Forum Bourse Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum Bourse Maroc

منتدى بورصة الدارالبيضاء
 
AccueilAccueil  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  Règlement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-20%
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
159.99 € 199.99 €
Voir le deal

 

 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

Aller en bas 
+20
Berghoul
Hatim
mounir00007
amin
Diane14
jams
HARDTRADER
haakoo
Index84
YAT
DaRk-H
adil79
bravia
réaliste
bichr
imane
moha
Pelican
souad
Admin
24 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 17 ... 31, 32, 33 ... 37 ... 43  Suivant
AuteurMessage
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 9:11

OCE: 350.000 tonnes export attendues en 2015

Le 3e conseil d’administration de l’Office de commercialisation et d’exportation (OCE), tenu le 7 janvier, a fait salle comble. Aucun administrateur, public ou privé, n’a manqué à l’appel. Mieux encore, l’administration y était représentée par des profils de haut niveau ayant pouvoir de décision. Car l’évènement est de taille. Il s’agit en effet de l’avenir de l’Office à travers sa nouvelle stratégie, ses projets d’agrégation, ses partenariats ainsi que ses plans d’action pluriannuels. D’autant plus que l’Office entend se positionner sur des créneaux profitant avant tout au petit producteur. Agriculture biologique, produits de terroir, agrumes et primeurs, autant de niches ciblées par l’entreprise. Pour lesquelles, l’approche adoptée sera articulée sur deux axes: le sourcing et la commercialisation. Le premier axe s’appuie sur 5 stations de conditionnement, 10 plateformes de collecte et de valorisation et 3 entrepôts frigorifiques. Alors que le second sera basé pour l’essentiel sur le commerce équitable. L’objectif est de réhabiliter le petit opérateur en l’accompagnant tout au long du processus de production, de conditionnement et de commercialisation. Pour rappel, la restructuration de l’OCE a été décidée par une commission interministérielle présidée par le Premier ministre. Elle avait recommandé «la mise en place d’une stratégie et sa déclinaison en plans d’action pluriannuels ainsi qu’un nouveau modèle organisationnel». Aujourd’hui, l’essentiel de ces recommandations a été traduit en actions concrètes. Il ne reste que la mise en œuvre de son plan organisationnel et la validation de ses projets de partenariat. Or, le premier volet dépend surtout de l’aval du département des Finances. Cependant, le second axe demeure lié à la sortie du texte sur la transformation de l’Office en SA. (cf.www.leconomiste.com). Au chapitre des réalisations, l’assainissement financier des filières a été bouclé. De même que la mise à niveau du social a été menée à terme grâce au départ volontaire de 305 agents permettant un gain d’environ 250 millions de DH. L’outil de production a été aussi assaini et des projets de sa modernisation sont fin prêts. Reste donc le passage à l’action. D’autant plus que l’Office opère avant tout dans le domaine des produits périssables pour lesquels les contrats de livraison et de vente sont conclus préalablement au démarrage des campagnes de production. Autrement dit, tout retard dans l’activité se traduit par la perte d’une saison. Et l’enjeu est de taille. L’OCE table en effet sur un volume export de 350.000 tonnes à l’horizon 2015. Sur ces quantités, 55% seront constitués de produits bio et de terroir, les agrumes et primeurs se partageant le reste. A noter aussi que le commerce équitable devrait intéresser quelque 8% du volume global des exportations. Par source d’approvisionnement, les filiales participeront à hauteur de 27% alors que les stations partenaires de l’Office fourniront 57% du tonnage export. Le reste proviendrait des exportateurs indépendants. «C’est que l’OCE veut se positionner en tant que partenaire des autres groupes exportateurs et non comme concurrent», déclare le directeur général, Najib Mikou. La valorisation n’est pas en reste. Elle cible le marché de bouche moyennant des produits emballés et l’industrie de transformation pour ce qui est des écarts de triage. L’objectif est d’améliorer la recette du producteur en barrant la route aux intermédiaires, mais aussi de servir au consommateur des produits de qualité et à bon marché.

L'Economiste 12/01/2010
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 9:09

Fonds d'investissement: Le Maroc, plate-forme maghrébine

Les Fonds d'investissement du Maghreb ont leur salon. Après plusieurs mois de travail sur ce projet, celui-ci est devenu une réalité avec la tenue de la première édition hier à Casablanca, marquée par la participation d'experts et d'opérateurs économiques.

Objectif affiché par les organisateurs : réunir les acteurs du secteur de la finance pour un échange sur les opportunités de financement à l'échelle de la région maghrébine. De même, ce salon qui est assorti d'une série de conférences et de rencontres entre investisseurs et porteurs de projets, sera également une occasion de projeter la création d'un réseau d'affaires maghrébin alliant les fonds d'investissement et les projets de développement socio-économiques (énergies renouvelables, transports, éducation, santé) ainsi que sur les moyens de promouvoir la destination Maroc auprès des fonds d'investissements internationaux. Et ce n'est pas tout. Cet événement devra permettre en même temps de faciliter la création de nouveaux fonds de proximité et de financement de projets. Lors de la préparation de ce salon, on a pu identifier une centaine de projets à la recherche de financement et qui peuvent intéresser les fonds d'investissement participants, a fait savoir Mohamed El Ouahdoudi, directeur général du Maghreb centre de contacts (MCC), qui a initié cet événement. Cette manifestation ne manquera, selon lui, de renforcer la place qu'occupe le Maroc au niveau régional en matière des Fonds d'investissement, secteur qui est appelé à se développer d'une manière exponentielle dans les années à venir, estime-t-il. C'est ce que met en évidence l'intervention de Hassan Laaziri, directeur général de CDG Capital Private Equity, et vice-président de l'Association marocaine du capital investissement. En fait, relève-t-il, en l'espace de 15 ans, le capital-investissement a pris de l'ampleur au Maroc gagnant la confiance des bailleurs de fonds et contribuant d'une manière évidente à l'essor d'un nouveau tissu d'entreprises au profit de la croissance de l'économie nationale. Toutefois, nuance-t-il, le développement du secteur aura encore à relever plusieurs défis et faire face à de multiples contraintes. Actuellement, le poids du secteur ne représente que 0,9% du PIB, alors que ce taux est de 1,7% en Afrique du Sud par exemple. Parmi ces contraintes, H. Laaziri note essentiellement le manque de transparence fiscale puisque, contrairement aux OPCVM à titre d'exemple, cet investissement s'opère avec un capital non liquide compliquant la tâche de l'investisseur qui veut sortir du capital. En fait, la plus-value qu'il tire de cette sortie est taxée à 30%. Si le secteur parvient à faire face à ces contraintes, il pourra jouer un rôle encore plus important à l'avenir, surtout que les fonds d'investissements tendent à dépasser les frontières pour couvrir toute une région (Maghreb, MENA…), relève-t-il. Ces fonds pourront ainsi résoudre le problème des fonds propres des entreprises et celui de la transmission des groupes familiaux, avec le vieillissement de certains patrons, ce qui pose le problème de la relève. De même, le capital-investissement sera utile pour accompagner les mouvements qui caractérisent certains groupes, avec notamment le recentrage sur leurs activités de base. Les autres interventions ont porté sur différents sujets : "Investir dans les entreprises au Maroc », "cadre juridique des fonds d'investissement au Maroc", "les fonds d'investissement, quelles synergies avec les entreprises ?"…

