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 Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

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DaRk-H




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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeMar 13 Avr 2010 - 11:22

Jusqu'à quand la Banque centrale volera-t-elle au secours des banques ?

Avec un coefficient d'emploi de ressources de 92%, le secteur est au bord de l'asphyxie.
Les dépôts évoluent moins vite que les crédits et la détérioration des comptes extérieurs est venue aggraver la situation
Obligations subordonnées, certificats de dépôt, titrisation…, la sortie du schéma classique de refinancement est inévitable.


Les banques peuvent souffler ! Elles viennent de recevoir une énième bouffée d’oxygène qui vaut 9 milliards de DH ! C’est le montant libéré, c’est-à-dire en mesure d’être transformé en crédit, suite à la baisse du taux de la réserve monétaire qui est passé de 8% à 6% décidée par Bank Al Maghrib, lors de la dernière réunion de son conseil tenue le 30 mars. Cette mesure, entrée en vigueur le 1er avril, est la troisième du genre prise en moins d’une année pour venir en aide à un marché dont la sous-liquidité menace d’asphyxier le financement de l’économie. Le taux avait été ramené de 15% à 12% en janvier 2009 avant de fléchir de 2 points successivement le 1er juillet 2009 et trois mois plus tard (voir graphe ci-contre sur l’évolution du taux depuis 1990). C’est dire que la pression est grande, et, à chaque conseil de BAM, on s’attend à une nouvelle décision. Et pourtant, depuis plusieurs mois, la Banque centrale injecte, en moyenne hebdomadaire, 19 milliards de DH sur le marché monétaire par le biais des appels d’offres alors que le montant demandé dépasse allègrement 30 milliards. La persistance de cette situation tient au fait que le coefficient d’emplois de ressources du secteur a atteint 92% en janvier 2010, soit près de 5 points de plus par rapport à l’égale période de l’année précédente. En comptant la réserve obligatoire, il ne reste plus de marge. Evidemment, cette situation n’est pas statique : la situation de trésorerie évolue au jour le jour en fonction des recouvrements et de l’évolution de la collecte des ressources.
Or, c’est justement à ce niveau que pèchent les banques. Depuis presque deux ans, les dépôts de la clientèle, qui en constituent l’essentiel, évoluent mollement, alors que, même s’il a beaucoup ralenti, le rythme de progression des crédits reste soutenu. A fin janvier, les dépôts de la clientèle avaient crû de 1,43% par rapport au mois précédent, à 581 milliards de DH. En glissement annuel, ils n’avaient cependant progressé que de 4,53%, alors que la demande de crédit s’était appréciée de 11,6%. Précisons-le, tous les établissements ne sont pas logés à la même enseigne; certains sont beaucoup plus à l’aise que d’autres, mais en l’état actuel de la situation, tous risquent de se retrouver à moyen terme face au même obstacle.

Le financement du Trésor en dirham réduit le potentiel de ressources
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé que les banques n’ont pas pu mobiliser suffisamment de ressources auprès de la clientèle. Si l’on y ajoute les comptes chèques postaux (CCP) et ceux de Caisse d’épargne nationale (CEN), le taux de bancarisation dépasse 40% contre 30% environ cinq ans plus tôt. Des investissements importants ont été réalisés pour recruter de nouveaux clients. Rien qu’en 2009, 400 nouvelles agences ont été ouvertes, pour atteindre un ratio d’une agence pour 9 000 habitants. Le secteur essaie, même de manière concomitante, de séduire la catégorie de la population encore en dehors du système avec son tout nouveau Low Income Banking. Dans l’ensemble, le revenu national brut disponible croît régulièrement à une cadence plus élevée (+7,5% en 2007 et +11,2% en 2008) que le taux d’accroissement naturel de la population qui est de l’ordre de 14 pour mille. Le problème est que la propension à consommer reste scotchée autour de 71% (55% pour les ménages et 16% pour les administrations) et le taux d’épargne en dessous de 30%. Cette situation n’est pas nouvelle. On peut même avancer, sans risque d’être contredit, que l’économie s’en sort mieux qu’il y a dix ans et plus, quand le crédit était carrément rationné.
De fait, la faible progression des dépôts est davantage expliquée par des facteurs externes que l’on retrouve, entre autres, au niveau de la balance courante déficitaire de l’ordre de 36 milliards de DH en 2008 et 2009 (voir page 28). Par poste, il y a d’abord le tassement des transferts des Marocains résidents à l’étranger (MRE) qui sont recyclés en grande partie en dépôts à terme ou en comptes d’épargne. Ensuite, le déficit de la balance commerciale qui s’est creusé au cours des dernières années se traduit par une dépréciation des ressources bancaires potentielles. A ce propos, un ancien directeur de salle des marchés d’une banque de la place souligne qu’il était possible, il y a deux ou trois ans, de financer les importations en empruntant en devises et de rembourser une fois les recettes d’exportation récoltées. Cette pratique qui avait un impact quasi nul sur la structure des dépôts et des crédits est maintenant beaucoup plus difficile parce que les banques occidentales ont également des soucis de trésorerie.
Autres facteurs invoqués, l’augmentation progressive des dotations voyages, le repli des recettes voyages consécutif à la morosité de l’économie mondiale et, dans une certaine mesure, la hausse des rapatriements des dividendes des investisseurs étrangers et/ou des désinvestissements. La même source conclut que le manque de liquidité persistera tant que la balance courante sera déséquilibrée. Elle ajoute un autre élément que beaucoup ne soupçonnaient pas : le choix du Trésor, depuis quelques années, de privilégier le financement en dirham. Ici, il n’est pas question d’effet d’éviction, l’idée est que les devises empruntées sur le marché international se retrouveraient dans le circuit financier et, par conséquent, iraient gonfler, pour un moment, les ressources bancaires.
Aujourd’hui, il est pourtant peu probable que Bank Al Maghrib, soucieux de la stabilité des prix, consent à nouveau à raboter le taux de la réserve monétaire. La grande équation est qu’il faudra bien trouver les moyens de financer l’économie.

