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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeLun 28 Juin - 16:43

Sociétés cotées à la Bourse


Le parcours des patrons sous la
loupe





















Les
sociétés à
participation majoritairement publique et les
multinationales ont un
''turnover'' au moins deux fois plus rapide
que les autres entreprises.

































Quel lien existe-t-il
entre
le parcours d'un patron et le type d'entreprise qu'il dirige? Pour

apporter des éléments de réponse à cette question, le cabinet SIA
Conseil
a mené une étude sur les 76 sociétés cotées à la Bourse de
Casablanca.
Pour ce faire, il a réparti ces entreprises en quatre
catégories,
reflétant à la fois leur détention et leur fonctionnement :
sociétés
à participation majoritairement publique, groupes familiaux,
sociétés
multinationales et sociétés domestiques.

Il relève que
les
sociétés à participation majoritairement publique et les
multinationales
opérant sur le territoire marocain ont un turnover au
moins deux
fois plus rapide que les autres. L'ancienneté de leurs
dirigeants ne
dépasse en moyenne pas 8,5 ans. Cette similitude du
renouvellement
des cadres dirigeants peut s'expliquer, avance SIA
Conseil, «par une
volonté de dynamisme au sein des holdings publiques du
Royaume,
dont le mode de fonctionnement s'approche de plus en plus du
modèle
international privé ». Les deux autres catégories identifiées
privilégient
par contre la stabilité dans leur management avec une
ancienneté
des patrons s'élevant à plus de 19 ans. La culture
managériale
propre à ces sociétés est pour beaucoup de chose, laisse
entendre le
cabinet.
Dans les groupes familiaux, il est en effet
monnaie
courante d'accomplir l'ensemble de sa carrière au sein de la
structure
familiale. En ce qui concerne les sociétés privées non
filiales de
multinationales, dont l'actionnariat est essentiellement
concentré
entre les mains des dirigeants, la figure patronale est
également un
élément-clé du management.

Trajectoire type
Existe-t-il
une trajectoire type pour le dirigeant de chacun des modèles
d'entreprise
dégagés ? Les groupes à participation majoritairement
publique se
démarquent encore comparativement aux autres. Deux profils
types
sont à leurs têtes, ont été dégagés par le cabinet. 50% des
dirigeants
ont eu une carrière qui s'est déroulée exclusivement dans les

holdings publiques, en général au sein d'un même secteur (énergie,
mines,
travaux publics, agroalimentaire...). La carrière des 50%
restants
s'est déroulée, constate le cabinet, dans les multinationales
privées
(notamment les grandes institutions financières, d'audit et de
conseil
internationales) avant de rejoindre les holdings étatiques.
«Ceci
est probablement le signe d'une mutation de modèle managérial :
d'un
côté, les organes de décision s'assurent contre toute nomination
hasardeuse
en privilégiant des candidats rodés aux méthodes et à la
culture
managériales maison, de l'autre, le développement des meilleures

pratiques en matière de gestion des Ressources humaines pousse à un
renouvellement
plus fréquent de la direction générale, avec des profils
issus du
privé ou bénéficiant d'une expérience variée en termes de
secteur
mais aussi de mode de fonctionnement », explique SIA Conseil.

Sans
surprise, la carrière des dirigeants des groupes familiaux marocains
s'est,
pour la grande majorité d'entre eux, déroulée au sein même du
groupe,
où la succession familiale est une véritable tradition de
management.
De la même façon, le cabinet observe dans son étude une
forte
inertie dans la carrière des dirigeants des grandes entreprises
privées
marocaines : une véritable culture managériale propre à ces
entreprises
est attachée à leurs dirigeants. Ces derniers changent
parfois
d'entreprises mais sans réellement changer d'« univers ». Après
une
période de tâtonnement, ils se sont, constate-t-on dans l'étude,
définitivement
orientés vers le modèle organisationnel qui leur
correspondait le
mieux, ce qui se traduit par une longévité accrue dans
ce type
d'organisation, quitte à changer parfois de structure.

Formation
des dirigeants


L'étude a relevé que le passage à
l'étranger pour
mener un cursus ou une spécialisation est presque
toujours la case
départ d'une carrière dans les sociétés cotées à la
Bourse de
Casablanca. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : entre 80
et 100% des
dirigeants actuels ont effectué toutes leurs études ou
une partie de
ces dernières à l'étranger, souvent dans des
institutions prestigieuses.
Comme on pouvait s'y attendre, la France
arrive en tête des pays
d'accueil pour le séjour d'études (85%).
Les dirigeants ont bien souvent
accompli dans l'Hexagone les cursus
les plus réputés, remarque SIA
Conseil, que ce soit en Ecoles
d'ingénieur (47%) ou de commerce (42%).
Polytechnique,
Mines de
Paris, Centrale Paris, Dauphine, Arts & métiers, HEC, IEP
Paris,
ESC… sont les institutions les plus prisées.
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeVen 25 Juin - 13:21

Titrisation, Bourse, marché à terme. Les textes et les décrets enfin lâchés / L'Economiste 23/06/2010