Un contexte favorable :
Selon Omar Bennani, directeur des investissements - Mutandis, le contexte économique actuel est idoine pour le développement de l'investissement en capital. En fait, explique-t-il, avec l'ouverture du Maroc et son intégration économique à l'Union européenne, la concurrence est devenue accrue aussi bien sur le plan national qu'à l'international. Ce qui fera que de nombreuses entreprises sont acculées à changer ou régresser voire disparaître. Un certain nombre de groupes (conglomérats), familiaux ou institutionnels, ajoute-t-il, concentrent énergies et ressources sur un nombre plus restreint de métiers. Ce qui ne manquera pas de déboucher sur des désengagements et cessions d'activités, soit une sorte de «réaménagement» du tissu capitalistique marocain. Le mouvement ne fait que commencer et devrait aller en s'amplifiant, conclut-il.

Le Matin 13/01/2010
Revenir en haut Aller en bas
YAT




Nbre méssages : 1300
Humeur : Nachet Machet
Réputation : 37
Inscris le : : 20/12/2009

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeMar 12 Jan 2010 - 9:49

Maroc : Le CDVM veille au
grain





Décidément, le gendarme de la Bourse devient de plus en plus exigeant en
matière de communication financière. Ou alors, est-il simplement en train
de remettre les pendules à l’heure, concernant ce qui lui doit être
normalement transmis par les sociétés cotées? À la fin de la semaine
dernière, le CDVM a rappelé aux sociétés cotées ayant un exercice social
coïncidant avec l’année civile, de lui transmettre le rapport relatif à
l’activité déontologique pour l’année 2009, au plus tard le 31 janvier
2010. Le dit rapport doit contenir, entre autres éléments, les
appréciations et analyses du respect des dispositions prévues par le code
déontologique, ainsi que la liste des personnes initiées et la date de
signature de l’engagement du respect des règles déontologiques. Sans
oublier les problèmes rencontrés dans la mise en application dudit code,
ainsi que les actions de sensibilisation entreprises dans le courant de
l’année.
Ce n’est pas le premier rappel à l’ordre du CDVM à l’attention des
sociétés cotées. Lors de la période des résultats semestriels, qui
coïncide avec le mois de septembre, les sociétés cotées ont été vivement
appelées à organiser des rencontres avec la presse et les analystes
financiers. Certaines sociétés, habituées à communiquer sur la moindre de
leur activité, avaient précédé la recommandation du CDVM, ce qui n’était
pas le cas pour beaucoup d’autres qui continuent à communiquer au compte-
gouttes, au détriment de la visibilité des investisseurs.
«De manière générale, le CDVM a été récemment très productif concernant
les règles de communication financière», souligne un analyste, sans
oublier la surveillance ciblée de certaines «valeurs à risques». Ainsi,
selon son dernier rapport d’activité, le gendarme de la Bourse a procédé
au suivi rapproché de 48 valeurs au cours de l’année 2008, afin de
détecter des comportements suspects par surveillance en ligne, ainsi que
la «publication d’informations importantes», précédée de mouvements
inhabituels. Sur 48 valeurs mises sous surveillance, 33 ont été soumises
à un contrôle plus approfondi, en comparant les différentes sources
d’information du CDVM, notamment ses bases de données. Dix dossiers ont
été transmis au service enquêtes et sanctions courant 2008 et 23 ont été
classés. Au 31 décembre 2008, 15 dossiers étaient encore en cours de
suivi et d’analyse.

(Source : Les Echos)
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeMar 12 Jan 2010 - 9:36

«50 ans de l'histoire de la Caisse de Dépôts et de Gestion»

A l'occasion de son cinquantenaire, la CDG vient de publier « Fragments de mémoire » sous-titré «50 ans de l'histoire de la Caisse de Dépôts et de Gestion» qui sera suivi d'autres ouvrages déjà en gestation .Réalisé à partir d'une série d'entretiens avec les anciens directeurs généraux , l'ouvrage tente de construire la mémoire d'un établissement public créé le 10 Février 1959 et doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière. Deux missions, celle de la sécurité et de l'utilité publique, ont marqué de leur sceau sa naissance. Au fil des entretiens et du temps, on voit le rôle de l'institution se diversifier, ses métiers se développer et son poids se consolider dans le paysage de l'économie nationale .Tous ceux qui ont dirigé cette institution décryptent le fil de leurs souvenirs et de leur parcours et témoignent de ces missions dans un environnement national, économique et politique, où le Maroc était en quête de son émancipation, de sa souveraineté et de son développement. Ces entretiens «à bâtons rompus» avec les bâtisseurs de cette institution, Mamoun Tahiri, Ahmed Bennani aujourd'hui décédés, et avec Ahmed Benkirane, Abdelkamel Reghaye, M'Fadel Lahlou,Khalid Kadiri , Mustapha Bakkoury et Anass Alami, qui a pris le relais en juin 2009, témoignent de l'esprit qui prévalut à la naissance de la Caisse, le 10 février 1959 mais aussi des évolutions, des transformations, des refondations qui n'ont cependant jamais altéré l'esprit d'origine.

