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 Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeJeu 27 Mai - 9:37

Conjoncture : Redressement mitigé de l'industrie

Selon le HCP, au cours du premier trimestre 2010, l'indicateur du climat des affaires industrielles, qui résume les opinions des chefs d'entreprise sur l'activité de l'industrie dans son ensemble, a annoncé une amélioration d'environ 2,7 points par rapport au trimestre précédent. Elle se situe néanmoins à un niveau toujours inférieur à sa moyenne de long terme. Le HCP s'attend ainsi à une hausse de 1,9%, en glissement annuel, de la valeur ajoutée industrielle.

A la différence de la demande locale qui aurait connu un certain relâchement, les exportations de produits manufacturés, hors textile et cuir, ont renoué avec la croissance. Dans l'ensemble, les prix de vente se sont stabilisés du fait de la modération des prix à la production, dont la baisse se serait située à 8,2%, en glissement annuel. Ainsi et selon Bank Al-Maghrib, s'agissant de l'activité du secteur secondaire, les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture de la banque centrale dans l'industrie relatifs au mois de mars révèlent une hausse de la production d'un mois à l'autre dans l'ensemble des branches, à l'exception des industries du textile et du cuir qui a connu une stabilité. Parallèlement, le taux d'utilisation des capacités de production s'est élevé à 71%, revenant ainsi à son niveau moyen observé depuis janvier 2007, après une baisse ponctuelle en février.

Hors raffinage, ce taux s'est situé à 69%. Quant au niveau actuel des commandes, il est jugé légèrement supérieur à la normale pour la première fois depuis septembre 2008 et les stocks de produits finis sont estimés supérieurs à leur niveau habituel. Les perspectives d'évolution de l'activité manufacturière pour les trois prochains mois sont favorables dans l'ensemble des branches, les professionnels anticipent une hausse des ventes locales et étrangères, en liaison notamment avec les signes de reprise relevés chez les principaux partenaires commerciaux. La demande d'électricité a marqué une hausse de 5,5% à fin mars 2010, sous l'effet de la progression de 6,3% et de 2,7% respectivement des ventes de l'électricité en haute et moyenne tension, destinées aux secteurs productifs, et de celle en basse tension à usage principalement domestique. Le dynamisme observé depuis cinq mois dans l'activité du raffinage s'est poursuivi.

En effet, la production a progressé de 19,8% par rapport à la même période de l'année précédente et les ventes des produits raffinés ont augmenté de 10,2%. Pour sa part, la production des industries extractives, tirée par la forte expansion de la production marchande de phosphate, s'est nettement améliorée à fin février 2010. De même, la progression de l'activité de transformation s'est poursuivie, la production des engrais phosphatés et d'acide phosphorique ayant atteint 519 et 551 mille tonnes, en accroissement respective ment de 282% et de 834%. Par ailleurs, le chiffre d'affaires à l'export du groupe OCP s'est établi à 6,4 MMDH à fin mars, en hausse de 58%, en dépit de la baisse des cours internationaux. En 2010, les perspectives de croissance de l'activité phosphatière demeurent relativement favorables.

De manière générale, la production pourrait s'accélérer, profitant de l'effet de rattrapage, qui pourrait caractériser la demande agricole mondiale, après une faible utilisation de fertilisants en 2009. Le second facteur est la nouvelle poussée des prix du pétrole, quoique plus modérée qu'au cours du dernier choc pétrolier. La forte hausse de la demande des fertilisants, qui s'est alignée à celle adressée aux produits agricoles pour la fabrication des biocarburants, pourrait se reproduire courant cette année, notamment si les prix du brent amorcent un nouveau sentier de croissance. En contrepartie, les perspectives favorables de l'actuelle campagne agricole mondiale, les niveaux élevés des stocks de céréales (+7,9%, en 2009, en variation annuelle) et la nouvelle remontée des cours des fertilisants sont autant de facteurs qui pourraient brider le rétablissement du commerce mondial de fertilisants.

Tourisme, une éclaircie conditionnée
Au niveau du secteur tertiaire, les principaux indicateurs de l'activité touristique relatifs au mois de mars ont été orientés à la hausse. En effet, le flux touristique et les nuitées déclarées par les unités classées ont progressé respectivement de 16% et de 8%. De même, le taux d'occupation est passé de 38% à 39% et les recettes de voyages se sont élevées à 10,3 MMDH, en hausse de 12,7% d'une année à l'autre. Les perspectives de croissance pour l'activité touristique mondiale semblent relativement meilleures pour l'année 2010.

L'Organisation mondiale du tourisme table sur une croissance des arrivées des touristes au niveau mondial de 3% à 4%. Dans ce contexte, le tourisme national pourrait profiter de cette croissance. D'ailleurs, à fin février, les arrivées et les nuitées ont enregistré des améliorations respectives de 13,8% et 6,7%, en variations annuelles. Par ailleurs, l'offre touristique serait enrichie par l'ajout additionnel de 16.000 lits pour cette année, renforçant, ainsi, la capacité hôtelière du pays.

Le Matin 27/05/2010
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DaRk-H




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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeMer 26 Mai - 11:10

