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 Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 9:24

Bancassurance: Les souscriptions marquent le pas

En matière de bancassurance, les états statistiques communiqués par les banques font ressortir un net ralentissement du taux de croissance des souscriptions de contrats d'assurances passant par leur réseau de distribution. Au terme de l'exercice passé, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le nombre d'agences bancaires créées s'est fortement accru, augurant ainsi d'une amélioration continue du taux de bancarisation de la population. Selon la Direction des assurances et de la prévoyance sociale, le nombre total d'agences a largement progressé, passant de 3.285 à 3.856 unités, soit 571 agences supplémentaires, contre une progression de 2.826 à 3.285 agences (+459), un an auparavant (Barid Al-Maghrib inclus, avec un réseau de 661 agences dédiées à la distribution de produits d'assurances, contre 518, en 2007, soit +143 unités). En tenant compte du "réseau bancaire" de Barid Al-Maghrib, des autres banques et de la Trésorerie Générale (soit près de 4.480 guichets au total), on aboutit, approximativement, à un rapport d'une agence pour 6.960 habitants (contre une pour 10.370 hab. en 2005) ; pour la région du Grand Casablanca, le rapport 2008 est d'une agence pour 3.300 hab. (vs une agence pour 8.150 hab., pour le reste du Maroc). L'an dernier, le réseau le plus dense reste celui du Crédit Populaire du Maroc, avec 750 guichets contre 685 une année plus tôt, suivi du réseau d'Attijariwafa bank, qui compte 703 agences. Le troisième est celui de BMCE Bank qui totalise 511 guichets. Ainsi sur 428 agences créées par les banques, en 2008, 241 l'ont été par les 3 premières banques du marché. Les réseaux de ces mêmes établissements comptent un total de 1.946 agences, représentant 61,5% du réseau national contre 1.723 en 2007 (Barid Al-Maghrib exclu). Au niveau de l'implantation territoriale, tous réseaux confondus, la région du Grand Casablanca compte 1.018 guichets soit 26,4% du réseau national contre 908, en 2007. Dans la wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, on recense 410 agences, soit 10,63% du réseau national contre 330 agences en 2007. Les états de production communiqués par les banques fait ressortir un taux d'accroissement des primes émises de 15,5%, le montant global des émissions 2008 s'établissant à 4.863,65 MDH contre 4.211,9 MDH, une année auparavant. Ce taux est près de 3 fois inférieur à celui de 2007/2006 (+42,5%), en raison notamment du net ralentissement du taux de croissance des émissions vie et capitalisation, de 46,8% en 2007 à 15,4%, en 2008. La part des primes émises afférentes aux opérations vie et capitalisation dans les réalisations des établissements bancaires fait ressortir Attijariwafa bank, 95,07% contre 95,1%, l'exercice précédent ; (en termes de commissions perçues, ce taux est de 76% contre 75,8% en 2007). BMCE Bank enregistre des taux de 99,6% contre 99,5%, (et 98% vs 99% pour les commissions). Ces proportions s'établissent, pour le CPM (groupe banques populaires), à des taux respectifs de 66,1% contre 68% (primes) et 77,6% versus 79,1% (commissions), en 2007. Au titre des opérations d'assistance, la part des émissions passant par les agences bancaires continue de régresser (65,9% des primes totales du marché contre 68,5%, en 2007 et 74,5% en 2005), malgré un accroissement des primes émises «bancassurance» de 14,4% (de 284,34 MDH à 323,52 MDH). La part relative des ventes d'Isaaf Mondial Assistance (1re société d'assistance du marché) aux guichets bancaires est en stagnation (45,9% contre 45,5%, en 2007 et 52,74%, en 2006) ; celle de Maroc assistance internationale ayant été, par contre, en hausse (96,2% contre 93,6%, en 2007). Les deux sociétés enregistrent, toutefois, des hausses de leur chiffre d'affaires. La part des opérations d'assistance passant par d'autres canaux de distribution est passée, quant à elle, de 25,5% en 2005 à 34,1% en 2008. Au total, les primes émises relatives aux opérations d'assurances présentées par les banques représentent 50,9% du montant global des émissions du marché, pour ces mêmes opérations, versus 49,3% en 2007 (42,5% en 2005). Le montant de l'ordre de 9.557,78 MDH) comprend également les émissions des assureurs ne collaborant pas avec les banques. BMCE Bank réalise 84,35% du chiffre d'affaires de RMA-Wataniya (versus 78,7%, un an auparavant). Attijariwafa bank intervient à hauteur de 80,75% dans le chiffre d'affaires de Wafa Assurance (contre 81,3%, en 2007). Alors que l'apport de la SGMB dans les émissions vie et capitalisation de La Marocaine-Vie, représente 66,6%, compte tenu du chiffre d'affaires généré par les ventes de contrats «vie et capitalisation» aux guichets bancaires (souscriptions pour compte).

Part de marché
En termes de primes émises, Attijariwafa bank a vu sa part de marché progresser d'environ 3% (contre près de 7%, en 2007, de 36,7% à 43,6% ; soit +10% en deux ans). La part de marché de BMCE Bank s'est appréciée de 1,5% (vs +2,8%, en 2007/2006). Alors que la part de marché de Barid Al-Maghrib a pratiquement doublé, passant de 0,98% à 1,94%. Le volume global des émissions enregistré par les 3 premières banques ‘intermédiaires d'assurances' représente 90,16% des primes émises bancassurance du marché (contre 86,72%, en 2007). Les 3 banques ont perçu 74,50% des commissions totales allouées aux établissements bancaires, contre 73,9%, en 2007. Compte tenu des souscriptions réalisées par la SGMB pour le compte de sa clientèle (la banque agissant en tant que souscripteur et non en tant qu'intermédiaire), les émissions globales qu'elle enregistre, via son réseau d'agences, porte sa part réelle de marché, à 9,4% (ce qui la place au 4ème rang).

Le Matin 22/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 9:02

Entretien Avec Abdellatif Jouahri, gouverneur de bank al-maghrib: «En 2010, la croissance sera fragile, volatile, incertaine»

LE MATIN : A la convention des cadres de la CDG, vous avez déclaré que partout dans le monde, les plans de relance, les soutiens budgétaires, les soutiens monétaires des banques centrales ont permis de rétablir le sentiment de confiance qui avait disparu entre les opérateurs, entre les opérateurs interbancaires et les opérateurs économiques et financiers. Peut-on parler de sortie du tunnel ?