Entretien avec Khalid Kadiri, ex-directeur de la CDG LE MATIN : Dans quel état d'esprit vous trouviez-vous lorsque vous avez été nommé en 1995 à la tête de la CDG ?
KHALID KADIRI : J'étais très fier d'intégrer une institution nationale, qui avait été créée après l'indépendance, avec un certain esprit. Pour perpétuer cet état d'esprit, j'ai fait donner à l'amphithéâtre de la CDG le nom de Abderrahim Bouabid au quarantième anniversaire de l'institution. Je trouvais qu'il était anormal de ne pas reconnaître la valeur des hommes qui ont fait ce pays et de perpétuer leur souvenir. C'est comme cela que l'on éduque une nation, avec l'histoire des hommes. Ce n'était pas grand-chose, la salle n'est pas immense, mais c'est un lieu de rencontres, de réunions et le nom est là, répété et perpétué. Je m'étais tracé des objectifs précis, car il fallait absolument réussir et faire évoluer cette institution qu'était la CDG. Il fallait que tout ce qui avait été initié par ceux qui nous ont précédés soit réussi. Il fallait continuer à bâtir ce Maroc, nous étions dans une phase de pré-alternance. En 1994, il y a eu un ratage, je défendais bec et ongles l'alternance et j'étais secrétaire général du ministère des Finances. En janvier 1992, Sa Majesté le Roi Hassan II m'avait reçu en présence de certains de ses conseillers et m'avait demandé de récupérer la bibliothèque de Si Mohamed El Fassi. J'avais accepté cette mission avec bonheur. En tête-à-tête, il m'avait confié « qu'il pensait que l'alternance était devenue une nécessité ». Il souhaitait que je prenne le poste de Secrétaire général des finances pour que l'alternance se passe sans heurt. Pour renforcer le poste des secrétaires généraux, il m'avait annoncé qu'il allait changer le texte du Dahir. C'était un grand honneur pour moi. Et quelques mois plus tard, il m'a fait nommer directement en conseil de ministres, ce qui était inaccoutumé. A ce titre, j'ai connu la CDG puisque j'étais présent au Conseil de surveillance, et j'avais eu à défendre la CDG au sein même du ministère des Finances.

A quel moment exactement ?
Lorsque certains actifs qui ne devaient pas entrer dans le périmètre de la CDG allaient être vendus. J'étais à la commission des transferts et j'avais défendu l'idée que la CDG qui gérait des fonds appartenant aux épargnants devait récupérer ces actifs. En tant que secrétaire général, j'avais fait passer un amendement et la CDG est aujourd'hui le seul et unique établissement qui a pu récupérer ses fonds.

Que vouliez-vous faire à la CDG, quelle était votre stratégie ?
Je suis arrivé à une période de libéralisation suivie et « contrôlée » du marché financier dans sa globalité par les institutions internationales comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Institutions internationales qui voulaient démanteler la Caisse de Dépôts et de Gestion ?
Disons qu'elles voulaient restreindre ses missions et on considérait qu'il n'y avait pas de raison qu'une institution publique gère des fonds aussi importants que le privé pouvait faire. C'était le début d'émergence d'institutions telles que CFG qui voulait gérer des OPCVM, qui avaient une expertise, qui l'ont démontrée d'ailleurs. Il y avait aussi des banques qui voulaient s'introduire dans ce marché et en même temps on commençait à critiquer la CDG qui offrait des rémunérations très faibles. Le privé arguait du fait qu'il savait mieux faire. N'étant pas fonctionnaire dans l'âme, je pensais que le plus important c'était que des hommes et des femmes portent un projet qu'ils l'accomplissent et qu'ils soient récompensés en fonction de leurs efforts. Cela peut être décliné par le privé ou par le public qui, en plus, défend des missions d'intérêt général. Quand on est en même temps un professionnel de qualité, que peut-on demander de plus !

Vous aviez défendu la CDG au ministère des Finances, mais comment l'avez-vous trouvée et quelles sont les premières actions que vous aviez décidées de lancer ?
En arrivant à la CDG, j'ai senti le besoin de rénover, de moderniser l'institution. Le marché financier se modernisait, l'ouverture se faisait, la CDG était quelque peu en retrait. Il y avait des cadres de grande valeur à qui il fallait donner la possibilité d'apprendre et de se recycler. Sans doute, fallait-il aussi greffer d'autres profils plus pointus pour tirer vers le haut. Nous avons pris le temps de la réflexion et, avec l'aide d'un cabinet extérieur très participatif, nous avons entamé une nouvelle marche. Nous avons décliné étape par étape des projets successifs mais versant tous vers une même optique. Nous devons avoir une institution citoyenne, au service des épargnants et des citoyens en gérant des épargnes, en faisant des allocations de ressources dans des domaines porteurs, en sécurisant les fonds tout en participant au développement de notre pays et au budget général de l'Etat. Celui-ci touchait entre 150 millions et 200 millions de DH annuellement sur les bénéfices .A partir de 1995, cette part est montée à 500 millions de DH. En 1998, à l'arrivée de M. Oualalou au ministère des Finances, j'ai remis 50 milliards de ct. Le bond était faramineux, l'Etat avait un pouvoir régalien mais c'est grâce à lui que l'épargne était canalisée. L'Etat se rattrapait. Nous avions négocié une quote-part pour constituer au profit de la CDG son portefeuille sans lequel elle ne peut rien faire. Ceci a été fait au prix de grandes tensions avec les ministres successifs des finances, mais il fallait le faire. Les relations de respect que j'avais avec les uns et les autres m'ont facilité heureusement les choses. Ils savaient que mes opinions et décisions défendaient le bien-fondé de l'institution et on arrivait toujours à trouver des compromis. J'avais accepté exceptionnellement d'aider le gouvernement d'alternance qui avait besoin de ressources. Je dis bien exceptionnellement, ce qui veut dire que cela ne devait pas se renouveler. L'année suivante, nous n'avons pas versé ce montant qui avait pourtant été inscrit dans la loi de Finances. C'était une question de principe, il fallait prendre en considération la situation du Trésor mais aussi la situation de la CDG. Il fallait que je pérennise l'institution, faute de quoi cela m'aurait été reproché. Les bénéfices ne devaient pas être reversés au budget de l'Etat au détriment de la CDG. Je me souviens, les discussions étaient souvent délicates et la tension montait mais je ne faiblissais pas. Le premier chantier fut celui de la mise à niveau dans le domaine de la gestion financière. C'est un très grand chantier qui impliquait que l'on acquière un savoir-faire en termes de gestion de fonds. Il supposait aussi que l'on ait une reconnaissance, de la part de nos pairs sur le marché financier et une adhésion de la part des organismes internationaux. Des résultats ont été obtenus comme en témoigne le rapport de la Banque mondiale sur le secteur de la prévoyance et nous avons même été le seul établissement à recevoir des éloges.

