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 Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeMar 29 Déc 2009 - 11:09

GRUPO SANTANDER : Cession de 10% du capital d’ATTIJARIWAFA BANK à la SNI

Fait : Désengagement partiel de GRUPO SANTANDER du capital d’ATTIJARIWAFA Bank.

Analyse : Le Groupe espagnole SANTANDER vient, en date du 28 décembre 2009, de céder au profit de la SNI 10% de sa participation dans le capital d’ATTIJARIWAFA Bank au cours unitaire de MAD 215 (vs. un cours de MAD 240 sur le marché central). Suite à cette opération, la part de la SNI dans le capital d’ATTIJARIWAFA Bank augmente à 13,49% tandis que celle de GRUPO SANTANDER passe à 4,55%. Le Groupe ONA-SNI contrôle désormais 43,5% du tour de table d’ATTIJARIWAFA Bank.

Par ailleurs, GRUPO SANTANDER maintient de sa présence au sein du Conseil d’Administration de la première banque privée du Royaume et confirme son engagement de catalyseur d’échanges entre les deux rives méditerranéennes.

Conclusion : Ce désengagement pourrait être une suite à la volonté du Groupe espagnole de se concentrer sur le développement de ses activités dans la péninsule ibérique. Par ailleurs, ATTIJARIWAFA Bank ne serait aucunement impacté par cette décision.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeMar 29 Déc 2009 - 9:18

Santander vend 10% détenus dans Attijariwafa (Maroc) pour 367 M EUR

Publié le 28 décembre, 2009
par Nicolas Mortel


Santander, la plus grande banque d’Espagne, a annoncé lundi avoir vendu 10% du capital détenus dans la banque marocaine Attijariwafa à la société nationale d’investissement du pays d’Afrique du nord, pour 4,15 milliards de dirhams (367 millions d’euros).

A l’issue de l’opération, Santander détiendra encore 4,55% d’Attijariwafa, a-t-il précisé dans un communiqué au régulateur des marchés financiers espagnols. Il a en outre indiqué que la vente lui permettra de réaliser une plus-value de 223 millions d’euros, qui sera comptabilisée dans l’exercice 2010.

Le premier groupe bancaire espagnol, affecté par la récession du pays, avait maintenu son bénéfice net au troisième trimestre par rapport au troisième trimestre de 2008, à 2,2 milliards d’euros. Il table en outre sur un bénéfice net de 8,8 milliards d’euros pour l’ensemble de l’exercice 2009.

Paris, 28 décembre 2009 (AFP)
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeVen 25 Déc 2009 - 16:45

BAM: Pourquoi le taux directeur a été maintenu

. L’inflation principalement orientée à la baisse

Prévisions plutôt optimistes pour Bank Al-Maghrib. Durant la dernière réunion de son Conseil, la banque centrale n’a pas jugé nécessaire de modifier son taux directeur, lequel a été maintenu à 3,25%.
Une décision particulièrement défendue par Abdellatif Jouahri, gouverneur de BAM, qui avance plusieurs arguments. Selon lui, «les évolutions entourant les perspectives d’inflation demeurent globalement orientées à la baisse sur le moyen terme, ce qui limite les risques et encourage le maintien du taux directeur à son niveau actuel».
En effet, les pressions émanant de la demande extérieure notamment devraient rester modérées l’année prochaine, bien que la volatilité des prix sur les marchés internationaux, en particulier ceux du pétrole, continue à alimenter les incertitudes. Dans ces conditions, les performances au titre de la balance des paiements devraient, selon Jouahri, «ressortir meilleures qu’il y a un an». Les réserves de change, quant à elles, se maintiendraient à des niveaux proches de ceux réalisés en 2008. De plus, plusieurs données tendent à indiquer que l’output gap des principaux partenaires du Royaume afficherait une valeur positive, notamment à partir du 4e trimestre 2010. Ce qui ne manquera pas de se répercuter sur la croissance globale, qui se situera entre 5 et 6% en 2009. Elle sera par la suite amenée à ralentir en 2010, sous l’effet d’une moindre contribution du secteur agricole, pour s’établir in fine aux alentours de 4%. Sur la base de l’ensemble de ces données, les prévisions de l’inflation restent globalement en ligne avec les objectifs annoncés en octobre par BAM (cf. L’Economiste du 05 novembre 2009). Toutefois, la prise en compte de la transmission de la récente hausse des prix des matières premières au niveau international s’est traduite par une révision à la hausse de la prévision centrale au terme de l’horizon de prévision, soit environ 2,5% au lieu de 2%. En moyenne sur cet horizon, l’inflation s’établirait à 1,9%.
Quant à l’inflation sous-jacente, elle devrait ressortir négative en 2009. A ce niveau d’ailleurs, Jouahri n’a pas manqué de rappeler que les données concernant le récent indice sur la consommation établi par le HCP, qui vient de remplacer le classique ICV, n’ont pas encore été transmises à BAM. Ce qui n’a pas permis à la banque centrale de donner plus de précisions sur l’évolution des prix.



