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 Articles presse: MARCHES BOURSIERS

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 9:32

Inflation: 2% prévus pour 2010

Les prévisions pour l’inflation en 2010 ne sont guère optimistes. Dans l’hypothèse de la non-matérialisation des principaux risques liés à l’inflation, les prévisions de la banque centrale pour les six prochains trimestres situent son niveau à 1,9%. Ce qui laisse prévoir un scénario encore plus sombre si la reprise n’est pas amorcée chez les principaux partenaires du Royaume. Tout dépendra donc de l’évolution de la conjoncture internationale, notamment le regain de l’activité et la reprise des taux d’intérêt dans la zone euro. Au niveau national également, si la campagne agricole ressort plus faible que celle retenue dans le scénario central, cela pourrait considérablement faire remonter les niveaux de l’inflation. La matérialisation d’un ou de plusieurs de ces risques pourrait donc conduire à une déviation des taux par rapport à la prévision centrale. Des estimations qui retiennent, pour l’ensemble de l’année 2009, une inflation qui pourrait s’établir à 1,3%, soit un niveau largement inférieur que celui enregistré en 2008 (3,9%). Pour l’année 2010, ce même taux devrait avoisiner les 2%. Cette révision globale à la hausse concerne quasiment tous les trimestres de l’horizon de prévision. Ainsi, l’inflation au cours du premier trimestre de l’année 2010 devrait se situer aux alentours de 1,2% au lieu de 0,9% prévue à l’exercice précédent. La prévision pour le second semestre de la même année laisse présager une évolution de 1,4% à 2%. L’inflation prédite pour le 3e trimestre reste, quant à elle, inchangée (à 2,2%), tandis que celle du 4e trimestre passe de 2 à 2,5%. Rappelons que l’inflation est demeurée globalement faible au 3e trimestre et en octobre 2009, dans un contexte marqué par la poursuite du recul des tensions inflationnistes à l’échelle internationale et par la modération des pressions tant internes qu’externes. L’inflation sous-jacente est restée quasiment stable et négative depuis avril 2009. Ainsi, après 0% en août et 1,4% en septembre, l’inflation annuelle est revenue à 0,4% en octobre 2009, tandis que l’inflation sous-jacente s’est établie à -0,8% en octobre, au lieu de -0,7% en septembre et -0,6% en août. Une évolution qui résulte de l’effet conjugué de la baisse des prix des biens échangeables de 0,2% et du ralentissement de l’inflation des biens non échangeables de 2% en septembre à 1,5% en octobre. S’agissant des prix à la production industrielle, ils demeurent largement inférieurs à leurs niveaux observés en 2008 mais le rythme de leur baisse a de nouveau décéléré, revenant de -18,8% à -16,9%.

Enquête
Les résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib pour le mois d’octobre restent globalement plus optimistes que les prévisions de la banque centrale. Ainsi, selon l’enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 400 entreprises, la majorité des chefs d’entreprise s’attend au pire à une stagnation de l’inflation pour les trois prochains mois.