La période était pourtant tendue avec les institutions internationales ?
Effectivement. Mais nous nous défendions en disant que nous étions une institution de service public et qu'elles avaient le droit de juger si notre mission était bien ou mal faite, mais en aucun cas, ces institutions internationales n'avaient le droit de nous interdire quoi que ce soit. La CDG sécurisait tout un pan de l'économie et des institutions de la même manière, cela se faisait un peu partout dans le monde, dans les pays libéraux, y compris aux Etats-Unis. Nous étions d'accord pour avoir un référentiel, mais notre Etat qui était en train de libéraliser à tout vent notre marché financier devait garder des armes. Au sein de notre institution, à la CDG, nous étions en osmose sur ce sujet vital pour nous. Nous avions la même volonté de sauvegarder la CDG. Celle-ci devait être modernisée certes, ouverte à l'extérieur. Nous avons, pour être en adéquation avec cette volonté de changement, entrepris des travaux de réaménagement et de modernisation des bureaux et du mobilier. Les cloisons ont été démolies ou rendues transparentes, on a créé des espaces de rencontres et une nouvelle manière de travailler en équipe.

Avec la modernisation du système financier, la CDG était-elle encline à procéder à un grand toilettage ?
L'institution s'était quelque peu repliée sur elle-même. Le directeur général avait réalisé incontestablement de grands projets pour le Maroc. Mais celui-ci changeait rapidement. Il fallait renforcer nos relations avec l'extérieur, notamment la CDC en France avec laquelle nous avions beaucoup coopéré au début de la création de l'institution. En 1974, j'avais été nommé aux domaines pour négocier les terres récupérées et les biens domaniaux. Les bâtiments de l'ancienne résidence étaient toujours occupés par l'ambassade de France. Le président Giscard d'Estaing devait effectuer une visite officielle en mai 1975. Pour moi, et pour n'importe quel dossier, j'ai toujours la même démarche. Je défends une idée, je la présente à l'autre et j'essaie de le convaincre. Je venais d'achever le volet terres récupérées. Cela s'était bien passé, M'Fadel Lahlou qui était secrétaire général du ministère des Finances est nommé directeur général de la CDG et c'est donc moi très jeune qui devais présider la partie marocaine. Les choses s'étaient bien déroulées et le dossier des terres domaniales devait être réglé. En partant, les Français avaient laissé une administration domaniale bien organisée avec des archives bien rangées. Nous avons entamé des négociations, moi d'un côté et Jean Bernard Raymond, alors ambassadeur de France au Maroc de l'autre. Il deviendra plus tard ministre des Affaires étrangères. Tout s'est bien passé sauf pour le cas de la résidence et le CAC de Casablanca. J'ai alors proposé un programme sous forme d'échéancier. Finalement, nous aurons récupéré nos biens dans un laps de temps de quatre ans. J'ai évoqué cette histoire pour souligner la nécessité d'avoir un référentiel. Quand on en a un, les choses sont facilitées.

Le Matin 12/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeMar 12 Jan 2010 - 9:14

La Bourse de Casablanca retrouve des couleurs

La place de Casablanca semblerait reprendre du poil de la bête. Après plusieurs mois de contre-performance, les deux baromètres de la cote ont clôturé la première semaine de l'année boursière 2010 sur un gain. Ainsi, le Masi et le Madex ont fini avec des performances respectives de 3,24% à 10.782,20 et de 3,38% à 8750,82 points.

Une évolution qui conforte la petite hausse affichée le mois dernier suite principalement aux opérations d'allers-retours de fin d'année des investisseurs. Ce n'est pas tout, «deux importantes transactions stratégiques ont aussi contribué à la forte volumétrie enregistrée en décembre», selon le mensuel de la société de gestion d'actifs, ARTGESTION. La première correspondant à l'accord conclu entre le groupe Crédit Agricole et Attijariwafa Bank (AWB) pour la cession de 24% du capital Crédit du Maroc par Wafa Assurance pour un montant de 1,63 MMDH dans le cadre de la finalisation des acquisitions des cinq banques africaines. La deuxième se rapportant à la cession par Grupo Santander de 10% de sa participation dans le capital d'Attijariwafabank à la SNI pour un montant total de 4,15 MMDH. Suite à cette opération, la SNI porte sa participation dans la banque à 13,49% et Grupo Santander passe à 4,55%. C'est ainsi que la performance du Masi s'est améliorée en rebondissant de 2,31% à 10.443,81 réduisant sa contre-performance annuelle à -4,92%, tandis que le Madex a regagné 2,41% à 8.464,47 points gravitant une performance annuelle de -6,48%. La capitalisation boursière, elle, s'est délestée de -4,3%, au terme du mois de décembre, à 508,89 MMDH contre 531,75 MMDH une année plutôt. Quant à la volumétrie transactionnelle il y a lieu de signaler que le marché central a drainé 11,58 MMDH, soit 31,4% du négoce global contre 31,29 MMDH écoulés une année auparavant, marquant ainsi un fort repli de 62,9%. Ainsi, le flux transactionnel global s'établit à 36,79 MMDH contre 75,03 MMDH, soit un repli à hauteur de -50,9% comparativement à la même période l'année dernière. Selon le même document, «en termes du volume global échangé sur la place casablancaise, l'on constate une forte contraction par rapport à la même période une année auparavant. A fin décembre 2009, le flux global s'établit à 143,78 MMDH contre 244,16 MMDH à décembre 2008, soit une baisse de 41,1%. Parallèlement, le volume global échangé sur le marché central affiche une baisse à hauteur de 50,5% passant d'un échange global de 15, 07 MMDH à fin décembre 2008 à 78, 67 MMDH enregistré à fin décembre 2009». S'agissant des valeurs les plus actives sur le marché central, la valeur AWB est arrivée, à l'issue du mois de décembre, en tête du palmarès en engrangeant 2,31 MMDH, soit 20% des échanges écoulés sur le marché central. La valeur BMCE Bank s'est classée en deuxième position en accaparant un volume de 1,52 MMDH avec un échange de 3 019 178 titres. Addoha, pour sa part, s'est appropriée 7,89% du volume traité le mois dernier avec un échange de 4 538 929 titres, soit un flux de 914,68 MDH. Itissalat Al-Maghrib et CGI ont fait partie du lot des valeurs les plus actives avec des volumes respectifs de 783,81 MDH et 393,78 MDH. S'agissant du marché de blocs, il a abrité pour sa part 67,4% du négoce global pour un volume total de 24,79 MMDH. D'après ARTGESTION, «les deux opérations stratégiques citées au-dessus ont été écoulées sur le marché du gré à gré pour des volumes respectifs de 8,29 MMDH (19 299 596 actions ATW à 215 DH) et 3,27 MMDH (2 002 456 actions CDM à 816,32 DH) totalisant un volume global de 11,57 MMDH, soit 46,7% des échanges écoulées sur le marché de blocs». Les opérations d'allers-retours transigées sur le marché de blocs ont totalisé 4,28 MMDH. Le marché de gré à gré a aussi écoulé plusieurs transactions dont notamment l'acquisition de 466 916 actions, soit 51% du capital de LGMC par MUTANDIS SCA pour un volume de 395,94 MDH et l'acquisition de 2 469 613 actions BCP au cours unitaire de 250 DH le 28 décembre 2009 par la RCAR pour un montant de 1,23 MMDH, soit 3,74% du capital de ladite banque. Par ailleurs, ARTGESTION rappelle dans son mensuel que d'autres faits ont marqué le mois dernier. Il s'agit principalement de la sanction disciplinaire infligée par le CDVM à la SAMIR, et ce pour ne pas avoir mis à jour, dans les délais requis, la note d'information relative à l'émission obligataire en tenant compte de la dégradation de sa situation financière par rapport aux prévisions communiquées suite à la contraction des cours des matières premières sur les marchés internationaux. Il y a lieu de citer aussi que dans le cadre de l'Offre publique d'achat par la CDG et la BCP et visant les actions Maroc Leasing, seulement 0,012% du capital (336 actions) a été racheté sur les 16,1% (447 016 actions) ciblés initialement par l'offre. L'abstention des actionnaires se justifie seulement par le faible niveau de valorisation des actions Maroc Leasing proposée par CDG et BCP dans leur note d'information relative à l'opération.

