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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeLun 21 Déc 2009 - 11:11

Balance commerciale: Allègement de la facture pétrolière et alimentaire

Au terme des dix premiers mois de 2009, les importations énergétiques et alimentaires ont baissé de 34% et 25% en glissement annuel. Le repli des cours mondiaux de certaines matières premières, au terme des dix premiers mois de 2009, a eu un effet favorable sur la balance commerciale marocaine. Ainsi, les importations énergétiques ont baissé de 34% en glissement annuel. Rien que la facture pétrolière a diminué de 55% par rapport aux dix premiers mois de 2008, en s'établissant à 13 milliards de dirhams, suite au repli de 22% du volume importé et de 42% du cours moyen de la tonne. De même, les importations du gasoil et fuel oils ont reculé de 17% pour s'établir à 13,3 milliards de dirhams, sous l'effet combiné d'une baisse du cours moyen de 42% et d'un rebond du volume importé de 43%. De son côté, la facture alimentaire s'est allégée de 25%. Et pour cause, le repli, notamment, des importations des céréales et des produits oléagineux. En particulier, les achats de blé ont diminué de 55%, suite à la baisse du volume importé de 41% et du prix moyen de 24%. De même, les importations de maïs ont baissé de 30%, suite au repli d'un tiers du prix moyen de la tonne importée. Quant aux huiles végétales brutes, leurs importations ont baissé de 36% en raison du recul du prix moyen de 31% et du volume importé de 7%. En revanche, les achats de sucre ont augmenté de 57%, tirés par une hausse simultanée du volume (+32%) et du prix moyen de la tonne importée (+19%). Côté exportations, les ventes des phosphates et dérivés ont atteint 16,3 milliards de dirhams au cours des dix premiers mois de 2009, en baisse de deux tiers par rapport à 2008 et de 10% par rapport à 2007. Mais en hausse de 14% par rapport à 2006, considérée comme une année normale. Leur part dans les exportations totales de marchandises s'est ainsi établie à 17,4%, comparable à celle de 2007 mais moitié moins que celle de 2008, année exceptionnelle. Les ventes à l'étranger du phosphate brut ont baissé de 72%, suite au repli des quantités livrées de 57% et du prix moyen de la tonne exportée de 34%. Les exportations de l'acide phosphorique se sont contractées de 69% du fait de la baisse du cours moyen de 69%, tandis que le volume exporté est resté stable. Quant aux exportations des engrais naturels et chimiques, elles ont reculé de 53% sous l'effet combiné d'un repli du prix moyen de 67% et d'une augmentation du volume exporté de 43%. Cette évolution s'est accompagnée d'un net repli des importations de soufre brut de 89% en valeur et de 29% en volume. Signalons que la production de phosphates et dérivées a enregistré une nette reprise sur la période récente. En particulier, la production des engrais naturels et chimiques a rebondi de 57% au troisième trimestre, en glissement annuel, alors que celle d'acide phosphorique a augmenté de 8% sur la même période. S'agissant des exportations alimentaires, les ventes des tomates fraîches se sont démarquées, en augmentant de 8% en raison de l'amélioration du prix moyen de 10%. Alors que les exportations des agrumes et des fruits frais ont reculé de 37% et 29% respectivement, en raison essentiellement d'une baisse des quantités livrées de 39% et 31% respectivement. Par ailleurs, les exportations des crustacés, mollusques et coquillages se sont repliées de 28%, affectées par un recul de 29% du prix moyen à l'export.

Le Matin 21/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeJeu 17 Déc 2009 - 15:08

Maroc-Chine : Appel à se positionner au niveau économique

Il s'agit d'une occasion à saisir pour le Maroc qui est appelé à être plus présent sur le plan du partenariat économique qui reste encore faible avec ce grand pays. Selon l'ambassade du Maroc à Pékin, les acteurs économiques doivent faire un effort pour saisir les opportunités, car il existe un grand manque à gagner.

Le Maroc pourrait être une passerelle pour les Chinois vers les marchés européen et africain vu non seulement la situation géographique dont bénéficie notre pays mais aussi grâce à ses accords de libre-échange ainsi que le statut avancé avec l'Union européenne. Pour Mohammed Farahat, de l'ambassade du Maroc en Chine, la mission diplomatique marocaine essaie autant que faire se peut pour véhiculer ce message en Chine. « Le message est bien passé. Les Chinois s'intéressent au Maroc. Les partenaires économiques au Maroc doivent, pour leur part, faire un effort pour servir de relais, faire des partenariats et investir en Chine. Bien que la République populaire soit un pays géant, il y a toujours des niches à exploiter. ». Dit-il.

Le Royaume est, ainsi, invité à se rapprocher de ce pays dont les responsables veulent, aujourd'hui plus que jamais, communiquer autour de leur situation économique et sociale actuelle pour changer l'image stéréotype que la majorité des citoyens arabes se font de ce pays. Les rencontres avec les responsables arabes ont été multipliées au cours des dernières années en échangeant des visites bilatérales. Tous les domaines sont au centre d'intérêt. Selon les responsables chinois, le partenariat avec les pays arabes est primordial, car la Chine fait partie des pays en voie de développement en dépit de la croissance économique effrénée que la République populaire connaît depuis des années en raison des disparités entre l'Est et l'Ouest au niveau du développement. Le renforcement de la coopération bilatérale s'impose pour les deux parties, estiment les dirigeants chinois pour pouvoir mener ensemble le train du développement et tirer le meilleur profit du partenariat.