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 9:31

Chantiers de développement: Relever le défi de la formation

Pour la mise en œuvre des différents programmes de développement économiques lancés au Maroc (notamment Tanger-Med, l'agrandissement du réseau autoroutier, le projet de TGV, le Plan Maroc-vert, Maroc Numeric 2013, le projet intégré de l'énergie Solaire…), il est indispensable de s'attaquer au domaine de la formation pour fournir des compétences humaines capables de répondre aux besoins du développement souhaité par le Maroc. Ce constat déjà connu a été relevé avec insistance par le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami qui a animé la semaine dernière à Kénitra une rencontre sur "la modernisation de la politique industrielle et le rôle de la stratégie numérique dans la promotion des secteurs prometteurs". A ce sujet, "Maroc Numeric 2013", prévoit un programme dit Injaz qui devrait permettre à 80.000 élèves ingénieurs d'acquérir des portables et d'avoir un accès Internet à des conditions très avantageuses, grâce à une subvention de l'Etat à hauteur de 85 %. Le ministre a expliqué à cette occasion que le choix de limiter "Maroc Numeric 2013" aux seuls ingénieurs répond à l'objectif du gouvernement de former 10.000 ingénieurs à l'horizon 2010. Ce qui n'exclut cependant pas la possibilité d'élargir ce programme à d'autres filières de l'enseignement scientifique, relève-t-il. Par ailleurs, le ministre a fait savoir que 400 Centres d'accès communautaires (CAC) à Internet seront lancés à travers le pays, après l'ouverture de 100 centres en 2009-2010. Il est à noter que la stratégie "Maroc Numeric", qui a été dévoilée en octobre dernier s'articule autour de quatre priorités stratégiques, dont la réussite de la mise en oeuvre est conditionnée par la mise en place de deux mesures d'accompagnement et deux modalités d'implémentation. Les quatre priorités stratégiques consistent à rendre accessible aux citoyens l'Internet haut débit, à rapprocher l'administration des besoins de l'usager à travers un ambitieux programme d'e-gouvernement, inciter à l'informatisation des PME et développer la filière locale des technologies de l'information, notamment en favorisant l'émergence de pôles d'excellence à fort potentiel à l'export. Pour ce faire, l'on prévoit des mesures d'accompagnement afin d'assurer la disponibilité en qualité et en quantité des compétences humaines en mesure de répondre aux besoins du secteur et à mettre en oeuvre les conditions de la confiance numérique. Pour baliser la voie à la concrétisation de cette stratégie, quatre conventions d'application de la stratégie ont été signées entre le gouvernement, les acteurs institutionnels et les banques. La première convention porte sur la mise en place d'un cadre d'engagement pour l'exécution d'un programme ambitieux d'e-gouvernement permettant au citoyen, au Maroc comme à l'étranger, d'accéder aux services de l'administration sur Internet. La deuxième convention, dans le domaine de la transformation sociale-éducation, vise le développement d'une offre de financement intitulée "Injaz" s'étalant sur une période de cinq ans. La troisième convention, dite "convention de la transformation sociale -Internet grand public Maroc Numeric 2013", prévoit quant à elle la mise en place de Centres d'Accès Communautaires permettant aux citoyens, dans les localités reculées, d'avoir accès aux services de télécommunications. La quatrième convention, relative à l'entrepreneuriat dans les technologies de l'information, portesur la création d'un Fonds d'amorçage public-privé pour un investissement de 100 millions de DH.

TIC dans les secteurs publics
Une étude, dite cartographie «utilisation des TIC dans les secteurs publics», publiée dernièrement a montré qu'en ce qui concerne la part des informaticiens par rapport à l'effectif global du personnel, le secteur public a des taux inférieurs à 2%, avec une légère avancée pour les grands établissements publics par rapport aux départements ministériels et aux autres établissements publics. Au niveau des départements ministériels, 0.55% du budget global est consacré aux TIC. La répartition par secteur met en évidence que c'est le secteur «administratif» qui représente le taux le plus élevé.

Le Matin 28/12/2009
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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeLun 28 Déc 2009 - 9:29

Marché monétaire: Un trou de 16 milliards relevé à fin novembre

En maintenant le taux de la réserve obligatoire à 8% (un niveau historiquement bas), Bank Al-Maghrib compte sur ses interventions pour résorber le manque de liquidités sur le marché monétaire. Cela n’est pas du goût de certains opérateurs qui estiment que l’insuffisance des trésoreries bancaires devient préoccupante. En dépit de la réduction du taux de la réserve obligatoire de 2 points et qui a libéré 7,9 milliards de DH de ressources (4,7 milliards en juin et 3,2 milliards en juillet), la tension sur les liquidités s’est accentuée au troisième trimestre. Il manquait, au bas mot, 21,5 milliards de dirhams à fin septembre, selon les estimations de la banque centrale. Ce trou est la résultante de plusieurs facteurs qui ont mis à mal les trésoreries bancaires. La période estivale coïncide en effet avec une forte augmentation de la demande de l’argent frais, 6,1 milliards de dirhams cette année. En parallèle, les opérations du Trésor ont engendré une ponction de liquidités de 1,2 milliard de DH, notamment à travers la perception du troisième acompte de l’IS. En revanche, les opérations sur avoirs extérieurs ont apporté 1,7 milliard de DH au marché. Les cessions de devises étrangères, «en nette hausse», ont totalisé 15,8 milliards de DH contre 14 milliards en achat. Dans ce total, à noter deux grosses opérations: Samir pour 4 milliards et 3 milliards pour Maroc Telecom. Au total, entre les interventions du Trésor et les transactions sur devises, l’effet global sur les disponibilités des banques s’élève à 5,6 milliards de dirhams. De là, les autorités monétaires ont décidé une deuxième baisse de la réserve obligatoire pour donner de l’air aux trésoreries bancaires. La mesure a permis d’injecter 7,1 milliards de DH entre septembre et octobre; elle a ramené le déficit de liquidité à 16 milliards de dirhams au quatrième trimestre. Mais le marché n’a pas eu le temps de digérer car, dans la foulée, Aïd Al-Ahda est intervenu en ponctionnant 6,1 milliards de dirhams rien que pour le mois de novembre. En parallèle, les opérations sur avoirs extérieurs ont induit une injection nette de liquidités de 617 millions de DH. En somme, les facteurs autonomes ont exercé un effet restrictif de 6,3 milliards de DH sur les trésoreries bancaires. Au final, entre septembre et novembre, Bank Al-Maghrib a servi en moyenne hebdomadaire 15,1 milliards de DH pour combler le déficit et maintenir le niveau de la réserve obligatoire (8%).

