Forum Bourse Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum Bourse Maroc

منتدى بورصة الدارالبيضاء
 
AccueilAccueil  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  Règlement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 

 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

Aller en bas 
+20
Berghoul
Hatim
mounir00007
amin
Diane14
jams
HARDTRADER
haakoo
Index84
YAT
DaRk-H
adil79
bravia
réaliste
bichr
imane
moha
Pelican
souad
Admin
24 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 18 ... 32, 33, 34 ... 38 ... 43  Suivant
AuteurMessage
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeMer 6 Jan 2010 - 9:49

Importation de biens et services: Les dernières mesures de l’Office des changes

Un premier cadeau pour les importateurs en 2010! L’Office des changes a mis en ligne une instruction qui est en rapport avec le régime des importations de biens et de services. Ce document dédié aux intermédiaires agréés a été adopté le 31 décembre 2009. Sa publication «s’inscrit dans la simplification des textes de la réglementation des changes… Cette instruction regroupe donc en un seul document les dispositions (…) jusque-là contenues dans des instructions, circulaires, notes, lettres au Groupement professionnel des banques», selon l’Office. Concernant l’importation de biens, l’instruction numéro 1 a d’abord «consolidé le régime de convertibilité qui leur est appliqué» et a ensuite «consacré les mesures de libéralisation: généralisation des paiements d’acomptes, relèvement des plafonds des règlements par anticipation, assouplissement de la procédure des achats dans le cadre des ventes aux enchères…». Pour le règlement des importations d’avions, de navires et d’équipements routiers, le paiement peut se faire via un crédit documentaire qui «est réalisable sur la base d’une simple lettre de prise en charge au lieu d’un document de transport». D’autres procédures ont été simplifiées. C’est le cas notamment pour «les conditions d’émission des cautions en faveur des fournisseurs étrangers garantissant le paiement des importations», précise l’Office des changes. Quant aux intermédiaires agréés, «cette instruction a institué des mesures de facilitation des procédures d’établissement et de transmission à l’Office des changes des répertoires de domiciliation des titres d’importations. Ces répertoires servent de base à l’exercice du contrôle a posteriori des opérations d’importations», précise la note de présentation du directeur de l’Office, Mohamed Bougroum. Le document traite aussi des importations de services. L’«effort de facilitation» cible entre autres l’assistance technique étrangère, les franchises, la réalisation au Maroc de contrats ou de marchés de prestations de services, l’exploitation de films étrangers… Même l’importation de services par les centres d’appels et celle des services informatiques… sont concernés par l’instruction de l’Office. Les mesures de libéralisation liées à l’importation ont par ailleurs provoqué «un accroissement des missions dévolues à l’Office en matière de contrôle a posteriori de ses opérations».

L'Economiste 05/01/2010
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H




Nbre méssages : 4861
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeMar 5 Jan 2010 - 10:21

Matières Premières: Le baril s'enflamme

Pétrole :
Les prix du pétrole montaient à leurs plus hauts niveaux depuis fin octobre lundi à l'ouverture des échanges à New York, dopés par le froid qui s'est abattu sur de nombreuses régions de l'hémisphère nord, des Etats-Unis à la Chine en passant par l'Europe. Vers 14h10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en février s'échangeait à 81,38 dollars, en hausse de 2,02 dollars par rapport à jeudi. Il a touché à l'ouverture 81,68 dollars, un niveau plus atteint depuis le 21 octobre, lorsqu'il était grimpé à 82 dollars, son prix le plus élevé de l'année 2009. Plus généralement, selon des analystes, «les gens anticipent de la croissance économique pour 2010, ce qui va se traduire par une hausse de la demande pour le brut et les produits pétroliers». Les cours du pétrole, après avoir été presque divisés par cinq en 2008, ont rebondi de 77,94% en 2009.

Voitures
En France, les ventes de voitures particulières neuves, soutenues par la prime à la casse et les bonus écologiques, ont atteint en 2009 leur plus haut niveau depuis dix-neuf ans, avec une progression de 10,7% par rapport à 2008, a annoncé hier le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Les immatriculations de voitures neuves se sont élevées à 2.268.730 unités, un record depuis 1990. Outre l'impact de la prime à la casse mise en place en décembre 2008 et des bonus écologiques, les ventes ont aussi bénéficié en 2009 de l'attractivité des nouveaux modèles et des «efforts commerciaux des constructeurs. Sur le seul mois de décembre, les immatriculations ont bondi de 48,6% par rapport au même mois de 2008, marquant le huitième mois consécutif de hausse

Oléagineux
Les graines de colza débutaient l'année 2010 sur une note ferme, soutenues par le pétrole et le soja américain dans un marché qui revenait progressivement aux affaires hier lundi, ont indiqué les opérateurs. Les marchés vont retrouver leur pleine activité au fil de la semaine et le prochain rapport mensuel de l'USDA devrait sceller leur orientation pour les semaines à venir», a averti l'un d'eux. Le département américain de l'Agriculture (USDA) fera en effet connaître le mardi 12 janvier ses dernières estimations mensuelles sur l'offre et la demande globale en blé, maïs et soja. Outre-Atlantique, la filière soja, soutenue par le rebond du pétrole et les bons chiffres à l'exportation, était attendue en hausse dans l'après-midi à Chicago, dans le sillage des échanges sur la séance de préouverture.

Le Matin 05/01/2010
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeMar 5 Jan 2010 - 10:20

Echanges extérieurs: 2010 meilleure que 2009?