Abdellatif Jouahri : Il y a une légère reprise de stabilisation des marchés. Les tests stress diminuent, la confiance renaît, les contreparties se prêtent, mais le crédit ne redémarre pas, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe. Les crédits sont négatifs par rapport à l'année dernière, moins 20% en Europe au mois d'octobre 2009 par rapport à octobre 2008. Même chose pour les Etats-Unis. Cela veut dire quoi ? Quand les crédits sont négatifs, cela veut dire que le crédit aux entreprises ne fonctionne pas, cela veut dire que le redémarrage économique à travers les entreprises ne se fait pas. Il y a actuellement dans certains pays d'Europe un chômage à deux chiffres, l'Espagne par exemple est à 19%. À ce niveau de précarité, on ne peut pas espérer une reprise de la consommation. Les projections de 2010-2011 nous font penser que le chômage va aller de mal en pis. Cela veut dire que le frémissement de la croissance que nous avons constaté au troisième trimestre de cette année ne correspondait pas à la demande des entreprises ou des ménages mais aux stocks. La croissance sera donc fragile, volatile, incertaine.

Cela va-t-il impacter le Maroc ?
Oui, nous avons fait une décennie de croissance. Nous avons, sur les fondamentaux macroéconomiques, réussi des performances dont le Maroc peut s'honorer, mais à partir de 2008 et 2009, nous avons des retournements de situation. Nous avons, certes, eu des taux de croissance de 5 à 6% mais ceci grâce aux bonnes récoltes. Le non agricole a chuté de moitié. Cela veut dire que nous avons été impacté par la demande extérieure. Tous les secteurs qui sont tournés vers l'extérieur ont subi le contrecoup, investissements directs extérieurs, tourisme, transfert d'argent des MRE. Nous avions 2% positif de comptes courants de la balance des paiements, cette année nous terminerons à 3 ou 4% négatif de compte courant. C'est là, un retournement dont il faut tenir compte en restant vigilant. Nos avoirs extérieurs représentaient 10 mois d'importation, nous sommes aujourd'hui à 7 mois d'importation. Les recettes du Trésor sur le plan budgétaire ont fait des excédents réguliers au cours de ces dernières années, en 2008 ces recettes avaient fait 20 milliards d'excédent par rapport aux prévisions de la Loi de finances. Cette année, nous serons tout juste autour des chiffres produits par la Loi de finances. Le chômage est autour de 9% avec une pression plus forte dans les villes, et pour les chômeurs diplômés.

Le dernier rapport de la mission du Fonds monétaire international de novembre 2009 souligne que « le Maroc n'a pas été épargné par la crise mais que les perspectives économiques du Maroc devraient s'améliorer en 2010. Celles ci demeurent cependant tributaires des évolutions externes, notamment de la croissance prévue de la zone Euro, principal partenaire commercial du Maroc qui devrait contribuer à une reprise graduelle des exportations de biens et services, ainsi que des transferts». Quel est votre sentiment ?
Il faut lire ce rapport dans son entièreté. Ce rapport indique que «Tenant compte également de la politique budgétaire stimulante en 2010, qui aidera à soutenir la demande interne, le PIB non agricole devrait croître d'environ 4 pour cent en 2010. D'autre part, le PIB agricole devrait revenir à sa tendance de long terme, de sorte que la croissance du PIB total se situera entre 3 et 3½ pour cent. Le déficit du compte courant restera stable à environ 4½ pour cent du PIB en 2010, avant de se réduire graduellement à moyen terme. Une croissance soutenue du secteur des phosphates devrait aider l'activité économique et les exportations». Evidemment, nous avons nos fragilités mais comparativement aux évolutions dans les pays en développement comparables au Maroc, nous nous portons relativement bien. La résilience est là, mais il nous faut préparer l'après crise. Nous savons que le développement sera moins performant, sera plus lent, et que ce sont les pays émergents comme l'Inde, la Chine et le Brésil qui contribueront à la croissance mondiale, loin de l'Europe qui est notre principale partenaire. La demande, venant de l'Europe, sera molle et il faudra trouver d'autres voies de salut. Le gouvernement a mis en place un comité stratégique des pôles sectoriels. Dans notre rapport de Bank Al-Maghrib, nous avons dit qu'il faut une cohérence entre l'ensemble des plans -Plan Vert, Plan Tourisme, Plan Energie, Plan Solaire, Plan Emergence avec sa phase 2, Plan Envol-, il faut également des priorités et il faut se demander comment nous allons financer tous ces plans sans remettre en cause, sur le moyen terme, les équilibres que le Maroc a mis en place après 25 années ! Il ne faut pas revenir aux programmes d'ajustement structurel car le coût social sera lourd, difficile à supporter. La vision macroéconomique globale ne doit pas disparaître et il est essentiel de soutenir la demande. Le gouvernement l'a fait à travers la Caisse de compensation, à travers une baisse des impôts, à travers l'INDH. Cela ne suffit pas, il faut que l'on se prépare, pour l'après crise mondiale. Il faut que notre balance des paiements retrouve un certain équilibre pour payer nos importations de pétrole, de pièces de rechange, de denrées alimentaires.

Concernant le secteur financier et selon ce rapport du FMI, le système financier marocain demeure robuste. Quelle ambition avez-vous pour ce secteur ?
Le FMI et la Banque mondiale ont dit que nous avons un secteur financier dont nous pouvons nous honorer. Nous sommes le benchmark de la région MENA.Notre ambition aujourd'hui est de faire de Casablanca et du Maroc, un hub financier régional. Nos banques publiques ou privées sont dans au moins une vingtaine de pays d'Afrique occidentale, nous devenons un hub de transport, de logistique, de services, de commodités. Il y a une équipe qui est dédiée à ce travail et qui travaille depuis deux ans sur ce projet.

