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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeMer 30 Juin 2010 - 10:21

Economie sociale: Le détail de la stratégie / L'Economiste 28/06/2010

Elle est finalement prête. La stratégie nationale pour le développement de l’économie sociale sera déclinée cette semaine. Une sorte de feuille de route globale favorisant la synergie et la complémentarité entre les actions. Objectif: faciliter l’émergence d’une économie sociale et solidaire performante et structurée capable de jouer pleinement son rôle dans la lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion et améliorer la visibilité du secteur. Plusieurs axes stratégiques sont retenus. C’est le cas du renforcement et de l’organisation des acteurs via l’accompagnement pré et post création ainsi que la facilitation de l’accès au financement. Dans ce cadre, plusieurs actions ont été menées permettant ainsi d’améliorer le rythme de création des coopératives. Leur nombre est d’ailleurs passé de 364 en 2006 à 610 en 2009, soit une augmentation de 67%. La stratégie du département de Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires générales du gouvernement, prévoit aussi la valorisation et la promotion des produits. Pour cela, il est question d’améliorer le packaging et d’accompagner les coopératives pour en développer de nouveaux. Idem pour le renforcement de la commercialisation des produits par la multiplication des canaux. Un chantier qui a déjà démarré et que le gouvernement compte renforcer. Et ce, via l’organisation des salons au niveau national et régional, des marchés itinérants, des boutiques de commerce solidaire et la promotion des produits auprès des chaînes de grande distribution.

Affronter les contraintes du marché
A côté de ces mesures, le cadre réglementaire sera également revu. Les missions de l’Office de développement des coopératives seront réadaptées et les ressources renforcées. Une refonte de la loi sur les coopératives est également au menu (cf. www.leconomiste.com). L’objectif est de leur permettre d’affronter les contraintes du marché grâce à une meilleure visibilité économique et à l’adoption de nouvelles règles de gouvernance. Le projet, qui définit la coopérative de manière précise, prévoit la mise en place d’un registre des coopératives et l’amélioration du mode de fonctionnement et de gouvernance. Il confère aussi aux coopératives plus d’autonomie et d’initiative. Autre chantier, la mise en place d’une réglementation du commerce équitable. Celle-ci vise l’amélioration du niveau de vie et des conditions de travail des petits producteurs via la traçabilité, le paiement du prix équitable grâce à un achat solidaire, l’exploitation rationnelle des matières premières naturelles, etc. En vue d’encourager l’initiative locale, des diagnostics territoriaux pour l’élaboration des cartes des potentialités locales seront établis ainsi que des programmes territoriaux. Le développement de partenariats avec les acteurs nationaux et internationaux est également recherché. Dans cette stratégie, une attention particulière est accordée à l’amélioration du taux d’affiliation à la CNSS au profit des salariés du secteur ainsi que la mise en place d’une couverture sanitaire. Il est ainsi question soit d’intégrer les adhérents dans les régimes de couverture médicale existants, soit de les accompagner pour la création d’une mutuelle.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeMer 30 Juin 2010 - 10:16

Conjoncture au premier trimestre: Hausse de 3,5% de la croissance économique / Le Matin 30/06/2010

L'activité économique nationale a été marquée par la réalisation d'une augmentation du PIB hors agriculture de 5,4% et d'une diminution de la valeur ajoutée agricole en volume de 8,6%. 2010 serait-elle celle de la préservation de certains acquis de croissance ? En dépit d'une conjoncture économique notoirement poussive à l'échelle planétaire, entourée d'un important halo d'incertitudes, quelques signes avant-coureurs d'une relative éclaircie auraient commencé par se profiler au plan interne. Au cours des trois premiers mois, la tendance aura été marquée par un relèvement notable pour l'économie marocaine consécutive à une reprise de certaines branches d'activités du secteur secondaire.

Le PIB en volume a marqué un taux de croissance de 3,5% au cours du premier trimestre 2010 contre 2,2% une année plus tôt. A prix courants, il a cru de 2,9%, soit une baisse du niveau général des prix de 0,6%. Selon le HCP, cette baisse s'explique notamment par la diminution des prix des exportations (-14%), par la quasi-stabilité des prix à la consommation (0,2%) et par l'augmentation des prix des importations de 1,7%. L'activité économique nationale a été marquée par la réalisation d'une augmentation du PIB hors agriculture de 5,4% au lieu d'une baisse de 1,5% le même trimestre de l'année 2009 et d'une diminution de la valeur ajoutée agricole en volume de 8,6% contre une hausse de 30,7% . Les secteurs d'activités non agricoles ont enregistré des évolutions différenciées. C'est ainsi que, par rapport au premier trimestre 2009, les activités minières et énergétiques ont enregistré une hausse de 33,6% contre une baisse de 16%.

D'après les mêmes sources, cette évolution est imputable à l'augmentation de 107,9% pour les mines (contre une diminution de 46,8%). Le mois d'avril 2010 a été caractérisé par la poursuite du dynamisme de l'activité du groupe OCP entamé depuis le quatrième trimestre 2009. Sur les quatre premiers mois de l'année 2010, la production marchande de phosphate a atteint 7,9 millions de tonnes, soit 2,1 fois le volume produit à la même période de 2009. En outre, la production de l'acide phosphorique et celle des engrais se sont raffermies respectivement de 105,2% et de 112,4% en glissement annuel. Dans ce sillage, on note également la hausse de 6,7% pour l'électricité et l'eau (au lieu de 6,2%). A fin avril dernier, la production d'électricité a enregistré un accroissement de 6,1% après une baisse de 0,5% à la même période de 2009 et ce grâce au renforcement de la production de l'énergie d'origine hydraulique de 23,7% en liaison avec la disponibilité des ressources hydriques, conjugué au quadruplement de l'énergie produite par le parc éolien, qui ont largement compensé le recul, en glissement annuel, de la production concessionnelle de 3,8% et des importations en provenance d'Algérie et d'Espagne de 11,7%. Selon le HCP, les activités des industries de transformation ont affiché une augmentation de 1,6% contre une baisse de 1,5%.

Au terme du premier trimestre 2010, la production des industries manufacturières, approchée par leur indice de production, a enregistré une légère hausse de 0,6% en glissement annuel après un recul de 1,6% un an auparavant. Cette reprise s'explique essentiellement par la progression, en glissement annuel, de l'indice de la production des industries alimentaires de 1,2%, de celui des produits chimiques de 11% et de l'indice de la production de l'industrie automobile de 16,7%, ce qui a permis de contrebalancer la baisse du régime de production enregistrée au niveau des industries du textile (-1,7%), des industries de la cokéfaction et du raffinage (-50,9%) et des industries métalliques (-3,6%). Par ailleurs, d'après les résultats de l'enquête de conjoncture réalisée par le HCP relative aux réalisations du premier trimestre 2010 et aux pronostics pour le deuxième trimestre 2010, les chefs d'entreprises du secteur manufacturier anticipent une évolution positive de la production au cours du deuxième trimestre 2010 par rapport au trimestre précédent.

Cette amélioration concernerait, principalement, les activités des industries agroalimentaires, des industries de la chimie et de la parachimie et de celle des produits issus de la transformation des minéraux de carrière. A fin avril, le commerce a affiché une progression de 1,6% au lieu de 3,1%. Les transactions commerciales du Maroc avec l'étranger ont dégagé, à fin avril 2010, un solde commercial déficitaire de 53,2 MMDH, en accroissement de 15% en glissement annuel. Le creusement des déficits dégagés des échanges des produits énergétiques et lubrifiants et des échanges des produits finis de consommation respectivement de 61,4% et de 47,4% explique l'essentiel de l'aggravation du déficit commercial ainsi enregistré.