2009 est une année à oublier pour les entreprises exportatrices. En effet, «les exportations de biens et services ont enregistré une baisse de 21,1%, soit 51,5 milliards de DH, à fin novembre 2009 par rapport à 2008», relève l’indicateur mensuel des échanges extérieurs de l’Office des changes. Les exportations de phosphates et dérivés ont le plus tiré le secteur vers le bas avec une baisse de 33,1%, passant de 50,7 milliards de DH en 2008 à 17,7 milliards de DH à fin novembre 2009. Les exportations hors phosphates se limitent à 85,4 milliards de DH (-12,8%). A l’inverse, l’or industriel fait mieux avec un doublement du volume à l’export, soit 271,5 contre 131 millions de DH en 2008. Sur les onze premiers mois de l’année, les exportations de biens et services se limitent à 192,3 milliards de DH. Les importations, elles, sont ressorties à 275 milliards de DH, en régression de 57,3 milliards de DH sur la même période de l’année. En conséquence, le solde de la balance commerciale s’atténue à -83 milliards de DH, en évolution de 6,6% sur un an. Ce qui n’est pas une performance en soi, compte tenu de la conjoncture économique et des niveaux d’échanges limités. Selon l’Office des changes, les importations de biens ont baissé de 21,3% sur les onze premiers mois de 2009. Elles se sont limitées à 239,3 milliards de DH. Dans ce portefeuille, la part de la facture énergétique recule à 20,2%, contre 23% en novembre 2008. Quant aux importations de services, elles ont progressé de 7,8% entre 2008 et 2009, atteignant 50,2 milliards de DH. Par contre le chiffre d’affaires à l’export est en recul de 6 milliards de DH, passant de 95 à 89 milliards de DH sur la même période. Quant aux recettes au titre des investissements et des prêts étrangers, elles s’établissent à 20,9 milliards de DH à fin novembre 2009, en recul elles aussi de 32%. La répartition de ces recettes par nature d’opération fait ressortir une prédominance des investissements directs (84%). Les investissements de portefeuille et les prêts privés étrangers suivent respectivement avec 13,8 et 2,2%.

L'Economiste 04/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeMar 5 Jan 2010 - 10:15

CCR: Un pas vers une régionalisation avancée d'essence démocratique vouée à la bonne gouvernance et au développement

La commission consultative de la régionalisation (CCR), dont les membres ont été installés dimanche à Marrakech par S.M. le Roi Mohammed VI, a pour mission principale d'élaborer une conception d'un modèle national singulier de régionalisation avancée, d'essence démocratique et vouée à la bonne gouvernance territoriale et au développement. La CCR, dont la présidence a été confiée à M. Omar Azziman, ambassadeur du Royaume en Espagne, devrait soumettre son projet de la conception générale du modèle de la régionalisation avancée à la Haute appréciation de S.M. le Roi à la fin juin 2010. Tournant majeur dans les modes de gouvernance territoriale, la régionalisation avancée se veut une option résolue pour la rénovation et la modernisation des structures de l'Etat et la consolidation du développement intégré. Elle constitue également le prélude à une nouvelle dynamique de réforme institutionnelle profonde, une confirmation démocratique de la singularité du Royaume et un chantier déterminant à l'aune duquel sera apprécié le succès des grandes réformes structurantes engagées au Maroc. Une régionalisation avancée dans le respect des spécificités marocaines Ce modèle national de la régionalisation avancée devrait être issu des spécificités marocaines, englobant toutes les régions du Royaume, dont au premier chef les provinces du Sud et reposer sur des atouts essentiels comme la Monarchie, garante de l'unité de la nation, proche des préoccupations des populations et incarnant la symbiose qui la lie aux différentes composantes du peuple, et l'ancrage historique de la décentralisation au Maroc (Système de la J'maâ), combiné à de grands progrès et acquis en matière de démocratie locale. Ces atouts rendent le Maroc, qui dispose d'une identité riche par la diversité de ses affluents culturel et spatial, dont le ciment demeure la Monarchie, à même d'envisager la régionalisation avancée et de proposer l'autonomie pour le Sahara marocain, confirmant par là sa pleine aptitude à entreprendre tout type de gouvernance territoriale, dans le cadre de son unité nationale et territoriale. Partant de ces atouts, le Maroc compte développer des régions à part entière viables et stables dans le temps, fondées sur un découpage régional selon des critères rationnels et réalistes, et se doter de conseils démocratiques représentatifs disposant des prérogatives et des ressources nécessaires pour relever le défi du développement régional intégré. Le Maroc veut également faire du Sahara marocain la première région du Royaume bénéficiaire de la régionalisation avancée. Il s'agit pour le Royaume, mu par sa volonté nationale souveraine, de réaffirmer aussi bien son attachement au processus onusien visant à trouver une solution politique réaliste et mutuellement acceptable au conflit artificiel suscité autour de la marocanité du Sahara, sur la base de son initiative sérieuse et crédible d'autonomie, que sa détermination à faire face aux manoeuvres des adversaires de son intégrité territoriale qui cherchent à le cantonner dans l'immobilisme. La régionalisation avancée que le Maroc compte mettre en place devrait se baser sur l'unité de l'Etat et du territoire, la solidarité effective à travers des mécanismes efficients, incarnant la complémentarité et la cohésion interrégionales, l'harmonie et l'équilibre au niveau de la répartition des compétences et des moyens entre les différentes collectivités locales, les autorités et les institutions et une large déconcentration dans le cadre d'une gouvernance territoriale efficiente, fondée sur la corrélation et la convergence. La CCR, une approche participative et inclusive L'action de la CCR s'inscrit dans le cadre d'une approche participative et inclusive et d'une large écoute et concertation avec les instances concernées et les acteurs qualifiés. La commission procédera, dans ce cadre, à un examen approfondi des véritables problématiques qui se posent, en faisant preuve d'innovation pour présenter des propositions pratiques et réalisables en la matière, et apportera des réponses créatrices à des questions marocaines majeures, sans pour autant verser dans le mimétisme ou la reproduction à la lettre des expériences étrangères. Cette méthodologie de travail permettra, in fine, de poser les fondements d'un modèle pionnier, singulier, crédible et sérieux de régionalisation pour les pays en développement. La CCR dispose d'une composition homogène, ramassée et équilibrée avec une présence féminine appropriée (trois femmes). Outre un président, une éminente personnalité connue pour sa compétence, sa grande expérience, son impartialité et son sens élevé du devoir, la commission compte des membres de différents profils et sensibilités, choisis dans le respect des principes de la complémentarité, de la pluridisciplinarité, du pragmatisme et de la maîtrise des divers aspects de la régionalisation et de la gouvernance territoriale. Il s'agit notamment de deux walis (administration territoriale), cinq juristes et un politologue (volet politico-institutionnel), une personnalité nationale ayant une grande expertise dans le domaine financier et économique, M. Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, un économiste, trois acteurs du développement régional, financier, fiscaliste et manager des politiques publiques aux plans national et régional (aspect socio-économique), un sociologue, un historien, un géographe et un spécialiste de l'aménagement du territoire, ainsi que d'autres membres actifs dans les domaines de la gouvernance territoriale, de la citoyenneté et de la culture.