Les plus fortes variations de décembre
En analysant l'évolution des valeurs le mois dernier, la valeur Dari Couspate s'est adjugée la plus forte hausse avec 30,54% passant de 560 DH à 731 DH. La valeur a connu une croissance ascendante tout au long du mois en raison d'une restructuration du capital de la famille Khalil. Toujours dans les plus fortes hausses du mois, la valeur BMCE Bank a affiché une hausse de 20,45% passant de 220 DH à 265 DH et AWB s'est bonifiée de 15,29% pour clôturer le mois à 270 DH, après avoir atteint sont plus bas annuel de 230 DH lors de la séance du 9 décembre 2009. Dans le registre des baisses, la valeur CDM a subi la plus forte baisse de son cours de 15,47 % passant de 769,00 MAD à 650,00 MAD. Dans la même lignée, la valeur SNEP s'est effritée de 11,16% à 430 DH, tandis qu'Auto Hall a perdu 10,59% de sa valeur à 82,88 DH suite à la publication de ses agrégats financiers en stagnation à fin octobre 2009 affichant une diminution de 15,2% du chiffre d'affaires à 1,84 MMDH comparativement à la même période l'année dernière.

Le Matin 12/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
YAT




Nbre méssages : 1300
Humeur : Nachet Machet
Réputation : 37
Inscris le : : 20/12/2009

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 16:55

Maroc : CDVM / Samir - Le grand raté de
Boulaknadel !
17:50:00 - 08/01/2010





Le marché boursier marocain bruit de faits parfois anecdotiques. Le
dernier en date concerne les récents développements de l’affaire Samir,
si tant est qu’on peut la qualifier ainsi. Coup d’œil dans le
rétroviseur. Car les dates sont importantes.
• Mi-avril 2009. Dans un article d’analyse intitulé «Le CDVM épingle la
Samir», Finances News Hebdo met en orbite les manquements du raffineur
par rapport aux dispositions légales et dispositions de l’article 3 de la
circulaire du CDVM n° 05/05 relative à l’information importante. Il
s’agissait, en fait, de l’alerte sur profit (Profit warning) que s’est
abstenue de lancer la Samir qui a pourtant dégagé un résultat
d’exploitation négatif de 810 MDH et un résultat net négatif de 1,2
milliard de DH. Alors que dans la note d’information relative à l’emprunt
obligataire initiée à fin décembre (période où les comptes relatifs à
l’exercice en question étaient pratiquement clôturés), les prévisions de
résultat pour l’exercice 2008 faisaient ressortir un résultat
d’exploitation de 1.013 MDH (+106%) et un résultat net consolidé de 526
MDH.
Une «demande d’explications concernant les résultats publiés au titre du
second semestre 2008» est alors adressée à la Samir par le CDVM.
• Jeudi 24 décembre 2009. Finances News Hebdo revient à la charge et
publie un article intitulé «Bourse : Ces affaires non classées !». Un
article dans lequel nous nous interrogions sur les suites qu’allaient
prendre «l’affaire GSI Maroc», la «demande d’explications» adressée il y
a plusieurs mois à la Samir par le CDVM, ou encore l’enquête en cours
concernant les franchissements de seuil qui ont précédé l’opération de
fusion Matel PC- Distrisoft où il y a de fortes présomptions de délit
d’initié (www.financesnews.ma).
• Lundi 28 décembre 2009. Le gendarme du marché adresse un avertissement
à la Samir. Motif : elle «n’a pas procédé à la mise à jour, dans les
délais requis, de la note d’information relative à l’émission
obligataire, objet du visa du CDVM n° VI/EM/053/2008 en date du 18
décembre 2008, au sujet de la dégradation de sa situation financière eu
égard aux prévisions communiquées dans ladite note d’information, et ce
en raison de la persistance de la tendance baissière des cours du pétrole
sur le marché international et son impact sur la valeur des stocks de la
SAMIR».
• Mardi 29 décembre 2009. Le raffineur se fend d’un communiqué de presse
au titre révélateur : «Décision de révision de la prime de risque
relative à l’émission obligataire de la Samir». Le contenu est tout aussi
révélateur. En voici un extrait : «Cette note d’information présente dans
sa partie «Perspectives», une estimation des résultats de l’année 2008
tenant compte d’hypothèses optimistes quant à l’évolution des cours du
pétrole brut sur les marchés internationaux.
La tendance baissière des cours du brut ne s’étant pas renversée avant la
date du 31 décembre 2008, les résultats définitifs ont présenté un écart
important par rapport à ceux annoncés dans la note d’information
susmentionnée.L’importante variation des résultats est due à la méthode
de valorisation des stocks en fin d’année et ne remet pas en cause la
capacité financière de la Samir à faire face à ses engagements vis-à-vis
de ses créanciers. La Direction générale de la Samir tient à préciser à
ces investisseurs le caractère non intentionnel et non prémédité de la
non actualisation des perspectives publiées dans la note d’information
précitée et décide de porter le taux facial des obligations émises en
décembre 2008 de 5,90% à 6,00%, soit une révision à la hausse de la prime
de risque de 10 points de base. Ainsi, l’ensemble des coupons servis au
titre de l’émission obligataire susmentionnée, seront rémunérés au taux
facial de 6,00%».
(Source : Finances News)
Revenir en haut Aller en bas
YAT