Au niveau des activités tertiaires, les « hôtels et restaurants » ont vu leurs activités s'améliorer de 6,7% au lieu d'une baisse de 5,8%. Les recettes générées par l'activité touristique se sont, redressées de 10,8% à fin avril 2010 après un repli de 20,6% un an auparavant, pour se situer à 14,35 MMDH. Les comptes nationaux ont relevé une évolution des postes et télécommunications (+1,9 %), des activités financières (+1 %) et des services rendus aux entreprises et services personnels (+2,7%). Pour leur part, les services rendus par l'administration publique générale et la sécurité sociale ont progressé de 3,4% et ceux de l'éducation, de la santé et de l'action sociale ont affiché un taux de croissance de 6,4%.
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 9:57

Politique monétaire: Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur à 3,25% / Le Matin 16/06/2010

Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir son taux directeur à 3,25%. Réunie hier mardi lors de son conseil, l'institution d'émission estime que cette initiative aura été prise à la suite de l'évolution récente opérée sur le front des prix. Depuis sa dernière réunion (mars dernier NDLR), la Banque centrale fait valoir que « l'inflation est restée faible tout en enregistrant des fluctuations ponctuelles, qui sont liées à la volatilité des produits alimentaires frais». Celle-ci a en effet atteint 0,1% en glissement annuel, au premier trimestre et également en avril 2010, après -0,5% au quatrième trimestre 2009. Parallèlement, ajoute-t-on, l'inflation sous-jacente, qui reflète la tendance fondamentale des prix, continue en avril, comme au cours des deux derniers trimestres, à enregistrer une variation nulle.

Toutefois, les prix à la production industrielle, qui dépendent largement des évolutions sur les marchés mondiaux, ont enregistré en avril une augmentation en glissement annuel similaire à celle du mois de mars, de 11,3%, après une baisse de 9,3% au dernier trimestre de l'année 2009. Pour ce qui est des perspectives, Bank Al-Maghrib indique que la prévision centrale de l'inflation a été révisée à 1,7% en moyenne sur l'horizon de six trimestres, contre 1,4% en mars 2010. Pour l'année 2010, elle s'établirait en moyenne à 1,2%, comparativement à 1% dans le Rapport sur la politique monétaire de mars 2010. Au troisième trimestre 2011, l'inflation devrait se situer autour de 2%.

L'inflation sous-jacente devrait également rester modérée, ne dépassant pas 2%. Et de préciser que «les risques entourant la prévision d'inflation restent légèrement orientés à la hausse, en liaison avec les perspectives d'évolution des prix à l'importation et du crédit bancaire». Au chapitre de la conjoncture économique, la Banque centrale estime que pour le Maroc, les dernières données font ressortir la poursuite de l'amélioration de l'activité économique. Sur l'ensemble de l'année 2010, le redressement des activités non agricoles devrait en effet se confirmer, à condition que la détérioration récente de la situation financière ne se propage pas davantage à la sphère réelle sur le plan international. «Dans ce contexte, l'output gap non agricole enregistrerait des valeurs légèrement positives en 2010. Le PIB global progresserait ainsi à un rythme inférieur à celui enregistré l'année précédente, soit entre 3 et 4%, en raison de la contraction prévisible de la production agricole par rapport au niveau exceptionnel atteint en 2009».

Pour ce qui est de l'analyse des conditions monétaires, elle fait ressortir, sur la base des données arrêtées à fin avril 2010, une poursuite de la croissance modérée de M3, revenue à 3,9%, après 4,6% au premier trimestre 2010. Alors que l'excédent monétaire se maintient à un niveau quasiment nul, le rythme de progression du crédit bancaire, bien qu'en ralentissement, reste soutenu, s'établissant à 10,2% en avril. Par ailleurs et au niveau international, Bank Al-Maghrib précise que les conditions financières, impactées par les incertitudes sur la soutenabilité des finances publiques d'un certain nombre de pays avancés, ont connu une détérioration marquée qui s'est traduite par un retour de l'aversion au risque, ainsi que par un élargissement des spreads sur les marchés de la dette. Ces évolutions récentes viennent accroître les risques sur la poursuite de la reprise escomptée de la croissance mondiale.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeVen 11 Juin 2010 - 10:14

IDE: La proximité redevient un atout / L'Economiste 10/06/2010

Après la chute des IDE en 2009, des signes de reprise seraient perceptibles. Une aubaine pour les pays de la région Med surtout que la proximité devient un atout. Dans son rapport sur les Investissements directs étrangers et partenariats vers les pays Med en 2009, Anima Investment Network, affirme «qu’une accélération sensible des IDE a été enregistrée au cours du 4e trimestre 2009 avec 176 projets enregistrés, soit près du tiers du total annuel». Une dynamique que les données du 1er trimestre 2010 confirment avec près de 200 projets enregistrés et qui rejoint les prévisions de la Cnuced qui table sur une hausse modeste des IDE sous l’effet de la reprise mondiale. Les entreprises vont donc relancer leurs plans d’investissements et le réservoir important de croissance qui existe dans la région Med devrait les encourager. Mais ceci suppose que les pays de la région Med doivent poursuivre les réformes et améliorer les scores dans les rapports liés au climat des affaires. Ces derniers étant des incontournables pour les investisseurs. «Les pays Med disposent d’une importante marge de progression possible en termes d’attractivité des investissements. Un chemin considérable a été parcouru depuis quelques années. Il ne faut surtout pas s’arrêter!», note le rapport. L’atout dont dispose la région reste incontestablement la proximité. «La crise des années 2008-2009 n’est pas seulement financière, elle est aussi écologique. Les entreprises intègrent de plus en plus les coûts énergétiques et logistiques dans leurs décisions de localisation, et cela se traduit par un bonus pour la proximité», souligne Anima. En 2009, les investissements européens sont repartis à la hausse dans la région Med. En revanche, ceux de l’Amérique du Nord et des autres pays ont régressé dans la zone Med. La baisse des investissements du Golfe est, quant à elle, due aux problèmes spécifiques de Dubaï. L’année dernière, la tendance relevée est une substitution des partenariats aux IDE: 300 ont été enregistrés en 2009 contre 203 en 2008. Le cap des 1.000 partenariats associant les entreprises de la région Med a été dépassé sur les 7 dernières années, avec une croissance importante sur les deux dernières.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeJeu 10 Juin 2010 - 9:37

Régime de change: Pour déterminer la parité du DH / Le Matin 10/06/2010

La baisse de l'euro et la hausse du dollar suscitent moult interrogations sur les perspectives d'évolution future de la monnaie nationale. Il faut dire que pas plus tard que la semaine allant du 27 mai au 2 juin 2010, le dirham s'est apprécié de 0,11% par rapport à l'euro et s'est déprécié de 0,46% vis-à-vis du dollar américain. La monnaie unique a poursuivi sa dépréciation entamée depuis décembre 2009, pour côtoyer brièvement, mardi dernier, le seuil de 1,19 dollar. Cet affaiblissement est imputable principalement à la multiplication des craintes des opérateurs financiers quant à l'impact négatif que pourraient avoir les mesures d'austérité adoptées par la plupart des pays de la zone euro sur les perspectives de croissance économique.

Dès lors et eu égard au poids important dont bénéficient ces deux monnaies dans le panier de devises qui oriente les décisions des autorités monétaires marocaines dans la fixation du cours du dirham, bon nombre d'opérateurs se posent des questions sur les impacts probables de cette nouvelle conjoncture internationale sur l'économie marocaine. En effet, le compte courant de la balance des paiements enregistre pour la deuxième année consécutive un déficit important avoisinant les 5% du PIB. De plus, l'aggravation des déficits extérieurs a affecté le niveau des réserves qui ne cesse de baisser (178 MMDH à fin mars 2010 contre 207 MMDH en 2007), soit l'équivalent de quelque 7 mois d'importations à fin 2009 contre plus de 8 mois en 2007. Ces éléments conjoncturels, malgré leur importance, ne doivent pas occulter l'importance des déterminants structurels de l'économie nationale qui est intégrée au reste du monde davantage par les importations que par les exportations. Ces dernières n'en couvrent que 42% à fin 2009 (111,9 MMDH pour les exportations, 265 MMMDH pour les importations).