MAP 05/01/2010

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeLun 4 Jan 2010 - 20:46

BALANCE COMMERCIALE : Repli du déficit commercial de 12,5% à MAD 136,2 Md à fin novembre 2009

Fait : Statistiques de l’Office des Changes à fin novembre 2009.

Analyse : Au terme des 11 premiers mois de l’année 2009, les exportations marocaines de marchandises FOB totalisent MAD 103,2 Md, en recul de 30,6% comparativement à la même période une année auparavant. Cette dégradation des ventes à l’étranger est consécutive à la diminution de 65,1% des phosphates et dérivés. Hors phosphates et dérivés, les exportations ont affiché un retrait de 12,8% totalisant MAD 85,4 Md au 30/11/2009.
Parallèlement, les importations de marchandises s’inscrivent en baisse de 21,3% à MAD 239,3 Md suite notamment au retrait de 18,1% des achats hors pétrole.
Par conséquent, le déficit de la balance commerciale s’allège de 12,5% pour ressortir à MAD -136,2 Md. Toutefois, le taux de couverture se dégrade de 5,8 points à 43,1% (vs. 48,9% au 30/11/2008).

Conclusion : Tirant profit d’un début de redressement de la conjoncture économique internationale et de la baisse de la facture pétrolière, le déficit commercial du Royaume affiche un repli au terme du mois de novembre 2009.

BMCE Capital Bourse

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeLun 4 Jan 2010 - 8:56

Zone Mena: Croissance de 4% en 2010

La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) devrait réaliser un taux de croissance économique de 4 % en 2010, a estimé la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région MENA, Shamshad Akhtar. «Il est important de savoir que la région MENA devrait croître à 4 % en 2010, ce qui est supérieur à la croissance économique observée au cours de l'exercice 2009», a-t-elle dit dans un entretien accordé à un quotidien caïrote. Elle a, toutefois, relevé que la croissance prévue en 2010 reste toujours inférieure aux taux de croissance observés avant la crise financière mondiale, précisant que le rythme de la reprise mondiale varie non seulement d'un pays à l'autre, mais aussi d'un continent à l'autre. Mme Akhtar a précisé que les perspectives de croissance dans la région dépendront en grande partie des différents plans de stimulation économique mis en place par les pays de la région. «Il est important de reconnaître aussi que l'environnement extérieur est toujours porteur de certains risques, ce qui a été évident dans le cas de Dubaï», avec la crise de son groupe Dubaï World, a poursuivi la responsable. Revenant sur cette crise, elle a rappelé les mesures prises notamment le transfert de 10 milliards de dollars de l'émirat d'Abou Dhabi, une clarification du cadre juridique pour la restructuration de la dette mondiale de Dubaï et l'appui constant de la Banque centrale du pays à toutes les banques commerciales émiraties. Cette batterie de mesures, a-t-elle souligné, «confirme déjà que les effets potentiellement perturbateurs de la restructuration de la dette seront contenus à l'intérieur du pays, les Emirats arabes unis». Elle a fait savoir, par ailleurs, que les acteurs-clés au sein de Dubaï World en termes d'investissements directs étrangers dans la région à savoir Dubaï Ports World et Jebel Ali Free Zone «n'ont pas besoin de restructuration». Comme l'endettement de Dubaï World semble être concentré dans des banques émiraties ou des banques hors MENA, les retombées sur le système bancaire de la région «ne devraient pas être significatives», a assuré la responsable. Concernant le marché égyptien, Mme Akhtar a souligné que «si la crise se poursuit, elle aura des répercussions sous forme de baisse des transferts des travailleurs aux Emirats, de ralentissement des exportations et les investisseurs étrangers seront moins enclins au risque dans la région en général». Pour surmonter les effets de la crise, la responsable a exprimé la détermination du groupe de la Banque mondiale à maintenir le rythme et l'élan de l'assistance apportée pour permettre aux pays de la région MENA d'élargir et d'approfondir les réformes, réaliser la cohésion sociale et être en mesure de profiter de l'intégration économique mondiale. Dans ce sens, elle a rappelé que le Groupe de la Banque mondiale, y compris la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, l'Association internationale de développement, la Société financière internationale et l'Agence multilatérale de garantie des investissements, avait engagé 3,2 milliards de dollars durant 2009 dans les pays de la MENA. Ces fonds ont été engagés «car il y avait une nécessité vitale de mener des interventions rapides et de répondre très tôt aux demandes des gouvernements pour assurer une reprise et atténuer l'impact de la crise sur la croissance et réduction de la pauvreté», a-t-elle souligné.