Finances publiques : Un déficit budgétaire à plus de 31 MMDH

L'année 2010 serait marquée par une poursuite de la baisse des recettes budgétaires, avec un repli de 2,7% seulement. Les recettes fiscales seraient en recul de 2,3%, à la suite, entre autres, de la baisse attendue des recettes de l'IS et surtout de l'IR. Dans ce sillage et selon les analystes du HCP (Haut commissariat au Plan), les recettes non-fiscales marqueraient une régression de 5,3%, malgré la reprise des recettes de privatisation. Dès lors, estime-t-on, «les pressions sur les dépenses publiques pourraient s'intensifier, notamment sous l'effet de facteurs internes liés aux exigences d'accompagnement des réformes structurelles et des politiques sectorielles. D'après le HCP, les dépenses budgétaires enregistreraient un accroissement global de 1%. A ce niveau, le budget s'inscrit dans l'engagement du soutien de l'Etat à la croissance et au développement social. On s'attend ainsi à ce que les secteurs relatifs à la santé, à l'enseignement, à la justice et à l'habitat puissent bénéficier d'un budget supplémentaire. Aussi, les charges de fonctionnement augmenteraient-elles de 2,9%. Sur ces charges, les dépenses de personnel s'accroîtraient de 7% et les charges de compensation de 9,5%, suite à une reprise des prix des matières premières sur le marché international. Par ailleurs, les dépenses d'investissement budgétaires seraient en stagnation et porteraient sur un montant de 46 MMDH environ. La hausse des charges et la poursuite de la baisse des recettes seraient de nature à peser sur le niveau du déséquilibre budgétaire. Le déficit à dégager du budget 2010 serait évalué à 31,5 MMDH. Le taux du déficit se situerait, ainsi, aux alentours de 4% du PIB. Son financement devrait nécessiter le recours à l'endettement intérieur et extérieur. Le taux d'endettement du Trésor remonterait à 48% du PIB environ. Le budget 2010 intervient dans un contexte de maintien de certains effets de la crise économique internationale et de poursuite des réformes engagées au niveau national. Le HCP rappelle que Cette année connaîtra l'activation du plan Maroc Vert, la nouvelle stratégie pour l'énergie et l'eau, la politique environnementale et de développement technologique, ainsi que le renforcement du plan pour l'émergence industrielle. Au niveau social, une attention particulière sera accordée à l'éducation et à la formation, à la santé ainsi qu'au développement de l'habitat social, en particulier les logements à bas coût, et à la poursuite du programme « ville sans bidonvilles». Au niveau fiscal, le budget prévoit une baisse du taux marginal de l'IR de 40% à 38% et, d'autre part, un relèvement du seuil d'exonération de 28.000 à 30.000 DH. Selon les conjoncturistes du HCP, «ces mesures devraient stimuler à la fois l'offre, via la réduction du coût du travail, et la demande, via l'amélioration du pouvoir d'achat des classes moyenne et modeste. Pour rappel, après deux années successives de bon comportement budgétaire et de bonne tenue des recettes, le budget 2009 a été affecté, conjoncturellement, par les effets de la crise internationale et ses retombées sur l'économie nationale. Les recettes budgétaires se sont globalement repliées, touchées par la chute des recettes fiscales. En effet, le repli de la demande étrangère et le ralentissement de l'activité économique non-agricole, au niveau interne, ont contrarié l'évolution des recettes budgétaires. Les excédents budgétaires enregistrés en 2007 et 2008, respectivement +0,7% et +0,4% du PIB, se sont transformés en déficit, -2,2% du PIB, en 2009. Le financement de ce déficit, par endettement, a permis d'accroître le stock de la dette publique de 6,1%. La politique budgétaire en 2010 est inscrite sur une trajectoire expansionniste et le déficit global atteindrait, pour la première fois depuis plusieurs années, l'équivalent de 4% du PIB. Sur le plan fiscal, le budget prévoit une baisse des taux de l'IR et un réaménagement des tranches de revenus intérimaires. Afin d'accélérer les différents chantiers engagés, l'effort de l'Etat en matière d'investissement serait important. Globalement, la rigueur budgétaire serait relativement relâchée. Les recettes ont évolué à la baisse en 2009, après plusieurs budgets en croissance constante. Leur exécution a été malmenée par les effets négatifs de la crise internationale sur l'économie nationale. Les recettes ont chuté de 6,8%. Les recettes à caractère fiscal ont totalement contribué à cette évolution. Les recettes fiscales ont enregistré une décrue significative durant l'année 2009. Elles ont diminué de 9,1%, en glissement annuel. Ce repli a affecté l'ensemble des impôts et des taxes. Les impôts directs ont marqué un recul de 12,5%, dû, essentiellement, au repli de 6% de l'IS à la suite du tassement de l'activité non-agricole, et de la chute de 22,5% de l'IR, en liaison avec la réforme qui a touché cet impôt à partir du début de l'année. Les impôts indirects ont diminué de 3,9%, sous l'effet de la baisse de 7,7% des recettes de la TVA. Les droits de douane ont chuté de 13,7%, affectés par le net repli des importations des biens (-18,7%). Les droits d'enregistrement et timbres ont rompu avec leur évolution positive, enregistrant, de ce fait, une diminution de 7,1%.En revanche, les recettes non-fiscales ont évolué en hausse de 12,5%, tirées notamment par la croissance positive des recettes de monopoles (+34,8%). Cette progression n'a pas permis d'absorber le repli des recettes fiscales, ce qui a créé un manque à percevoir de plus de 12 MMDH, comparé au budget de l'année 2008. Les dépenses budgétaires ont marqué une augmentation de 1,9%, malgré la baisse significative des dépenses de compensation. Ces types de dépenses se sont allégés de 59,3%, à la suite du recul des prix des matières premières sur le marché international, et leur contribution a été négative (-9,6 points). En revanche, les dépenses de personnel et d'investissement ont tiré les charges budgétaires vers le haut, avec des contributions respectives de 2,5 et 4,4 points. L'effort de l'investissement budgétaire s'est maintenu et les dépenses y afférentes ont enregistré une progression de 22,8%. Affectée par la chute des recettes, l'épargne budgétaire a baissé de 26,6%. De ce fait, elle n'a pu couvrir que 46,3% des investissements engagés durant cette période. Au final, le solde budgétaire a été déficitaire de 15,9 MMDH, après un excèdent de 3,1 MMDH, en 2008. Le taux du déficit s'est élevé à 2,2% du PIB.

La dette publique caracole
L'année 2009 a été marquée par une croissance sensible de la dette publique. A la suite d'un déficit budgétaire important, le besoin de financement du Trésor s'est accentué, aussi, en raison de l'importance des arriérés réglés par l'Etat. Globalement, l'encours de la dette publique a augmenté de 6,1%. Cette évolution est due à la hausse aussi bien de sa composante intérieure qu'extérieure. L'encours de la dette intérieure a progressé de 3,6% en 2009, contre une baisse de 2,5% une année plus tôt. L'endettement intérieur du Trésor s'est déroulé dans un contexte marqué par le maintien d'une tendance baissière des taux d'intérêt, malgré les tensions sur la liquidité monétaire. A cet effet, les charges en intérêts ont continué de se replier et leur évolution a marqué un recul de 5%. Le marché des adjudications continue d'être la principale source d'endettement du Trésor. La tendance à la hausse de la dette extérieure s'est poursuivie en 2009, mais à un rythme soutenu. L'encours s'est situé à 78,7 MMDH. Globalement, la dette extérieure a augmenté de 15,3%, après 3,5% en 2008. Cette évolution est attribuée, en grande partie, à un flux net positif de capitaux de 7 MMDH, en faveur de l'extérieur, contre un flux négatif évalué à 0,83 MMDH un an auparavant.

Le Matin 26/05/2010
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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeLun 24 Mai - 9:23

Conjoncture: Un déficit budgétaire de 4,5 MMDH

L'économie nationale devra profiter cette année d'un bon comportement simultané de ses deux piliers, en l'occurrence les activités agricoles et non agricoles. En effet, selon la dernière revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière de Bank Al-Maghrib, la poursuite du redressement des activités non agricoles et la bonne tenue de l'agriculture se sont bien confirmées. Ainsi, expliquent les analyses de la banque centrale, après le ralentissement enregistré une année auparavant, la croissance non agricole devrait s'accélérer en 2010, alors que le secteur primaire enregistrerait une baisse en raison de l'effet de base lié à l'expansion exceptionnelle en 2009.