Vous avez consacré une partie de votre discours sur l'impérieuse nécessité d'une bonne gouvernance au sein de la CDG mais aussi de toutes les entreprises ?
Avec le statut de pays avancé, notre réglementation, nos normes doivent être au diapason de celles de l'Union européenne. Les entreprises doivent avoir une bonne gouvernance, au diapason des meilleurs benchmarks mondiaux. Cela veut dire qu'il faut définir les missions, les institutions, l'organisation interne. Compétence, culture du risque, stabilisation des ressources et rentabilité et enfin communication doivent être les maîtres mots de la stratégie de toute entreprise. A la CDG, chaque directeur a apporté sa pierre à l'édifice, mais le mouvement s'est accéléré et ce sont ceux qui s'y préparent qui gagneront haut la main la compétition. Nous travaillons ensemble pour faire avancer l'institution vers les meilleurs benchmarks, les meilleures règles et pour en faire un outil financier, de rentabilité, de prévoyance et de développement économique national et territorial dans le cadre des régions. Ce sont là les priorités de la CDG qui est dans le secteur d'utilité publique et le secteur concurrentiel.

Comment voyez-vous la CDG ces dix prochaines années ?
La CDG peut jouer un rôle dans l'offre marocaine de constituer ce hub financier régional que j'ai évoqué, elle peut jouer également un rôle dans la constitution d'un pôle structurant de la recherche et de l'innovation. Sur le thème du développement territorial qui est extrêmement important pour la politique régionale que nous mettons en place, la CDG peut être un levier, comme sur le plan de la mobilisation de l'épargne. Il faut que les missions soient bien définies et tout ce qui est bancable n'est pas de son ressort. Pour faire une partition musicale, il faut que chaque musicien joue son instrument de musique et ainsi on évitera la cacophonie.

Le Matin 22/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeLun 21 Déc 2009 - 10:21

La Banque populaire à Amsterdam

Le groupe Banques populaires continue à tisser sa toile avec un rythme soutenu sur le continent européen, par le biais de sa filiale Banque Chaâbi du Maroc à Paris (BCDM). En effet, dans le cadre du passeport européen obtenu par cette filiale, créée en 1973, pour étendre son réseau aux autres pays européens, on a procédé la semaine dernière à l'inauguration de la troisième succursale de BCDM à Amsterdam (Hollande), après l'ouverture de celles de Madrid et de Milan. Il est à rappeler que le passeport européen est une notification de libre établissement accordée à la BCDM par les autorités monétaires françaises, ce qui lui permet d'étendre son réseau aux cinq pays européens (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie et Pays-Bas), en plus de la France et de la Belgique où la banque était déjà installée. Les deux autres succursales restantes (en Allemagne et en Angleterre) devront être ouvertes l'année prochaine, selon Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du Monde à la Banque Populaire, qui rappelle que ces sept pays concentrent plus de 90% des MRE de l'espace européen. Ce qui portera le nombre d'agences de la Banque populaire à 45 à la fin de l'année en cours et confortera davantage sa position de leader sur le créneau des MRE. Actuellement, la Banque populaire détient plus de 53% de part de marché des MRE dont les ressources représentent à peu près 40% des ressources globales de la banque (64 milliards de DH/161 milliards de DH). Aux Pays-Bas, où la présence de la banque remonte à 1969, date de signature d'une convention dite de main d'œuvre entre le Maroc et ce pays, la banque revendique un taux de pénétration de 25% parmi les 370.000 Marocains que compte la Hollande. Certes la banque populaire n'est pas la seule banque marocaine à redoubler d'efforts pour courtiser les MRE, mais les responsables de la BP voient la concurrence venir d'ailleurs. « Nos vrais concurrents sont les banques des pays d'accueil qui commencent à se rendre compte de l'importance du marché des immigrants. Cette prise de conscience a commencé en Espagne pour gagner la France et l'Italie », a relevé H. El Basri, en donnant les exemples des banques espagnoles Banco Popular et Caixa et des banques françaises. Celles-ci conçoivent des offres dédiées aux MRE et s'appuient sur des commerciaux marocains qu'elles recrutent à cet effet pour lesapprocher. D'ailleurs, ces offres des banques locales servent un autre intérêt plus global, en l'occurrence l'intégration financière des MRE pour favoriser leur intégration économique et sociale, fait-il savoir, tout en se gardant de prendre position contre cette intégration. Bien au contraire, le mieux est d'en profiter, semble-t-il dire. En fait, la banque a pris l'option de mettre à profit cet intérêt des banques des pays d'accueil aux MRE en recourant au partenariat avec elles. Cette bi-bancarisation permet de développer la bancarisation des MRE au Maroc, selon les responsables de la BP. Il est à noter que le taux de la bancarisation des MRE est d'environ 45%, contre 95 à 96% de ces mêmes MRE en Europe. Parallèlement, la banque populaire a procédé à une segmentation du marché pour mieux l'approcher. En plus du transfert des fonds, la banque propose des services aux MRE qui veulent investir notamment au Maroc. Il s'agit essentiellement des avances non remboursables à hauteur du 10% du projet avec un plafond de 5 millions de DH. Cette formule a été d'ailleurs reprise par le gouvernement dans le cadre de ses incitations pour les investissements des MRE, avec le lancement du fonds MDM Invest.

Reprise des transferts en 2010
Les transferts des MRE devront repartir à la hausse dans le sillage de la reprise économique promise l'année prochaine. Ce scénario est fort probable dans la mesure où le lien de cause à effet entre le déclenchement de la crise financière et économique internationale est bien établi. Celle-ci étant la cause principale de la contraction de ces transferts des fonds en 2008 (-3,6%) et durant l'année en cours (-8,1% à fin octobre 2009). Cette baisse sera ramenée à -5% ou -6% à fin 2009. Selon le CMC, les flux financiers de l'émigration devront renouer avec la croissance avec un taux de progression comparable à celui de l'activité économique dans les pays d'accueil, soit entre 2 et 3% en moyenne.

