Pour ce volet, il s’agit de focaliser sur l’électronique spécialisée, d’intégrer en synergie avec les secteurs automobile et aéronautique et créer plus de 9.000 emplois. Restent les deux métiers dits «traditionnels» que sont le textile/cuir et l’agroalimentaire. Pour le premier couple, la stratégie se défie de le repositionner sur le fast-fashion autour de modèle de coopération avec les donneurs d’ordre occidentaux plus équilibrés. Pour le textile, le défi c’est d’aller vers la cotraitance et pour le cuir il s’agit d’améliorer l’intégration à l’amont. Objectif: attirer plus de 32.000 emplois. L’agroalimentaire devrait à son tour développer entre 8 et 10 filières à fort potentiel autour de projets intégrés, en l’occurrence des agropoles dédiés. Ce repositionnement devrait avoir un impact important de plus de 24.000 sur l’emploi dans le secteur. Les objectifs du PNEI à l’horizon 2015, créer 220.000 emplois, contribuer à hauteur de 50 milliards de DH au PIB, générer un volume d’exportation de 95 milliards et un investissement de 50 milliards de DH.

Offshoring. C’est un potentiel de 70.000 emplois supplémentaires et une croissance du PIB de 13 milliards de DH, d’ici 2015. L’objectif étant de développer une offre attractive pour les investisseurs dans le secteur (lire l’interview de Mohamed Lasry, PDG de Casaneashore, page 6), en mettant en place un cadre incitatif. A ce jour, 24 mémorandums d’entente ont été signés entre l’Etat et des entreprises étrangères (Logica CMG, Capgemini, Tata, Bull, Ubisoft). Par ailleurs, le projet forshore 3.000 de formation des compétences en IT est lancé. Et le dispositif d’aide à l’IR, changeant la base de calcul de la contribution, qui utilise désormais le revenu brut imposable par individu au lieu de la masse salariale, est entré en application. Près de 63 entreprises installées hors des P2I (parcs industriels intégrés) ont bénéficié des aides promises par le PNEI, après obtention de certificat d’éligibilité. A ce jour également, 58 entreprises sont installées sur les sites de Casablanca et Rabat avec 10.000 salariés.

Automobile. A fin 2008, la production du secteur a augmenté de 75%, les investissements de 417% et les exportations de 215%. Plusieurs conventions ont été signées à ce jour, avec réalisation de certains projets. C’est le cas des équipementiers Fuarecia, Treves, Delphi ou encore le japonais Sumitomi. Ce dernier s’est, depuis, déployé sur 5 autres sites à travers le pays et a créé 12.000 emplois (techniciens et ingénieurs). Le Maroc exporte depuis l’année dernière en Egypte 6.000 Logan, assemblées par la Somaca. Les travaux de l’usine Renault Tanger d’un investissement de plus de 11 milliards de DH avancent conformément au calendrier revu et corrigé après la défection de son partenaire industriel Nissan.

Aéronautique. Comme l’automobile, le secteur de l’aéronautique a signé plusieurs conventions d’investissement. Les derniers en date concernent Zodiac, Atch et MS Composites. Le secteur compte aujourd’hui 90 entreprises et réalise un chiffre d’affaires de près de 8,4 milliards de DH pour une croissance estimée à 25% sur les 5 dernières années. Le montant des investissements se porte à près de 4 milliards de DH. Le secteur compte plus de 7.500 salariés, hautement qualifiés.

Electronique. Après les caméras miniatures fabriquées par Nemotek, destinées aux téléphones portables, c’est autour de l’un des leaders mondiaux, en l’occurrence l’américain Lear de choisir Rabat Technopolis pour y développer son activité électronique embarquée. Les rencontres de prospection avec les entreprises françaises Alstom et Thales ont permis d’aboutir à des accords de sous-traitance avec plusieurs entreprises marocaines du domaine.

Textile & cuir. L’identification de l’offre exportable et les donneurs d’ordre (en cours de finalisation) redonnent le sourire au textile. La conception des outils de diagnostic pour la réalisation du relevé des potentiels des entreprises textile-habillement est faite. D’ailleurs, ces outils sont en cours de test pour la filière jean. L’offre FIT (finition, impression, teinture) et la stratégie de démarchage sont en cours de finalisation. De même, le projet de révision des tarifs douaniers, introduit par l’Amith concernant les intrants, est en examen. Le cuir à travers le secteur artisanat bénéficie d’un contrat-programme.

Agroalimentaire. La Fédération interprofessionnelle des viandes rouges ainsi que la filière lait ont décroché leur contrat-programme 2010-2014. La mise en place des quotas pour le sucre, le lait et le blé biscuitier à 2,5% de droit d’importation a permis les droits appliqués aux produits finis utilisant ces intrants. Le taux de la confiserie et la biscuiterie passe de 49 à 25% et la chocolaterie de 32,5 à 20%.

L'Economiste 08/04/2010

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