C’est finalement acté. Le décret d’application de la loi sur la titrisation a enfin été adopté par le dernier Conseil des ministres. Pour ce chantier sur lequel L’Economiste a suffisamment milité, le marché financier est donc soulagé. En parallèle, le Conseil des ministres a également entériné le texte de loi relatif à l’ouverture du capital de la Bourse ainsi que celui portant sur le marché à terme des instruments financiers. Ces cadres légaux consacrent, pour le premier, l’élargissement du tour de table de la société gestionnaire de la Bourse de Casablanca à d’autres actionnaires autres que les sociétés de Bourse), et pour le second, l’introduction de nouvelles techniques financières via le marché à terme. Un marché où les livraisons réelles de titres se feront en différé du règlement financier. Pour ce qui est de la titrisation, l’un des projets pour lequel le marché s’est déjà préparé, le décret d’application élargit les opérations aux actifs autres qu’hypothécaires ou autres que ceux détenus par les banques. La nouvelle loi 33-06.permet désormais non plus seulement aux banques mais également aux grandes entreprises privées et publiques de lever des financements contre des actifs, dont la valeur et la qualité sont supérieures à celle du total bilan. Avantage: obtenir un financement à moindre coût. Et pour cause, la prime de risque sera liée aux actifs titrisés et non pas à la totalité des actifs du bilan. La titrisation permet, également, la multiplication de la capacité de financement des banques. Celles-ci pourront régénérer leur capacité à prêter de nouveau en mettant les crédits déjà consentis dans des fonds de titrisation. Elles libèrent, à partir de là, les fonds propres correspondants. Une manière de contourner les contraintes inhérentes au ratio de division des risques qui limite leur marge de manœuvre. La nouvelle loi élargit, dans un second temps, le champ d’application de la titrisation à tout type de créances détenues et plus seulement aux créances hypothécaires. Cette technique donne la possibilité aux entreprises ayant recours de se financer via des montages financiers structurés spécifiques, à des coûts plus intéressants que ceux des banques. Plusieurs grands organismes se sont d’ores et déjà préparés à lancer des opérations d’envergure. C’est notamment le cas de l’ONE qui attend le visa du CDVM pour émettre un fonds en titrisation. Selon nos informations, l’Office envisage de créer un «Master fonds de placement commun en titrisation (FPCT) lui permettant de réaliser un programme de financement en plusieurs tranches. Dénommé Titrit (étoile en berbère), ce fonds devra lancer sa première émission de titres au cours du 4e trimestre pour un montant de 1,5 milliard de DH. Il aura donc pour objectif d’acquérir des créances commerciales et/ou futures dont le risque moyen pondéré est meilleur que celui de l’ONE. Au-delà de cette opération de l’ONE, d’autres entreprises ayant d’importants besoins de financement devraient suivre la voie. Selon nos informations, la Banque centrale populaire est sur le point de lancer sa première opération de titrisation. D’autres banques et établissements publics devraient suivre sous peu, notamment CIH qui a été le pionnier dans le domaine, il faut le rappeler. Au final, l’adoption de ce nouveau cadre légal devra certainement permettre aux entreprises de diversifier leurs ressources financières et optimiser leur coût d’investissement.
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeLun 7 Juin - 11:12

Votre Argent : Les étrangers détiennent 10% du flottant à la Bourse de Casablanca

Leur investissement s'élevait à 145 milliards de DH à fin 2009, dont 91,3% en participations stratégiques et 8,7% en flottant.
Ils sont présents dans le capital de toutes les sociétés cotées, avec une part de plus de 30% dans 16 d'entre elles.
En nombre, les MRE représentent 70% des investisseurs étrangers.


Les investisseurs étrangers sont toujours présents avec force à la Bourse de Casablanca. Malgré le contexte de crise qui sévit partout dans le monde, en particulier en Europe, ils maintiennent toujours leurs placements financiers au Maroc, dont le poids n'est pas négligeable. Selon le dernier rapport du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) sur l'investissement étranger en actions cotées, la part de la capitalisation boursière détenue par les étrangers et les MRE s'élevait à fin 2009 à 28,5%, pour un montant de 145 milliards de DH. Ce chiffre est certes en léger recul par rapport à 2008 (-0,6 point, 29,1%), mais ce n'est pas dû à un désengagement de la place casablancaise. En effet, à prix constants par rapport à 2008, le poids des investisseurs étrangers dans la capitalisation aurait atteint 29,6% pour un montant de 157 milliards de DH. Ainsi, l'effet prix contribue fortement à la baisse du taux de détention. Ceci s'explique essentiellement par la baisse en 2009 des cours de certaines sociétés, notamment Crédit du Maroc, Maroc Telecom, Cimar et la Samir, baisse qui a été plus importante que celle du marché boursier.
L'investissement étranger en Bourse est donc stable, voire en hausse, car l'essentiel de cet investissement est à caractère stratégique. En effet, sur les 145 milliards détenus par les étrangers et MRE, plus de 91% sont des participations stratégiques dans des établissements bancaires ou industriels cotés. Ces participations totalisent 132,5 milliards de DH, soit 26% de la capitalisation boursière à fin 2009. Le flottant détenu par les étrangers ne représente, lui, que 8,7% de leur investissement global, soit 12,6 milliards de DH. Néanmois, ce montant vaut 10% du flottant de la Bourse de Casablanca, une part importante qui influe certainement sur l'évolution du marché au jour le jour.