Le Matin 21/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeMer 16 Déc 2009 - 10:11

Coopération: Prêt pour accompagner le plan Maroc Vert

La convention relative à ce prêt a été signée lundi dernier, 14 décembre 2009, à Rabat par le ministre de l'Economie et des Finances Salaheddine Mezouar et Jean Michel Severino, directeur général de l'AFD, en présence de l'ambassadeur de France au Maroc, Bruno Joubert. Portant sur le financement du projet d'aménagement hydro-agricole de la seconde tranche du Moyen Sebou, cet accord prévoit la construction d'un réseau d'irrigation en conduite sous pression permettant le développement d'une irrigation localisée sur 4.000 hectares, complétée par des aménagements antiérosifs et de désenclavement dans les zones environnant les surfaces irriguées. Selon Salaheddine Mezouar, l'aménagement hydro-agricole de la seconde tranche du Moyen Sebou s'intègre parfaitement dans le cadre de Plan Maroc vert. «Il s'agit d'un projet doublement important dans la mesure où d'une part il vise l'amélioration du rendement et la diversification des cultures, et d'autres part la rationalisation de l'utilisation de l'eau». Le ministre de l'Economie et des Finances n'a pas manqué, à cette occasion, de mettre en avant l'effort que l'AFD fournit pour accompagner le développement socioéconomique du Royaume, un effort qui traduit, selon lui, «l'excellence des relations entre les deux pays et l'exemplarité de leur partenariat stratégique». L'ambassadeur de France, Bruno Joubert a tenu quant à lui à réitérer la volonté de son pays «d'être un partenaire fiable, mais au-delà être un ami et un allié». Et l'accord signé traduit, d'après lui, cette volonté d'avoir des relations exceptionnelles avec le Maroc. "La France est le premier partenaire bilatéral du Maroc. Nous sommes fiers d'accompagner cet élan de développement et cet extraordinaire dynamisme de l'économie marocaine". Pour sa part, le directeur général a exprimé sa satisfaction du travail accompli avec le Maroc et l'Agence française de développement. «Le rythme de notre coopération s'est accéléré ces dernières années. Entre 2007 et 2009, ce sont 8 milliards de nouveaux investissements qu'on a pu financer grâce à notre vision commune et à la qualité de notre partenariat». Concernant le projet objet de la convention, M. Severino a rappelé que cette deuxième tranche concernerait 2000 personnes et que sa gestion sera confiée à des associations locales. Il est à signaler, en effet, que l'accompagnement du projet permettra la création d'Associations d'Usagers d'Eau Agricole. Il convient de rappeler que la première tranche du projet Moyen Sebou, avait déjà fait l'objet d'un financement de l'Agence française de développement en 1995 d'un montant de 24 millions d'euros.

Institution financière
L'Agence française de développement (AFD) est une institution financière qui se trouve au cœur du dispositif français de l'aide publique en faveur des pays pauvres. Sa mission : participer au financement du développement. Grâce à la large gamme d'instruments financiers qu'elle a su développer et enrichir, l'AFD soutient les pouvoirs publics, le secteur privé et les réseaux associatifs locaux pour la mise en œuvre de projets économiques et sociaux très divers. Elle intervient ainsi dans cinq continents et dans les collectivités d'Outre-mer. Ses actions en faveur de la croissance économique et de la préservation de l'environnement s'inscrivent directement dans le cadre des Objectifs du Millénaire (OMD). Ces objectifs de développement prioritaires ont été définis en 2000 par les Nations unies, visant à réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici à 2015. L'AFD contribue également à la préservation des biens publics mondiaux et peut répondre à des situations de crise. Elle développe aussi des partenariats financiers et intellectuels avec d'autres bailleurs de fonds et s'attache à défendre l'influence française dans la sphère du développement.

Le Matin 16/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeMar 15 Déc 2009 - 9:11

Liquidité bancaire: -8,12 MMDH de réserves bancaires

Les montants injectés par la banque centrale, la semaine dernière (du 3 au 9 décembre), n'ont pas été suffisants pour atténuer les tensions sur la liquidité qu'a connues le marché, les deux semaines précédentes.

En effet, selon le département Recherche d'Attijariwafa Market, les réserves des banques se sont creusées pour atteindre -8,125 milliards de dirhams à la date du 9 décembre, impactant ainsi les taux interbancaires à la hausse qui sont passés durant cette période de 3,29% à 3,49%. Une tendance qui devait se renverser selon les analystes. « Durant cette semaine, on s'attend à ce que les taux interbancaires regagnent des niveaux plus bas, compte tenu de l'injection de la banque centrale de 4 milliards de dirhams supplémentaire durant la semaine du 3 au 9 décembre au titre des avances à 7 jours. Reste à souligner qu'au cours de l'appel d'offres du 9 décembre 2009, Bank Al-Maghrib a servi un montant de 23 milliards au titre des avances à 7 jours au taux de 3,25% pour un montant demandé de 27,69 milliards de dirhams. Les injections de liquidité pour les banques s'avèrent de plus en plus importantes. En effet, les montants ont varié dans une fourchette de 19 à 20 milliards de dirhams durant la période de novembre et début décembre avant de marquer un plus haut de 23 milliards. Ce qui va permettre aux banques d'équilibrer leur réserve monétaire qui ne connaîtra pas de rentrée de liquidités via les tombées du Trésor cette semaine. A noter que le recours au marché des adjudications des valeurs du Trésor au titre du mois de décembre 2009 portera sur un montant se situant entre 3,5 et 4 milliards de dirhams. Tandis que depuis le début du mois de novembre, le Trésor a levé un montant de 13,614 milliards de dirhams. Quant aux tombées de sa dette, elles se sont chiffrées à 5,957 milliards de dirhams pour la même période. Lors de l'adjudication du 8 décembre 2009 (date de règlement le 14 décembre 2009), le Trésor a retenu 1 milliard de dirhams sur un montant proposé de 6,8 milliards. Les souscriptions ont porté sur des bons à 52 semaines au taux de 3,41% en hausse de deux points de base et sur des bons à 2 ans au taux de 3,60%, inchangé par rapport à la dernière émission, ramenant ainsi le taux de satisfaction à 14,65%. Compte tenu des remboursements au titre de la semaine se terminant le 16 décembre 2009 d'un montant de 77 millions, l'encours des bons du Trésor émis par adjudication s'établit à 261,4 milliards de dirhams. Sur un autre registre, par rapport aux taux créditeurs, en octobre 2009, le taux moyen pondéré des dépôts à 6 mois s'est établi au même niveau qu'en septembre, soit 3,20%, tandis que celui des dépôts à 12 mois a augmenté de 13 points de base, s'élevant à 3,72%. Aussi, la moyenne pondérée des taux sur les dépôts à 6 et 12 mois se situe-t-elle à 3,55%, en hausse de 10 points de base par rapport au mois précédent. Le taux minimum appliqué par les banques aux comptes sur carnets, indexé sur le taux moyen pondéré des bons du Trésor à 52 semaines au cours du semestre précédent, diminué de 50 points de base, a été fixé à 3,11% pour le deuxième semestre de l'année 2009, en fléchissement de 18 points de base d'un semestre à l'autre. Le taux de rémunération des comptes sur livrets auprès de la Caisse d'épargne nationale, indexé sur le taux moyen pondéré des bons du Trésor à 5 ans au cours du semestre précédent minoré de 200 points de base, a été fixé à 1,9% pour le second semestre de l'année 2009, en baisse de 10 points de base par rapport au semestre précédent.