Le comité scientifique du CMC se demande ainsi si la perte de compétitivité des exportations n'est pas à dépister plutôt du côté de la faiblesse des gains de productivité et de la hausse des coûts de facteurs que dans la hausse de la parité du dirham, consécutive à la dépréciation de la monnaie européenne. Par ailleurs, le trend baissier qui caractérise l'évolution de l'euro, corrélativement à l'aggravation des déficits publics de certains pays membres (Grèce, Espagne, etc.) pourrait s'inverser du fait des mesures d'ajustement et d'austérité prises récemment par les gouvernements de ces mêmes pays. De plus, l'appréciation de l'évolution du cours du dirham devrait tenir compte, outre des évolutions du taux de change bilatéral (dirham-euro, dirham-dollar) mais également de celles enregistrées en termes de change effectif réel.

Au-delà de ces fluctuations monétaires et de leurs impacts économiques, les réformes institutionnelles accumulées au Maroc devraient entraîner un renouvellement des approches suivies jusqu'alors en matière de détermination de la parité de la monnaie nationale. Pour l'Observatoire privé de l'économie marocaine, «la politique de ciblage de l'inflation devrait s'accompagner, à l'avenir, d'une gestion différente des pratiques actuelles de la politique de change au Maroc pour pouvoir tirer bénéfice de l'ouverture économique et être en mesure de relever les défis de l'échéance 2012 et ceux découlant du «Statut avancé». Des réformes d'envergure, tendant à une plus grande convertibilité du dirham et à une véritable mise à niveau du secteur productif, sont indispensables si l'on veut que la libéralisation des échanges soit une locomotive du processus de relance de la croissance au Maroc. Certes, le Royaume n'a pas été profondément touché par la crise, mais il n'a pas, non plus, tiré grand bénéfice des potentialités, importantes, qu'offre la stratégie d'ouverture.

Ouverture commerciale et relance de la croissance sont-elles incompatibles avec le maintien d'une forte administration du secteur financier?, s'interroge-t-on. En tous les cas, une chose est sûre : «afin de pouvoir accompagner les changements économiques, le cadre de politique monétaire et de change doit être adapté en permanence», précise Bank Al-Maghrib. Ainsi, la nécessité de faire évoluer à moyen terme l'objectif de la politique monétaire et de change vers un régime de ciblage d'inflation et de change plus flexible découle du processus d'insertion du pays dans l'économie mondiale. Cette dynamique est en phase d'accélération, notamment du fait de l'approfondissement du démantèlement tarifaire avec l'UE et la signature d'accords de libre-échange avec de nouveaux pays. Les engagements pris par le Maroc, dans le cadre de ces accords, vont approfondir davantage son ouverture financière et commerciale. Pour ce faire, avait dernièrement estimé le wali de BAM, Abdellatif Jouahri, (rencontre initiée en novembre dernier, Ndlr), le Maroc doit consolider les éléments nécessaires à un passage réussi vers la stratégie du ciblage d'inflation.

Ces pré-requis s'articulent principalement autour de la préservation de la stabilité macro-économique, la poursuite des progrès en matière de transparence de la politique monétaire, la solidité du système financier ainsi que le renforcement de la capacité analytique technique et opérationnelle de la Banque centrale.

Fortes fluctuations
Le taux de change du dirham a varié, au premier trimestre 2010, dans le même sens qu'un trimestre auparavant. Dans un marché international, caractérisé par une reprise du dollar américain aux dépens de l'euro, la monnaie nationale a subi, au même trimestre, une appréciation par rapport à l'euro et une dépréciation vis-à-vis du dollar. Après avoir gagné 0,2% de sa valeur, par rapport à l'euro, au quatrième trimestre 2009, le dirham s'est apprécié, de nouveau, de 1,1%, au premier trimestre 2010. La parité dirham-euro s'est établie, à fin mars 2010, à 11,19 dirhams, contre 11,32 dirhams à fin décembre 2009. En termes réels, la valeur du dirham a gagné 2,5 points. La hausse des prix dans la zone euro a été plus soutenue que celle enregistrée au niveau national. Vis-à-vis du dollar, la variation du cours bilatéral du dirham a été plus prononcée, en raison de l'ancrage réduit de la monnaie nationale à cette devise. Le dollar s'est échangé de 7,86 dirhams, à fin décembre 2009, à 8,28 dirhams fin mars 2010. La valeur du dirham s'est, ainsi, dépréciée de 5,4%, au premier trimestre 2010.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeMer 9 Juin 2010 - 9:18

Les évolutions disparates de l'industrie / Le Matin 09/06/2010

Au cours du premier trimestre 2010, le climat des affaires industrielles s'est certes quelque peu amélioré. Toutefois, cette éclaircie s'est avérée d'autant plus mitigée que son niveau continue de se situer à un stade toujours inférieur à sa moyenne de long terme. De fait, cette tendance pourrait fort ne pas connaître une inflexion assez remarquée. En tous les cas, les conjoncturistes du HCP tablent sur «une hausse de 1,9%, en glissement annuel, de la valeur ajoutée industrielle».

Selon ces mêmes prévisionnistes, à la différence de la demande locale qui aurait connu un certain relâchement, les exportations de produits manufacturés, hors textile et cuir, ont renoué avec la croissance». Dans l'ensemble, renchérit-on, les prix de vente se sont stabilisés du fait de la modération des prix à la production, dont la baisse se serait située à 8,2%, en glissement annuel. Par branche d'activité, le rythme de croissance de la valeur ajoutée des industries agroalimentaires, bien qu'en amélioration par rapport au quatrième trimestre 2009, a ralenti (+1,2%, en glissement annuel), pâtissant d'un manque d'approvisionnement en intrants causé par les intempéries survenues au début de l'année.

Cependant, les exportations de conserves de poissons et de légumes ont progressé, à fin février, respectivement de 6,9% et 1,6%, en variations annuelles. L'activité des industries du textile et du cuir a stagné pour le deuxième trimestre consécutif, pâtissant du tassement des commandes étrangères adressées surtout aux produits de la confection et de la bonneterie. A fin février 2010, les exportations de ces dernières ont reculé, respectivement, de 30,6% et de 23,6%, en variations annuelles. Les IMME auraient, également, connu une légère décélération de leur rythme de croissance par rapport au quatrième trimestre, dans le sillage du repli de la demande locale adressée surtout aux industries de l'automobile et des biens d'équipement ménagers.

Les ventes de voitures neuves montées localement ont baissé de 12%, à fin mars. Dans le dernier point de conjoncture, le HCP indique que les exportations de voitures industrielles et de composants électroniques se sont, par contre, consolidées, durant les deux premiers mois, respectivement de 54% et de 31,5%, en glissement annuel. Les industries de la chimie et de la parachimie ont évolué, au cours du premier trimestre 2010, au rythme de leur croissance moyenne, sous-tendues, essentiellement, par une reprise de la demande adressée aux produits phosphatés. La hausse des exportations, au cours des deux premiers mois de 2010, observée au niveau des engrais chimiques (87%) milite, également, pour une accélération de leur activité. Après avoir quasiment stagné durant les neuf premiers mois de 2009 (-0,1%), la valeur ajoutée industrielle a progressé de 4%, en glissement annuel, au quatrième trimestre, contre une baisse de 4% une année plus tôt, contribuant, ainsi, pour 0,5 point à la croissance globale du PIB.