La Russie table sur une croissance de 3,1% en 2010
La Russie devrait connaître une croissance économique de 3,1% en 2010 si la conjoncture mondiale ne change pas, estime le ministère russe du Développement économique, dans un rapport cité mercredi par les agences russes. «Le Produit intérieur brut (PIB) pourrait augmenter d'environ 3,1% si les tendances économiques mondiales persistent», selon le rapport. Par ailleurs, si les mesures anticrise s'avèrent efficaces, l'économie russe «a un potentiel de retour rapide à une trajectoire de croissance de 5-6%». Jeudi, le président russe, Dmitri Medvedev, avait estimé qu'une croissance économique de 5% en 2010 en Russie serait un «excellent résultat». La Russie, qui avait connu ces dernières années de bons taux de croissance: 5,6% en 2008, 8,1% en 2007, 7,7% en 2006, a été durement touchée par la crise économique et financière mondiale, notamment en raison de la chute des cours mondiaux des hydrocarbures, qui représentent 60% de ses recettes d'exportation. Pour l'ensemble de 2009, les autorités tablent sur une chute du PIB d'environ 8,7%. Toutefois, celles-ci estiment que le pays est sorti de la crise au troisième trimestre. Le ministère du Développement économique indique dans son rapport que le PIB a augmenté de 1,1% au troisième trimestre par rapport au deuxième, et de 1,9% au quatrième trimestre.

MAP 31/12/2009

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeLun 4 Jan 2010 - 8:54

Rapport de la Ligue arabe sur le développement humain: La mise au point du HCP

Un récent rapport de la Ligue arabe intitulé «Défis de développement dans le monde arabe, une approche de développement humain» aurait affirmé que la population du Maroc est passée de 31,1 millions en 2005 à 34,3 millions en 2008, qu'elle se serait ainsi accrue de 3,3% par an. Pour le HCP (Haut commissariat au Plan), cette assertion est «tout simplement aberrante». Dans une mise au point et tenant à remettre les pendules à l'heure, le HCP tient à préciser que le taux d'accroissement annuel moyen de la population du Maroc entre 2005 et 2008 a été de 1,2% d'après les projections des Nations unies avec un effectif qui est passé de 30,5 à 31,6 millions et de 1,1%, d'après les projections les plus récentes du HCP, avec une population qui est passée de 30,2 à 31,2 millions. Dans ce même rapport, il est signalé que la pauvreté a augmenté dans le monde arabe et que le Maroc a été parmi les pays où celle-ci a augmenté. Les taux de pauvreté mentionnés, pour notre pays, sont de 13% en 1991 et de 19% en 1999. Ces chiffres proviennent effectivement du HCP qui les a, d'ailleurs, publiés depuis déjà plusieurs années et qui ont été repris, avant leur actualisation, par le PNUD dans son rapport annuel de 2007 qui porte sur la situation des pays en 2005. Les chiffres les plus récents concernant ce phénomène, qui se réfèrent à l'enquête sur la consommation de 2001, au recensement général de la population et de l'habitat de 2004 et à l'enquête nationale sur les revenus et les niveaux de vie des ménages de 2007, font état d'une baisse de la pauvreté de 15,3% en 2001 à 14,2% en 2004 et à 8,9% en 2007. Ce sont ces taux actualisés auxquels se réfèrent aujourd'hui aussi bien la Banque Mondiale que le PNUD. Rappelons au passage que le pouvoir d'achat des ménages a enregistré une nette amélioration en 2008. Le revenu disponible par habitant a augmenté de 6,8% en moyenne annuelle entre 2003 et 2008 passant de 17.158 DH à 23.948 DH. Par conséquent, avec une inflation de 2,1% en moyenne par an durant cette période, le pouvoir d'achat de la population s'est amélioré de 4,6% par an. Dans l'ensemble, l'augmentation continue du revenu disponible par habitant s'est accompagnée d'une réduction du taux de pauvreté de 6,3 points entre 2001 et 2007. Le taux de pauvreté relative est ainsi passé de 15,3% en 2001 à 9% en 2007. Cette amélioration du niveau de vie a concerné aussi bien le milieu rural que le milieu urbain. Le taux de pauvreté en milieu urbain est passé de 7,6% en 2001 à 4,8% en 2007. En milieu rural, la baisse de la pauvreté a été plus rapide puisque le taux de pauvreté est passé de 25,1% à 14,5% durant la même période, soit une baisse de 10,6 points contre seulement 2,8 points en urbain. En termes d'effectif, si le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté s'est élévé en 2007 à 2,8 millions personnes, il y a lieu de noter que, depuis 2001, 1,7 million de Marocains sont sortis de la pauvreté et 1,2 million ont échappé à la vulnérabilité. Les retombées de l'amélioration du niveau de vie restent néanmoins limitées si l'on prend en compte la distribution de la richesse, constat corroboré par la relative stabilité de l'indice de l'inégalité. Il convient de rappeler que les niveaux de pauvreté et de vulnérabilité, ainsi mesurés, se réfèrent aux concepts retenus par la FAO-OMS et la Banque mondiale. Ces concepts diffèrent des perceptions subjectives qu'ont les ménages de ces phénomènes. Voilà pourquoi le HCP voit incontestablement juste lorsqu'il tient à expliquer que la publication par certains organismes de rapports internationaux comportant des données non actualisées est une pratique assez courante. Elle s'explique par les longs délais que nécessite l'élaboration de tels rapports et la tendance de leurs auteurs à choisir les années de référence dont les données sont disponibles pour l'ensemble des pays concernés et qui sont, de ce fait, les moins récentes. D'où ces erreurs qui affectent l'information socio-économique des pays disposant des systèmes statistiques les plus performants.