Prépondérance des investisseurs européens

Par nationalité, l'investissement étranger à la Bourse de Casa reste toujours dominé par le poids des européens. Ces derniers détiennent plus de 26% de la capitalisation boursière.
Les Français représentent à eux seuls 78,2% de l'investissement européen. Dans une moindre mesure, on trouve les pays du Moyen-Orient (1,07% de la capitalisation), les pays africains (0,41%) et ceux de l'Amérique du Nord (0,61%). Cela dit, en nombre, la répartition des investisseurs par nationalité donne un tout autre schéma. En effet, sur les 9 524 investisseurs étrangers que comptait la place de Casablanca en 2009, plus de 70% sont des MRE. Ces derniers ont amplifié leur présence de 10% par rapport à 2008. Ils devancent largement les Français qui ne représentent que 12,1%, les Américains (6,6%) et les Anglais (2,2%).
Malgré cette présence en force, les MRE ne détiennent qu'une faible part dans l'investissement étranger global. Leurs placements s'élevaient à fin 2009, à 400 MDH, soit à peine 0,3% du total. Ce niveau est le même que l'investissement des personnes physiques étrangères non résidentes (414 MDH), mais il est inférieur à celui des étrangers résidents au Maroc (551 MDH).
L'essentiel reste de fait détenu par les personnes morales étrangères, avec un investissement de 142,8 milliards de DH, soit 99,1% du total. Les Français monopolisent 112 milliards de DH. Ils sont talonnés de loin par les Espagnols qui détiennent près de 6 milliards de DH.
Sur un autre registre, le montant de l'investissement étranger en titres d'OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières) s'est inscrit en hausse de 17,7%, passant de 1,17 milliard de DH en 2008 à 1,38 milliard en 2009. Cette augmentation s'explique essentiellement par la progression de l'actif net global des OPCVM qui s'est hissé de 19,36%. A fin 2009, cet actif était de 193 milliards de DH. La part des étrangers est donc très faible : elle ne représente que 0,72%.
L'actif net détenu par les étrangers non résidents a connu une forte baisse, passant de 382 MDH en 2008 à 210 MDH en 2009. Les MRE se sont également désengagés du marché des OPCVM, avec une part dans l'actif qui a reculé de 12,2%. En revanche, les étrangers résidents ont plus que renforcé leur présence. L'actif net des personnes morales étrangères résidentes est passé de 56 MDH à 387 MDH, et celui des personnes physiques étrangères résidentes de 159 à 278 MDH.

La vie éco

S.N
07-06-2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeMer 26 Mai - 15:56

Cinq sociétés de gestion remportent les neuf trophées AMT de "La Vie éco"

Wafa Gestion rafle quatre trophées dans les catégories OPCVM actions, diversifiés et obligations moyen et long terme.
CDG Capital gestion remporte deux prix dans les catégories OPCVM actions et obligations MLT.
BMCE Capital Gestion, Upline Capital Management et Valoris Management gagnent chacun un trophée.


La cinquième édition des Asset Management Trophies (AMT) de La Vie éco s’est tenue comme prévu jeudi 20 mai au Royal Mansour à Casablanca. Cette manifestation, organisée en association avec Finaccess SIX-Telekurs Mena et Europerformance, et en partenariat avec l’Association des sociétés et fonds d’investissement marocains (Asfim), a rassemblé les professionnels de la gestion collective au Maroc et les représentants du monde des affaires et de la finance.
A l’issue d’une table ronde au cours de laquelle la question de l’attrait des OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières) auprès du grand public a été traitée, les neuf trophées de cette édition ont été décernés par plusieurs personnalités aux sociétés de gestion gagnantes. Neuf trophées au lieu des onze prévus car deux classes de fonds ne sont pas éligibles cette année. Il s’agit des OPCVM monétaires avec une sensibilité* inférieure à 0,3 et des OPCVM obligations moyen et long terme (OMLT) avec une sensibilité comprise entre 5,1 et 9 sur la période 3 ans. La première catégorie n’a pas été retenue car les fonds qu’elle regroupe affichent un indice de corrélation entre les fonds et leur indice de référence (appelé «Bêta») négatif, et la seconde ne comptait que deux OPCVM participants alors que la méthodologie des AMT exige qu’une catégorie doit contenir au moins trois fonds gérés par trois sociétés de gestion différentes pour être éligible au concours.
La star de cette cinquième édition des AMT de La Vie éco a incontestablement été Wafa Gestion, filiale du groupe Attijariwafa bank, qui a remporté à elle seule quatre trophées. Le premier a été décroché grâce à son fonds «Patrimoine Al Moussahama» qui a concouru dans la catégorie OPCVM actions sur 1 an. Gérant un actif net moyen de 27 MDH, il affiche une performance de 12,25 en 2009 (contre -4,9% pour la Bourse de Casablanca). Il est classé premier selon le ratio de Treynor (mesure de la rentabilité par rapport au risque engagé), devant les fonds «Emergence Equity Fund» de Valoris Management et «SG Actions Plus» de Gestar.