Cette performance est attribuable, en grande partie, à l'effet de base. Le secteur peine à sortir de sa phase défavorable, entamée depuis la mi-2008. L'indicateur du climat des affaires du secteur a, d'ailleurs, quasiment stagné par rapport au trimestre précédent, se situant en dessous de sa moyenne de long terme. Par branche d'activité, l'agroalimentaire et les IMME ont contribué pour 2,4 points à la croissance globale du secteur. La valeur ajoutée des industries agroalimentaires a progressé de 3%, en glissement annuel, conforté par le bon comportement de la demande locale adressée notamment aux industries de viandes, aux produits laitiers et aux céréales.

Les industries de conserves de poissons, de fruits, de légumes et de corps gras ont, en revanche, pâti des difficultés d'approvisionnement d'origine locale, attribuées surtout aux intempéries et aux inondations qui ont marqué cette période. Malgré ce contexte, la baisse des prix à la production des industries alimentaires entamée au deuxième trimestre 2009, s'est accentuée au quatrième trimestre pour se situer à -2,2%. Bien qu'ayant progressé de 8,2%, en glissement annuel, les industries IMME se situent toujours en dessous de leur potentiel productif, depuis la chute observée au quatrième trimestre 2008 (-13,1%). Cette évolution est, en grande partie, liée à l'effet de base observé, notamment, au niveau des industries métalliques et des appareils domestiques qui ont connu de fortes baisses une année auparavant.

D'ailleurs, en glissement trimestriel, le secteur a fléchi de 8,7%. Il a évolué dans une conjoncture internationale peu favorable, caractérisée par une contraction de la demande étrangère adressée au secteur et une chute des prix à la production des industries métallurgiques (-11,7%), sous l'effet d'un déstockage massif.

Intenable morosité
Les industries de la chimie et de la parachimie évoluent en dents de sc ie, depuis le début de l'année 2009, tout en se situant en dessous de leur niveau tendanciel. Au quatrième trimestre, le secteur a connu une hausse des stocks des matières premières et des produits fabriqués et une contraction de 42,4% des prix à la production. L'industrie du textile et du cuir peine à retrouver sa dynamique. Sa valeur ajoutée a stagné par rapport à l'année précédente. Alors que les vêtements en cuir et les articles de maroquinerie ont contribué positivement à cette évolution, les autres industries ont évolué en baisse, pâtissant du recul des commandes émanant des pays européens. Le secteur n'a pas été épargné par la crise et a connu une perte de 6,4% des emplois et une détérioration de la trésorerie, qui risque de s'accentuer au début de 2010, suite à une demande étrangère encore faible.

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeMar 1 Juin 2010 - 9:16

Démantèlement tarifaire: Les secteurs les plus exposés / L'Economiste 31/05/2010

Plus 2012 approche, plus les tensions s’exacerbent auprès de nombreux secteurs d’activité. Plusieurs opérateurs redoutent de perdre des parts de marché et un manque à gagner tant sur le marché local qu’à l’export. Ce qui se traduit déjà par des révisions à la baisse de certains investissements plus exposés. Aujourd’hui, l’on s’accorde à dire que la conclusion des différents ALE comporte des risques évidents: une fragilisation des branches de production non compétitives par l’accroissement des produits importés et, partant, des pertes d’emplois ainsi que l’aggravation du chômage/pauvreté, surtout en milieu rural. Quant au manque à gagner en termes de recettes à l’Etat, il devra se traduire par des réductions des capacités d’investissement dans les infrastructures de base. A noter que les recettes douanières devront subir une baisse de l’ordre de 40% à partir de 2012. Autres implications directes, les baisses des prix à l’importation favoriseront forcément des hausses des importations. Globalement, l’augmentation des importations des biens et services devra atteindre 5,3%. En revanche, les exportations des biens et services, elles, ne seraient pas à même de profiter de l’avantage tarifaire offert par les différents partenaires. Si l’import va augmenter de 5,3%, le montant de l’export des biens et services ne croîtra que de 0,6% à partir de la date de suppression des droits de douane (mars 2012). D’où l’urgence de développer une offre plus percutante à l’export et en phase avec la demande mondiale en biens et services. Dans ce contexte précis, des opérateurs craignent pour leur business: automobile, BTP, électronique, électricité, papier-carton, chaussure, pièces de rechange… autant de filières et de secteurs qui s’attendent au pire.

· Automobile: Zéro droit en 2012
C’est l’un des secteurs qui pâtit déjà du démantèlement Maroc-UE. D’ailleurs, des mouvements de lobbying contestent, depuis plusieurs mois, «l’absence d’équité tarifaire» sur le marché. Des distorsions commencent à être perceptibles dans les tarifications des véhicules en fonction du continent d’origine. «L’implication directe se traduit par une baisse des parts de marché des marques hors UE qui sont autour de 40%. A terme, elles ne détiendront que 30% du marché», déplore Adil Bennani, porte-parole du Groupement des importateurs de véhicules pour l’équité tarifaire (Givet). Autre implication, selon le Givet, de pertes de parts de marché des véhicules hors UE, un manque à gagner en termes de volume à l’importation, de droits de douane et de fiscalité (TVA et vignettes en l’occurrence). Ce qui se traduira, côté consommateurs, par un choix restreint qui favorise plus le made in Europe. Pour l’automobile par exemple, les taux appliqués sur les véhicules neufs en provenance d’Europe sont actuellement de 6,5%. Ils passeront à 3,5% en mars 2011 avant le zéro droit en 2012.

· Le BTP pas prêt
«Les ALE n’apporteront rien de bon au BTP au Maroc» affirme, catégorique Bouchaib Benhamida, président de la Fédération nationale du bâtiment et travaux publics (FNBTP). En effet, selon le président de la fédération, les accords préférentiels ne feront que faciliter l’accès de nos marchés à la concurrence. D’autre part, la libre-circulation des personnes ou du moins sa simplification reste un problème de taille pour les opérateurs nationaux. Il s’agit de la principale barrière à l’entrée, notamment pour les marchés européens. «Si je dois retirer un cahiers des charges en Allemagne, il me faut plus de deux mois de procédure», déplore Benhamida.

· Electricité/électronique: La Fenelec inquiète
Si l’ouverture douanière présente quelques avantages indéniables pour l’industrie électrique et électronique, les inconvénients sont beaucoup plus importants. Côté positif, la baisse du coût des matières premières (métaux, fils de cuivre…) promet d’améliorer la compétitivité/prix des entreprises du secteur sur le marché national. Mais, le revers de la médaille est que la filière devra faire face à la concurrence des produits finis venus d’Europe (interrupteurs, boîtiers, fils…). En effet, lorsqu’ils sont fabriqués en Europe, ces produits sont plus compétitifs et moins chers du fait de charges fixes inférieures. Même la diminution des coûts des intrants n’est pas suffisante pour faire face à cet écart. «Il s’agit d’un réel danger pour les entreprises nationales. Au cours des 10 premières années, 7 à 10% des opérateurs devront disparaître. Seules les entreprises qui se sont mises à niveau pourront survivre. Dans ce sens, l’orientation à l’export est une opportunité à saisir», affirme Youssef Tagmouti, président de la Fédération nationale de l’électricité et de l’électronique (Fenelec). Aujourd’hui, les taux pour ces produits ne dépassent pas 5%. Ils passeront à 2,5% dès 2011.