Les avancées des OMD
Depuis le lancement du processus des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement) en 2000, le Maroc œuvre inlassablement pour leur réalisation à l'horizon fixé. Une analyse de l'état d'avancement par rapport aux objectifs révèle que globalement, des résultats positifs ont été réalisés pour l'ensemble des OMD. Des variations ont toutefois été enregistrées en termes de rythme de réalisation par rapport à chaque objectif. Dans le domaine de la pauvreté, les avancées réalisées sont considérables et les taux de réalisation de certaines valeurs cibles dépassent même l'objectif fixé en 2015. Le taux de pauvreté à 1 dollar par jour a atteint 0,6% en 2007 contre 3,5% en 1990, dépassant largement la valeur objectif de 2015 (1,75%). Le taux de pauvreté à 2 dollars par jour perd, quant à lui, considérablement de sa valeur en passant de 30,4% en 1990 à 8,2% en 2007 pour un objectif de 15,2% en 2015. Les pouvoirs publics ont placé le chantier du développement humain au premier rang de l'action gouvernementale pour lequel ont été mobilisés tous les moyens humains et financiers afin de résorber les déficits sociaux et atteindre ainsi les OMD. Pour l'heure, l'enjeu consiste donc à valoriser le capital humain, à améliorer les sources de revenus des populations et à réduire les écarts sociaux et spatiaux.

Le Matin 31/12/2009

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeMar 29 Déc 2009 - 11:15

Rachat d'actions : 12 millions de titres achetés et vendus à fin novembre 2009

18 programmes de rachat ont été actifs cette année sur les 20 autorisés par le CDVM.

Ceux de BMCE Bank, Atlanta, Maroc Telecom et Samir ont été les plus animés.
Malgré la baisse de leurs cours, certaines sociétés n’ont acquis aucune de leurs actions dans le cadre de leurs programmes.


Les programmes de rachat d’actions en vue de réguler les cours ont été plébiscités par les sociétés cotées cette année. Plus de 12 millions de titres ont été achetés et vendus dans le cadre de ces opérations jusqu’à fin novembre, soit le niveau le plus élevé historiquement ayant généré un volume de près de 4 milliards de DH.
Cet engouement s’explique par trois principaux facteurs. Le premier est relatif au nombre de programmes de rachat autorisés par le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) cette année. A fin novembre, on comptait 20 programmes en vigueur, alors qu’ils n’étaient que 12 un an auparavant. Le deuxième facteur est plutôt lié à la tendance du marché boursier. La baisse quasi généralisée des cours depuis le début de l’année a, en effet, poussé plusieurs sociétés disposant de programmes de rachat à acquérir leurs propres actions pour limiter la chute de leurs cours. Quant au troisième facteur expliquant cet engouement, il concerne une seule société, BMCE Bank, qui a cédé 6,35 millions de ses actions détenues dans le cadre de son programme de rachat à la Banque fédérative du Crédit Mutuel (BFCM), holding détenant le groupe CIC.
Il est clair qu’en neutralisant l’effet exceptionnel de cette opération, le volume des programmes de rachat traité jusqu’à fin novembre tombe à moins de 6 millions de titres échangés. Mais il n’en demeure pas moins que le recours par les sociétés cotées à cet instrument de régulation a été plus marqué cette année par rapport aux exercices précédents.
Sur les 20 programmes qui étaient en exercice durant les onze premiers mois de 2009, 18 ont été actifs, c’est-à-dire ayant enregistré au moins une opération d’achat ou de vente. Ceux de la BCP et de la Snep n’ont, en revanche, donné lieu à aucune transaction. Et parmi ces 18 programmes actifs, celui de BMCE Bank a été le plus dynamique. Même en annulant les 6,35 millions actions cédées au groupe CIC, la banque se maintient en première position. Elle a de fait acquis durant l’année 2,75 millions de ses propres titres, dont plus de la moitié pendant le mois de novembre. Au cours moyen pondéré de 220 DH sur les onze mois de 2009, le volume à l’achat généré par BMCE se monte à plus de 600 MDH. Un niveau important que les analystes expliquent par la volonté de la banque de contrer la pression vendeuse sur ses titres après le retrait de la valeur de la composition d’un indice international très répliqué par les investisseurs étrangers (le Morgan Stanley Capital International-MSCI).
L’opérateur Maroc Telecom a également été très actif sur son programme de rachat. Il a acquis tout au long de l’année plus de 620 000 actions et il en a cédé 611 000. L’assureur Atlanta a, de son côté, acheté près de 300 000 de ses actions et en a vendu 120 000, et Samir, qui a démarré son programme en mars, a acquis plus de 170 000 de ses propres titres pour seulement 3 000 actions vendues. En outre, plusieurs petites valeurs se sont aussi montrées dynamiques. C’est le cas par exemple de Cartier Saâda qui détenait 20 000 actions début janvier et qui en a acheté plus de 66 000 durant l’année, de Timar qui a porté ses propres actions détenues de 1 300 à 10 900, et de Label’Vie qui a soutenu son cours en achetant près de 30 000 de ses actions.
En face, il y a des sociétés qui, malgré la baisse de leurs cours, n’ont pas activé leurs programmes de rachat. C’est le cas en particulier de la Snep, qui a baissé de 8% cette année et qui n’a effectué aucune opération de rachat, et d’Addoha dont le cours a reculé fortement suite aux rumeurs qui circulaient sur sa santé financière et qui, au lieu de racheter ses titres, a procédé à la cession de 500 000 actions.
Pour la CGI, son cours a certes baissé significativement en novembre en raison de son retrait, à l’instar de BMCE Bank, de l’indice international MSCI. Mais la société ne pouvait agir sur ses actions vu que son programme avait pris fin en juin dernier. Enfin, en ce qui concerne la BCP, les analystes expliquent que la stabilité et la bonne tenue de son cours ne justifiaient pas une intervention via son programme de rachat.