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeDim 27 Déc 2009 - 20:39

EMIRATES INTERNATIONAL INVESTMENT COMPANY : Création de AD CAPITAL, nouvelle société de gestion de portefeuille au Maroc

Fait : Nouvelle société de gestion d’OPCVM.

Analyse : La société EMIRATES INTERNATIONAL INVESTMENT COMPANY –EIIC- vient de créer « AD CAPITAL », une société spécialisée dans la gestion d’Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières –OPCVM-. Basée à Rabat, cette société, au capital initial de M MAD 5, devrait gérer pour le compte de sa maison mère des fonds dédiés notamment sur les marchés des actions et des obligations.
Signalons que EIIC, filiale de NATIONAL HOLDING, détient des prises de participations financières en Tunisie et des projets industriels en Algérie notamment une ferme laitière « MAHASSIL » et une usine de câblage « CABLET ALGERIE ». Par ailleurs, EIIC réalise des investissements stratégiques dans des entreprises mondiales à savoir (i) VIVENDI, (ii) EGYPT NATIONAL PETROLEUM, (iii) ABU DHABI ISLAMIC BANK, etc.

Conclusion : En dépit d’une conjoncture de marché difficile, la création d’une nouvelle société de gestion de portefeuille témoigne de l’engouement des investisseurs d’Abu Dhabi pour le marché boursier marocain.

BMCE Capital Bourse

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeVen 25 Déc 2009 - 8:54

A l'issue du C.A. de l' AMDI : Nouvelle stratégie de promotion des investissements

Le Conseil d'administration de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) s'est réuni hier à Rabat sous la présidence du ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami. A l'ordre du jour, entre autres, l'approbation du plan d'action 2010 qui a été présenté par le DG de la nouvelle agence, Fathallah Sijilmassi.

Ce plan a été élaboré dans le but de concrétiser les objectifs tracés par les différents plans gouvernementaux et notamment le pacte national pour l'émergence industrielle. Il s'est basé sur une étude approfondie réalisée par un cabinet international de renom. Caractérisé par une démarche proactive d'attraction des investissements nationaux et étrangers, ce plan s'articule autour de trois grands axes. Il s'agit là d'une nouvelle approche ciblant différents secteurs à travers des opérations de promotion et de prospection des marchés aussi bien au Maroc qu'à l'international, notamment par l'ouverture dès 2010 de quatre bureaux de représentation à l'étranger (France, Espagne, Italie, Royaume-Uni). A ce titre, l'AMDI a développé un plan de promotion et de commercialisation pour des secteurs industriels orientés à l'export.

L'Agence marocaine de développement des investissements devrait également contribuer aux travaux gouvernementaux (simplification du traitement des dossiers soumis à la Commission d'investissement, refonte de la Charte de l'investissement, une stratégie de communication dédiée aux réformes liées à l'environnement des affaires…). L'agence compte aussi mettre en place une activité de veille concurrentielle et de veille stratégique ainsi que des études analytiques sur les grandes tendances de l'investissement au Maroc. Un rapport annuel de l'investissement sera élaboré.

Les administrateurs de l'agence restent unanimes quant au caractère prioritaire d'une croissance substantielle des investissements. Avec près de 3 milliards de dollars de flux moyens annuels depuis 2005, le Maroc se classe déjà parmi les plus importantes destinations des investissements directs internationaux dans la région. La baisse de régime observée depuis 2008, en lien avec la crise économique internationale, s'est poursuivie au premier semestre 2009.

Ainsi, les flux des recettes entrants sont passés de 16 à 11 milliards de DH en un an, soit un repli de 31%. Par secteur d'activité, l'immobilier domine le tableau en étant à l'origine de 30% des flux, suivi par le secteur bancaire, boosté par le renforcement de la participation du CIC dans le capital de BMCE Bank.