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Un plan d’action pour les banques en 2010

En marge de la réunion du Conseil de Bank Al-Maghrib, tenue le 22 décembre dernier, Abdellatif Jouahri, gouverneur de la banque centrale, répond aux questions de L’Economiste sur la relation des banques avec leurs clients, notamment la création de commissions bancaires gratuites et la transparence dans le traitement des comptes. Il s’exprime également sur les ratings prévus pour les banques et sur l’avancée dans le futur rapport de stabilité financière.

- L’Economiste: Où en êtes-vous au sujet de la gratuité des commissions bancaires?

- Abdellatif Jouahri: Il s’agit de l’un des gros points que nous avons inscrits à l’ordre du jour de notre réunion avec le GPBM en novembre dernier. Nous avons conjointement mis en place le plan d’action pour 2010.
A ce niveau, plusieurs volets ont été traités, dont notamment les relations entre clients et banques. Nous sommes aussi en train de finaliser un benchmark sur les commissions du système bancaire marocain, qui inclut une comparaison entre plusieurs banques de la région Mena, en Europe et dans le bassin méditerranéen. Dès que cette étude sera terminée, nous allons la communiquer au GPBM, puis nous déterminerons avec celui-ci l’ensemble des commissions qui seront gratuites, ainsi que celles qui seront librement débattues avec les clients

- Qu’avez-vous prévu à ce niveau en 2010?

- Bientôt, nous allons fixer par voie réglementaire les conditions de ces gratuités.
Nous avons également demandé aux banques de commencer, à partir de l’année prochaine, à préciser dans les relevés de compte qu’elles produisent le montant global de toutes les commissions bancaires avec des intitulés plus clairs et plus détaillés pour les clients.
Nous avons enfin abordé plusieurs sujets comme la bancarisation et l’éducation financière de la clientèle. Nous réfléchissons aux meilleures conditions pour intégrer tous ces thèmes dans le système scolaire.

- Avez-vous avancé sur le système du comparatif bancaire?

- Nous disposons actuellement d’une véritable réglementation du système bancaire selon des critères de notation reconnus sur le plan international. Notre approche est basée sur une analyse point par point pour noter les banques. En revanche, tous ces ratings restent confidentiels et ne sont consultés qu’entre le système bancaire et Bank Al-Maghrib. Ils ne peuvent par conséquent être rendus publics.
Nous accomplissons également une réunion régulière avec les comités d’audit de chaque banque pour leur communiquer leurs faiblesses et leurs points forts.

- Qu’en est-il du rapport sur la stabilité financière?

- Nous travaillons déjà sur ce rapport, mais nous voulons que les autres organismes soient au diapason à ce niveau, notamment le CDVM et le département de l’assurance. Nous attendons que des rapports sectoriels soient présentés par chaque régulateur. Ainsi, nous pourrons les revoir et les regrouper pour dégager une vision globale de stabilité financière. Cela fait d’ailleurs partie de notre agenda pour l’année prochaine.

L'Economiste 24/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeVen 25 Déc 2009 - 16:42

Crédits: Même ralentie, la dynamique se poursuit!