Marché américain : baisse de l'aversion au risque
Au niveau international, en cette période du mois de décembre, les tensions sur la liquidité sur le marché interbancaire américain semblent s'alléger. Le TED-Spread revient à ses niveaux d'avant-crise. Son niveau actuel est à 22,67 points de base, en baisse par rapport à juin dernier où il a atteint 50 points de base. Le thermomètre de liquidité semble montrer une baisse de l'aversion au risque de crédit sur le marché américain. La croissance au 4ème trimestre aux USA est attendue à 4% en rythme annuel. Ces estimations se basent sur des chiffres meilleurs que prévus en ce qui concerne le commerce, les ventes au détail et les stocks. La réunion de la Fed demain est aussi un important évènement à suivre bien que rien de nouveau ne soit attendu de la part des autorités monétaires américaines. Les demandes d'allocation, jeudi prochain, devront aussi montrer l'ampleur de l'amélioration constatée sur le marché de l'emploi ces dernières semaines. La corrélation entre le dollar et les actions a été très forte ces derniers mois avec un dollar qui baisse quand les actions montent. Cette corrélation a pour le moins été affaiblie depuis les bons chiffres du rapport ADP de l'emploi où les destructions ont atteint 11000 contre 125000 attendus.

Le Matin 15/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 12:55

Brahim Benjelloun Touimi, administrateur directeur général de BMCE Bank : « En Afrique, nous ne sommes pas des Marocains conquérants »

Brahim Benjelloun-Touimi a surtout apprécié l’association Méditerranée & Afrique dans Tanger MEDays, un forum qui permet « de parler avec moins de langue de bois », comme il l’affirme après avoir partagé avec l’assistance les convictions afro-méditerranéennes qui motivent son groupe… A votre avis, que peut apporter le Forum MEDays ?

Il est très important d’avoir un lieu de rencontre où des politiques et la société civile dialoguent dans un cadre qui n’est pas celui des discussions formelles, dans le sens où ce sont des discussions politiques. En principe, les gens peuvent se lâcher un peu, parler avec moins de langue de bois et parfois -comme à Davos- il se dit des choses que vous ne verrez jamais écrites dans un journal. Donc c’est très important d’avoir un forum comme celui là. Et ça va dans le bon sens. Car, l’avenir de cette grande région du monde nous semble indissolublement lié à l’accélération d’une démarche collective qui dépasse les intérêts égoïstes nationaux.


Cet avenir est également indissolublement lié à la rive nord de la Méditerranée, donc à l’Europe. L’Europe, un continent qui dans la configuration actuelle semble, certes, timoré dans son élan d’Union. Cependant, depuis les premières brèches portées au « Mur » en Pologne, à l’orée des années 80, puis depuis sa chute à Berlin, l’Europe représente un glacis de démocraties apaisées, de nations de vieille culture, en même temps que le berceau de nouvelles technologies où, de plus en plus, des millions d’Européens continueront de s’enorgueillir de leurs racines africaines et subsahariennes.

Je félicite vivement les organisateurs d’avoir associé dans leurs thématiques de réflexion, la Méditerranée et l’Afrique. C’est sans doute le sens de l’Histoire.

« Co-développement responsable », est-ce que ce n’est pas un peu abstrait comme thématique ?

Le co-développement responsable, c’est vrai, est un long programme. Mais il faut imaginer qu’un développement ne peut pas se faire de manière unilatérale et, simplement, à l’intérieur de frontières nationales que je qualifie d’étriquées. Un co-développement signifierait d’avoir des partenaires aussi bien multilatéraux -de grands organismes multinationaux- que bilatéraux. Et c’est un co-développement responsable. Parce que le développement ne peut plus être mené à la mode ancienne. Ce ne peut être qu’un développement « nouvelle manière »… Un développement responsable dans le sens qu’il se préoccupe d’abord de la pérennité de ce qu’il entreprend et du fait que nous ne risquions pas de gaspiller le milieu dans lequel nous évoluons. Il ne faut pas insulter l’avenir et laisser aux générations futures en environnement dans lequel elles ne pourraient pas prospérer et vivre tranquillement.

La BMCE place beaucoup d’espoir dans l’Afrique ? Quels sont les principes directeurs de votre plan d’action dans le continent ?

La BMCE a choisi d’être installée en Afrique à travers des gens qui, depuis 20 ans sont en Afrique subsaharienne. Donc, nous ne sommes pas en train de découvrir l’Afrique. Ce sont des Africains qui travaillent avec des Africains. Et dans l’esprit du président du groupe Othman Benjeloun, la stratégie qu’il essaye de mettre en place, c’est de faire en sorte que nous soyons Ivoiriens en cote d’Ivoire, Maliens au Mali, etc. Quand on a une enseigne qui s’appelle Bank of Africa. Ça veut dire que nous ne sommes pas des Marocains conquérants. Nous nous customisons à la réalité du pays dans lequel nous sommes implantés. L’objectif est d’avoir des banques où il y a des ressortissants des pays d’implantations qui s’adressent à la clientèle de ces pays.

Le groupe BMCE Bank a choisi d’être présent dans une vingtaine de pays africains et ambitionne de généraliser son implantation à travers tout le continent. Il a commencé à apporter son expérience et son expertise à des Etats et des institutions financières d’Afrique, notamment dans le domaine du conseil, du corporate finance et du commerce extérieur. Il le fait à partir de plateformes financières à Londres, Paris, Madrid et Casablanca sous les enseignes de BMCE Bank, BMCE Capital, MédiCapital Bank et Bank of Africa, à partir de réseaux disséminés sur les trois et bientôt sur l’ensemble des quatre continents.

La présence capitalistique dans d’autres Banques permet de répliquer des modèles ayant réussi dans nos pays, que ce soit la bancarisation, la bancassurance, les crédits à la consommation, les crédits-habitat, les métiers d’affaires ou de marchés de capitaux.


Qui paiera la « transition énergétique » ?