Nbre méssages : 1300
Humeur : Nachet Machet
Réputation : 37
Inscris le : : 20/12/2009

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 10:24

Marché boursier - Des PER encore plus attractifs

La Bourse de Casablanca a terminé 2009 sur une baisse de 4,92%, clôturant ainsi son deuxième exercice consécutif en baisse. Cette contre- performance accentue, certes, les craintes des opérateurs de voir
s'enfuir les quelques investisseurs qui demeurent actifs sur le marché.
Mais il est cependant admis que, quand de pareilles baisses des indices s'enchaînent, les places boursières retrouvent des niveaux de
valorisation attractifs. En témoigne le PER relatif au Masi qui passe de 18,3 fois les bénéfices réalisés en 2008 à 16,6 fois les bénéfices
escomptés en 2009, selon l'analyse de BMCE Capital Bourse. A noter que le Masi, hors valeurs immobilières, présente un PER estimatif de 15,4 au
titre de l'exercice 2009.
Par secteur, ce sont les entreprises de la parachimie qui réalisent la meilleure correction de leur PER. Le secteur passe de 77,5x constaté en
2008 à 16,9 fois les bénéfices escomptés en 2009. Ceci s'explique essentiellement par la correction subie par la valeur Fertima, dont le
PER passe de 124x à 27,9x entre 2008 et 2009 sous l'effet de la baisse de 8% qu'a subie son cours l'année écoulée. Le secteur immobilier s'en sort
aussi avec une correction nettement positive suite à la dépréciation de 5% de son indice. Son PER passe ainsi de 58,1x à 46,7 d'une année à
l'autre, mais demeure cependant beaucoup plus cher que le marché. Par valeur, ce sont Alliance et Addoha qui présentent les valorisations les
plus attractives du secteur, avec des PER 2009 respectifs de 18,6x et 20,2x selon BMCE Capital ; CGI étant valorisée à 79,6 fois les bénéfices
escomptés en 2009. D'ailleurs, selon les analystes de la Banque Privée d'Attijariwafa bank, CGI est considérée comme la valeur la plus chère du
marché en compagnie de BMCE Bank dont le PER dépasse 43x les bénéfices de 2009. Le secteur bancaire s'en tire bien tout de même en 2009 grâce à
l'amélioration des indicateurs de la BCP et d'ATW, avec des PER respectifs de 14,4x et 15,4x, contre 20x et 16,7x au titre de l'année
2008.
Cependant, il ne faut pas croire que la morosité de la place casablancaise s'est traduite par une revalorisation attractive de
l'ensemble des secteurs cotés. Certaines valeurs ont vu leurs cours boursiers s'accroître, ou encore leurs prévisions de bénéfices chuter significativement en 2009, ramenant leurs PER à des niveaux plus élevés comparativement à 2008. C'est notamment le cas du secteur des assurances dont le Price Earning Ratio devrait s'établir à 26,7 fois les bénéfices de 2009, contre 18,1x en 2008. Le secteur des métallurgistes n'est pas en reste. Son PER passerait de 8,5x à 25,8x au titre de l'année 2009, tandis que le renforcement du PER d'Involys tire vers le haut celui du secteur des NTIC qui passe de 13,1x à 17,7x.

(Source : Finance News)
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 9:11

Nouvelle publication: Le Maroc économique entre mondialisation et régionalisation