· Près de 11% de prêts en plus en octobre

· Les prêts à l’équipement, meilleur contributeur

· Le taux d’intérêt stabilisé à 6,53%


«Les pressions inflationnistes émanant de la sphère monétaire demeureront modérées au cours des prochains trimestres». Cette phrase extraite du dernier rapport de la Banque centrale, résume à elle seule l’évolution récente des conditions monétaires. Ainsi, selon Bank Al-Maghrib, l’atténuation du rythme de la création monétaire observée depuis le début de l’année 2008 se poursuit. D’où un excédent monétaire toujours négatif et une croissance annuelle moyenne de l’agrégat monétaire M3 ralentit. Après s’être établie à 9,4% au cours du premier semestre, elle s’est stabilisée autour de 6,4% à fin octobre. Cette tendance est principalement attribuable, selon BAM, à «l’atténuation graduelle du rythme de progression annuel du crédit». En effet, ce rythme est passé de 14,9% au troisième trimestre à 10,7% en octobre.
Toutefois, BAM tempère: «En dépit de son ralentissement, lié à celui de la croissance économique non agricole, le crédit bancaire continue d’évoluer selon une cadence soutenue». Celle-ci a été portée par le bon comportement du crédit à l’équipement qui, à lui seul, a contribué à hauteur de 5 points de pourcentage à la variation du crédit global.
Pour preuve, ces prêts ont continué à progresser de 24,8% traduisant la dynamique d’investissement de certaines entreprises, notamment celles de l’industrie extractive, du transport et de la communication. Concernant les crédits immobiliers, leur accroissement se fixe à 12,2% compte tenu du ralentissement de la progression des prêts aux promoteurs immobiliers. Les crédits à la consommation, pour leur part, se sont maintenus à 19%.
Par ailleurs, les résultats de l’enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques pour le troisième trimestre montrent une stabilité du taux d’intérêt moyen pondéré du crédit bancaire à 6,53%. Cependant, «ce taux recouvre des évolutions divergentes des taux débiteurs appliqués aux différentes catégories de prêts», note le rapport. En effet, le taux sur les crédits à l’équipement, plus volatile comparativement aux autres, a marqué la plus forte hausse d’un trimestre à l’autre, tandis que celui sur les facilités de trésorerie n’a que légèrement augmenté. A l’inverse, les taux appliqués aux crédits à l’immobilier et à la consommation se sont inscrits en baisse respectivement de 14 et 7 points de base. Concernant les taux créditeurs, le taux moyen pondéré des dépôts à 6 et 12 mois est resté inchangé à 3,55%, entre le troisième trimestre et octobre.
S’agissant du taux de change effectif du dirham, il s’est apprécié de 1,07% en valeur nominale. Pour BAM, «il marque, ainsi, l’absence d’un impact significatif du différentiel d’inflation au cours du troisième trimestre».

L'Economiste 24/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeVen 25 Déc 2009 - 8:58

BAM : Des prévisions d’inflation de 1,3% en 2009 et de 2% en 2010

Fait : Publication du rapport sur la politique monétaire de BANK AL-MAGHRIB.

Analyse : Dans son dernier rapport sur la politique monétaire, BANK AL-MAGHRIB –BAMtable en 2009 sur un taux d’inflation de 1,3%, en hausse de 0,1 point par rapport aux prévisions établies en septembre 2009.
Pour 2010, BAM envisage un taux d’inflation de 2%, soit 0,4 point de plus comparativement aux prévisions de septembre dernier. En effet, il est prévu que le taux d’inflation s’intensifie au cours de la seconde moitié de 2010 pour s’établir à 2,2% et à 2,5% respectivement en T3 et en T4 2010.

Conclusion : La révision à la hausse des taux d’inflation 2009 et 2010 par BANK AL-MAGHRIB s’explique principalement par les pronostics défavorables de la Banque Centrale quant à la campagne agricole 2010 qui s’annonce plutôt faible compte tenu du retard des pluies, combinés à la hausse escomptée des tensions inflationnistes en Europe face à la reprise des cours des matières premières.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeVen 25 Déc 2009 - 8:52

Crédits: Un rythme toujours dynamique pour BAM

Selon la banque centrale, «le crédit bancaire, en dépit de la poursuite du ralentissement, demeure encore relativement dynamique». En effet, il affiche une augmentation de 10,7% en octobre au lieu de 14,9% au troisième trimestre. Pour sa part, l’agrégat M3 poursuit avec modération sa croissance. Celle-ci s’est établie en octobre, en glissement annuel, au même rythme que celui observé au troisième trimestre, soit 6,4%.

L'Economiste 23/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeMer 23 Déc 2009 - 20:00

BANK AL MAGHRIB : Maintien du taux directeur à 3,25%
Fait : Tenue du Conseil de BANK AL MAGHRIB –BAM- en date du 22/12/2009.

Analyse : Suite à la tenue du Conseil de BAM au cours duquel l’organisme central a examiné la situation économique, monétaire et financière du pays, il a été décidé de maintenir le taux directeur à son niveau actuel, soit 3,25%.
Selon BAM, cette décision se justifie essentiellement par la baisse des risques liés à l’économie et par une inflation en ligne avec les prévisions. A ce titre, signalons que la banque centrale situerait l’inflation autour de 1,9% à horizon 2011.