Lors de la première séance plénière placée sous la thème « incertitudes de l’économie globale et le doing business euro-africain », Brahim Benjelloun Touimi Administrateur directeur général du groupe BMCE, l’un des principaux partenaires de Tanger MEDays, a estimé notamment que « faire entendre sa voix dans la gouvernance économique mondiale qui se dessine, au-delà des thématiques de régulation financière ou de fonds propres des banques à renforcer, de normes comptables à repenser, des paradis fiscaux à bannir, des agences de notations à « recadrer », ou de bonus à encadrer, c’est être davantage représenté dans les institutions internationales de Bretton Woods ». « L’Afrique ne mérite pas d’être la grande oubliée du nouvel ordre économique mondial », a-t-il dit en soulignant sa conviction : au sein de l’Union pour la Méditerranée, bridée dans son élan par les aléas des événements du Proche-Orient, on devrait avoir un « dessein » afro-méditerranéen de développement durable moins dépendant des énergies fossiles, plus économe en eau, un développement basé sur les énergies propres et renouvelables et sur les technologies de l’information. Et il a ajouté que : « la conjoncture actuelle de crise représente une opportunité unique d’asseoir une « relance verte », en rappelant la récente présentation devant SM le Roi du grand projet solaire marocain d’une valeur de 9 milliards de dollars à l’horizon 2020 et qui serait en termes de capacité, 7 fois plus important qu’un projet similaire en Californie considéré, à l’heure actuelle, comme le plus grand au monde. Et abordant les mécanismes de financements internationaux et multilatéraux à imaginer, le responsable marocain cite l’exemple des propositions avancées récemment par les présidents français et brésilien. Ces derniers ont exprimé leur volonté que sur 20 ans, 450 milliards d’Euros dont les trois quarts alloués à l’Afrique soient planifiés pour aider les « pays du sud » à réussir leur « transition énergétique ». 0,01% prélevés sur les transactions financières rapporteraient 20 milliards d’euros par an, avancent les initiateurs de cette recommandation.


Inclusion financière, le mode d’emploi de la BMCE

Et abordant la conception de son groupe des nouvelles bases de l’infrastructure financière , il se félicite : « l’expérience marocaine en termes de bancarisation est édifiante, son niveau ayant progressé très vivement au cours de cette dernière décennie, se rapproche de la norme internationale d’un guichet bancaire pour 8.000 habitants. « l’alliance entre la banque et le mobile, à travers le mobile banking, est sans aucun doute l’un des événements les plus heureux que l’on puisse retenir de la période économique contemporaine et qui est un vecteur efficace d’accès de populations marginalisées et enclavées au circuit formel et monétaire. Bancarisation, Micro-finance, Monétique, Mobile banking, Migrant banking… Sont autant de ponts entre nos pays. « Ce sont autant de vecteurs d’inclusion financière, à l’intérieur des frontières et autant de vecteurs d’intégration financière entre les deux rives de la Méditerranée », estime Brahim Benjelloun-Touimi.

Vendredi, 11 Décembre 2009 12:21 ...
Source: Le reporter

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 11:17

Un problème avec votre banque ? Le médiateur a démarré son activité

Si la banque ne répond pas à une réclamation au bout de 21 jours, le client peut saisir le médiateur.
Les clauses relatives à la médiation seront intégrées dans le contrat initial entre la banque et son client.
Les sociétés de crédit ont également désigné un médiateur.


C’est maintenant chose faite. Les banques marocaines proposent depuis le 7 décembre, un système de médiation bancaire pour le règlement des litiges qui les opposent à leurs clients (voir La Vie éco du 2 janvier 2009). C’est ce qui ressort de la lettre adressée par Bank Al Maghrib à toutes les banques marocaines en novembre dernier pour leur annoncer le lancement effectif du système de médiation bancaire. «Les clients mécontents peuvent désormais recourir à un médiateur pour régler leurs différends avec leurs banques respectives dans certains domaines comme la gestion des comptes à vue, les comptes à terme, les comptes d’épargne et les moyens de paiement. Les litiges relatifs au recouvrement des créances bancaires sont exclus du champ de la médiation et le recours au médiateur reste conditionné par un passage préalable devant les services de la banque», peut-on lire dans le rapport réalisé par le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) sur la médiation bancaire.
Afin de donner un référentiel contractuel à ce système, les banques ont décidé de l’intégrer dans la convention de compte qui fixe les obligations et droits du client et de sa banque. L’effet de cette clause peut être rétroactif puisque les anciens clients des banques peuvent également bénéficier de la médiation bancaire.
Concrètement, le client qui s’estime être victime d’une erreur sur son ou ses comptes, d’un virement erroné ou encore d’un double prélèvement sans que ce problème ne soit résolu dans des délais raisonnables, pourra réclamer réparation auprès d’une institution neutre qu’est le médiateur. «Il lui suffit d’aller déposer un dossier auprès du médiateur bancaire après avoir épuisé toutes les voies de recours internes de sa banque», explique le responsable juridique d’une banque de la place.
Le client mécontent doit d’abord saisir les services compétents de sa banque par courrier recommandé avec accusé de réception ou dépôt auprès de l’agence bancaire détentrice du compte. Le défaut ou l’insuffisance de réponse dans un délai de 21 jours ouvre le droit pour le client de saisir le médiateur, si l’affaire n’a pas fait l’objet d’une décision judiciaire, arbitrale et qu’elle n’est pas portée devant une juridiction ou une instance arbitrale.