Compétitivité et accumulation de compétences dans la mondialisation. Tel est le titre d'un nouvel ouvrage collectif, dirigé par Driss Guerraoui et Xavier Richet, paru aux éditions L'Harmattan. Fruit d'une collaboration entre plusieurs institutions nationales et internationales et d'experts indépendants du nord et du sud, il a réuni des travaux qui se sont interrogés sur plusieurs problématiques. Il était d'abord question des nouveaux enjeux des formes actuelles de régionalisation et d'internationalisation pour les économies émergentes et leurs impacts sur les stratégies et les spécialisations des firmes. Un regard prospectif sur l'avenir maghrébin a été porté dans ce sens par Larabi Jaïdi, professeur à l'université Mohammed V, Agdal Rabat, dans lequel, il s'est attardé sur le Maghreb dans la double dynamique de la mondialisation et de la régionalisation. Ensuite, l'importance de la construction de pôle de compétitivité dans la dynamique de territoires a été passée au peigne fin dans cette publication collective de l'Association de recherche en communication interculturelle. Des intervenants de renommée y ont contribué. Mohamed-Ali Ghannam, président du directoire de MEDZ, a exposé l'expérience de son entreprise en matière de promotion des pôles de compétitivité. Quant à D. Guerraoui, il a analysé dans sa contribution l'impact de l'intelligence économique sur la dynamique des territoires et a essayé d'en tirer les enseignements les plus appropriés pour la région de Gharb Chrardha Benihsen. D'autres régions ont été à l'ordre du jour dans cette partie de l'ouvrage, comme le nord du Maroc. Sa dynamique économique a été traitée par Fouad Brini, directeur général de l'agence pour la promotion et le développement des provinces et préfecture du nord du Royaume. Quant aux provinces sahariennes du Royaume du Maroc, ont été considérées par Ahmed Hajji, comme un pôle de compétitivité d'avenir. Ces provinces regorgent d'énormes potentialités qu'il convient d'accélérer la vitesse de leur exploitation. L'engagement de l'agence pour la promotion et le développement de l'oriental dans une démarche d'intelligence économique, conformément à ses missions d'accompagnement du développement régional, a été mis en exergue par son directeur de la coopération internationale, Taoufiq Boudchiche. Une partie de cet ouvrage a été consacré au rôle de la mobilisation de compétences et des transferts des ressources sur la compétitivité des entreprises et des nations. C'est dans ce cadre que Latifa Echihabi, directrice générale de l'ANPME, est revenue sur la politique marocaine d'appui à la compétitivité des entreprises. Il relève que cette politique est au centre des stratégies sectorielles volontaristes et ambitieuses et s'appuie sur la mobilisation des programmes internationaux et plusieurs sources de financement nationales, le renforcement du partenariat public/privé, et la mise en place des structures nationales avec un maillage régionale et l'élaboration d'une démarche globale, continue et intégrée. La dernière partie a été consacrée aux défis que lancent les nouvelles générations de croissance et de développement non seulement aux économies émergentes, mais à l'ensemble des composantes du système de l'économie mondiale et ce en termes de sécurité humaines et de gestion de la complexité des économies et des sociétés du 21ème siècle. Rachid Benmokhtar Benabdellah, président de l'observatoire national du développement humain, s'est arrêté, dans ce cadre, sur la crise financière et économique actuelle et a estimé que le monde est en crise depuis bien longtemps, et le sera tant que l'économie mondiale générera des disparités profondes entre populations, entre territoires et entre pays. « N'est-t-il pas temps de changer de modèle économique ? », s'est-il interrogé. En d'autres termes, le modèle capitaliste, basé sur la croissance, elle-même tirée par la consommation, est-il un modèle adapté aux défis d'un monde global, confronté à la fois à la problématique de la rareté des ressources (énergétiques, en eau…), de la croissance démographique, du changement climatique… ? Tout un programme de recherche.
----------------------------------------------------------------------
Pourquoi cet ouvrage collectif ? Driss Guerraoui et Xavier Richet : Face à la mondialisation qui se traduit par la déréglementation, l'interconnexion des marchés et des mouvements de capitaux, l'Etat-nation semble aujourd'hui impuissant à insuffler des politiques volontaristes, à la fois pour protéger et dynamiser ses industries et ses services. Cet ouvrage a essayé d'apporter des éléments de réponses sur quatre nouvelles séries d'interrogations. La première : La mondialisation, en libérant les potentiels de croissance, induit-elle un nouveau positionnement concurrentiel ou, au contraire, une nouvelle forme de hiérarchisation des systèmes productifs ? La deuxième : quels sont les effets du mouvement des capitaux sur les appareils productifs, le redéploiement des fonctions de la firme et l'attractivité des territoires ? La troisième série de questions concerne les « territoires proches «, les nouveaux lieux d'attraction et d'ancrage des activités économiques. Le démembrement des fonctions de la firme implique le transfert d'une partie du système productif sur des nouveaux centres de production. Et enfin se posent les questions concernant la conception des politiques industrielles et technologiques. D'emblée on peut se demander de quelle marge de manœuvre disposent les autorités industrielles locales -souvent régionales- pour valoriser les compétences accumulées par les territoires?

Le Matin 08/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
YAT




Nbre méssages : 1300
Humeur : Nachet Machet
Réputation : 37
Inscris le : : 20/12/2009

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeJeu 7 Jan 2010 - 11:35




Maroc : Bourse - Addoha
anime

La Bourse de Casablanca éponge toutes les pertes des deux dernières séances à la clôture de la journée de cotation du mercredi. Le Masi et le
Madex reviennent dans le vert affichant une croissance respective de 1,57% à 10.452,91 points et 1,65% à 8.472,57 points. En conséquence, les
performances enregistrées depuis le début de l'année virent également au vert. L'indice de toutes les valeurs gagne 0,09%, tandis que l'agrégat
des valeurs les plus liquides progresse de 0,10%. Quant à la capitalisation, elle culmine à 509 milliards de DH.
Du côté des variations, les valeurs Snep et Papelera de Tetuan enregistrent les plus fortes progressions de la place. Mieux, Snep a
réservé à la hausse. Le titre se bonifie de 6% à 466,40 DH. Papelera de Tetuan, lui, gagne 5,99% à 133,55 DH. Il est suivi de Colorado dont le
titre s'apprécie de 5,95% à 837 DH. A la 4e et 5e place, on retrouve les valeurs Crédit du Maroc et CTM qui progressent respectivement de 5,85%
(688 DH) et 4,88% (256,95 DH).
Par ailleurs, le marché se fait l'écho d'une augmentation de capital du groupe Addoha. Des rumeurs qui n'ont pas été confirmées par le top
management de l'immobilière. Toujours est-il qu'elles ont eu un effet très positif sur le comportement du marché. Dans ces conditions, le cours
de Addoha s'est apprécié de 4,12% à 106,20 DH pour un volume de 76,52 millions de DH.
Au niveau des plus fortes baisses, Dari Couspate arrive en tête, avec un titre qui se déprécie de 6% à 705 DH. Il est suivi de Involys qui perd
5,98% à 178,60 DH. Les valeurs BMCI et Mediaco ne font pas mieux. Elles cèdent respectivement 5,30% (875 DH) et 3% (164,85 DH). Quant à Diac
Salaf, son titre clôt le classement des plus fortes baisses. Il régresse de 2,28% à 124,10 DH.
Les volumes échangés cette journée suivent la même tendance que ceux des deux dernières séances. Sur le marché central, les transactions se sont
chiffrées à 226,71 millions de DH. Elles ont concerné principalement Addoha (76,52 millions de DH), Maroc Telecom (19,49 millions de DH) et
Alliances (13 millions de DH). Quant au marché des blocs, aucune transaction n'a été effectuée.
(Source : L'Economiste)
Revenir en haut Aller en bas
YAT




Nbre méssages : 1300
Humeur : Nachet Machet
Réputation : 37
Inscris le : : 20/12/2009