Conclusion : Dans un contexte macroéconomique marqué par une stabilité des prix, BAM décide de maintenir le taux directeur à son niveau actuel.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeMer 23 Déc 2009 - 16:12

MRE: La Société Générale conforte ses positions

Le groupe Société Générale Maroc renforce son niveau de représentation sur le marché des MRE en Espagne et en France avec l’ouverture d’un bureau de représentation à Madrid et d’un Desk «Marché des migrants» à Lille, au sein de l’agence Lille Nationale. Cette opération, qui mise sur ses synergies avec Société Générale France, se place dans une démarche d’extension du réseau outre-Méditerranée pour assurer plus de proximité. Il s’agit d’offrir aux MRE un service de double relation, axé sur l’expertise et le conseil pour le développement de leur épargne et de leurs investissements au Maroc.

L'Économiste 22/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeMer 23 Déc 2009 - 16:06

Attijariwafa bank prend pied en Côte d’ivoire

· La cession des 51% de Société ivoirienne de banque est entérinée

· Mounir Oudghiri, nommé directeur général

L’acquisition de la Société ivoirienne de banque (SIB) par Attijariwafa bank est désormais effective. Le conseil d’administration de SIB, réuni vendredi 18 décembre au siège du Crédit Agricole à Paris, en présence du PDG d’Attijariwafa bank, Mohamed Kettani, a pris acte de la cession, intervenue la veille, conformément à l’accord conclu en novembre 2008 avec le groupe français.
La cession porte sur 51% du capital de SIB détenus directement ou indirectement par Crédit Agricole au groupe AWB (l’Etat ivoirien détient les 49% restants). Ce processus a abouti naturellement à la démission des administrateurs de la SIB apparentés au groupe Crédit Agricole. Par conséquent, le conseil d’administration de la banque ivoirienne a coopté de nouveaux représentants du groupe Attaijariwafa bank, son nouvel actionnaire de référence. Dans la foulée, le conseil d’administration de SIB a accepté la démission de Jacques Vignaud de son poste de directeur général et entériné la nomination, à sa place, de Mounir Oudghiri, entrée en vigueur le 18 décembre. Il devrait prendre ses fonctions début janvier. Précédemment directeur général adjoint du groupe Attijari-
wafa bank, Oudghiri devrait commencer sa mission tambour battant. En tout cas, les membres du conseil d’administration de la nouvelle filiale ivoirienne d’Attijariwafa bank nourrissent beaucoup d’espoir avec sa nomination. Car, pour eux, «l’entrée au capital de la Société ivoirienne de banque d’Attijariwafa bank permettra d’accélérer le plan de modernisation et de développement de la banque et d’accroître sa participation à l’économie ivoirienne et, au-delà, de la sous-région». Le challenge qui attend le tout nouveau patron de la SIB est de taille.
Certes, en l’espace de très peu de temps, Attijarifawafa bank s’est hissée au 1er rang des banques du continent, hors Afrique du Sud, pour son total bilan de 23 milliards d’euros, mais des batailles de positionnement restent à gagner. Notamment en Côte d’Ivoire où sa filiale est encore loin des leaders du marché bancaire dominé par la Société Générale, suivie de BICICI, filiale BN Paribas, Eco Bank (un groupe panafricain), BNI (banque d’Etat) et Atlantic Bank. «C’est jouable pour Attijariwafa bank dans ce marché où le taux de bancarisation atteint à peine 8%», relève Ryad Mouline.
Le responsable synergie réseau extérieur, chez le premier groupe bancaire marocain, estime que l’on est dans la même configuration qu’au Sénégal au moment où Attajariwafa bank y faisint son entrée. Sur ce marché aujourd’hui, le groupe y trône sans partage après la conclusion de l’acquisition du Crédit du Sénégal, filiale du groupe Crédit Agricole, ce 17 décembre.

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La nouvelle filiale ivoirienne d’Attijarifawa bank

La Société ivoirienne de banque (SIB) est une SA de droit ivoirien. Elle existe depuis 1962. Filiale du groupe français Crédit Agricole SA, jusqu’avant la cession de 51% à Attijarifawafa bank, la SIB compte parmi les 6 principales banques de Côte d'Ivoire. Elle emploie près de 400 personnes et dispose d'un réseau de 14 agences à Abidjan et en province.
Banque de réseau, la SIB offre ses services et ses produits à plusieurs dizaines de milliers de clients particuliers, ainsi qu'à 1.500 PME et 300 grandes entreprises, dont une majorité de filiales de groupes internationaux. Elle participe chaque année au financement des campagnes agricoles, notamment la campagne café-cacao.
Elle se développe également sur les services de banque en ligne qui couvrent les besoins de l'ensemble de sa clientèle d'entreprises et de particuliers.