Souhaïl Nhaïli
La vie éco: 28-12-2009

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeMar 29 Déc 2009 - 9:58

Introduction en Bourse: Une dynamique en essoufflement

«La Bourse de Casablanca a réussi à attirer un nombre important d'investisseurs, toutes catégories confondues, qui ont retrouvé confiance dans la bourse. Seulement, l'engouement pour les opérations d'introduction en bourse a créé un nombre de mécanismes de souscription malsains de la part de certains souscripteurs avides de gain rapide », c'est ce qui ressort de l'étude élaborée par la Direction des études et des prévisions financières sur les introductions à la Bourse de Casablanca. Ces pratiques ont conduit à des taux dérisoires de satisfaction de la demande des investisseurs, particulièrement les personnes physiques, ce qui risque de les désaffectionner à l'égard de la bourse. A noter, à ce titre, que le taux moyen global de satisfaction de la demande est passé de 4,6% et 4,7% respectivement en 2005 et 2006 avant d'atteindre son plus bas niveau de 0,9% en 2007, pour s'établir à 4,3% en 2008. Il est à noter que le taux de satisfaction des personnes physiques est relativement plus important que celui des institutionnels et des personnes morales. «Ainsi, les prérogatives du CDVM doivent être renforcées pour pouvoir imposer des règles de souscription ou une charte d'éthique qui s'applique à toute opération d'introduction en bourse », préconise t-on. L'étude a évoqué, également, l'essoufflement de la dynamique des introductions en bourse en 2008 où seulement cinq nouvelles sociétés ont été introduites. Ce revirement de tendance découle du climat d'incertitude qui s'est installé dans le marché après qu'il ait atteint, au 13 mars 2008, des niveaux de valorisation jugés élevés ce qui rendait inévitable, aux yeux des investisseurs, une correction technique du marché. De ce fait, le marché s'est inscrit dans un trend baissier qui s'est accentué entre septembre et novembre avant de s'atténuer relativement en décembre. « La correction technique subie par la Bourse de Casablanca en 2008 suite à l'effet psychologique de la crise financière internationale pourrait être atténuée par le maintien du rythme des opérations d'introduction en bourse, car elles offrent des opportunités de placement et diluent le risque, le marché étant de moins en moins concentré sur un petit nombre de valeurs », indique t-on. Au terme de l'année 2008, le nombre de sociétés cotées à la Bourse de Casablanca s'est établi à 77 après 73 en 2007, compte tenu de la radiation d'une seule valeur, dont 47 sont cotées au marché principal, 19 au marché développement et 11 au marché croissance. Ces introductions ont émané de cinq secteurs, dont les ingénieries et biens d'équipement industriels, les sociétés de Portefeuille-Holding, les mines, la distribution et l'immobilier. Toutefois, selon cette même étude, la réglementation mise en place doit être adaptée pour encourager les introductions en bourse, particulièrement celles émanant des PME. « Il faut que le cadre réglementaire soit approprié à ces structures et doté d'une grande souplesse, tout en garantissant la transparence et les informations utiles aux investisseurs. En gros, il s'agit de simplifier l'accès des entreprises au marché financier tout en allégeant les contraintes pesant sur les plus petites opérations de levée de fonds », a-t-on insisté. Dans ce sillage, le ministère de l'Economie et des Finances a décidé un ensemble d'actions visant à dynamiser le marché boursier, à améliorer sa contribution au financement de l'économie et à renforcer son intégrité et sa transparence. Il s'agit d'abord de l'introduction d'une transformation statuaire de la Bourse de Casablanca visant l'adoption d'une structure de gouvernance plus claire, basée sur une direction générale et un conseil d'administration, et permettant l'ouverture de son capital à de nouveaux actionnaires. Ensuite, il a été décidé de réviser le cadre légal régissant le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) afin de renforcer son indépendance dans l'exercice de ses prérogatives en matière de contrôle du marché des capitaux. S'y ajoute aussi l'octroi aux entreprises, à titre dérogatoire, de la possibilité d'acquérir leurs propres titres dans le cadre du programme de rachat sans fixation du prix minimum d'achat, et aux entreprises d'assurances la possibilité de détenir jusqu'à 60% d'actions cotées en représentation de leurs provisions techniques, au lieu de 50 % actuellement.