Enfin, en examinant le bilan de la Commission des investissements, les administrateurs de l'AMDI se sont montrés satisfaits du travail accompli. Les trois réunions tenues ont permis d'instruire 56 projets pour un montant global prévisionnel de 45 milliards de DH (+20%) et qui prévoient la création de 20.139 nouveaux emplois (+29%).

Le Matin 24/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 9:35

Effets de Crise: L'avis des experts du FMI dévoilé

Pour les experts du FMI, «tenant compte qu'une stratégie misant sur la demande intérieure risque de ne pas aboutir aux taux de croissance souhaités», il est important «de renforcer la compétitivité, notamment au niveau des biens échangeables». Pour ces experts, cette tâche sera néanmoins difficile dans un contexte où la croissance potentielle en Europe a diminué. Les politiques macroéconomiques, ainsi que les reformes structurelles et les politiques sociales sont appelées à converger vers la réalisation de ces objectifs. Au terme de leur mission du Fonds monétaire international (FMI) qui a eu lieu en novembre dernier à Rabat dans le cadre des discussions relatives aux consultations au titre de l'Article IV des statuts du FMI, ces mêmes experts avaient estimé que les perspectives économiques du Maroc devraient s'améliorer en 2010, mais demeurent tributaires des évolutions externes. Bien que faible, la croissance prévue de la zone euro, principal partenaire commercial du Royaume, devrait contribuer à une reprise graduelle des exportations de biens et services, ainsi que des transferts. Tenant compte également de la politique budgétaire stimulante en 2010, qui aidera à soutenir la demande interne, le PIB non agricole devrait croître d'environ 4% en 2010. D'autre part, le PIB agricole devrait revenir à sa tendance de long terme, de sorte que la croissance du PIB total se situera entre 3 et 3,5%. Le déficit du compte courant restera stable à environ 4,5% du PIB en 2010, avant de se réduire graduellement à moyen terme. Une croissance soutenue du secteur des phosphates devrait aider l'activité économique et les exportations. Pour le FMI, une détérioration des termes de l'échange, résultant d'une augmentation du prix du pétrole ou d'une chute du prix des phosphates, ou encore une croissance plus faible des recettes touristiques et des transferts causée par une reprise plus lente dans la zone euro, peuvent affecter à la baisse les perspectives de croissance, de même que celles concernant le compte courant. L'assainissement des finances publiques qui a eu lieu lors des années précédentes a créé l'espace budgétaire nécessaire à l'adoption des politiques anticycliques visant à stimuler la croissance. Dans ce sens, la loi des Finances 2010 prévoit un déficit de 4,5 % du PIB (excluant les recettes des privatisations), ce qui fournit à l'économie un appui significatif. Ce soutien proviendra en partie d'une augmentation des dépenses d'investissement, au-dessus du niveau déjà élevé de 2009. De plus, la pression fiscale sera réduite à la suite de la mise en application de la deuxième phase de la réforme de l'IR, comprenant une augmentation du seuil du revenu non imposable, des tranches d'imposition, ainsi qu'une baisse des taux. Une diminution des recettes de l'IS est également prévisible, occasionnée par le ralentissement de l'activité du secteur privé en 2009 et 2010. Selon le FMI, il serait également important d'inscrire le cadre des finances publiques de 2010 dans une perspective à moyen terme visant à ramener le déficit sous le niveau de 3% du PIB, afin de stabiliser le ratio de la dette au PIB et garder une marge de manœuvre additionnelle pour la conduite de la politique monétaire. Si la politique budgétaire est à juste titre accommodante en réponse à la crise, le Maroc a largement bénéficié de la stabilité macroéconomique et des coûts d'emprunt favorables découlant de la situation budgétaire avantageuse acquise au cours des dernières années. Au registre de la politique de change, l'organisme financier international indique en substance que le régime de change basé sur le rattachement du dirham à un panier de devises composé essentiellement d'euro a bien servi le Maroc, en contribuant à la stabilité macroéconomique, notamment celle des prix. Une flexibilité accrue du régime de politique monétaire et de change pourrait permettre au Maroc de mieux s'adapter aux changements de l'environnement international. En particulier, la mise en œuvre d'un cadre visant le ciblage explicite de l'inflation, combinée avec une souplesse accrue du taux de change, pourrait être opportune, notamment dans un contexte où les pressions inflationnistes sont faibles.