L'Économiste 22/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeMer 23 Déc 2009 - 15:58

Bancassurance: Une croissance au ralenti

En 2008, les primes émises par les banques ont augmenté de 15% contre 42,5% l’année précédente

Les commissions d’apport ont atteint 197,8 millions de dirhams

Net ralentissement du taux de croissance de la bancassurance en 2008. Une période durant laquelle le nombre d’agences bancaires s’est fortement accru passant à 3.856 agences contre 3.285 en 2007 (voir encadré).
Les primes émises par les banques ont augmenté de 15,5% s’établissant ainsi à 4,86 milliards de dirhams contre 4,2 milliards en 2007. Mais malgré cette performance, le taux d’accroissement des primes est trois fois inférieur à celui enregistré en 2007/2006 où il était de 42,5%. Un constat que le ministère de l’Economie et des Finances attribue, dans sa dernière étude sur l’évolution de l’activité de bancassurance «au net ralentissement du taux de croissance des émissions Vie et Capitalisation, lequel est passé de 46,8% en 2007 à 15,4% en 2008».
Les produits «vie», à savoir la prévoyance: décès-invalidité adossé à un compte bancaire, facilité de caisse ou le décès-invalidité lié à un crédit bancaire, ont atteint 690,3 millions de DH. En revanche, les produits capitalisation (éducation, retraite, capitalisation pure) sont à 3,781 milliards de dirhams, soit 84,6% des émissions totales de la branche Vie et Capitalisation.
Par rapport aux opérations d’assistance, la part des émissions transitant par les agences bancaires continue de régresser. Elle est de 65,9% des primes totales du marché en 2008 contre 68,5% en 2007. La part relative des ventes d’Isaaf Mondial Assistance aux guichets bancaires est en stagnation, soit 45,9% contre 45,5%, en 2007 et 52,74% en 2006. En revanche, celle de Maroc Assistance Internationale est en hausse (96,2% contre 93,6% en 2007). Notons toutefois que les deux sociétés enregistrent des hausses de leur chiffre et que la part des opérations d’assistance passant par d’autres canaux de distribution est en augmentation.
Côté commissions d’apport perçues par les banques en contrepartie de la vente des produits d’assurance, elles se sont élevées à 197,8 millions de dirhams contre 171,45 millions en 2007, enregistrant ainsi une progression de 15,4%. Ces commissions représentent 34,4% des commissions totales allouées au niveau du marché. Pour les opérations Vie et Capitalisation, ces commissions ont progressé de 14,05% contre 48,5% en 2007/2006. Dans l’assistance, le taux de croissance des commissions perçues est de 19,2% contre 6,5% en 2007. En termes de primes émises, la part de marché d’Attijariwafa bank a progressé d’environ 3% contre 1,5% pour la BMCE Bank. En revanche, celle de Barid Al Maghrib a pratiquement doublé, passant de 0,98% à 1,94%.
A elles seules, Attijariwafa bank, BMCE Bank et le Crédit banques populaires sont derrières avec 90,16% des primes bancassurance émises du marché. Elles ont perçu 74,50% des commissions totales allouées aux établissements bancaires.
De leur côté, les sociétés de courtage captives des établissements bancaires ont réalisé un chiffre d’affaires global en termes de primes émises de 953,5 millions de dirhams contre 743,2 millions en 2007. Ce qui porte les émissions drainées par le secteur bancaire (opérant en tant qu’intermédiaire) à 5,817 milliards de dirhams soit 29,46% des primes émises du marché contre 4,95 milliards de dirhams en
2007.

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Une agence pour 6.960 habitants

Le nombre total d’agences a progressé de 571 unités pour s’établir à 3.856 agences. Un chiffre qui englobe également le réseau des 661 agences de Barid Al Maghrib dédiées à la distribution de produits d’assurances.
En tenant compte du «réseau bancaire» de Barid Al Maghrib, des autres banques et de la Trésorerie générale (soit près de 4.480 guichets au total), l’on aboutit à un rapport d’une agence pour 6.960 habitants contre une pour 10.370 habitants en 2005. Pour la région du Grand Casablanca, ce rapport est d’une agence pour 3.300 habitants contre une agence pour 8.150 habitants pour le reste du Maroc. Par ailleurs, le nombre d’agences composant le réseau des seuls établissements bancaires est passé de 2.767 à 3.195 unités.