Le Matin 28/12/2009

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 9:34

Crise mondiale: Les principaux secteurs destinés à l'export fragilisés

Le niveau d'évolution des importations et des exportations marocaines est marqué de plus en plus par un différentiel aussi grandissant qu'inquiétant. En effet, les exportations marocaines ne jouent pas encore un rôle déterminant dans la croissance économique au moment où les importations s'inscrivent en hausse en rapport avec la vitalité de la demande intérieure en biens d'équipement, en demi-produits et en produits bruts. Malgré les efforts de diversification pour renforcer les exportations, la crise mondiale a fragilisé les principaux secteurs destinés à l'exportation à savoir l'industrie du textile et l'habillement, l'électronique, l'automobile et le tourisme. Dans le domaine du textile par exemple, la valeur des exportations a reculé de 8.6% en 2008 par rapport à son niveau en 2007, passant de 34,7 à 31,7 milliards de dirhams. Cette baisse d'activités s'explique par les effets de la crise sur la consommation en produits d'habillement dans les principaux pays européens partenaires. De plus en plus importante, cette réduction n'a pas manqué d'impacter l'emploi dans un secteur fortement employeur. En réaction à cette situation, les pouvoirs publics en concertation avec les opérateurs privés ont placé la filière du textile cuir parmi les priorités du pacte national pour l'émergence industrielle. Objectif, soutenir le secteur et créer environ 32.000 nouveaux emplois directs à l'horizon 2015. Le secteur de l'électronique est aussi l'une des filières les plus touchées par la crise financière mondiale. En effet, le chiffre d'affaires à l'export du secteur a connu une baisse de près de 30,2% au terme des huit premiers mois de 2009 par rapport à la même période de l'année précédente. Une situation due principalement à la baisse des carnets de commandes des principaux opérateurs du secteur. Afin de repositionner cette industrie, une stratégie a été donc mise en place pour maintenir de façon dynamique la compétitivité du secteur. Cette stratégie repose principalement sur la mise en place d'une offre Maroc électronique et la mise à disposition d'une offre de financement bancaire dédiée aux PME du secteur, d'un dispositif de développement des ressources humaines qualifiées ainsi qu'une offre immobilière diversifiée au sein d'une plateforme industrielle intégrée. Le secteur de l'automobile qui a enregistré au cours de ces dernières années de forts taux de croissance n'a pas été épargné non plus par l'impact de la crise. Des mesures structurelles s'imposaient donc pour renforcer la résilience du secteur et tirer profit des opportunités offertes dans le cadre des repositionnements stratégiques des grands donneurs d'ordre européens. Dans ce cadre, il a été procédé à la définition d'une stratégie automobile nationale dans le cadre du pacte national pour l'émergence industrielle. Laquelle repose sur une offre Maroc équipements et une offre Maroc constructeurs à travers la mise en place d'un cadre incitatif attractif, la réservation d'une capacité financière d'environ 300 ha pour l'implantation d'un futur site d'assemblage majeur, une offre logistique de haut niveau ainsi qu'un plan de formation de qualité. Pour le tourisme, la crise économique mondiale n'a pas manqué de révéler des fragilités. En effet, l'offre touristique nationale demeure fortement focalisée sur le balnéaire et le culturel. De même, la faible qualification des ressources humaines dans le secteur constitue un handicap majeur pour le développement de cette industrie. Conscients des enjeux socio-économiques du secteur et afin de le soutenir dans ce contexte de crise, le gouvernement a lancé dès la fin de 2008, un plan d'action appelé « cap 2009 » visant à renforcer l'attractivité du tourisme marocain. Ce programme a été renforcé en juin 2009, par une dotation supplémentaire de 300 millions de dirhams octroyée à l'ONMT dans le cadre du comité de veille stratégique afin de financer un ensemble de mesures de promotion. Mais malgré toutes ces mesures prises dans le cadre des différents secteurs, le comité de veille reste vigilant et suit avec attention les répercussions de la crise mondiale sur l'économie nationale.

La crise dévoile les fragilités
Marqués par leur forte intégration dans le marché mondial avec des taux d'exportation dépassant 70%, les secteurs du textile habillement, de l'automobile et de l'électronique ont été les plus touchés par les effets de la crise financière et économique mondiale. Bien que le rythme de baisse du chiffre d'affaires à l'export de ces secteurs ait enregistré une certaine atténuation au cours de ces derniers mois, la crise actuelle a, néanmoins, permis de mettre en évidence un ensemble de fragilités et de faiblesses dans un contexte marqué par l'acuité de la concurrence et des perspectives de mutations profondes.

Le Matin 28/12/2009

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 9:32

Inflation: 2% prévus pour 2010

Les prévisions pour l’inflation en 2010 ne sont guère optimistes. Dans l’hypothèse de la non-matérialisation des principaux risques liés à l’inflation, les prévisions de la banque centrale pour les six prochains trimestres situent son niveau à 1,9%. Ce qui laisse prévoir un scénario encore plus sombre si la reprise n’est pas amorcée chez les principaux partenaires du Royaume. Tout dépendra donc de l’évolution de la conjoncture internationale, notamment le regain de l’activité et la reprise des taux d’intérêt dans la zone euro. Au niveau national également, si la campagne agricole ressort plus faible que celle retenue dans le scénario central, cela pourrait considérablement faire remonter les niveaux de l’inflation. La matérialisation d’un ou de plusieurs de ces risques pourrait donc conduire à une déviation des taux par rapport à la prévision centrale. Des estimations qui retiennent, pour l’ensemble de l’année 2009, une inflation qui pourrait s’établir à 1,3%, soit un niveau largement inférieur que celui enregistré en 2008 (3,9%). Pour l’année 2010, ce même taux devrait avoisiner les 2%. Cette révision globale à la hausse concerne quasiment tous les trimestres de l’horizon de prévision. Ainsi, l’inflation au cours du premier trimestre de l’année 2010 devrait se situer aux alentours de 1,2% au lieu de 0,9% prévue à l’exercice précédent. La prévision pour le second semestre de la même année laisse présager une évolution de 1,4% à 2%. L’inflation prédite pour le 3e trimestre reste, quant à elle, inchangée (à 2,2%), tandis que celle du 4e trimestre passe de 2 à 2,5%. Rappelons que l’inflation est demeurée globalement faible au 3e trimestre et en octobre 2009, dans un contexte marqué par la poursuite du recul des tensions inflationnistes à l’échelle internationale et par la modération des pressions tant internes qu’externes. L’inflation sous-jacente est restée quasiment stable et négative depuis avril 2009. Ainsi, après 0% en août et 1,4% en septembre, l’inflation annuelle est revenue à 0,4% en octobre 2009, tandis que l’inflation sous-jacente s’est établie à -0,8% en octobre, au lieu de -0,7% en septembre et -0,6% en août. Une évolution qui résulte de l’effet conjugué de la baisse des prix des biens échangeables de 0,2% et du ralentissement de l’inflation des biens non échangeables de 2% en septembre à 1,5% en octobre. S’agissant des prix à la production industrielle, ils demeurent largement inférieurs à leurs niveaux observés en 2008 mais le rythme de leur baisse a de nouveau décéléré, revenant de -18,8% à -16,9%.