Un ancien haut cadre de BMCE Bank nommé médiateur
Pour veiller à la bonne marche de ce système, le GPBM a créé également un comité de médiation bancaire. Présidé par Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al Maghrib, ce comité est composé de trois représentants de la profession bancaire, en l’occurrence Othman Benjelloun, Mohamed El Kettani et Mohamed Benchaâboun, respectivement président de BMCE Bank, Attijariwafa bank et de la Banque populaire.
Il comptera également cinq membres indépendants à savoir Latifa Echihabi, DG de l’Agence nationale de promotion de la PME (ANPME), Mohamed Lididi secrétaire général du ministère de la justice, Mohamed Idrissi Alami Machichi, professeur universitaire et ancien ministre de la justice, Abdelhouahed Souhail, ancien PDG du CIH, et Rachid Mrabet, directeur de l’Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (Iscae).
Ce comité aura pour principale tâche de désigner le médiateur dont le mandat court sur une période de trois ans renouvelable une fois. C’est d’ailleurs Mohamed Alaoui Kacimi, un ancien cadre de BMCE Bank, qui assure le rôle de médiateur pour ce premier mandat.
La saisine du médiateur peut se faire soit par lettre recommandée avec accusé de réception, soit par dépôt de la réclamation écrite directement auprès des services du médiateur. Ce dernier devra entendre aussi bien le client ayant déposé une réclamation que le représentant de la banque. Et ce, avant de tenter un rapprochement de leurs points de vue et de proposer la solution qu’il estime appropriée au litige.
Une fois saisi, le médiateur dispose d’un délai de deux mois pour se prononcer sauf prorogation acceptée par écrit par la banque et le client.
Lorsque le médiateur rend sa décision, celle-ci ne sera exécutoire que si les deux parties l’acceptent. Elles disposent d’un délai de 10 jours pour accepter ou refuser la proposition du médiateur après la dernière réunion de conciliation. Si la proposition est acceptée, le médiateur doit consigner sa proposition de résolution dans un accord transactionnel portant la signature des deux parties pour exécution.
Si elle ne l’est pas, la partie qui s’estime lésée peut toujours recourir à la justice.
A signaler enfin que les sociétés de financement auront aussi leur médiateur. Réunies sous la bannière de l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF), ces dernières ont d’ores et déjà formé un comité de médiation et désigné Mohamed Tehraoui, membre fondateur de l’APSF, comme médiateur.

La vie économique
Naoufal Belghazi
14-12-2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 9:14

En marge de l'audience du Premier ministre mauritanien à Othman Benjelloun: Vers une intégration maghrébine

Le Maghreb, à défaut de la politique, se réaliserait-il par la voie économique et financière ? Ce n'est pas un vœu pieux, mais la conviction affichée à l'issue de l'audience que le Premier ministre de Mauritanie, Dr Moulay Ould Mohamed Laghdas, a accordée il y a quelques jours à Othman Benjelloun, qui était accompagné des membres du Conseil d'administration de l'Union des banques maghrébines (UBM). Regroupant les cinq pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie et Libye), cette institution constitue en soi un pas significatif dans le processus d'unification et d'intégration. Président de l'UBM, Othman Benjelloun a tenu à mettre en exergue à cette occasion la solidité des relations entre le Maroc et la Mauritanie et la complémentarité réciproque de leurs économies, elles-mêmes base essentielle pour la construction du Maghreb. Il a souligné surtout la disposition des institutions bancaires marocaines à s'impliquer davantage en Mauritanie, à réaliser des partenariats avec leurs homologues mauritaniennes et, au-delà, à conforter le grand projet de coopération Sud-Sud. Sans doute devrait-on prendre en compte la particularité des relations, à la fois politiques, historiques, humaines, voire ethniques, entre le Maroc et la Mauritanie, qui est au Royaume ce que le reflet est au miroir. La Mauritanie voisine, et Othman Benjelloun ne s'est pas fait faute de le souligner à Nouakchott, n'est pas seulement le voisin très proche, mais celui avec lequel nous cultivons une forte interpénétration. C'est peu dire, comme il l'a souligné, qu'au regard de tels critères, le destin impose aux responsables respectifs, quels que soient leurs niveaux, de tout mettre en œuvre pour « constituer un pôle économique maghrébin compétitif et performant, permettant de ce fait d'atteindre l'intégration économique et financière du Maghreb tant attendue ». Si de nos jours, la politique semble être en panne d'imagination, voire même entrave la réalisation du projet lancé et fondé en février 1989 à Marrakech, les institutions bancaires maghrébines peuvent à leur niveau relever le défi d'une telle ambition partagée. Aussi bien le Premier ministre mauritanien que Othman Benjelloun ont tenu à le réaffirmer, proclamant aussi leur volonté de tout mettre en œuvre pour y parvenir. Que le chef du gouvernement mauritanien exprime sa satisfaction du rôle joué dans ce sens par le secteur bancaire maghrébin, constitue un signe dont la portée est grande. Les banques sont aujourd'hui les piliers incontournables des échanges économiques et commerciaux entre les cinq pays de la région, elles ont vocation-et tout à leur honneur-de jouer le rôle de locomotive de développement, de jeter également les jalons d'une future et éventuelle intégration institutionnelle. Si le Premier ministre mauritanien et son hôte ont insisté particulièrement sur l'engagement du secteur bancaire dans la région, ils lui assignent même une mission pour s'inscrire dans une nouvelle dynamique afin de mieux répondre aux défis qui se profilent à la lumière de la crise financière et économique internationale. Dans ce contexte de flottement, ils ont mis en exergue l'impératif de constituer le regroupement géoéconomique des cinq pays en un ensemble où le développement et la croissance, outre un processus de partage, seront l'illustration d'une solidarité agissante entre les peuples. C'est dire, en effet, une fois n'est pas coutume peut-être, que l'économie et la finance traceront le sillon pour l'entente et la coopération politique qui viendra plus tard dans cette région. C'est dire aussi que les responsables du secteur financier peuvent être en l'occurrence les pionniers du Maghreb arabe uni.

BAD : financement de deux études sur l'UMA
La Banque africaine de développement (BAD), a approuvé le financement de deux études sur les technologies de la communication et les législations des Postes au profit de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad). Un communiqué du secrétariat général de l'UMA à Rabat dont copie est parvenue samedi à la MAP, précise que la première étude porte sur le réseau maghrébin des flux de communication et la deuxième sur les cadres juridiques des Postes et des technologies de communications et des données au sein des Etats de l'UMA. Les éléments de références de ces deux études avaient été définis, en mars dernier à Rabat, lors de la réunion de la Commission maghrébine des technologies de la communication. Les attributions du conseil ministériel maghrébin des postes et des communications ont été étendues depuis 2007 pour englober les technologies de communications. Le conseil veille sur le programme maghrébin du développement des nouvelles technologies dans l'espace maghrébin, souligne-t-on de même source.

Le Matin 14/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 9:07

AWB meilleure banque au Maroc selon the Banker

Et de 3. Pour la 3ème année consécutive, Attijariwafa bank a été élue, la banque de l’année 2009 au Maroc par le magazine The Banker.