L'Économiste 22/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 18 Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 9:24

Bancassurance: Les souscriptions marquent le pas

En matière de bancassurance, les états statistiques communiqués par les banques font ressortir un net ralentissement du taux de croissance des souscriptions de contrats d'assurances passant par leur réseau de distribution. Au terme de l'exercice passé, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le nombre d'agences bancaires créées s'est fortement accru, augurant ainsi d'une amélioration continue du taux de bancarisation de la population. Selon la Direction des assurances et de la prévoyance sociale, le nombre total d'agences a largement progressé, passant de 3.285 à 3.856 unités, soit 571 agences supplémentaires, contre une progression de 2.826 à 3.285 agences (+459), un an auparavant (Barid Al-Maghrib inclus, avec un réseau de 661 agences dédiées à la distribution de produits d'assurances, contre 518, en 2007, soit +143 unités). En tenant compte du "réseau bancaire" de Barid Al-Maghrib, des autres banques et de la Trésorerie Générale (soit près de 4.480 guichets au total), on aboutit, approximativement, à un rapport d'une agence pour 6.960 habitants (contre une pour 10.370 hab. en 2005) ; pour la région du Grand Casablanca, le rapport 2008 est d'une agence pour 3.300 hab. (vs une agence pour 8.150 hab., pour le reste du Maroc). L'an dernier, le réseau le plus dense reste celui du Crédit Populaire du Maroc, avec 750 guichets contre 685 une année plus tôt, suivi du réseau d'Attijariwafa bank, qui compte 703 agences. Le troisième est celui de BMCE Bank qui totalise 511 guichets. Ainsi sur 428 agences créées par les banques, en 2008, 241 l'ont été par les 3 premières banques du marché. Les réseaux de ces mêmes établissements comptent un total de 1.946 agences, représentant 61,5% du réseau national contre 1.723 en 2007 (Barid Al-Maghrib exclu). Au niveau de l'implantation territoriale, tous réseaux confondus, la région du Grand Casablanca compte 1.018 guichets soit 26,4% du réseau national contre 908, en 2007. Dans la wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, on recense 410 agences, soit 10,63% du réseau national contre 330 agences en 2007. Les états de production communiqués par les banques fait ressortir un taux d'accroissement des primes émises de 15,5%, le montant global des émissions 2008 s'établissant à 4.863,65 MDH contre 4.211,9 MDH, une année auparavant. Ce taux est près de 3 fois inférieur à celui de 2007/2006 (+42,5%), en raison notamment du net ralentissement du taux de croissance des émissions vie et capitalisation, de 46,8% en 2007 à 15,4%, en 2008. La part des primes émises afférentes aux opérations vie et capitalisation dans les réalisations des établissements bancaires fait ressortir Attijariwafa bank, 95,07% contre 95,1%, l'exercice précédent ; (en termes de commissions perçues, ce taux est de 76% contre 75,8% en 2007). BMCE Bank enregistre des taux de 99,6% contre 99,5%, (et 98% vs 99% pour les commissions). Ces proportions s'établissent, pour le CPM (groupe banques populaires), à des taux respectifs de 66,1% contre 68% (primes) et 77,6% versus 79,1% (commissions), en 2007. Au titre des opérations d'assistance, la part des émissions passant par les agences bancaires continue de régresser (65,9% des primes totales du marché contre 68,5%, en 2007 et 74,5% en 2005), malgré un accroissement des primes émises «bancassurance» de 14,4% (de 284,34 MDH à 323,52 MDH). La part relative des ventes d'Isaaf Mondial Assistance (1re société d'assistance du marché) aux guichets bancaires est en stagnation (45,9% contre 45,5%, en 2007 et 52,74%, en 2006) ; celle de Maroc assistance internationale ayant été, par contre, en hausse (96,2% contre 93,6%, en 2007). Les deux sociétés enregistrent, toutefois, des hausses de leur chiffre d'affaires. La part des opérations d'assistance passant par d'autres canaux de distribution est passée, quant à elle, de 25,5% en 2005 à 34,1% en 2008. Au total, les primes émises relatives aux opérations d'assurances présentées par les banques représentent 50,9% du montant global des émissions du marché, pour ces mêmes opérations, versus 49,3% en 2007 (42,5% en 2005). Le montant de l'ordre de 9.557,78 MDH) comprend également les émissions des assureurs ne collaborant pas avec les banques. BMCE Bank réalise 84,35% du chiffre d'affaires de RMA-Wataniya (versus 78,7%, un an auparavant). Attijariwafa bank intervient à hauteur de 80,75% dans le chiffre d'affaires de Wafa Assurance (contre 81,3%, en 2007). Alors que l'apport de la SGMB dans les émissions vie et capitalisation de La Marocaine-Vie, représente 66,6%, compte tenu du chiffre d'affaires généré par les ventes de contrats «vie et capitalisation» aux guichets bancaires (souscriptions pour compte).