Le Matin 22/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 9:34

Le Maroc à la réunion du Conseil exécutif

Le 42e conseil exécutif de l'Organisation arabe des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques (ARABOSAI) a ouvert, dimanche au Caire, ses travaux avec la participation du président de la Cour des comptes, Ahmed El Midaoui. Cette rencontre de deux jours a débattu des moyens de développer la coopération entre les organismes membres du conseil, d'encourager l'échange des points de vue, des expériences, des études et des recherches, et d'œuvrer pour la normalisation de la terminologie scientifique dans le monde arabe. Cette manifestation a été aussi l'occasion pour présenter une série de rapports relatifs aux normes professionnelles et réglementaires et la lutte contre la prévarication et le blanchiment d'argent. Un autre rapport a été présenté par El Midaoui, en sa qualité de président du comité de renforcement des capacités à l'Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI). Créée en 1976, l'ARABOSAI comprend toutes les institutions supérieures de contrôle des ressources financières et comptables dans les Etats membres de la Ligue arabe. L'organisation a pour missions d'encourager les échanges d'idées, de points de vue et d'expériences entre institutions membres, ainsi que les études et les recherches dans le domaine du contrôle des finances ainsi que d'œuvrer en vue de promouvoir le contrôle des finances sur les plans scientifique et pratique.

Le Matin 22/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 9:32

Le Fonds monétaire arabe appuie les réformes structurelles du Royaume

Désormais les réformes structurelles et les grands chantiers amorcés par le Royaume incitent plus d'un partenaire financier à apporter des subventions financières pour booster l'économie nationale. Après 15 jours seulement de la signature de deux accords de prêt par la Banque africaine de développement et le ministère des l'Economie et des Finances et accordant au Maroc un montant total de près de 274 millions d'euros, le Royaume a reçu lundi dernier, une nouvelle subvention de l'ordre de 772 millions de dirhams. Cette fois, il s'agit d'un prêt compensatoire accordé par le Fonds monétaire arabe dans le cadre du renforcement de la coopération financière entre les deux parties. A cette occasion, Jassim Al Mannai, directeur général du fonds qui a présidé en compagnie de Salaheddine Mezouar, ministre de l'économie et des Finances, la cérémonie de signature de ce prêt, a félicité le gouvernement pour les résultats satisfaisants enregistrés en matière de croissance économique au terme de l'année 2009, et ce, malgré la crise financière mondiale. M. Al Mannai a attribué cette réussite notamment à la politique conservatrice exercée par le Royaume à l'instar de quelques pays arabes et qui lui a valu de protéger son économie malgré le contexte international difficile. Pour sa part, Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances, a rappelé dans son intervention l'importance des relations de coopération qu'entretiennent le Maroc et le Fonds monétaire arabe : «Cette institution apporte un appui constant aux efforts de développement économique et social de notre pays ». Le chef du département de la Finance a tenu à préciser que la signature de cet accord, qui vise le renforcement de la stabilité économique et financière et l'appui aux efforts visant le développement du secteur financier marocain, s'intègre parfaitement dans le cadre des priorités de l'action gouvernementale. S'agissant de ce prêt, le ministre a fait remarquer que la signature de cette contribution portera le nombre des prêts accordés au Maroc à 22. Ce qui reflète l'engagement du fonds à accompagner les réformes structurelles lancées par le Maroc. «La signature de cet accord témoigne de la confiance que place le fonds dans le Royaume et de la reconnaissance des réformes structurelles et de la visibilité de la stratégie du Maroc en termes de finance », explique M. Mezouar. Notons que le Maroc a pu bénéficier rien que pour l'exercice financier de 2009 d'un apport financier de 3 milliards de dirhams. Ce qui a porté le nombre des contributions depuis la création du fonds en 1976 à 16.8 milliards de dirhams. Ainsi, 8.2 milliards de dirhams de ce montant ont été investis dans le développement des réformes relatives au secteur financier, quant au 8.6 milliards de dirhams restants, ils ont été déployés dans le financement du commerce extérieur à travers l'appui aux exportations marocaines. Le gouvernement marocain espère toutefois que le fonds continue à appuyer les efforts fournis par le Royaume en matière de réformes économiques et financières.

