Articles presse: DIVERS - TOURISME - HOTELLERIE

Risma et son projet de recapitalisation

Risma, le bras financier du groupe Accor, confirme son projet de recapitalisation. Même si aucun scénario n’est arrêté pour l’heure (émission obligataire, mise des actionnaires...), Azzedine Guessous, le nouvel homme fort, nommé président du directoire à l’issue du dernier changement de gouvernance, travaille sur ces modalités. Par ailleurs, l’enseigne s’attend à dégager une plus-value de 180 millions de DH à l’issue d’une cession immobilière, en cours de bouclage, sur Casablanca.

L'Economiste 19/04/2010

Haliopolis: La première tranche prête dans une année

Le futur pôle de compétitivité régional, pour la pêche et l’industrie de transformation dans le Souss a désormais son association. L’entité est née la semaine dernière à Agadir en présence de toutes ses composantes. Ainsi, outre les membres fondateurs dont le département de la Pêche et le Conseil régional du Souss-Massa-Draâ, la nouvelle association regroupe des membres adhérents, des membres honorifiques et de droit. Ceci sans oublier les centres de recherche ainsi que des établissements institutionnels. Pour tous, la démarche est très importante car elle constitue un élément fondamental dans la réalisation de ce projet de grande envergure. «La structure sera un espace de dialogue pour les acteurs du secteur et permettra de coordonner entre l’amont et l’aval de l’activité pêche», explique Abdelatif Hadj Hamou. Il s’agira de même de pousser la réflexion au sein de l’entité sur la problématique de la ressource ainsi que sur la question de la formation adaptée aux besoins des industries de la mer. Promouvoir le produit et créer un label pour les produits de la mer de la région sont également les objectifs recherchés à travers la création de cette structure. Pour l’heure, il est question particulièrement de s’atteler à réaliser les travaux de lotissement du pôle halieutique d’Agadir «Haliopolis» au cœur de ce projet de pôle de compétitivité. L’entreprise adjudicataire en charge des travaux a été désignée fin février dernier. Pour rappel le projet réunit quatre partenaires. D’un côté, la région Souss-Massa-Draâ. De l’autre, le fonds Igrane et le Crédit Agricole ainsi que MedZ en tant que maître d’ouvrage délégué. Ce partenariat a abouti début 2010 à la création de la société Parc Haliopolis, précise Saâd Harket, directeur en charge du pôle produits de la mer et pôle industrie et logistique à MedZ. Le programme sera réalisé en deux tranches. La première devrait être achevée dans une année. Ce mégaprojet qui consiste en un complexe innovant pour une nouvelle génération de parcs industriels est prévu sur 150 ha dans la commune de Drarga (périphérie d’Agadir). Il bénéficiera ainsi de la proximité des infrastructures routières, du port et de l’aéroport. Le parc halieutique de la région du Souss sera enfin une zone d’activité ouverte à l’industrie de la transformation des produits de la mer. Mais aussi aux activités de logistique.

L'Economiste 08/04/2010

Assises de l’industrie: Rentables, les nanotechnologies

Le choix de la nanotechnologie est irréversible. L’Académie Hassan II des sciences et techniques, nouvellement créée, place les nanomatériaux parmi les axes de recherche prioritaires à développer. L’économie mondiale des nanotechnologies a connu ces dernières années un développement spectaculaire. La commission européenne estimait que le marché mondial des nanotechnologies en 2001 était largement supérieur à 40 milliards d’euros, soit environ 448 milliards de DH. En 2008, le marché global des produits issus des nanotechnologies a atteint plus de 700 milliards d’euros (7.834,7 milliards de DH). Et les prévisions sont encore plus optimistes. En 2010, les enjeux économiques liés à l’avènement des nanotechnologies au niveau mondial devraient atteindre 1.000 milliards d’euros par an (11.192,6 milliards de DH). Voilà qui justifie le choix de cette technologie dans la nouvelle stratégie industrielle nationale, dite Emergence. Les nanosciences et les nanotechnologies constituent de nouvelles approches de la recherche et développement (R&D) visant à maîtriser la structure fondamentale et le comportement de la matière au niveau des atomes et des molécules. «Ces technologies offrent la possibilité de comprendre des phénomènes nouveaux et d’induire des propriétés nouvelles susceptibles d’être exploitées à l’échelle microscopique et macroscopique». Certes, les applications des nanotechnologies font actuellement leur apparition mais elles auront demain des incidences dans la vie de chacun, disent les défenseurs de ces technologies. La nanoscience et la nanotechnologie sont des disciplines indissociables et constituent des enjeux à la fois scientifiques, techniques et économiques, mais aussi sociétaux à travers les orientations qu’elles sont susceptibles de faire apparaître. Leurs impacts sur le mode de vie et sur l’environnement au sens large est réel. Tous les pays industrialisés, et dans une moindre mesure les pays émergents dont le Maroc, les considèrent comme des priorités stratégiques d’un point de vue scientifique, technologique et économique. Preuve. Les montants accordés à ces disciplines sont considérables à l’échelle mondiale. Déjà en 2006, l’effort mondial, académique et industriel, pour les nanotechnologies s’était élevé à 10,5 milliards de dollars (environ 117,5 milliards de DH). Des analystes estiment à 45,5 milliards d’euros (509 milliards de DH) la taille du marché mondial et tablent sur un marché de 1.000 milliards d’euros en 2015 (soit 11.195,5 milliards de DH). A ce titre, la volonté politique de l’Etat de saisir les opportunités offertes par ce créneau a été concrétisée à travers la mise en œuvre d’un ensemble d’actions coordonnées en la matière. Une sorte de révolution, selon les ministères concernés, se traduisant par «une nécessaire approche pluridisciplinaire et impliquant une nécessité absolue de convergence des savoirs des sciences biologiques, chimiques et physiques, mais aussi de l’informatique, du génie des procédés et des mathématiques». Par ailleurs, cette révolution doit absolument prendre en compte le continuum formation–recherche–industrialisation! Des progrès énormes sont aujourd’hui réalisés dans la course mondiale à la nanotechnologie. Le déploiement de plateformes dédiées dont la première (Rabat Technopolis) est opérationnelle procède de la volonté des pouvoirs publics d’investir ce créneau. A noter par ailleurs que le financement de la recherche est assuré dans sa quasi-totalité par l’Etat. Il est actuellement de l’ordre de 1% du PIB et devrait monter à 1,5% en 2015 grâce au plan Emergence.

Applications
Les nanotechnologies couvrent à la fois la recherche fondamentale (nanosciences) et la recherche finalisée (nanotechnologies). Elles portent sur la recherche, l’innovation et le transfert technologique. Les nanosciences sont dites disciplines «horizontales», «clés» ou encore «habilitantes» car elles s’immergent dans pratiquement tous les autres secteurs technologiques et tirent parti de démarches interdisciplinaires ou convergentes. Elles réunissent plusieurs disciplines scientifiques dont, en particulier, les TI (moyens de stockage de données de densités d’enregistrement très élevées); les technologies de l’énergie (énergie renouvelable, cellules solaires photovoltaïques ou énergie embarquée sur les téléphones mobiles); les technologies dans le domaine médical; les technologies liées à la sécurité (capteurs implantables pour détecter la présence d’agents chimiques/biologiques, sécurité alimentaire par nanomarquage…).

L'Economiste 08/04/2010

Tourisme: L'activité bien orientée

Les indicateurs de l'activité touristique sont rassurants et promettent une reprise du secteur cette année, après un exercice morose où le mot d'ordre était de contenir les effets de la déprime mondiale généralisée.

En effet, après le mois de janvier où elle s'esquissait timidement, la reprise a été plus nette au cours du mois de février, d'après les statistiques publiées par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Ainsi, les nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés se sont accrues de 11% au cours du mois de février dernier par rapport à février 2009. Cette évolution est due aussi bien aux touristes non-résidents, dont les nuitées ont progressé de 9% (soit les 2/3 des nuitées additionnelles), qu'aux résidents, ayant réalisé un volume de nuitées en hausse de 19%. Le bon comportement de l'activité touristique au deuxième mois de l'année est également mis en évidence par l'amélioration des flux des arrivées des touristes aux postes frontières qui ont progressé de 13% (+11% pour les touristes étrangers et 15% pour les MRE). Autre indicateur important, les recettes voyages ont marqué une nette reprise, enregistrant une hausse de 14% au cours du mois de février 2010, par rapport au même mois de l'année précédente. Depuis le début de l'année en cours, le tourisme a généré 6,5 milliards de dirhams, soit une hausse de 10,5% par rapport à la même période de l'année dernière. S'agissant de la ventilation des nuitées réalisées en février par ville, elle montre que hormis Agadir et Fès, où les nuitées ont baissé respectivement de 4% et 3%, les autres principales villes touristiques ont enregistré des volumes des nuitées en hausse. Ainsi, les établissements d'hébergement touristique classés à Marrakech, le premier pôle touristique, ont réalisé des nuitées en augmentation de 21%. De même, Casablanca, Tanger et Tétouan ont gardé leur attractivité, réalisant des nuitées en hausse de 8%, 17% et 92% respectivement. Par marché émetteur, cette hausse des nuitées du tourisme récepteur est essentiellement l'œuvre des touristes français (+6%), anglais (+24%), allemand (+7%), espagnol (+15%) et italien (+13%) qui représentent 71% des nuitées additionnelles du tourisme récepteur en ce mois. Le taux d'occupation moyen des chambres a également été orienté à la hausse, gagnant deux points, pour se situer à 39% en février 2010 contre 37% une année auparavant. Si on ajoute le mois de janvier, le cumul des nuitées totales enregistrées dans les établissements d'hébergement touristique classés à fin février affiche une progression de 7%. Cette évolution est attribuable aussi bien aux résidents qu'aux non-résidents, avec des nuitées en évolution respectivement de 9% et 6%. S'agissant des arrivées aux postes frontières, leur volume a atteint 1,49 million de touristes au terme des deux premiers mois de l'année 2010, en progression de 14% par rapport à la même période de l'année précédente (+13% pour les touristes étrangers et +15% pour les MRE). La répartition par ville montre qu'Agadir, le deuxième pôle touristique du pays, déprime toujours accusant une baisse de nuitées de 8%. De même, Fès et Ouarzazate ont affiché des contre-performances de 2% et de 3% respectivement. Par contre, les autres principales villes touristiques ont tiré leur épingle du jeu, à l'image de Marrakech qui a réalisé des nuitées en hausse de 17%. Casablanca et Tanger ont enregistré une hausse de 11% chacune et les nuitées à Rabat se sont accrues de 6%.

Trafic aérien en hausse
A fin février 2010, le nombre de passagers internationaux ayant transité par les aéroports internationaux du Royaume a atteint presque 1,8 million, contre 1,5 million comparativement à la même période de l'année dernière, soit une hausse de 14%. Environ 48% de ces passagers sont passés par le hub de Mohammed V. Les aéroports des deux principaux pôles touristiques du Royaume, en l'occurrence Marrakech-Ménara et Agadir-Al Massira, drainent des parts respectives de 25% et 9%. Ces trois aéroports ont affiché des résultats très positifs : +14% pour l'aéroport Mohammed V, +13% pour Marrakech-Ménara et +5% pour Agadir-Al Massira.

Le Matin 07/04/2010

MADAEF : L’hôtel « OASIS SAIDIA » sous la bannière de GLOBALIA

Fait : Conclusion d’un accord de gestion d’un resort 5 étoiles à SAIDIA avec le Groupe espagnole GLOBALIA.

Analyse : Dans le cadre de son développement, la société MADAEF vient de confier au Groupe espagnole GLOBALIA la gestion de son hôtel 5 étoiles « Oasis Saïdia » situé à la station balnéaire de SAIDIA. Doté d’une capacité d’accueil de 500 chambres, cette unité hôtelière a été acquise par le fonds MADAEF pour un montant de M MAD 400 auprès de FADESA MAROC. Elle devrait permettre d’élargir la capacité de la station balnéaire de 25% et ce, à partir du début de la prochaine saison estivale.
Signalons que MADAEF est une société d’investissement gérée par CDG CAPITAL REAL ESTATE et dispose d’un capital de M EUR 150 investis dans différents projets touristiques.

Conclusion : La signature de cet accord devrait permettre à la station balnéaire de SAIDIA d’étoffer son offre en vue de se préparer à la prochaine saison estivale qui s’annonce prometteuse compte tenu de la croissance de l’activité touristique au Maroc sur les deux premiers mois de l’année 2010.

BMCE Capital Bourse

COMPLEXE ALMAZAR : Un Mall à Marrakech de M MAD 500

Fait : Inauguration du Complexe commercial ALMAZAR à Marrakech.

Analyse : Le Complexe commercial ALMAZAR situé à Marrakech vient d’être inauguré vendredi dernier et compte (i) 100 grandes enseignes internationales, (ii) un magasin sous l’enseigne VIRGIN MEGASTORE et (iii) un hypermarché du Groupe LABEL’VIE sous l’enseigne CARREFOUR étendu sur une superficie de 6 000 m².
L’investissement global mobilisé par ce projet est de M MAD 500 tandis que le coût moyen de la location a été fixé à MAD 300/m².
Notons que cette galerie devrait permettre de créer 1 000 emplois directs et 2 500 autres indirects. Pour sa part, le trafic attendu pour ce complexe est de 3 millions de visiteurs/an pour un potentiel des dépenses commercialisables valorisé à MAD 15 Md, dont 74% générées par les touristes.

Conclusion : La réalisation de ce Complexe commercial à Marrakech devrait contribuer au renforcement des revenus générés par l’activité touristique dans la ville ocre.

BMCE Capital Bourse

TOURISME : Accroissement de 11% des nuitées au mois de février 2010

Fait : Amélioration de l’activité touristique en février 2010.

Analyse : Selon les dernières statistiques du département de tutelle et de l’observatoire du tourisme, les nuitées enregistrées par les établissements d’hébergement touristique se hissent de 11% à 1,2 millions en février 2010 et ce, comparativement à une année auparavant. Cette embellie est redevable tant à la bonne tenue des nuitées des touristes non résidents (+9% à 918 269 personnes) que celles des résidents (+19% à 252 573 personnes). Pour sa part, le taux d’occupation des chambres augmente de 2 points pour s’établir à 39%.
Par nationalité, les Français arrivent en tête de peloton avec 735 652 touristes (+6%), suivis par les anglais (+24% à 155 883), les Allemands (+7% à 146 245) et les Espagnols (+15% à 120 619).
Par ville, les plus importantes hausses en termes de nuitées concernent Tétouan (+92%), Marrakech (+21%) et Tanger (+17%) tandis que Agadir et Fès présentent des baisses respectives de 4% et de 5% respectivement.
En parallèle, les arrivées touristiques s’améliorent de 13% à 541 000 visiteurs, suite principalement à la bonification de 15% à 214 000 des arrivées de MRE.

Conclusion : Dans un contexte de reprise de l’économie internationale, les indicateurs du tourisme national semblent bien orientés en ce début d’année comme le prouvent les hausses significatives du nombre de touristes ayant visité le Maroc ainsi que des nuitées en février 2010.

BMCE CAPITAL BOURSE

Ecotourisme: Niche de développement régional

Les participants à un colloque international sur l'écotourisme, ouvert vendredi à Tiznit, ont plaidé en faveur de la promotion et la valorisation des potentialités naturelles et écologiques comme niche de développement économique et social.

Décideurs locaux, universitaires, opérateurs économiques et tissu associatif, réunis à l'initiative des Universités Mohammed V de Rabat et d'Ibn Zohr d'Agadir, ont été unanimes à relever à cet effet l'importance de mettre à profit le savoir scientifique pour faire connaître la diversité géo et éco-touristique locale et encourager le tourisme thématique intégré. "Cette manifestation se veut une occasion pour rappeler l'importance du géo et de l'écotourisme comme niche de développement prometteur", a indiqué Mohamed El Youssi de l'Université Mohammed V. La ville de Tiznit, qui abrite le colloque, tout comme la région du Souss-Massa-Draa en général, présentent des potentialités importantes et avantageuses pour différents types de tourisme thématiques tels que le tourisme balnéaire, rural, culturel ou encore le tourisme du désert et de montagne, a indiqué pour sa part le Doyen de la faculté des lettres d'Agadir, Mohamed Sabir. Placée sous le thème: "promotion du géo-écotourisme et médiation scientifique pour le développement de la région Souss-Massa-Draa", la rencontre offre le cadre pour les acteurs du milieu socio-économique et les scientifiques, de discuter des moyens à même de valoriser le potentiel géologique et écologique local du rôle que peut jouer la recherche scientifique comme source de données dans ce domaine. Selon les organisateurs, l'accent sera également mis, durant les trois jours de ce colloque, sur la sensibilisation à la protection de l'environnement et du patrimoine, le développement du tourisme thématique et la formation de médiateurs scientifiques, sorte de guides, issus de la région. En marge de ce colloque, organisé à l'occasion du 40e anniversaire de la journée de la terre, une série de visites de sites à caractère géo et éco-touristiques de la région sont au programme. Les hôtes de Tiznit auront ainsi l'occasion de découvrir la Kasbah de la ville, le mont du Kerdouss, ou encore la ville de Tafraout et ses zones montagneuses, et plusieurs sites côtières avoisinants.

MAP 05/04/2010

Commerce intérieur: Almazar ouvre à Marrakech en grande pompe

C'est en grande pompe que le centre commercial Almazar a été inauguré, comme prévu, le 2 avril 2010 à Marrakech. Tout un programme d'animation (défilé de mode, tombola, roue de la chance, flowing dancers,....) a été conçu autour de l'ouverture de ce mall ouvert au public le 3 avril et qui fera de la ville de Marrakech la destination shopping de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz qui abrite 10% de la population du Maroc (plus de 3 millions).

Une ouverture, tant attendue, qui n'a pas manqué de susciter la curiosité des Marrakchis et même des touristes nationaux d'étrangers, qui ont été nombreux à se rendre, le week-end, à un centre qui se veut le premier vrai centre commercial au Maroc avec une offre hautement qualitative de 100 boutiques (grandes enseignes nationales et internationales). Déclinée autour d'une dizaine d'univers, l'offre Almazar vient, en effet, enrichir non seulement le paysage commercial de la ville de Marrakech, mais aussi du Maroc dans son ensemble en répondant aux exigences d'une clientèle locale, nationale et étrangère. Elle vient également structurer l'offre commerciale en réunissant dans un même lieu tous les univers du shopping, avec notamment trois destinations. Primo, une offre Plaisir variée sur l'équipement de la personne et de la maison, dont un étalage complet destiné à la mode. Secondo, une offre alimentaire et pratique, avec l'implantation d'un hypermarché Carrefour de 6000 m² d'espaces de vente, ainsi que de nombreux services. Tertio, le volet loisirs et restauration, avec un food court de 800 places assises autour de trois ambiances et un vaste choix de restaurants. Almazar, qui ouvre de 9h à minuit, propose également une offre d'artisanat local à travers des kiosques répartis dans l'ensemble du centre commercial. C'est aussi un espace de loisirs avec 1.000 m² destiné aux enfants et adolescents. En 2011, « Almazar faubourg », une annexe destinée aux enseignes de luxe ouvrira ses portes. Il n'en demeure pas moins que Almazar, dont les promoteurs tablent sur un chiffre d'affaires annuel de près de deux milliards de dirhams, repose sur deux locomotives du commerce. Il s'agit d'une part de Carrefour, l'hypermarché n° 1 de la grande distribution en Europe, qui est présent à travers le monde avec plus de 15.500 magasins exploités en propre ou en franchise. Déjà présent au Maroc depuis février 2009 à Salé, Carrefour a ouvert à Almazar un deuxième magasin et propose une offre adaptée aux attentes des clients à des prix très compétitifs, dont plus de 2500 références Carrefour. Il s'agit d'autre part, du magasin Virgin Mégastore qui ouvre ses portes au Maroc sur une surface de vente de plus de 1700 m², sans compter les 240 m² Virgin Café. Virgin Megastore sera la plus importante offre culturelle et technologique du Maroc (musique, livre, multimédia, vidéo, papeterie,…..). A signaler que Virgin Megastore est une franchise née d'un partenariat entre le Groupe Best financière (détenteur des enseignes Carrefour au Maroc et Label Vie) et Virgin Stores. L'implémentation de ce magasin à Al Mazar a coûté la bagatelle de 50 millions de dirhams, sachant que la réalisation du mall en entier a nécessité un investissement de 500 millions de dirhams avec la participation de trois pionniers de l'immobilier commercial au Maroc et à l'international. Il s'agit de Best real Estate, qui conçoit, réalise, commercialise et gère des centres commerciaux au Maroc, et filiale du groupe Best financière, concepteur de la première galerie marchande au Maroc, Label'Gallery qui a ouvert à Rabat en 2001. A ses côtés, figure Henry Hermand développement, pionnier dans la réalisation des centres commerciaux en France et acteur de référence au niveau international. Ces deux promoteurs ont ainsi mis les jalons de la réussite de ce projet qui compte dans son tour de table un autre actionnaire, à savoir FCEC (Groupe Saïd Alj). Même l'architecture se veut différente de celle des centres conventionnels à l'européenne ou l'américaine. Les architectes (Jos Galan et son cabinet L35) ayant conçu ce projet, qui a nécessité près de 27 mois pour sa réalisation, se sont inspirés des marchés historiques du pays. C'est ainsi qu'il est composé de nombreuses rues et places bien proportionnées rappelant la trame de la ville ocre.

Résultats de bonne facture
Au terme de 2009, le groupe Label Vie a affiché un chiffre d'affaires de la société qui s'élève à 1 836 MDH, soit une augmentation de 61% par rapport à l'exercice 2008. Cette évolution est portée par la montée en puissance des magasins existants au 31 décembre 2008 qui ont réalisé une croissance de 20,6% par rapport à leur niveau de ventes en 2008 ainsi que par l'ouverture de 8 nouveaux points de ventes en 2009 notamment l'hypermarché de Salé. L'excédent brut d'exploitation affiche, pour sa part, une croissance de 29,2% et s'élève à 111,7 MDH. Le résultat net est également en forte hausse et s'élève à 79 MDH, soit + 84,7% par rapport au résultat net de l'exercice 2008. Ces performances témoignent de la maitrise du modèle économique par la société dans un contexte de marché tendu et un rythme de développement soutenu. La société entend poursuivre son rythme de développement avec 11 nouveaux points de ventes et plus de 17 400 m² de surface de ventes supplémentaires prévus pour 2010. Ce qui portera la superficie de ventes total à plus de 54 000 m². Le conseil d'administration a décidé de proposer la distribution d'un dividende de 30 DH par action.

Le Matin 05/04/2010

Métaux de base: Le pétrole, au plus haut depuis octobre 2008, dépasse 85 USD le baril

Les cours du pétrole accentuaient leurs gains jeudi, bondissant même brièvement au-dessus de 85 dollars le baril à New York pour la première fois depuis début octobre 2008, soutenus par un regain d'optimisme sur la reprise économique mondiale. Vers 17h00 GMT (19h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai gagnait 1,18 dollar à 83,88 dollars par rapport à la clôture de mercredi sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres. A la même heure, le baril de «brut léger texan» (WTI) pour la même échéance, prenait 98 cents à 84,74 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les deux indices des directeurs d'achat chinois, publiés jeudi, ont enregistré une hausse en mars, témoignant d'une nouvelle expansion de l'activité manufacturière, tant du point de vue de la production et des nouvelles commandes que des ventes à l'exportation. En zone euro, l'activité du secteur manufacturier a également progressé en mars, affichant sa plus forte croissance depuis quarante mois, pour atteindre 56,6 points. L'activité manufacturière aux Etats-Unis a repris son accélération en mars, après un mois de ralentissement, reprenant 3,1 points par rapport à février, pour s'établir à 59,6%, au-delà des attentes des analystes, selon des chiffres publiés jeudi. Ces indicateurs redonnaient ainsi confiance aux investisseurs sur une reprise de la demande mondiale en or noir. Cependant, les analystes ne voient tout de même pas de raisons suffisantes dans les fondamentaux de l'offre et de la demande pour permettre au pétrole de dépasser le seuil de 85 dollars et de se maintenir à ce niveau. En effet, «même si la courbe des prix est positive, il faut rester méfiant vis-à-vis d'une fièvre acheteuse brutale et limitée dans le temps» comme observée ces derniers jours, et qui peut fausser les cours, prévenait M. Jakob. De plus, «le chômage aux Etats-Unis est à un niveau tellement élevé que même si le rapport sur l'emploi et le chômage américain (attendu vendredi) montre des créations d'emploi, la consommation d'essence ne devrait pas en bénéficier cette année mais plus en 2011 et surtout 2012», expliquait l'analyste. En outre, «les prix du pétrole devraient rester fortement corrélés aux marchés (d'actions et de changes), particulièrement du fait du manque de liquidité provoqué par (l'absence de nombreux opérateurs) pour les fêtes de Pâques» vendredi et lundi, notait Andrey Kryuchenkov, analyste chez VTB Capital.

Le Matin 02/04/2010

Le textile perd 1,3 milliard de DH à l’export

Une hirondelle ne fait pas le printemps certes, mais c’est quand même une deuxième hirondelle qui vole dans le ciel de l’économie en ce début de printemps après la réévaluation de la notation du Maroc par Standard & Poor’s. La bonne tenue des indicateurs des échanges extérieurs durant les deux premiers mois de l’année, notamment la balance commerciale confirme le redémarrage de l’économie. A fin février, les exportations enregistrent une hausse de 12,5% malgré la petite forme des phosphates et dérivés dont l’export décroche de 27 points, comparé à la même période en 2009. En revanche, les importations sont marquées par la traditionnelle accalmie de début d’année en progressant d’un petit 0,9%. Pendant ce temps, les droits de douane (source Trésorerie Générale du Royaume) augmentaient de 12%. Le ministre des Finances, qui ne s’est jamais départi de son optimisme, a donc quelques bonnes nouvelles à présenter à l’imminente session du Comité de veille stratégique. Les deux principales sources qui alimentent le coffre-fort des devises du pays- recettes MRE et tourisme- retrouvent du poil de la bête. Voilà qui devrait permettre d’apaiser peut-être des inquiétudes sur la balance courante. La reprise des envois des fonds des MRE est même plus forte que ne l’avaient envisagé les prévisions des services du ministère des Finances. A fin février, les recettes MRE ont fait un bond de 7,4% à 7,55 milliards de dirhams. Même tendance pour les recettes du tourisme qui ont crû de 10,5%, soit trois point de plus que le taux de progression des arrivées touristiques au cours de la même période. Le décrochage des phosphates et dérivés est imputable à l’effondrement des prix moyens et, sans doute, à la politique de «retenue» et de rationalisation de la production adoptée par le groupe OCP afin de préserver sa profitabilité. Les cours internationaux ont été quasiment divisés par deux en un an (4.284 dirhams la tonne contre 8.079 en 2009), conséquence du reflux de la demande dû à la baisse de régime des grandes économies industrialisées. La forte baisse des exportations de produits textile et habillement, - 30,6% pour les vêtements confectionnés et 23,6% pour les articles de bonneterie- signifie que ce secteur, le plus éprouvé par la crise en Europe, n’est pas encore sorti de la convalescence. Au total, et comparé à l’exercice 2009, l’industrie du textile et d’habillement aura perdu 1,3 milliard de dirhams à l’exportation sur les deux premiers mois de l’année. Cela justifie amplement la prudence du gouvernement qui avait reconduit pour six mois, le dispositif de soutien adopté par le Comité de veille stratégique au plus fort de la crise (voir nos archives à www.leconomiste.com). Les trois plus gros pourvoyeurs de la demande d’articles de confection adressée au Maroc sont actuellement englués dans les difficultés économiques: l’Espagne, le Royaume-Uni et la France. A moyen terme, faute de reprise de la consommation des ménages dans ces pays, se posera alors que la question de l’emploi dans l’industrie de confection et d’habillement qui dépend des commandes des donneurs d’ordre de ces pays. Victime d’une surcapacité au niveau mondial et du gel des investissements, la filière des matériels et composants électriques continue à peiner sur les marchés extérieurs. Les exportations des fils et câbles plongent de 56,3%. C’est plus d’un demi-milliard de dirhams en moins (555,7 millions plus précisément) qui manque à l’appel par rapport à la même période de l’année dernière. Si les importations sont restées stables, la croissance, désormais ininterrompue des importations des produits énergétiques (17%), confirme les projections de la croissance du PIB. Pour faire tourner le moteur du tissu industriel et économique il faut plus d’énergie. La hausse des volumes est accompagnée d’une très forte baisse des prix du baril. Le cours moyen de la tonne du pétrole brute qui est passé à 4.451 dirhams contre 2.749 l’an dernier, soit une baisse de 61,9%!

L'Economiste 01/04/2010

Matières Premières: Evolution en ordre dispersé

Les cours des métaux de base ont évolué en ordre dispersé la semaine passée, épongeant une partie des pertes dues à un renforcement du dollar vendredi suite à l'annonce d'un plan d'aide à la Grèce, alors que le nickel grimpait au sommet en 21 mois. Les métaux du London Metal Exchange ont emboîté le pas à l'euro et aux Bourses, chutant jusqu'à jeudi avant de se reprendre vendredi. Les métaux de base ont fortement chuté mercredi, alors que des craintes persistantes sur la santé budgétaire de la zone euro se sont manifestées dans un fort rebond du dollar, rendant ainsi moins attractifs les achats de matières premières libellées en billet vert pour les investisseurs munis d'autres devises. Le billet vert est passé sous le seuil de 1,33 dollar pour un euro pour la première fois depuis le 7 mai 2009 jeudi, victime de la dégradation de la note du crédit du Portugal par l'agence de notation financière Fitch mercredi, et du flou persistant sur une éventuelle aide financière de l'Union européenne (UE) à la Grèce et la nécessité d'un recours au Fonds monétaire international (FMI). L'euro s'est finalement redressé vendredi suite à l'annonce de l'accord des seize pays membres de la zone euro sur un plan combiné d'aides bilatérales européennes et une intervention du FMI qui serait mis en place si la Grèce en éprouve le besoin. Les cours du cuivre ont d'abord fléchi avant de se reprendre vendredi à la faveur d'un accès de faiblesse du dollar, retrouvant leur niveau du 10 mars. Un dollar affaibli, des stocks en baisse au LME et en Chine cette semaine, (a encouragé) le rebond des prix du cuivre. En effet, les stocks de cuivre entreposés au LME ont baissé de 1.625 tonnes sur la semaine. De plus, des risques de grève la semaine prochaine dans la mine péruvienne de Cerro Verde ont également soutenu les prix. Les prix du cuivre restaient cependant à bonne distance de leur sommet de 7.796 dollars atteint début janvier, un plus haut depuis août 2008. De plus, le marché du cuivre a présenté un surplus de production de 365.000 tonnes sur l'année 2009, a annoncé cette semaine le Groupe international d'étude du cuivre (ICSG) dans son rapport de mars. L'aluminium a repris son souffle cette semaine, après avoir atteint 2.303 dollars la semaine précédente, son niveau le plus haut depuis le 20 janvier. La production mondiale d'aluminium a baissé à 3,128 millions de tonnes en février, après trois mois consécutifs de hausse, a annoncé lundi l'Institut international de l'aluminium (IAI). Sur un an, la production mondiale s'affiche toutefois en hausse de 14,6%. L'IAI a également indiqué vendredi que les stocks mondiaux d'aluminium sont repartis à la baisse en février après deux mois de progression, pour s'établir à 2,272 millions de tonnes. Le nickel a grimpé jusqu'à 23.735 dollars, un prix plus vu depuis juin 2008. «Le métal est soutenu par un fort rebond de la demande dans la production de d'acier inoxydable», qui fait entrer du nickel dans sa composition et représente environ 70% de l'utilisation mondiale de nickel, notaient les analystes de Commerzbank. Cependant, «les prix du nickel ont trop fortement grimpé et devraient faire l'objet d'une correction» sous peu alors que l'offre augmente, prévenait Commerzbank. Le zinc a cédé 1,9%, le plomb 4% sur la semaine, tandis que l'étain finissait quasi stable. Sur le LME, une tonne de cuivre pour livraison dans trois mois valait 7.512 dollars la tonne vendredi à contre 7.419 dollars la tonne vendredi dernier. L'aluminium valait 2.230 dollars la tonne contre 2.252 dollars. Le plomb valait 2.110 dollars la tonne contre 2.220 dollars. L'étain valait 17.750 dollars contre 17.700 dollars. Le nickel valait 23.650 dollars la tonne contre 22.450 dollars. Le zinc valait 2.246 dollars contre 2.290 dollars.

Le Matin 30/03/2010