Afin d'arriver aux résultats escomptés, le développement des relations médiatiques s'avère on ne peut plus essentiel afin de véhiculer les messages sans équivoque et transmettre les informations sans qu'elles soient déformées. Aussi, la Chine cherche-t-elle à sensibiliser les responsables arabes sur ce point particulier. Une visite pour les médias arabes à Pékin et Shanghai vient d'être organisée par le bureau de l'information des Affaires d'Etat de la République populaire. Celle-ci reconnaît qu'elle se sent faible au niveau médiatique par rapport aux médias occidentaux qui « transmettent des messages erronés sur le pays ».
Elle cherche, ainsi, à trouver les meilleures issues pour une coopération solide avec les médias arabes. Plusieurs pistes sont à explorer dont l'échange des produits télévisés, le renforcement des réseaux des correspondants, la formation des ressources humaines, l'échange de la technologie de l'information…
L'idée est de lutter contre la faiblesse des ressources en information tant au niveau quantitatif que qualitatif. Les responsables des médias marocains sont, ainsi, invités à collaborer avec leurs homologues chinois afin de concrétiser cette vision.

Exposition universelle de Shanghai

La ville de Shanghai qui compte quelque 20 millions d'habitants se prépare activement à accueillir une grande exposition internationale qui démarrera en mai 2010 et prendra fin en octobre sous le thème « Meilleure ville, meilleure vie ». Le Maroc fait partie des pays participants. Les préparatifs vont bon train pour être à la hauteur des aspirations. Il faut dire que la capitale économique de la République populaire de Chine a tous les atouts pour réussir une exposition d'une telle envergure. Les responsables sont en train de renforcer les infrastructures notamment en élargissant les aéroports et le réseau ferroviaire et en construisant d'ici quelques mois quelque 200 km de lignes de métro qui viendront s'ajouter aux 200 kilomètres déjà existants.

Pour la commission d'organisation, en dépit des aléas de la crise économique internationale, tous les pays prêtent une grande attention pour y participer même si certains vont trouver des difficultés à financer leur participation. On essaie, ainsi, de renforcer le partenariat pour diminuer le coût.
Au quotidien, on évalue le nombre des visiteurs à quelque 400.000 touristes. 10 millions de billets ont été déjà vendus.

Le Matin 17/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeMer 16 Déc 2009 - 10:14

Maghreb: Un ensemble pour accélérer le développement

Il ne peut y avoir d'avenir pour les pays du Maghreb tributaire sans la constitution d'un ensemble régional complémentaire", a souligné lundi à Casablanca Habib El Malki, économiste et président du Centre marocain de conjoncture (CMC).

Cet ensemble économique complémentaire est à même de jeter les bases de la stabilité de la région et accélérer le rythme de son développement, a-t-il précisé à l'ouverture d'un séminaire sur le thème "Entre crise et globalisation, la place du Maghreb dans l'économie mondiale''. Selon M. El Malki, la problématique essentielle des pays du Maghreb, dans le cadre de la crise mondiale, consiste principalement à faire face aux effets de cette crise à travers l'édification du grand Maghreb Arabe et la recherche de solutions alternatives pour l'aider à poser les jalons de son avenir dans le cadre d'une stratégie nouvelle et claire. Celle-ci devra donner la priorité, outre aux richesses naturelles de la région, aux ressources humaines et œuvrer pour dépasser les obstacles politiques entre les pays du Maghreb, a-t-il ajouté. L'avenir des peuples de la région requiert une approche de développement intégrée, a poursuivi M. El Malki ajoutant que cette rencontre constitue un appel à tous les intervenants et aux décideurs dans la région pour revoir la situation actuelle et réaliser les ambitions des peules maghrébins. De son côté Jacques Mistral, directeur des études à l'Institut français des relations internationales (IFRI), a indiqué que les pays du Maghreb sont appelés à développer leurs économies à travers le modèle de l'économie de marché, et à tenir compte du côté démographique et ses impacts. Ivan Martin chercheur à l'IFRI a fait une comparaison entre les économies de certains pays latino-américains et asiatiques et celles des pays du Maghreb avant de passer en revue les éléments dont disposent, en commun, ces derniers tels le coût de la main-d'oeuvre, le poids des richesses naturelles ou encore la place du secteur informel. Il a également insisté sur le fait que le développement des économies de la région passe par les réformes et le soutien des secteurs productifs en plus de la levée de tous les obstacles qui se dressent devant l'intégration de ces économies notamment les différends existants entre certains pays. Le chercheur français Jacques Ould Aoudia estime, lui, qu'il faut d'abord élaborer un modèle de développement pour chaque pays qui tienne compte des particularités propres à chacun et repose sur ses ressources. Cet objectif peut être atteint dans le cadre d'une stratégie à laquelle adhère toute la société et dans laquelle est impliquée la société civile, a-t-il ajouté.

Complémentarité interrégionale
Le président de l'Association marocaine d'intelligence économique (AMIE) Driss Alaoui M'Daghri a mis l'accent sur l'influence du tissu associatif sur la décision politique et l'adoption de mesures à même de donner un nouveau souffle à la coopération complémentaire entre les pays du Maghreb. Notant que les investissements constituent un instrument important du développement, il a rappelé que les investissements des pays du Golf au Maroc qui ont connu une croissance continue ces dernières années, à la faveur d'incitations mises en place par le Maroc, ne doivent plus être confinés à certains secteurs mais s'étendre à tous les domaines d'activité. Ce séminaire, organisé par le CMC et l'IFRI, traitera, deux jours durant, de diverses thématiques notamment les "modèles d'intégration internationale des économies du Maghreb'', "Stratégies et présences économiques des pays du Golfe, des USA de la Chine ou de l'Inde dans la région".