Part de marché
En termes de primes émises, Attijariwafa bank a vu sa part de marché progresser d'environ 3% (contre près de 7%, en 2007, de 36,7% à 43,6% ; soit +10% en deux ans). La part de marché de BMCE Bank s'est appréciée de 1,5% (vs +2,8%, en 2007/2006). Alors que la part de marché de Barid Al-Maghrib a pratiquement doublé, passant de 0,98% à 1,94%. Le volume global des émissions enregistré par les 3 premières banques ‘intermédiaires d'assurances' représente 90,16% des primes émises bancassurance du marché (contre 86,72%, en 2007). Les 3 banques ont perçu 74,50% des commissions totales allouées aux établissements bancaires, contre 73,9%, en 2007. Compte tenu des souscriptions réalisées par la SGMB pour le compte de sa clientèle (la banque agissant en tant que souscripteur et non en tant qu'intermédiaire), les émissions globales qu'elle enregistre, via son réseau d'agences, porte sa part réelle de marché, à 9,4% (ce qui la place au 4ème rang).

Le Matin 22/12/2009

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Entretien Avec Abdellatif Jouahri, gouverneur de bank al-maghrib: «En 2010, la croissance sera fragile, volatile, incertaine»

LE MATIN : A la convention des cadres de la CDG, vous avez déclaré que partout dans le monde, les plans de relance, les soutiens budgétaires, les soutiens monétaires des banques centrales ont permis de rétablir le sentiment de confiance qui avait disparu entre les opérateurs, entre les opérateurs interbancaires et les opérateurs économiques et financiers. Peut-on parler de sortie du tunnel ?

Abdellatif Jouahri : Il y a une légère reprise de stabilisation des marchés. Les tests stress diminuent, la confiance renaît, les contreparties se prêtent, mais le crédit ne redémarre pas, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe. Les crédits sont négatifs par rapport à l'année dernière, moins 20% en Europe au mois d'octobre 2009 par rapport à octobre 2008. Même chose pour les Etats-Unis. Cela veut dire quoi ? Quand les crédits sont négatifs, cela veut dire que le crédit aux entreprises ne fonctionne pas, cela veut dire que le redémarrage économique à travers les entreprises ne se fait pas. Il y a actuellement dans certains pays d'Europe un chômage à deux chiffres, l'Espagne par exemple est à 19%. À ce niveau de précarité, on ne peut pas espérer une reprise de la consommation. Les projections de 2010-2011 nous font penser que le chômage va aller de mal en pis. Cela veut dire que le frémissement de la croissance que nous avons constaté au troisième trimestre de cette année ne correspondait pas à la demande des entreprises ou des ménages mais aux stocks. La croissance sera donc fragile, volatile, incertaine.

Cela va-t-il impacter le Maroc ?
Oui, nous avons fait une décennie de croissance. Nous avons, sur les fondamentaux macroéconomiques, réussi des performances dont le Maroc peut s'honorer, mais à partir de 2008 et 2009, nous avons des retournements de situation. Nous avons, certes, eu des taux de croissance de 5 à 6% mais ceci grâce aux bonnes récoltes. Le non agricole a chuté de moitié. Cela veut dire que nous avons été impacté par la demande extérieure. Tous les secteurs qui sont tournés vers l'extérieur ont subi le contrecoup, investissements directs extérieurs, tourisme, transfert d'argent des MRE. Nous avions 2% positif de comptes courants de la balance des paiements, cette année nous terminerons à 3 ou 4% négatif de compte courant. C'est là, un retournement dont il faut tenir compte en restant vigilant. Nos avoirs extérieurs représentaient 10 mois d'importation, nous sommes aujourd'hui à 7 mois d'importation. Les recettes du Trésor sur le plan budgétaire ont fait des excédents réguliers au cours de ces dernières années, en 2008 ces recettes avaient fait 20 milliards d'excédent par rapport aux prévisions de la Loi de finances. Cette année, nous serons tout juste autour des chiffres produits par la Loi de finances. Le chômage est autour de 9% avec une pression plus forte dans les villes, et pour les chômeurs diplômés.