Pour les éditorialistes de la publication du groupe Financial Times, cette récompense consacre la qualité des performances et la pertinence de la stratégie de la banque. A noter qu’«ils ont été impressionnés par la croissance soutenue d’Attijariwafa bank au cours de ces deux dernières années en dépit de la conjoncture économique mondiale difficile». Les juges ont également à primer les initiatives prises, notamment le lancement de la Banque Economique, ainsi que la politique d’expansion territoriale.

L'Economiste - Vendredi 11 décembre - 16h20

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 9:05

E-commerce : de nouvelles cartes acceptées

Le Centre monétique interbancaire (CMI) et la société Maroc Télécommerce, l’une des premiers entreprises à sécuriser les transactions en ligne, ont étoffé la gamme de cartes bancaires pouvant être utilisées pour le paiement en ligne dans la majorité des sites marchands affiliés. Deux nouvelles cartes s’ajoutent à celles déjà homologuées, la carte Maestro, émise par le Crédit du Maroc (CDM) et le Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) et la carte Floussy de marque CMI, émise par AttijariWafa bank. A ce jour, toutes les cartes de la marque CMI émises par les banques marocaines sont donc acceptées par le système de paiement.

Source: Le reporter

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 19 Icon_minitimeVen 11 Déc 2009 - 11:46

La Banque Populaire a accueilli le 2 décembre 2009, dans ses locaux, le...

Cette manifestation, marquée par la présence des dirigeants de l'ANPME, de la SMAEX, des représentant du CGEM, des représentants des ministères de l'Economie et des Finances et du Commerce Extérieur, du patronat catalan et des entreprises adhérentes à la CGEM, a été placée cette année sous le thème «Programme d'appui et mesures d'accompagnement dédiées aux PME exportatrices». « On identifie les PME d'une certaine taille et on les accompagne pour qu'elles soient meilleures en les aidant dans leur développement à l'international», a expliqué Mme Latifa Echihabi, directeur général de l'ANPME. Visant à apporter des réponses concrè¬tes aux différentes problématiques de développement à l'international des PME, la Banque Populaire a saisi l'occasion pour présenter sa nouvelle offre de financement «Cap PME Imtiaz». Initiée par l' ANPME clans le cadre du Pacte National pour l' «Emergence Industrielle 2009- 2015», cette formule de financement offre aux entreprises une subvention étatique pouvant atteindre 5 MDH. Cap PME Imtiaz est une formule de financement intéressante pour les PME exportatrices. Outre l'apport minimum de 20 % en fonds propre, l'Etat, par le canal de l'ANPME, accorde une subvention qui peut atteindre 20 % de l'investissement avec toutefois un plafond de 5 MDH. A noter que contrairement aux autres programmes en vigueur, la subvention de l'Etat sera débloquée en fonction du déroulement du programme et non à la fin de celui-ci. Cette subvention a pour objectif de diminuer l'apport des concours bancaires qui sont plafonnés à 15 MDH (60 % du coût du programme). Quant au taux d'intérêt appliqué par la Banque Populaire, celui-ci «dépend de la notation de l'entreprise et selon les critères de Bâle II », a fait remarquer M. Rachid Agoumi, directeur général adjoint Pôle «Banque de l'Entreprise», faisant savoir que celui-ci variera dans une fourchette comprise entre 5,5 % et 10 % selon les entreprises. Côté éligibilité, ce programme s'adresse à la PME exportatrice dont le chiffre d'affaires n'excède pas 100 MDH et qui respecte certaines règlesde transparence, notamment dans ses relations avec les impôts et la CNSS, etc. Selon Mme Echihabi, «l'identification des meilleures entreprises à même de bénéficier des concours du programme Imtiaz se fait à travers un système de cotation de la Banque Populaire, en accord avec l'ANPME». Cette notation prend en compte des critères quantitatifs et qualitatifs. Une fois ce rating réalisé par la banque, la liste des entreprises sélectionnées est transmis à l'ANPME qui établira la liste définitive des entreprises éligibles annuellement au programme.
Le dépôt des dossiers est ouvert jusqu'au 15 janvier 2010. Si tous les secteurs d'activité sont concernés par ce programme, il n'en demeure pas moins que la priorité est accordée aux entreprises exportatrices exerçant dans les industries de service, l'aéronautique, l'automobile et l' agro- industrie.

La Nouvelle Tribune

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Conseil d'administration de l'union des banques magahrébines: Sur la voie d'une intégration intermaghrébine

Le Premier ministre mauritanien Moulay Ould Mohamed Laghdas a reçu en audience le président Othman Benjelloun, le mercredi 9 décembre 2009 à Nouakchott, en compagnie des membres du Conseil d'administration de l'Union des banques maghrébines représentant les cinq pays du Maghreb.

Lors de cette audience, le président Benjelloun a fait part de ses remerciements au Premier ministre mauritanien pour le chaleureux accueil réservé aux délégations maghrébines, et l'a prié d'être son interprète auprès de Son Excellence le Président de Mauritanie pour lui témoigner ses félicitations et celles de ses confrères à l'occasion de son élection à la tête de la République. Par ailleurs, en sa qualité de président du Groupement professionnel des banques du Maroc, M. Benjelloun n'a pas manqué de mettre en exergue l'excellence des relations entre le Maroc et la Mauritanie et la disposition des banques marocaines à renforcer davantage leur partenariat avec les banques mauritaniennes et la coopération Sud-Sud. A cette occasion, le président Benjelloun a réaffirmé son engagement de poursuivre la contribution et l'implication active du secteur bancaire maghrébin dans le développement économique et social des pays de la région, et ce, en vue de la constitution d'un véritable pôle économique maghrébin compétitif et performant permettant ainsi d'atteindre l'intégration économique et financière maghrébine tant attendue. Le Premier ministre mauritanien s'est félicité à son tour de la position du secteur bancaire maghrébin, qui, par sa solidité, sa bonne gouvernance et son respect des règles prudentielles, demeure un pilier incontournable du développement de nos pays respectifs et une véritable locomotive de la croissance des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb. Il a également réitéré le soutien de son gouvernement au secteur bancaire maghrébin qu'il invite à demeurer le porte-drapeau de l'intégration maghrébine dans un contexte international en permanente mutation, suite notamment à la crise financière internationale qui est en train de donner naissance à un nouveau paysage économique et financier nous interpellant tous à être plus groupés que jamais en ensembles régionaux compétitifs et dynamiques.

Le Matin 11/12/2009

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