MAP 16/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeMer 16 Déc 2009 - 10:13

Cellule de veille stratégique: L'heure est au bilan pour les mesures étatiques mises en place

L'heure est au bilan pour les mesures étatiques mises en place depuis février dernier pour le soutien des secteurs les plus touchés par la crise. Il s'agit d'une évaluation partagée, partenariale visant à tirer des réorientations pour l'année 2010 et à dépasser les fragilités constatées pour un meilleur ciblage. Il faut dire que du côté du gouvernement, l'argentier du Royaume Salaheddine Mezouar a toujours affiché son optimisme quant à l'efficacité de la stratégie du comité de veille. Interpellé par les parlementaires au cours de la discussion du budget 2010 sur les aléas de la conjoncture économique, le responsable gouvernemental a tenu, à maintes reprises, à souligner que l'Etat a su gérer le dossier en donnant la priorité à la sauvegarde de l'emploi, estimant que les indicateurs témoignent de l'efficacité des mesures prises. Selon la cellule de veille, l'évolution récente des indicateurs sectoriels révèle une atténuation du rythme des baisses au niveau de l'ensemble des secteurs concernés. De mois en mois, on note une amélioration des indicateurs touchés par la crise. Chiffres à l'appui, des signes de reprise palpables ont été relevés par la commission en ce qui concerne bon nombre de secteurs. En effet, l'évolution de la conjoncture nationale « a été marquée par une multiplication de signes encourageants comme en témoigne l'atténuation du rythme des baisses au niveau de l'essentiel des secteurs concernés par la crise». Selon le ministère de l'Economie et des Finances, les signes d'amélioration les plus significatifs ont été constatés au niveau des deux principales sources de devises, à savoir le tourisme et les transferts. « Les rythmes de baisse des recettes touristiques et des transferts des MRE sont passés respectivement de -21,6% et -14,6% à fin mars 2009 à -8,1% et à -7,7% à fin octobre 2009. Les autres secteurs exportateurs montrent également des signes de reprise encourageants. Ainsi, le rythme de la baisse des exportations hors OCP a nettement ralenti, passant à 13,9% à fin octobre au lieu de 22,2% à fin mars». La faiblesse du recours des entreprises aux mécanismes de garantie pour les crédits est également un bon indicateur. En effet, sur le plan financier, 115 dossiers d'un montant agréé de 686 millions de dirhams ont été traités par la caisse centrale de garantie. On note, par ailleurs, une prédominance des mesures relatives au volet social avec 59 % des demandes. Quelque 357,3 millions de dirhams ont été débloqués par la CNSS pour le remboursement de 421 sociétés. Les secteurs du textile-habillement et cuir arrivent en tête des bénéficiaires avec plus de 90%. Ils sont de loin suivis par l'automobile avec 8%. Au niveau commercial, on note 323 demandes traitées depuis la mise en place des mesures avec une prédominance du secteur textile. En ce qui concerne le volet soutien de l'effort de diversification des marchés, le montant des remboursements n'a pas dépassé 3,2 millions de dirhams. S'agissant du soutien à la formation, 134 demandes ont été agréées dont 80 pour le secteur du textile et 16 pour les équipementiers automobiles Il s'avère aujourd'hui primordial de travailler sur l'après-crise, pour que le Maroc puisse se positionner et améliorer ses performances.

Le Matin 16/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeMer 16 Déc 2009 - 10:12

Maroc-Japon: Les deux pays partagent plusieurs points communs

La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbach, s'est entretenue, lundi à Rabat, avec la vice-présidente de la Chambre Haute du Parlement japonais, Akiko Santo. Abordant les derniers développements de la question nationale, Mme Akharbach a affirmé que les manoeuvres ignobles des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume visent à saper les efforts déployés par les Nations unies pour trouver une solution politique négociable à ce différend et à enrayer la dynamique positive impulsée au processus des négociations grâce à l'initiative marocaine d'autonomie. La secrétaire d'Etat a, d'autre part, loué l'excellence des relations politiques et institutionnelles unissant le Maroc et le Japon, soulignant que la visite d'Etat au Japon de S.M. le Roi Mohammed VI en 2005, la première du genre effectuée par un Souverain marocain, a insufflé une dynamique inédite à ces relations empreintes d'amitié et d'entente mutuelle. La responsable nippone a souligné, dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, que les deux pays, qui partagent plusieurs points communs, sont animés par la même volonté de promouvoir le domaine du tourisme. Mme Santo s'est entretenue, auparavant, avec Mohamed Cheikh Biadillah, président de la Chambre des conseillers et le vice-président de la Chambre des représentants, Ouadie Benabdellah.

MAP 16/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeMar 15 Déc 2009 - 9:46

Les particuliers ne réalisent plus que 22% des transactions à la Bourse de Casa

Ils ont drainé à fin septembre 2009 un volume de 11,8 milliards de DH sur un total de 54 milliards.