Sept sociétés de gestion ont été nominées pour remporter les trophées

Wafa Gestion a également remporté les deux prix de la catégorie OPCVM diversifiés (sur 1 an et sur 3 ans), grâce à ses fonds «Patrimoine Multivaleurs» et «Attijari Solidarité». Le premier a géré en 2009 un actif net moyen de 61 MDH et a réalisé une performance de 29,14%. Il devance les fonds «Profil Harmonie», également géré par Wafa Gestion, et «Emergence Croissance» de Valoris Management. Le deuxième OPCVM a, lui, géré un actif de 97 MDH en 2009 et réalisé un gain de 7,79%. Il a gagné le prix face à «FCP Capital Balance» de BMCE Capital Gestion et «Sicav Maroc Croissance» de Marogest.
Enfin, le quatrième trophée remporté par Wafa Gestion est relatif à la catégorie OPCVM OMLT avec une sensibilité comprise entre 1,1 et 5,1 sur 1 an, dans laquelle le fonds «Attijari Obligations» s’est classé premier devant «Sicavenir» de BMCE Capital Gestion et «CDG Oblig Plus» de CDG Capital Gestion. Son actif net moyen s’est établi à plus d’un milliard de DH en 2009 et sa rentabilité à 5,42%.
CDG Capital Gestion a pour sa part remporté deux prix lors de cette cinquième édition des AMT, alors qu’elle avait raflé six trophées l’année dernière. Le fonds «CDG Croissance» s’est adjugé le premier prix face à «CDG Performance», également géré par CDG Capital gestion, et «FCP Capital Indice» de BMCE Capital Gestion dans la catégorie OPCVM actions sur 3 ans. Il a géré un actif net moyen de 40 MDH en 2007, 171 MDH en 2008 et 43 MDH en 2009. Sa performance sur trois ans s’établit, quant à elle, à 27,9%.
Le deuxième prix remporté par CDG Capital Gestion revient à son fonds «CDG Horizons» qui concourait dans la catégorie OPCVM OMLT avec une sensibilité comprise entre 5,1 et 9 sur 1 an. Il s’est classé premier devant «CDG Tawfir», autre fonds de la société de gestion, et «AFG Income Fund» de Gestar. Son actif net moyen s’élève à 82 MDH en 2009 et sa rentabilité à 4,60%.
Les trois derniers trophées de cette édition ont été gagnés par trois sociétés de gestion, à savoir BMCE Capital Gestion, Upline Capital Management et Valoris Management. La première s’est distinguée dans la catégorie OPCVM obligations court terme avec son fonds «FCP Capital Imtiyaz Liquidité». Cet instrument a pu devancer dans cette catégorie les fonds «Emergence Bond Fund» de Valoris Management et «CDG Monétaire Plus» de CDG Capital Gestion. Il a géré en 2009 un actif net moyen de 273 MDH et a dégagé une performance de 4,08%.
Upline Capital Management, filiale du groupe Banque Populaire, a pour sa part remporté le prix de la catégorie OPCVM Monétaires avec une sensibilité comprise entre 0,3 et 0,5 grâce à son fonds «FCP Alistitmar Chaabi Trésorerie» qui s’est classé premier devant «SG Valeurs» de Gestar et «Cap Monétaire Première» de Wafa Gestion. L’OPCVM a géré un actif moyen de 1,8 milliard de DH en 2009 et a réalisé une performance de 3,61%.
Enfin, Valoris Management a gagné le trophée de la catégorie OPCVM OMLT avec une sensibilité comprise entre 1,1 et 5,1 sur trois ans. Son fonds «Emergence Fund» a en effet devancé «Attijari Obligations» de Wafa Gestion et «Assanad Chaâbi» d’Upline Capital Management. Son actif net moyen s’élevait à 1,6 milliard de DH en 2007, à 1,2 milliard en 2008 et à 1,9 milliard en 2009, et sa rentabilité atteint 11,8% sur trois ans.
Au total, ce sont donc 26 OPCVM gérés par six sociétés de gestion qui ont été nominés pour remporter les neuf trophées de la cinquième édition des AMT de La Vie éco. Wafa gestion a été classée sept fois parmi les trois premières sociétés dans six catégories différentes, et CDG Capital Gestion a été nominée six fois. BMCE Capital Gestion et Valoris Management l’ont été dans quatre catégories d’OPCVM, Upline Capital Management dans trois catégories, Gestar dans deux et Marogest dans une seule.
Le classement global des fonds ayant participé à cette cinquième édition des AMT ainsi qu’un focus sur les OPCVM ayant remporté un prix seront publiés dans un dossier spécial qui paraîtra dans l’édition du 4 juin 2010 de La Vie éco.

*Sensibilité des performances par rapport aux variations des taux d’intérêt


Souhaïl Nhaïli

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeLun 24 Mai - 10:25

Caravane de la Bourse: 600 entreprises courtisées à Fès

Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca accompagné de son staff, ne tarit pas d'ailleurs d'éloges sur la bourse ainsi que sur les avantages d'une cotation sur le marché boursier, lors de sa rencontre avec un parterre d'opérateurs économiques de Fès et de Meknès. Pour lui, la bourse de Casablanca s'est érigée depuis quelques années en une véritable place financière moderne répondant aux standards des places financières internationales. Et ce après 81 ans d'existence et de progrès continu. Renforcée en cela notamment par un secteur bancaire solide et un secteur d'assurance en plein développement mais aussi par la dynamique que connaît le pays. « Elle est la troisième place financière après celle de l'Afrique du Sud et de l'Egypte et elle est en mesure de drainer des investissements africains », explique t-il. Et cette caravane de la bourse s'inscrit selon lui, dans la dynamique que connaît le pays et ses différentes régions. « Nous avons commencé par Tanger, Rabat et Marrakech avant l'escale de Fès qui est importante pour nous parce que la ville, sa région ainsi que Meknès abritent plusieurs activités économiques et industrielles à forte valeur ajoutée notamment dans le textile et l'agroalimentaire.