· Produits agricoles: Sursis provisoire
Les produits agricoles restent protégés et suivent un système de quotas qui leur est propre. Cette catégorie de produits n’est pas directement touchée par la réduction à 0% prévue pour 2012. Cependant, un nouvel accord visant plus d’ouverture a été finalisé en début d’année entre le Maroc et les pays de l’UE. Il n’est pas encore entré en vigueur. Cet accord vise essentiellement à renouveler le cadre général qui régule les échanges de produits agricoles. Mot d’ordre: l’asymétrie temporaire vient s’imposer en tant que principe régulateur. Certains produits seront libéralisés dès la signature de l’accord (produits nécessaires à l’aboutissement du plan Maroc Vert tels que les animaux reproducteurs ou les semences). Un deuxième groupe est à libéraliser sur 5 ans (il s’agit des produits pour lesquels le Maroc dispose d’un avantage comparatif avéré comme les fruits et légumes, les conserves alimentaires…) Enfin, une troisième catégorie comprend les produits nécessitant une longue période d’ajustement (produits laitiers, œufs, légumineuses…) Celle-ci sera libéralisée sur 10 ans.

· Textile-habillement: L’Amith pointe la sous-facturation
«Le démantèlement, c’est tout bénéf!», s’accordent à dire plusieurs opérateurs dans le textile. Les droits d’entrée au Vieux continent étaient tellement élevés que la suppression des droits de douane est considérée comme l’aubaine du siècle pour de nombreux textiliens. «Le secteur ne craint pas la concurrence européenne», souligne Mustapha Sajid, président de l’Amith. Par contre, le secteur pointe du doigt la sous-facturation. C’est le véritable danger qui menace la pérennité du secteur, précise le président de l’Amith. En effet, en plus d’être une forme de concurrence déloyale, cette pratique pénalise les recettes de l’Etat. L’autre défi est de garantir la qualité des intrants en contrôlant l’origine et la composition, notamment via des normes d’étiquetage et des standards de qualité exigeants. L’importation de matières premières à zéro droit donnera la possibilité de concurrencer des marchés tels que le Bengladesh, l’Europe de l’Est ou encore l’Inde! Mais le Maroc ne pourra se positionner sur les grandes séries. «On n’est plus des vendeurs de minutes. Or, on doit surfer sur la vague de produits finis via la co-traitance avec les clients européens».

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Le Maroc à la foire internationale / Le Matin 01/06/2010

A l'initiative de Maroc Export (Centre marocain de promotion des exportations), une trentaine d'entreprises marocaines prendront part, à partir de demain et jusqu'au 7 juin, à la 43e Foire internationale d'Alger (FIA). Rappelons-le, le stand marocain qui avait été installé l'année dernière dans cette foire avait enregistré un grand engouement.

C'est ce qui explique le désir de plusieurs entreprises marocaines de prendre part à ce salon. Ces entreprises marocaines représentent plusieurs secteurs d'activité. Elles sont actives dans les secteurs de l'automobile, du textile, de l'agroalimentaire, des produits de la mer, des matériaux de construction, de l'électroménager, du tourisme et de l'artisanat.

C'est une importante aubaine pour ces entreprises, étant donné que plusieurs d'entre elles participent pour la première fois à cette foire internationale. Ce sera aussi une belle opportunité non seulement pour s'introduire ou renforcer leur position dans le marché algérien, mais également pour rencontrer des opérateurs venus de différents continents. En effet, cette année, la Foire internationale d'Alger, organisée par la Société algérienne des Foires et Exportations (SAFEX), réunira plus de 1200 entreprises exposantes (dont 840 firmes étrangères) venant d'une trentaine de pays. Il s'agit de 13 pays européens, de six pays d'Asie, de six autres d'Amérique, de quatre pays arabes et quatre autres pays africains. La Foire internationales d'Alger se positionne ainsi comme un important évènement économique annuel en Algérie.

C'est également une manifestation commerciale majeure au niveau international. La FIA attire, chaque année des milliers de visiteurs professionnels et grand public. Initié par «Maroc Export», le pavillon marocain à la FIA sera érigé sur 1300 m2 et abritera, comme lors de l'édition précédente, un stand de l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et de la Maison de l'Artisan. «La participation marocaine à la 43ème FIA a pour objectif de renforcer les partenariats économiques et commerciaux avec l'Algérie voisine, notamment dans le cadre du Plan national pour la promotion et le développement des exportations «Maroc Export Plus», selon un communiqué de Maroc Export. En effet, c'est une occasion pour Maroc Export de communiquer sur «l'Offre Maroc». De leur part, les entreprises auront l'occasion d'exposer le dynamisme et la performance de l'économie marocaine en mouvement. Il est donc prévu qu'une importante délégation d'hommes d'affaires marocains fasse le déplacement à Alger. Ce rendez-vous leur sera très utile.

En effet, Maroc Export prévoit comme dans tous les salons, en marge de l'exposition, des rencontres B to B entre entreprises marocaines et algériennes. Ces entretiens individualisés permettront aux exposants marocains de mieux connaître les opportunités d'affaires qu'offre ce marché voisin. Malgré l'intérêt grandissant des entreprises marocaines pour le marché algérien, les échanges commerciaux entre les deux pays restent en-deçà des potentialités existantes. En 2009, les échanges maroco-algériens ont atteint 6,7 milliards de dirhams, en baisse de 20 % par rapport à 2008. Les exportations marocaines ont, en revanche, connu une hausse de 19,4 % durant la même période.

Échanges
Durant les 8 premiers mois de 2008, le volume global des échanges entre le Maroc et l'Algérie a atteint la valeur de 5 milliards de dirhams, enregistrant une croissance de l'ordre de 8 % par rapport à la même période de 2007. En 2007, les importations marocaines d'Algérie ont représenté 6,8 milliards de dirhams. Les exportations, quant à elles, étaient de l'ordre de 617 millions de dirhams. Par produits, les produits pétroliers et gaziers viennent en première position des importations marocaines d'Algérie. Les lubrifiants, produits chimiques et engrais représentent le deuxième poste des importations marocaines d'Algérie, suivis en troisième rang des dattes. Par ailleurs, les principaux produits marocains importés par l'Algérie sont notamment constituées de produits agroalimentaires, produits pharmaceutiques, équipements industriels, acide phosphorique et articles textile. En 2008, l'Algérie était le 28ème client du Maroc et son 12ème fournisseur. En 2003, le pays était le 33ème client et le 18ème fournisseur du Maroc.

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L'Oriental, un territoire et un acteur de développement / Le Matin 31/05/2010

Jadis, vieille bâtisse aux murs jaunes et délabrés par le temps, le lycée s'est transformé en joyau architectural entraînant avec lui toute la réhabilitation du cœur de la ville qui possède désormais des bibliothèques, des salles de sport, des ateliers d'art, des places, des jardins et des parcs pour la plus grande joie des jeunes et des moins jeunes. Le chemin parcouru peut aussi se mesurer…à une certaine atmosphère d'allégresse dans les villes comme Berkane, Ahfir, Oujda où les habitants sont portés comme par une « onde de joie », sont plus souriants, plus avenants, comme heureux d'avoir retrouvé une dignité de citoyen. Il peut également se mesurer du témoignage d'un natif de la région dans son livre «Les coquelicots de l'Oriental» des années 80, terrible descente aux enfers de la misère d'une famille de Bouarfa, aux beaux ouvrages actuels consacrés à la capitale de l'Oriental et à sa région.