Au niveau du secteur agricole, selon les premières estimations du ministère, la production céréalière au titre de la campagne 2009-2010 devrait atteindre 80 millions de quintaux, alors que Bank Al-Maghrib table sur 70 millions de quintaux. En ce qui concerne la commercialisation des céréales entre juin 2009 et mars 2010, elle a presque doublé, atteignant 26 millions de quintaux, l'importation de ces produits ayant en conséquence reculé de 33% au cours de la même période. S'agissant du secteur industriel, les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture de la banque centrale du mois de mars font ressortir une reprise de l'activité au niveau de l'ensemble des branches à l'exception de celle du textile et du cuir qui fait du surplace. D'autres signes encourageants sont relevés. En fait, les chefs d'entreprise tablent sur des perspectives favorables d'évolution de l'activité pour les trois prochains mois dans l'ensemble des branches. De même, ils s'attendent à une hausse des ventes locales et étrangères. De même, le taux d'utilisation des capacités de production a augmenté de 2 points de pourcentage pour se situer à 73%. Si l'on exclut le raffinage, ce taux s'est établi à 70%. Pour l'activité touristique, on note une progression des flux de touristes et des nuitées qui ont augmenté en mars de 16% et 8% respectivement et le taux d'occupation s'est établi à 39%.

Le marché de l'emploi a été marqué, quant à lui, par une progression du taux de chômage qui est passé de 9,6 à 10% au premier trimestre 2010. Cette évolution traduit la progression du taux de chômage urbain qui a atteint 14,7%, le taux en milieu rural ayant quasiment stagné. Les pertes d'emploi ont touché le secteur des services pour la première fois depuis plusieurs années. Au volet des finances publiques, les recettes fiscales, qui représentent 96% des recettes ordinaires, n'arrivent pas à décoller pour se soustraire à la tendance baissière amorcée en janvier 2009. Elles se sont, en fait, décrues de 5,3% en mars malgré la hausse des rentrées de la TVA. Cette contre-performance est due à la baisse des rentrées au titre de l'IR, en relation essentiellement avec le réaménagement des taux d'imposition et de celles au titre de l'IS.

Pendant ce temps, les charges de compensation repartent à la hausse, en augmentant de 4,8 milliards de dirhams au cours du premier trimestre, en relation avec le renchérissement de l'énergie au niveau international. De même, les dépenses de fonctionnement ont progressé de 8,5%, ce qui s'est traduite par un accroissement des dépenses ordinaires de 18,2% en mars. Conjuguée à la baisse du solde des comptes spéciaux du Trésor d'un montant de 4,5 milliards de dirhams, ainsi qu'à la hausse de 10,1% des dépenses d'équipement, cette évolution des charges de compensation a fait passer le déficit à 4,5 milliards de dirhams au lieu d'un excédent de 10,9 milliards un an auparavant.

Facture énergétique
Au cours des trois premiers mois de l'année en cours, les importations énergétiques se sont accrues de 53%, en glissement annuel à 15,7 milliards de dirhams (MMDH), soit 23% des importations totales de marchandises (contre 17% en 2009), comme conséquence à la hausse des cours mondiaux. La facture pétrolière s'en trouve ainsi renchérie de 55% pour s'établir à près de 5,5 MMDH, suite à une nette hausse (+68%) du cours moyen de la tonne importée, malgré un recul du volume importé de 8%. De même, les importations en gasoil et fuel ont progressé de 61% pour s'établir à 3,9 MMDH, sous l'effet d'une hausse du cours moyen de 25% et du volume importé de 29%.

Le Matin 24/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Mai - 9:22

Les pays maghrébins sont appelés à créer de nouvelles dynamiques

Les pays maghrébins et leurs acteurs économiques sont appelés à créer de nouvelles dynamiques afin d'accompagner les changements politiques et économiques que connaît le monde, a indiqué, mardi à Tunis, Mohamed Horani, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Les nouveaux enjeux de l'époque, exige des pays maghrébins «l'émergence de nouveaux dynamismes, de nouvelles cohérences et de nouveaux défis contrastant avec l'ordre actuel», a précisé M. Horani, lors du 2e forum des hommes d'affaires maghrébins, qui a ouvert lundi ses travaux, sous le thème «Pour une entreprise maghrébine». Les pays du Maghreb peuvent investiguer d'autres modèles de croissance afin de faire face au remodelage de l'économie mondiale, a-t-il souligné, affirmant que ces pays, unis, «pourraient devenir et constituer un refuge pour les investisseurs et les opérateurs économiques». «Ensemble, ils (pays maghrébins) pourraient partir à la conquête de nouveaux marchés, sur la base de complémentarités et de cohésions utiles», a-t-il dit. Selon M. Horani, la région du Maghreb ne peut plus rester la seule région au monde dont les pays commercent le moins entre eux. Le commerce inter-maghrébin ne représente, en effet, que moins de 5 % dans les échanges de ces pays.

Le patron de la CGEM a indiqué, dans ce sens, qu'il faut «agir activement pour l'harmonisation des réglementations régissant les échanges commerciaux, afin de dépasser les lenteurs et les distorsions, de part et d'autre, et de faciliter les prises de décision, de poursuivre les réformes et de rapprocher les volontés entreprenantes pour un meilleur destin commun». Il a mis l'accent, dans ce cadre, sur l'importance de la création d'un marché commun de plus de 80 millions de consommateurs, compte tenu des potentialités que recèle le Maghreb unis. Ce marché commun permettra aux pays maghrébins de faire face à la concurrence étrangère et aux effets de la mondialisation et d'être à la hauteur des aspirations des peuples de la région, a-t-il précisé. Selon M. Horani, le système financier doit jouer le rôle de moteur de l'intégration économique maghrébine.

«Le recours aux stratégies financières devrait permettre de réunir les conditions les plus attractives à l'investissement inter-maghrébin et au développement des échanges entre les cinq pays de la région», a-t-il expliqué. Les pays maghrébins doivent ainsi élaborer des solutions financières et fiscales variées pour la promotion de l'activité économique et l'accroissement des investissements, a-t-il poursuivi, notant qu'en plus d'une concurrence extérieure agressive, les pays de la région sont confrontés aux effets variés de leurs approches financières et fiscales en l'absence d'une intégration régionale. Il s'agit d'une situation dont les conséquences ont un impact sur les finances publiques, compte tenu des moyens financiers limités des Etats, ainsi que sur les investissements directs étrangers».