Nous sommes là pour informer les opérateurs sur les avantages qu'ils peuvent tirer d'une cotation en bourse notamment pour le développement de leurs affaires», ajoute t-il. Il est question de développer le marché financier et renforcer son rôle dans le financement de l'activité économique et la collecte d'épargne. L'objectif annoncé par Karim Hajji est de passer de 75 entreprises cotées actuellement en bourse à 150 à l'horizon 2015. « Nous avons identifié plus de 2000 entreprises marocaines qui répondent aux critères d'éligibilité de cotation en bourse. Nous ciblons aussi bien les grandes entreprises que les PME qui constituent prés de 95 % du tissu économique national », précise-t-il. Aussi pour convaincre les opérateurs de Fès et de Meknès présents lors de l'escale de Fès, Leila Benlamlih, Directeur Banque d'Investissement d'Alma Finance Group énumère cinq avantages parmi d'autres.

«Une introduction en bourse permet à l'entreprise de financer les projets de croissance en renforcer son capital humain, motiver ses salariés, valoriser son patrimoine et tirer profit des incitations fiscales.», résume t-elle. Et pour corroborer ces différents arguments et séduire davantage les opérateurs, les organisateurs ont invité deux PME côtées en bourse, et pas n'importe lesquelles, à apporter leurs témoignages. Il s'agit des deux succès story familiales Colorado et Stokvis. «L'introduction de notre entreprise en bourse lui a permis de mieux s'organiser et de se développer davantage », indique Farid Berrada, président directeur général de Colorado.

Du même avis, Chakib Ben El Khadir souligne que l'introduction en bourse d'une entreprise lui procure une valeur sur le marché et peut de fait, donner lieu à des opérations de fusion ou d'acquisition. « Dans le cas d'une entreprise familiale introduite en bourse, tous les problèmes d'héritage et de succession en cas de disparition de l'un des actionnaires sont soldés tellement la cotation sur la bourse permet plus de transparence et plus de visibilité», précise t-il. Il reste pour les entreprises de Fès et de Meknès qui veulent développer leurs affaires et consolider leurs assises financières, d'imiter ces succès story pour vérifier les avantages d'une introduction en bourse, dans la pratique.

Le Matin 24/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeLun 10 Mai - 21:19

RACHAT D’ACTIONS : Une nouvelle circulaire du CDVM en gestation

Fait : Adoption du projet sur le rachat d’action en Bourse par le Gouvernement.

Analyse : Selon la presse économique, le Conseil de Gouvernement vient d’adopter un projet de décret fixant les formes et les conditions des programmes de rachat.
Ce décret vise à réviser le cadre des programmes de rachat en raison du fort engouement qu’ils connaissent.
Le texte de loi donne au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières –CDVM- la possibilité de fixer par circulaire les modalités d’intervention que les émetteurs doivent respecter à l’occasion de la mise en oeuvre de ces programmes. Dans ce contexte, le gendarme de la bourse aurait déjà élaboré un projet de circulaire qui englobe plusieurs mesures.
La première délimite la période d’intervention des programmes de rachat. En effet, il est prévu d’interdire l’exécution de ces programmes pendant la période de formation des cours de clôture et plus spécifiquement pour les valeurs cotées en continu afin d’éliminer la pratique qui consiste à orienter les cours à la hausse en se positionnant à l’achat à la clôture du marché.
La deuxième mesure concerne les volumes d’intervention. Il s’agit de limiter les volumes de transaction pour chaque société à des niveaux raisonnables pour que ces opérations ne faussent pas la tendance du marché.
La troisième porte sur la réglementation des prix d’intervention par les cours sur le marché.
Enfin, la quatrième mesure devrait interdire l’exécution des programmes de rachat sur le Marché de Blocs de la Bourse de Casablanca.
Par ailleurs, le CDVM précise et limite l’objectif de l’activité de rachat à la seule réduction de la volatilité des titres et à la contribution à la formation normale des cours. Il préconise également que les moyens financiers alloués aux programmes de rachat doivent rester proportionnels à l’objectif de régularisation. En outre, les émetteurs devront obligatoirement recourir à un intermédiaire unique doté de moyens dédiés à la gestion d’un programme de rachat.
Signalons que, le projet de décret institue pour la Bourse de Casablanca l’obligation d’informer le CDVM de tout agissement qu’elle aura relevé dans l’exécution par les émetteurs des programmes de rachat.

Conclusion : La mise en place de cette circulaire rentre dans le cadre du contrôle du marché boursier pour une meilleure transparence des cours.