Les institutionnels marocains réalisent plus du tiers des transactions et les OPCVM près de 20%, alors qu’ils n’étaient qu’à 11,8% en 2007.
La Bourse de Casablanca s’achemine vraisemblablement vers une deuxième année de baisse. Après avoir clôturé 2008 avec une contre-performance de -13,8%, le Masi, indice de toutes les valeurs cotées, affiche au 7 décembre 2009 un repli de plus de 8%. Outre l’effet sur les cours et la valorisation des entreprises de la cote, cette tendance a engendré une baisse importante au niveau des transactions réalisées sur le marché central de la Bourse. Une baisse d’autant plus marquée pour certaines catégories d’investisseurs que leur poids dans le volume global a considérablement reculé.
C’est le cas en particulier des personnes physiques marocaines. En effet, durant l’année 2007, période au cours de laquelle le marché casablancais avait progressé de plus de 30% et réalisé une dizaine d’introductions en Bourse, la part des particuliers dans les transactions du marché central dépassait les 34%, avec un volume de 72,7 milliards de DH sur un total de 212,7 milliards. Mais en 2008, année de déclenchement de la crise, cette part est descendue à 25,2%, les opérations des particuliers n’ayant atteint que 40 milliards de DH sur un volume global de 159 milliards. La même tendance s’est poursuivie cette année puisqu’à fin septembre 2009 (dernières statistiques disponibles auprès du Conseil déontologique des valeurs mobilières), le poids des personnes physiques dans le volume du marché central n’est que de 21,8%, soit 11,8 milliards de DH de transactions sur un total de 54 milliards.
En plus de cette baisse du volume et du poids des particuliers, les transactions de ces investisseurs étaient plus orientées à la vente qu’à l’achat. Ainsi, sur les 40 milliards réalisés par cette catégorie en 2008, 21,5 milliards concernaient des ordres de vente contre 18,5 milliards pour les ordres d’achat. Et sur les 11,8 milliards de DH générés à fin septembre 2009, 6,2 milliards étaient orientés à la vente contre 5,6 milliards à l’achat. Ceci alors qu’en 2007 les transactions à l’achat des particuliers étaient légèrement supérieures aux ventes, avec un volume de 36,4 milliards de DH.
Ces chiffres démontrent clairement que dans le climat actuel de baisse des cours et d’incertitude à la Bourse de Casablanca, les personnes physiques se désengagent massivement du marché et celles qui réalisent toujours des transactions le font plus dans un sens vendeur. Les opérations drainées par le réseau bancaire confirment d’ailleurs ce constat. Leur part dans le volume global est en effet passée de 7,5% en 2007 (15,8 milliards de DH) à 2,66% seulement cette année, soit 1,4 milliard dont les deux tiers portant sur des ordres de vente.
Cela dit, pour d’autres catégories d’investisseurs, même si les volumes sont en baisse, les poids se maintiennent ou au contraire s’affichent en hausse. C’est le cas notamment des personnes morales marocaines, autrement dit les institutionnels, dont la part dans le volume global du marché central ressort à 35,14% à fin septembre 2009. Cette part était de 36,6% en 2008 et de 25,8% seulement en 2007. Et c’est cette catégorie d’investisseurs qui se porte acheteuse des titres vendus par les particuliers, puisque sur les 19 milliards de DH de volume qu’elle a réalisé au 30 septembre de cette année, 10 milliards concernent des ordres d’achat.
Le poids des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) dans le volume du marché a également pris de l’importance. Il ressort au terme des trois premiers trimestres de 2009 à 20,33%, contre 14% en 2008 et seulement 11,8% en 2007. Ceci indique que dans ce contexte boursier difficile, plusieurs investisseurs préfèrent passer par la gestion déléguée au lieu d’agir directement sur le marché.
Enfin, et contrairement à ce que l’on pensait, les institutionnels étrangers continuent d’agir avec force à la Bourse de Casablanca. Ils ont drainé un volume de 8,9 milliards de DH à fin septembre, soit 16,6% du total des transactions, et ce, dans un sens plutôt acheteur. Notons que la part de ces étrangers était de 12,9% en 2008 et de 7,5% seulement en 2007.

Souhaïl Nhaïl
La vie éco

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeMar 15 Déc 2009 - 9:13

Le renflouement de Dubaï par Abou Dhabi rassure les marchés

Cuivre : ce métal de base, considéré comme le baromètre du marché des métaux, a terminé la semaine dernière en baisse, mais marquait cependant un léger rebond vendredi, qui le rapprochait du seuil des 7.000 dollars. Le métal a toutefois effacé une partie de ses pertes vendredi, après des indicateurs rassurants sur la demande en Chine.

La production industrielle chinoise a augmenté de 19,2% en glissement annuel en novembre. Utilisé entre autres dans le bâtiment, le cuivre est très sensible à l'évolution de la conjoncture mondiale. La semaine a également été marquée par un mouvement de grève de quelque 4.000 salariés de la compagnie publique chilienne Codelco à la mine de cuivre de Chuquicamata, la plus grande à ciel ouvert au monde, qui produit 315.000 tonnes annuelles de cuivre, soit environ 2% de l'offre mondiale.

Aluminium : ce métal a fini la semaine en hausse, atteignant vendredi un plus haut niveau depuis octobre 2008 à 2.277 dollars la tonne. Les prix de l'aluminium étaient soutenus par une pénurie actuellement sur les marchés. Les indicateurs rassurants en provenance de Chine, qui suggèrent que la reprise poursuit son chemin, soutiennent les prévisions d'une forte demande chinoise.

Euro : la monnaie européenne se maintenait en hausse face au dollar hier lundi en milieu d'échanges européens, l'intérêt pour les investissements à risque étant soutenu par l'annonce d'un renflouement de Dubaï par son voisin Abou Dhabi. Les autorités de Dubaï ont annoncé lundi avoir obtenu une aide de 10 milliards de dollars d'Abou Dhabi, le riche émirat pétrolier voisin, permettant de payer les 4,1 milliards de dollars d'obligations du géant immobilier en difficulté Nakheel qui parviennent à maturité ce lundi. Vers 14h00 GMT (15h00 à Paris), l'euro montait à 1,4627 dollar contre 1,4613 dollar vendredi soir. Face au yen, l'euro baissait à 129,51 yens contre 130,35 yens vendredi. Le dollar baissait également face à la devise nippone à 88,54 yens contre 89,08 yens vendredi soir.