MAP 13/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeMer 5 Mai - 9:22

Le marché du travail s'anime début 2010

En ces moments où les effets de la crise économique et financière planent encore, les lectures et analyses du marché du travail sont les bienvenues. C'est dans ce sens que la dernière note d'information du Haut Commissariat au Plan (HCP) relative à la situation du marché du travail s'agissant du premier trimestre de l'année 2010 est bien accueillie tant par les opérateurs économiques que par les différents observateurs. Cette note qui fait des comparaisons du marché du travail entre le premier trimestre de l'année dernière et celui de cette année parle aussi de son évolution dans les différents secteurs. Le premier constat du HCP c'est que le taux d'activité a baissé de 0,4 point, passant de 50,3% au premier trimestre de l'année 2009 à 49,9% au cours du même trimestre de l'année 2010. L'autre baisse constatée par rapport à 2009 c'est celle du taux d'emploi qui a reculé de 45,4% à 44,9%, avec une baisse de 0,5 point. Passant ainsi de 38,2% à 37,8% en milieu urbain et de 55,8% à 55,4% en milieu rural. Cependant, le volume global de l'emploi a légèrement avancé, entre les deux périodes, de 10.236.000 en 2009 à 10.304.000, soit une création nette d'emplois de 68.000 postes. Ces nouveaux postes sont de l'ordre de 61.000 en zones urbaines et de 7000 en zones rurales. Selon les mêmes données du HCP, «les nouveaux emplois créés ont profité particulièrement aux diplômés de niveaux moyen et supérieur qui ont enregistré des hausses respectives de 3.5% et de 2.6% de leur volume d'emploi. Au point de vue du statut professionnel, 41.000 des 68 000 nouveaux postes sont des emplois rémunérés, résultant paradoxalement d'une création de 76.000 postes dans les villes et d'une perte de 35.000 postes dans les campagnes. Le reste, soit 27.000 postes, sont des emplois non rémunérés. Ils sont la conséquence d'une création de 42.000 postes en zones rurales et d'une perte de 15.000 postes en zones urbaines», précise la note du HCP. Rappelons-le, le ministre de l'Emploi vient d'annoncer (dans un entretien accordé dans l'édition de cette semaine à notre confrère Eco Plus) que «contrairement à plusieurs pays qui ont connu une récession, c'est à dire une baisse ou une stagnation de leur produit intérieur brut, l'impact de la crise mondiale sur l'économie marocaine a été limité en raison de la faible interdépendance avec la sphère financière internationale. L'impact de la crise économique a été ressenti dans certains secteurs d'activité tournés vers l'export, notamment les industries du textile, du cuir et des équipements automobiles», a-t-il dit. Or, selon le HCP, les pertes d'emploi ont été enregistrées dans le secteur des services qui a connu une perte de 26.000 postes (soit, -0,7%). Ce qui est causé par le recul de l'emploi dans les branches "services personnels et domestiques" (-24.500 postes) et dans le secteur des "services sociaux fournis à la collectivité" (-26.900 postes). Par contre, une hausse dans le volume de l'emploi de 16.700 postes a concerné la branche "restauration et hôtellerie" et de 14.000 postes dans la branche "banques, assurances, activités immobilières et services fournis aux entreprises". De même, au niveau sectoriel, les créations d'emplois ont concerné «l'agriculture, forêt et pêche» avec 43.000 postes. Ce qui représente une augmentation de l'emploi dans le secteur de l'ordre 1,0%. Des résultats meilleurs concernent le secteur du BTP qui a créé 31.000 postes enregistrant une hausse de +3,3%, vient ensuite l'industrie avec 11.000 postes (soit +0,9%). S'agissant de la population active en chômage, le document du HCP parle d'un taux de chômage qui est passé de 9,6% à 10,0% entre le premier trimestre 2009 et la même période de l'année 2010. Il parle aussi de l'augmentation du nombre des chômeurs qui a augmenté de 1.090.000 chômeurs au premier trimestre 2009 à 1.139.000 au premier trimestre 2010. Il s'agit donc de 49.000 chômeurs en plus. Ce qui est paradoxal c'est qu'il s'agit de 51.000 chômeurs en plus dans les villes et 2.000 en moins dans les campagnes.

Des stratégies cohérentes
Selon le ministre de l'emploi, Jamal Rhmani, la performance du marché du travail et sa capacité à créer plus de l'emploi résulte de la stratégie cohérente et intégrée suivie par l'Etat. Il souligne que cette stratégie s'articule autour de deux axes. Le premier est lié à la politique économique génératrice de richesse et d'opportunités d'emploi. Ce qui résulte des grands chantiers de développement notamment les plans des nouvelles stratégies : Maroc Vert, plan Emergence (220.000 emplois), plan Azur et Halieutis… Le deuxième axe est représenté par les programmes de promotion de l'emploi, (Idmaj, programme Taehil ...).

Le Matin 04/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeMer 5 Mai - 9:20

Échanges extérieurs: Nette hausse des dérivés de phosphates

Nette progression des exportations des dérivés des phosphates, baisse constante et inquiétante des ventes du textile, renchérissement de la facture pétrolière et légère hausse de celle relative aux produits alimentaires.

Tels sont les principaux faits marquants des derniers indicateurs des échanges extérieurs relatifs au premier trimestre de l'année en cours, fournis par l'Office des changes. Ainsi, à fin mars 2010, les exportations de phosphates et dérivés ont fait un bond de 58,2% ou +2,36 milliards de DH (6,43 MMDH contre 4,07 MMDH à fin mars 2009). Si l'on fait la comparaison avec les années précédentes, ces ventes sont en baisse de 27,3% ou -2,41 MMDH par rapport à fin mars 2008 et en hausse de 39% ou +1,8 MMDH par rapport à fin mars 2007. Par contre, les expéditions hors phosphates et dérivés ont presque stagné (23,36 MMDH contre 23,2 MMDH).

Cette évolution s'est traduite par une amélioration de la part des dérivés des phosphates dans l'ensemble des exportations de marchandises qui se sont chiffrées à 29,8 MMDH contre 27,27 MMDH, en hausse de 9,3% ou +2,52 MMDH par rapport au premier trimestre 2009. En fait, la part des demi-produits, constitués en grande partie des dérivés des phosphates, se hisse au premier rang parmi les groupes de produits à l'exportation avec 36,2% contre 20,4% à fin mars 2009.

Les ventes des demi-produits ont porté sur 10,79 MMDH contre 5,55 MMDH, soit +94,3% ou +5,23 MMDH. Cette évolution est due notamment à l'augmentation des exportations de dérivés de phosphates tant en poids qu'en valeur. Ainsi, même avec une baisse du prix moyen à l'exportation, la valeur des ventes de l'acide phosphorique s'est appréciée. Les ventes ont progressé de 65,3% ou +1,09 MMDH (2,77 MMDH contre 1,67 MMDH) pour un volume en amélioration de 327,9 mt (588,9 mt contre 261 mt). Le prix moyen à l'exportation s'est situé à 4.706 DH/T contre 6.422 DH/T. Les exportations d'acide phosphorique ont augmenté de 13,8% ou +335,7 MDH par rapport à fin mars 2008 et de 51,1% ou +937,2 MDH par rapport à fin mars 2007.

De même, les ventes des engrais naturels et chimiques se sont accrues de 1,35 MMDH (2,15 MMDH contre 803 MDH à fin mars 2009) pour un volume en augmentation de 472,8 mt (713,2 mt contre 240,4 mt). Ainsi, le prix moyen à l'exportation a baissé à 3.026 DH/T contre 3.340 DH/T. Par rapport à fin mars 2008, les ventes d'engrais naturels et chimiques ont baissé de 35,2% ou -1,17 MMDH et se sont améliorées de 38,7% ou +602,4 MDH par rapport à fin mars 2007. Si les dérivées des phosphates sont en progression, les phosphates bruts sont en baisse. Les ventes de cette matière se sont en effet repliées de 5,2% ou -82,7 MDH (1,5 MMDH contre 1,59 MMDH). Cette baisse est plus nette si l'on fait la comparaison avec les trois premiers mois de l'année 2008, puisque les ventes de phosphates sont en baisse de 51,1% ou -1,57 MMDH et ont augmenté de 21,6% ou +268,2 MDH par rapport à fin mars 2007.

S'agissant du textile-habillement, il n'arrive pas à sortir de la crise. En effet, les ventes des vêtements confectionnés ont accusé une nette baisse de 35,5% ou -1,75 MMDH (3,19 MMDH contre 4,95 MMDH) et les expéditions des articles de bonneterie se sont repliées de 28,8% ou -493,9 MDH (1,22 MMDH contre 1,71 MMDH).

En ce qui concerne les importations marchandises, elles ont atteint 69,11 MMDH contre 61,1 MMDH à fin mars 2009, soit une hausse de 13,1% ou +8 MMDH. Et ce sont notamment les approvisionnements en pétrole qui ont dopé les importations, progressant de 55,4% ou +1,94 MMDH, alors que les achats hors pétrole ont augmenté de 10,5% ou +6,06 MMDH.

La facture pétrolière se renchérit
Les importations de pétrole ont porté sur 5,45 MMDH contre 3,5 MMDH à fin mars 2010, en hausse de 55,4% pour une baisse en volume de 7,7% ou -99,7mt (1.198,3 mt contre 1.298 mt). Le prix moyen de la tonne importée a atteint 4.549DH/T contre 2.703DH/T, soit +68,3%. La part des produits énergétiques dans le total des importations s'est élevée à 22,7% contre 16,8% à fin mars 2009. Les produits alimentaires sont également en hausse, mais nettement moins que les produis pétroliers, avec +3,7% ou +243,3 MDH. (6,76 MMDH contre 6,52 MMDH). Cette hausse est due essentiellement aux approvisionnements en maïs (+23,9% ou +178,5 MDH) et en produits laitiers (+29% ou +105,9 MDH). Par contre, les achats de sucre et de blé ont connu respectivement des régressions de 38,3% ou -509 MDH et de -16,4% ou -282,7 MDH par rapport à fin mars 2009.

Le Matin 05/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeMer 5 Mai - 9:15

Conjoncture: Progression de 4,6% du PIB

«La situation conjoncturelle aurait continué de s'améliorer, favorisant une progression du PIB de 4,6%, en variation annuelle». Selon le HCP, cette configuration s'inscrit dans la foulée de celle de la fin 2009, et au cours de laquelle des signes encourageants de sortie de l'économie marocaine de sa phase de ralentissement conjoncturel, amorcée à mi-2008, se sont manifestés. La valeur ajoutée non agricole s'est accrue de 5,1%, en variation annuelle, contre 1,2% une année auparavant, tirée par le retournement à la hausse des activités secondaires. «Ce relèvement a été favorisé par le retournement conjoncturel à la hausse de certains secteurs, ayant été affectés par les effets de la crise économique mondiale.

L'activité a été particulièrement dynamique dans les mines, le BTP et les services», indique le HCP dans son dernier point de conjoncture. En revanche, le secteur industriel, dont les performances de certaines sous-branches sont encore en dessous de leurs niveaux d'avant 2008, peine à retrouver sa croissance tendancielle. Au premier trimestre 2010, le raffermissement des secteurs non agricoles se serait poursuivi à un rythme plus soutenu, profitant, en partie, de l'effet de base, mais également de la poursuite du rétablissement des secteurs secondaires. Le raffermissement des activités minières a été, à fin 2009, plus important qu'anticipé. La sortie du secteur de sa phase de ralentissement conjoncturel, enclenchée au deuxième trimestre 2008, s'est confirmée au quatrième trimestre 2009, avec une progression de sa valeur ajoutée de 24,4%, en variation trimestrielle. Ce bondissement tient au renforcement de la production du phosphate brut, appuyé par la poursuite de la consolidation de la demande émanant des industries locales de transformation.

Cette dynamique aurait été, quelque peu, contenue au premier trimestre 2010, compte tenu de l'abaissement de 6 points des anticipations des entreprises minières quant à l'évolution attendue de leurs ventes extérieures. Toutefois, les perspectives pour le deuxième trimestre révèlent une accélération des activités minières, profitant d'un environnement international relativement plus porteur. La situation conjoncturelle du secteur du BTP, encore peu favorable au début 2009, s'est sensiblement améliorée au quatrième trimestre, comme en témoigne la progression de sa valeur ajoutée de 1,5%, en variation trimestrielle, contre -0,7% au premier trimestre. Le redressement des soldes d'opinion des entreprises du secteur sur l'activité et les carnets de commandes laisse présager une poursuite de l'amélioration de l'activité courant 2010.

Ce regain de dynamisme aurait été, toutefois, tempéré, au début 2010, par l'augmentation sensible, par rapport à la saison, du nombre de jours pluvieux, se traduisant, généralement, par une réduction des heures travaillées dans les chantiers de construction. Après une phase de ralentissement conjoncturel, qui a duré deux années et demie, les principaux indicateurs touristiques se sont légèrement orientés à la hausse au cours du quatrième trimestre 2009. Les nuitées et les arrivées touristiques, hors effets saisonniers, se sont, ainsi, accrues de 2,2% et 0,7% respectivement, en variation trimestrielle. Pour l'ensemble de l'année 2009, la hausse des nuitées des touristes résidents (+9,5%) a permis d'atténuer la baisse de celle des non-résidents (-4,2%), limitant, ainsi, le recul des nuitées globales à 1,4%. En 2010, le tourisme national pourrait profiter du regain de croissance de l'activité au niveau mondial.

L'Organisation mondiale du tourisme prévoit une hausse comprise entre 3 et 4% des arrivées internationales. En atteste, d'ailleurs, le raffermissement respectif, à fin février 2010, des arrivées et des nuitées touristiques, au niveau national, de 13,8 et 6,8%, en variations annuelles. Dans le même sillage, les activités du transport ont nettement progressé au quatrième trimestre 2009, après avoir marqué le pas tout au long des trois trimestres antérieurs.

Une campagne agricole moyenne
Après avoir culminé, en 2009, à son plus haut niveau des vingt dernières années, la valeur ajoutée agricole aurait affiché, en 2010, un retour vers son niveau moyen des cinq dernières années. Les productions végétales auraient été perturbées par une répartition temporelle non favorable des pluies, bien que le niveau cumulé de ces dernières ait dépassé, à fin mars 2010, celui d'une année normale de 88%. Le recul de la production de certaines cultures, notamment les primeurs, est intervenu dès le premier trimestre de l'année en cours, revigorant, ainsi, leurs prix sur le marché local.

Le Matin 05/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeMer 5 Mai - 9:14

TAUX DE CHOMAGE : Hausse de 0,4 point à 10% au titre du premier trimestre 2010

Fait : Publication des chiffres du HCP concernant le chômage au Maroc.

Analyse : Selon le Haut Commissariat au Plan –HCP-, la population active au chômage s’est appréciée de 4,5% au Maroc passant de 1,09 millions de personnes à fin mars 2009 à 1,13 millions au terme du premier trimestre 2010. Dans ces conditions, le taux de chômage s’est aggravé de 0,4 point pour s’établir à 10% au titre des trois premiers mois de l’année.
En zone urbaine, le taux de chômage s’établit à 14,7% (contre 14,1% une année auparavant), tandis que dans les zones rurales, ce taux se fixe 4,7% (vs. 4,1% à fin mars 2009).
Parallèlement, 68 000 emplois ont été créés entre mars 2009 et mars 2010, dont 41 000 sont des postes rémunérés. Ces derniers étant la résultante de la création de 76 000 postes dans les villes et la perte de 35 000 emplois dans les campagnes.
A noter que le taux d’activité s’est dégradé de 0,4 point d’une année à l’autre passant de 50,3% à fin mars 2009 à 49,9% à fin mars 2010.

Conclusion : Quoiqu’en légère dégradation, le taux de chômage demeure à la limite du seuil psychologique de 10% et ce, en dépit du contexte de crise que connaît quelques secteurs tels que le textile.

BMCE Capital Bourse

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeLun 3 Mai - 14:43

Form Afrique développement: Grand-messe annuelle à Casablanca

Le Forum Afrique Développement, organisé à l'initiative du groupe Attijariwafa bank, devient désormais un rendez-vous annuel pour les opérateurs économiques et les décideurs africains.

C'est Casablanca, qui aura l'honneur d'accueillir, annuellement, cet événement visant à lever progressivement toutes les barrières entravant la création d'un espace économique plus intégré. « Cette ville va s'enrichir d'un hub de la finance qui va abriter les sièges régionaux des grands opérateurs internationaux. La porte est également ouverte aux Africains pour les accompagner dans leur internationalisation », a lancé Mohamed El Kettani, le président-directeur général d'Attijariwafa bank, lors de la clôture de la première édition de ce forum où plus de 600 entreprises se sont donné rendez-vous à l'espace B to B. Un chiffre qui ne fait que révéler que les opérateurs économiques de la région sont friands des opportunités d'affaires. « Il apparaît qu'il était grand temps de créer cet espace. Cela nous conforte dans notre décision de lancer cette initiative », a-t-il fait remarquer. D'ailleurs, cette première édition, dont les recommandations (développement du transport dans la région et réduction de ses coûts, réaménagement du cadre juridique pour faciliter les échanges, révision du cadre juridique des accords préférentiels...) seront transmises aux instances décisionnelles, a été riche en enseignements.

«L'Afrique doit s'ouvrir davantage. On doit prendre conscience que plus on est intégré, plus on devient fort face à certaines perturbations internationales», a insisté Taieb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Le salut de la région se trouve dans l'intégration économique régionale. A ce niveau, l'exemple de l'Asie est illustrant. Ce continent, grâce à l'adoption de cette stratégie d'ouverture, reçoit actuellement huit fois plus d'IDE qu'à la fin des années 60. Et au ministre d'ajouter: « Le Maroc s'inscrit dans cette logique en dépit des problèmes entravant l'intégration maghrébine, il a tissé une relation de coopération régulière avec plus de 40 pays. Entre 1999 et 2009, près de 400 accords et protocoles intergouvernementaux ont été signés ». De par sa position géographique et sa politique d'ouverture sur le monde, le Maroc constitue un lien organique et fonctionnel entre l'Afrique et l'Europe.

D'ores et déjà, le Maroc met à la disposition de tous ses partenaires africains la possibilité d'exploiter le réseau d'accords commerciaux préférentiels qu'il a tissé au fil des ans sur les plans bilatéral, régional et mondial. Il est à préciser qu'actuellement, le Maroc est en libre-échange avec 55 pays, ce qui permet aux produits bruts ou semi-ouvrés provenant des pays africains, avec une valeur ajoutée marocaine, d'accéder de manière préférentielle à des marchés comptant plus d'un milliard de consommateurs (UE, USA, Turquie…). L'initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur des 34 pays les moins avancés d'Afrique, en vertu de laquelle une liste de produits de base originaires de ces pays est exonérée totalement des droits d'importations au Maroc depuis le 1er janvier 2001, contribue au renforcement de l'intégration économique africaine.

« Les Etats font leur travail, on doit passer à un stade supérieur, celui de la signature des accords de l'UEMOA et de la CEMAC… Grâce à ces derniers, l'investissement pourra naître. L'investissement ne se décrète pas, ce n'est que grâce aux échanges commerciaux entre nos pays qu'il pourra prendre de l'élan. On a tous des opportunités à saisir dans un cadre légal et juridique organisé avec une meilleure transparence et gouvernance », estime Taieb Fassi Fihri. C'est ainsi qu'il a lancé un appel au patronat et hommes d'affaires de la région pour faire pression sur les gouvernements et pouvoir passer à une troisième génération d'accords. «Faire pression pour que la logique régionale l'emporte sur la logique nationale», s'est-il prononcé.

Seulement, la conclusion d'un accord commercial ne veut pas dire que tous les problèmes des échanges commerciaux sont résolus. «La conclusion d'un accord de libre-échange ne suffit pas à résoudre tous les problèmes d'échanges. Ce n'est qu'un maillon d'une chaîne. Ce sont les ensembles sous régionaux qui constituent une étape vers l'intégration et le développement des investissements », a tenu à préciser Fathallah Sijilmassi, directeur de l'Agence marocaine pour le développement des investissements, qui a, d'ailleurs, souligné que la sémantique d'Accord de libre-échange est dépassée. «Maintenant, on parle d'accords de partenariats économiques ou d'organisation de l'environnement des affaires », a-t-il poursuivi. Autre moment fort du forum : Attijariwafa bank et l'Agence française de développement (AFD) ont annoncé la signature d'un protocole d'accord important permettant un accompagnement intense des clients de cette banque en Afrique.

Ainsi, 50% des investissements seront garantis pour des montants pouvant aller jusqu'à 2 millions d'euros. Sachant que cet instrument de garantie s'adresse aux PME et aux organismes de microcrédit. Et ce n'est pas tout... Des trophées ont été décernés à trois entreprises (Maroc, Mali, Cameroun) ayant fait preuve d'une coopération Sud Sud importante. L'idée a été de clôturer le forum avec des symboliques fortes.

360 millions de dollars investis en Afrique subsaharienne
Malgré le contexte de crise, en 2009, les investissements marocains en Afrique subsaharienne ont dépassé 360 millions dollars US contre 270 millions en 2008, ce qui représente plus de 56% des investissements extérieurs privés du Maroc en 2009. Ces investissements se caractérisent par une diversification sectorielle, notamment dans les secteurs à forte valeur ajoutée (BTP, TIC, électrique…). Ils ont été marqués par plusieurs sucess stories accompagnant le développement local et apportant un appui au développement du commerce. Dans le domaine des services, et plus précisément ceux financiers, le Maroc contribue directement au développement du système financier africain, en réalisant 50% des flux d'investissements opérés en Afrique subsaharienne durant la dernière décennie. La présence des banques marocaines permettra de faciliter davantage le rapprochement entre les acteurs économiques des autres secteurs dans le continent africain. Le lancement de produits bancaires spécifiques au développement du commerce intra-africain pourrait être une des principales innovations de notre système financier. Dans le domaine du transport aérien, la RAM assure aujourd'hui 23 liaisons régulières entre Casablanca et d'autres cités du continent, érigeant ainsi le Maroc en un véritable hub africain ouvert sur l'Europe et l'Amérique. Les services de télécommunications ont également été marqués par des investissements croissants à travers la participation d'Ittisalat Al- Maghrib à Mauritel (Mauritanie), à ONATEL (Burkina Faso), à Gabon Telecom et à la Société malienne de telecom (Sotema). Dans le secteur des technologies de l'information et des communications, une enquête a révélé que l'Afrique de l'Ouest et centrale représente près de 40% des activités internationales de l'APEBI, l'Association marocaine des professionnels des technologies de l'information.

Le Matin 02/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeLun 3 Mai - 14:38

Maroc-BM: Un prêt de 100 millions de dollars

C'est ce qu'a annoncé, à la fin de la semaine dernière, l'institution internationale dans un communiqué de presse, en précisant que ce crédit porte sur un montant de 100 millions de dollars. Et ce n'est pas tout. La BM s'est également engagée à fournir un financement supplémentaire pour améliorer l'accessibilité rurale dans le pays.

Il est à noter, fait savoir le communiqué, que ce prêt est le deuxième d'une série de prêts destinés à soutenir l'exécution du Programme d'appui à la réforme de l'administration publique (PARAP) dans l'objectif d'améliorer l'efficacité, la transparence et la responsabilisation de l'administration publique. Il vise plusieurs objectifs, souligne-t-on. Premièrement, précise-t-on, il s'agit de l'amélioration de l'efficacité de la gestion des ressources budgétaires à travers une plus grande transparence et responsabilisation, ainsi que par l'introduction de la mesure de la performance. Deuxièmement, il porte sur l'amélioration de la gestion des ressources humaines, à travers la préparation d'un nouveau système de gestion des recrutements et de rémunération complété par la mesure de la performance, avec l'amélioration du système de gestion des ressources humaines en vigueur. Il s'agit également de la consolidation et du contrôle de la masse salariale de la fonction publique et de l'amélioration de la prestation des services publics et la simplification des procédures publiques par le biais de l'administration électronique (e-gouvernement).

Cet apport financier viendra soutenir la prochaine étape dudit programme et renforcer la coordination des bailleurs de fonds avec l'Union européenne et la Banque africaine de développement, avait souligné la BM, rappelant que la nouvelle stratégie de partenariat-pays (2010-2013) pour le Maroc, élaborée par la BM, comporte notamment comme priorité l'amélioration de la prestation de services destinée aux citoyens.

Par ailleurs, certes le Maroc a déployé d'importants efforts pour la réforme de la fonction publique. Toutefois, des défis à relever sont encore énormes. Ainsi, comme le rappelle la BM, le gouvernement marocain s'est engagé depuis 2002 dans une ambitieuse entreprise visant à moderniser le secteur public, par le biais du programme d'appui à la réforme de la fonction publique. Ce train de réformes, relève-t-on, est une composante fondamentale de la stratégie d'amélioration de la gouvernance et est au cœur des réformes visant à améliorer la performance économique et à renforcer les capacités pour assurer une croissance soutenue. En clair, explique-t-on, ce programme vise à doter le Royaume d'un système administratif moderne et progressivement décentralisé, en mesure de contribuer à la compétitivité du pays et à son développement durable.

En plus de ce prêt, le Conseil a alloué au Maroc un financement supplémentaire de 60 millions de dollars, sous forme d'un prêt pour le Second projet de routes rurales, qui fait partie d'un programme multi-donneurs de soutien de l'accessibilité rurale et du développement local inclusif. Il est à noter, rappelle-t-on, que ce projet contribue à la réalisation des objectifs globaux du Programme national des routes nationales (PNRR-2) visant à augmenter le niveau d'accès de la population rurale de 54% en 2005 à 67% en 2010 et à 80% d'ici la fin du programme en 2012.

Les fruits de la réforme...
Selon la BM, les efforts du Maroc visant à moderniser le secteur public ont donné de bons résultats. En fait, relève-t-elle, « la culture au sein de la fonction publique marocaine a évolué, passant d'un système où primait le strict respect des dispositions légales à un système davantage axé sur la performance », grâce, entre autres, à l'appui de la BM, via sa filiale Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). C'est ce qui prouve notamment, relève-t-on, l'amélioration des paramètres en matière de gestion budgétaire, particulièrement en ce qui concerne les taux d'exécution des projets d'investissements économiques et sociaux, qui ont augmenté de 64 % en 2002 à plus de 73,5 % en 2008.

Le Matin 02/05/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeVen 30 Avr - 8:34

Forum Afrique Développement: Affluence massive des acteurs économiques et politiques

Forte affluence, hier, à la première édition du Forum international Afrique Développement organisé sur deux jours, à Casablanca, par le groupe Attijariwafa bank. Près de 900 invités (opérateurs économiques, institutionnels, décideurs,…) du Maroc, d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale y ont pris part pour avoir une meilleure visibilité sur les projets d'investissement que recèle l'Afrique.

Certes, le marché africain regorge d'énormes potentialités, mais elles demeurent inexploitées. «Les échanges intra-africains restent très en deçà de nos aspirations et de nos possibilités. En effet, le niveau des échanges entre pays africains se situe autour de 10% de la somme de nos échanges, alors que le volume des échanges intra-asiatique est de 40%. De même, l'investissement intra-africain est de 13% alors qu'il est de 30% en Asie. En plus, ces investissements sont fortement concentrés en Afrique du Nord et Australe», a précisé Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur. C'est ainsi que ce forum, organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sous le thème «Quelles opportunités de développement et d'investissement en Afrique dans un contexte de sortie de crise ?», s'inscrit dans une démarche de promotion des investissements et du commerce Sud-Sud.

Mais «comment alors faire de la coopération Sud-Sud un levier de développement responsable, fructueux et solidaire ?», s'est demandé Mohamed El kattani, PDG du groupe Attijariwafa bank.

«Le diagnostic montre une rareté de stratégies communes sectorielles transnationales et ciblées», a-t-il poursuivi. D'où l'idée de l'organisation de ce Forum qui se veut un espace d'échanges et de débat entre hommes d'affaires et décideurs. Il a d'abord pour objectif d'identifier les obstacles concrets à l'investissement intra-africain, et la formulation des recommandations des participants aux panels dédiés à ces questions fondamentales. «Trois grands sujets majeurs et concrets préoccupent les opérateurs.

Il s'agit notamment des problématiques de transport et de logistique, de la visibilité sur les cadres réglementaires et la protection des investissements, et enfin, les leviers de financement des infrastructures et des échanges commerciaux. Les recommandations issues de ces panels seront communiquées aux instances décisionnaires», a précisé Mohamed El Kettani. Ensuite, cet événement a pour ambition de faciliter les rencontres d'affaires entre les opérateurs économiques en vue de prospecter les opportunités concrètes d'affaires (trouver un débouché, diversifier une source d'approvisionnement, nouer un partenariat, développer une franchise, une joint-venture,…).

Durant ces deux jours, plus de 1400 rendez-vous sont prévus et concernent 9 secteurs définis en fonction de l'intérêt manifesté par les entreprises. C'est aussi une occasion pour récompenser annuellement les trois entreprises africaines ayant contribué de façon remarquable au développement des échanges ou des investissements intra-africains, et qui ont été sélectionnées par un jury composé des présidents des organisations patronales des pays participants. C'est le Trophée de la coopération Sud-Sud. En plus de la nécessité de réduire le coût du fret, d'assurer la régularité des lignes de transport, d'éliminer les droits de douanes et taxes similaires imposées sur les échanges afro-africains ou du moins sur une partie de nos produits, de lever les mesures tarifaires, il est primordial d'investir toute la volonté politique pour accélérer le développement des partenariats en matière de commerce et d'investissement. «Nous œuvrons dans un premier temps pour l'adoption de l'Accord préférentiel commercial et d'investissement élaboré avec l'Union économique et monétaire ouest-africaine et de conclure dans les meilleurs délais, un autre accord avec la Communauté économique et monétaire de l'Afrique Centrale, avec le même esprit, nous soutenons les efforts tendant à la mise en place d'une zone de libre-échange entre les Etats membres de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) », a souligné le ministre du Commerce extérieur.

Par ailleurs, il est préciser que malgré le contexte de crise en 2009, les investissements marocains en Afrique subsaharienne ont dépassé 360 millions dollars US contre 270 millions dollars US en 2008, ce qui représente plus de 56% des investissements extérieurs privés du Maroc en 2009. Ces investissements se caractérisent par une diversification sectorielle, notamment dans les secteurs à forte valeur ajoutée (BTP, TIC, électrique, services …). Ils ont été marqués par plusieurs sucess stories accompagnant le développement local et apportant un appui au développement du commerce. C'est le cas notamment d'Attijariwafa bank qui s'est doté d'un plan de développement stratégique régional ambitieux lui permettant en moins de quatre ans d'être opérateur bancaire dans 10 pays africains.

Le Matin 30/04/2010

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MessageSujet: Re: Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE   Articles presse : ECONOMIE NATIONALE ET INTERNATIONALE - Page 17 Icon_minitimeVen 30 Avr - 8:31

La promotion des IDE au fronton des priorités

L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Omar Hilale a souligné, mercredi, la place primordiale que le Maroc accorde à l'amélioration de l'environnement des affaires et à la promotion des Investissements étrangers directs (IED).

Intervenant devant la 2e session de la Commission de l'investissement, des entreprises et du développement de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le développement (CNUCED), qui se tient à Genève, M. Hilale a fait remarquer que les économies sont, de nos jours, confrontées à une mondialisation effrénée, porteuse de potentialités variées et d'opportunités considérables et qui accélère l'évolution de l'économie mondiale de manière inégale, empêchant de nombreux pays en développement de suivre le rythme des processus engagés. Il a précisé que la mise en œuvre d'une stratégie efficace concernant l'IED nécessite tout un projet de développement précis, cohérent et coordonné, objectif auquel les gouvernements nationaux des pays en développement doivent se soumettre rapidement. Conscient de cette réalité, a-t-il expliqué, le Maroc s'est engagé dans une stratégie volontariste et ciblée qui a pour but d'œuvrer au renforcement du positionnement concurrentiel de son économie, ajoutant que cette économie s'enrichit d'une dynamique de démonopolisation largement entamée, par le biais de laquelle des secteurs entiers se libéralisent, intégrant un cercle solidaire de développement et ouvrant la voie à l'émulation et à des opportunités d'affaires sans précédant.

M. Hilale a mis, à cet égard, l'accent sur la place primordiale que le Maroc accorde à l'amélioration de l'environnement des affaires et à la promotion des Investissements étrangers directs, convaincu qu'il est de l'importance des IED dans son développement économique. Il a rappelé que, dans ce contexte, le Royaume a procédé depuis l'entrée en vigueur des accords de l'OMC de Marrakech en 1995, à l'adoption d'un cadre institutionnel et légal plus incitatif pour les investisseurs internationaux, d'une stratégie régionale de promotion des IDE et d'une stratégie sectorielle centrée sur l'attraction des délocalisations.

L'ambassadeur marocain a évoqué, dans ce même ordre d'idées, l'adoption par le Royaume d'une «Charte de l'Investissement» en 1995, son adhésion à l'Association mondiale des agences de promotion des investissements (WAIPA), la ratification des conventions portant création du Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements, de l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et de l'Organisation inter-arabe pour la garantie des investissements, ainsi que la création des Centres régionaux d'investissement (CRI) en 2002. M. Hilale s'est attardé également sur la mise en place, en vue de faciliter les procédures administratives aux investisseurs nationaux et étrangers, du projet «E-régulations» conclu, en 2007, étroitement par l'Agence de l'Oriental, la CNUCED et le Programme USAID «Amélioration du Climat des Affaires au Maroc».

Fiche technique
Le projet «E-régulations», qui permet aux porteurs de projets d'investissement d'accéder, sur Internet, aux procédures en ligne et d'obtenir informations, formulaires et contacts pour compléter leurs dossiers d'investissement, s'articule autour de trois outils principaux, à savoir la transparence, la simplification et l'automatisation, a-t-il précisé. Il pourra, prochainement, devenir interactif en offrant aux usagers la possibilité de remplir des formulaires et de les soumettre en ligne, et sera, par la suite, transactionnel dont les paiements pouvant être effectués et les autorisations reçues en ligne, a encore expliqué M. Hilale. Il a mis l'accent sur la portée de ce projet en matière non seulement de facilitation, mais aussi sur la transparence et la proximité, ajoutant qu'«E-régulations» sera élargi prochainement à Rabat. Le diplomate marocain a souligné que ces mesures marquent le lancement d'une nouvelle conception de la promotion de l'investissement au Maroc, celle d'une gestion décentralisée de l'investissement ou les acteurs économiques devront collaborer efficacement pour une instruction rapide et efficace des dossiers présentés. En adoptant ces importantes mesures, a-t-il conclu, le Maroc fait partie des pays engagés dans les processus de facilitation et de transparence de l'investissement, enjeu majeur pour l'attractivité et la compétitivité économique au plan international.

MAP 30/04/2010

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