BMCE Capital Bourse

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeMer 28 Avr - 12:05

Des perspectives prometteuses pour l ‘attrait des capitaux

Le projet de Place financière de Casablanca ouvre pour le Maroc des perspectives prometteuses pour l'attrait des capitaux, le développement de nouveaux métiers et l'accompagnement du rythme accéléré d'attraction des investissements, tant publics que privés, a affirmé, lundi à Casablanca, le ministre de l'Economie et des Finances Salaheddine Mezouar. Dans une déclaration à la presse après la nomination par S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, de Said Ibrahimi, directeur général de la société qui sera dédiée à l'aménagement et à la gestion de la Place financière de Casablanca, M. Mezouar a indiqué que «le projet de transformation de la place financière de Casablanca en un pôle financier s'inscrit dans le cadre des stratégies sectorielles développées par le Maroc, sous la sage conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, visant à conforter le positionnement du Maroc aux niveaux régional et continental». La société dédiée à l'aménagement et à la gestion de la Place financière de Casablanca veillera à la mise en oeuvre effective des grandes lignes stratégiques du projet de Casablanca qui traduit le souci du Maroc d'aller de l'avant dans la réalisation des objectifs de développement économique, a souligné le ministre.Le projet de Place financière de Casablanca ouvre pour le Maroc des perspectives prometteuses pour l'attrait des capitaux, le développement de nouveaux métiers et l'accompagnement du rythme accéléré d'attraction des investissements, tant publics que privés, a affirmé, lundi à Casablanca, le ministre de l'Economie et des Finances Salaheddine Mezouar. Dans une déclaration à la presse après la nomination par S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, de Said Ibrahimi, directeur général de la société qui sera dédiée à l'aménagement et à la gestion de la Place financière de Casablanca, M. Mezouar a indiqué que «le projet de transformation de la place financière de Casablanca en un pôle financier s'inscrit dans le cadre des stratégies sectorielles développées par le Maroc, sous la sage conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, visant à conforter le positionnement du Maroc aux niveaux régional et continental». La société dédiée à l'aménagement et à la gestion de la Place financière de Casablanca veillera à la mise en oeuvre effective des grandes lignes stratégiques du projet de Casablanca qui traduit le souci du Maroc d'aller del'avant dans la réalisation des objectifs de développement économique, a souligné le ministre.

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeMer 28 Avr - 11:30

La place financière de Casablanca: Un projet structurant à dimension internationale

La place financière de Casablanca est un projet structurant qui permettra le développement du potentiel économique de la ville en tant que grande capitale régionale et internationale, a affirmé, lundi à Casablanca, Abdellatif Jouahri, Gouverneur de Bank Al Maghrib. Ce projet s'appuie sur les potentialités du Royaume qui constitue, de l'avis des organisations internationales, que ce soit le Fonds monétaire international ou la Banque Mondiale, une référence dans la région Mena, a souligné M. Jouahri dans une déclaration à la presse après la nomination par S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, de Said Ibrahimi, directeur général de la société qui sera dédiée à l'aménagement et à la gestion de la Place financière de Casablanca. « Nous allons capitaliser tous les acquis engrangés par le Maroc depuis plus d'une décennie », a-t-il ajouté, notant que «le Royaume est aujourd'hui en mesure de faire de Casablanca, dans un premier temps, un centre financier régional pour devenir ensuite un centre financier international».

MAP 28/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeMer 21 Avr - 18:25

Entretien avec Karim Hajji, DG de la Bourse de Casablanca

· Le DG de la Bourse confiant

· Des introductions attendues pour le second semestre 2010

· Promotion des investissements, internationalisation de la place… les nouveaux chantiers

Un regain de forme semble regagner la Bourse casablancaise durant ces dernières séances. Karim Hajji, directeur de la Bourse de Casablanca, est persuadé que la confiance est en train de revenir à la place casablancaise. Optimiste, il livre ses impressions à L’Economiste concernant le développement du marché à moyen et long termes.

- L’Economiste: Pensez-vous que la crise de confiance qui avait marqué ces derniers mois la Bourse de Casablanca s’est complètement estompée?

- Karim Hajji: La confiance est effectivement en train de revenir peu à peu sur notre place. Nous assistons, depuis deux semaines, à un retour vers des volumes plus significatifs, grâce à l’opération ONA-SNI qui a largement contribué à redynamiser le marché. Est-ce que la crise de confiance est pour autant totalement estompée? Il est encore un peu tôt pour l’affirmer. Mais les signes sont encourageants pour une vraie reprise du marché.

- Des opérations de l’envergure d’ONA-SNI, ce serait plutôt l’idéal…

- Nous avons certainement besoin d’introductions en Bourse ou d’augmentations de capital pour garder la dynamique actuelle.
Je pense aussi que l’opération ONA-SNI est de nature à inspirer d’autres opérateurs. Comme vous le savez, à la Bourse, il n’est pas nécessaire de détenir plus de 50% pour être l’actionnaire de référence et influer sur la stratégie d’une entreprise cotée.

- Quelles sont les perspectives à moyen terme?

- J’estime que les indicateurs sont bien orientés et que nous devrions assister à quelques OPV ou IPO au cours du second semestre 2010. Le rythme devrait s’accélérer en 2011 avec, sans doute, plusieurs introductions, mais aussi peut-être des privatisations. Nous attendons aussi l'adoption des textes de loi relatifs au prêt-emprunt de titres et au marché à terme qui devrait intervenir à la fin de l’année.
L’année 2011 sera orientée davantage vers des actions de promotion de l’investissement en Bourse pour stimuler la demande des particuliers. Nous serons aussi plus présents sur le front de l’internationalisation de notre place.

- L’ambition de réunir 150 sociétés cotées pour 500.000 investisseurs d’ici 2015 vous semble-t-elle réaliste?

- C’est une ambition tout à fait réaliste et notre pays en a les moyens, j’en suis convaincu. La Caravane de la Bourse que nous allons lancer la semaine prochaine va nous permettre de toucher les entreprises à travers tout le Royaume et convaincre certaines d’entre elles de franchir le pas. Nous gardons donc le cap et poursuivons résolument notre stratégie pour atteindre ces objectifs.