Entre ces deux laps de temps, la région est passée d'une marginalisation et une relégation lourdes de conséquences à une réhabilitation politique et une forte volonté inscrite dans le discours royal de mars 2003 de mieux répartir les activités économiques dans l'espace national et de créer les conditions favorables à l'émergence de cette région, en s'appuyant sur le développement local, sur son intelligence sociale et en lui faisant prendre conscience de ses atouts et de son potentiel de croissance. Après le grand chantier de désenclavement par la réalisation de routes, d'autoroutes, d'aéroports, de lignes ferroviaires qui ont rapproché la région des centres vitaux du pays, les inaugurations et lancement de multiples projets par le Souverain qui a séjourné à 21 reprises dans la région, donnent une idée de la mesure de cette ambition : mises à niveau urbaine des villes d'Oujda, de Jerada, de Berkane, inauguration de très nombreux projets d'envergure comme la centrale thermo- solaire à cycle combiné intégré d'Ain Bni Mathar, des programmes de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), inauguration d'un village des artisans, de la nouvelle gare routière de Jerada qui revit après la fermeture des mines dans les années 90, coup d'envoi à Béni Oukil des travaux de construction de logements militaires et de casernes, inauguration d'espaces loisirs comme celui de Sidi Yahia, de nombreux centres sociaux, lancement de projets de technopoles et d'agropoles…Les nombreux projets donnent aujourd'hui, par leur effet de masse, une visibilité certaine à cette région mais aussi et surtout une marge de manœuvre qui lui permettra de se construire, de se réaliser en utilisant ces potentiels agricoles, touristiques et ses moteurs de croissance.

Car il y a de la croissance comme en témoignent quelques indicateurs clés : c'est la région de l'Oriental, après celle de Tanger, qui consomme le plus de ciment, c'est également le troisième pôle financier du pays, lequel consacrera désormais la manne financière du transfert des émigrés pour ces propres projets, c'est la région qui attire de plus en plus d'enseignes commerciales. Dernier indicateur et non des moindres : Doing Business, publié par la Banque mondiale et la Société financière internationale, a classé cette région au second rang après Agadir où il est le plus « facile de faire des affaires ». Avec ses 1500 PME et PMI, cette région est devenue ainsi un terrain d'expérimentations réussies de l'action publique qui pourraient être dupliquées dans d'autres régions en termes de nouvelles méthodes de partenariat, de stratégies d'alliance, de modes de développement et d'outils.

Qu'est-ce qu'un territoire ? à notre question, la réponse de Claude Courlet, chercheur et spécialiste international des questions de développement, qui fit plusieurs missions sur le projet des clusters au Maroc, notamment dans les régions de Fès-Meknès et Tanger, révèle une évolution notable de l'espace. Celui-ci, disait-il, était appréhendé uniquement dans son sens géographique avant de devenir le cadre d'émergence du territoire qui devient lui-même un acteur, qui offre des ressources et qui est aujourd'hui un facteur important des modes d'organisation et de la dynamique des activités économiques. Le territoire est ainsi un lieu de recomposition des tissus agricoles, industriels et économique et sa qualité se mesure, nous confiait-il, à sa capacité à développer son économie, car l'économie génère de la richesse. Cette richesse se mesure au départ par stratégies et les moyens mis en oeuvre par les pouvoirs publics pour aménager le territoire et offrir des services à la population, des emplois directs et indirects. Mais cela n'est pas suffisant, il faut en effet un véritable apprentissage du partenariat, du travail collaboratif entre les collectivités locales, les élus, les entrepreneurs, les universités, du partage des informations et de la connaissance, de la mise en commun des outils, des moyens, des réseaux, de la coopération internationale pour créer des cercles vertueux.

A Oujda, nos interlocuteurs, le président de la région, le directeur de l'Agence de l'Oriental, le directeur du CRI, le maire de la ville ou le président de la Chambre de commerce et d'industrie, ont tous mis en avant la feuille de route tracée par le Souverain dans son discours de mars 2003 et la dynamique créée, qui a permis aux différents acteurs de travailler et de faire ensemble des chefs d'entreprise, des chercheurs de l'université, des compétences de la diaspora. Le partenariat a visiblement changé les comportements et créé une nouvelle culture pour une plus grande ambition pour la région. La tâche est, il faut le dire, complexe, comme c'est le cas par exemple des partenariats institués pour la réalisation de l'agropôle de Berkane, dernier projet royal inauguré, entre Med Z, filiale de la CDG et investisseur-aménageur et promoteur du projet d'une part et d'autre part le ministère de l'Economie et des Finances, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, la wilaya de la région de l'Oriental, la province de Berkane, l'Agence de l'Oriental, le Conseil de la région et la commune rurale de Madagh, d'une part, et l'investisseur d'autre part, et relative à l'aménagement, la promotion, la commercialisation et la gestion de ce projet.

C'est en cela que la région de l'Oriental pourrait être un exemple même de cette « intelligence territoriale » qui met en avant une région, qui permet la réalisation de technopoles, d'agropole et autres projets pour bâtir un pôle de compétitivité. Cet exercice permet aussi de faire évoluer l'action des pouvoirs publics en direction de la région. La modernisation de l'action publique passe en effet par cette démarche difficile et complexe qui nécessite un apprentissage du partenariat et du travail en commun entre les différents acteurs, institutions, collectivités locales, entreprises, qui nécessite également une coordination interministérielle cohérente, une fonction d'interface entre le national et les démarches locales à travers notamment un partenariat public-privé et une fonction de mobilisation de l'expertise. Dans de nombreux projets lancés dans cette région, le partenariat public-privé a été privilégié pour ses avantages en termes d'accélération des préfinancements, d'innovation, de réduction des coûts, en un mot, de performance dans le temps et d'optimisation des résultats.

L'objectif du Souverain étant dans une économie mondialisée et plus concurrentielle que jamais, de considérer la région comme «acteur du développement». Etre acteur de son développement requiert un travail colossal, continue et des porteurs de projets. Après une réorganisation en profondeur et la réalisation d'équipement et d'infrastructures, la région doit en effet évoluer. Elle ne doit plus être, souligne Claude Courlet, un simple réceptacle de l'action publique ou privée mais devra produire elle-même du développement. En d'autres termes, dit-il, la région pourra être identifiée à une entreprise d'un nouveau genre, dotée de nouvelles formes de gouvernance, ouvrant sur de nouvelles stratégies innovantes. La direction vers cette nouvelle voie est prise, et le chemin pour réussir ce challenge qui reste encore long est ressenti comme un challenge qu'il faut impérativement relever. Tous les acteurs ont répondu présent…

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeVen 28 Mai 2010 - 15:10

Conjoncture : Le HCP rassure pour ce deuxième trimestre 2010 / Le Soir-Echos 28/05/2010

Les pronostics pour le deuxième trimestre 2010 font état d’une tendance haussière pour toutes les activités.

Le Haut commissariat au plan (HCP) vient de rendre publics les résultats de son enquête de conjoncture. Il en ressort ainsi que les pronostics pour le deuxième trimestre 2010 font état d’une tendance haussière de l’activité du secteur du BTP. En effet, 61 % des patrons pronostiquent une hausse, 30% une stabilité et seulement 9 % une baisse.

Ce secteur resterait et de loin, le seul à créer de nouveaux emplois durant le deuxième trimestre. Le rythme de croissance des effectifs employés suivrait ainsi une trajectoire ascendante, selon les prévisions. S’agissant du secteur manufacturier, les chefs d’entreprises prévoient également une tendance à la hausse de l’activité. «Cette amélioration concernerait principalement les activités des industries agro-alimentaires, des produits de la chimie et de la parachimie et des produits issus de la transformation des minéraux de carrière», note le HCP. En termes d’emploi, la quasi-stabilité demeurerait la règle. Par contre, au niveau des secteurs de l’énergie et des mines, les chefs d’entreprise s’attendent à un fléchissement des effectifs employés. Cela ne veut pas dire que l’activité serait un repli. Une «nette amélioration de la production» est prévue. Les enquêteurs expliquent cette situation par une appréciation conjuguée de la production des «minerais métalliques» et de celle des «minéraux non métalliques» pour le secteur des mines et par une progression des activités du «pétrole raffiné» et de l’«électricité» pour le secteur de l’énergie.