Le Matin 22/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 9:26

Données financières: Une nouvelle solution sur le marché

La communauté financière doit faire face à de nombreux défis. L’un d’entre eux est la conformité à des directives et réglementations internationales de plus en plus complexes. La société de traitement d’informations financières internationales, Six Telekurs, vient d’ailleurs tout récemment de lancer une nouvelle offre de données. Cette dernière entend faciliter la compréhension des prescriptions réglementaires très disparates. Elle s’adresse à l’ensemble des spécialistes du domaine de la finance qui, dans leurs décisions en matière d’investissement et leurs évaluations de portefeuilles, doivent pouvoir s’assurer que leurs données financières respectent les normes et règles en vigueur. «Cette solution, qui permet d’identifier facilement les niveaux d’exposition au risque du portefeuille clients, permet également aux utilisateurs de rester informé sur tout changement de la réglementation OPCVM qui serait pertinent pour le secteur financier», déclare-t-on à Six Telekurs. Pour ce faire, la société de traitement d’informations fonde ses analyses sur la base de données dont elle dispose. Une base où sont archivées plusieurs années d’évolutions sur le plan financier. Des données sont ainsi mises à la disposition des usagers : elles concernent les produits dérivés liés aux sous-jacents, ceux décrivant les instruments financiers liés aux émetteurs et différentes classifications de tous les instruments concernés par la directive OPCVM. Mais ce n’est pas tout. Six Telekurs propose également à ses clients une palette de solutions dites «de compliance», telles que UCITSCheck qu’elle a dernièrement développé en collaboration avec la société informatique luxembourgeoise CETRELSecurities. Autant de moyens destinés «à simplifier la tâche des clients en matière de respect des prescriptions réglementaires», déclare-t-on à Six Telekurs. Ce service proposé en exclusivité sur le marché des données financières ne fait encore l’objet d’aucune concurrence. Rappelons que la directive OPCVM (ou UCITS), qui regroupe plusieurs normes de l’Union européenne, a pour objectif de permettre aux organismes de placement collectif d’opérer plus librement. Le Maroc, ancré à la réglementation européenne en la matière, en bénéficie à temps plein. La directive OPCVM reste une initiative dont le seul objectif est l’investissement collectif de capitaux levés auprès du public sur divers instruments financiers, dont les parts sont rachetées ou remboursées, à la demande des détenteurs, sur les actifs de l’organisme.

Marché juteux
Le marché de gestion des données en matière d’OPCVM reste bien juteux au Maroc, notamment après les nombreux remaniements réglementaires qui avaient particulièrement fleuri en 2008. Le nouveau cadre juridique sur les placements collectifs avait coïncidé avec l’adoption des dispositions sur le traitement des opérations sur titres. Des changements qui ont eu le mérite de définir plus clairement la responsabilité de l’émetteur au niveau des opérations sur titre. A cela s’est greffée une circulaire relative aux opérations de placement en devises réalisées par les OPCVM à l’étranger, intervenue dans la lignée des mesures de libéralisation lancées depuis 2007. Autant de dispositions qui fixent les modalités de conservation des placements à l’étranger, ainsi que les règles minimales d’organisation s’appliquant aux sociétés de gestion.

L'Economiste 21/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 9:22

Consommation: Baisse des prix en novembre

L’indice des prix à la consommation (IPC) remplace officiellement l’indice du coût de la vie et couvre l’ensemble de la population urbaine. Pour le mois de novembre, cet indicateur a baissé de 1,6% par rapport au mois précédent. Calculé sur la base des structures de consommation de 17 villes, le recul de l’IPC résulte du recul de l’indice des produits alimentaires de 3,7%. Les plus importantes baisses ont concerné les légumes et les fruits respectivement de 16,8 et 12,8%. A cela s’ajoute la baisse des indices des «huiles et graisses», des «viandes» et du «lait fromage et œufs». En revanche, l’indice des produits non alimentaires est en hausse de 0,1%. Une variation enregistrée au niveau des rubriques «articles d’habillement et de chaussures», «logement, eau, électricité et autres combustibles» et «meubles, articles de ménages et entretien courant du foyer». A cela s’ajoutent les baisses de l’indice de la «santé» et des «loisirs et culture» qui ont varié respectivement de 0,1 et de 0,5%. Comparativement à la même période que l’année dernière, l’IPC a marqué une légère régression de 0,7% en novembre 2009. Un recul qui résulte de la baisse de l’indice des produits alimentaires de 2,3% et de la hausse de celui des produits non alimentaires de 0,6%. Pour ces derniers, la variation s’inscrit dans une fourchette allant d’une baisse de 4,4% pour les «Communications» à une hausse de 3,8% pour «l’Enseignement», indique le Haut commissariat au Plan. Par ville, l’indice des prix à la consommation a enregistré une baisse de 3% par rapport à octobre à Beni Mellal, de 2,7% à Meknès, 2,5% à Al-Hoceima et de 2,1% à Fès. S’y ajoute un recul de 2% à Tanger et Dakhla et 1,9% à Marrakech. Mais comparativement aux onze premiers mois de l’année 2008, le niveau des prix est en augmentation de 2,3% à Oujda, de 2% à Laâyoune et de 1,7% à Agadir, Guelmim et Al-Hoceima. Pour le calcul de ce nouvel indice, le HCP a actualisé le panier de référence pour tenir compte des changements dans les habitudes de consommation des ménages. La composition du panier s’est basée sur les données détaillées de l’enquête nationale de consommation et des dépenses des ménages de 2001. Au total, le panier comprend 478 produits (contre 385 pour l’ICV) et 1.067 variétés (contre 768 pour l’ICV).