Céréales : le prix du blé et du maïs décrochait légèrement, hier matin sur le marché à terme européen (Euronext) suivant la tendance annoncée à l'ouverture du marché américain (CBoT de Chicago). Outre-Atlantique, le maïs dicte la tendance, les opérateurs craignant que la tempête de neige qui a touché les Etats-Unis ne provoque des dégâts sur les cultures et retarde encore une moisson de maïs déjà très en retard.

Au plan général, les opérateurs surveillent avec un intérêt particulier l'arrivée de la vague de froid dans l'hémisphère nord et son impact sur les céréales semées en automne, notamment dans les pays de l'Est (Russie, Ukraine) concurrents directs des exportateurs de l'UE.

Le Matin 15/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 9:12

« Caravane de l'export» en Afrique

Le Sénégal, le Mali et la Côte d'Ivoire, voici trois pays que le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Mâazouz, visitera à partir de ce lundi dans le cadre d'une tournée prospective. Voici également trois étapes importantes vers le renforcement de la coopération et des échanges commerciaux. Pendant une semaine, donc, le ministre du Commerce extérieur sera le porte-parole de la coopération entre le Maroc et les pays d'Afrique de l'Ouest, il plaidera en faveur des échanges et, surtout, se fera l'avocat du partenariat Sud-Sud qui est aujourd'hui pour notre pays plus qu'un thème porteur, mais véritablement l'un des ressorts majeurs de notre politique extérieure. Les représentants de Maroc Export ainsi que de l'Office national des aéroports (ONDA) y participent. Inscrite dans le prolongement du séminaire organisé le 2 décembre dernier à Casablanca sur l'approche des marchés africains, la tournée de Abdellatif Mâazouz, qui est accompagné de près de 70 opérateurs économiques marocains, porte un nom emblématique : « Caravane de l'export ». Elle se compose de chefs d'entreprises qui travaillent dans divers secteurs d'activité, notamment électrique, pharmaceutique, parapharmaceutique, médical, financier comme aussi dans l'agroalimentaire, les technologies de l'information et de la communication, les engrais, le BTP et les matériaux de construction. Cette visite d'une semaine, les rencontres auxquelles elle donnera lieu avec les divers responsables africains, les échanges prometteurs qu'elle favorisera et sans doute aussi les perspectives de conventions et de joint-ventures qu'elle ouvrira participent d'une volonté affichée du gouvernement marocain de renforcer les liens avec les pays africains. Dans le contexte de crise financière et économique qui prévaut encore à travers le monde, elle présage plutôt de bons augures. Le Maroc, à la différence de beaucoup d'autres pays, reste solidaire de l'Afrique et investit beaucoup d'espoirs dans le continent qui demeure un réservoir d'énergies et de potentialités humaines. Cependant, il convient de souligner que la visite d'une délégation marocaine aussi imposante ne se limite pas seulement aux dimensions commerciales et économiques. Elle prend valeur de symbole politique, en ce sens qu'elle conforte les relations directes que notre pays, en dépit des vicissitudes, n'a cessé de cultiver et de développer avec les Etats et les peuples d'Afrique. Les relations d'Etat à Etat que le Maroc entretient avec la totalité des pays du continent transcendent les divergences politiques résultant de l'attitude hostile d'une infime minorité de pays qui ont cédé aux campagnes de séduction menées par l'Algérie dans l'affaire du Sahara. Sans faire partie de l'Union africaine, héritière de l'OUA dont le Maroc avait été l'un des principaux fondateurs en 1961, notre pays n'a jamais pour autant quitté le continent africain. On ne compte plus les visites régulières que Sa Majesté le Roi Mohammed VI effectue depuis dix ans dans les différents pays d'Afrique, non plus les programmes de soutien multidimensionnel qu'il lance en faveur des uns et des autres Etats. Le Maroc propose aux pays africains frères le transfert de technologies et de savoir-faire qu'il possède dans certains secteurs. Il inscrit sur son fronton la coopération Sud-Sud comme une réalité tangible et un objectif prescrit par S.M. le Roi au gouvernement. Au-delà, c'est une conception de gouvernance qui prévaut : la présence du Maroc en Afrique relève de l'une de nos vieilles traditions historiques et, aujourd'hui, participe d'un souci partagé de développement. Ce n'est pas par hasard, d'ailleurs, qu'au même moment se tiendra à Marrakech le « Sommet des Africités » ou ce que certains qualifient de « Davos africain, en plus démocratique », organisé par « Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique »(CGLUA). La vocation africaine du Maroc ne s'est jamais démentie, son soutien au continent est à la mesure de la foi qu'il nourrit pour ses peuples. Aussi, la visite du ministre du Commerce extérieur et de la délégation qui l'accompagne au Sénégal, au Mali et en Côte d'Ivoire, renforce-t-elle la conviction inversée que « proche des yeux est aussi proche du cœur ». La « Caravane de l'export » explorera, certes, de nouveaux marchés, potentiels et virtuels sans doute, mais elle permettra aux opérateurs marocains de tisser des liens et de nouer un réseau d'amitiés qui est aux affaires, de nos jours, ce que le symbole est à la fraternité.