Les résultats de l’enquête font aussi ressortir les réalisations relatives au premier trimestre 2010. Durant cette période, le secteur du BTP aurait enregistré un progrès comparativement au trimestre précèdent. Les déclarations des patrons montrent que 51% d’entre eux ont reconnu une hausse de l’activité, 13% une décroissance et 36% une stabilité. Et ce sont les activités de la «construction de gros œuvres de bâtiments» et des «travaux spécialisés de génie civile» qui ont essentiellement profité de cette hausse. En outre, le niveau des carnets de commandes a été jugé «normal» par 37% des chefs d’entreprises sondés, et «peu garnis» par seulement 26%. Sur le même trend, l’emploi aurait enregistré et uniquement dans ce secteur, une accélération toujours pour la même période de référence.

Quant à la marge de la capacité productive non utilisée, elle est estimée à 33%. Toujours selon le HCP, une amélioration de l’activité aurait été enregistrée au niveau des secteurs de l’énergie et des mines. Cette situation est à attribuer à une progression de la production du «pétrole raffiné» pour l’énergie et du raffermissement de celle des «minéraux non métalliques», pour les mines. C’est ainsi que pour le premier secteur, 73% des patrons avaient jugé la situation des carnets de commande «normale», alors que 27% l’avaient évaluée de «peu garnie». Pour le second secteur (mines), 97% des chefs d’entreprises avaient jugé «normal» le niveau des carnets de commandes.

Pour la capacité productive non utilisée, celle-ci aurait été établie à 14 et 11% respectivement pour le secteur des mines et de l’énergie.

Enfin et à la différence des autres secteurs, celui manufacturier aurait accusé une perte de vitesse. C’est ainsi que 54 % des patrons avaient avancé une baisse des activités, 24% une stabilité et 22 % une hausse. A l’origine de cette tendance à la baisse, le repli de la production des industries agroalimentaires, des produits de la chimie et de la parachimie et des ouvrages en métaux (non compris machines, matériel de transport), selon les enquêteurs.

Cette situation transparaît clairement dans les déclarations des chefs d’entreprises dont 52% opérant dans les industries de transformation, avaient jugé le niveau des carnets de commandes «normal». Au moment où la marge de la capacité productive non utilisée aurait été estimée à 23%. Dans le détail, c’est la branche des articles en caoutchouc ou en plastique qui aurait affiché la marge la plus élevée, avec 42% contre 11% pour celle du matériel électrique et électronique.

Le Soir-Echos 28/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeJeu 27 Mai 2010 - 9:37

Conjoncture : Redressement mitigé de l'industrie

Selon le HCP, au cours du premier trimestre 2010, l'indicateur du climat des affaires industrielles, qui résume les opinions des chefs d'entreprise sur l'activité de l'industrie dans son ensemble, a annoncé une amélioration d'environ 2,7 points par rapport au trimestre précédent. Elle se situe néanmoins à un niveau toujours inférieur à sa moyenne de long terme. Le HCP s'attend ainsi à une hausse de 1,9%, en glissement annuel, de la valeur ajoutée industrielle.

A la différence de la demande locale qui aurait connu un certain relâchement, les exportations de produits manufacturés, hors textile et cuir, ont renoué avec la croissance. Dans l'ensemble, les prix de vente se sont stabilisés du fait de la modération des prix à la production, dont la baisse se serait située à 8,2%, en glissement annuel. Ainsi et selon Bank Al-Maghrib, s'agissant de l'activité du secteur secondaire, les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture de la banque centrale dans l'industrie relatifs au mois de mars révèlent une hausse de la production d'un mois à l'autre dans l'ensemble des branches, à l'exception des industries du textile et du cuir qui a connu une stabilité. Parallèlement, le taux d'utilisation des capacités de production s'est élevé à 71%, revenant ainsi à son niveau moyen observé depuis janvier 2007, après une baisse ponctuelle en février.

Hors raffinage, ce taux s'est situé à 69%. Quant au niveau actuel des commandes, il est jugé légèrement supérieur à la normale pour la première fois depuis septembre 2008 et les stocks de produits finis sont estimés supérieurs à leur niveau habituel. Les perspectives d'évolution de l'activité manufacturière pour les trois prochains mois sont favorables dans l'ensemble des branches, les professionnels anticipent une hausse des ventes locales et étrangères, en liaison notamment avec les signes de reprise relevés chez les principaux partenaires commerciaux. La demande d'électricité a marqué une hausse de 5,5% à fin mars 2010, sous l'effet de la progression de 6,3% et de 2,7% respectivement des ventes de l'électricité en haute et moyenne tension, destinées aux secteurs productifs, et de celle en basse tension à usage principalement domestique. Le dynamisme observé depuis cinq mois dans l'activité du raffinage s'est poursuivi.

En effet, la production a progressé de 19,8% par rapport à la même période de l'année précédente et les ventes des produits raffinés ont augmenté de 10,2%. Pour sa part, la production des industries extractives, tirée par la forte expansion de la production marchande de phosphate, s'est nettement améliorée à fin février 2010. De même, la progression de l'activité de transformation s'est poursuivie, la production des engrais phosphatés et d'acide phosphorique ayant atteint 519 et 551 mille tonnes, en accroissement respective ment de 282% et de 834%. Par ailleurs, le chiffre d'affaires à l'export du groupe OCP s'est établi à 6,4 MMDH à fin mars, en hausse de 58%, en dépit de la baisse des cours internationaux. En 2010, les perspectives de croissance de l'activité phosphatière demeurent relativement favorables.

De manière générale, la production pourrait s'accélérer, profitant de l'effet de rattrapage, qui pourrait caractériser la demande agricole mondiale, après une faible utilisation de fertilisants en 2009. Le second facteur est la nouvelle poussée des prix du pétrole, quoique plus modérée qu'au cours du dernier choc pétrolier. La forte hausse de la demande des fertilisants, qui s'est alignée à celle adressée aux produits agricoles pour la fabrication des biocarburants, pourrait se reproduire courant cette année, notamment si les prix du brent amorcent un nouveau sentier de croissance. En contrepartie, les perspectives favorables de l'actuelle campagne agricole mondiale, les niveaux élevés des stocks de céréales (+7,9%, en 2009, en variation annuelle) et la nouvelle remontée des cours des fertilisants sont autant de facteurs qui pourraient brider le rétablissement du commerce mondial de fertilisants.

Tourisme, une éclaircie conditionnée
Au niveau du secteur tertiaire, les principaux indicateurs de l'activité touristique relatifs au mois de mars ont été orientés à la hausse. En effet, le flux touristique et les nuitées déclarées par les unités classées ont progressé respectivement de 16% et de 8%. De même, le taux d'occupation est passé de 38% à 39% et les recettes de voyages se sont élevées à 10,3 MMDH, en hausse de 12,7% d'une année à l'autre. Les perspectives de croissance pour l'activité touristique mondiale semblent relativement meilleures pour l'année 2010.

L'Organisation mondiale du tourisme table sur une croissance des arrivées des touristes au niveau mondial de 3% à 4%. Dans ce contexte, le tourisme national pourrait profiter de cette croissance. D'ailleurs, à fin février, les arrivées et les nuitées ont enregistré des améliorations respectives de 13,8% et 6,7%, en variations annuelles. Par ailleurs, l'offre touristique serait enrichie par l'ajout additionnel de 16.000 lits pour cette année, renforçant, ainsi, la capacité hôtelière du pays.

Le Matin 27/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 16 Icon_minitimeMer 26 Mai 2010 - 11:10

Finances publiques : Un déficit budgétaire à plus de 31 MMDH

L'année 2010 serait marquée par une poursuite de la baisse des recettes budgétaires, avec un repli de 2,7% seulement. Les recettes fiscales seraient en recul de 2,3%, à la suite, entre autres, de la baisse attendue des recettes de l'IS et surtout de l'IR. Dans ce sillage et selon les analystes du HCP (Haut commissariat au Plan), les recettes non-fiscales marqueraient une régression de 5,3%, malgré la reprise des recettes de privatisation. Dès lors, estime-t-on, «les pressions sur les dépenses publiques pourraient s'intensifier, notamment sous l'effet de facteurs internes liés aux exigences d'accompagnement des réformes structurelles et des politiques sectorielles. D'après le HCP, les dépenses budgétaires enregistreraient un accroissement global de 1%. A ce niveau, le budget s'inscrit dans l'engagement du soutien de l'Etat à la croissance et au développement social. On s'attend ainsi à ce que les secteurs relatifs à la santé, à l'enseignement, à la justice et à l'habitat puissent bénéficier d'un budget supplémentaire. Aussi, les charges de fonctionnement augmenteraient-elles de 2,9%. Sur ces charges, les dépenses de personnel s'accroîtraient de 7% et les charges de compensation de 9,5%, suite à une reprise des prix des matières premières sur le marché international. Par ailleurs, les dépenses d'investissement budgétaires seraient en stagnation et porteraient sur un montant de 46 MMDH environ. La hausse des charges et la poursuite de la baisse des recettes seraient de nature à peser sur le niveau du déséquilibre budgétaire. Le déficit à dégager du budget 2010 serait évalué à 31,5 MMDH. Le taux du déficit se situerait, ainsi, aux alentours de 4% du PIB. Son financement devrait nécessiter le recours à l'endettement intérieur et extérieur. Le taux d'endettement du Trésor remonterait à 48% du PIB environ. Le budget 2010 intervient dans un contexte de maintien de certains effets de la crise économique internationale et de poursuite des réformes engagées au niveau national. Le HCP rappelle que Cette année connaîtra l'activation du plan Maroc Vert, la nouvelle stratégie pour l'énergie et l'eau, la politique environnementale et de développement technologique, ainsi que le renforcement du plan pour l'émergence industrielle. Au niveau social, une attention particulière sera accordée à l'éducation et à la formation, à la santé ainsi qu'au développement de l'habitat social, en particulier les logements à bas coût, et à la poursuite du programme « ville sans bidonvilles». Au niveau fiscal, le budget prévoit une baisse du taux marginal de l'IR de 40% à 38% et, d'autre part, un relèvement du seuil d'exonération de 28.000 à 30.000 DH. Selon les conjoncturistes du HCP, «ces mesures devraient stimuler à la fois l'offre, via la réduction du coût du travail, et la demande, via l'amélioration du pouvoir d'achat des classes moyenne et modeste. Pour rappel, après deux années successives de bon comportement budgétaire et de bonne tenue des recettes, le budget 2009 a été affecté, conjoncturellement, par les effets de la crise internationale et ses retombées sur l'économie nationale. Les recettes budgétaires se sont globalement repliées, touchées par la chute des recettes fiscales. En effet, le repli de la demande étrangère et le ralentissement de l'activité économique non-agricole, au niveau interne, ont contrarié l'évolution des recettes budgétaires. Les excédents budgétaires enregistrés en 2007 et 2008, respectivement +0,7% et +0,4% du PIB, se sont transformés en déficit, -2,2% du PIB, en 2009. Le financement de ce déficit, par endettement, a permis d'accroître le stock de la dette publique de 6,1%. La politique budgétaire en 2010 est inscrite sur une trajectoire expansionniste et le déficit global atteindrait, pour la première fois depuis plusieurs années, l'équivalent de 4% du PIB. Sur le plan fiscal, le budget prévoit une baisse des taux de l'IR et un réaménagement des tranches de revenus intérimaires. Afin d'accélérer les différents chantiers engagés, l'effort de l'Etat en matière d'investissement serait important. Globalement, la rigueur budgétaire serait relativement relâchée. Les recettes ont évolué à la baisse en 2009, après plusieurs budgets en croissance constante. Leur exécution a été malmenée par les effets négatifs de la crise internationale sur l'économie nationale. Les recettes ont chuté de 6,8%. Les recettes à caractère fiscal ont totalement contribué à cette évolution. Les recettes fiscales ont enregistré une décrue significative durant l'année 2009. Elles ont diminué de 9,1%, en glissement annuel. Ce repli a affecté l'ensemble des impôts et des taxes. Les impôts directs ont marqué un recul de 12,5%, dû, essentiellement, au repli de 6% de l'IS à la suite du tassement de l'activité non-agricole, et de la chute de 22,5% de l'IR, en liaison avec la réforme qui a touché cet impôt à partir du début de l'année. Les impôts indirects ont diminué de 3,9%, sous l'effet de la baisse de 7,7% des recettes de la TVA. Les droits de douane ont chuté de 13,7%, affectés par le net repli des importations des biens (-18,7%). Les droits d'enregistrement et timbres ont rompu avec leur évolution positive, enregistrant, de ce fait, une diminution de 7,1%.En revanche, les recettes non-fiscales ont évolué en hausse de 12,5%, tirées notamment par la croissance positive des recettes de monopoles (+34,8%). Cette progression n'a pas permis d'absorber le repli des recettes fiscales, ce qui a créé un manque à percevoir de plus de 12 MMDH, comparé au budget de l'année 2008. Les dépenses budgétaires ont marqué une augmentation de 1,9%, malgré la baisse significative des dépenses de compensation. Ces types de dépenses se sont allégés de 59,3%, à la suite du recul des prix des matières premières sur le marché international, et leur contribution a été négative (-9,6 points). En revanche, les dépenses de personnel et d'investissement ont tiré les charges budgétaires vers le haut, avec des contributions respectives de 2,5 et 4,4 points. L'effort de l'investissement budgétaire s'est maintenu et les dépenses y afférentes ont enregistré une progression de 22,8%. Affectée par la chute des recettes, l'épargne budgétaire a baissé de 26,6%. De ce fait, elle n'a pu couvrir que 46,3% des investissements engagés durant cette période. Au final, le solde budgétaire a été déficitaire de 15,9 MMDH, après un excèdent de 3,1 MMDH, en 2008. Le taux du déficit s'est élevé à 2,2% du PIB.

La dette publique caracole
L'année 2009 a été marquée par une croissance sensible de la dette publique. A la suite d'un déficit budgétaire important, le besoin de financement du Trésor s'est accentué, aussi, en raison de l'importance des arriérés réglés par l'Etat. Globalement, l'encours de la dette publique a augmenté de 6,1%. Cette évolution est due à la hausse aussi bien de sa composante intérieure qu'extérieure. L'encours de la dette intérieure a progressé de 3,6% en 2009, contre une baisse de 2,5% une année plus tôt. L'endettement intérieur du Trésor s'est déroulé dans un contexte marqué par le maintien d'une tendance baissière des taux d'intérêt, malgré les tensions sur la liquidité monétaire. A cet effet, les charges en intérêts ont continué de se replier et leur évolution a marqué un recul de 5%. Le marché des adjudications continue d'être la principale source d'endettement du Trésor. La tendance à la hausse de la dette extérieure s'est poursuivie en 2009, mais à un rythme soutenu. L'encours s'est situé à 78,7 MMDH. Globalement, la dette extérieure a augmenté de 15,3%, après 3,5% en 2008. Cette évolution est attribuée, en grande partie, à un flux net positif de capitaux de 7 MMDH, en faveur de l'extérieur, contre un flux négatif évalué à 0,83 MMDH un an auparavant.

Le Matin 26/05/2010

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