L'Economiste 20/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeVen 2 Avr - 11:59

Investment Grade : Visa pour le marché financier international

· Une émission obligataire en euros et d’une maturité de dix ans

· Les Finances en phase de sélection des banques conseil

· L’opération prévue dans quelques semaines


Et si le Maroc revenait sur le marché financier international? L’idée a déjà été évoquée à plusieurs reprises par les observateurs. Mais cette fois-ci, elle vient d’être confirmée par Salaheddine Mezouar, ministre des Finances. Et c’est pour 2010. Le Maroc retournera donc sur le marché financier international fort de la toute nouvelle notation que vient de lui attribuer Standard & Poor’s. En effet, l’agence américaine de rating vient d’améliorer la note du crédit souverain de la dette à long terme en devises de BB+ à BBB- et de la dette en monnaie locale à long terme de BBB à BBB+, avec des perspectives stables. L’agence a également relevé la note à court terme en devises de B à A3 et la note à court terme en monnaie locale de A3 à A2.
Un saut qualitatif qui vaut au Maroc l’accès à la catégorie Investment Grade (cf. www.leconomiste.com). Un visa que le Royaume vient de décrocher après dix ans d’attente. «L’agence considérait que le Maroc devait encore accomplir des progrès pour obtenir cette notation», déclare le ministre des Finances, non sans un brin de fierté, au cours d’une conférence de presse organisée lundi 29 mars. Le mérite en est d’autant plus grand que, «le Maroc est le seul pays à avoir obtenu cette année l’amélioration de sa note». En effet, au cours de ces deux dernières années, marquées par la crise financière internationale, Standard & Poor’s a revu la note de 33 pays, dont 25 ont été rétrogradés et 2 ont été écartés de l’Investment Grade. De plus, au cours des cinq dernières années, et outre le Maroc, cinq autres pays seulement ont vu leur notation améliorée. Il s’agit de la Russie, de la Roumanie, du Brésil, du Pérou et de l’Inde.
L’accès du Maroc à l’Investment Grade intervient après les rapports favorables de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Et l’agence de rating a relevé «l’effort considérable déployé en matière de réduction du fardeau de la dette publique au cours de la dernière décennie, rendu possible grâce à un assainissement budgétaire continu dans un environnement international défavorable». Sur le volet social, Standard & Poor’s a mis en exergue les progrès réalisés par le Maroc en matière de lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme. Autant de facteurs qui augmentent la compétitivité du Maroc et lui permettent de bénéficier d’une plus grande ouverture internationale.
Première conséquence de l’obtention de la note BBB-, la Banque Populaire a vu sa notation améliorée dès le lendemain. D’autres entreprises pourront bénéficier des retombées de la nouvelle notation du Maroc.
Selon l’argentier du Royaume, grâce à l’Investment Grade, le Maroc pourra élargir la base des investisseurs puisque certains d’entre eux, en raison de leur règlement intérieur, ne souscrivent qu’aux titres des pays notés dans cette catégorie. La nouvelle notation du Maroc aura également des retombées positives en termes d’attraction des investissements étrangers (IDE) puisque les investisseurs suivent de près l’évolution des notations des pays où ils souhaitent investir. Autre impact positif de la note BBB-, la possibilité pour le Maroc d’obtenir de meilleures conditions de financement sur le marché à travers la réduction de la prime de risque aussi bien pour le pays que pour les institutions.
L’obtention d’une appréciation favorable d’une agence de rating ne signifie nullement de dormir sur ses lauriers. Et le ministre des Finances en est conscient. Selon Mezouar, «pour préserver cet avantage, il est important pour le Maroc de poursuivre et d’accélérer les réformes. Et dans le contexte régional, le statut avancé est considéré comme un des éléments d’accélération de ces réformes».


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Réintégration en fonction des besoins


Maintenant qu’il est mieux coté sur le marché financier international, quel est le montant que le Maroc compte lever? «Il sera fonction de notre appréciation des besoins de financement de l’économie nationale», répond Salaheddine Mezouar, ministre des Finances. Le degré d’intérêt exprimé par les investisseurs internationaux constituera également un élément d’appréciation pour la détermination de l’échéance et du montant des fonds à lever. Ainsi, pour financer ses chantiers structurants, le Maroc compte lancer une émission obligataire en euros, d’une maturité de 10 ans à l’image de la levée de fonds réalisée en 2007 et qui avait porté sur 500 millions d’euros. «Aujourd’hui, il y a un gros appétit pour le papier Maroc et nous sommes en train de discuter avec de grandes banques internationales», affirme Zouhair Chorfi, directeur du Trésor.

Hassan EL ARIF
L'économiste

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeJeu 18 Fév - 9:48

Fassi Fihri s'entretient avec la vice-présidente de la BM pour MENA

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, s'est entretenu mardi à Rabat avec la vice-présidente de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Shamshad Akhtar. L'entretien a porté sur les réformes économiques lancées au Maroc, les opportunités d'intégration au niveau du Maghreb arabe ainsi que l'excellence des relations entre le Maroc et l'UE dans le cadre du statut avancé accordé au Royaume, a indiqué M. Fassi Fihri dans une déclaration à la presse à l'issue de l'entrevue. Après avoir déploré la fermeture des frontières entre le Maroc et l'Algérie, le ministre a souligné l'importance de la relance de l'Union du Maghreb Arabe, notant que l'absence d'une intégration économique maghrébine empêche les pays de la région de tirer plein profit des opportunités de développement et de coopération existantes. Pour sa part, Mme Akhtar a affirmé qu'elle s'est entretenue avec M. Fassi Fihri au sujet des orientations économiques du Maroc et de la coopération et l'intégration régionale aussi bien en Afrique du Nord qu'en Moyen-Orient.La visite de travail au Maroc de Mme Akhtar s'inscrit dans le cadre du lancement de la nouvelle Stratégie de partenariat avec le Maroc (CPS-Country Partnership).