Le Matin 14/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 9:10

Secteur de l'informel: Le commerce se taille la part du lion

Les données de l'enquête peaufinée par le HCP montrent que le nombre d'unités de production informelles (UPI) en 2007 s'élève à 1,55 million unités contre 1,23 million en 1999, soit une création nette de 320.000 unités en l'espace de 8 ans ou 40.000 par an. 72% de ces unités exercent en zones urbaines. Reste et aussi paradoxal que cela puisse paraître «malgré l'augmentation de l'effectif des UPI, la proportion des ménages qui dépendent des revenus des activités informelles a baissé de 18,2% en 1999 à 14,3% en 2007», indiquent en substance les analystes du HCP. Une telle diminution est encore plus prononcée dans les villes où ce taux est passé de 21,8% à 16,5%. Le corollaire de cette évolution traduirait une poussée relativement plus importante du secteur formel au cours de la même période. Par région, le Grand Casablanca concentre 14,3% des UPI (contre 12,8% en 1999) suivi de Marrakech-Tensift-Al Haouz avec 13,4% (contre 9,5%). Avec 889,8 mille unités (soit 57,4%), le commerce accapare la part du lion. Il est suivi des Services, avec 309,5 mille unités (20%), de l'Industrie avec 267.000 (17,2%) et du BTP avec 84.000 (5,4%). Cette structure sectorielle a connu une légère évolution par rapport à 1999, la part du commerce a augmenté de 4,6 points au détriment de l'Industrie, dont la part est passée de 20,9% à 17,2%. La structure sectorielle des UPI montre certaines disparités régionales. Le poids du BTP varie de 1% au niveau de l'Oriental à 13,1% au niveau de Tanger-Tétouan. Le commerce représente 69,3% des UPI dans l'Oriental et 52,2% dans la région de Tadla-Azilal. Le poids de l'industrie varie de 9,7% dans l'Oriental à 24,5% dans la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz. Enfin, les Services représentent 17,6% des UPI du Grand Casablanca et 22,7% des UPI de la région de Souss-Massa-Draâ. Près de la moitié des UPI (49,2%) ne disposent pas de local fixe, 44,1% possèdent un local et 6,7% exercent à domicile. Cette dernière proportion a connu une baisse importante depuis 1999 où elle était de 11,1%. L'enregistrement administratif est peu répandu dans le secteur informel, la part des UPI disposant de la patente s'élève à 18,6%, en baisse de 4,7 points par rapport à 1999. Le BTP enregistre la plus faible proportion, 6,2% (contre 3,5% en 1999). La plus forte proportion est enregistrée au niveau du commerce avec 20,6%, en baisse notable, cependant par rapport à 1999 (29%). Parmi les UPI disposant d'un local, la proportion de celles enregistrées sur le fichier de la patente a baissé de 55,6% en 1999 à 40% en 2007. Selon l'âge, la proportion des chefs des UPI âgés de moins de 35 ans a baissé de 35,3% à 31,5% ; celle des 35 à 59 ans a, par contre, augmenté de 53,2% à 59,2%. Cette structure est relativement plus jeune que celle des actifs occupés travaillant pour leur compte propre au niveau de l'emploi non agricole global où la part des moins de 35 ans était de 26% en 2007. La présence féminine parmi les chefs des UPI reste faible, seulement une UPI sur dix est dirigée par une femme. Cette proportion varie largement d'un secteur à l'autre, elle est de 28,8% dans l'industrie (en forte baisse par rapport à son niveau de 37% enregistré en 1999) et est quasiment nulle dans le BTP. Par ailleurs, les UPI sont de très petites tailles. En termes d'emploi, les trois quarts des UPI emploient une seule personne, 17,7%, deux personnes et 4,5%, trois personnes.

Épargne personnelle
La taille moyenne est de 1,4 personne, en légère baisse par rapport à 1999 (1,5). Par secteur, la taille moyenne varie de 1,3 pour le commerce à 1,8 pour l'industrie. Malgré la baisse en termes d'emplois, la taille moyenne des UPI a augmenté de 34% en termes de chiffres d'affaires (de 134.885 DH à 180.559 DH en moyenne annuelle) et de 32% en termes de production (de 52.674 DH à 69.592 DH en moyenne annuelle). L'une des nouveautés de l'enquête de 2007 est la collecte des données sur le financement des UPI. Il ressort de ces données que la majorité des UPI ont été créées grâce à une épargne personnelle de leurs propriétaires (56,4%) ou par des crédits non institutionnels (19%). Le recours au crédit bancaire reste très faible (1,1%). Entre 1999 et 2007, le volume de l'emploi dans le secteur informel est passé de 1,902 million à 2,216 millions de postes, soit une création nette de 314,2 mille postes d'emploi au cours de cette période ou une création annuelle de 39,3 mille postes. Le commerce à lui seul concentre plus de la moitié des emplois informels, soit 53,2% (contre 48,2% en 1999) ; l'industrie concentre 21,4% et les services 19%.

Le Matin 14/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeVen 11 Déc 2009 - 9:41

Fonds de développement agricole: Renforcer les subventions des agriculteurs

Le ministère de l'Economie et des Finances et le ministère de l'Agriculture ont signé, hier jeudi 10 décembre 2009, un accord portant sur la révision de 11 arrêtés et 3 décrets visant le renforcement du système incitatif agricole.