Le dernier rapport de la mission du Fonds monétaire international de novembre 2009 souligne que « le Maroc n'a pas été épargné par la crise mais que les perspectives économiques du Maroc devraient s'améliorer en 2010. Celles ci demeurent cependant tributaires des évolutions externes, notamment de la croissance prévue de la zone Euro, principal partenaire commercial du Maroc qui devrait contribuer à une reprise graduelle des exportations de biens et services, ainsi que des transferts». Quel est votre sentiment ?
Il faut lire ce rapport dans son entièreté. Ce rapport indique que «Tenant compte également de la politique budgétaire stimulante en 2010, qui aidera à soutenir la demande interne, le PIB non agricole devrait croître d'environ 4 pour cent en 2010. D'autre part, le PIB agricole devrait revenir à sa tendance de long terme, de sorte que la croissance du PIB total se situera entre 3 et 3½ pour cent. Le déficit du compte courant restera stable à environ 4½ pour cent du PIB en 2010, avant de se réduire graduellement à moyen terme. Une croissance soutenue du secteur des phosphates devrait aider l'activité économique et les exportations». Evidemment, nous avons nos fragilités mais comparativement aux évolutions dans les pays en développement comparables au Maroc, nous nous portons relativement bien. La résilience est là, mais il nous faut préparer l'après crise. Nous savons que le développement sera moins performant, sera plus lent, et que ce sont les pays émergents comme l'Inde, la Chine et le Brésil qui contribueront à la croissance mondiale, loin de l'Europe qui est notre principale partenaire. La demande, venant de l'Europe, sera molle et il faudra trouver d'autres voies de salut. Le gouvernement a mis en place un comité stratégique des pôles sectoriels. Dans notre rapport de Bank Al-Maghrib, nous avons dit qu'il faut une cohérence entre l'ensemble des plans -Plan Vert, Plan Tourisme, Plan Energie, Plan Solaire, Plan Emergence avec sa phase 2, Plan Envol-, il faut également des priorités et il faut se demander comment nous allons financer tous ces plans sans remettre en cause, sur le moyen terme, les équilibres que le Maroc a mis en place après 25 années ! Il ne faut pas revenir aux programmes d'ajustement structurel car le coût social sera lourd, difficile à supporter. La vision macroéconomique globale ne doit pas disparaître et il est essentiel de soutenir la demande. Le gouvernement l'a fait à travers la Caisse de compensation, à travers une baisse des impôts, à travers l'INDH. Cela ne suffit pas, il faut que l'on se prépare, pour l'après crise mondiale. Il faut que notre balance des paiements retrouve un certain équilibre pour payer nos importations de pétrole, de pièces de rechange, de denrées alimentaires.

Concernant le secteur financier et selon ce rapport du FMI, le système financier marocain demeure robuste. Quelle ambition avez-vous pour ce secteur ?
Le FMI et la Banque mondiale ont dit que nous avons un secteur financier dont nous pouvons nous honorer. Nous sommes le benchmark de la région MENA.Notre ambition aujourd'hui est de faire de Casablanca et du Maroc, un hub financier régional. Nos banques publiques ou privées sont dans au moins une vingtaine de pays d'Afrique occidentale, nous devenons un hub de transport, de logistique, de services, de commodités. Il y a une équipe qui est dédiée à ce travail et qui travaille depuis deux ans sur ce projet.

Vous avez consacré une partie de votre discours sur l'impérieuse nécessité d'une bonne gouvernance au sein de la CDG mais aussi de toutes les entreprises ?
Avec le statut de pays avancé, notre réglementation, nos normes doivent être au diapason de celles de l'Union européenne. Les entreprises doivent avoir une bonne gouvernance, au diapason des meilleurs benchmarks mondiaux. Cela veut dire qu'il faut définir les missions, les institutions, l'organisation interne. Compétence, culture du risque, stabilisation des ressources et rentabilité et enfin communication doivent être les maîtres mots de la stratégie de toute entreprise. A la CDG, chaque directeur a apporté sa pierre à l'édifice, mais le mouvement s'est accéléré et ce sont ceux qui s'y préparent qui gagneront haut la main la compétition. Nous travaillons ensemble pour faire avancer l'institution vers les meilleurs benchmarks, les meilleures règles et pour en faire un outil financier, de rentabilité, de prévoyance et de développement économique national et territorial dans le cadre des régions. Ce sont là les priorités de la CDG qui est dans le secteur d'utilité publique et le secteur concurrentiel.

Comment voyez-vous la CDG ces dix prochaines années ?
La CDG peut jouer un rôle dans l'offre marocaine de constituer ce hub financier régional que j'ai évoqué, elle peut jouer également un rôle dans la constitution d'un pôle structurant de la recherche et de l'innovation. Sur le thème du développement territorial qui est extrêmement important pour la politique régionale que nous mettons en place, la CDG peut être un levier, comme sur le plan de la mobilisation de l'épargne. Il faut que les missions soient bien définies et tout ce qui est bancable n'est pas de son ressort. Pour faire une partition musicale, il faut que chaque musicien joue son instrument de musique et ainsi on évitera la cacophonie.

Le Matin 22/12/2009

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