L'Economiste 21/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeLun 21 Déc 2009 - 11:11

Balance commerciale: Allègement de la facture pétrolière et alimentaire

Au terme des dix premiers mois de 2009, les importations énergétiques et alimentaires ont baissé de 34% et 25% en glissement annuel. Le repli des cours mondiaux de certaines matières premières, au terme des dix premiers mois de 2009, a eu un effet favorable sur la balance commerciale marocaine. Ainsi, les importations énergétiques ont baissé de 34% en glissement annuel. Rien que la facture pétrolière a diminué de 55% par rapport aux dix premiers mois de 2008, en s'établissant à 13 milliards de dirhams, suite au repli de 22% du volume importé et de 42% du cours moyen de la tonne. De même, les importations du gasoil et fuel oils ont reculé de 17% pour s'établir à 13,3 milliards de dirhams, sous l'effet combiné d'une baisse du cours moyen de 42% et d'un rebond du volume importé de 43%. De son côté, la facture alimentaire s'est allégée de 25%. Et pour cause, le repli, notamment, des importations des céréales et des produits oléagineux. En particulier, les achats de blé ont diminué de 55%, suite à la baisse du volume importé de 41% et du prix moyen de 24%. De même, les importations de maïs ont baissé de 30%, suite au repli d'un tiers du prix moyen de la tonne importée. Quant aux huiles végétales brutes, leurs importations ont baissé de 36% en raison du recul du prix moyen de 31% et du volume importé de 7%. En revanche, les achats de sucre ont augmenté de 57%, tirés par une hausse simultanée du volume (+32%) et du prix moyen de la tonne importée (+19%). Côté exportations, les ventes des phosphates et dérivés ont atteint 16,3 milliards de dirhams au cours des dix premiers mois de 2009, en baisse de deux tiers par rapport à 2008 et de 10% par rapport à 2007. Mais en hausse de 14% par rapport à 2006, considérée comme une année normale. Leur part dans les exportations totales de marchandises s'est ainsi établie à 17,4%, comparable à celle de 2007 mais moitié moins que celle de 2008, année exceptionnelle. Les ventes à l'étranger du phosphate brut ont baissé de 72%, suite au repli des quantités livrées de 57% et du prix moyen de la tonne exportée de 34%. Les exportations de l'acide phosphorique se sont contractées de 69% du fait de la baisse du cours moyen de 69%, tandis que le volume exporté est resté stable. Quant aux exportations des engrais naturels et chimiques, elles ont reculé de 53% sous l'effet combiné d'un repli du prix moyen de 67% et d'une augmentation du volume exporté de 43%. Cette évolution s'est accompagnée d'un net repli des importations de soufre brut de 89% en valeur et de 29% en volume. Signalons que la production de phosphates et dérivées a enregistré une nette reprise sur la période récente. En particulier, la production des engrais naturels et chimiques a rebondi de 57% au troisième trimestre, en glissement annuel, alors que celle d'acide phosphorique a augmenté de 8% sur la même période. S'agissant des exportations alimentaires, les ventes des tomates fraîches se sont démarquées, en augmentant de 8% en raison de l'amélioration du prix moyen de 10%. Alors que les exportations des agrumes et des fruits frais ont reculé de 37% et 29% respectivement, en raison essentiellement d'une baisse des quantités livrées de 39% et 31% respectivement. Par ailleurs, les exportations des crustacés, mollusques et coquillages se sont repliées de 28%, affectées par un recul de 29% du prix moyen à l'export.