Le but est d'adopter une nouvelle approche permettant au Fonds de développement agricole de favoriser davantage les investissements dans le secteur. Parmi les mesures phares de cet accord, il y a lieu de signaler la révision à la hausse des taux de subvention accordée aux techniques d'irrigation économes en eau. Ces taux passeront ainsi à 80% pour l'ensemble des agriculteurs et à 100% pour les petits agriculteurs (moins de 5 ha) et des collectifs et les agriculteurs organisés dans des projets d'agrégation. Autre mesure importante : le renforcement des incitations accordées en matière d'extension des oliveraies à travers la révision à la hausse des montants de subvention allouée : 6.000DH/Ha pour la plantation conduite en irrigation localisée et 3500DH/Ha pour la plantation conduite en Bour ou en irrigation autre que localisée. Toujours dans le souci de pallier les insuffisances du ciblage et des montants alloués à certaines rubriques et filières, l'accord porte sur le renforcement des incitations financières octroyées aux unités de valorisation des produits agricoles pour toucher l'ensemble des filières : 10% du montant global d'investissement à l'aval de l'ensemble des filières concernées par les contrats-programmes. Dans le même ordre d'idées, l'accord vise à renforcer et à élargir la liste du matériel agricole éligible à l'aide de l'Etat : 30% pour les récolteuses de betterave et de canne ainsi que pour les vibreurs mécaniques et enjambeurs de récolte des olives. Il prévoit aussi l'introduction d'une nouvelle aide (60%) pour l'acquisition des capsules à phéromone de traitement contre la Tuta Absoluta et l'augmentation des taux de subventions accordées aux bâtiments d'élevage (25%). Pour encourager les éleveurs, l'accord prévoit de revoir à la hausse des taux de subventions accordées à l'acquisition de matériel d'élevage (30%) et d'élargir la liste du matériel d'élevage éligible à l'aide de l'Etat : 30% pour les systèmes de refroidissement des bâtiments d'élevage (Brumisateurs et Pad Cooling). De même, l'accord prévoit la mise en place d'une aide pour l'importation de génisses (4.000 DH/Tête) et la production de veaux issus de croisement industriel (2.500 DH/Tête). Il prévoit enfin la mise en place d'une prime à l'agrégation pour accompagner l'investissement dans la valorisation des produits agricoles et une bonification des subventions citées précédemment pour les agriculteurs organisés dans des projets d'agrégation afin de renforcer l'amont agricole. Et dans le but de faciliter davantage la distribution des aides de l'Etat aux agriculteurs éligibles et assurer un suivi rigoureux, le département de l'Agriculture a mis en place une solution informatique pour permettre aux guichets uniques au niveau régional et local le traitement des dossiers de demande de l'aide avec le maximum de diligence et de transparence.

Promouvoir l'investissement privé
Depuis son instauration en 1986, le Fonds de développement agricole (FDA) s'est donné l'objectif de promouvoir l'investissement privé dans le secteur agricole et de l'orienter, à travers des subventions et primes ciblées, vers des activités permettant une meilleure exploitation du potentiel agricole national. En tant que tel, le FDA a constitué un instrument essentiel de l'application de la politique gouvernemental dans le secteur agricole et un levier d'investissement contribuant à l'essor général de l'économie et à l'amélioration des revenus des agriculteurs. Les domaines d'interventions du FDA aujourd'hui concernent notamment l'aménagement hydro-agricole et foncier, le soutien à certaines plantations (amont), le soutien à la production sur certaines composantes de l'amont animal, le soutien à certain type de valorisation végétale et le soutien à l'accès à quelques services à l'agriculture : analyses de laboratoires, transport…

Le Matin 11/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 11:19

Enquête Nationale 2007 sur le secteur informel : Le déclin supposé des ferracha

Entamée fin 2006 par le Haut Commissariat au Plan, l'enquête sur le secteur économique informel a livré ses résultats. Il en ressort que malgré l'augmentation du nombre des unités informelles, il y aurait moins de familles qui en vivent.

Tenter de quantifier un secteur, qui par essence échappe à tout contrôle, est d’un exercice délicat. Mais c’est à cette tâche que se sont attelés les statisticiens du Haut Commissariat au Plan qui ont livré les résultats de leur enquête sur le secteur informel, enquête qui s’est étalée de fin 2006 à fin 2007.
Pour ce faire, 10.259 unités de production informelles de différents secteurs d’activité économique ont été sondées.
Ces résultats, qui semblent illustrer une certaine expansion de l’informel, peuvent paraître cohérents. Ce qui ne l’est moins, ce sont les chiffres relatifs aux ménages qui en vivent.

“Malgré l’augmentation de l’effectif des UPI, la proportion des ménages qui dépendent des revenus des activités informelles a baissé de 18,2% en 1999 à 14,3% en 2007” révèle l'enquête.
Ainsi donc, il y aurait une progression du nombre des UPI mais une diminution de ceux qui en tirent leurs revenus!
De même qu’il ressort de cette enquête qu’en 2007, la part de l'emploi du secteur informel dans l'emploi global a régressé de 2 points, passant de 39% en 1999 à 37% en 2007.

En salle d'attente
L’équipe d’Ahmed Lahlimi (Haut Commissaire au Plan) s’en est expliqué de cette manière lors de la conférence de mardi: “le corollaire de cette évolution traduirait une poussée relativement plus importante du secteur formel au cours de la même période”, usant de la parabole suivante: “l’informel est comme quelqu’un qui serait dans une salle d’attente et qui attend de rejoindre le formel”.

Répartition régions
Casablanca serait donc “la plus grande salle d’attente du royaume”. La capitale économique concentre 14,3% des UPI (contre 12,8% en 1999) suivi de Marrakech-Tensift-Al Haouz avec 13,4% (contre 9,5%). Seuls 30% de ces unités de production se trouvent en milieu rural.

Le commerce en tête de liste
Avec 889.800 unités (soit 57,4%), le Commerce continue à dominer le secteur informel. Il est suivi des Services, avec 309.500 unités (20%), de l’Industrie avec 267.000 unités (17,2%) et du BTP avec 84.000 unités (5,4%).
Cependant ce classement peut varier d’une région à l'autre: c’est ainsi que la part du BTP varie de 1% au niveau de l’Oriental à 13,1% dans la région Tanger-Tétouan.