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeJeu 7 Jan 2010 - 11:16

Bourse de Casablanca - 2010 ne serait pas meilleure que 2009

Les analystes du Fonds monétaire arabe (AMF) estiment que la richesse des
investisseurs va gonfler en 2010, car ils s’attendent à une meilleure
performance de la plupart des bourses régionales.
Les chiffres montrent qu’à l’exception des Bourses du Koweit, de la
jordanie, de Casblanca, de Bahreîn et de Dubai tous les marchés arabes
ont terminé l’année gagnants. A l’extérieur du Golf, le Liban et l’Egypt
se sont illustrés comme principaux bénéficiaires de la croissance
boursière avec des gains supplémentaires de 3,2 et 3 billions de dollars
respectivement. Pour 2010, l’AMF estime que la Bourse de Casablanca va
être à la traîne par rapport à ses pairs régionaux. En effet, le Fonds a
indiqué q’en dépit des contrôles des capitaux et de la transparence des
entreprises, le marché boursier marocain ne va pas drainer beaucoup
d’investissements. Il y a donc nécessaire de mettre en place de nouvelles
réformes pour attribuer les investissements privés et étrangers.
(Source : Finances News)
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeMer 6 Jan 2010 - 9:49

Importation de biens et services: Les dernières mesures de l’Office des changes

Un premier cadeau pour les importateurs en 2010! L’Office des changes a mis en ligne une instruction qui est en rapport avec le régime des importations de biens et de services. Ce document dédié aux intermédiaires agréés a été adopté le 31 décembre 2009. Sa publication «s’inscrit dans la simplification des textes de la réglementation des changes… Cette instruction regroupe donc en un seul document les dispositions (…) jusque-là contenues dans des instructions, circulaires, notes, lettres au Groupement professionnel des banques», selon l’Office. Concernant l’importation de biens, l’instruction numéro 1 a d’abord «consolidé le régime de convertibilité qui leur est appliqué» et a ensuite «consacré les mesures de libéralisation: généralisation des paiements d’acomptes, relèvement des plafonds des règlements par anticipation, assouplissement de la procédure des achats dans le cadre des ventes aux enchères…». Pour le règlement des importations d’avions, de navires et d’équipements routiers, le paiement peut se faire via un crédit documentaire qui «est réalisable sur la base d’une simple lettre de prise en charge au lieu d’un document de transport». D’autres procédures ont été simplifiées. C’est le cas notamment pour «les conditions d’émission des cautions en faveur des fournisseurs étrangers garantissant le paiement des importations», précise l’Office des changes. Quant aux intermédiaires agréés, «cette instruction a institué des mesures de facilitation des procédures d’établissement et de transmission à l’Office des changes des répertoires de domiciliation des titres d’importations. Ces répertoires servent de base à l’exercice du contrôle a posteriori des opérations d’importations», précise la note de présentation du directeur de l’Office, Mohamed Bougroum. Le document traite aussi des importations de services. L’«effort de facilitation» cible entre autres l’assistance technique étrangère, les franchises, la réalisation au Maroc de contrats ou de marchés de prestations de services, l’exploitation de films étrangers… Même l’importation de services par les centres d’appels et celle des services informatiques… sont concernés par l’instruction de l’Office. Les mesures de libéralisation liées à l’importation ont par ailleurs provoqué «un accroissement des missions dévolues à l’Office en matière de contrôle a posteriori de ses opérations».

L'Economiste 05/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitimeMar 5 Jan 2010 - 10:21

Matières Premières: Le baril s'enflamme

Pétrole :
Les prix du pétrole montaient à leurs plus hauts niveaux depuis fin octobre lundi à l'ouverture des échanges à New York, dopés par le froid qui s'est abattu sur de nombreuses régions de l'hémisphère nord, des Etats-Unis à la Chine en passant par l'Europe. Vers 14h10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en février s'échangeait à 81,38 dollars, en hausse de 2,02 dollars par rapport à jeudi. Il a touché à l'ouverture 81,68 dollars, un niveau plus atteint depuis le 21 octobre, lorsqu'il était grimpé à 82 dollars, son prix le plus élevé de l'année 2009. Plus généralement, selon des analystes, «les gens anticipent de la croissance économique pour 2010, ce qui va se traduire par une hausse de la demande pour le brut et les produits pétroliers». Les cours du pétrole, après avoir été presque divisés par cinq en 2008, ont rebondi de 77,94% en 2009.

Voitures
En France, les ventes de voitures particulières neuves, soutenues par la prime à la casse et les bonus écologiques, ont atteint en 2009 leur plus haut niveau depuis dix-neuf ans, avec une progression de 10,7% par rapport à 2008, a annoncé hier le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Les immatriculations de voitures neuves se sont élevées à 2.268.730 unités, un record depuis 1990. Outre l'impact de la prime à la casse mise en place en décembre 2008 et des bonus écologiques, les ventes ont aussi bénéficié en 2009 de l'attractivité des nouveaux modèles et des «efforts commerciaux des constructeurs. Sur le seul mois de décembre, les immatriculations ont bondi de 48,6% par rapport au même mois de 2008, marquant le huitième mois consécutif de hausse

Oléagineux
Les graines de colza débutaient l'année 2010 sur une note ferme, soutenues par le pétrole et le soja américain dans un marché qui revenait progressivement aux affaires hier lundi, ont indiqué les opérateurs. Les marchés vont retrouver leur pleine activité au fil de la semaine et le prochain rapport mensuel de l'USDA devrait sceller leur orientation pour les semaines à venir», a averti l'un d'eux. Le département américain de l'Agriculture (USDA) fera en effet connaître le mardi 12 janvier ses dernières estimations mensuelles sur l'offre et la demande globale en blé, maïs et soja. Outre-Atlantique, la filière soja, soutenue par le rebond du pétrole et les bons chiffres à l'exportation, était attendue en hausse dans l'après-midi à Chicago, dans le sillage des échanges sur la séance de préouverture.

Le Matin 05/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 32 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Articles presse: MARCHES BOURSIERS
Revenir en haut 
Page 32 sur 43Aller à la page : Précédent  1 ... 17 ... 31, 32, 33 ... 37 ... 43  Suivant
 Sujets similaires
-
» Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION
» Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE
» Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE
» Articles presse: AUTOMOBILE, TRANSPORTS & LOGISTIQUE
» Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Bourse Maroc :: Articles de presse المقالات الصحفية-
Sauter vers: