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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 15:13

Pacte national pour l'émergence industrielle: Grande visibilité pour l'industrie de demain

Les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leurs sont offertes et profiter de la visibilité apportée par le Pacte national pour l'émergence industrielle.

Cent onze mesures s'articulant autour de cinq piliers. Incontestablement, le Pacte de l'émergence industrielle qui fait jouer pleinement les synergies, aura été l'aboutissement de concertations ayant permis de transformer une «vision stratégique en actions concrètes et précises». Devant permettre de mettre à profit les atouts du Royaume pour construire «une industrie forte et génératrice d'emplois», la démarche qui aura prévalu en le domaine apporte d'emblée la visibilité nécessaire sur ce que sera l'industrie marocaine de demain. Au vrai, une formule contractuelle est bien « une garantie de bonne exécution des mesures décidées en assurant la mobilisation des uns et des autres autour d'actions précises, concrètes, concertées et budgétisées». Un cercle d'autant plus vertueux de croissance qu'il faut dire que la matrice aura été bien cogitée. Ce sont en effet 56 mesures dédiées aux Métiers mondiaux de Maroc (MMM), 48 pour la compétitivité des entreprises et 7 autres pour la gouvernance et l'exécution des actions. Voilà pourquoi, mercredi dernier à Casablanca, présentant devant S.M. le Roi le bilan de la première année de mise en œuvre des dispositions du pacte, qui prend la forme d'un contrat-programme engageant l'Etat et le secteur privé, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, a estimé que les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leur sont offertes et profiter de la visibilité apportée par ce Pacte. Une des particularités de ce programme et non des moindres est qu'il aura été mis en œuvre au cours d'une période qui prête le flanc à l'expectative et au scepticisme. Lors de la cérémonie d'ouverture de la première édition des assises de l'industrie, tenue mercredi à Casablanca, sous la Présidence de S.M. le Roi, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, devait d'ailleurs rappeler que la réalisation du pacte, qui est un projet structurel, n'a pas été remise en cause par la crise économique internationale, soulignant que des moyens financiers ont pu être mobilisés grâce, d'une part, aux efforts continus de l'Etat pour renforcer les équilibres macro-économiques et d'autre part, à la solidité démontrée du système financier. Et à ambitions louables, moyens financiers conséquents. L'ensemble des mesures du contrat programme représente pour l'Etat un budget de 12,4 MMDH. 34% des fonds sont consacrés à la formation et 24% à l'incitation à l'investissement. Des fonds qui proviennent en grande partie du budget de l'Etat. Une contribution de près de 1 MMDH sera apportée par le Fonds Hassan II sur la période 2009-2012. L'objectif clairement affiché à l'horizon 2015 vise le renforcement du PIB industriel et des exportations du secteur avec, respectivement plus de 50 MMDH et 95 MMDH, la création de 220.000 emplois et l'attraction de 50 MMDH d'investissements privés. Dans cette foulée, la part belle sera donnée aux PME. Outre un plan ciblé pour la croissance des PME et le renforcement de leur productivité et un plan volontariste de reconfiguration et consolidation du tissu, il est prévu d'accélérer la création de nouvelles PME compétitives. Dans ce sillage, une première initiative est axée sur plan ciblé pour la croissance des PME et le renforcement de leur productivité. Un double objectif est visé. D'une part, d'accompagner les PME à fort potentiel de manière volontariste à réaliser leur programme de développement. D'autre part, de renforcer la productivité des entreprises. Afin de permettre un meilleur accompagnement des entreprises, le programme Imtiaz aura pour objectif d'accompagner 50 entreprises à fort potentiel par an en leur accordant une prime à l'investissement matériel et immatériel à hauteur de 20% de l'investissement et plafonnée à 5 MDH, sur la base d'un Contrat de Croissance et avec obligation pour les bénéficiaires d'un apport minimal en fonds propres de 20% de l'investissement. Alors que le programme Moussanada aura pour objectif d'accompagner 500 entreprises par an à travers des programmes fonctionnels. Par ailleurs, l'Etat s'engage à mettre en place un fonds de garantie pour l'investissement en fonds propres dans les PME. Et c'est tout un réseau de 16 P2I qui sera mise en place progressivement P2I, dont certaines sont des zones existantes et qu'il s'agit de mettre à niveau en termes de proposition de valeur offerte aux investisseurs. On dénombre 9 P2I sectorielles, 6 P2I dédiées Offshoring. Outre Casanearshore (300.000 m2), Rabat Technopolis (205.000 m2), Fès Shore (113.000 m2), Tétouan Shore (80.000 m2), Oujda Shore (50.000 m2) et Marrakech Shore (50.000 m2), Deux P2I sont dédiées au secteur automobile (comprenant un quartier Electronique) bénéficiant du statut de zone franche, à l'instar de Tanger Automotive City (300 ha) et de Kenitra Automotive City (300 ha). Une P2I est dédiée à l'aéronautique (comprenant un quartier Electronique) bénéficiant du statut de zone franche, à savoir Nouasser Aerospace City (150 ha ). Cinq P2I sont généralistes et comprennent la plateforme industrielle de Casablanca dans le "Corridor Zénata- Nouasser" (250 ha), qui comportera notamment un quartier Electronique et Tanger Free Zone qui nécessitera une mise à niveau de sa proposition de valeur (100 ha). Sur ce même registre, il est à signaler la plateforme industrielle de Fès ( 150 ha ), celles de Laâyoune et de Dakhla. A signaler les deux P2I de quartier national/régional intégrant la P 2I à Settat consacrée à un groupement d'entreprises industrielles espagnoles (400 ha) et une seconde plateforme dont la localisation reste à définir (150 ha).

Un partenariat de grande importance
Le Maroc a défini, à travers le pacte national pour l'Emergence industrielle, une vision claire pour le présent et l'avenir de son industrie, ont fait savoir mercredi à Casablanca deux opérateurs économiques étrangers. Le président directeur général du Groupe (Atos Origin) et ancien ministre français de l'Economie et des finances (2005-2007), Thierry Breton, a souligné à cet égard, que ce Pacte, qui traduit une forte volonté de la part des responsables marocains, reflète un engagement mutuel entre le gouvernement du Maroc et les opérateurs économiques. Selon lui, le Maroc, à la lumière de la crise économique mondiale, a établi un plan pour assurer la stabilité dans le domaine de l'investissement et les affaires dans un cadre de travail, en commun du gouvernement marocain et du secteur privé, soulignant que ce partenariat revêt une grande importance. Jesus Banegas, vice-président de la Confédération des entreprises espagnoles (Patronat espagnol), a soutenu que le Pacte «est une très bonne initiative pour le décollage économique et pour attirer davantage d'investissements étrangers».

Ils ont déclaré

«Les engagements du Pacte»
«Les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leurs sont offertes et profiter de la visibilité apportée par le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI), signé en février 2009 à Fès. Il est primordial pour les différentes parties, publiques et privées, de maintenir leur mobilisation pour continuer à exécuter les engagements du Pacte, qui porte sur la période 2009-2015». Ahmed Reda Chami • ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies

«Une impulsion sans précédent»
«Le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) a donné une impulsion sans précédent au secteur de l'industrie et démontré toute sa pertinence par un pragmatisme économique focalisant les efforts sur les filières pour lesquelles le Maroc possède des avantages compétitifs clairs et exploitables. En associant l'initiative privée au rôle moteur de l'Etat, le Pacte a réussi à donner une impulsion sans précédent au secteur de l'industrie». Mohamed Horani • président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)

«Un souffle nouveau»
«Le rythme de mutation des entreprises marocaines doit être accéléré et l'Etat est décidé à apporter un souffle nouveau à cette évolution. Les efforts financiers consentis et les réformes entreprises ont été faits dans ce sens et pour que l'acte d'entreprendre et d'investir soit rapide». Salaheddine Mezouar • ministre de l'Economie et des Finances

«Capter les investissements»
«Les accords de libre-échange (ALE) signés par le Maroc sont un facteur d'accélération des réformes internes, mis au service du renforcement des investissements. L'objectif fondamental de ces Accords conclus avec plusieurs pays et groupements (USA, UE, Turquie, etc.), ne se limite pas uniquement à importer moins cher et exporter à des prix élevés, mais vise essentiellement à capter des investissements». Taib Fassi Fihri • ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

«Plusieurs modules de formation»
«Le Pacte national pour l'émergence industrielle a favorisé une nouvelle culture de partenariat, celle de l'implication des professionnels dans le volet formation. Les résultats de cette coopération sont probants et ont abouti à la mise en place de nouveaux instituts et de plusieurs modules de formation». Jamal Rhmani • ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle

«Renforcement de l'attractivité du pays»
«La création de la Commission nationale de l'environnement des affaires en décembre 2009 est dédiée au renforcement de l'attractivité du pays. Cette instance, composée des représentants des secteurs public et privé (ministères et CGEM, GPBM) a pour mission d'identifier les mesures à prendre pour renforcer l'attractivité du Maroc». Nizar Baraka • ministre chargé des Affaires économiques et générales

Le Matin 09/04/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 15:12

Assises de l’industrie: Des mesures pour muscler le pacte Emergence

Les premières assises nationales de l’industrie, tenues à Casablanca mercredi 7 avril sous la présidence effective du Souverain, ont été marquées par la signature de quatre conventions. Celles-ci portent sur le projet Tétouanshore, la P2I de Nouaceur, la facilitation de stages et le financement des PME. Ces conventions engagent aussi bien le public que le privé (ministères des Finances, de l’Industrie, de l’Emploi et de l’Enseignement supérieur, les banques (Société Générale, Crédit du Maroc, Crédit immobilier et hôtelier, BMCI, Attijariwafa bank, Crédit Agricole et Banque Populaire), le patronat (CGEM), etc. Il a également été question du bilan de la stratégie intégrée du Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI) pour la période 2009-2015. Ainsi, Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, a passé en revue chaque secteur tout en rappelant les objectifs. Pour commencer, l’offshoring. Un secteur qui a l’ambition de donner au Royaume un positionnement de leadership sur le nearshoring des destinations francophones. Pour cela, les pilotes du dossier ciblent 10 à 12 filières autour des zones spéciales dédiées. A terme, le secteur devrait créer au moins 70.000 emplois additionels. Pour l’automobile, le défi porte sur la mise en place d’une base industrielle viable sur le long terme, autour d’un tissu d’équipement et sites de construction dédiés aux standards internationaux. Là aussi, le nombre d’emplois nouveaux attendus se porte à 70.000. Le secteur aéronautique se défie d’élargir ses filières cibles et monter en gamme (lire l’interview de Hamid Benbrahim El-Andaloussi, président du groupement des professionnels du secteur -GIMAS- dans notre édition du 9 avril). Il s’agit de migrer vers les niveaux 2 et 3 de la sous-traitance et l’industrialisation. Pour cela, le secteur sera doté d’un pôle dédié et à l’espoir d’attirer 15.000 emplois de plus. L’électronique, qui a tardé à se mettre en place, s’est ressaisi avec l’arrivée sur le parc Technopolis de Rabat de l’américain Laer (cf. www.leconomiste.com; édition du 17 mars 2010). Pour ce volet, il s’agit de focaliser sur l’électronique spécialisée, d’intégrer en synergie avec les secteurs automobile et aéronautique et créer plus de 9.000 emplois. Restent les deux métiers dits «traditionnels» que sont le textile/cuir et l’agroalimentaire. Pour le premier couple, la stratégie se défie de le repositionner sur le fast-fashion autour de modèle de coopération avec les donneurs d’ordre occidentaux plus équilibrés. Pour le textile, le défi c’est d’aller vers la cotraitance et pour le cuir il s’agit d’améliorer l’intégration à l’amont. Objectif: attirer plus de 32.000 emplois. L’agroalimentaire devrait à son tour développer entre 8 et 10 filières à fort potentiel autour de projets intégrés, en l’occurrence des agropoles dédiés. Ce repositionnement devrait avoir un impact important de plus de 24.000 sur l’emploi dans le secteur. Les objectifs du PNEI à l’horizon 2015, créer 220.000 emplois, contribuer à hauteur de 50 milliards de DH au PIB, générer un volume d’exportation de 95 milliards et un investissement de 50 milliards de DH.

Offshoring. C’est un potentiel de 70.000 emplois supplémentaires et une croissance du PIB de 13 milliards de DH, d’ici 2015. L’objectif étant de développer une offre attractive pour les investisseurs dans le secteur (lire l’interview de Mohamed Lasry, PDG de Casaneashore, page 6), en mettant en place un cadre incitatif. A ce jour, 24 mémorandums d’entente ont été signés entre l’Etat et des entreprises étrangères (Logica CMG, Capgemini, Tata, Bull, Ubisoft). Par ailleurs, le projet forshore 3.000 de formation des compétences en IT est lancé. Et le dispositif d’aide à l’IR, changeant la base de calcul de la contribution, qui utilise désormais le revenu brut imposable par individu au lieu de la masse salariale, est entré en application. Près de 63 entreprises installées hors des P2I (parcs industriels intégrés) ont bénéficié des aides promises par le PNEI, après obtention de certificat d’éligibilité. A ce jour également, 58 entreprises sont installées sur les sites de Casablanca et Rabat avec 10.000 salariés.

Automobile. A fin 2008, la production du secteur a augmenté de 75%, les investissements de 417% et les exportations de 215%. Plusieurs conventions ont été signées à ce jour, avec réalisation de certains projets. C’est le cas des équipementiers Fuarecia, Treves, Delphi ou encore le japonais Sumitomi. Ce dernier s’est, depuis, déployé sur 5 autres sites à travers le pays et a créé 12.000 emplois (techniciens et ingénieurs). Le Maroc exporte depuis l’année dernière en Egypte 6.000 Logan, assemblées par la Somaca. Les travaux de l’usine Renault Tanger d’un investissement de plus de 11 milliards de DH avancent conformément au calendrier revu et corrigé après la défection de son partenaire industriel Nissan.

Aéronautique. Comme l’automobile, le secteur de l’aéronautique a signé plusieurs conventions d’investissement. Les derniers en date concernent Zodiac, Atch et MS Composites. Le secteur compte aujourd’hui 90 entreprises et réalise un chiffre d’affaires de près de 8,4 milliards de DH pour une croissance estimée à 25% sur les 5 dernières années. Le montant des investissements se porte à près de 4 milliards de DH. Le secteur compte plus de 7.500 salariés, hautement qualifiés.

Electronique. Après les caméras miniatures fabriquées par Nemotek, destinées aux téléphones portables, c’est autour de l’un des leaders mondiaux, en l’occurrence l’américain Lear de choisir Rabat Technopolis pour y développer son activité électronique embarquée. Les rencontres de prospection avec les entreprises françaises Alstom et Thales ont permis d’aboutir à des accords de sous-traitance avec plusieurs entreprises marocaines du domaine.

Textile & cuir. L’identification de l’offre exportable et les donneurs d’ordre (en cours de finalisation) redonnent le sourire au textile. La conception des outils de diagnostic pour la réalisation du relevé des potentiels des entreprises textile-habillement est faite. D’ailleurs, ces outils sont en cours de test pour la filière jean. L’offre FIT (finition, impression, teinture) et la stratégie de démarchage sont en cours de finalisation. De même, le projet de révision des tarifs douaniers, introduit par l’Amith concernant les intrants, est en examen. Le cuir à travers le secteur artisanat bénéficie d’un contrat-programme.

Agroalimentaire. La Fédération interprofessionnelle des viandes rouges ainsi que la filière lait ont décroché leur contrat-programme 2010-2014. La mise en place des quotas pour le sucre, le lait et le blé biscuitier à 2,5% de droit d’importation a permis les droits appliqués aux produits finis utilisant ces intrants. Le taux de la confiserie et la biscuiterie passe de 49 à 25% et la chocolaterie de 32,5 à 20%.

L'Economiste 08/04/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeJeu 8 Avr 2010 - 10:22

Économie sociale et solidaire: Mise en place des activités génératrices de revenus

Laâyoune, haut lieu de l'économie sociale et solidaire. Le nouveau plan d'action en faveur des provinces du Sud, initié par le ministère des Affaires économiques et générales, sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, apporte une nouvelle pierre à l'édifice de cette nouvelle économie sociale participative. A cette occasion, un Salon régional de l'économie sociale et solidaire s'est tenu du 6 au 10 avril sur le thème «L'économie sociale, un levier de développement régional participatif», marqué par la signature d'un contrat-programme, censé promouvoir l'économie sociale et solidaire dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra. Ce programme, mené en partenariat avec l'Agence de promotion et de développement économique et social des provinces du Sud et différents acteurs économiques, est financé à hauteur de 105,5 millions de dirhams par le Fonds d'économie sociale, pour une durée de 5 ans. Véritable feuille de route économique en faveur des provinces du Sud, son objectif premier est de développer et de renforcer le tissu entrepreneurial local, en particulier les coopératives, les associations, les petites, voire très petites entreprises (TPE) qui interviennent dans l'économie de la région. Le ministre chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka, a tenu à souligner que ce programme constituait l'une des initiatives pionnières du ministère eu égard à la politique d'économie solidaire et la deuxième expérience très exactement après celle de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. «Le rôle éminent que joue ce type d'économie dans la diffusion des valeurs d'entraide et de solidarité et dans l'amélioration des conditions de vie de la population a ajouté Nizar Baraka n'est plus à démontrer ». Il reste néanmoins que pour être plus visible, cette économie sociale et solidaire, encore embryonnaire au Maroc, doit se doter de véritables compétences en matière de gestion de projets, de plan marketing et financier. «Les déséquilibres dans la gestion administrative et financière, le déficit sur le plan organisationnel et réglementaire, la sous-qualité des produits, ainsi que l'accès difficile aux sources de financement, reconnaît le ministre, constituent autant d'entraves au développement de ces coopératives d'économie sociale et solidaire ». Le contrat-programme vise donc à instaurer une véritable expertise à travers l'échange de savoir-faire en exploitant comme il se doit le vivier de compétences et de ressources humaines dont dispose la région. « Encourager la population, notamment les jeunes à mettre en place des activités génératrices de revenus contribue pour une large part à la promotion des initiatives de l'économie sociale et solidaire », a indiqué à cet effet le directeur général de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume, Ahmed Hajji. Dans cette optique, l'Agence a lancé une série de nouveaux projets basée sur une approche territoriale participative afin de répondre aux besoins et aux attentes de la population de la région et exhorter les jeunes à s'engager dans ce processus de développement économique et solidaire. Pour lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité, la stratégie qui s'impose est dorénavant régionale, a rappelé pour sa part, le wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Mohamed Jelmous. «Avec la mise en œuvre de la politique de la régionalisation, les régions vont devoir mener une politique responsable et soutenue en matière d'emploi, de formation et encourager fortement les initiatives individuelles et collectives ». D'importantes mesures mais encore beaucoup de chemin à parcourir pour permettre de substituer les valeurs de l'économie marchande à celles de l'économie sociale et faire de cette nouvelle politique solidaire un outil clé du développement régional.

Les exposants des provinces du Sud
Le Salon régional de l'économie sociale et solidaire a réuni 300 exposants en provenance de toutes les provinces de la région. Coopératives et associations pour la plupart œuvrant dans le domaine agricole, de la pêche maritime et de l'artisanat. Leurs attentes sont unanimes : le manque de financement et leur méconnaissance du secteur marchand, notamment les marchés étrangers. L'association Bahia pour le développement et le tourisme basée à Tarfaya fait de l'artisanat local depuis 2006, en travaillant notamment des poufs, des peaux de chèvre et de chameau avec des motifs artistiques originaux. Mais leur commercialisation reste ponctuelle et circonscrite au Maroc. Même son de cloche du côté de la coopérative agricole Tazouite qui fabrique du miel aromatisé au chardon, au thym, au caroubier, à l'eucalyptus…le produit est de grande qualité mais les membres de la coopérative ne maîtrisent pas tous les outils de commercialisation, les moyens de conditionnement pour rendre leurs produits hautement compétitifs. Des ateliers ont donc été organisés pour recueillir leurs doléances et répondre à leurs besoins.

Le Matin 08/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeJeu 8 Avr 2010 - 10:21

Le pacte Emergence, un an après

Depuis trois ans, tous les grands noms du service informatique se sont donné rendez-vous à Casanearshore ou à Rabat Technopolis. Des sociétés françaises -Capgemini, Atos Origin, Steria, GFI- aux américaines -Accenture, EDS- et en passant par les indiennes Tata Consultancy Services, l’offre offshoring Maroc séduit. «La destination offshore Maroc, c’est la bonne fenêtre de tir», affirme Christian Nibourel, président d’Accenture France. L’Etat et le secteur privé ont scellé en 2009 le pacte de l’Emergence industrielle, en formalisant un contrat-programme pour la période allant jusqu’en 2015. Entre autres objectifs, ce pacte vise à contractualiser les engagements réciproques des deux partenaires pour booster les métiers dits mondiaux du Maroc: offshoring, automobile, aéronautique et spatial, électronique, textile et cuir, agroalimentaire. Trois idées maîtresses présidaient à la conception de ce pacte: focaliser les efforts de relance industrielle sur les filières pour lesquelles on possède des avantages compétitifs; traiter l’ensemble des entreprises à travers 4 chantiers transversaux majeurs (renforcement de la compétitivité des PME, amélioration du climat des affaires, formation et développement de parcs industriels de nouvelle génération, dits P2I (plateformes industrielles intégrées) et mettre en place une organisation institutionnelle, en l’occurrence l’agence de l’investissement (AMDI) dont le general manager est Fathallah Sijilmassi. Dans ce contexte, l’objectif de créer 220.000 emplois, contribuer à hauteur de 50 milliards de DH additionnels au PIB chaque année, générer un volume supplémentaire d’exportation de 95 milliards de DH et de favoriser l’investissement privé de 50 milliards de DH dans le secteur, est jouable. Valeur aujourd’hui, il est difficile de dresser un bilan d’étape précis. Tant il est vrai que l’arrivée des ténors du service a créé des tensions sur le marché de l’emploi. «Faute d’ingénieurs en nombre suffisant», constate ce manager. Lancé en 2006, le plan Emergence, qui prévoit de former 10.000 ingénieurs par an, toutes disciplines confondues, à l’horizon 2010, n’a pas encore produit ses effets. Mais, sans conteste, l’offshoring est le secteur le plus avancé en termes d’implémentation de la stratégie Emergence. En atteste l’opérationnalité, malgré les retards de lancement initiaux des zones dédiées (Casanearshore, Rabat Techonopolis…), les incitations sectorielles ainsi que le plan de formation. D’ailleurs, l’on se félicite aujourd’hui que «l’offre Maroc est systématiquement considérée dans la majorité des décisions d’offshoring, et des acteurs de référence font confiance à la destination». En une année, plus de 50 entreprises ont manifesté leur intérêt de s’implanter dans ces zones et «les 2 premières tranches de Casanearshore sont entièrement réservées», renchérit son PDG, Mohamed Lasry. Autre preuve de dynamisme du secteur, la création de 20.000 emplois à 2008. Selon des industriels, «le secteur est sur une dynamique très positive à l’international avec un développement très soutenu d’environ 25% par an». Dans l’espace francophone, principale cible du Maroc, les mouvements d’offshoring sont très importants, bien que la maturité du BPO (externalisation de processus administratifs) soit plus faible que celle de l’ITO (externalisation partielle ou totale des systèmes d’information d’une entreprise). Les tendances de fonds sont confirmées tant sur le ciblage géographique (le nearshoring francophone et hispanophone demeure le principal potentiel pour le Maroc) que sur les ciblages métiers (les filières ITO et service à la clientèle restent à terme les plus importantes sources d’emplois pour le Maroc). En conséquence, les poids relatifs de chaque filière ont été néanmoins revus en termes de potentiel et d’objectifs. Il n’empêche que les perspectives de développement du secteur restent favorables au Maroc avec des potentiels reconfirmés autour de 100.000 emplois à l’horizon 2015 et un chiffre d’affaires sectoriel prévisionnel de plus de 20 milliards de DH. Soit une création de 70.000 emplois et une croissance de 13 milliards de DH du PIB sur la période 2009-2015. Pour cela, un plan d’action volontariste de développement du secteur sur les 4 initiatives suivantes a été mis en place: une offre Maroc offfshoring, un programme de formation adapté au secteur, un programme ciblé de promotion et des P2I dédiées. Peut-être encore trop tôt pour tirer un quelconque bilan, mais le ministre de l’Industrie croit dur comme fer dans cette stratégie.

La manne offshoring
1,3 milliard d’euros: c’est ce que devraient générer en 2015 l’offshore informatique et le BPO (centre d’appel, back-office) pour 90 à 100.000 emplois créés. L’offshore est l’axe numéro un du plan Emergence. Parmi les sept autres moteurs de croissance ciblés, on trouve l’artisanat industriel ou le textile. 10.000, est le nombre d’ingénieurs à former entre 2006 à 2010. En 2006, il est sorti 4.300 ingénieurs des écoles d’ingénieurs du Royaume. Casanearshore devrait s’achever en 2010 et accueillir jusqu’à 30.000 emplois sur plus de 250.000 m2 de bureaux! FèsShore, lancé en 2008 pour un investissement de 1,2 milliard de DH, devrait créer 12.000 emplois à terme.

L'Economiste 07/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeJeu 8 Avr 2010 - 10:20

Assises de l’industrie: Offshoring, automobile, aéronautique… les locomotives

Un an après la signature du Pacte pour l’Emergence industrielle, un bilan d’étape s’impose. Des secteurs enregistrent des progrès, d’autres sont à la traîne. Les assises de l’industrie qui se tiennent ce mercredi 7 avril à Casablanca vont permettre d’en débattre et de rectifier le tir. Les conventions qui seront signées aujourd’hui devraient donner un nouvel élan à la politique industrielle. Une politique qui cible des secteurs où le Maroc peut se positionner au niveau international. Mais cela nécessite une main-d’œuvre qualifiée. Ainsi, des plans de formation ont été lancés et des écoles dédiées à certains secteurs. L’offshoring, un des piliers du Pacte pour l’Emergence industrielle, connaît des avancées importantes. Plus d’une cinquantaine d’entreprises ont manifesté leur intérêt de s’implanter dans les zones dédiées. A Casanearshore, 38 entreprises sont déjà installées et 7.000 emplois créés. La première tranche de ce site est entièrement livrée et la seconde est réservée à hauteur de 97% par 10 clients. Rabat Technopolis a également attiré 17 entreprises et créée 3.000 emplois. Les perspectives de développement du secteur restent donc favorables avec un chiffre d’affaires sectoriel de plus de 20 milliards de DH et 100.000 emplois à l’horizon 2015. Dans l’automobile, Renault joue le rôle de locomotive. A côté des emplois qui seront générés de manière directe et indirecte, le projet du groupe permettra au Maroc de mettre en place les bases d’une vraie industrie d’équipements automobile à même de fournir la demande locale et étrangère. Le secteur de l’aéronautique connaît aussi un véritable essor. Quelque 90 opérateurs de référence internationale y opèrent. En 2009, ce secteur a réalisé un chiffre d’affaires de 750 millions d’euros, soit plus de 8 milliards de DH. Côté foncier, les plateformes industrielles intégrées permettront aux investisseurs d’avoir une meilleure visibilité. Au total, 22 P2I sont prévues dont une dizaine a été lancée. Seul bémol, le textile où des retards sont enregistrés par rapport aux programmes qui lui sont dédiés. Des craintes demeurent, aussi, par rapport à la mise à niveau des entreprises. De fait, les mécanismes sont là, mais encore faut-il que les PME s’y intéressent.

L'Economiste 07/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeMer 7 Avr 2010 - 16:23

Notation des agences internationales: Le Maroc dans le peloton des pays émergents comparables

Soucieux de fluidifier ses accords de libre-échange et son ouverture sur le système libéral international, très sensible à l'opinion que l'étranger se forge sur son image, le Maroc n'a eu de cesse d'entreprendre des réformes en vue d'accélérer la croissance économique tout en intégrant la texture interne à l'économie mondiale. Dans cette foulée, une kyrielle d'actions ont été mises en branle pour améliorer le profil des finances publiques, appuyer le secteur privé et lutter contre la pauvreté et l'exclusion. En effet, sur le plan économique, si la préservation des équilibres macroéconomiques est restée une préoccupation majeure des pouvoirs publics, plusieurs actions et réformes à caractère structurel ont été entreprises en vue d'inscrire le pays dans un sentier de croissance forte et durable. Au cours de la dernière décennie, force est de reconnaître que l'économie nationale a été marquée par la poursuite et l'approfondissement des réformes, ce qui a permis, en dépit des mutations rapides de l'environnement international, de consolider les acquis sans pour autant compromettre la stabilité des équilibres fondamentaux. Cette période s'est particularisée par un excédent enregistré au niveau du compte courant de la balance des paiements pour six années successives et par la maîtrise de l'inflation et du déficit budgétaire témoignant ainsi non seulement du renforcement de la vigueur de l'économie mais également de sa capacité d'adaptation aux mutations mondiales. C'est pourquoi, en prenant en considération le benchmark, on peut considérer que le Maroc peut se targuer de ne pas être trop malmené par les jugements des différentes agences de notation. C'est ainsi que dans le sillage du FMI, l'agence américaine Standard & Poor's juge favorablement les perspectives de la dette à long terme en devises du pays, alors que l'agence Fitch Rating considère que le Royaume mérite la note Investment Grade qui lui permet de rassurer et d'intéresser les IDE, rappelle dans sa dernière lettre le Centre marocain de conjoncture (CMC), qui note que la Coface s'associe avec l'agence Moody's pour considérer que «le Maroc a entrepris des réformes structurelles profondes et suffisamment significatives pour garantir un climat serein à l'investissement dans le pays ». Ces notations favorables sont le reflet de la résilience de l'économie marocaine devant la crise économique internationale. Et ce, grâce à la force et à la dynamique de sa demande intérieure en termes de consommation et d'investissements, à l'importance des investissements publics, à l'amélioration et à la consolidation confirmée des finances publiques et à un système financier faiblement impacté par les risques internationaux. Toutefois selon le CMC, il reste que «cette économie connaît encore une relative fragilité sur certains segments à l'exemple de la faible diversification des exportations pour lesquelles le Maroc a des difficultés à faire valoir les atouts compétitifs et à atteindre des marchés au-delà des frontières européennes». Pour l'Observatoire économique privé, «une autre faiblesse réside dans la forte dépendance de la croissance économique aux aléas climatiques en raison du poids déterminant du secteur agricole dans le PIB. La consolidation de la soutenabilité des finances publiques sur le long terme, avec un déficit budgétaire variant entre 3 et 4 % et une dette publique cantonnée dans un plafond de moins de 50 % du PIB, conforte les notations attribuées par les différentes agences au Maroc, le mettant en bonne place parmi le peloton des pays émergents comparables». Les agences de notation ont montré les limites de leur capacité à anticiper les crises importantes et les différents scandales financiers ont mis en évidence la faible fiabilité de la notation. Plus récemment, la crise des subprimes a remis en question l'indépendance des agences très impliquées dans la mise en place des marchés des opérations structurés mises en cause. Il n'en reste pas moins qu'ils sont regardés avec beaucoup d'attention par une majorité de centres de décisions. Ces derniers ne peuvent se contenter d'ignorer un tableau de bord destiné à produire un minimum d'effets sur les autres décideurs. Ces tableaux de bord finissent donc par s'imposer malgré le doute qu'on peut émettre quant à leur pertinence.

Des performances reconnues
La consolidation des acquis sur le plan économique s'est positivement répercutée sur les indicateurs sociaux notamment en termes d'accroissement du revenu moyen par habitant, d'espérance de vie, de scolarisation et d'accès à la santé et aux infrastructures de base. De ce fait, le taux de pauvreté relative est passé de 15,3% en 2001 à 9% en 2007. En conséquence, 1,7 million de Marocains sont sortis de la pauvreté et 1,2 million ont échappé à la vulnérabilité. Ces performances ont significativement contribué à l'amélioration de l'image de l'économie marocaine auprès des organismes financiers internationaux et des agences de notation, comme en témoigne le classement au rang d'«Investment Grade » décerné par l'Agence Fitch Rating, l'octroi d'un Statut avancé avec l'Union européenne et l'adhésion au Comité d'investissement de l'OCDE.

Le Matin 07/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 9:59

Matières Premières: Des cours volatiles

Les matières premières ont actuellement le vent en poupe, portées par un regain du goût du risque attisé par de solides statistiques économiques au niveau mondial. Les cours du pétrole, des métaux et de certains produits agricoles ont grimpé jeudi, premier jour du deuxième trimestre, période qui correspond souvent à un moment privilégié pour les prises de positions. Le contrat livrable en mai du brut léger américain a fini en hausse de 1,3% à 84,87 dollars le baril après avoir inscrit un plus haut de séance à 85,22 dollars, inédit depuis octobre 2008, il y a 18 mois. Cuivre et platine ont touché des plus hauts de 20 mois. L'or s'est traité à son meilleur niveau de deux semaines et le blé à un plus haut d'une semaine. Au début de ce mois d'avril, sans vigueur excessive, l'or a tenté une nouvelle fois de reprendre le chemin de la hausse. Depuis le début de l'année, l'once oscille à raison d'une cinquantaine de dollar autour des 1.100 dollars. Elle cotait 1.113 dollars le 1er janvier. Son record historique en billets verts tel qu'il a été enregistré à Londres le 3 décembre 2009 s'établit à 1.128,25 dollars. En euros, ce record remonte au 5 mars 2010, à 836,527 euros. Après une hausse continue entamée depuis le début de 2009, les prix des matières premières hors énergie ont enregistré un recul au mois de février 2010, qui englobe aussi bien les prix des produits agricoles que ceux des métaux de base. Cette évolution a été favorisée par la hausse du dollar. Toutefois, ces cours restent à des niveaux assez élevés par rapport à ceux enregistrés une année auparavant. Ainsi, au terme des deux premiers mois de 2010, l'indice Dow Jones-UBS (DJ-UBS) des prix des matières premières hors énergie a marqué une hausse de 36,1%, par rapport à la même période de l'année précédente. Néanmoins, au mois de février 2010, il est ressorti en recul de 9,9%, en rythme mensuel. De même, l'indice DJ-UBS des prix des produits agricoles s'est inscrit en hausse de 19,3%, en glissement annuel, et en baisse de 11,6%, d'un mois à l'autre. Cette évolution s'explique essentiellement par le repli des prix des céréales, suite notamment à la révision à la hausse des perspectives de récolte des principaux pays producteurs et à l'appréciation du dollar. Ainsi, les cours du blé, du maïs et de l'orge ont fléchi en février 2010, respectivement, de 3,6%, 3,3% et 6,2% d'un mois à l'autre. Par contre, le prix du sucre a poursuivi la hausse entamée depuis le début de 2009, suite essentiellement à un déficit de l'offre des principaux producteurs mondiaux surtout le Brésil et l'Inde. Le prix du sucre a, ainsi, atteint un record de 89 cents le kilogramme en février 2010, en hausse de 104% en glissement annuel.

Le Matin 06/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 9:58

Echanges extérieurs: Le déficit commercial se réduit

Pêle-mêle, les indicateurs des échanges extérieurs enregistrent un léger mieux. Mais la note de l’Office des changes, portant sur les deux premiers mois de 2010, révèle des évolutions contrastées. De façon globale, la valeur des exportations a progressée plus vite que celle des importations. Sur janvier-février, le taux de couverture des importations par les exportations s’est ainsi amélioré de 3,3% par rapport à la même période de l’année précédente. Ce ratio s’est établi à 70,4%, réduisant ainsi le déficit commercial de 1,38 milliard de DH, soit 9,2% de variation. Le principal contributeur à cette évolution est, une fois de plus, le phosphate et dérivés. En effet, les exportations du phosphatier marocain (en valeur) se sont envolées de 88,4% à 3,65 milliards de DH, portant la croissance des exportations à 12,5%. Hors phosphates et dérivés, le taux de croissance à l’export s’est accru de 2,5%. Les importations de biens ont pour leur part, quasiment stagné avec +0,9%. L’une des plus fortes hausses à l’export aura été enregistrée sur les composants électroniques (transistors), avec plus de 31%, soit 154 millions DH de plus. Côté baisse, les exportations de textile continuent de pâtir de la conjoncture internationale. Les vêtements confectionnés accusent une baisse de 30,6% pendant que l’export d’articles de bonneterie recule de 23,6%. Aussi, les ventes vers l’étranger de fils et câbles électriques ont-elles chuté de 56,3% avec 555,7 millions de DH de moins. Quant au tourisme, le trend haussier semble s’installer. Ainsi, les recettes voyage se sont bonifiées de 10,5% par rapport aux deux premier mois de 2009. Toutefois, comparées à la moyenne des deux premiers mois des années 2005 à 2009, ces recettes restent inférieures de 5,7%. Même tendance pour les recettes MRE. En effet, la contribution des marocains du monde s’est accrue de 7,4% se chiffrant à 7,5 milliards de dirhams contre quelque 7 milliards à fin février 2009. Une évolution significative, puisque même rapporté à la moyenne des 5 dernières années à fin février, ce taux de croissance s’établit à 5,5%. Ce qui confirme l’atténuation des effets de la crise. Autre évolution et non des moindres, celle des centres d’appels. Leurs services exportés ont décollé de 40,5%, soit une contribution supplémentaire de 174,4 millions de DH, pour un montant global de 605,5 millions. Un autre pan des services, les transports, a quant à lui enregistré un recul de 18,5%, grevant la balance des échanges de services. Pour ce qui est des investissements et prêts privés étrangers, leurs recettes ont plongé de 55,5% à fin février 2010. Cet agrégat est prédominé par les investissements directs avec 77,3%, suivis des investissements de portefeuille avec 16% et des prêts privés avec 6,7%. A ce titre, toute opération d’importance pourrait renverser la tendance d’ici la fin de l’année.

L'Economiste 05/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 9:55

Balance des services: L'excédent en baisse

A fin février 2010, le commerce des services du Maroc avec le reste du monde laisse apparaître un excédent de 5.449,3 MDH contre +5.821,8 MDH à fin février 2009. Et pour cause, une légère diminution, d'une part, des recettes qui ont porté sur 13.508,1 MDH contre 13.683,7 MDH, soit -1,3% ou -175,6M DH. Et d'autre part, une augmentation des dépenses de 2,5% ou +196,9MDH, soit 8.058,8 MDH à fin février 2010 contre 7.861,9 MDH une année auparavant.

Par catégorie, tous les services ont enregistré des soldes positifs sauf les services de transport et "les autres services". Ainsi, la balance voyages, recensant les recettes et dépenses relatives au secteur du tourisme, a fait ressortir un excédent de 5.348,9 MDH contre +4.829,2 MDH à fin février 2009. Les recettes se sont en effet élevées à 6.526,2 MDH contre 5.908,1MDH, soit une progression de 10,5% ou +618,1 MDH. Par rapport à la moyenne des deux premiers mois des années 2005 à 2009, soit 6.922,9 MDH, ces recettes ont baissé de 5,7% ou -396,7MDH. Les dépenses voyages se sont accrues de 9,1% ou +98,4 MDH à 1.177,3 MDH contre 1.078,9 MDH. C'est dire que les recettes ont augmenté plus rapidement que les dépenses. A cet égard, il ne faut pas omettre de vue que les services voyages sont à l'origine de l'essentiel du solde de la balance des services. Deuxième plus important compte en termes d'échanges, les services de transport ont drainé dse recettes de l'ordre de 2.596,2 MDH contre 3.183,7 MDH à fin février 2009. Elles se sont inscrites ainsi en baisse de 18,5% ou -587,5MDH. Les dépenses ont-elles aussi reculé en passant de 3.250,2 MDH contre 3.641,9 MDH, soit -10,8% ou -391,7 MDH. Par conséquent, le solde des services de transport s'est établit à -654 MDH. ww En ce qui concerne les services de communication, au moment où les recettes ont demeuré relativement stables, les dépenses se sont accrues. Dans les détails, les recettes se sont établies à 937,5MDH contre 962,1MDH, alors que les dépenses se sont élevées à 77,2 MDH contre 65,9MDH, soit une augmentation de 17,1% ou +11,3 MDH. Toutefois, le solde des services de communication est resté positif en atteignant +860,3 MDH. L'activité des centres d'appels s'est aussi bien comportée à fin février 2010. Puisque les recettes ont enregistré une progression de 40,5% ou +174,4 MDH, atteignant 605,5 MDH contre 431,1 MDH à fin février 2009. Les dépenses, même s'elles ont augmenté de 12,3 MDH, elles étaient de l'ordre de 21,4 MDH contre 9,1 MDH. Le solde s'est établi à 584,1 MDH. Considéré comme un des métiers de l'offshoring les plus porteurs en matière de création d'emploi et de valeur au Maroc, les professionnels s'accordent à dire que le créneau des centres d'appels n'a pas encore livré tous ses secrets. Cela étant, malgré le comportement des échanges des services, le solde de la balance regroupant aussi bien ces derniers que les biens est demeuré négatif. A fin février 2010, ce compte (appelé aussi balance commerciale au sens large) a fait ressortir un déficit de 13.539,8 MDH et un taux de couverture de 70,4%. Les importations, biens et services confondus, se sont élevées à 45.812,4 MDH contre 45.275,9 MDH à fin février 2009, soit une légère augmentation de 1,2% ou +536,5 MDH. Les achats de biens sont demeurés relativement stables : 37.753,6 MDH contre 37.414 MDH à fin février 2009. Les exportations de biens et services ont progressé de 6,3% ou +1.913,2 MDH à 32.272,6 MDH contre 30.359,4 MDH à fin février 2009. Cette progression a pour origine les exportations de biens qui se sont chiffrées à 18.764,5 MDH contre 16.675,7 MDH, soit une hausse de 12,5% ou +2.088,8 MDH.

Investissements et prêts privés étrangers
Les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont porté sur une valeur de 3.065,2 MDH contre 6.890,9 MDH à fin février 2009, soit -55,5% ou -3.825,7 MDH. Par rapport à la moyenne des deux premiers mois des années 2005 à 2009, soit 5.899,9 MDH, ces recettes ont régressé de 48% ou -2.834,7 MDH. La répartition des recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, par nature d'opération, demeure, à fin février 2010, prédominée par les investissements directs avec 77,3% du total des recettes, suivis des investissements de portefeuille avec 16% et des prêts privés avec 6,7%. Les dépenses se sont chiffrées à 13.493,5 MDH contre 1.377,6 MDH à fin février 2009, soit +12.115,9 MDH. Les dépenses ont concerné principalement les cessions d'investissements directs étrangers pour 96,6% du total, les cessions d'investissements de portefeuille et les remboursements de prêts privés n'ont représenté que 2,2% et 1,2%.

Le Matin 06/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 9:09

Dette extérieure : le Maroc fera son emprunt avant le mois de juin

L'accès à la catégorie Investment Grade de Standard & Poor's le place en position favorable pour obtenir une prime de risque plus basse.
Les 14 plus grandes banques d'affaires dans le monde ont été mises en concurrence pour proposer des schémas d'emprunt.
L'emprunt sera libellé en euros et aura une maturité de 10 ans.


A près Fitch Rating en septembre 2009, c’est au tour de l’agence internationale Standard & Poor’s de relever la notation du Maroc en lui accordant l’Investment Grade. En plus des effets positifs que peut avoir une telle promotion sur l’image du Maroc au moment où plusieurs pays on subi une dégradation de leurs notes, l’annonce tombe au bon moment pour le Maroc qui, justement, se prépare à faire une sortie sur le marché financier international. La première depuis 2007, quand il avait levé 500 millions d’euros.
Pour l’emprunt en préparation, les responsables du ministère des finances ne veulent encore divulguer aucun élément précis si ce n’est qu’il sera certainement en euros et sur une maturité de 10 ans. Les 14 plus grandes banques d’affaires au monde ont été mises en concurrence depuis quelques mois et certaines d’entre elles ont même déjà remis leurs offres préliminaires. Pour quel volume, à quel taux et quand ? «Nous communiquerons à ce sujet au moment opportun», élude le directeur du Trésor et des finances extérieurs, Zouhair Chorfi, qui signale, toutefois, que, «sauf imprévu, l’opération se concrétisera probablement avant le mois de juin». C’est qu’un emprunt de ce type nécessite des préparatifs très lourds : due diligence, note d’information, rapports certifiés, négociations et sélection des banques d’affaires qui mèneront l’opération, le tout sous la bienveillance de cabinets d’avocats de renommée mondiale. Aujourd’hui, selon M. Chorfi, tout ce travail, qui doit durer au moins deux à trois mois, est très bien avancé.

Grèce : une prime de risque de 300 points de base !
En quoi alors l’annonce de la nouvelle notation aura-t-elle des effets sur la sortie du Maroc sur les marchés financiers internationaux ? Il faut savoir d’abord qu’en accédant à une double notation d’Investment Grade, le Maroc fait son entrée dans un club sélectif de 60 pays qualifiés en tant que tel, c’est-à-dire des pays qui présentent le moins de risque pour un investisseur aussi bien sur le plan politique qu’économique (voir encadré). Or, comme beaucoup d’investisseurs institutionnels à travers le monde ont pour ligne de conduite d’investir exclusivement dans les pays notés à l’Investment Grade, «le spectre d’investisseurs potentiels s’élargira considérablement», expliquait le ministre des finances, Salaheddine Mezouar, lors d’une rencontre avec les médias, lundi 29 mars.
A cela, il faut ajouter aussi le fait que la prime de risque sur le papier Maroc va forcément baisser, ce qui fera baisser la rémunération du capital et in fine les taux d’intérêts, auxquels le Maroc pourra lever les fonds à l’international. Et à propos de taux, M. Chorfi fait remarquer que l’avantage du Maroc avec cette notation Investment Grade est qu’elle confirme que son économie est en bonne santé, ce qui confirme qu’il n’a aucune contrainte urgente d’aller emprunter à l’international, ses besoins pouvant être largement couverts par les ressources internes. Du coup, explique M. Chorfi, «nous sommes dans un rapport de force en notre faveur puisque nous n’avons pas le couteau sous la gorge et nous pouvons donc imposer nos conditions». Le directeur du Trésor donne l’exemple de la Grèce qui, pas plus tard que le 29 mars, a dû accepter une prime de risque de 300 points au dessus du taux de base pour pouvoir lever les 6 milliards d’euros dont elle avait besoin, alors qu’avant la crise cette prime n’aurait pas dépassé 40 points. D’ailleurs, les investisseurs ont été fortement influencés par le fait aussi que la Grèce a été récemment dégradée.
Au-delà de l’appréciation qu’elle donne du risque pour le Maroc en tant que pays, la notation Investment Grade aura forcément aussi des retombées positives sur les opérateurs et les institutionnels marocains et plus particulièrement les institutions financières qui font appel aux marchés internationaux. La preuve, au lendemain même de l’annonce de la nouvelle notation de Standard&Poor’s, la Banque populaire a vu elle aussi sa note s’améliorer.
Maintenant, la question que se posent inévitablement les observateurs, surtout sur les places étrangères, c’est de savoir quel est le montant que lèvera le Maroc. Une question à laquelle les responsables au ministère des finances n’apporteront évidemment pas de réponse pour l’instant pour éviter toute spéculation comme c’est la règle généralement dans de pareilles opérations. Interrogé sur les critères sur la base desquels ce montant sera arrêté, le ministre des finances se contentera seulement d’indiquer qu’il sera «fonction de notre appréciation des besoins de financement du pays et de la nécessité aussi d’éviter l’effet d’éviction sur le marché intérieur». M. Mezouar poursuit aussi en expliquant que «le Maroc dispose d’une marge de manœuvre en termes de capacité d’endettement qu’il utilisera de manière parcimonieuse pour accompagner tous les programmes et réformes engagés». Mais ce n’est pas tout : l’accession du Maroc à l’Investment Grade et la rareté du papier Maroc, pourtant très recherché aussi sur les marchés internationaux, pèseront dans la balance. C’est en fonction de la demande estimée sur les marchés que les banques d’affaires conseilleront au Maroc le montant optimal à lever.



Evaluation : 60 pays seulement sur 200 sont au niveau Investment Grade

C'est connu : quand un pays lève des fonds sur les marchés financiers internationaux, la rémunération exigée par les investisseurs est étroitement liée à la confiance qu'ils ont dans la santé de son économie et sa stabilité politique. L'amélioration par Standard & Poor's de la note du Maroc qui accède à la catégorie dite Investment Grade ne pouvait pas faire mieux.
Aujourd'hui, 60 pays sur 200 sont dans l'investment Grade dont cinq pays africains seulement (Maroc, Tunisie, Afrique du Sud, Botswana et Libye). Sur les 5 dernières années, seuls cinq pays sur les 200 ont vu leur note améliorée, à savoir le Brésil, le Pérou, l'Inde, la Russie et la Roumanie.
Trois éléments fondamentaux ont pesé dans la balance. D'abord la nette amélioration des indicateurs économiques du pays sur la dernière décennie : les avoirs extérieurs du Maroc, élément d'appréciation, entre autres, représentent aujourd'hui 150% de la dette publique extérieure contre 20% il y a dix ans. Deuxième facteur déterminant : la manière avec laquelle le Maroc a répondu à la crise économique mondiale et les résultats obtenus. Enfin, sur un plan pratique, il faut savoir que, depuis 2009, le ministère des finances a presque travaillé au corps les nombreuses délégations de consultants de S & P qui se sont succédé au Maroc, ce qui a fini par donner ses fruits.

LA VIE ECONOMIQUE
S.B
05-04-2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 19 Icon_minitimeLun 5 Avr 2010 - 9:21

Échanges extérieurs: Les exportations de phosphates en hausse

Après une année difficile, les exportations de phosphates et dérivés reprennent de plus belle, en marquant une très nette progression au cours des deux premiers mois de cette année. En effet, à fin février 2010, les exportations de phosphates et dérivés ont enregistré une hausse de 88,4% ou +1,71 milliard de DH (3,65 MMDH contre 1,93 MMDH à fin février 2009), selon les dernières statistiques de l'Office des changes. Cette performance est toutefois en deçà de celle réalisée en 2008, année exceptionnelle pour les exportations de cette matière, puisque les ventes de phosphates et dérivés se sont inscrites en baisse de 26,9% ou -1,34 MMDH et ont augmenté de 27,2% ou +779,7 MDH par rapport à fin février 2007. Ainsi, les ventes de l'acide phosphorique ont augmenté 909,6 MDH (1,6 MMDH contre 696,4 MDH) pour un volume en hausse de 288,7 mt (374,9 mt contre 86,2 mt). Le prix moyen à l'exportation est toujours en baisse ne dépassant pas 4.284DH/T contre 8.079DH/T une année plus tôt. Les exportations d'acide phosphorique ont même fait mieux que l'année 2008, puisqu'elles ont augmenté de 6,6% ou +99,9 MDH par rapport à fin février 2008 et de 26,1% ou +332,1MDH par rapport à fin février 2007. De même, les ventes d'engrais naturels et chimiques se sont bien comportées, gagnant 712,5 MDH (1,09 MMDH contre 380,9 MDH à fin février 2009) pour un volume en hausse de 318,4 mt (432,7 mt contre 114,3 mt). Le prix moyen à l'exportation a également accusé une baisse se situant à 2.527DH/T contre 3.332DH/T. Par rapport à fin février 2008, les ventes d'engrais naturels et chimiques se ont repliées de 37,4% ou -654,5 MDH et ont enregistré une hausse de 25,4% ou +221,5 MDH par rapport à fin février 2007. Pour les phosphates bruts, leurs ventes ont rapporté 952 MDH contre 860,5 MDH, soit +10,6% ou +91,5 MDH. Comparées à fin février 2008, les ventes de phosphates ont accusé une baisse de 45,4% ou -792,3 MDH et ont augmenté de 31,1% ou +226,1 MDH par rapport à fin février 2007. Par ailleurs, cette progression des ventes de phosphates et dérivés a tiré vers le haut les exportations globales qui se sont chiffrés à 18,76 MMDH contre 16,67 MMDH à fin février 2009, soit une progression de 12,5% ou +2,08 MMDH. Le taux de couverture s'est amélioré pour atteindre 46% au lieu de 41,2%. Pendant ce temps, les exportations hors phosphates et dérivés n'ont progressé que 2,5% ou +375,2 MDH (15,11 MMDH contre 14,73 MMDH). L'évolution par groupement de produits à l'exportation montre que la progression des exportations est due notamment aux demi-produits et aux produits bruts qui ont enregistré de fortes hausses. Quant aux autres groupements d'utilisation, ils se sont inscrits en baisse à l'exception des produits alimentaires demeurés stables. Ainsi, les ventes des demi-produits ont atteint 6,07 MMDH contre 2,91 MMDH, soit +3,15 MMDH, sous l'effet de la hausse des expéditions de dérivés de phosphates. Les exportations des composants électroniques (transistors) ont également marqué une progression de 31,5% ou +154 MDH (643,3 MDH contre 489,3 MDH. Par contre, les produits finis de consommation n'arrivent pas à se redresser, sous l'effet essentiellement de la contre-performance des vêtements confectionnés, dont les ventes ont reculé de 30,6% ou -1,02 MMDH (2,32 MMDH contre 3,34 MMDH) et les articles de bonneterie, dont les expéditions ont baissé de 23,6% ou -283,5 MDH (919,2 MDH contre 1,2 MMDH). De même, les ventes des produits finis d'équipement ont régressé de 25,1% ou -506,3 MDH.

Les importations stagnent
A fin février 2010, les importations de marchandises ont stagné (40.814,7 MDH contre 40.447,5 MDH à fin février 2009). Les importations hors pétrole ont porté sur 37,96 MMDH contre 37,64 MMDH et les achats de pétrole ont augmenté légèrement de 1,4% ou +39,8 MDH (2,84 MMDH contre 2,8 MMDH). L'évolution des importations par groupement d'utilisation fait ressortir que la stabilité des importations est le résultat des variations contrastées qui ont caractérisé les différents groupements d'utilisation : hausse des produits énergétiques, des demi-produits et des produits bruts et baisse des produits finis d'équipement, des produits finis de consommation et des produits alimentaires.

Le Matin 05/04/2010

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Réforme de la Caisse de compensation: Vers un système plus équitable

Plus que jamais, la question de la réforme du système de compensation revient en force. Les dysfonctionnements de l'actuel système ne sont plus à taire. En tête de liste, la subvention de l'Etat aux produits de première nécessité (farine, sucre, gaz butane, produits pétroliers) dans le cadre de la Caisse de compensation tend à bénéficier essentiellement aux couches sociales aisées qui en totalisent 43%. Les ménages pauvres et vulnérables qui sont, en effet, les principales catégories éligibles à cette subvention, n'en profitent qu'à hauteur de 9%, selon une étude élaborée en 2008 par le Haut Commissariat au Plan. Ce qui revient à dire que la Caisse de compensation, créée dans un souci de réduire les inégalités sociales, a purement et simplement raté sa cible et s'est déviée de son objectif initial : celui d'établir la justice sociale ou, en termes plus simples, « d'enrichir les pauvres sans appauvrir les riches ». Il est donc grand temps de redresser cette situation et d'engager une réforme globale et substantielle de ce système « dont l'inefficacité est apparente à plus d'un aspect », pour reprendre les termes de Nizar Baraka, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales. M. Baraka, qui intervenait vendredi dernier lors d'un atelier de présentation du rapport « Projet Maroc solidaire pour une société de confiance » dédié à la réforme du système de compensation, tient à rappeler que le gouvernement marocain a fait de cette réforme l'une de ses priorités et l'un des premiers chantiers auxquels il s'est attelé. Il s'en suivait un débat national sur la question impliquant professionnels, parlementaires, médias et universitaires. Objectifs escomptés : définir les lignes directrices de la réforme voulue et en fixer les finalités et le processus de mise en œuvre. Raffiner le ciblage des groupes sociaux bénéficiaires des fonds de la compensation constitue la pierre angulaire du projet de réforme. D'après Noureddine El Aoufi, professeur à l'Université Mohammed V-Agdal et directeur du « Projet Maroc solidaire », le ciblage parfait qui permettrait d'identifier avec précision les catégories éligibles à la subvention n'est pas immédiatement réalisable. Il convient mieux donc d'opter pour un « ciblage optimal » (ou géographique) qui consiste à donner la priorité aux plus pauvres en se basant sur la carte de la pauvreté, et ce dans la perspective d'atteindre, à terme, le ciblage parfait. Le secteur des céréales a été la première filière compensée à adopter ce genre de ciblage. « Le nouveau redéploiement du contingent de la Farine nationale de blé tendre (FNBT), qui tient compte de la carte de la pauvreté, a constitué la première marche réalisée dans le processus du ciblage des bénéficiaires éligibles à la compensation », informe Nizar Baraka. Les autres filières compensées, les produits pétroliers et le sucre notamment, font l'objet d'une révision du mode de fixation des prix visant à en assurer la transparence et la fluidité. C'est une révision qui s'impose, étant donné que le maintien du rôle stabilisateur de la compensation figure parmi les principales actions prônées par le « Projet Maroc solidaire ». Dans ce projet, l'économique et le social font bon ménage. Le rôle de la Caisse de compensation ne se réduit pas, selon la nouvelle configuration, à stabiliser les prix des produits de première nécessité, à soutenir le pouvoir d'achat de la classe moyenne ou encore à réserver l'enveloppe budgétaire de la compensation aux plus nécessiteux. Au-delà, l'ambition affichée est d'assurer la protection sociale des couches démunies. Dans ce but, l'actuel système de compensation fera place, à terme, « à un modèle de protection sociale basé sur le renforcement des capacités humaines et la résorption des inégalités en opérant par le transfert direct conditionné aux couches les plus démunies », annonce le ministre qui souligne la nécessité de penser un cadre institutionnel et procédural pour ce nouveau modèle. La protection sociale sous-entend, en effet, un accès meilleur et plus équitable de la population vulnérable aux « biens communs », entre autres, l'éducation, la santé, le logement… A cet égard, deux programmes-phares ont servi de champ d'expérimentation du projet de la réforme du système de compensation. Les programmes « Tayssir » et « Ramed», puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ont permis la prise en charge, même partielle, des couches défavorisées en matière de scolarisation et de soins sanitaires. Somme toute, «l'évaluation de ces expériences nécessite, certes, du recul mais les premiers résultats sont prometteurs», estime Nizar Baraka.

Ouverture…
Le ministère des Affaires économiques et générales ne fait pas cavalier seul pour mener à bien la réforme de la Caisse de compensation. Ouverture et partage sont les mots-clés pour réussir ce chantier crucial. Dans ce cadre, on a fait appel au savoir-faire de professeurs universitaires et de chercheurs pour élaborer en bonne et due forme le « Projet Maroc solidaire ». Cette ouverture sur l'université a été vivement saluée par le ministre de l'Education nationale, Ahmed Akhchichine, présent lors de la présentation du projet, qui y voyait « une valeur ajoutée » à la réforme entreprise. L'ouverture s'est faite aussi au niveau international. La Banque mondiale a apporté ainsi son expertise en la matière au Maroc, à travers d'ateliers d'échange d'expériences inhérentes au système de compensation. Dans le même esprit d'ouverture et d'échange, des visites de terrain ont été effectuées par de hauts responsables marocains pour s'enquérir des expériences de certains pays qui ont entrepris avec succès la réforme de leurs systèmes de compensation respectifs.

Le Matin 05/04/2010

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