Une alternative : lever des fonds à travers les certificats de dépôt et les obligations
L’équation est d’autant plus corsée qu’en face des crédits dont la durée s’allonge significativement (financement des gros investissements et de l’immobilier) les banques marocaines ne disposent que de ressources à court terme contrairement à leurs homologues européennes qui peuvent s’appuyer, notamment, sur les obligations foncières ou les plans d’épargne logement. Une alternative consiste donc à lever des fonds à travers l’émission de certificats de dépôt et ou d’obligations subordonnées. Mais pour ce faire, il faudra forcément densifier les fonds propres qui conditionnent la capacité d’endettement et, dans l’autre sens, celle de pouvoir consentir des crédits à l’aise en respectant les normes prudentielles, en particulier le ratio Mc Donough (anciennement appelé ratio Cooke) qui est de 8% (fonds propres rapportés aux engagements pondérés en fonction du niveau de risque). Ceci passe nécessairement par une augmentation de capital par apport en argent frais ou par une répartition moins généreuse des dividendes.
A cet égard, notons que le taux de distribution des banques cotées se situe à 43,5% en 2008 et 2009, soit 2,37 et 2,56 milliards de DH pour les actionnaires. Il est certes légitime de profiter de ses placements, mais dans le contexte actuel un petit sacrifice permettrait de repartir sur des bases plus saines. A moins que les entreprises veuillent bien se financer directement sur le marché à travers les appels publics à l’épargne.



Comparaison : Réserve monétaire, quel taux standard ?


La réserve obligatoire est un instrument de politique monétaire. Les autorités monétaires font varier le taux en fonction de leur volonté à limiter ou non l'expansion du crédit et par extension pour réguler l'évolution des prix. Par exemple, au Maroc, si une banque collecte 100 DH en ressources, elle doit en déposer 6 à Bank Al Maghrib. Ce calcul est purement schématique parce que toutes les ressources ne sont pas prises en compte dans le calcul. Dans la zone euro, il s'agit des dépôts, de titres de créance et instruments du marché monétaire, dont les échéances sont inférieures à deux ans. En outre, il n'y a pas de taux standard unanimement appliqué à travers le monde. Chaque système monétaire agit en fonction de sa politique économique. Dans la zone euro, le taux de cette réserve obligatoire est de 2% depuis février 2010. En Chine, après avoir été relevé à 11% en décembre 2009, il est passé à 12% à fin février dernier.
Les sommes déposées peuvent être rémunérées ou non selon les pays. Au Maroc, le taux d'intérêt servi est de 0,75%. Bank Al Maghrib n'a commencé à rémunérer ces dépôts que depuis décembre 2002, en commençant par 0,50% avant de remonter à son niveau actuel en septembre de l'année suivante. Dans la zone euro, ces réserves obligatoires sont rémunérées à un niveau correspondant à la moyenne du taux d'intérêt marginal des opérations principales de refinancement de l'Eurosystème, soit 1% en début d'année.


La vie Eco
A.D.N
12-04-2010
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DaRk-H




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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeLun 12 Avr 2010 - 10:53

ASSURANCES : Prochaine levée de toute restriction d’investissement

Fait : Vers plus d’investissement dans l’immobilier.

Analyse : Selon l’Economiste, la Direction des Assurances et de la Prévoyance Social –DAPS- aurait décidé de lever la restriction d’investissement des compagnies d’assurances. Dans ce sillage, les assurances, parties prenantes d’un fonds exclusivement dédié à l’immobilier, pourrait placer leurs actifs sans restriction dans tout type d’immobilier en admission de leurs réserves techniques.
Ce nouveau dispositif pourrait dégager un matelas financier de MAD 57 Md à raison de 30% pour les réserves techniques et 15% pour les actions non cotées (libres) des compagnies d’assurance.
Rappelons qu’actuellement une compagnie d’assurance désirant investir dans l’immobilier devait pour chaque action ou émission demander une autorisation renouvelable chaque année à la DAPS. Dorénavant l’autorisation serait donnée par projet sous réserve de l’homologation du projet par le Ministère de l’Industrie.

Conclusion : Cette mesure devrait non seulement offrir de nouvelles opportunités de placement pour les compagnies d’assurance mais également donner un véritable coup de fouet au secteur immobilier.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeLun 12 Avr 2010 - 10:51

CREDIT AGRICOLE DU MAROC : Renforcement des fonds propres

Fait : Augmentation du capital à MAD 3,9 Md.

Analyse : Selon " LA VIE ECO ", le Groupe CREDIT AGRICOLE DU MAROC aurait procédé à une augmentation de capital de M MAD 700, le portant désormais à MAD 3,9 Md, suite à un apport en numéraire de M MAD 400 et l’intégration de dettes subordonnées pour M MAD 300.
Il est à noter que les principaux actionnaires de la banque demeurent à fin mars 2010 le TRESOR, la CDG, ATLANTA-SANAD et MCMA-MAMDA.
Rappelons, par ailleurs, que le PNB de la banque se hisse à fin 2009 de 11% à MAD 2,12 Md tandis que la capacité bénéficiaire progresse de 53% à M MAD 345.