Faible représentation féminine
La présence féminine parmi les chefs des UPI reste faible, seulement une UPI sur dix est dirigée par une femme. Cette proportion varie largement d’un secteur à l’autre, elle est de 28,8% dans l’industrie (en forte baisse par rapport à son niveau de 37% enregistré en 1999) et est quasiment nulle dans le BTP.

Un salarié par unité
Par ailleurs, les résultats livrés par le HCP montrent que les UPI sont de très petites tailles. En termes d’emploi, 75% des UPI emploient une seule personne, 17,7% emploient deux personnes, et 4,5% en emploient trois.
La taille moyenne est de 1,4 personne, en légère baisse par rapport à 1999 (1,5). Par secteur, la taille moyenne varie de 1,3 pour le commerce à 1,8 personne pour l’industrie.
Enfin, en dehors de ces statistiques, le jour où nos trottoirs seront débarrassés de leurs marchandises et de leurs vendeurs ambulants, semble encore bien lointain...Qu'il y ait expansion de l'activité formelle ou non.

Au Fait Maroc: 09.12.09 à 17:59
Auteur : Samir Benmalek

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 35 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 9:57

Réchauffement climatique: L’eau, le grand enjeu
Deux axes majeurs sont ciblés par les mesures d’adaptation: l’eau et l’agriculture. Mais des mesures analogues visent aussi les domaines de la météorologie, la forêt, la désertification, la pêche, l’aménagement du territoire, la santé et le tourisme. La ressource hydrique est perçue sous ses multiples facettes. Sa gestion s’inscrit dans la Stratégie nationale de l’eau publiée en 2009 et dont la mise en œuvre s’étale sur la période 2010/2030 (cf. www.leconomiste.com). Elle englobe des mesures de prévention des risques et de protection contre les inondations. Mais l’ultime objectif est de sécuriser la ressource pour les futures générations. Et avant tout, l’économie d’eau passe par la lutte contre le gaspillage. C’est le cas pour les secteurs de l’agriculture, l’industrie, le tourisme ainsi que celui de la consommation de l’eau potable. Sur ce dernier volet, les acteurs concernés ont pour objectif d’atteindre un taux de rendement de 80%. Cela permettrait d’économiser 120 millions de m3 d’eau par an moyennant un investissement de 6 milliards de DH. Concernant l’eau d’irrigation, il s’agit de généraliser les techniques économes de la ressource. A cet effet, un rythme de conversion de 40.000 ha par an en irrigation localisée est retenu par la stratégie nationale. Il court jusqu’à l’horizon 2030. S’ajoutent à cela des actions d’amélioration des rendements des réseaux d’adduction, la promotion de la gestion participative et l’application de tarifs dissuasifs. L’ensemble des mesures à entreprendre par le département de l’Agriculture devraient induire une économie de 2,4 milliards de m3 par an pour un coût global de 26 milliards de DH. Au niveau des infrastructures hydrauliques, le programme porte sur la réalisation de 59 grands barrages et un millier de petites et moyennes retenues. Le tout également à l’horizon 2030. La mobilisation de ressources en eau non conventionnelles n’est pas en reste. La mise en place d’unités de dessalement d’eau de mer est aussi à l’ordre du jour. L’objectif est de mobiliser 400 millions de m3 par an via l’utilisation de l’énergie solaire et éolienne. Quant au recyclage des eaux usées, le potentiel porte sur 300 millions de m3 par an, à l’échéance 2030. Mais encore faut-il réorienter le secteur agricole vers des cultures qui valorisent au mieux la ressource hydrique. C’est la mission assignée au plan Maroc Vert. Car, de nombreuses mesures d’adaptation sont pilotées par le département de l’Agriculture et l’Institut national de recherche agronomique. A charge pour ce dernier de mettre au point des variétés de plants et semences peu exigeants en eau d’irrigation. Le tout accompagné d’itinéraires techniques appropriés. Sur le même registre, des solutions ont été identifiées pour certaines zones arides. A titre d’exemple, le Plan national cite l’adaptation du semis direct et le développement des plantations du cactus. Pour les oasis, il s’agit de la plantation d’un million d’hectares en palmiers-dattiers dans une première phase. Ce projet qui couvre les oasis du Tafilalet est doté d’un budget de plus de 1,2 milliard de DH. La seconde tranche, qui démarrera vers 2015, se fixe pour objectifs la protection des palmeraies et la réhabilitation des oasis par la plantation de 2,9 millions de palmiers. Le coût est estimé à plus de 3,2 milliards de DH. Autre secteur au coût environnemental élevé, l’habitat et l’urbanisme. Dans ce cadre, les mesures ciblent l’accélération du programme «villes sans bidonvilles» en vue d’améliorer les conditions d’habitat des populations concernées. Mais aussi de lutter contre la fréquence des inondations qui touchent l’habitat insalubre installé, pour la plupart des cas, dans des lits d’oueds asséchés. Le Plan national fait aussi une large place à la Santé publique. Les changements climatiques ont en effet une influence sur la dynamique des maladies infectieuses à transmission virale et d’origine alimentaire ou hydrique. La hausse des températures fera progresser la zone géographique de transmission des maladies vers des espaces plus larges. Les phénomènes extrêmes tels que les inondations et les sécheresses peuvent également induire des maladies par différentes voies. Les populations les plus vulnérables sont les enfants, les personnes âgées et les personnes de santé fragile. En conséquence, le Plan d’action du ministère de la Santé, qui s’étale sur la période 2008-2012, structure de nombreuses mesures.

L'Economiste 09/12/2009

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