Le Matin 21/12/2009

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MessageSujet: Re: Articles presse: MARCHES BOURSIERS   Articles presse: MARCHES BOURSIERS - Page 34 Icon_minitimeJeu 17 Déc 2009 - 15:08

Maroc-Chine : Appel à se positionner au niveau économique

Il s'agit d'une occasion à saisir pour le Maroc qui est appelé à être plus présent sur le plan du partenariat économique qui reste encore faible avec ce grand pays. Selon l'ambassade du Maroc à Pékin, les acteurs économiques doivent faire un effort pour saisir les opportunités, car il existe un grand manque à gagner.

Le Maroc pourrait être une passerelle pour les Chinois vers les marchés européen et africain vu non seulement la situation géographique dont bénéficie notre pays mais aussi grâce à ses accords de libre-échange ainsi que le statut avancé avec l'Union européenne. Pour Mohammed Farahat, de l'ambassade du Maroc en Chine, la mission diplomatique marocaine essaie autant que faire se peut pour véhiculer ce message en Chine. « Le message est bien passé. Les Chinois s'intéressent au Maroc. Les partenaires économiques au Maroc doivent, pour leur part, faire un effort pour servir de relais, faire des partenariats et investir en Chine. Bien que la République populaire soit un pays géant, il y a toujours des niches à exploiter. ». Dit-il.

Le Royaume est, ainsi, invité à se rapprocher de ce pays dont les responsables veulent, aujourd'hui plus que jamais, communiquer autour de leur situation économique et sociale actuelle pour changer l'image stéréotype que la majorité des citoyens arabes se font de ce pays. Les rencontres avec les responsables arabes ont été multipliées au cours des dernières années en échangeant des visites bilatérales. Tous les domaines sont au centre d'intérêt. Selon les responsables chinois, le partenariat avec les pays arabes est primordial, car la Chine fait partie des pays en voie de développement en dépit de la croissance économique effrénée que la République populaire connaît depuis des années en raison des disparités entre l'Est et l'Ouest au niveau du développement. Le renforcement de la coopération bilatérale s'impose pour les deux parties, estiment les dirigeants chinois pour pouvoir mener ensemble le train du développement et tirer le meilleur profit du partenariat.

Afin d'arriver aux résultats escomptés, le développement des relations médiatiques s'avère on ne peut plus essentiel afin de véhiculer les messages sans équivoque et transmettre les informations sans qu'elles soient déformées. Aussi, la Chine cherche-t-elle à sensibiliser les responsables arabes sur ce point particulier. Une visite pour les médias arabes à Pékin et Shanghai vient d'être organisée par le bureau de l'information des Affaires d'Etat de la République populaire. Celle-ci reconnaît qu'elle se sent faible au niveau médiatique par rapport aux médias occidentaux qui « transmettent des messages erronés sur le pays ».
Elle cherche, ainsi, à trouver les meilleures issues pour une coopération solide avec les médias arabes. Plusieurs pistes sont à explorer dont l'échange des produits télévisés, le renforcement des réseaux des correspondants, la formation des ressources humaines, l'échange de la technologie de l'information…
L'idée est de lutter contre la faiblesse des ressources en information tant au niveau quantitatif que qualitatif. Les responsables des médias marocains sont, ainsi, invités à collaborer avec leurs homologues chinois afin de concrétiser cette vision.

Exposition universelle de Shanghai

La ville de Shanghai qui compte quelque 20 millions d'habitants se prépare activement à accueillir une grande exposition internationale qui démarrera en mai 2010 et prendra fin en octobre sous le thème « Meilleure ville, meilleure vie ». Le Maroc fait partie des pays participants. Les préparatifs vont bon train pour être à la hauteur des aspirations. Il faut dire que la capitale économique de la République populaire de Chine a tous les atouts pour réussir une exposition d'une telle envergure. Les responsables sont en train de renforcer les infrastructures notamment en élargissant les aéroports et le réseau ferroviaire et en construisant d'ici quelques mois quelque 200 km de lignes de métro qui viendront s'ajouter aux 200 kilomètres déjà existants.

Pour la commission d'organisation, en dépit des aléas de la crise économique internationale, tous les pays prêtent une grande attention pour y participer même si certains vont trouver des difficultés à financer leur participation. On essaie, ainsi, de renforcer le partenariat pour diminuer le coût.
Au quotidien, on évalue le nombre des visiteurs à quelque 400.000 touristes. 10 millions de billets ont été déjà vendus.

Le Matin 17/12/2009

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