Conclusion : Le renforcement de ses fonds propres devrait permettre au Groupe CREDIT AGRICOLE DU MAROC de financer la croissance de son activité et de poursuivre l’accompagnement du plan MAROC VERT.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 17:14

Othman Benjelloun réitère l'engagement du GPBM dans le pacte national

Othman Benjelloun, président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM)a réaffirmé devant S.M. le Roi Mohammed VI l'engagement total des établissements bancaires en faveur de la mise en oeuvre du pacte national pour l'émergence industrielle 2009-2015. Voici par ailleurs un extrait de son allocuation. Majesté, En ce Royaume béni, nous avons le privilège, en tant qu'investisseurs, financiers, industriels et entrepreneurs, de vivre dans un environnement qui, chaque jour, promeut davantage l'entreprenariat, grâce à l'intelligence des rapports entretenus entre autorités publiques et le secteur privé. Aussi, sommes-nous honorésMajesté, d'être si étroitement associés à la réalisation des programmes sectoriels gouvernementaux élaborés selon vos Hautes Orientations, qu'ils concernent l'habitat social, l'agriculture, le tourisme, l'énergie solaire ou l'économie numérique. Notre visibilité d'entrepreneurs et d'opérateurs économiques s'est considérablement éclaircie : nous disposons désormais, des clés de compréhension de la stratégie économique nationale et de leviers démultipliés d'actions pour contribuer, chacun pour sa part, à sa mise en œuvre et, plus particulièrement, la stratégie industrielle du Maroc. (...) Aujourd'hui, devant Votre Majesté, nous réitérons notre total engagement dans le Pacte National pour l'Emergence Industrielle 2009-2015 qui a prévu que le secteur bancaire contribue à l'établissement d'une vingtaine de plateformes industrielles intégrées (P deux I), notamment par la création d'une Foncière Immobilière et de Services, ainsi que par la facilitation de l'accès au financement des PME grâce à l'élaboration innovatrice de plateformes de notations d'entreprises et d'autres programmes spécifiques à ce segment important du tissu productif.

MAP 09/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeJeu 8 Avr 2010 - 10:48

CREDITS IMMOBILIERS : Hausse des taux d’intérêt

Fait : Enquête de BANK AL MAGHRIB sur les taux débiteurs.

Analyse : Selon BANK AL MAGHRIB, le taux global appliqué par les établissements de crédit de place est passé de 6,53% à fin septembre 2009 à 6,63% à fin décembre 2009, soit une appréciation de 10 pbs.
Par type de crédit, les crédits immobiliers se renchérissent de 68 pbs durant le T4 2009 à 6,29%. Cette situation demeure attribuable à l’accroissement des taux de refinancement sur le marché interbancaire. A contrario, les taux appliqués pour les crédits à l’équipement et de trésorerie se réduisent de 49 pbs à 6,97% et de 7 pbs à 6,58% respectivement.

Conclusion : Sous l’effet combiné d’une hausse du coût de refinancement et de la montée du risque, les établissements de crédit semblent avoir revu à la hausse leurs taux afin de préserver leur marge.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 11:58

Investissements à l’étranger: Un dispositif spécial pour les banques

Le secteur bancaire est l’un des plus dynamiques dans le déploiement des investisseurs marocains à l’étranger en multipliant les acquisitions en Afrique subsaharienne. La reprise par le groupe Attijariwafa bank des filiales africaines du groupe Crédit Agricole, l’ouverture des succursales dans le cadre du passeport européen, ou plus récemment, la création d’une filiale conjointe AWB/BP en Mauritanie, etc. Les entreprises marocaines, publiques et privées prennent des positions dans plusieurs secteurs, de l’infrastructure aux télécoms en Afrique. Autorités monétaires et gouvernement en ont donc tiré la conclusion. Ils s’apprêtent à annoncer une mesure radicale qui touche les opérations d’IDE initiées par les banques. Le secteur bancaire sera dorénavant affranchi de toute contrainte liée au financement en devises de leur investissement à l’étranger. C’est un régime à la carte qui va être taillé pour les banques. «Au niveau du change, l’instruction préalable du dossier ne sera plus en fait qu’une simple formalité», confie une source au ministère des Finances. Concrètement, cela veut dire que la dérogation exigée lorsqu’une opération dépasse le plafond annuel de 30 millions de dirhams ne s’appliquera plus aux banques. Il s’agit donc de donner à ce secteur toute flexibilité nécessaire dans sa stratégie de croissance externe et lui permettre d’accompagner les entreprises marocaines sur les marchés extérieurs. En 2009, les banques marocaines ont investi 2,3 milliards de dirhams dans les acquisitions et les ouvertures de succursales à l’étranger. Ces cinq dernières années (voir tableau) ont été particulièrement actives. De 2004 à 2009, en moyenne annuelle, les investissements directs à l’étranger du secteur bancaire s’élèvent à 2,9 milliards de dirhams. Psychologiquement, l’impact de la mesure dépasse le seul cadre du secteur bancaire. Elle devrait probablement donner des idées aux autres secteurs tentés par l’international. Si le réflexe d’investir à l’étranger reste encore l’apanage de groupes et des holdings d’une certaine envergure (financière), des acteurs de taille moyenne commencent à émerger. L’an dernier, les entreprises (dont des PME) ont investi 6 milliards de DH à l’étranger. C’est quatre fois le volume investissements des holdings à l’étranger (1,5 milliard). A nuancer toutefois car ce montant comprend les prises de participation de Maroc Telecom en Afrique subsaharienne. Les compagnies d’assurances ont investi pour 700 millions de dirhams à l’étranger, 742 millions de DH pour les OPCVM. Au total, les investissements des opérateurs marocains à l’étranger se sont chiffrés à 10 milliards de dirhams l’an dernier. Aux opérateurs économiques, le message des autorités à travers le cadre accordé au secteur bancaire est le suivant: le trou d’air passager de la balance des paiements n’empêchera pas la poursuite des réformes. Certes, le compte des IDE en 2009 affiche un trou de 9 milliards, mais faciliter le déploiement des entreprises marocaines à l’étranger, c’est préparer à moyen terme, un retour structurel à l’équilibre. Quelles que soient les difficultés conjoncturelles, il n’est pas question de revenir sur la libéralisation ou de greffer des obstructions aux transactions économiques. Les entrées des IDE se sont chiffrées à 26 milliards de dirhams en 2009 alors que les dépenses liées aux investissements étrangers au Maroc se sont établies à 35 milliards de DH dont 13 milliards au titre de désinvestissements (retrait des investisseurs, assistance technique et transferts de dividendes). Au niveau des changes, les opérations dites courantes relèvent pratiquement du régime de convertibilité totale du dirham. Ce panier comprend entre autres, les importations, les exportations, le transport international, l’assurance et la réassurance, l’assistance technique et les voyages. Cela veut dire que pour effectuer un transfert à l’étranger, l’entreprise peut s’adresser directement à son banquier. Pour les opérations en capital, la convertibilité du dirham est totale pour les non-résidents. Pour les personnes morales résidentes, le dispositif de droit commun prévoit un plafond annuel de 30 millions de dirhams en plus des dispositions spécifiques qui s’appliquent aux compagnies d’assurances, aux OPCVM et aux caisses de retraite. La dernière marche à franchir concerne la convertibilité totale pour les personnes physiques. Cela veut dire par exemple qu’un fonctionnaire ou un salarié du privé puisse placer son épargne en devise dans un compte bancaire à l’étranger, voyager avec autant d’argent qu’il peut, pouvoir acheter des produits culturels en ligne ou des billets d’avion de Ryannair ou Easyjet par internet. Les autorités ont toujours marqué des hésitations sur ce point estimant que le Maroc n’avait pas assez de capacité de résistance face à une sortie massive et brusque de capitaux. Le projet de porter la dotation touristique (elle a coûté 4 milliards de DH en 2008) à 30.000 dirhams a été gelé en raison des difficultés de la balance des paiements. Pourtant les responsables proclament que «la meilleure façon de lutter contre le marché parallèle est de lever au maximum les obstacles». Dans les années 1980, les transactions sur le marché noir étaient considérées comme la véritable parité du dirham par rapport aux devises étrangères par le FMI. Aujourd’hui, la différence entre le cours du marché noir et celui du marché officiel est presque nulle. Dans certains cas, la parité dirham/euro serait même plus compétitive au marché noir qu’aux guichets bancaires.

L'Economiste 05/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeVen 2 Avr 2010 - 11:43

Banques: Le coup de pouce de BAM

Maintien du taux directeur à 3,25%. C’est ce qui ressort du premier conseil 2010 de Bank Al-Maghrib le 30 mars. Parallèlement à cette décision, BAM baisse le taux de la réserve obligatoire de 2 points, passant de 8 à 6% dès aujourd’hui. Cette décision permettrait de libérer près de 8 milliards de DH aux établissements financiers. Lesquels pâtissent toujours de la baisse de liquidité. Il ressort des analyses de BAM que l’insuffisance moyenne des trésoreries bancaires s’est accentuée durant le premier trimestre 2010, passant de 16,6 milliards de DH au dernier trimestre 2009 à 19,2 milliards. Une situation qui relève notamment de l’évolution restrictive des facteurs autonomes. Ceux-ci ont exercé un effet restrictif de 3,1 milliards de DH sur les trésoreries bancaires. Dans ces conditions, les interventions de BAM sur le marché monétaire ont tourné à plus de 19 milliards de DH par semaine. En dépit des trésoreries bancaires en manque de liquidité, l’octroi de crédit a cependant progressé de 12% en janvier 2010. La banque centrale relève un rythme soutenu des crédits immobiliers, s’établissant à 12,2%. S’agissant des commissions bancaires, très attendues par les opérateurs, Abdellatif Jouahri fixe un délai limite au premier semestre 2010 pour la production des récapitulatifs des frais bancaires. Les conflits interbancaires notamment seraient à l’origine de ce retard, relève le gouverneur de BAM. Au terme du premier trimestre 2010, et, en tenant compte d’un contexte marqué par une orientation à la baisse des risques, l’inflation de son côté s’est stabilisé à 0% ces derniers mois. Même constat pour l’inflation sous-jacente qui s’est stabilisée autour de 0%. Le régulateur central explique cette évolution par la baisse des prix des produits alimentaires de base comparativement aux fortes hausses enregistrées en 2009. En outre, les prix à la production industrielle ont enregistré une hausse de 0,2% en janvier consécutivement à l’évolution des cours des matières premières à l’international. Tenant compte des évolutions prochaines de l’activité économique, BAM ramène sa prévision centrale de l’inflation à 1,4% en moyenne jusqu’au septembre 2011 contre une anticipation de 1,9% dans le rapport sur la politique monétaire de décembre 2009. Cependant, Abdellatif Jouahri, gouverneur de BAM, prévoit «une hausse de l’inflation à 2% à l’issue des six prochains trimestres». En outre, l’inflation sous-jacente devrait se hisser également à 2%. Dans une perspective très proche, l’autorité centrale juge les risques d’inflation orientés à la hausse, notamment en raison de la forte volatilité des cours mondiaux des matières premières. Des risques qui ne nécessitent toutefois pas une évolution du taux directeur, d’où son maintien à 3,25%. A l’issue de ses consultations, BAM table sur une croissance entre 3 et 4% soutenue essentiellement par le secteur non agricole. Par ailleurs, les prévisions de BAM n’intègrent pas les dernières intempéries, lesquelles ne devraient pas manquer d’avoir des incidences sur l’activité économique.

L'Economiste 01/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeVen 2 Avr 2010 - 11:41

BAM table sur une croissance se situant entre 3% et 4%

Après l'expansion exceptionnelle observée en 2009, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait rester vigoureuse mais afficherait, pour le reste de cet exercice, une baisse. Dans cette configuration, les activités secondaires et tertiaires devraient, parallèlement à la confirmation de la reprise de l'activité au niveau des partenaires européens et au raffermissement de la demande intérieure, progressivement converger vers leurs performances potentielles et tirer la croissance globale. Pour 2010, Bank Al-Maghrib s'attend à ce que la croissance globale connaisse un ralentissement pour se situer entre 3% et 4% avec un changement notable au niveau des contributions sectorielles. Dans son « Rapport sur la politique monétaire » de ce mois de mars 2010, la Banque centrale indique que «tout en affichant de bonnes performances, le secteur agricole devrait voir sa valeur ajoutée nettement reculer par rapport au niveau exceptionnel atteint en 2009, tandis que les secteurs secondaire et tertiaire devraient poursuivre leur reprise graduelle». Dans ces conditions, le secteur non agricole, négatif depuis plusieurs trimestres, devrait s'atténuer. S'agissant des perspectives à très court terme, la valeur ajoutée des activités agricoles serait en baisse de 7,1% au premier trimestre 2010. Les données arrêtées à fin février indiquent que la campagne agricole 2009-2010 continue d'être caractérisée par des précipitations abondantes. Ces dernières, rappelle le document rendu public par BAM , à l'issue de la tenue de son Conseil «qu'en dépit des dégâts occasionnés pour les céréales et pour les cultures sucrières et maraîchères, devraient maintenir la production agricole à un niveau comparable à celui d'une campagne moyenne». Concernant le secteur secondaire, l'évolution récente des indicateurs conjoncturels révèle une amélioration des performances des différentes branches, laissant indiquer la poursuite du redressement entamé au quatrième trimestre 2009. Par branche, la valeur ajoutée de l'industrie extractive aurait connu au quatrième trimestre 2009 une atténuation du rythme de contraction, en raison notamment du recul moins prononcé de la production marchande de l'OCP. L'amélioration de la valeur ajoutée de la branche devrait se poursuivre au premier trimestre 2010, comme en témoignent les fortes progressions enregistrées en janvier et en février des exportations de phosphates, d'acide phosphorique et d'engrais naturels et chimiques. L'industrie de transformation, l'une des branches les plus vulnérables aux fluctuations de la demande extérieure, devrait poursuivre son redressement progressif, avec une croissance de 2,4% au premier trimestre 2010, après 1,1% au quatrième trimestre 2009. En effet, les résultats de l'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib du mois de janvier 2010, indiquent que la production industrielle a connu une hausse par rapport au mois précédent, malgré un niveau de commandes encore jugé inférieur à son niveau habituel et des stocks de produits finis estimés supérieur à la normale. Le taux d'utilisation des capacités de production s'est établi, quant à lui, à 72% pour le deuxième mois consécutif et les perspectives à très court terme semblent globalement favorables, selon les appréciations des professionnels. La valeur ajoutée du BTP, également affectée par les effets récessifs depuis le quatrième trimestre 2008, ne devrait pas connaître une croissance notable au premier trimestre 2010, avec un rythme estimé à 0,3% seulement. Les ventes de ciments, indicateur important de la conjoncture dans le secteur, ont enregistré une baisse de 3,3% en janvier, tandis que les crédits immobiliers se sont accrus au même rythme qu'en décembre 2009, avec près de 13%. L'activité énergétique aurait connu une croissance de 2,9% au quatrième trimestre 2009. En effet, la baisse de la production du secteur du raffinage s'est limitée à 20,7% contre 27,6% au troisième trimestre 2009, en liaison avec le démarrage de la nouvelle raffinerie de Mohammedia qui vient renforcer l'unité de l'hydrocraking lancée récemment. Parallèlement, les ventes totales de l'Office national d'électricité, l'un des principaux déterminants de la performance de la branche, ont augmenté de 3,1% au quatrième trimestre 2009 contre 1,9% un trimestre auparavant. La croissance des activités énergétiques devrait de nouveau accélérer au premier trimestre 2010 pour atteindre 3,5%, en liaison avec l'amélioration graduelle de l'activité du raffinage de pétrole et de la branche « électricité et eau». Concernant les activités tertiaires, leur valeur ajoutée devrait croître de 4,3% au premier trimestre 2010, consolidant ainsi le mouvement de redressement entamé au premier trimestre 2009. La croissance devrait concerner les différents services, notamment la branche «hôtels et restaurants», la branche des postes et télécommunications, ainsi que le commerce et le transport. En effet, selon les dernières statistiques du tourisme, relatives au mois de janvier 2010, le flux touristique a progressé de 15% et les nuitées déclarées par les unités classées ont progressé de 2%, après plusieurs mois de baisse. Dans ces conditions, les recettes voyages se sont inscrites en hausse pour s'élever à 3,6 MMDH. Les perspectives d'évolution du secteur touristique restent favorables, suite notamment à l'apparition des signes de reprise graduelle au niveau des principaux marchés.

Redressement graduel de l'investissement
Le rythme d'évolution de l'investissement privé devrait connaître un redressement graduel au cours des prochains trimestres, stimulé par la poursuite des efforts d'investissement public, par la reprise progressive des activités non agricoles, ainsi que par l'amélioration du climat général des affaires dans le secteur industriel. Les indicateurs mensuels arrêtés à fin janvier 2010, révèlent en effet une hausse de 0,4% des importations de produits finis d'équipement industriel, après une baisse de 6,6% à fin décembre 2009, ainsi qu'une poursuite du dynamisme du crédit à l'équipement. De plus, les résultats de l'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib dans l'industrie indiquent que, parallèlement à la hausse de la production et à l'amélioration du climat des affaires, les dépenses d'investissement devraient augmenter durant les prochains trimestres, avec un financement basé sur le crédit bancaire et l'autofinancement. Concernant l'investissement public, il devrait conserver son dynamisme avec un ratio des dépenses d'équipement du Trésor par rapport au PIB de l'ordre de 6% en 2010, contre une moyenne de 4,9% du PIB durant les cinq dernières années.

Le Matin 01/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeVen 2 Avr 2010 - 11:40

Crédit agricole: «Pas de culture du remboursement»

Outre l’insuffisance des fonds propres du Crédit agricole qui freine considérablement l’expansion de ses activités, la Cour des comptes a relevé dans son dernier rapport d’autres griefs. Les opérations d’allègement des dettes des petits agriculteurs semblent ne pas avoir pleinement atteint leurs objectifs. Elles ont eu des impacts positifs pour le Crédit agricole puisqu’elles ont servi à recapitaliser l’institution via les fonds de l’Etat (soit environ 2,2 milliards de DH), en contribuant à sa restructuration financière et en améliorant la qualité de son portefeuille de créances. Cependant, ces programmes ont eu également pour effet d’amener d’autres catégories d’agriculteurs à ne pas rembourser. Ce qui a considérablement augmenté les impayés. La Cour des comptes a noté que ce constat demeure non seulement d’actualité, mais paraît encore «plus accentué». Dans la Caisse régionale de Khénifra, par exemple, le pourcentage des impayés a atteint 60%, avec un montant de plus de 98,4 millions de DH d’impayés à fin mars 2008. «La culture du remboursement constitue une des conditions principales de développement des crédits à l’agriculture et au développement du secteur agricole», note le rapport. Pour ce qui est des services publics, ce dernier note que les réalisations de la fondation Ardi de micro-crédit restent assez limitées avec un total encours crédits d’environ 145 millions de DH à fin 2007. Aussi, des clients sont financés, alors qu’ils ne remplissent pas les critères d’éligibilité. D’autres observations sont soulevées, notamment l’absence ou la non conformité de pièces maîtresses pour certains dossiers de crédits et le dépassement fréquent des plafonds autorisés. Comme à l’accoutumé, «les opérations de marchés du Crédit agricole sont toujours gérées et organisées de manière non conforme aux standards en vigueur», indique le rapport. Ce qui constitue une source de risques majeurs pour la banque, surtout sur le plan opérationnel. La Cour des Comptes dénonce l’absence d’une stratégie claire et formellement déclinée que ce soit sur le plan global ou au niveau de chacune des activités de marché. «En cas de panne ou d’interruption des opérations, l’établissement ne dispose pas de plan de continuité de l’activité», souligne le rapport. Autre critique relevée par la Cour des comptes: le retard d’exécution des prestations. Les magistrats soulignent ainsi le manque de suivi des procédures régissant l’exécution des marchés. Ils évoquent, ainsi, le cas de la construction du siège de la direction régionale de Fès (d’un montant de plus de 7,7 millions de DH) dont l’exécution a été stoppée. Le dossier est actuellement entre les mains de la justice. En réponse, le Crédit agricole a fait remarquer qu’un suivi a été assuré dans le cas des travaux de construction de l’immeuble de Fès. En effet, au cours de visites de chantiers, note-t-il, il a été constaté une dilatation anormale du joint de rupture avec un risque potentiel d’effondrement. Avant d’enclencher les poursuites judiciaires, des tentatives de solutions à l’amiable visant le redémarrage du chantier ont été envisagées mais sans résultat.

L'Economiste 31/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeVen 2 Avr 2010 - 11:39

BMCE Bank se prépare pour de nouvelles conquêtes

L’entrée de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) dans le capital de BMCE Bank et le plan de développement international de la banque ont relégué au second plan les états financiers du groupe à fin 2009. En clair, le groupe BMCE a affiché, lors de la présentation de ses résultats le 29 mars, ses ambitions continentales. Après les 3,4 milliards de DH engrangés à l’issue du deal avec la CDG, deux augmentations de capital devraient contribuer au renforcement des fonds propres du groupe. La première, qui est réservée au groupe Crédit Mutuel CIC, permettrait un renflouement des caisses de l’ordre de 2,7 milliards de DH. CIC portera ainsi sa participation de 20 à 25% dans le capital de la banque. La seconde augmentation de capital, 3%, soit 1,2 milliard de DH, sera cette fois-ci réservée au personnel. Cette dernière opération sera libérable en 2010 et 2012. Au final, la bancaire renforcerait ses fonds propres de plus de 6 milliards de DH. Lesquels devraient favoriser son développement au Maroc mais surtout à l’international à travers le groupe BOA et les filiales européennes. Aujourd’hui, BMCE détient 42,5% du capital du groupe Bank Of Africa (BOA) avec des tractations en cours pour en devenir l’actionnaire majoritaire. La concrétisation de cette opération permettrait le franchissement d’une étape vers le rapprochement entre le groupe BOA et la plateforme européenne MédiCapital Bank. En effet, «la réalisation de ce rapprochement implique que MédiCapital Bank soit profitable à court terme», relève Jaloul Ayed, directeur général délégué de la banque d’affaires. Selon les échos du marché, la banque d’affaires ne serait pas ressortie indemne de la crise financière qui a touché la City. «Nous pensons atteindre l’équilibre dans les prochains mois», assure Jaloul Ayed. En tout cas, le résultat du rapprochement du groupe BOA et de la plateforme européenne MédiCapital Bank devrait donner naissance à une nouvelle entité sous la dénomination Bank Of Africa. Celle-ci sera dotée de fonds propres agrégés estimés à 450 millions d’euros. Les actifs seront d’environ 4 milliards d’euros.

Nominations
Trois nouveaux directeurs généraux délégués ont été nommés à l’issue du dernier conseil d’administration du groupe BMCE Bank. Driss Benjelloun prend en charge le pôle Finances et Risques du Groupe. M’Fadel El Halaissi sera responsable de la banque de l’entreprise, fédérant les activités de banque corporate et des PME. Mounir Chraïbi, pour sa part, s’occupera des TIC et du reengineering des process.

Groupe Bank Of Africa
Le groupe BOA est opérationnel dans 12 pays sur le continent. A fin 2009, le bilan consolidé est ressorti à 2,5 milliards d’euros. La marge bénéficiaire s’est établie à près de 40 millions d’euros. Sur la période 2010-2012, le groupe prévoit une importante augmentation de capital qui devrait le porter à plus de 80 millions d’euros. Dans le même temps, l’opérateur procédera à une augmentation de 140% de ses fonds propres pour le hisser à 200 millions d’euros. Les perspectives de développement du groupe sont jugées importantes en tenant compte notamment des faibles taux de bancarisation (entre 5 et 10%).

Résultats annuels
Le groupe BMCE pâtit lourdement du coût du risque en 2009. Un coût qui s’élève à 1,1 milliard de DH contre 89 millions en 2008. En conséquence, le résultat net part de groupe chute de 54% pour s’établir à 385 millions de DH. Excepté cette contre-performance, les autres principaux indicateurs financiers affichent des résultats en amélioration. Ainsi, le produit net bancaire consolidé ressort à 6,4 milliards de DH, en hausse de 6,6% d’une année à l’autre. Pour sa part, le résultat brut d’exploitation progresse de 5,2% à 2,2 milliards de DH. Les capitaux propres s’inscrivent également en hausse de 10,5% à 6,1 milliards de DH. Dans ces conditions, le total bilan consolidé s’apprécie de 12% à 168,4 milliards de DH. Au niveau de l’activité de la banque au Maroc, le PNB enregistre une forte hausse de 25% à 3,6 milliards de DH. Le résultat brut d’exploitation se bonifie de 14,3% à 1,1 milliard de DH. Pour sa part, le résultat net se contracte de 37,6% à 506,8 millions de DH. Au terme du dernier exercice, les dépôts de la clientèle ont progressé de 8% pour s’établir à 122,4 milliards de DH. A fin 2009, BMCE revendique une part de marché de 14,56% en termes de dépôt de la clientèle. La bancaire a enregistré l’ouverture de plus de 132.000 comptes en 2009 atteignant un total supérieur à 2 millions contre 1,9 million en 2008. Quant aux revenus, la marge d’intérêt se hisse à 4,2 milliards de DH en croissance de 3% d’une année à l’autre. La marge sur commissions suit la même tendance avec une progression de 6% à 1,2 milliard de DH. De son côté, le résultat des activités de marché s’envole de 46% pour s’établir à 735 millions de DH. Le dernier exercice s’est également soldé pour la banque par un recul du taux de couverture qui est passé de 78,1 à 73,2%. En volume, les créances en souffrance ressortent à fin 2009 à 3,6 milliards de DH. Au niveau du contentieux, le taux passe de 4,05 à 4,98%. Concernant le portefeuille de participation, elle passe à 4,6 milliards de DH contre 3,7 milliards en 2008. Le groupe a investi 61 sociétés principalement dans le secteur financier, est-il indiqué.

L'Economiste 31/03/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT   Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT - Page 11 Icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 11:02

Zurich Assurance: Le siège écolo fin prêt

Le nouveau siège de Zurich Assurances Maroc devra être livré le 31 mars 2010. «La phase de réception de l’immeuble est en cours et les délais ont été respectés», souligne Mohamed Benchekroun directeur de Probuilding (assistant au maître d’ouvrage). Le chantier n’est pas passé inaperçu durant toute la durée des travaux. Aussi bien les automobilistes que les piètons ont remarqué la propreté du site et la sécurisation de la voie. Des détails inhabituels sous les cieux immobiliers! Le déménagement des bureaux de la compagnie à son nouveau siège est prévu à partir de mi- juillet prochain. L’immeuble, situé au boulevard Zerktouni (Casablanca), donne plus de visibilité à la compagnie qui a d’ailleurs enregistré un taux de croissance de 10,8% en 2009 contre 6% pour le marché. Le bâtiment, un monobloc a été conçu pour répondre «aux concepts les plus actuels de développement durable», est il indiqué. Ainsi, l’enveloppe de l’édifice est constituée de deux vitres entre lesquelles est inséré un store. C’est une technique qui permet d’arrêter les rayons du soleil et la chaleur avant qu’ils ne pénètrent dans le bâtiment. «Nous obtenons ainsi une économie considérable d’énergie», précise Benchekroun. Ces stores s’ouvriront ou se fermeront automatiquement selon la chaleur. Ils sont liés à des capteurs solaires placés sur les façades. L’immeuble, dont la construction est intégralement réalisée par autofinancement, se compose de 7 étages, 3 sous sol, une terrasse, un RDC et une mezzanine. Sa surface exploitable est de 7.000 mètres carrés. Mais l’assureur n’occupera pas tout l’édifice, il prévoit de louer 3 étages et un local commercial. D’ailleurs, la phase de pré-commercialisation a déjà commencé. Selon Naima Nasr directeur pôle finances de ZURICH Assurances Maroc, en charge du projet de construction, «la compagnie souhaite capitaliser sur l’expertise acquise dans le pilotage local de ce nouveau concept. ZURICH envisagerait ainsi d’élargir l’allocation stratégique de ses placements à d’autres actifs immobiliers». Pour Nasr, «le marché local de l’immobilier d’entreprise se professionnalise de plus en plus. Le contexte économique et réglementaire, avec le futur contrat-programme du secteur des assurances et les investissements du plan émergence, nous invitent fortement à envisager cet élargissement en investissements directs ou indirects», précise Nasr.

L'Economiste 26/03/2010

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Marché de Bloc : CDG vient au secours de BMCE Bank


* A travers la cession de 8% de ses propres actions à la CDG, BMCE Bank
s’injecte 3,4 Mds de DH de liquidités.
* Grâce à un montage financier complexe, la CDG ne déboursera que
400 MDH.
* Les cours élevés des transactions font naître plusieurs questionnements au sein du marché.

L’énorme volume échangé en ce début de semaine sur le marché de bloc ne pouvait passer inaperçu. 12,48 Mds de DH échangés de gré à gré le
22 mars courant. La deuxième fois seulement depuis plusieurs années où le volume du marché de bloc dépasse la barre des 12 Mds de DH. Plus de la moitié de ce montant est relative à un seul deal. Celui conclu entre la Caisse de Dépôt et de Gestion et Finance Com et qui a porté sur des prises de participations croisées. Le fleuron d’Othman Benjelloun, BMCE Bank, s’est délaissé de 12,7 millions de ses propres actions, soit 8% du capital détenus à travers des programmes de rachat d’actions particulièrement actifs ces derniers mois, au profit de la CDG. Et ce, pour un montant global de 3,4 Mds de DH. Au prix unitaire, les actions ont été cédées à 267 DH alors que sur le marché central, elles avaient ouvert la même séance à un cours de 251,35 DH seulement. Dans le sens inverse, et selon le même deal vraisemblablement, Finance Com rachète, à travers sa filiale
RMA Wataniya, 8% du capital de la CGI, filiale immobilière de la CDG. Cette seconde transaction a ainsi généré un flux de 3 Mds de DH équivalent aux 1,4 million de titres qui ont changé de mains à un prix unitaire de 1.937 DH. Et là aussi, la plus-value par rapport au cours d’ouverture de l’action CGI sur le marché le même jour, est consistante. Elle dépasse en effet 13%, ce qui alimente les questionnements de plusieurs observateurs sur le montant élevé des deux transactions. Il est à rappeler qu’en août dernier, le marché se faisait déjà l’écho d’une éventuelle prise de participation de la CDG dans le capital de la banque. Mais à l’époque, cette rumeur s’était vite dissipée vu que l’attention était pa rticuliérement tournée vers la problématique de succession à Othman Benjelloun…
La conclusion de ce deal constitue donc une étape de plus dans le cadre du renforcement du partenariat stratégique entre les deux institutions. Un partenariat qui a commencé en janvier dernier lorsque les deux groupes se sont alliés pour acquérir le capital de Méditel. Comme l’indique le communiqué adressé par BMCE Bank à cet effet.
Mais ce qui attire l’attention est que les opérateurs du marché s’attendaient à ce que la CDG se recentre vers ses métiers de base au détriment de son activité financière. Chose que le bras financier de l’Etat renvoie du revers d’une main avec l’acquisition des parts dans le capital de la BMCE. De quoi pousser certains à se demander si cette transaction ne vient pas seulement pour rendre service à une banque dont elle est l’actionnaire historique, et ce sans devoir lui verser des fonds importants. Car, avec un simple calcul arithmétique, on se rend compte que les caisses de la BMCE se retrouvent renflouées de 3,4 Mds de DH, dont la CDG n’a versé que 400 milions, alors que RMA Watanya se charge du reste. Ce qui devrait conforter les fonds propres de la banque. Ceci est un bon augure quand on sait que l’établissement devrait continuer à faire face à de nombreux défis. Il y a d’abord l’assèchement de liquidité caractérisant le marché et qui semble freiner la dynamique de croissance dans laquelle étaient engagées les banques de la place. Aussi, après un premier relèvement du ratio de solvabilité exigé par la Banque centrale à 10%, une seconde hausse est prévue courant 2010. Sans oublier que BMCE Bank connaît, à l’instar de plusieurs établissements bancaires, une importante aggravation du coût du risque, et doit supporter les dégâts de sa filiale londonienne Médicapital Bank, dont les performances ne sont pas vraiment au beau fixe. Sans oublier par ailleurs que la banque attend les conclusions du contrôle fiscal dont elle fait l’objet en ce début d’année et dont les répercussions risquent de lui coûter cher. C’est dire le besoin pressant qu’éprouvait BMCE Bank de se procurer du cash frais.
De l’autre côté, la compagnie d’assurance investit une part des cotisations de ses clients dans une valeur qui reste une des plus chères du marché.
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