MAP 18/02/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 28 Icon_minitimeMer 17 Fév - 10:00

Promotion de l'épargne: Prêt de 133 millions d'euros de la BM

La Banque mondiale vient d'accorder au Maroc un prêt d'un montant de 133 millions d'euros destiné au financement du programme d'appui au secteur financier. Cet accord permettra notamment de soutenir les efforts du gouvernement dans la promotion de l'épargne longue, le renforcement de la supervision financière et l'élargissement de l'accès des ménages et des petites et moyennes entreprises au financement, tout en préservant la stabilité du système financier.

Mettant en exergue l'importance des relations qu'entretient le Royaume avec l'institution financière internationale, Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances devait rappeler que ces relations qui sont appréhendées à travers le cadre stratégique de coopération 2005-2009, se sont traduites par la concrétisation de douze opérations portant sur un montant global de plus de 1,4 milliard de dollars, couvrant aussi bien des programmes de réformes que des projets d'investissement. Pour sa part, la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Shamshad Akhtar, a exprimé sa satisfaction quant aux résultats de la coopération avec le Maroc et au cadre de partenariat stratégique prévu au titre de la période 2010-2013. Elle a également fait part de la ferme volonté de la Banque de continuer à accompagner le pays pour qu'il poursuive son processus de réformes et de développement. Fin janvier dernier, le Conseil d'administration du groupe Banque mondiale avait opté pour une nouvelle Stratégie de Partenariat avec le Maroc (CPS - Country Partnership Strategy) pour les quatre prochaines années (2010-2013). Le CPS assure la continuité de l'appui du Groupe Banque Mondiale au Maroc en développant les opportunités d'extension de son engagement et son élargissement à de nouveaux domaines. Outre la consolidation des objectifs stratégiques de la précédente Stratégie de Coopération (CAS 2005-2009), le CPS privilégie la sélectivité dans l'engagement de l'institution et focalise le programme de partenariat sur les activités pour lesquelles la Banque mondiale peut apporter une valeur ajoutée. En effet, la Banque apportera principalement son soutien pour faire face aux contraintes structurelles et aux défis de long terme, en particulier en ce qui concerne la mise en œuvre des réformes. Pour rappel, le CPS propose un scénario de financement avoisinant 600 millions de dollars par an. Ce financement complémente les travaux d'assistance technique et de transfert de connaissances qui structurent le programme de la Banque mondiale au Maroc. La SFI (Société financière internationale) concentrera ses contributions d'investissement et de conseil, en priorité dans le domaine du secteur financier et des infrastructures. Centré sur la notion de partenariat, le CPS se distingue toutefois de la précédente Stratégie d' Assistance (Country assistance strategy, CAS 2005-2009) par sa flexibilité. En effet, cette démarche ne décline pas des scénarios de collaboration préétablis et rigides, ou un programme de prêts détaillé, mais présente les directions stratégiques et des programmes indicatifs de prêts et d'activités analytiques à court terme. En outre, il s'agit d'une collaboration étroite qui préside au choix des programmes, dans le cadre du dialogue avec le gouvernement. Aussi, le CPS propose-t-il un choix concerté de lignes d'action prioritaires convenues entre le gouvernement et le groupe Banque mondiale. Il s'agit également d'un ancrage dans la vision et du programme de développement du Maroc. La nouvelle stratégie soutient trois axes thématiques qui embrassent les priorités de développement du pays, en l'occurrence, il s'agit de renforcer la compétitivité de la croissance et la création de l'emploi: La transformation structurelle de l'économie marocaine requiert un ensemble compréhensif et coordonné de politiques touchant de nombreux domaines. Il s'agit, entre autres, d'un environnement macroéconomique stable ; d'un meilleur environnement des affaires ; une politique commerciale à l'appui de la compétitivité des produits marocains ; un secteur financier desservant mieux les petites entreprises ; une population active mieux formée et des institutions efficaces de protection sociale et du marché du travail. Bien que des progrès aient été réalisés dans tous ces domaines, il est nécessaire d'intensifier l'impact des réformes et la réponse du secteur privé. La Banque mondiale s'engage à appuyer le programme du gouvernement pour parvenir à améliorer la croissance, la compétitivité, et l'emploi.

Un solide partenariat
Lors de leur réunion de janvier dernier, les administrateurs de la BM ont salué le processus de réformes mené par le Maroc et félicité le gouvernement pour la prudence de ses politiques macro-économiques, de sa gestion de la dette publique, et pour ses succès dans le domaine des réformes structurelles au cours des années passées. Ils ont par ailleurs réitéré que le Maroc reste confronté au défi d'accélération du rythme de croissance, de création d'emploi, et de compétitivité, et au besoin de renforcer rapidement ses résultats en matière de santé, d'éducation, et de protection sociale.“Ce CPS reflète le partenariat solide qui existe entre le gouvernement marocain et l'institution. La Banque mondiale s'est engagée à accompagner le Maroc dans son processus de réformes, à appuyer son agenda de développement et à mettre son savoir et son expérience internationale au service de l'ensemble du pays”, a déclaré Mats Karlsson, Directeur du Département Maghreb à la Banque mondiale.

Le Matin 17/02/2010

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