Enquête
Les résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib pour le mois d’octobre restent globalement plus optimistes que les prévisions de la banque centrale. Ainsi, selon l’enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 400 entreprises, la majorité des chefs d’entreprise s’attend au pire à une stagnation de l’inflation pour les trois prochains mois.

L'Economiste

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
DaRk-H

DaRk-H


Nbre méssages : 4861
Humeur : Thymique
Réputation : 36
Inscris le : : 17/10/2008

Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 9:31

Chantiers de développement: Relever le défi de la formation

Pour la mise en œuvre des différents programmes de développement économiques lancés au Maroc (notamment Tanger-Med, l'agrandissement du réseau autoroutier, le projet de TGV, le Plan Maroc-vert, Maroc Numeric 2013, le projet intégré de l'énergie Solaire…), il est indispensable de s'attaquer au domaine de la formation pour fournir des compétences humaines capables de répondre aux besoins du développement souhaité par le Maroc. Ce constat déjà connu a été relevé avec insistance par le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami qui a animé la semaine dernière à Kénitra une rencontre sur "la modernisation de la politique industrielle et le rôle de la stratégie numérique dans la promotion des secteurs prometteurs". A ce sujet, "Maroc Numeric 2013", prévoit un programme dit Injaz qui devrait permettre à 80.000 élèves ingénieurs d'acquérir des portables et d'avoir un accès Internet à des conditions très avantageuses, grâce à une subvention de l'Etat à hauteur de 85 %. Le ministre a expliqué à cette occasion que le choix de limiter "Maroc Numeric 2013" aux seuls ingénieurs répond à l'objectif du gouvernement de former 10.000 ingénieurs à l'horizon 2010. Ce qui n'exclut cependant pas la possibilité d'élargir ce programme à d'autres filières de l'enseignement scientifique, relève-t-il. Par ailleurs, le ministre a fait savoir que 400 Centres d'accès communautaires (CAC) à Internet seront lancés à travers le pays, après l'ouverture de 100 centres en 2009-2010. Il est à noter que la stratégie "Maroc Numeric", qui a été dévoilée en octobre dernier s'articule autour de quatre priorités stratégiques, dont la réussite de la mise en oeuvre est conditionnée par la mise en place de deux mesures d'accompagnement et deux modalités d'implémentation. Les quatre priorités stratégiques consistent à rendre accessible aux citoyens l'Internet haut débit, à rapprocher l'administration des besoins de l'usager à travers un ambitieux programme d'e-gouvernement, inciter à l'informatisation des PME et développer la filière locale des technologies de l'information, notamment en favorisant l'émergence de pôles d'excellence à fort potentiel à l'export. Pour ce faire, l'on prévoit des mesures d'accompagnement afin d'assurer la disponibilité en qualité et en quantité des compétences humaines en mesure de répondre aux besoins du secteur et à mettre en oeuvre les conditions de la confiance numérique. Pour baliser la voie à la concrétisation de cette stratégie, quatre conventions d'application de la stratégie ont été signées entre le gouvernement, les acteurs institutionnels et les banques. La première convention porte sur la mise en place d'un cadre d'engagement pour l'exécution d'un programme ambitieux d'e-gouvernement permettant au citoyen, au Maroc comme à l'étranger, d'accéder aux services de l'administration sur Internet. La deuxième convention, dans le domaine de la transformation sociale-éducation, vise le développement d'une offre de financement intitulée "Injaz" s'étalant sur une période de cinq ans. La troisième convention, dite "convention de la transformation sociale -Internet grand public Maroc Numeric 2013", prévoit quant à elle la mise en place de Centres d'Accès Communautaires permettant aux citoyens, dans les localités reculées, d'avoir accès aux services de télécommunications. La quatrième convention, relative à l'entrepreneuriat dans les technologies de l'information, portesur la création d'un Fonds d'amorçage public-privé pour un investissement de 100 millions de DH.

TIC dans les secteurs publics
Une étude, dite cartographie «utilisation des TIC dans les secteurs publics», publiée dernièrement a montré qu'en ce qui concerne la part des informaticiens par rapport à l'effectif global du personnel, le secteur public a des taux inférieurs à 2%, avec une légère avancée pour les grands établissements publics par rapport aux départements ministériels et aux autres établissements publics. Au niveau des départements ministériels, 0.55% du budget global est consacré aux TIC. La répartition par secteur met en évidence que c'est le secteur «administratif» qui représente le taux le plus élevé.

Le Matin 28/12/2009

_________________
www.bourse-maroc.org
--------------------------------
Accès au Portail - Règlement du Forum
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Empty
MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 33 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Articles presse: MARCHES BOURSIERS
Revenir en haut 
Page 33 sur 43Aller à la page : Précédent  1 ... 18 ... 32, 33, 34 ... 38 ... 43  Suivant
 Sujets similaires
-
» Articles presse : IMMOBILIER - BATIMENT - MAT DE CONSTRUCTION
» Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE
» Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE
» Articles presse: AUTOMOBILE, TRANSPORTS & LOGISTIQUE
» Articles presse : ASSURANCES - BANQUES - STES DE FINANCEMENT

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Bourse Maroc :: Articles de presse المقالات الصحفية-
Sauter vers: